Étiquette : Coronavirus

  • Algérie : Le métro d’Alger prêt à circuler de nouveau

    Algérie : Le métro d’Alger prêt à circuler de nouveau – Métro El Djazaïr, coronavirus, pandémie, covid 19,

    Dans l’attente d’un feu vert qui pourrait intervenir dans les prochains jours, le métro d’Alger est prêt à recevoir ses usagers.

    La société d’exploitation de l’entreprise « Métro El Djazaïr », s’est adaptée au protocole sanitaire et au respect des mesures barrières pour une reprise malgré l’épidémie de coronavirus.

    Dans des photos postées par la même société, on y voit les premiers autocollants installés au niveau des stations, à l’intérieur des rames dans les ascenseurs. Sur le sol, des cercles colorés ont été placés devant les guichets et les distributeurs de tickets, de façon à ce que les voyageurs respectent au moins un mètre de distance dans la file d’attente.

    A l’intérieur des rames, des autocollants rappellent « le port obligatoire du masque ». Tandis que d’autres placés sur des sièges sur lesquels il est indiqué « Ne pas s’asseoir ».

    Les ascenseurs ne devraient être utilisés que par « deux personnes » en même temps.

    D’autres autocollants sont placés juste devant les quais de façon à séparer les voyageurs qui descendent de ceux qui montent.

    Les photos publiées par la société d’exploitation du métro reflètent « les préparatifs », « en attendant le feu vert des autorités pour la réouverture », a-t-elle précisé.

    Invité, lundi dernier, à s’exprimer sur la reprise du transport ferroviaire et du métro, le ministre des Transports, Lazhar Hani, a déclaré à la radio que la décision de la reprise des trains et du métro «dépend des hautes autorités du pays ».

    Aziz.T.

    AB News, 29/04/2022

    #Algérie #Métrol

  • Le premier bateau de croisière en trois ans accoste en Tunisie

    Le premier bateau de croisière en trois ans accoste en Tunisie

    Le premier bateau de croisière en trois ans accoste en Tunisie – Tourisme, Spirit of Discovery, La Goulette, covid 19, pandémie, coronavirus,

    Le navire transportait 724 passagers, principalement britanniques mais aussi allemands, italiens et espagnols
    LA GOULETTE, Tunisie – Un navire de croisière a accosté mercredi dans un port tunisien pour la première fois depuis 2019, transportant plus de 700 passagers et une rare bonne nouvelle pour les opérateurs touristiques éprouvés par la pandémie de COVID.

    Le Spirit of Discovery, dirigé par l’opérateur britannique Saga, a atterri au port de La Goulette à la périphérie de Tunis où il a été accueilli par des chameaux et un groupe jouant de la musique tunisienne traditionnelle.

    « Nous n’avons pas échangé pendant environ 18 mois… mais nous avons repris nos activités depuis juillet dernier et c’est notre premier appel ici en Afrique du Nord », a déclaré le capitaine Kim Tanner.

    Le touriste britannique John Hilton, 75 ans, s’est dit « absolument ravi » d’être en Tunisie.

    « Nous sommes certainement ravis de sortir et de voir une partie du monde et de nous rendre dans des endroits que nous n’avons pas vus », a-t-il déclaré.

    Le navire transportait 724 passagers, principalement britanniques mais aussi allemands, italiens et espagnols, selon le ministre du Tourisme Moez Belhassen.

    Il a déclaré que le paquebot de croisière était le premier d’au moins 40 qui devraient accoster à Tunis cette année.

    « C’est très important pour de nombreux secteurs… surtout compte tenu du pouvoir d’achat des touristes », a-t-il déclaré.

    Après deux saisons désastreuses, les autorités tunisiennes espèrent ramener le nombre de visiteurs et les dépenses à 60% des niveaux de 2019, la meilleure saison depuis la révolution de 2011 dans ce pays d’Afrique du Nord.

    En année normale, le tourisme représente environ 14 % du produit intérieur brut et fait vivre deux millions de Tunisiens, soit environ un sixième de la population.

    Mais le secteur a subi plusieurs crises depuis la révolte de 2011, qui a inspiré des révolutions à travers le monde arabe.

    En 2015, des militants liés au groupe Deash ont mené une série d’attaques meurtrières dans des lieux touristiques clés.

    Le secteur avait commencé à se redresser lorsque la pandémie de coronavirus et les fermetures qui ont suivi ont fait chuter le nombre de visiteurs et les revenus d’environ 80 %.

