Étiquette : conseil européen

  • Sahara Occidental: Question posée par Tarabella qu PE

    Tags : Union Européenne, Conseil Européen, Sahara Occidental, Marc Tarabella,

    Question Nationale/position du Conseil Européen
    fyad abderrahman [fyad@missionmaroc-ue.be]
    Date d’envoi : mardi 1 juillet 2014 08:31
    À :
    abder.atmoun@gmail.com; doumouabdelali@gmail.com; ybaddou@menara.ma; f.layadi@gmail.com; rachida.tah@gmail.com; morsli_jalila@hotmail.com; dsqalli5@yahoo.fr; sbrahimkhaya@gmail.com; eleulj.lahbib@gmail.com; h.kouskous@hotmail.fr; kadfouad73@gmail.com; youssefballa@alice.it; khalid elbattachi; ghderrous@yahoo.fr; Mounir El jaffali; saidibntaleb@hotmail.fr; saad_ghazi_parliament@yahoo.fr; anisbirrou@gmail.com

    Bonjour,

    Pour info

    Fyad

    Ci-après, la position du Conseil Européen concernant notre Question Nationale, exprimée lors d’une réponse à une question parlementaire écrite posée par l’eurodéputé belge (S&D), M. Marc Tarabella, membre du groupe d’amitié UE-Maroc au PE :

    · L’UE soutient les efforts du Secrétaire général de l’ONU visant à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre d’arrangements conformes aux buts et aux principes énoncés dans la Charte des Nations unies.

    · L’UE encourage les parties à rechercher une solution négociée au conflit et salue les efforts déployés par l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, M. Christopher Ross, et la MINURSO (mission de maintien de la paix de l’ONU).

    · Elle est préoccupée par la longue durée du conflit et par les conséquences de celui-ci pour la sécurité, le respect des Droits de l’homme et l’intégration dans la région.

    · Elle appelle toutes les parties à s’abstenir de tout acte de violence et les encourage à poursuivre les efforts qu’elles déploient pour renforcer la promotion et la protection des Droits de l’homme au Sahara occidental et dans les camps de Tindouf.

    · Dans l’éventualité où une solution politique au conflit serait proche, l’UE envisagerait des mesures de soutien afin de faciliter la mise en œuvre de cette solution.

    A. Fyad

    Minister Counsellor

    European Parliament

    Permanent Mission of Morocco to the EU.

    2, Avenue Franklin Roosevelt, 1050 Bruseels

    Phone : +3226263412

    Fax : +3226263434

  • Conclusions du Conseil européen sur l’énergie et l’économie, 20 octobre 2022

    Conclusions du Conseil européen sur l’énergie et l’économie, 20 octobre 2022

    Conseil européen, énergie, Europe, Russie, Union Européenne, approvisionnement, gaz, prix, économie,

    III. ÉNERGIE ET ÉCONOMIE
    16. Face à l’utilisation par la Russie de l’énergie comme d’une arme, l’Union européenne demeurera unie pour protéger ses citoyens et ses entreprises, et elle prendra d’urgence les mesures nécessaires.

    17. Le Conseil européen est convenu que, compte tenu de la crise actuelle, les efforts visant à réduire la demande, à assurer la sécurité de l’approvisionnement, à éviter le rationnement et à faire baisser les prix de l’énergie pour les ménages et les entreprises dans l’ensemble de l’Union doivent être accélérés et intensifiés, et que l’intégrité du marché unique doit être préservée.

    Le Conseil européen invite le Conseil et la Commission à présenter d’urgence des décisions concrètes sur les mesures supplémentaires suivantes, ainsi que sur les propositions de la Commission, après avoir évalué leur impact, notamment sur les contrats existants, y compris l’absence d’incidence sur les contrats de long terme, et en tenant compte de la diversité des bouquets énergétiques et des situations nationales:

    a) l’achat conjoint de gaz sur une base volontaire, à l’exception de l’agrégation obligatoire de la demande pour un volume équivalent à 15 % des besoins de remplissage des stocks, en fonction des besoins nationaux, et l’accélération des négociations avec des partenaires fiables afin de rechercher des partenariats mutuellement avantageux, en exploitant le poids commercial collectif de l’Union et en faisant pleinement usage de la plateforme énergétique de l’UE, qui est également ouverte aux Balkans occidentaux et aux trois pays du Partenariat oriental associés;

