Étiquette : consulat

  • Dole: Le mari de la vice-consule du Maroc pris en état d’ivresse

    Tags : Maroc, France, Dole, consulat

    L’homme, qui semait le trouble dans un restaurant de la ville, a été relâché après qu’il a exhibé son passeport diplomatique. Le parquet se réserve toutefois le droit de demander la levée de son immunité.

    Les faits se sont déroulés ce samedi 21 janvier en soirée dans un restaurant du centre-ville de Dole. « Cet homme s’est présenté à l’accueil, manifestement en état d’ébriété, pour demander de l’aide pour son véhicule, dont les pneus étaient dégonflés, disait-il.

    Il parlait très mal français. Il a demandé à notre…

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    #Maroc #Dole #Diplomatie #Consulat

  • Scandale au consulat du Maroc à Madrid : Découverte d’un complot d’espionnage marocain

    Scandale au consulat du Maroc à Madrid : Découverte d’un complot d’espionnage marocain

    Tags : Espagne, Maroc, espionnage, consulat, CNI,

    Le Centre national de renseignement (CNI) espagnol a découvert, juste avant la pandémie de Covid-19, un complot d’espionnage marocain activant depuis le consulat du Maroc à Madrid, à la suite d’une enquête de plusieurs années sur un agent consulaire accusé d’avoir «collaboré» avec l’actuel chef des services de renseignement marocains en Espagne, ont rapporté hier des médias espagnols.

    Selon les médias, l’agent consulaire recruté par les services secrets marocains s’est vu refuser le mois dernier une demande d’obtention de la nationalité espagnole, mais à ce jour il n’a pas été expulsé d’Espagne. La justice a rejeté, pour la première fois, l’octroi de la nationalité à ce fonctionnaire administratif du consulat du Maroc à Madrid et met directement en cause le chef des renseignements marocains en Espagne, qui opère depuis l’ambassade du Maroc à Madrid.

    Le principal service secret espagnol affirme avoir «la certitude de l’étroite collaboration de +Don Gabriel+ (pseudonyme donné à cet agent pour ne pas dévoiler son nom), depuis son arrivée en 2016, au consulat du Maroc à Madrid en tant qu’agent local, avec l’actuel chef des services de renseignement marocains en Espagne». Les juges donnent pleine validité au rapport du renseignement espagnol. Il ne s’agit pas d’une compilation de «simples suppositions sur la personne concernée». Les données qu’il fournit sont «suffisamment explicites et concrètes», souligne la sentence, qui met en principe un terme à 12 ans de procédures, par «Don Gabriel», pour devenir Espagnol.

    Le CNI, selon le jugement, a commencé à enquêter sur lui en 2011, un an après qu’il a commencé à travailler comme interprète au consulat du Maroc à Séville, bien avant qu’il ne soit envoyé à Madrid en 2016. Les chambres contentieuses-administratives de la Haute Cour nationale rejettent, avec une certaine fréquence, l’octroi de la nationalité espagnole aux immigrés marocains installés en Espagne sur la base de rapports du CNI qui invoquent des raisons de «sécurité nationale», sans entrer dans les détails.

    «Cette mention n’est généralement pas en relation avec des liens présumés avec des organisations terroristes, mais avec les services secrets marocains opérant en Espagne», expliquent les médias, rappelant un cas similaire enregistré à Las Palmas où «Fabio», un homme d’affaires marocain basé dans l’archipel, s’est vu refuser sa demande d’obtention de la nationalité espagnole pour avoir entretenu, entre 2008 et 2016, «une relation de pleine collaboration avec le renseignement étranger marocain». Jusqu’à présent, seule l’expulsion d’un espion marocain d’Espagne, Nourendin Ziani, est enregistrée en mai 2013, à la demande du général Félix Sanz Roldan, alors directeur du CNI. Basé à Barcelone, Ziani avait fondé l’Union des centres culturels islamiques de Catalogne, financée par le ministère marocain de l’Immigration.

    En Allemagne, aux Pays-Bas et en Belgique, les expulsions et même les procès de collaborateurs des services secrets marocains sont souvent rendus publics. Le dernier cas connu remonte à juillet 2018, celui d’une femme, Kaoutar Fal, au sujet de laquelle la Sûreté de l’Etat belge a déclaré dans un communiqué qu’elle avait été expulsée «pour ses activités d’ingérence et d’espionnage pour le compte de services de renseignement étrangers».

    «Kaoutar Fal et ses organisations s’impliquent énergiquement dans des activités d’ingérence au nom du Maroc», précisait le texte.

    #Maroc #Espagne #Consulat #Espionnage #CNI

  • Un espion découvert dans un consulat marocain à Madrid

    Un espion découvert dans un consulat marocain à Madrid

    Espagne, Maroc, espionnage, consulat, DGED, CNI,

    L’Audience nationale refuse la nationalité espagnole à un employé du consulat du Maroc à Madrid qui, selon le CNI, avait été recruté pour espionner par le chef des services secrets de Rabat en Espagne.
    Par Ignacio Cembrero

    Le Centre national de renseignement (CNI) a découvert juste avant la pandémie un complot d’espionnage marocain depuis son consulat à Madrid. Un agent consulaire recruté par les services secrets marocains s’est vu refuser la nationalité espagnole le mois dernier, mais n’a pas encore été expulsé d’Espagne. Les chambres contentieuses-administratives de l’Audiencia Nacional ont, assez fréquemment, refusé d’accorder la nationalité espagnole à des immigrants marocains installés en Espagne sur la base de rapports du CNI qui invoquent des raisons de « sécurité nationale » sans entrer dans les détails. Cette mention n’est généralement pas liée à des liens présumés avec des organisations islamistes radicales, mais aux services secrets marocains opérant en Espagne, notamment la Direction générale des études et de la documentation (DGED), qui opère hors du Maroc.

