Étiquette : coopération économique

  • Fiche sur le Partenariat Stratégique Maroc – Russie

    Fiche sur le Partenariat Stratégique Maroc – Russie

    Tags : Maroc, Russie, relations bilatérales, coopération économique, coopération politique,

    I- Objectifs du partenariat Maroc / Russie :

    -Donner corps et âme au partenariat stratégique signé en 2002 ;

    -Instaurer des bases solides et de long terme pour la coopération politique, économique et culturel ;

    -Promouvoir la destination Maroc auprès d’opérateurs économiques russes ;

    -Lancer un partenariat maroco-russe sur le marché africain fort dynamique (population de plus de 1 milliard d’africains en 2011 et un taux de croissance économique annuel de 5% en moyenne);

    -Renforcer le positionnement des Entreprises russes au Maroc dans les secteurs :

    -du Gaz naturel, pétrole et Energie renouvelables : liquéfaction, raffinage, réserves stratégique, pipelines continentaux (Afrique/Europe) ;

    -Constructeurs automobiles : LADA, NIVA, KAMAZ, etc. ;

    -Télécoms et satellites ;

    -Constructeurs aéronautiques civils de moyen-courrier pour cibler le marché africain en expansion ;

    -Constructeurs navals : navires, yachts, etc.

    -Industrie chimique et pharmaceutique et biotechnologie ;

    -Logistique, transport et trafic de conteneurs ;

    -Chemins de Fer, pont et tunnels, barrages, etc. ;

    Autres :

    -Consolider la coopération au niveau de l’enseignement supérieur, recherche scientifique et transfert de technologie ;

    -Développer et diversifier les échanges culturels ;

    -Tourisme : renforcer d’avantage les échanges et augmenter les flux existants ;

    II- Atout du Maroc (Pourquoi le Maroc ?) :

    -Le Maroc présente des avantages compétitifs dans la Région :

    -Près de 60 ans de relations bilatérales Maroc / Russie ;

    -Position géostratégique sur le détroit de Gibraltar (14 km de l’Espagne);

    -Porte d’accès vers l’Afrique subsaharienne ;

    -Climat d’affaires favorable et main d’œuvre qualifiée ;

    -Accord de libre-échange avec un marché de plus d’un milliard de consommateurs (USA, UE, Turquie, etc.) ;

    -Communauté russophone de près de 15.000 citoyens issus de lauréats des universités russes et de mariages mixtes ;

    -Infrastructures portuaires importantes avec 11 ports dont : Casablanca, Mohammedia, Nador, Jorf Lasfar, Tanger-med (leader en méditerranée dans le trafic des conteneurs avec 8 millions de conteneurs/an) ;

    -Infrastructures aéroportuaires intéressantes avec 18 aéroports dont : Casablanca, Rabat, Marrakech, Agadir, Fez, Tanger, Oujda, Nador, Dakhla, Laâyoune, etc.

    -Zones franches de Tanger, Nouaceur/Casablanca, etc. ;

    -Zones industrielles dans la majorité des villes du Maroc ;

    -Technopôles dans les grandes villes du Maroc ;

    -Pays ouvert et tolérant ;

    III-Propositions / recommandations :

    -Elaborer un programme pluriannuel de coopération stratégique pour les secteurs porteurs identifiés ci-dessus ; 

    -Inviter les entreprises russes à visiter le Maroc pour prospecter le marché, identifier les projets et rencontrer les responsables du secteur public et les partenaires potentiels du secteur privé ;

    -Inviter les investisseurs russes à ouvrir des représentations et des antennes de leurs groupes au Maroc pour une meilleure connaissance du marché marocain et africain ;

    -Invitation de la partie russe à ouvrir une chambre de commerce à Casablanca (si ce n’est déjà le cas) ;

    -Création d’un conseil d’affaires maroco-russe ;

    -Organiser des rencontres entre les grandes entreprises russes et leurs interlocuteurs marocains et création d’un forum d’affaires ;

    -Fixer des objectifs précis pour le développement du commerce et de la promotion des investissements russes au Maroc (exemple doubler ou tripler les échanges entre les deux pays à l’horizon 2016) ;