    b) un nouvel indice de référence complémentaire d’ici le début de l’année 2023 qui reflète plus exactement les conditions du marché du gaz;

    c) un corridor de prix dynamique temporaire pour les transactions portant sur le gaz naturel afin de limiter immédiatement les épisodes de prix du gaz excessifs, en tenant compte des garanties énoncées à l’article 23, paragraphe 2, du projet de règlement du Conseil proposé le 18 octobre 2022;

    d) un cadre temporaire de l’UE visant à plafonner le prix du gaz utilisé dans la production d’électricité, y compris une analyse des coûts et avantages, sans modifier l’ordre de préséance économique, tout en empêchant que la consommation de gaz n’augmente, en tenant compte des effets financiers et distributifs et de son impact sur les flux au-delà des frontières de l’UE;

    e) des améliorations du fonctionnement des marchés de l’énergie afin d’accroître leur transparence, d’atténuer les tensions sur la liquidité et d’éliminer les facteurs qui amplifient la volatilité des prix du gaz, tout en veillant à la préservation de la stabilité financière;

    f) l’accélération de la simplification des procédures d’octroi de permis afin de stimuler le déploiement des énergies renouvelables et des réseaux, y compris au moyen de mesures d’urgence sur la base de l’article 122 du TFUE;

    g) des mesures de solidarité énergétique en cas de ruptures de l’approvisionnement en gaz au niveau national, régional ou de l’Union, en l’absence d’accords de solidarité bilatéraux;

    h) des efforts accrus pour réaliser des économies d’énergie;

    i) la mobilisation des outils pertinents au niveau national et au niveau de l’UE. Dans le même temps, la priorité immédiate est de protéger les ménages et les entreprises, en particulier les composantes les plus vulnérables de nos sociétés. Il est également essentiel de préserver la compétitivité mondiale de l’Union. Il convient de mobiliser tous les outils pertinents au niveau national et au niveau de l’UE afin de renforcer la résilience de nos économies, tout en préservant la compétitivité mondiale de l’Europe et en maintenant des conditions de concurrence équitables et l’intégrité du marché unique. Le Conseil européen est résolu à coordonner étroitement les réponses stratégiques. Il souligne l’importance que revêtent une coordination étroite et des solutions communes au niveau européen, le cas échéant, et est déterminé à atteindre nos objectifs stratégiques de manière unie. Le Conseil continuera de suivre de près les développements économiques et est résolu à renforcer encore notre coordination, afin d’apporter une réponse stratégique déterminée et souple.

    18. Le Conseil européen réaffirme la nécessité d’accroître les investissements dans l’efficacité énergétique, dans des infrastructures énergétiques qui soient à l’épreuve du temps, y compris les interconnexions et le stockage, ainsi que dans des technologies innovantes dans le domaine des énergies renouvelables.

    19. Le Conseil européen invite la Commission à accélérer les travaux sur la réforme structurelle du marché de l’électricité, en y incluant une analyse d’impact, et appelle à la réalisation de nouveaux progrès sur la voie d’une union de l’énergie à part entière, au service du double objectif de souveraineté énergétique et de neutralité climatique au niveau européen.

    20. Le Conseil européen reste saisi de la question.

    Source

    #UE #Energie #Conseil_Européen

  • UE: déclaration sur la situation au Liban

    Liban, Union Européenne, UE, Conseil Européen,

    L’Union européenne et ses États membres restent extrêmement préoccupés par la grave crise socioéconomique au Liban et son impact sur l’ensemble des populations vulnérables du Liban. La monnaie nationale a perdu presque toute sa valeur d’avant la crise, quatre personnes sur cinq vivent désormais dans la pauvreté et l’électricité n’est disponible qu’occasionnellement. Cette situation a été aggravée par la pandémie de COVID-19 et la crise alimentaire et énergétique résultant de l’agression russe contre l’Ukraine.

    Bien qu’il y ait eu quelques évolutions positives, notamment la signature d’un accord au niveau des services avec le Fonds monétaire international (FMI) le 7 avril et la tenue en temps voulu d’élections législatives le 15 mai, de nombreux défis doivent encore être relevés par les autorités libanaises pour surmonter cette crise sans précédent. La mise en œuvre des réformes économiques et de gouvernance attendues depuis longtemps, dans le cadre d’un programme à part entière du FMI, doit être la priorité absolue. Un tel programme est la seule solution viable et crédible pour aider le Liban à stabiliser son économie, restaurer la confiance et fournir au pays l’assistance dont il a besoin pour enfin s’engager sur la voie de la reprise et de la croissance.