  • Plus besoin d’un test antigénique pour entrer en Algérie

    Plus besoin d’un test antigénique pour entrer en Algérie – covid19, coronavirus, pandémie,

    La décision de lever certaines mesures de prévention contre la pandémie du Covid-19 devra entrer en vigueur à partir de demain suite à la baisse considérable des cas de contaminations au virus. Les autorités ont annoncé à cet égard que le dispositif sanitaire applicable aux voyageurs au niveau des points d’entrée sur le territoire national sera allégé à compter de ce dimanche. Dans un communiqué rendu public par les services du Premier ministre il a été en effet signifié qu’« en application des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et au terme des consultations avec le comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus (Covid-19) et l’autorité sanitaire, le Premier ministre, Aïmène Benabderrahmane a arrêté les mesures d’allégement du dispositif sanitaire relatif aux conditions sanitaires applicables aux voyageurs au niveau des points d’entrée sur le territoire national (aéroports, ports et frontières terrestres) ».

    Selon la même source, « ces mesures, qui prennent effet à compter du dimanche 20 mars 2022, se déclinent comme suit : l’exigence d’un pass vaccinal de moins de neuf mois, l’exigence d’un test RTPCR de moins de 72 heures pour les personnes non vaccinées, la suppression du test antigénique à l’arrivée. Ce dispositif demeure adaptable en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique, souligne le communiqué.

    À noter, qu’outre ces décisions, d’autres mesures similaires devraient être adoptées en prévision du mois sacré de Ramadhan. Le professeur Ryad Mahyaoui avait évoqué, dans ce sens, une possibilité de la réouverture des coins d’ablution dans les mosquées tout en maintenant l’obligation du port du masque de protection. Il avait aussi fait état de la possibilité aux femmes de faire leurs prières à la mosquée prochainement.

    Toujours en ce qui concerne le mois sacré de Ramadhan, le même professeur avait souligné qu’il y a aussi possibilité de lever certaines restrictions sanitaires dans certains secteurs. Mahyaoui a d’autre part proposé de reprendre l’activité normale dans les hôpitaux et de s’occuper des malades (cancéreux, urgences médico-chirurgicales).

    Évoquant une bataille gagnée contre la quatrième vague, Mahyaoui est cependant rester perplexe sur le fait que la pandémie soit totalement terminée.

    Selon lui, la vigilance doit tout de même rester de mise d’autant plus que plusieurs pays font actuellement face à un léger rebond des cas de contaminations dont notamment la Chine.
    Ania Nch

    Le Courrier d’Algérie, 19/03/2022

    #Algérie #Covid19 #coronavirus #pandémie

  • Erosion du pouvoir d’achat au Maroc

    Erosion du pouvoir d’achat au Maroc

    Erosion du pouvoir d’achat au Maroc – Annahj democrati, Voie démocratique, économie, prix, produits de première nécessité, carburants,

    Le Parti Annahj democrati (Voie démocratique) au Maroc a tiré la sonnette d’alarme quant à la détérioration du pouvoir d’achat des citoyens dans le royaume après la hausse vertigineuse des prix des produits de première nécessité et des carburants, « conséquence première du sabotage programmé » de certains secteurs.

    « La hausse vertigineuse des prix des produits de première nécessité et des carburants est la conséquence directe de la mise en œuvre par le gouvernement d’une politique libérale sauvage, dictée par les milieux financiers impérialistes (…) », a affirmé la formation politique dans un communiqué rendu public mardi.

    Il souligne, à ce propos, que « les luttes que mènent en ce moment les ouvriers au sein des usines, les agriculteurs et les enseignants contractuels traduisent l’exaspération et le désespoir qui ont gagné ces franges face à l’érosion du pouvoir d’achat qui se dégradera davantage dans les mois prochains, compte tenu de la sécheresse qui frappe le pays cette année », déplorant « l’indifférence, voire le soutien du gouvernement au patronat, plus que jamais arrogant ».

    Dans le même sillage, le parti Annahj democrati affirme que « l’option des jeunes Marocains pour l’émigration clandestine vers le continent européen, souvent au péril de leur vie, est également la conséquence de la cherté de la vie et l’absence d’espoir au royaume ».

