Étiquette : Coronavirus

  • Algérie : Quelles concessions pour un futur «khawa-khawa ?»

    par Malika Boussouf

    Il faudra bien, un jour, cesser d’assimiler les appels à la vigilance à une quelconque allégeance ou à un soutien à une administration décriée par un mouvement populaire qui a renoué avec la rue après un arrêt dû à la pandémie. Une parenthèse qui aurait trop duré et que l’on aurait mis trop de temps à refermer, selon les esprits éclairés qui en font de nouveau une priorité que rien ne saurait détourner de ses objectifs.

    Pour contredire ceux qui encouragent les regroupements, tout en banalisant les risques encourus à avancer collés les uns aux autres et à se cracher dessus allègrement, il y a l’autre catégorie. Celle à laquelle j’appartiens et qui n’a pas peur de prendre les distances qu’il faut avec un consensus meurtrier. Oui, n’ayons pas peur de le dire !

    Le consensus qui distribue la parole à qui il veut n’est pas le mien. Les lectures que ledit accord aimerait imposer comme les plus «éclairées» dans un monde qui ne saurait plus où il va mènent à la tombe. Ceux qui prétendent avoir tout compris aux intentions des uns et des autres n’ont pas le sentiment que séparer le bon grain de l’ivraie fera avancer le schmilblick. Soit on est pour un Hirak qui transcende les risques que la proximité fait courir aux marcheurs, soit on est en cheville avec une autorité qui méprise, réprime et condamne. Les nuances n’existent pas pour ceux dont les voix se font entendre comme celles qui ne reculeront devant aucune menace, fût-elle d’ordre sanitaire.

    Les contestations enfantent des antagonismes qui virent aux condamnations aveugles et fabriquent des leaders en mal de lumière. Ainsi vont les consensus dont la nocivité étouffe les divergences d’opinions et le débat contradictoire.

    C’est dans ces ambiances, qui inspirent tous les opportunismes, qu’émergent de nouveaux messies et s’affirment les arrière-pensées qui mènent droit au mur. S’allier contre un même adversaire, quitte à le faire pour des projets de vie différents. La situation imposerait, dit-on, d’unifier les rangs. Question ! Si l’urgence dictait aux promoteurs du changement d’y aller selon un timing improvisé, lequel des alliés aurait le plus à perdre en chemin ?

    Le Soir d’Algérie, 4 mars 2021

    Tags : Algérie, Hirak, coronavirus, covid 19,

  • Souche de virus britannique détectée en Tunisie

    Aucune information donnée par le ministère tunisien de la Santé sur le nombre de cas causés par une mutation

    Tunis, Tunisie

    Des infections causées par la souche de coronavirus découverte pour la première fois au Royaume-Uni ont été détectées en Tunisie, a annoncé mardi le ministère de la Santé du pays.

    Le ministère n’a cependant fourni aucune information sur le nombre de cas de la variante qu’il a enregistrés.

    Selon l’Organisation mondiale de la santé, la mutation est apparue dans au moins 86 pays à ce jour.

    La Tunisie a enregistré 392 autres cas de virus, 21 décès et 722 guérisons lundi.

    La charge de travail globale du pays d’Afrique du Nord s’élève à plus de 233 600 personnes, dont 8 022 décès et plus de 198 700 récupérations.

    Anadolou Agency, 2 mars 2021

    Tags : Tunisie, coronavirus, covid 19, variant britannique,

  • Le Maroc suspend tous les vols à destination et en provenance de la Belgique

    Le ministère marocain de la Santé a décidé de suspendre tous les vols de passagers à destination et en provenance de la Belgique à partir du 1er mars à minuit, jusqu’à nouvel ordre, selon le département belge des Affaires étrangères.

    La mesure, qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, affecte 56 vols des compagnies aériennes Air Arabia, Royal Air Maroc et TUI à Brussels Airport, rapporte l’agence de presse Belga.

    Dans une première réaction, TUI a déclaré à la VRT qu’elle suspendrait ses vols à destination et en provenance du Maroc pendant trois semaines jusqu’au 21 mars.

    Selon le site d’information marocain Le360 , qui a rapporté la nouvelle, l’interdiction est également en vigueur pour les vols vers et depuis l’Italie.

    Le 19 janvier, le Maroc avait déjà interdit tout trafic aérien à destination et en provenance de l’Australie, du Brésil, de l’Irlande et de la Nouvelle-Zélande.

    The Brussels Times, 1 mars 2021

    Tags : Maroc, Belgique, coronavirus, covid 19, voyages,

  • Vaccination anti-covid : Comment cela se passe-t-il dans les autres pays ?