    Le jugement du 14 septembre du troisième tribunal administratif, présidé par le magistrat José Félix Méndez Canseco, rejette, pour la première fois, l’octroi de la nationalité à un employé administratif du consulat du Maroc à Madrid, et met directement en cause le chef des renseignements marocains en Espagne, qui opère depuis son ambassade dans la Calle de Serrano à Madrid. Les ressources de Don Gabriel, comme le demandeur de la nationalité est appelé dans l’arrêt pour ne pas révéler son vrai nom, ont obligé la CNI à fournir plus d’informations aux magistrats qu’elle ne le fait habituellement. Le principal service secret espagnol affirme avoir « des preuves de l’étroite collaboration [de Don Gabriel], depuis son arrivée en 2016, au consulat du Maroc à Madrid en tant qu’agent local, avec l’actuel chef des services de renseignement marocains en Espagne. » [Les juges accordent une pleine validité au rapport des services de renseignement espagnols. Il ne s’agit pas d’une compilation de « simples conjectures sur la personne concernée ». Les informations qu’il fournit sont « suffisamment explicites et concrètes », souligne la sentence qui, en principe, met fin à 12 ans de démarches de Don Gabriel pour devenir Espagnol.

    L’avant-dernier épisode, avant le verdict du mois dernier, a été le recours déposé par Don Gabriel contre la résolution de décembre 2019, dans laquelle le directeur général des registres et des notaires a de nouveau rejeté sa demande. Don Gabriel a nié à tout moment « toute collaboration avec les services de renseignement marocains » et a assuré que « son travail au consulat du Maroc est purement administratif et se limite à la gestion des passeports ». Il est également marié à une femme espagnole d’origine marocaine, employée d’une multinationale espagnole, avec laquelle il a deux enfants mineurs. Tant le ministère public que l’état civil et la police se sont prononcés en faveur de l’octroi de la nationalité. Le CNI, selon la sentence, a commencé à enquêter sur lui en 2011, un an après qu’il ait commencé à travailler comme interprète au consulat du Maroc à Séville, bien avant d’être envoyé à Madrid en 2016.

    Dans la colonie marocaine d’Espagne, la rumeur a toujours couru que la DGED utilisait certains employés des consulats à son service, mais cet arrêt en apporte la preuve pour la première fois. Un cas assez similaire s’est produit à Las Palmas. Fabio, un homme d’affaires marocain installé dans l’archipel, s’est vu refuser sa demande de nationalité espagnole pour avoir entretenu, entre 2008 et 2016, « une relation de pleine collaboration avec les services de renseignement étrangers marocains », selon un arrêt de 2020 de l’Audience nationale. Les juges ont baptisé l’homme d’affaires « Fabio » pour protéger sa véritable identité. L’homme d’affaires travaillait pour le chef des renseignements marocains au consulat du Maroc à Las Palmas, mais, contrairement à Don Gabriel, il n’était pas un employé administratif de ces bureaux.

    Seule l’expulsion d’un espion marocain d’Espagne, Nourendin Ziani, en mai 2013, à la demande du général Félix Sanz Roldán, alors directeur du CNI, a été enregistrée à ce jour. Basé à Barcelone, Ziani avait fondé l’Union des centres culturels islamiques de Catalogne, financée par le ministère marocain dédié à l’émigration. Il a fini par travailler aux côtés de Nous Catalans, une fondation créée par Artur Mas lorsqu’il était à la tête de Convergència Democràtica de Catalunya, ce qui a mis à l’épreuve la patience des autorités espagnoles. En Allemagne, aux Pays-Bas et en Belgique, les expulsions et même les procès de collaborateurs des services secrets marocains sont souvent rendus publics. Le dernier cas connu remonte à juillet 2018, celui d’une femme, Kaoutar Fal, au sujet de laquelle la Sûreté de l’État belge a déclaré dans un communiqué qu’elle avait été expulsée « pour ses activités d’ingérence et d’espionnage pour le compte de services de renseignement étrangers ». « Kaoutar Fal et ses organisations sont fortement impliqués dans des activités d’ingérence pour le compte du Maroc », conclut le texte.

    Bien que le gouvernement espagnol ne veuille pas pointer du doigt le Maroc, de hauts responsables de la sécurité désignent le pays voisin comme responsable du piratage des téléphones portables du premier ministre, Pedro Sánchez, et de ses ministres de la défense, de l’intérieur et des affaires étrangères – ce dernier cas n’étant pas officiellement reconnu – avec le logiciel malveillant Pegasus, fabriqué par la société israélienne NSO. Leurs appareils ont été infectés en mai et juin 2021, au plus fort de la crise hispano-marocaine.

    El Confidencial, 10/10/2022

    #Maroc #Espagne #Espionnage #Consulat #DGED



  • Un consulat du Tchad à Dakhla: Quelles leçons géopolitiques?

    Un consulat du Tchad à Dakhla: Quelles leçons géopolitiques?

    Tchad, Sahara Occidental, Maroc, Algérie, Dakhla, consulat,

    Ce 7 septembre 2022, l’Etat tchadien a déclaré son intention d’établir un Consulat général à Dakhla, dans le territoire Sahraoui, lequel faisant objet de contradiction diplomatique et rivalité géopolitique entre deux (2) Etats du continent africain et pas de moindres, en l’occurrence l’Algérie et le Maroc. C’est un territoire qui met en conflit le Maroc aux indépendantistes sahraouis du Front Polisario (soutenus par le pouvoir Algérien). Inscrit comme territoire non autonome par les Nations Unies (UN) et membre de l’Union Africaine (UA), le Sahara Occidental, fait entrer, toute décision étatique, dans la danse ou le jeu diplomatico-stratégique, tenu par le Maroc et l’Algérie.