    Après les élections législatives du 15 mai et la nomination de Najib Mikati comme Premier ministre désigné le 23 juin, la formation du gouvernement s’impose désormais. Le Parlement, le Président et le nouveau gouvernement doivent prendre les décisions nécessaires pour faire face à la crise sans précédent que traverse le pays. Il est également d’une importance vitale que le calendrier constitutionnel soit respecté en ce qui concerne l’organisation des élections présidentielles et municipales ultérieures.

    L’UE est pleinement déterminée à continuer d’encourager et d’aider le Liban à prendre les mesures nécessaires pour sortir de cette crise. Le 26 juillet, le Conseil a adopté la décision de proroger d’un an le cadre des mesures restrictives ciblées pour faire face à la situation au Liban. Ce cadre prévoit la possibilité d’imposer des sanctions individuelles (interdiction de voyager et gel des avoirs) à l’encontre des personnes et entités responsables de porter atteinte à la démocratie ou à l’État de droit au Liban en entravant de manière persistante la formation d’un gouvernement ou en compromettant gravement la tenue d’élections, en compromettant la mise en œuvre de réformes économiques critiques, ou qui sont responsables de fautes financières graves, y compris la corruption. La situation au Liban fait l’objet d’un examen constant.

    L’UE et ses États membres rappellent également que le 4 août, deux ans se seront écoulés depuis l’explosion dévastatrice du port de Beyrouth qui a fait plus de 220 morts. Dans un souci de justice et de responsabilité, les autorités libanaises doivent maintenant permettre à l’enquête sur cette tragédie, qui a été entravée et retardée à plusieurs reprises, de reprendre et de produire des résultats, sans y interférer.

    Les autorités libanaises et la communauté internationale doivent continuer à travailler ensemble sur la question complexe et difficile des réfugiés syriens au Liban. L’UE et ses États membres saluent la générosité du Liban, mais demandent aux autorités libanaises d’éviter les discours qui divisent et d’agir de manière constructive sur cette question. Ils réitèrent leur position selon laquelle le droit international humanitaire et le principe de non-refoulement tel que défini par le HCR doivent être respectés. L’UE et ses États membres poursuivront leurs efforts pour s’attaquer aux causes sous-jacentes de la crise des réfugiés et des personnes déplacées conformément à la résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations unies, afin de permettre aux réfugiés syriens de pouvoir rentrer chez eux volontairement, dans la sécurité et la dignité, selon les normes du HCR. Conditions pour un retour sûr, volontaire et digne des réfugiés et des personnes déplacées, y compris les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays (PDI), ne sont toujours pas satisfaites en Syrie. Il appartient donc au régime syrien d’agir à cet égard pour créer de telles conditions.

    L’UE et ses États membres se félicitent des discussions entre le Liban et Israël sur la délimitation de leur frontière maritime. Un règlement négocié contribuerait à la stabilité et à la prospérité de la région. Nous encourageons les parties à s’engager de manière constructive et de bonne foi.

    L’UE et ses États membres restent déterminés à continuer d’aider le Liban en cette heure difficile. Depuis 2011, l’UE a fourni une aide d’environ 2 milliards d’euros, dont plus d’un milliard d’euros spécifiquement pour faire face à l’impact de la crise syrienne au Liban, en soutenant les réfugiés de Syrie et les Libanais vulnérables. L’UE a récemment renforcé ses engagements dans le pays avec 20 millions d’euros de financement humanitaire supplémentaire ainsi que 25 millions d’euros en matière de sécurité alimentaire et de résilience. Nous encourageons d’autres partenaires de la communauté internationale partageant les mêmes idées à s’engager de manière constructive et à aider le Liban à sortir de sa crise. Il est cependant essentiel que les dirigeants libanais accordent la priorité à l’intérêt supérieur des Libanais et procèdent aux réformes nécessaires, et ce de toute urgence.

    Conseil de l’Europe, 30/07/2022

    #Liban #UE



  • L’UE lance le Plan Marshall européen pour l’Ukraine

    L’UE lance le Plan Marshall européen pour l’Ukraine

    L’UE lance le Plan Marshall européen pour l’Ukraine – conférence des donateurs, Conseil européen, Russie, aide,

    KIEV. 5 mai (Interfax-Ukraine) – Le président du Conseil européen, Charles Michel, estime qu’une conférence des donateurs qui se tiendra à Varsovie deviendra un point de départ pour le plan Marshall européen pour l’Ukraine.

