Étiquette : Constitution

  • Algérie : Solide édifice

    Algérie : Solide édifice – Constitution, élections présidentielles, élections communales,

    En l’espace de deux années, l’édifice institutionnel de l’Algérie nouvelle a été achevé après la succession de plusieurs scrutins en commençant par l’élection présidentielle, suivi par les législatives et enfin les locales. En termes de scrutins, il y a lieu de rappeler aussi le referendum constitutionnel qui a rénové l’architecture du pouvoir en Algérie.

    Dans tout régime démocratique, le choix de représentants du peuple passe par les élections et en Algérie ce processus n’a pas été exempt de critiques et de reproches de la part de plusieurs parties. Le phénomène de la fraude électorale a été fortement décrié. Cette donne disparaît désormais du paysage politique et l’intégrité des élections n’a pas été remise en cause. C’est une première. Aussi, les récriminations ont porté plutôt sur des individus car la population n’a pas toujours marqué sa satisfaction sur le personnel politique dans les institutions élues. Cela est le tribut de l’apprentissage démocratique et la situation tendra certainement vers une amélioration remarquable au fil de exercices électoraux prochains une fois le mandant de celles actuellement en place aurait expiré.

    Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE),Mohamed Charfi, qui a animé hier une conférence de presse consacrée à l’annonce des résultats définitifs del’élection des membres APC et APW du 27 novembre 2021 a toujours insisté sur la nécessité de respecter à la lettre les dispositions légales concernant l’organisation des rendez-vous électoraux.

    Cette donne n’a pas été suffisante pour que le pays des taux de participation élevé aux élections. Néanmoins, le taux de participation aux élections n’est pas un paramètre sur lequel les autorités publiques s’attardent et il a été affirmé qu’il n’y a pas de seuil de légitimité pour une élection.

    Le taux de participation national au scrutin des élections locales a atteint 36,58% pour l’élection des membres des Assemblées populaires communales,alors que celui de l’élection des membres des Assemblées populaires de wilaya a atteint 34,76%, selon les résultats définitifs annoncés par l’ANIE.

    En tout état de cause, les élections locales ont été la dernière étape pour l’édification d’un Etat moderne avec la participation de ses enfants, comme l’avait déclaré le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. «Nous bâtirons un Etat économiquement fort au sein de la démocratie et de la liberté du citoyen», a-t-il ajouté.
    Les citoyens sont conscients de l’importance des échéances nationales et c’est grâce à leur participation et à leur vigilance et à leur haut sentiment patriotique que le choix des élus est devenu une donne qui ne souffre pas la contestation des résultats.

    Les partis et la société civile ont contribué à la diffusion des valeurs de citoyenneté à travers la sensibilisation à l’importance des scrutins successifs s’inscrivant dans le cadre du parachèvement de l’édification des institutions de l’Etat qui ont de larges prérogatives en attendant une révision radicale des modes de gestion des collectivités locales au cours de l’année 2022 en révisant les codes communal et wilayal.

    Par Ahmed Mesbah

    El Moudjahid, 23/12/2021

    #Algérie #Constitution #Elections

  • Algérie. La force d’une nation qui avance

    Algérie. La force d’une nation qui avance

    Algérie, Constitution, législatives, locales, élections – Algérie. La force d’une nation qui avance

    La présidentielle, le referendum sur la Constitution, les législatives et enfin les locales. En un peu moins de deux ans, l’Algérie a réussi à boucler le processus d’édification de ses institutions dans un nouveau cadre caractérisé par la transparence et un acte électoral des plus propres enregistré jusque là dans l’histoire de notre pays.
    Un cheminement où le retour au choix du peuple était au centre de cette nouvelle dynamique de renouvellement des hommes et des femmes qui auront la lourde charge de représenter le peuple à tous les niveaux, et à gérer ses affaires dans un environnement qui rompt avec les anciennes pratiques.

    Le président Abdelmadjid Tebboune, et dès son arrivée aux affaires en décembre 2019, a fait de ce retour et de cette implication du peuple dans les grandes décisions engageant l’avenir du pays, un point central de sa politique présidentielle. Un défi qui n’avait rien d’une sinécure et qu’il fallait mener à bon port, malgré les difficultés et les réticences de clans qui espéraient encore et toujours pouvoir peser sur la marche de la nation et mener le pays vers l’impasse institutionnelle. Il n’en fut rien, et la volonté présidentielle et populaire ont pu déjouer tous les piéges et les obstacles dressés face à cette démarche démocratique qui a scellé la rupture avec les pratiques douteuses qui ont toujours mis le peuple et sa volonté dans un étroit et rétrograde système de cooptation et de quotas.