    Le Tchad a décidé d’établir un Consulat General. Quelles leçons géopolitiques, faut-il en tirer ? Quels sont enjeux ? Autant des questions qui animent les esprits éclairés et interpellent les intelligences. Cette décision tchadienne intervient dans des contextes particuliers, non dépourvus des revers vis-à-vis de la diplomatie marocaine : la résurgence de la question, lors de la Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD-8), du Sommet TICAD (Afrique-Japon) durant lequel, le leader des indépendantistes sahraouis du Front Polisario, Brahim Ghali, a été accueilli avec un protocole réservé à un chef d’État. Par ailleurs, il ne faut pas perdre de vue, d’abord, la position critique du chef de la Diplomatie Allemande envers la reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine dans le Sahara Occidental. Depuis lors, le Royaume Chérifien, s’est lancé dans une vaste campagne diplomatique tous azimuts, pour faire adhérer des Etats à sa cause. Le Tchad vient d’entrer dans la danse.

    QUEL INTERET POUR LE TCHAD ?

    La diplomatie est déterminée par des calculs stratégiques, des intérêts croisés et des enjeux rationnels, et guidée par des principes juridiques primaires des relations internationales, tels que la réciprocité. Dès lors, l’établissement d’un consulat serait déterminé par l’existence des intérêts économiques et commerciaux dans le pays d’accueil. En revanche, Dakhla, ville encore quasiment vierge, économiquement, ne comptant pas jusque-là, des intérêts économiques, ni des ressortissants tchadiens, raisons essentielles d’une implantation consulaire. Celle-ci pourrait s’agir, d’une confirmation de la marocanisation ou la marocanité du Sahara Occidental et la reconnaissance tacite ou expresse de la souveraineté marocaine sur ce territoire disputé. Par ailleurs, il fallut se rendre à l’évidence, que, dans une logique de politique et d’intégration africaine, cela n’est plus ou moins qu’une claque diplomatique pour contrecarrer l’appétence géopolitique algérienne.

    ALGERIE, UN POIDS INCONTESTABLE

    La question Sahraouie est un point névralgique, considéré comme une question de sécurité nationale par Alger. Cette décision intervient, notamment, au moment où Alger s’active intensément pour le renforcement de ses liens avec tous les pays du Sahel, avec des coopérations multiformes, avec un intérêt particulier pour le Tchad. La récente visite du ministre de la sécurité Idriss Dokony Adiker et le dernier échange entre le chef de la diplomatie tchadienne, l’Ambassadeur Cherif Mahamat Zene avec son homologue algérien, Ramtane Lamamra, en est une parfaite illustration.

    L’Algérie, géant économique du continent, qui regorge d’énormes réserves pétrolières et gazières. Etat pivot méditerranéen, puissance régionale incontournable, grand pôle gazier continental. Aussi, l’Algérie est membre fondateur de l’Union Africaine (UA), et un de ses grands contributeurs financiers et réguliers. Membre fondateur de G4 (Groupe des quatre (4) pays puissants de l’UA), avec l’Ethiopie, l’Afrique du Sud et le Nigéria (voisinage immédiat du Tchad), avec un PIB estimé à près de 170 milliards (2023) et des réserves nationales de change estimées 50,02 milliards USD (2023). L’Algérie, un acteur clé dans le Sahel et le Maghreb, partenaire stratégique dans le contreterrorisme au Sahel et pionnier dans le mégaprojet de la construction de la route saharienne, où le Tchad est membre. Le Tchad et l’Algérie, sont liés par une gamme de coopérations multiformes, notamment dans le domaine de la coopération scientifiques, industrielle, de sécurité, des micro-entreprises et la transformation des matières premières.

    LE CONFLIT RUSSO-UKRAINIEN

    La guerre en Ukraine, permet à l’Algérie, aujourd’hui, de marquer davantage sa présence sur la scène diplomatique internationale et lui offre des cartes géopolitiques importantes. L’Europe, en tirant les leçons de l’arme économique russe, s’efforce de trouver des alternatives d’approvisionnements, auprès des quelques pôles, au nombre desquels, l’Algérie. Car, cet Etat dispose d’un facteur géopolitique, constituant un atout naturel, du fait de sa proximité géographique. Elle est connectée à l’Europe par trois (3) gazoducs sous-marins à la péninsule Ibérique et à l’Italie. Ainsi, elle est sollicitée et adulée, d’une part, par l’Europe en raison de son potentiel gazier, et séduit, d’autre part, par la Russie, (la visite de Serguei LAVROV, en mai 2022).

    LA RETRACTION TCHADIENNE

    Au moment où cet Etat, désir de jouer les cartes, il fait face à la rétraction tchadienne sur la question Saharaouie, où nombre d’Etats, ont préféré la neutralité, plutôt que le positionnement. Le Tchad vit une étape cruciale de sa vie politique, en raison des tensions et crises internes. Cette période transitoire est un facteur de fragilité et un invariant géopolitique, susceptible de faire du Tchad un « nain diplomatique), à l’épreuve de cette bataille géopolitique algéro-marocaine. Le Tchad, peut-il faire face à un éventuel rouleau compresseur algérien ? Car, la capacité algérienne, ne fait aucun doute, et son poids diplomatique n’est nullement négligeable.