    Il fustige, dans ce sens, le recours des patrons à la généralisation de l’emploi précaire « sous prétexte de la crise économique mondiale », appelant « le gouvernement à protéger les ouvriers et à revoir les salaires minimums dans le secteur agricole, en les alignant avec ceux du secteur industriel ».

    La formation politique a appelé, par ailleurs, les autorités à mettre fin « au harcèlement qu’elles exercent contre les militants du parti et à libérer immédiatement tous les détenus politiques ».

    #Maroc #Annahj_addimoqrati #Voie_démocratique #Pouvoir_dachat

  • Le Maroc rouvre son espace aérien à partir du 7 février

    Le Maroc rouvre son espace aérien à partir du 7 février

    Le Maroc rouvre son espace aérien à partir du 7 février – coronavirus, covid 19, pandémie, fermeture des frontières,

    Le Maroc va rouvrir son espace aérien aux vols internationaux à partir du 7 février, a annoncé jeudi l’agence de presse nationale, MAP.

    Le Maroc a interdit tous les vols internationaux de passagers en novembre en raison des inquiétudes suscitées par la variante Omicron COVID-19.

    La décision fait suite à « l’évolution de la situation épidémiologique dans le royaume », indique le communiqué, ajoutant que les conditions d’entrée pour les visiteurs seraient annoncées à une date ultérieure.

    Rabat a imposé des restrictions qui devaient initialement s’appliquer de la fin novembre au 31 décembre, bien qu’un mécanisme ait été mis en place pour permettre aux citoyens marocains bloqués à l’étranger de rentrer chez eux.

    Mais en décembre, Rabat a mis fin à ce mécanisme, entraînant la fermeture de facto des frontières du pays.

    Les seuls mouvements de passagers autorisés dans le cadre des règles actuelles ont été des vols ponctuels de rapatriement de citoyens étrangers dans le royaume, autorisés au cas par cas par Rabat.

    Ces restrictions ont porté un coup dur au secteur vital du tourisme dans ce pays d’Afrique du Nord, déjà à genoux après deux saisons perdues à cause de la pandémie.

    #Maroc #Coronavirus #Omicron #covid19 #Pandémie #Fermeture_frontières

  • Algérie. Un nouveau départ ?

    Algérie. Un nouveau départ ?

    Algérie. Un nouveau départ ? – covid19, coronavirus, Coupa Arabe, année 2022, économie,

    Si le monde fête un deuxième nouvel an à l’ombre du Covid, les Algériens entament le premier de l’an dans une ambiance plutôt enjolivée par le sacre en Coupe arabe. Malgré un contexte économique mondial asthénique, l’Algérie entame cette année plutôt sous de bons augures avec des indicateurs macroéconomiques qui prêtent à l’optimisme, n’en déplaise aux rédacteurs du rapport «cassandrique» de la Banque mondiale. Avec un landerneau politique repétri et un édifice institutionnel renouvelé de la base au sommet, rien ne peut entraver un nouveau départ, un changement radical de trajectoire, pour construire l’Algérie nouvelle sur des bases solides.

    Et même si tous les Algériens ne sont pas preneurs d’un discours à la méthode Coué développé par ceux chargés de gérer notre destin national, le Premier ministre a voulu commencer l’année sur une bonne note: «Nous sommes une exception dans notre entourage et même par rapport aux pays voisins», a-t-il assuré, réaffirmant que l’Algérie «n’ira pas à l’endettement, (…), encore moins à la planche à billets».

    Même si l’Algérien est touché dans son porte-monnaie, préoccupé qu’il est par la mine déconfite de son épicier du coin qui se plaint de la «boulimie» du grossiste qui ne veut pas lui vendre le bidon d’huile ou le sachet de lait, la chronique de la rue reste, malgré tout, branchée avec intérêt sur les bouleversements politiques et institutionnels que vit le pays, enfin débarrassé du lourd legs de deux décennies de navigation à vue.