    « Nous devons envoyer un signal très fort indiquant que nous soutiendrons l’Ukraine autant que possible », a déclaré Michel aux journalistes ukrainiens.

    « Les dirigeants visionnaires aujourd’hui doivent […] donner le signal que nous serons courageux, nous serons extrêmement fermes afin de soutenir l’Ukraine non seulement avec du travail, pas seulement avec des discours – cela ne suffit pas – nous avons besoin de décisions, nous besoin d’argent, nous avons besoin d’une forte coordination, nous avons besoin de volonté politique », a-t-il déclaré.

    Il y a trois domaines dans lesquels l’argent du fonds fiduciaire peut être dépensé, a déclaré Michel.

    « Le premier est le soutien humanitaire. Nous voulons nous assurer que les autorités ukrainiennes sont soutenues autant que possible afin de fournir le soutien humanitaire nécessaire. Le deuxième objectif est la liquidité. Il est important de soutenir autant que possible l’Ukraine. avec […] des subventions et des prêts afin de soutenir le niveau économique. Et le troisième point est la reconstruction du pays », a-t-il déclaré.

    Le fonds fiduciaire devrait être activé « dès que possible », a déclaré Michel.

    « L’objectif n’est pas de reconstruire l’Ukraine du passé. L’objectif est de construire une Ukraine moderne, prospère et tournée vers l’avenir », a-t-il déclaré.

    Michel a également soutenu l’idée de transférer 10 % des droits de tirage spéciaux (DTS) des États membres du Fonds monétaire international (FMI) à l’Ukraine.

    « Nous sommes en contact étroit avec le FMI et aussi avec différents pays à travers le monde et aussi à travers l’UE. Je pense en effet que cet avis est une option intéressante, et nous devons examiner cela afin de voir si c’est possible et pour quel membre déclare qu’il sera possible de prendre une telle décision », a-t-il déclaré.

    En parlant de l’adoption d’une décision juridique sur cette question, Michel a déclaré : « C’est une décision des États membres au niveau national, mais en ma qualité de président du Conseil européen, et les amis ukrainiens savent qu’ils peuvent compter sur moi pour pour soutenir cela. C’est immédiatement 10%, ou on va commencer avec 5% et on va essayer de lever plus – on verra ce qui est possible, ce qui est réaliste. Mais je suis partisan de cette idée. »

    En ce qui concerne la demande d’adhésion de l’Ukraine à l’UE, Michel a déclaré qu’il n’était actuellement pas prêt à donner une date exacte pour mettre cette question à l’ordre du jour des dirigeants de l’UE, mais qu’il avait l’intention de le faire quand « le moment sera le meilleur » pour cela.

    Après que la Commission européenne aura présenté ses conclusions en juin, le Conseil européen examinera ensuite cette question, a-t-il déclaré.

    « Au sein du Conseil, il sera de ma responsabilité, en ma capacité, d’évaluer quand nous serons prêts à inscrire le sujet à l’ordre du jour du Conseil européen. Je consulterai tous les acteurs afin d’évaluer quand c’est le meilleur moment pour sera prêt à tenir ce débat au niveau du Conseil européen… Est-ce juin ou est-ce plus tard – je ne suis pas en mesure de définir la réponse aujourd’hui », a déclaré Michel.

    Pendant ce temps, la candidature de l’Ukraine passe déjà par toutes les procédures nécessaires de manière accélérée, a-t-il déclaré.

    « En fait, nous avons pris une décision rapide, quelques jours après la candidature de l’Ukraine, nous avons décidé de charger immédiatement la Commission européenne d’émettre l’avis. Habituellement, cela prend 8-9 mois. De facto, ici, nous avons pris un décision dans quelques jours », a-t-il dit.

    Lorsqu’on lui a demandé si l’Ukraine pouvait se voir accorder l’adhésion à l’UE avant même qu’elle ne mette en œuvre toutes les réformes nécessaires, Michel a déclaré : « Il est très clair que ce processus qui est basé sur des réformes, parce que la question de l’adhésion est liée à l’approche commune des éléments fondamentaux – l’État de droit, l’indépendance de la justice, la lutte contre la corruption, le marché unique, les réformes économiques. »

    Michel pense également que le sixième paquet de sanctions anti-russes, qui comprend un embargo sur les livraisons de pétrole, sera adopté. En outre, il s’est prononcé en faveur de la confiscation des avoirs des citoyens russes inscrits sur les listes de sanctions.