    LA LEÇON DU PASSÉ

    Le Tchad ne semble pas pour l’heure, prendre conscience et tirer la leçon du passé, pour se surpasser de son rôle de prestation des services et de suivisme. Après avoir été roulé dans la farine, voire humilié, dans le cas Glencore, où le Qatar est l’actionnaire majoritaire, le Tchad se met encore dans une nouvelle danse géopolitique. Il est désormais pris dans l’armure diplomatique marocaine.

    Mais jusqu’à quand ? Il faut se surpasser des tutelles stratégiques et penser à amorcer son autonomie diplomatique.

    Ali M. Khayar, Chercheur Doctoral, Spécialiste des Politiques Étrangères.

    Source : Facebook

    #Maroc #Sahara_Occidental #Tchad #Consulat #Dakhla #Algérie

  • Consulat du Maroc: Des « influenceurs » pour la propagande

    Consulat du Maroc: Des « influenceurs » pour la propagande

    Consulat du Maroc: Des « influenceurs » pour la propagande – Sahara Occidental, Bilal Wahib, Tyjani Beztati,

    Le royaume d’Allaoui est en plein essor pour vendre des activités de propagande sur l’annexion du Sahara occidental en Europe. Beaucoup d’argent a été investi dans ce domaine. Le « journaliste de l’ ambassade» Hassan Rakkaz a rendu compte de cette activité footballistique coûteuse à Amsterdam.

    Dans le cadre du premier anniversaire de l’« accord de paix d’Abraham » (normalisation des liens entre Rabat et Israël), le consulat du Maroc à Amsterdam a organisé un match de football. Athlètes, artistes et influenceurs ont pris part à cette compétition. Parmi eux, on retrouve les YouTubers du Creators FC, le champion du monde de kickboxing Tyjani Beztati, l’ancien international d’Orange Glenn Helder, le chanteur et acteur Bilal Wahib et l’entraîneur de football Fouad Afallah .

    Le concours était animé par le consul général du Maroc à Amsterdam, Mohamed El Moutaouakil . Il a prononcé un discours où il a dit; « Ce concours commémore le premier anniversaire de la signature de l’Accord de paix d’Abraham, qui a été signé après que les États-Unis d’Amérique ont reconnu le Sahara marocain, et également dans le cadre de la Journée internationale des migrants.

    Il a également remis la Coupe de la Paix à l’équipe gagnante. De Makhzen a donné la parole à plusieurs grands noms pour souligner la sportivité. L’international néerlandais Glenn Helder déclare dans cette interview : « C’était un match magnifique et intéressant, et les deux équipes ont joué dur pour remporter ce titre ». Il a souhaité que le prochain match entre les deux équipes se joue au Maroc.

    À son tour, l’homme d’affaires Bilal Yekhlef a déclaré: « Aujourd’hui, nous avons joué un match de football contre Creators FC, la célèbre équipe YouTube, l’un des influenceurs ici aux Pays-Bas. » Il a ajouté : « Nous sommes très heureux de commémorer la reconnaissance américaine du Sahara marocain. Nous allons avec cette équipe au Maroc, plus précisément au Sahara marocain. Nous visiterons également la ville de Dakhla pour présenter les Pays-Bas au Maroc.

    L’un des invités d’honneur du match était le fasciste marocain Mohamed Diba . Le consulat et les médias marocains n’ont pas précisé combien cet événement a coûté aux contribuables marocains.

    Rabat a récemment tout mis en œuvre pour mobiliser et tromper à la fois sa propre diaspora et les Européens . Il semble que le régime marocain ait intensifié ses activités aux Pays-Bas depuis que La Haye a conclu un nouvel accord avec le royaume alaouite.

    Arif News, 20/12/2021

    #Maroc #PaysBas #Consulat #Lobbying

  • Las Palmas: Consulat du Maroc vandalisé

    Tags : Maroc, consulat, Las Palmas, Vox – Las Palmas: Consulat du Maroc vandalisé

    Les auteurs ont recouvert la plaque d’entrée avec de la peinture rouge et ont écrit « Vox ». L’attaque a été découverte au lendemain d’un acte d’Abascal à Las Palmas pour rejeter l’immigration illégale et « l’islamisme ».

    Le consulat général du Maroc à Las Palmas de Gran Canaria a été vandalisé avec de la peinture le week-end dernier. L’entrée de la représentation marocaine dans la cocapitale de l’archipel a montré de la peinture rouge dimanche 7 novembre.

    Des sources en personne, qui sont passées devant le consulat dans la rue León y Castillo, expliquent à Confidencial Digital que dimanche après-midi, les graffitis d’origine étaient encore visibles. La plaque dorée avec les armoiries du Maroc et les lettres « Consulat général du Royaume du Maroc » en arabe, en langue tamazight et en espagnol a été peinte en rouge.

    En rouge aussi quelqu’un avait écrit, sur les carreaux de la façade, « Vox ».

    Quelques heures plus tard, une grande partie de la peinture avait disparu. Les lettres de « Vox » n’étaient plus visibles, et il ne restait presque plus de signe blanc. La peinture rouge résistait encore partiellement sur la plaque dorée du consulat.

    Il se trouve que le samedi 6, Vox a organisé un événement à Las Palmas de Gran Canarias avec le titre « Frontera Sur. Immigration illégale et islamisme ». Le président national du parti, Santiago Abascal, était présent, dénonçant que « les élites mondialistes » ont transformé les îles Canaries en « T1 (Terminal n°1, ndlr) de la traite illégale des êtres humains ».