    -Implantation au Maroc des groupes industriels russes dans les domaines cités ci-dessus ;

    -Implantation d’universités russes au Maroc notamment dans domaines scientifique et technologique, etc. ;

    -Création d’antennes de laboratoires de Recherche et Développement ;

    -Elargir le partenariat culturel existant vers d’autres champs plus larges notamment dans les domaines du théâtre, opéra, ballet, cirque, industrie cinématographique, médias de masse, musées, etc.
    Renforcer le volet formation académique dans les domaines cités ci-dessus ;

    -Elaborer un programme exécutif pluriannuel pour les différents domaines culturels y compris les tournées de troupes artistiques, expositions des chefs d’œuvres des musées, formation académique, etc. ;

    -Renforcer les échanges et la formation dans les domaines du théâtre, ballet, industrie cinématographique, médias de masse, musées, etc.

    -Organiser un forum des tour-opérateurs russes et marocains dans le secteur du tourisme et renforcer les liaisons aériennes.

    NB :

    -Les investissements directs chinois en Afrique 16 milliards USD en 2011 ;

    -Les investissements indiens en Afrique : 14 milliards USD en 2011 ;

    -Les investissements japonais de 5,2 milliards USD, moyenne annuelle, période 2006-2010 ;
    (Source : ministère des affaires étrangères du japon).

    -Les échanges entre la Chine et l’Afrique : 166,3 milliards USD en 2011 ;

    -Les échanges entre l’Inde et l’Afrique 62 milliards USD en 2011 ;

    -Les échanges entre le Japon et l’Afrique : 27,8 milliards USD en 2011.

    (Source : FMI).

    #Maroc #Russie

  • Un accord secret avec le Maroc agace les députés néerlandais

    Un accord secret avec le Maroc agace les députés néerlandais

    Topics : Maroc, Pays Bas, migration, justice, coopération économique,

    LA HAYE – Au grand dam de la Chambre des représentants, le ministre Wopke Hoekstra (Affaires étrangères) garde secret un plan d’action sur la coopération avec le Maroc. Le document contient des accords sur la migration, la justice et la coopération économique avec le Maroc.

    Hoekstra confirme que des accords ont été conclus entre les Pays-Bas et le Maroc en 2021. Un « plan d’action » officiel aborde des questions telles que la migration, la police et la coopération judiciaire et économique. Il peut également indiquer que les Pays-Bas souhaitent que le Maroc coopère au retour des demandeurs d’asile déboutés.

    Public
    La députée du PvdA, Kati Piri, a demandé jeudi lors d’un débat de rendre publics les accords. Hoekstra ne veut pas ça : « Oui, il y a un plan d’action », assure le ministre CDA. « Je n’ai jamais nié cela. Ce dont nous avons convenu diplomatiquement, c’est que nous ne jetterons pas ce genre de documents dans la rue. Cela fait partie de l’accord. Je pense que c’est chouette aussi ».

    La Chambre n’en était pas satisfaite. « La Chambre a le droit de savoir ce qui a été promis en échange de la reprise des demandeurs d’asile déboutés », déclare Piri. « Le fait que le cabinet se tortille dans toutes sortes de recoins depuis un an pour garder les accords avec le Maroc secrets vis-à-vis de la Chambre n’est certainement pas rassurant. »

    Piri a demandé à Hoekstra de partager l’article de manière confidentielle avec les députés, mais le ministre n’a pas voulu le promettre immédiatement non plus. Hoekstra en discutera d’abord avec son collègue ministre du Maroc, dit-il. Cela conduit au mécontentement des parlementaires.

    Confidentiel
    « C’est une chose assez fondamentale », déclare le député D66 Sjoerd Sjoerdsma. « S’il y a des contacts entre ce ministre et son collègue, alors je comprends que le ministre ne peut pas en citer. Mais si quelque chose a été formellement mis sur papier, la Chambre doit pouvoir en prendre connaissance. Si cela ne peut pas être rendu public, alors confidentiel. »

    Le président de la Chambre des représentants, Martin Bosma (PVV), a également exhorté Hoekstra à l’ouverture : « Nous avons simplement le droit à l’information, en tant que président, je voudrais le souligner. Le député PS Jasper van Dijk qualifie de « très inquiétant » le fait que Hoekstra ne partage pas le plan d’action.