    « Personnellement, je suis absolument convaincu que c’est extrêmement important non seulement pour geler les avoirs mais aussi pour permettre leur confiscation, pour les mettre à disposition pour la reconstruction du pays. J’en suis personnellement convaincu », a-t-il déclaré.

    Dans le même temps, citant l’expérience professionnelle des avocats de l’UE, Michel a admis que « le niveau juridique n’est pas si simple ».

    « Il existe 27 systèmes juridiques dans l’UE, et dans de nombreux États membres de l’UE, cela nécessite une prise de décision par un tribunal afin de le rendre possible. C’est un processus difficile et long », a déclaré Michel.

    Interfax, 05/05/2022

    #UE #Ukraine #Russie #union_européenne

  • Conclusions du Conseil européen sur les migrations

    Conclusions du Conseil européen sur les migrations. afin d’éviter des pertes de vies humaines et de réduire la pression sur les frontières européennes conformément au droit de l’UE et au droit international, huit plans d’action pour les pays d’origine et de transit ont été présentés

    Dans le prolongement des conclusions du Conseil européen des 24 et 25 juin 2021, et afin d’éviter des pertes de vies humaines et de réduire la pression sur les frontières européennes conformément au droit de l’UE et au droit international, huit plans d’action pour les pays d’origine et de transit ont été présentés. La Commission et le haut représentant, conjointement avec les États membres le cas échéant, devraient à présent rendre ces plans opérationnels et les mettre en œuvre sans tarder, en coopération avec les pays partenaires. Le Conseil européen espère que les plans d’action s’appuieront sur des calendriers concrets et un soutien financier adéquat; il demande une nouvelle fois à la Commission d’informer le Conseil de ses intentions à cet égard.

    -Le Conseil européen demande à la Commission que, d’urgence, elle présente des propositions et mobilise des moyens financiers pour des actions sur toutes les routes migratoires, conformément au niveau d’ambition accru de l’UE, et qu’elle fasse régulièrement rapport au Conseil à cet égard. Il convient de faire le meilleur usage possible d’au moins 10 % de l’enveloppe financière de l’IVCDCI, ainsi que des financements au titre d’autres instruments pertinents, en faveur d’actions liées aux migrations.

    -Conformément à sa déclaration de mars 2021 et à ses conclusions de juin 2021, le Conseil européen déclare une nouvelle fois compter sur une mobilisation en temps voulu des financements, au titre des instruments pertinents, en faveur des réfugiés syriens et des communautés d’accueil en Turquie, en Jordanie, au Liban et dans d’autres parties de la région, y compris l’Égypte.

    -Le Conseil européen appelle la Turquie à veiller à une mise en œuvre intégrale et non discriminatoire de la déclaration UE-Turquie de 2016, y compris vis-à-vis de la République de Chypre.

    -Le Conseil européen n’acceptera aucune tentative de pays tiers visant à instrumentaliser les migrants à des fins politiques. Il condamne toutes les attaques hybrides menées aux frontières de l’UE et y réagira en conséquence.

    -Le Conseil européen invite la Commission à proposer tout changement nécessaire au cadre juridique de l’UE et des mesures concrètes s’appuyant sur un soutien financier adéquat afin d’assurer une réponse immédiate et appropriée conformément au droit de l’UE et aux obligations internationales, y compris les droits fondamentaux.

    -L’UE continuera à lutter contre l’attaque hybride en cours qui a été lancée par le régime biélorusse, y compris en adoptant de nouvelles mesures restrictives à l’encontre de personnes et d’entités juridiques, conformément à son approche progressive, et ce, de manière urgente.

    -Le Conseil européen rappelle la nécessité d’assurer des retours effectifs et la mise en œuvre intégrale des accords et arrangements en matière de réadmission, en utilisant les leviers nécessaires .

    -L’UE reste déterminée à assurer un contrôle efficace de ses frontières extérieures.

    -Les efforts devraient être poursuivis pour réduire les mouvements secondaires, et assurer un juste équilibre entre responsabilité et solidarité entre les États membres.