    El Confidencial Digital, 09/11/2021

    #Maroc #LasPalmas #Consulat #Vox #Extrême_droite #Migration

  • Le Maroc tombe de haut

    Le Maroc tombe de haut. Le dernier cadeau de Trump au roi du Maroc (en contrepartie d’une normalisation avec l’entité sioniste) n’aura servi à rien. La Commission des Finances du Sénat américain désapprouve la construction d’un consulat à Dakhla. 

    Le dernier cadeau de Trump au roi du Maroc (en contrepartie d’une normalisation avec l’entité sioniste) n’aura servi à rien. La Commission des Finances du Sénat américain désapprouve la construction d’un consulat à Dakhla. De ce fait, même si la reconnaissance de la marocanité des territoires sahraouis occupés illégalement depuis 1975 n’est pas mentionnée, c’est du surplace que le dossier fait. C’est presque un revirement de la position américaine vis-à-vis de la décision irréfléchie du Trump. Le Maroc peut déjà compter les mauvaises notes cumulées et à venir.

    Le blocage avant le refus
    Il y a quelques jours, selon le quotidien espagnol Lavanguardia, le Congrès américain avait déjà bloqué l’ouverture d’un consulat des Etats-Unis à Dakhla occupée et une opération de vente de drones armés au Maroc, deux promesses clés faites au Royaume par l’ex-président, Donald Trump. Le journal révèle que la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, bloque depuis plusieurs mois deux promesses clés contenues dans l’accord portant la reconnaissance unilatérale de Trump de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental en échange de la normalisation des relations entre le régime marocain et l’entité sioniste.

    Il s’agit de l’ouverture d’un consulat américain à Dakhla, ville sahraouie occupée, et la vente de drones armés MQ-9B au royaume, selon des sources au Congrès citées par Lavanguardia.

    La nature « transactionnelle » de nombre des accords d’Abraham, promus par Trump entre Israéliens et différents pays arabes et souvent accompagnés de ventes d’armes, a suscité dès le début les inquiétudes des élus américains, souligne l’article, jugeant que « le soutien de Washington à Rabat est beaucoup plus fissuré qu’il n’y paraît ».

    Mais avec l’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche, ce malaise s’est traduit par des actions concrètes dans le cas du Maroc pour tenter d’en atténuer les conséquences, ajoute la même source.

    Lavanguardia rappelle que vers fin décembre, l’ambassadeur américain à Rabat, David Fisher, s’est rendu dans la ville de Dakhla occupée pour inaugurer un bureau diplomatique virtuel et annoncer le début des procédures pour construire les locaux de la représentation consulaire.

    Remise en cause
    Cependant, la commission des Affaires étrangères du Congrès remet en cause la nécessité d’un tel consulat, d’après la même source, et son blocage, signifie que, légalement, « le Département d’Etat ne peut pas prendre de décisions financières ou opérationnelles pour aller de l’avant avec le plan », explique-t-on.

    Il en va de même avec la promesse de Trump au Royaume de lui vendre des drones MQ-9B, une technologie très avancée qui, selon les membres de la commission, « ne devrait pas être mise à la disposition du Maroc ».

    Le blocage de ces promesses au Congrès n’a pas été révélé jusqu’à présent, mais la vérité, telle qu’elle est établie par l’Avanguardia, est qu’ »elles sont gelées depuis près de cinq mois sans que le Département d’Etat n’ait pris des mesures pour tenter de le contourner ou de négocier un compromis avec les membres du Congrès ».

    Certains démocrates exigent du Département d’Etat) de se distancier totalement de ces pactes. En février, rappelle-t-on, 27 sénateurs ont écrit une lettre au président Biden dans laquelle ils lui ont explicitement demandé de révoquer la décision de Trump sur le Sahara occidental. Parmi les signataires, figuraient des démocrates mais aussi des républicains.

    Lavanguardia est de l’avis que l’insistance sur une solution négociée entre les parties implique, en pratique, « une prise de distance par rapport à la proclamation de Trump », ce qui représente un tournant historique dans la position américaine qu’aucun autre pays au monde n’a suivi.

    La commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants du Congrès a demandé au Département d’Etat de l’informer avant juillet de l’état d’avancement des contacts dans le cadre des Nations unies pour réactiver les négociations, selon le journal.

    « L’impact des politiques de Donald Trump suscite des inquiétudes et nous sommes activement impliqués avec le président Joe Biden face aux prochaines étapes », déclarent des sources au Congrès cité par Lavanguardia.

    Le Département d’Etat américain a évoqué un changement d’approche de la part de l’administration Biden concernant la question sahraouie.

    A une question de savoir comment l’administration Biden compte concilier le message sur le retour du multilatéralisme et la décision de s’en tenir jusqu’à présent à la décision de Donald Trump de reconnaître la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, le porte-parole du Département d’Etat, Ned Price a répondu que son département « consulte en privé les parties sur la meilleure façon de mettre fin à la violence et de parvenir à un règlement durable ».

    « Je n’ai rien de plus à annoncer pour le moment, mais je contesterai certainement la caractérisation selon laquelle il y aurait une continuité, y compris en ce qui concerne notre approche envers la région, depuis la dernière administration ».

    Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, avait déclaré lors de son audition de confirmation au Sénat américain, que certaines des incitations incluses dans les accords dits « d’Abraham » méritaient de faire l’objet d’un « examen attentif », en référence implicite à certains avantages accordés par Donald Trump, dont la reconnaissance de la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.