    Aujourd’hui, l’urgence est de continuer à institutionnaliser des revendications du peuple pour les faire entrer dans un nouveau cycle politique. «Nous amorçons une véritable renaissance nationale reposant sur la mobilisation des forces et des potentialités latentes, notamment chez nos jeunes, les potentialités bloquées par les entraves bureaucratiques, résultat naturel des mentalités de la rente et d’actes de corruption qui ont rongé les capacités de la nation», écrit le président Tebboune en guise de message de vœux adressé aux Algériens.

    par El-Houari Dilmi

    Le Quotidien d’Oran, 02/01/2022

    #Algérie #Année2022 #Economie #Covid19 #Pandémie

  • Maroc: Les hôteliers dénoncent la fermeture des frontières

    Maroc: Les hôteliers dénoncent la fermeture des frontières – covid19, coronavirus, pandémie, tourisme, secteur touristique,

    Le secteur du tourisme au Maroc est lourdement affecté par les restrictions strictes du coronavirus qui s’appliquent dans le pays, telles qu’une interdiction totale de vol. Selon les plaignants, les mesures nuisent à la position concurrentielle du pays. Les vacanciers optent pour des destinations alternatives telles que l’Égypte et la Turquie, du moins c’est ce qu’il semble.
    Le Maroc a fermé ses frontières fin novembre et ne les rouvrira pas avant fin janvier. Le pays a également interdit les célébrations du Nouvel An et a des réglementations strictes en ce qui concerne les certificats de vaccination en réponse à la variante omikron du coronavirus.

    Lahcen Zelmat, qui dirige la fédération hôtelière du Maroc, qualifie les restrictions d’ »injustes », également parce que le pays perd des touristes au profit d’autres concurrents méditerranéens. Les hôtels de Marrakech, l’une des principales attractions touristiques, n’ont qu’un taux d’occupation de 14% pendant la haute saison, a déclaré Zelmat. Il n’est pas seul dans sa plainte. Les voyagistes et restaurateurs critiquent également la politique marocaine.

    Fermetures soudaines des frontières

    En 2019, dernière année avant la crise du coronavirus, le Maroc a généré environ 7 milliards d’euros de tourisme. Cela représente environ 7 pour cent de l’économie marocaine. La banque centrale du pays s’attend à ce que le secteur représente un peu moins de 3,2 milliards d’euros cette année.

    Au moment où les frontières rouvriront, le Maroc aura du mal à réchauffer les touristes en raison de la fermeture soudaine des frontières, craint l’industrie du tourisme. De plus, le tourisme domestique est loin d’être suffisant pour compenser le manque de touristes étrangers.

    Paiement

    Le gouvernement verse une subvention de 2000 dirhams (190 euros) aux travailleurs du tourisme touchés par la crise. Cette aide ne s’applique pas aux entreprises et aux travailleurs qui gagnent indirectement leur vie grâce au tourisme, selon les plaignants.

    Le Maroc est le pays le plus vacciné d’Afrique. 23 millions de personnes sur une population totale de 36 millions ont déjà reçu deux injections. Près de trois millions de personnes ont également eu des injections de rappel.

    Nederlands dagblad, 31/12/2021

    #Maroc #Tourisme #Covid19 #coronavirus #Pandémie #Hôtels # Lahcen_Zelmat

  • Les Algériens, Facebook et les vaccins anti-Covid

    Les Algériens, Facebook et les vaccins anti-Covid – coronavirus, pandémie, thèses complotistes,

    Comment expliquer la grande méfiance des Algériens vis-à-vis des vaccins anti-Covid, pourtant disponibles actuellement en nombre dans notre pays ? À la date du 12 décembre dernier, seulement 5,55 millions d’Algériens se sont fait vacciner complètement – c’est-à-dire avec deux doses- soit 12,7% de la population, afin de se protéger contre la terrible pandémie. Ce sont des chiffres très bas comparés aux nombres et aux pourcentages des personnes vaccinées dans les pays développés et même dans des nations voisines ou comparables à la nôtre.

    Une chose est néanmoins sûre : nos grand-mères n’ont rien à voir avec cette désaffection flagrante pour la vaccination et ce ne n’est pas elles qui auraient décidé un soir, entre deux cuillerées de soupe chaude, de convaincre leur progéniture de se méfier de ces vaccins anti-Covid ! Alors qui ? Selon toute probabilité, cette défiance tenace anti-vax serait transmise (si on fait abstraction des personnes d’un certain âge naturellement suspicieuses pour tout ce qui est nouveau) par les tranches assez jeunes de la population connectée qui seraient influencées par ce qu’elles lisent ou entendent sur les réseaux sociaux où fleurissent les thèses complotistes les plus farfelues, notamment la croyance déraisonnable que les vaccins anti-Covid seraient à la base de maladies plus ou moins graves.