    Conseil européen, 22/10/2021

  • Conclusions du Conseil européen sur les relations extérieures

    24 juin 2021

    IV. TURQUIE
    14. Le Conseil européen est revenu sur la situation en Méditerranée orientale et sur les relations de l’Union européenne avec la Turquie, et a rappelé l’intérêt stratégique de l’UE pour un environnement stable et sûr en Méditerranée orientale et dans le développement d’une relation de coopération et mutuellement bénéfique avec la Turquie . Il se félicite de la désescalade en Méditerranée orientale, qui doit être maintenue conformément à la déclaration des membres du Conseil européen du 25 mars 2021.

    15. Le Conseil européen réaffirme que l’UE est prête à s’engager avec la Turquie de manière progressive, proportionnée et réversible pour renforcer la coopération dans un certain nombre de domaines d’intérêt commun, sous réserve des conditions établies énoncées en mars et dans les conclusions précédentes du Conseil européen.

    16. Conformément à ce cadre, il prend note du début des travaux au niveau technique en vue d’un mandat pour la modernisation de l’union douanière UE-Turquie et rappelle la nécessité de remédier aux difficultés actuelles dans la mise en œuvre de l’union douanière, en garantissant son application effective à tous les États membres. Un tel mandat peut être adopté par le Conseil sous réserve d’orientations supplémentaires du Conseil européen.

    17. Il prend également note des travaux préparatoires pour des dialogues de haut niveau avec la Turquie sur des questions d’intérêt mutuel, telles que les migrations, la santé publique, le climat, la lutte contre le terrorisme et les questions régionales.

    18. Le Conseil européen invite la Commission à présenter sans délai des propositions formelles pour la poursuite du financement des réfugiés syriens et des communautés d’accueil en Turquie, en Jordanie, au Liban et dans d’autres parties de la région, conformément à la déclaration des membres du Conseil Conseil européen de mars 2021 et dans le cadre de la politique migratoire globale de l’UE.

    19. Le Conseil européen rappelle ses conclusions précédentes et reste pleinement attaché au règlement global du problème chypriote sur la base d’une fédération bicommunautaire et bizonale avec l’égalité politique, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies. Il souligne l’importance du statut de Varosha et appelle au plein respect des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, notamment les résolutions 550, 789 et 1251. Il regrette que la réunion informelle de Genève sous les auspices des Nations unies n’ait pas ouvert la voie à la reprise des négociations formelles. L’Union européenne continuera à jouer un rôle actif en soutenant le processus.

    20. L’état de droit et les droits fondamentaux en Turquie restent une préoccupation majeure. Le ciblage des partis politiques, des défenseurs des droits humains et des médias représente des revers majeurs pour les droits humains et va à l’encontre des obligations de la Turquie de respecter la démocratie, l’état de droit et les droits des femmes. Le dialogue sur ces questions reste une partie intégrante de la relation UE-Turquie.

    21. Conformément à l’intérêt commun de l’UE et de la Turquie pour la paix et la stabilité régionales, le Conseil européen attend de la Turquie et de tous les acteurs qu’ils contribuent positivement à la résolution des crises régionales.

    22. Le Conseil européen restera saisi de la question.

    V. LIBYE
    23. Le Conseil européen confirme son attachement au processus de stabilisation de la Libye sous les auspices des Nations unies. Les élections devraient avoir lieu comme convenu dans la feuille de route du 24 décembre 2021 et leurs résultats acceptés par tous.

    24. Le Conseil européen appelle à des progrès dans le dialogue politique inclusif et contrôlé par les Libyens et au retrait sans délai de toutes les forces et mercenaires étrangers.

    VI. RUSSIE
    25. Conformément à ses conclusions des 24 et 25 mai 2021, le Conseil européen a examiné les relations avec la Russie, en tenant compte du rapport du haut représentant et de la Commission.

    26. L’Union européenne s’est engagée dans une approche européenne unie, à long terme et stratégique fondée sur les cinq principes directeurs. Le Conseil européen invite le Conseil, la Commission et le haut représentant à continuer de les mettre pleinement en œuvre, dans le respect des valeurs, principes et intérêts de l’Union européenne.

    27. Le Conseil européen attend des dirigeants russes qu’ils fassent preuve d’un engagement et d’un engagement politique plus constructifs et qu’ils cessent d’agir contre l’UE et ses États membres, ainsi que contre des pays tiers.