    L’ONU face à l’ouverture illégale de consulats au Sahara occidental
    L’ancien commissaire à la paix et à la sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), Smaïl Chergui, a estimé impératif que le Conseiller juridique des Nations Unies se prononce sur l’ouverture, par certains Etats, de consulats dans des villes occupées du Sahara occidental à l’instigation de l’occupation marocaine.

    Dans un entretien accordé au quotidien « El-Khabar », Chergui a affirmé que « le retard immoral pour permettre au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination et à l’indépendance reste un affront pour la communauté internationale », ajoutant que « les Sahraouis ont été contraints de reprendre la lutte armée pour que le Conseil de sécurité puisse se rendre compte des fourberies et mensonges du Maroc qui tente d’imposer le fait accompli au mépris du droit international en poursuivant ses pratiques arbitraires en violation de l’accord de paix qu’il a signé et en incitant certains Etats, en contrepartie de pots-de-vin, à la transgression de l’intégrité de la République sahraouie ».

    Nous attendons toujours l’avis juridique du Conseiller des Nations Unies et mettre à nu les agissements de l’Etat d’occupation, d’autant que la responsabilité de l’ONU reste engagée au Sahara occidental jusqu’à l’organisation du référendum, a ajouté le diplomate.

    Evoquant la sortie mesquine de la mission du Maroc à New York visant à porter atteinte à la sacralité de l’unité nationale de l’Algérie et le financement de deux organisations terroriste à cette fin, M. Chergui a rappelé la condamnation par l’ensemble du peuple algérien à travers les quatre coins du pays de cette provocation « qualifiée d’acte grave et ignoble requérant rigueur et vigilance ».

    « C’est à partir de là que la Communauté internationale s’est réveillée et a pris la mesure de la gravité des agissements du Maroc pour la paix et la sécurité dans la région », a-t-il fait observer ajoutant que « c’est ainsi que le Maroc s’est vu contraint d’accepter un Envoyé onusien en remplacement de l’ancien président allemand ».

    A une question sur un éventuel retour des deux parties en conflit, le Front Polisario et le royaume du Maroc, à la table des négociations sans conditions préalables, M. Chergui a déclaré que « cette revendication est réalisable si le Conseil de sécurité venait à réagir avec des injonctions claires quant au calendrier de ces négociations et définir de cette manière les responsabilités à l’origine de leur entrave.

    De même que l’Union africaine (UA) est appelée à mettre en œuvre les résolutions du Conseil de paix et de sécurité y afférentes, pour accompagner cette démarche et veiller à parvenir à un cessez-le-feu entre ses deux pays membres, a-t-il ajouté.

    Les monarchies du Golfe au secours du Maroc
    Pour voler au secours du Maroc plus que pour un quelconque plan de paix, les pays du Golfe ont appellé l’Algérie et le Maroc à la sagesse et au dialogue; et certains d’entre eux se sont proposés comme éventuels intermédiaires pour aboutir à faire tourner la page de la crise entre les deux pays du Maghreb.

    Pourtant, durant de longs mois, caractérisés par l’attaque d’El Guerguaret, la normalization avec Israël, alors que les Palestiuniens subissaient un calvaire au quotidien ( et le subissent encore); pis encore, les Emirats arabes avaient réagi face à la normalization marocaine avec Israel en ouvrant “imédiatement” et à grands cris médiatiques, un consulat à Dakhla, au mépris de la logique de paix, au mépris des lois et decisions de l’ONU et au risque de froisser le ressenti de l’État algérien.

    Pourquoi le Maroc s’est engagé à greffer Israël au cœur de la région
    La rupture des relations algéro-marocaines continue à alimenter le débat dans le monde, mais de manière de plus en plus biaisée. Les médias internationaux, tant français, hégémoniques dans les pays de l’Union européenne concernant les questions maghrébines, qu’anglo-saxons, sont majoritairement entre les mains des banquiers et de la « communauté des usuriers ». Ceci expliquant cela, il devient facile donc d’entendre des échos contraires à ce qui se dit à la source.

    Le Maroc, qui ignore s’il agi avec hostilité, peut compter au moins le nombre de journalistes, eurodéputés et personnalités publiques qu’il invite chez lui, ou qu’il soudoie, pour évaluer, le niveau de la guerre « à basse intensité » qui est la sienne contre son voisin de l’est. Dans le groupe des pays constituant la grande famille maghrébine, saharienne et sahélienne, dont l’Algérie fait partie, il est utile de faire observer que seul le Maroc se distingue par une politique absolument, résolument et ostensiblement agressive et pernicieuse vis-à-vis de l’Algérie.

    Toute la batterie politique, diplomatique, économique et de lobbying a été mise à contribution pour mettre en minorité l’Algérie et les positions algériennes. Le Maroc s’est aussi distingué par des visites d’État dans toutes les capitales africaines, des politiques bancaires favorables au profit des Africains, des aides substantielles au bénéfice des sub-sahariens, une machine de propagande bien huilée, appuyée par celle, extrêmement puissante, des médias pro-israéliens, et un rémunération pour des armés de journalistes véreux payés à 5 et 6 000 l’article ( exemple, les journalistes de « Le Point » gravement mis en cause par les Wikileaks papers), une diplomatie de sous-sol qui sait corrompre les diplomates et les eurodéputés, appuyée efficacement en cela par le couple triangulaire franco-israélo-américain; à cela s’ajoute une utilisation outrancière et mensongère de l’histoire du Sahara pour en détourner le sens, travestir le cours et s’en approprier les bénéfices.