    Selon une étude récente, l’Algérie compterait environ quelque 25 millions de personnes actives sur les réseaux sociaux, dont une majorité de jeunes âgés entre 18 et 34 ans et à plus de 60 % des hommes, et ce serait donc cette partie précise de la population algérienne qui serait le principal vecteur de la propagation du refus des vaccins anti-Covid et qui influencerait ses proches et connaissances plus âgés et non connectés afin d’adopter la même attitude.

    En conclusion, on peut se demander si cette position de rejet des nouveaux vaccins ne révèle pas une forme d’état d’esprit perméable à une certaine dose d’irrationalité, une non-confiance dans les acquis de la science et également une grande porosité aux rumeurs les plus extravagantes ? Peut-être ! Nos gouvernants, en tout cas, ne font pas grand chose pour remédier à cette situation et ils seront, à l’avenir, probablement contraints d’imposer l’obligation vaccinale pour contrer les contrevérités et les dommages collatéraux induits par la fréquentation trop crédule des réseaux sociaux en ce qui concerne ce sujet délicat des vaccins anti-Covid.

    par Amine Bouali

    Le Quotidien d’Oran

    #Algérie #Covid19 #Coronavirus #Pandémie #Vaccin #Fakenews

  • Espagne-Maroc: Nouvel accroc diplomatique

    Espagne-Maroc: Nouvel accroc diplomatique – covid19, Omicron, contrôles sanitaires, coronavirus, pandémie,

    En décidant de contourner l’Espagne par l’organisation de vols spéciaux de ses ressortissants à partir du Portugal, le Maroc accuse, comme pour motiver cette mesure, les autorités ibériques de manquements dans le respect des protocoles sanitaires inhérents à la Covid-19.

    Ces accusations, tenues lundi par le ministre marocain de la santé, ont irrité Madrid qui a protesté officiellement auprès de l’ambassade du Maroc en Espagne. En effet, rapporte le journal El Confidencial, qui cite des sources diplomatiques, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a convoqué, mardi soir, le chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc à Madrid, Farid Aoulouhaj. Et pour cause, Rabat a accusé les autorités espagnoles de « ne pas se conformer aux contrôles sanitaires dans les aéroports ». La charge vient du ministre marocain de la santé, le dénommé Khalid Aït Taleb, qui, par ses propos abrupts, a déclenché un accroc diplomatique entre son pays et l’Espagne. « Cette décision s’explique par l’absence de garanties tangibles concernant le respect des mesures déjà prises, dont le contrôle du pass vaccinal et de l’état de santé des passagers, selon une approche ferme, appropriée et en conformité avec les recommandations et règles internationalement reconnues », estiment les autorités marocaines qui, mal leur en a pris, ont fait réagir fermement Madrid.

    « Les autorités espagnoles compétentes sont loin d’assurer une action rigoureuse de contrôle de l’état de santé des passagers lors de l’embarquement des passagers aux aéroports », accuse Rabat sans prendre le soin de consulter l’autre partie à ce sujet.

    Devant de telles déclarations provocatrices, le propre du Makhzen qui excelle dans ce domaine, le chef de la diplomatie espagnole, qui a protesté officiellement auprès de l’auxiliaire diplomatique marocain à Madrid et auquel il a demandé des explications formelles, a dénoncé vigoureusement cette décision et les motifs fallacieux avancés avec. Auparavant, lors d’une conférence de presse à Madrid, José Manuel Albares a asséné que « Le communiqué public n’est pas acceptable du point de vue de l’Espagne car il ne correspond à aucune réalité ». À contrario, « L’Espagne remplit tous les critères internationaux en matière de lutte contre la Covid-19, le gouvernement y travaille sans relâche », a-t-il riposté.

    Après la crise diplomatique de mai dernier qui avait gravement empesté les relations entre Rabat et Madrid, à cause de l’hospitalisation du président de la RASD, Brahim Ghali, en Espagne, et de l’affaire de migrants poussés par le Makhzen à s’introduire dans l’enclave espagnole de Ceuta, voilà qu’un nouvel épisode « sanitaire » mais générateur de tensions diplomatiques risque de creuser davantage le fossé entre les deux pays.
    Farid Guellil

    Le Courrier d’Algérie, 23/12/2021

    #Maroc #Espagne #Covid19 #Sahara_Occidental #Front_Polisario #Brahim_Ghali

  • Economie: Les bonnes nouvelles de la Banque d’Algérie

    Economie: Les bonnes nouvelles de la Banque d’Algérie

    Economie: Les bonnes nouvelles de la Banque d’Algérie – coronavirus, covid19, pandémie,

    Le Gouverneur de la Banque d’Algérie, Rosthom Fadli, a présenté, mardi, au cours de la rencontre avec les banques et établissements financiers, un tableau plutôt prometteur de l’état de l’économie algérienne en cette fin 2021.