    Le peuple a retrouvé la parole et a pu décider du choix de ceux qui auront à le représenter de manière démocratique. Tous ceux qui prédisaient l’anarchie et la chaos à notre pays en ont eu pour leur grade, et c’est au contraire vers un pays en paix et stabilisé que l’Algérie a frayé son chemin. Un chemin où le peuple était au centre de toutes les préoccupations et où il a fait preuve d’un haut degré de conscience qui a permis à l’Algérie de renforcer sa cohésion et de concrétiser l’acte démocratique auquel avait appelé le hirak.

    Forte de ses institutions démocratiquement élues et des reformes engagées par les hautes autorités de l’Etat, l’Algérie engage aussi un renouveau économique capable de placer notre pays comme une force économique émergente, car elle en a les capacités, et la volonté populaire et présidentielle est bien présente aujourd’hui pour concrétiser ce grand changement qui connaitra son accélération avec le début de l’année prochaine.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 29/11/2021

    #Algérie #Constitution #Elections

  • Algérie: remaniement ministériel

    Tags : Algérie, remaniement ministériel, Abdelmadjid Tebboune, Constitution, développement durable – Algérie: remaniement ministériel

    Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, chef suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale, a procédé ce jeudi à un remaniement ministériel partiel, a indiqué un communiqué de la présidence de la République.

    Conformément aux articles : 91, paragraphe 7 et 104, et après consultation du Premier ministre, ministre des Finances, M. Abdelmadjid Tebboune, président de la République chef suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale a nommé aujourd’hui :

    – Mohamed Abdelhafid Hani, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, à la place de Abdelhamid Hemdani.

    – Mohamed Bouslimani, ministre de la Communication, en remplacement de Ammar Belhimer.

    – Youcef Cherfa, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale.

    ——————————————–

    Le conseiller du président Boualem Boualem à propos de l’amendement de la Constitution: M. Tebboune a concrétisé l’un de ses engagements pris lors de la campagne électorale

    Le conseiller du président de la République chargé des affaires juridiques et judiciaires, Boualem Boualem a indiqué jeudi à Alger, que par l’amendement de la Constitution, M. Tebboune a concrétisé l’un de ses engagements pris lors de la campagne électorale et répond à l’une des principales aspirations du hirak authentique.

    ———————————

    Conformité

    Les Objectifs de développement durable indiquent la marche à suivre pour bâtir un avenir meilleur pour tous. Ils répondent à des défis auxquels nous sommes confrontés, notamment ceux liés à la pauvreté, à la réduction des inégalités, à la protection de la planète des conséquences du dérèglement climatique, à la nécessité de léguer aux générations futures, au moins les mêmes opportunités de développement disponibles aujourd’hui, la promotion de sociétés pacifiques, inclusives et solidaires.

    Des gros efforts sont fournis pour concrétiser le Programme 2030, en mobilisant davantage de gouvernements et d’entreprises, et en appelant tous les peuples à s’approprier ces objectifs.

    L’Algérie s’inscrit pleinement dans cette démarche, en poursuivant ses actions pour atteindre les 17 Objectifs des ODD et s’associer à la Communauté internationale pour concrétiser le développement durable.
    Elle s’est jointe au consensus dégagé pour l’adoption de la plateforme des ODD convaincue de la pertinence de sa vision pour un monde plus solidaire et moins inégal.

    Toutes ses institutions et toutes les parties prenantes ont pris conscience de l’enjeu qui consiste à se projeter dans cet horizon, en intégrant les programmes nationaux de développement et dans la mise en place des mécanismes institutionnels et des outils pouvant contribuer au succès des ODD.
    Le choix de l’Algérie en faveur des Objectifs de développement durable s’explique dès lors que l’on porte le regard sur sa politique de développement dans ses dimensions sociale, économique et environnementale.

    La préservation du caractère social de l’État et des principes d’équité édictés par les textes fondateurs de la nation algérienne constituent une exigence en parfaite symbiose avec la portée et les finalités de l’Agenda.
    L’Algérie a constamment affirmé la nature sociale de son modèle de développement, en mettant en avant l’impératif du renforcement de la solidarité et de l’entraide. Ce principe s’est imposé au lendemain de l’indépendance pour un peuple qui a été longtemps victime d’un système colonial injuste et profondément discriminant. L’Algérie a réalisé plusieurs acquis aux niveaux législatif et institutionnel, en promulguant plusieurs lois relatives aux ODD et en adoptant des plans nationaux dans divers domaines, notamment l’éducation, la santé, l’environnement et la formation, ainsi que l’égalité des sexes. Il lui faudra des efforts encore plus soutenus, un rythme de réalisation plus rapide et des instruments de mise en œuvre plus inclusifs, pour atteindre les ODD qui couvrent un champ d’intervention très large.
    En effet, plus que les OMD, l’Agenda 2030 s’attaque aux obstacles systémiques qui contraignent l’émergence d’un développement véritablement durable.