    Rabat, un comportement aux conséquences politiques couteuses
    Cependant, face à son puissant voisin de l’est, l’aventure politico-diplomatique marocaine menée depuis un certain temps dans le voisinage (Mali, Mauritanie, Sénégal, Tunisie et Libye) n’aura servi à rien sans l’implication, devenue aujourd’hui directe, de Tel Aviv et Washington. Un million de Marocains sépharades ont rejoint, à diverses étapes, la Palestine après la proclamation de l’Etat juif en 1948. 50 000 sont restés au Maroc, dont certains ont occupés des postes de conseillers au Palais royal. D’où l’interconnexion puissante entre les deux pays.

    En réalité, le Maroc obéï à une certaine logique. Obsédé depuis bientôt un demi-siècle par le Sahara occidental, il s’allie aux trois puissances du moment, les Etats Unis, Israël et la France, en leur faisant concession sur concession, lesquelles au final, seront sans contredit, préjudiciables pour les Marocains d’abord.

    L’affaire Pégasus, qui a granvement incriminé le Maroc, a été en réalité une affaire de sous-traitance. Israël avait été le premier bénéficiaire des écoutes et des données récoltées. Mais c’est le Maroc qui a porté le chapeau, seul. Et si l’Elysée, dont le président Macron avait été une cible privilégiée de l’espionnage marocain, continue de garder un silence « assourdissant », c’est parce que les lobbys sionistes ont tout fait pour bloquer tout processus de condamnation du Maroc et de son allié stratégique Israël, suite à l’affaire d’espionnage via le logiciel Pegasus.

    La normalisation, un processus aux objectifs secret
    Le Maroc s’est engagé, au nom de l’entité sioniste, dans une sous-traitance d’espionnage coûteuse. La monarchie n’espionne pas uniquement l’Algérie, mais tous les acteurs politiques décisifs qui se greffent autour du dossier Sahara. C’est un processus d’espionnage plus grand que les seuls besoins marocains qui a été mis en place et dont le premier bénéficiaire n’a pas été le Maroc, mais Israël, qui a tenu à garder ses distances avec ce qui s’est passé quand l’affaire s’est ébruitée.

    Faut-il encore rappeler que le processus de normalisation entre l’entité sioniste et le Maroc est un processus secret, développé dans la clandestinité ( ce qui est déjà contraire aux principes et textes des relations internationales), et dont les bribes mises à la connaissance du public ne correspondent pas exactement aux objectifs tenus secrets et soigneusement mis sous le boisseau. De toute évidence, le grand public demeurera longtemps tenu à l’écart ce qui a été décidé et ne sera informé que de la « partie conventionnelle » de cette pièce du puzzle du Pacte d’Abraham.

    Pour préserver les intérêts d’Israël et sauvegarder ses intérêts coloniaux, le Maroc continuera d’entraver les efforts de règlement pacifique en cours des crises dans la région, à l’instar du Mali et de la Libye.

    Membre de la triple entente maroco-israélo-américaine, née du Pacte d’Abraham, le Maroc emprunte depuis lors un parcours fléché et il lui sera difficile d’en remettre en cause l’itinéraire. Israël n’a jamais fait une guerre de longue durée ou de haute intensité, parce qu’il n’en a pas la capacitité; aussi, fait-il faire à sa place d’autres, comme il le fait déjà depuis deux mille ans. Tout le monde sait que le roi du Maroc délègue ses pouvoirs à ses principaux collaborateurs, dont certains sont imposés par des lobbys franco-sionistes, qu’il lit et écoute les rapports qui lui parviennent et prend les décisions déjà esquissées dans ces mêmes rapports, qui corroborent les intérêts du jeu des stratégies de puissance. Historiquement, ce furent des causes pareilles, des compromissions outrancières avec des juifs, qui menèrent à l’extinction de la brillante dynastie mérinide au Maroc.

    Une présence désirée aux portes sud de l’Algérie
    Depuis 2007, lorsque les faucons ont chuchoté dans l’oreille du président Bush la nécessité de mettre sur pied un commandement militaire pour l’Afrique, ultérieurement dénommé « Africom », Israël était associât au projet et méditait à la manière la plus efficace de prendre racine au Sahel. Unanimement rejeté alors, par la communauté africaine, Israël adoptait la politique des doses homéopathiques pour réussir son pari. Une stratégie qui s’avérera payante. Jour après jour, pays par pays, le Mossad s’infiltrait, manipulait, corrompait, calculait, payait et aidait gratuitement pour parvenir à ses fins. Proposant son aide au Sahel pour venir à bout du terrorisme, tout l’arsenal était mis à contribution. On sait comment le Soudan avait été disloqué et placé sur la trajectoire d’Israël. Aujourd’hui, cet ancien grand pays d’Afrique, a été réduit à quémander auprès des instances financières internationales pour éponger ses dettes et acheter à son peuple de quoi manger. En 2020, Khartoum normalise avec Israël. En 2021, elle commence à bénéficier des premières aides financières de la part des banques internationales. Le parcours fléché ne sert pas uniquement au Maroc.

    La présence d’Israël au Maghreb avait été une obsession de longue date. Pour certains rabbins, il s’agissait d’un retour aux sources : les royaumes de Touât n’avaient-ils pas été prospères lorsque les juifs étaient maîtres du commerce de la poudre d’or et des esclaves sur les routes caravanières Tamentit-Tidikelt-Abalessa-Tombouctou-Jennée ?

    Le deal contracté permettait aussi d’étendre les activités marocaines de lobbying vers les pays de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), et là encore, c’est aussi au bénéfice d’Israël, qui avait besoin de l’appui de tous pour intégrer l’Union Africaine et s’imposer au cœur de la région maghrébo-sahélienne. L’Algérie étant, de toute évidence, de l’aveu même des hauts responsables du Mossad, le dernier objectif.