    Il confirme le diagnostic établi par les experts qui ont constaté que l’économie algérienne s’est progressivement remise de l’impact de la pandémie de Covid 19, qui avait fortement ralenti toutes les activités du pays, et aussi de la baisse des cours du pétrole enregistrée en 2020. Certes, la situation sanitaire reste encore préoccupante, avec un taux de vaccination faible, mais elle freine moins l’activité économique. Quant au prix du baril de brent, il s’est redressé et agit comme facteur avantageux, même si le discours officiel, en particulier celui du président Abdelmadjid Tebboune, appelle à ne plus regarder du côté des cours du pétrole et leur jeu de yo-yo. Rosthom Fadli a donné de bonnes nouvelles: «Après avoir enregistré une contraction au cours de l’année 2020, la reprise de l’activité économique nationale, entamée au premier trimestre 2021 (+2,3 %), s’est poursuivie au cours du deuxième trimestre 2021 atteignant ainsi une croissance appréciable de 6,4 %, contre une forte contraction de 10,3 % au deuxième trimestre 2020».

    Dans le lot, le secteur de l’Industrie a réalisé une croissance appréciable de 9,3 % au deuxième trimestre 2021 contre un repli de 5,3 % au deuxième trimestre 2020. Durant 2021, seul le secteur de l’Agriculture a accusé un léger recul de 0,3 % au deuxième trimestre 2021- à cause, notamment, de conditions climatiques défavorables, a expliqué Rosthom Fadli- contre une croissance de 1,4 % à la même période de l’année précédente.

    Autre performance remarquable citée par le Gouverneur de la Banque d’Algérie: « L’évolution de la balance des paiements est caractérisée par un fort recul du déficit de la balance commerciale de 8,933 milliards de dollars au cours des neuf premiers mois de 2021, et ce, comparativement à la même période de l’année 2020» passant de 10,504 milliards de dollars à fin septembre 2020 à 1,571 milliard de dollars à fin septembre 2021. Il explique ce recul important par, principalement, «la forte hausse des exportations de biens qui sont passées de 16,240 milliards de dollars à fin septembre 2020 à 26,402 milliards de dollars à fin septembre 2021 (+62,3 %)». Durant la période concernée, le prix moyen du pétrole a enregistré une hausse importante et les quantités d’hydrocarbures exportées ont augmenté aussi, ce qui a fait passer leur valeur de 14,868 milliards de dollars à fin septembre 2020 à 23,387 milliards de à fin septembre 2021. En même temps, ajoute Rosthom Fadli, «les exportations de biens hors hydrocarbures ont enregistré une hausse très appréciable, atteignant 3,015 milliards de dollars au cours de la période sous revue contre 1,372 milliard dollars à fin septembre 2020 (+120 %)».

    Il n’y a pas eu réduction de la valeur des importations de biens qui a légèrement augmenté de 4,6 % entre septembre 2020 et septembre 2021, passant ainsi de 26,744 milliards de dollars à 27,973 milliards de dollars. À titre de comparaison, les importations s’étaient élevées à plus de 46 milliards de dollars en 2018. En 2021, la rationalisation des importations (pas de véhicules, par exemple, mais aussi certains produits alimentaires frais) et la dévaluation du dinar, ont, sans doute, eu un effet non négligeable, en plus de l’élimination du phénomène désastreux de la surfacturation. Qu’en sera-t-il en 2022, consacrée année de l’économie par le président Tebboune? Pour ne prendre que les annonces les plus médiatisées, les importations vont reprendre pour les véhicules, vaches laitières, poudre de lait,…

    Autre indicateur de la santé financière du pays, les réserves de change sont à plus de 44 milliards de dollars du fait de la forte contraction du déficit du solde global de la balance des paiements qui est passé de 11,998 milliards de dollars à fin septembre 2020 à 2,439 milliards de dollars à fin septembre 2021.
    M’hamed Rebah

    Le Courrier d’Algérie, 23/12/2021

    #Algérie #Economie #Covid19 #Coronavirus #Pandémie