    L’Algérie a entamé sa campagne de vaccination contre le Covid-19 samedi 30 décembre. Elle doit s’étaler sur toute l’année 2021. Plusieurs autres pays ont débuté, il y a plus d’un mois, leur campagne de vaccination contre la maladie à coronavirus.

    de doses disponibles, les autorités mettent généralement en place des catégories prioritaires à la vaccination. France : un site internet dédié En France, les personnes souhaitant se faire vacciner peuvent se signaler via un processus d’inscription sur internet ou par téléphone, rapporte le magazine Marie Claire. Depuis le 15 janvier, un site internet dédié permet aux personnes éligibles de faire savoir leur volonté d’être vaccinées et de fixer un rendez-vous dans certains centres de vaccination. La vaccination est ainsi ouverte aux personnes âgées de plus de 75 ans, aux résidents volontaires en EHPAD et USLD, aux personnes âgées séjournant dans les établissements de santé et en services de soins de suite et de réadaptation et aux personnes âgées hébergées en résidences autonomie, résidences services et autres lieux de vie spécialisés, ainsi que dans les foyers de travailleurs migrants.

    La vaccination est également ouverte aux personnes en situation de handicap, vulnérables, hébergées en maisons d’accueil spécialisées et foyers d’accueils médicalisés aux professionnels de santé et aux aides à domicile intervenant auprès de personnes âgées et handicapées vulnérables et les sapeurs-pompiers, lorsqu’ils ont plus de 50 ans ou présentent une ou plusieurs des comorbidités. Enfin, la vaccination est ouverte en France aux personnes ayant une pathologie qui les expose à un très haut risque face au Covid-19 disposant d’une ordonnance médicale pour se faire vacciner prioritairement. Suisse : priorité aux personnes âgées de plus de 75 ans En Suisse, la vaccination incombe aux cantons et est ouverte prioritairement aux personnes de plus de 75 ans, aux personnes atteintes de maladies chroniques qui présentent le plus fort risque de développer une forme grave du Covid-19 et aux résidents d’établissements médicosociaux ou de homes pour personnes âgées. Le personnel en contact avec les résidents de ces établissements à la possibilité de se faire vacciner en même temps.

    L’objectif premier d’une vaccination contre le Covid-19 est de protéger les personnes vulnérables et de réduire ainsi les cas graves de la maladie et les décès. Le deuxième objectif est de réduire la charge pesant sur les hôpitaux et les EMS pour maintenir le fonctionnement du système de santé. Enfin, le troisième objectif est de lutter contre les répercussions négatives de la pandémie et d’endiguer la propagation virus. Les vaccinations se font à titre volontaire et qu’aucune obligation n’est prévue Plateforme numérique au Liban Au Liban, une plateforme numérique a été mise en place par les autorités afin d’indiquer les modalités d’inscription à la campagne de vaccination, rapporte l’Orient-Le-Jour, qui précise toutefois que les personnes qui « seront inscrites en premier n’auront pas la priorité, à moins qu’elles n’appartiennent à la catégorie qui sera la première à se faire vacciner ». La plateforme lancée par le ministère de la Santé libanais permet à tout individu de plus de 18 ans de s’inscrire. Cependant, seules les personnes prioritaires auront le droit initialement au vaccin. Les catégories concernées sont le corps soignant, le corps infirmier selon le risque auquel il est exposé et les personnes âgées de plus de 75 ans, suivies de celles âgées entre 65 et 74 ans, puis de celles âgées de 55 à 64 ans qui souffrent d’une ou de plusieurs maladies chroniques, ainsi que des équipes de surveillance épidémiologique et de celles relevant du ministère de la Santé. « Lorsque son tour viendra, la personne qui s’est inscrite recevra un texto avec un lien vers son fichier électronique sur la plateforme.

    Elle pourra ainsi prendre rendezvous et choisir le centre de vaccination o= désirera se faire vacciner », précise la même source. États-Unis : les personnes à vacciner en priorité… Aux États-Unis, la stratégie de vaccination est du ressort de chacun des cinquante États de l’Union, tandis que l’État fédéral est chargé de rendre le vaccin disponible aux États et juridictions sous l’autorité des États-Unis. La première vague du vaccin devait aller aux travailleurs de la santé et aux résidents des maisons de retraite, deux groupes qui représentent environ 24 millions d’Américains, rapporte NBC News. La deuxième vague devait quant à elle concerner les personnes âgées, les personnes avec des conditions préexistantes et les travailleurs essentiels. Environ cinquante millions de doses ont été distribuées aux États-Unis, tandis que près de 30 millions de doses ont été administrées. En Floride par exemple, 4 catégories d personnes sont prioritaires. Il s’agit des travailleurs de la santé, le personnel et les résidents des établissements de soins de longue durée, les personnes âgées de 65 ans ou plus et enfin celles jugées à haut risque pour le virus.