    Avant d’intégrer l’UA, Israël avait tenté de contourner le problème et d’espionner l’Algérie par la Méditerranée. Pour ce faire, il a demandé (et obtenu, dès 2005) une participation au sein des forces de l’Otan stationnées en Méditerranée, sous le motif fallacieux de pouvoir ainsi surveiller les navires pouvant transporter secrètement des armes au profit du Hamas et les intercepter dès qu’ils pénètrent l’embouchure du détroit de Gibraltar, avant de pousser plus vers l’est. Cette information est confirmée par diverses sources occidentales.

    Aujourd’hui encore, le Mossad continue à jouer les éclaireurs et déblayer le terrain politique au bénéfice d’Israël. Interdit de mettre pied dans le Sahel, il emprunte des chemins détournés, par le biais, par exemple, des entreprises israéliennes spécialisées dans la High Tech et les équipements militaires de pointe, au point de prendre le marché de la Minurso au Nord-Mali, et dans d’autres pays de la région sous le sigle de NSO Group, Aéronautique Israël Industries, Elbit Systems, entre autres sociétés de l’industrie guerrière d’Israël. En quelques petites années, il a pu convaincre, par divers stratagèmes, plus de quarante États africains pour arriver à faire imposer la présence d’Israél en tant que membre observateur à l’Union africaine.

    Voici, en mots succins et abrégés, les objectifs, les outils et les itinéraires qu’emprunte le Maroc, en faisant en même temps le jeu de la sous-traitance. Ce qui se passe en Palestine ne restera pas en Palestine, note le groupe de recherche Who Profits : « Une raison essentielle pour laquelle Israël cherche perpétuellement à diversifier son arsenal est qu’il peut ensuite le transformer en profit économique et en gains politiques. »

    L’Express, 24/10/2021

  • Le Maroc humilié par le Congrès américain, il annule la décision de Trump

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    Une lourde humiliation pour le Maroc : le Congrès américain annule la décision de Trump
    Le Congrès américain a annulé la décision de l’ancien président Donald Trump d’ouvrir un consulat américain dans la ville occupée de Dakhla.
    La résolution du Congrès stipule l’interdiction d’allouer des ressources financières pour la construction ou l’équipement du consulat américain dans la ville occupée de Dakhla.
  • Sahara occidental: Le sénat US bloque le financement de l’ouverture d’un consulat à Dakhla

    Sahara Occidental, Etats-Unis, Maroc, consulat, Dakhla, #Sahara_Occidental, #Maroc,

    La Commission du Sénat américain en charge des dotations budgétaires vient d’approuver un projet de loi interdisant l’utilisation des fonds alloués au Sahara occidental, au titre de l’aideaméricaine, dans l’ouverture d’un consulat dans la ville sahraouie de Dakhla occupée, bloquant ainsi une des promesses de l’ancien président américain Donald Trump au Maroc.
    « Aucun des fonds mis à disposition du Département d’Etat -par la présent loi ou des lois antérieures-, ne peut être utilisé pour la construction ou le fonctionnement d’un consulat des Etats-Unis au Sahara occidental », stipule ce projet du budget fédéral américain pour l’année 2022 dans le chapitre consacré aux opérations financières du Département d’Etat à l’international.
    Le texte précise, en outre, que l’affectation de ces fonds alloués, en vertu de cette loi, seront mis à disposition dans le cadre de l’assistance et de l’aide au Sahara occidental, ainsi qu’au soutien aux effortsdiplomatiques en vue de faciliter un règlement politique au conflit dans ce territoire.
    Cette disposition budgétaire s’inscrit à l’opposé de la décision de Donald Trump de reconnaître la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, et réaffirme également la position du Congrès américain, notamment du Sénat, à l’égard de ce conflit. L’ancien locataire de la Maison Blanche avait dans la foulée de l’accord de normalisation entre le Maroc et Israël promis l’ouverture d’un consulataméricain dans la ville de Dakhla occupée.
    L’administration Biden a promis de « soutenir activement » les efforts du nouvel envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, pour promouvoir un avenir pacifique et prospère pour le peuple du Sahara occidental et de la région.
    SPS
  • Pétition pour un consulat du Maroc à Nice

    Les Marocains résidents aux Alpes Maritimes se mobilisent en vue d’avoir un consulat à Nice. Dans ce but, ils ont lancé une pétition dont voici le texte intégral:

    Les Marocains résidents aux Alpes Maritimes nous nous mobilisons conformément à l’article 16 de la constitution votée démocratiquement en 2011 au Maroc. Ce consulat permettra de faciliter les démarches administratives notamment pour les personnes âgées, les jeunes mariés qui veulent inscrire leurs enfants au consulat Marocain. Le consulat n’est pas qu’un simple repère administratif mais aussi un repère culturel et notre lien avec notre patrie.

    Nous éprouvons des difficultés pour faire nos papiers, certains abandonnent, d’autres n’essayent même pas, d’autres persévèrent. Nous voulons fédérer tout ce monde lui redonner envie d’une préparation d’un nouveau Maroc via ses représentations consulaires. Sa majesté le Roi Mohammed 6 que Dieu le préserve l’a bien décrit dans son discours royal du trône le 30 juillet 2015. Nous voulons participer au progrès du Maroc et exercer notre droit de vote pour un avenir meilleur, pour cela il faut travailler ensemble via nos consulats, pour être bien représentés.

    Pétition en ligne, 2 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, France, RME, Nice, consulat, Alpes Maritimes, pétition,