    28. Le Conseil européen demande à la Russie d’assumer pleinement sa responsabilité d’assurer la pleine mise en œuvre des accords de Minsk, condition essentielle de tout changement substantiel de la position de l’UE.

    29. En ce qui concerne le renforcement de notre résilience, le Conseil européen souligne la nécessité d’une réponse ferme et coordonnée de l’UE et de ses États membres à toute nouvelle activité malveillante, illégale et perturbatrice de la Russie, en utilisant pleinement tous les instruments à la disposition de l’UE , et assurer la coordination avec les partenaires. À cette fin, le Conseil européen invite également la Commission et le haut représentant à présenter des options pour des mesures restrictives supplémentaires, y compris des sanctions économiques.

    30. Le Conseil européen souligne la nécessité d’approfondir et d’intensifier les relations et la coopération politiques, économiques et interpersonnelles avec les partenaires orientaux en vue d’accroître leur résilience. Dans ce contexte, elle rappelle la déclaration du sommet du partenariat oriental de 2017 qui reconnaît les aspirations européennes et le choix européen des partenaires orientaux concernés, tels qu’énoncés dans les accords d’association, et dans le cadre de leur entrée en vigueur. Il souligne également son engagement à approfondir les relations avec l’Asie centrale.

    31. Le Conseil européen réaffirme l’ouverture de l’Union européenne à un engagement sélectif avec la Russie dans les domaines d’intérêt de l’UE. Il invite la Commission et la haute représentante à élaborer des options concrètes, y compris des conditionnalités et des leviers à cet égard, en vue de leur examen par le Conseil, sur des sujets tels que le climat et l’environnement, la santé, ainsi que certaines questions relatives aux affaires étrangères et de sécurité les questions politiques et multilatérales telles que le JCPoA, la Syrie et la Libye. Dans ce contexte, le Conseil européen explorera les formats et les conditionnalités du dialogue avec la Russie.

    32. Le Conseil européen condamne les limitations des libertés fondamentales en Russie et le rétrécissement de l’espace de la société civile. Il souligne la nécessité de contacts interpersonnels et d’un soutien continu de l’UE à la société civile russe, aux organisations de défense des droits de l’homme et aux médias indépendants. Il invite la Commission et le haut représentant à présenter des propositions à cet égard.

    33. Le Conseil européen réitère son plein soutien à tous les efforts visant à établir la vérité, la justice et la responsabilité des victimes de la destruction du MH17 et de leurs proches et appelle tous les États à coopérer pleinement avec l’affaire judiciaire en cours.

    34. Le Conseil européen reviendra sur cette question, évaluera la mise en œuvre et fournira des orientations supplémentaires si nécessaire.

    VII. BÉLARUS
    35. Le Conseil européen se félicite de la mise en œuvre en temps voulu des mesures concernant la Biélorussie, conformément à ses conclusions des 24 et 25 mai 2021.

    36. Le Conseil européen réitère son appel à la libération immédiate de tous les prisonniers politiques et détenus arbitrairement, y compris Raman Pratasevich et Sofia Sapega, et à la fin de la répression de la société civile et des médias indépendants. Il réaffirme le droit démocratique du peuple biélorusse d’élire son président par le biais de nouvelles élections libres et équitables.

    VIII. SAHEL
    37. Le Conseil européen réaffirme son appel aux autorités de transition maliennes à mettre pleinement en œuvre la Charte de transition. Il se félicite des conclusions du sommet de la CEDEAO qui s’est tenu le 19 juin.

    38. L’UE et ses États membres continueront de soutenir la stabilisation des pays du G5 Sahel, en particulier la force conjointe du G5 Sahel, en poursuivant les missions PSDC de l’UE et en participant à la task force Takuba.

    39. Le Conseil européen réaffirme le soutien de l’UE aux efforts des pays du G5 Sahel pour renforcer la gouvernance, l’état de droit et la fourniture de services publics sur leurs territoires.

    IX. ETHIOPIE
    40. Le Conseil européen condamne les atrocités, les violences ethniques et sexuelles et autres violations des droits de l’homme en cours dans la région du Tigré en Éthiopie et se félicite des enquêtes en cours visant à rendre des comptes et à rendre justice. Le Conseil européen appelle à la cessation immédiate des hostilités, à un accès humanitaire sans entrave à toutes les régions et au retrait immédiat des forces érythréennes.

    41. L’UE et ses États membres réaffirment leur engagement à soutenir l’Éthiopie dans la mise en œuvre des réformes démocratiques et des efforts de réconciliation.