    Dans le cadre de la concrétisation des ODD, une politique de communication, consistant notamment à sensibiliser les parties prenantes à ces objectifs, à les intégrer aux politiques nationales de développement et à dégager les moyens financiers pour y aboutir, est plus que d’actualité. La réussite de cet Agenda repose indéniablement sur la participation effective de l’ensemble des acteurs de la société (État, Parlement, collectivités locales, société civile, entreprises), afin de favoriser leur contribution au quotidien.

    El Moudjahid, 11/11/2021

    #Algérie #Remaniement_ministériel #Constitution #Développement_durable

  • Algérie : Un acte préventif

    Le discours de la haine recouvre de nombreuses formes d’expression qui le propagent, l’encouragent, le promeuvent ou le justifient. Il est souvent générateur de violence et de discrimination envers une personne ou un groupe de personnes, menaçant gravement une société démocratique et l’État de droit, si rien n’est fait pour le combattre. Les faits le prouvent. Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est déclaré tout récemment profondément préoccupé par la montée de la violence contre les Asiatiques et les personnes d’ascendance asiatique durant la pandémie de Coronavirus.

    Le monde a été témoin d’attaques, de harcèlement verbal et physique, d’intimidations dans les écoles, de discrimination sur le lieu de travail, d’incitation à la haine dans les médias et sur les plateformes de médias sociaux, de propos incendiaires de la part de gens qui s’ingénient à propager le discours de la discorde et de la rancune, en stigmatisant à tour de bras des personnes et des groupes.

    L’Algérie, il convient de le souligner, combat, depuis l’indépendance, dans toutes ses Constitutions et ses lois, la discrimination qu’elle qualifie d’inhumaine. Elle œuvre également sans relâche à inculquer au sein de la société le rejet de toutes les manifestations de ce mal, aussi bien en paroles qu’en actes. La célébration de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale est une occasion propice pour rappeler l’exigence permanente d’une consolidation de la culture de la tolérance et de l’égalité, à la faveur de la Convention internationale sur l’élimination de toute discrimination raciale ou autre.

    Il faut se réjouir, à ce titre, de l’appel à la relance de l’Observatoire national de prévention de la discrimination et du discours de la haine, créé en vertu de la loi 20-05 d’avril 2020 et placé auprès du président de la République Abdelmadjid Tebboune. Une loi qui criminalise le racisme, le régionalisme et le discours de la haine. Les pouvoirs publics et les citoyens ont pu constater, il n’y a pas si longtemps, une vague d’intolérance et d’exhortation à la discorde. Cela prouve que nul n’est à l’abri des méfaits de ce phénomène qui ressurgit souvent en période de crise. L’épidémie de la Covid-19 l’a amplement démontré. La nécessaire riposte ne signifie pas attenter à la liberté d’expression ou d’opinion.

    La Constitution algérienne protège ces droits et veille à leur exercice. Tout le problème est de parvenir à juguler ce discours, dont la propagation ou la permissivité pourrait engendrer des conséquences extrêmement graves à l’encontre de la sécurité nationale et affaiblir dangereusement la cohésion citoyenne.

    L’internet est un vecteur de communication qui ne saurait se transformer en une zone de non-droit. Faut-il rappeler que le peuple algérien a souffert, durant la décennie noire, des dérapages de tribuns et d’apprentis sorciers aveuglés par l’agressivité de leurs causeries. Il s’avère donc utile d’accomplir un travail de pédagogie et de sensibilisation assidu, notamment auprès des jeunes ou des utilisateurs du numérique. Les vecteurs de la communication, la société civile, les dirigeants politiques, les hommes du culte ont un rôle essentiel à jouer dans ce patient travail d’éveil des consciences.

    El Moudjahid, 23 mars 2021

    Tags : Algérie, Constitution, droits, égalité, démocratie,

  • L’Algérie n’est pas la Suisse

    Qui-tue-qui, troubles de Ghardaïa, forcing pour la partition du pays, tentatives de détournement du Hirak, guerre électronique… Ils ont tout essayé.

    En face, comme un roc incassable, l’Algérie a résisté et résiste. Il ne reste que la menace militaire !

    Ils y pensent. Mais pourquoi ce déchaînement maintenant ? Serait-ce cet article de la Constitution qui propose de faire comme tous les pays du monde : autoriser l’armée à intervenir à l’extérieur ? Veulent-ils continuer à nous harceler et nous encercler sans que nous puissions éliminer ces menaces par de brèves interventions courtes et ciblées ? Pensaient-ils que nous resterions, pour l’éternité, la seconde Suisse ?

    Publié par Maâmar Farah
    Le Soir d’Algérie, 26.05.2020

    Tags : Algérie, Hirak, constitution, armée,