    Chantage
    Le mois dernier, il a été annoncé que les Pays-Bas seraient bientôt en mesure de renvoyer au Maroc les demandeurs d’asile marocains déboutés. Le gouvernement de Rabat coopère à la délivrance de documents de voyage pour ce groupe d’immigrants défavorisés. Selon le secrétaire d’État Van der Burg (Asile), les relations diplomatiques entre les Pays-Bas et le Maroc se sont considérablement améliorées récemment.

    Le NRC avait précédemment signalé que les Pays-Bas fermeraient les yeux sur les violations des droits de l’homme au Maroc en échange d’une coopération. Les critiques affirment que les Pays-Bas se laissent ainsi « faire chanter » par Rabat. Le ministère des Affaires étrangères dément.

    De Telegraaf, 24/11/2022

    #Maroc #PaysBas #Migration

  • Algérie-Libye: Un Maghreb uni au service des Maghrébins

    La Libye est de retour. Fini donc le drame incommensurable d’un peuple victime d’une intervention militaire occidentale illégitime et injustement dépossédé de ses richesses. La page douloureuse de la guerre par procuration est désormais tournée pour aborder l’ère de la réconciliation, de la stabilité et de la reconstruction nationale. A pas sûr, la nouvelle Libye avance pour se défaire à jamais des séquelles de la printanisation chaotique et sanguinaire. Le cap est résolument mis sur le rétablissement de l’ordre constitutionnel et institutionnel revendiqué, dès le déclenchement de la crise, par l’Algérie au côté de la Libye, en toutes circonstances, et soucieuse de faire taire les armes de la fitna lorsque les armes de la destruction massive ont plongé le peuple libyen dans un enfer inqualifiable.

    «Comment pouvons-nous oublier ce que le peuple frère libyen avait apporté comme soutien matériel et moral à notre Glorieuse guerre de libération nationale. Comment ne pas se remémorer avec fierté «les deux batailles d’Issine», le 3 octobre 1957 et le 25 septembre 1958, où le sang libyen s’est mêlé au sang algérien dans une image des plus suprêmes de sacrifice et dans un sens des plus nobles de la foi en un destin commun», a souligné le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, procédant à l’ouverture du forum économique algéro-libyen, en présence du ministre du Commerce, Kamel Rezig et de son homologue libyen, Mohamed El Hawj.

    Le devoir de solidarité commande aujourd’hui la mobilisation de tous les moyens politique et diplomatique pour permettre le retour en force de la Libye sur la scène internationale et tracer la voie à un avenir commun. Il impose un partenariat maghrébin au service des peuples maghrébins dont les prémices sont perceptibles dans l’intervention prompte de la Sonelgaz pour le rétablissement du courant électrique à Tripoli, la signature d’une convention entre la Sonelgaz et la société libyenne Général Electric Compagny pour la production, le transport et la distribution de l’électricité et du gaz en Libye, et la contribution de la Sonatrach pour la reconstruction et l’entretien des champs et des ports pétroliers.

    Le Maghreb uni et à voix forte n’est pas une lubie. Il est une réalité vivante incarnée par la volonté des deux pays de lancer sans tarder les chantiers d’un partenariat gagnant-gagnant. Les perspectives se déclinent dans la mise en place d’une zone de libre-échange, l’ouverture des lignes maritime, aérienne et terrestre reliant Debdeb à Ghadamès. Les potentialités algéro-libyennes sont énormes. Elles permettent le développement d’un partenariat commercial qui ambitionne de porter les échanges commerciaux à hauteur de 3 milliards de dollars (contre 59 millions de dollars actuellement).

    Ensemble, l’Algérie des réformes économiques et la Libye stable et sûre peuvent relever le défi de l’intégration maghrébine.

    Horizons, 30 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Libye, Maghreb, coopération économique, échange, commerce, viste d’Abdelhamid Dbeibah en Algérie,