    X. CYBERSÉCURITÉ
    42. Le Conseil européen condamne les récentes cyberactivités malveillantes à l’encontre d’États membres, notamment en Irlande et en Pologne. Il invite le Conseil à explorer des mesures appropriées dans le cadre de la boîte à outils de la cyberdiplomatie.

    Conseil européen

    Etiquettes : Conseil Européen, Union Européenne, UE, Turquie, Bélarus, Libye, Russie, Sahel, Ethiopie, cybersécurité,

  • Conseil européen : allocution de Josep Borrell à son arrivée

    Bonjour,

    Du point de vue des affaires étrangères, aujourd’hui, au Conseil européen, nous allons discuter de nos relations avec la Russie.

    Le dernier Conseil européen [le 24 mai 2021] a demandé à la Commission et à moi-même en tant que haut représentant de présenter une communication sur la manière de traiter avec la Russie . Dans cette communication, nous présentons trois pistes d’action : repousser la Russie lorsqu’elle enfreint le droit international ; contraindre la Russie dans son attitude négative envers nos États membres et nos voisins; et s’engager avec la Russie sur des questions d’intérêt commun.

    C’est la manière de développer les cinq principes directeurs , d’exprimer la solidarité envers nos voisins et de continuer à soutenir fermement les problèmes que nous devons partager avec notre voisinage russe.

    Mais nous voulons aussi nous engager avec la Russie. Nous devons nous engager avec la Russie sur certaines questions dans lesquelles nous devons défendre nos intérêts à travers un certain degré de partenariat.

    Cette communication sera très importante pour décider de l’avenir de nos relations et il y a aussi la proposition de la France et de l’Allemagne de tenir un sommet avec la Russie, qui, j’en suis sûr, sera également discutée par les membres du Conseil.

    Nous devons parler de la Turquie. [Avec] la Turquie, la situation est bien meilleure maintenant qu’il y a quelques mois, mais il faut encore continuer à travailler sur les limites et principalement sur la question chypriote. Les négociations à Genève dans le cadre des Nations Unies ne se sont pas bien passées. Nous devons également étudier comment poursuivre notre soutien aux réfugiés hébergés en Turquie, mais je pense que la question la plus importante sera la discussion sur la Russie, les migrations et le COVID-19, la manière dont nous pouvons aider à offrir des vaccins aux reste du monde.

    Aujourd’hui, il y a un grand déséquilibre, le secrétaire général des Nations unies [António Guterres] nous a dit qu’en moyenne dans le monde développé il y a [environ] 60 coups pour [chaque] 100 habitants et dans le reste du monde il y a [environ] 1 coup ou 1,5 coup pour [tous] 100 habitants. Ce déséquilibre doit être corrigé. L’Europe a beaucoup soutenu , [elle] a soutenu financièrement COVAX. Je suis sûr que les dirigeants discuteront de nouvelles façons de continuer notre soutien, [pour s’assurer que] tout le monde a accès aux vaccins.

    Merci.

    EEAS, 24 juin 2021

    Etiquettes : Conseil européen, Russie, Turquie, Chypre, migration, covid19, covax,

  • Le Conseil européen approuve un plan d’action pour protéger les demandeurs d’asile

    Le Conseil européen approuve un plan d’action pour protéger les demandeurs d’asile

    Le Conseil européen a approuvé, mercredi, un plan d’action visant à protéger les demandeurs d’asile en Europe, confrontés à des défis particuliers, pour la période comprise entre 2021 et 2025.

    Un communiqué publié par le Comité des ministres du Conseil européen a déclaré que le Conseil avait approuvé un plan d’action visant à protéger les personnes exposées au risque et au danger, conformément aux exigences en matière d’immigration et d’asile de l’Union européenne (UE).

    Le plan d’action bénéficiera à ceux qui sont identifiés comme « personnes vulnérables » selon certaines conditions fixées par les pays de l’UE, selon la même source.

    Le communiqué souligne également, la nécessité de fournir la protection nécessaire aux personnes confrontées à des situations exceptionnelles, y compris les enfants.

    De nombreux demandeurs d’asile rencontrent des difficultés pour recevoir les soins nécessaires, face à la propagation de la pandémie et à la flambée observée en termes d’infections à travers le monde.

    Agence Anadolou

    Etiquettes : Conseil européen, droits d’asile,