    Le personnel de santé comprend les personnels d’urgence, tels que les pompiers et les ambulanciers paramédicaux ainsi que le personnel du département de la Santé. La Floride a également lancé sur internet une liste d’attente de rendez-vous pour les vaccins, où les résidents de l’État éligibles peuvent s’inscrire pour les vaccins et seront informés lorsque des doses seront disponibles

    Par : CHAHINE ASTOUATI

    Source : Le Midi Libre, 2 fév 2021

    Tags : Algérie, coronavirus, covid 19, pandémie, vaccination,

  • La liste des motifs impérieux pour rentrer en France

    CORONAVIRUS – Le Premier ministre français Jean Castex a annoncé ce vendredi soir une série de nouvelles restrictions, notamment la fermeture des frontières aux pays hors UE, pour freiner la propagation de l’épidémie de coronavirus en espérant ”éviter un nouveau confinement”.

    “Les prochains jours seront déterminants”, a prévenu le chef du gouvernement depuis l’Élysée au cours d’une allocution surprise, à l’issue d’un conseil de défense. “La question d’un confinement se pose légitimement, mais nous en connaissons l’impact très lourd sur tous les plans”, a poursuivi Castex.

    Le chef du gouvernement a ainsi annoncé la fermeture à partir de ce dimanche 31 janvier à minuit des frontières aux pays extérieurs à l’Union européenne, “sauf motif impérieux”.

    Ces motifs impérieux, mis en ligne sur le site du ministère de l’Intérieur dans la soirée de samedi, se divisent en trois catégories que vous pouvez retrouver ci-dessous. Vous pouvez aussi télécharger les nouvelles attestations de déplacement ici, en fonction de si vous êtes en provenance d’un pays de l’espace européen, en provenance du Royaume-Uni, en provenance d’un pays extérieur à l’espace européen à l’exception du Royaume-Uni ou pour une sortie du territoire national.

    Motifs impérieux d’ordre personnel ou familial
    – Décès d’un membre de la famille en ligne directe d’un frère ou d’une sœur

    – Visite à une personne dont le pronostic vital est engagé, pour les membres de la famille en ligne directe
    Pièces exigibles : acte ou certificat de décès, certificat médical établissant la situation de la personne dont le pronostic vital est engagé

    – Garde d’enfants par le parent investi de l’autorité parentale ou dont le droit de garde est reconnu par une décision de justice
    Pièces exigibles : décision de justice et pièce justificative du lieu de domicile

    – Assistance aux personnes âgées, malades ou handicapées ne disposant d’aucun autre soutien
    Pièces exigibles : documents établissant la relation entre la personne aidante et la personne aidée, et attestant de la situation de la personne aidée

    – Convocation par une autorité judiciaire ou administrative
    Pièce exigible : convocation par l’autorité administrative ou judiciaire

    – Impossibilité légale ou économique de rester sur le territoire sur lequel se trouve la personne
    Pièces exigibles : Titre de séjour expirant, acte de licenciement, etc…

    – Mise en sécurité de la personne (protection de l’enfance et lutte contre les déplacements illicites d’enfants à l’étranger / protections des victimes de violence intrafamiliales)
    Pièces exigibles : Tout document établissant la matérialité des faits

    – Retour vers la résidence principale lorsque le voyage a été commencé avant le 31 janvier 2021
    Pièces exigibles : justificatif de résidence principale, présentation du billet aller au retour dans le cadre d’un billet aller-retour, l’aller devant être antérieur au 31 janvier 2021

    – Étudiants en début, reprise ou fin de cycle d’études
    Pièce exigible : certificat de scolarité établi par l’établissement

    Motif impérieux de santé
    – Urgence médicale vitale (pour la personne ainsi qu’un accompagnant si sa présence est indispensable)
    Pièces exigibles : certificat médical, preuve d’une hospitalisation programmée, etc…

    Motifs impérieux professionnels
    – Missions indispensables à la poursuite d’une activité économique, requérant une présence sur place qui ne peut être différée et dont le report ou l’annulation aurait des conséquences manifestement disproportionnées ou serait impossible (dont les professionnels du transport)
    Pièces exigibles : attestation de l’employeur, carte professionnelle des équipages du transport international de marchandises, du transport international de passagers, du transport international maritime

    – Professionnel de santé concourant à la lutte contre la Covid 19 ou participant à des opérations de coopération d’intérêt majeur en matière de santé
    Pièce exigible : carte professionnelle

    – Missions ponctuelles liées à l’exercice de prérogatives de puissance publique (dont les missions diplomatiques) ne pouvant être différées ou reportées.
    Pièce exigible : carte professionnelle, ordre de mission

    – Sportifs professionnels de haut niveau pour la participation à des rencontres validées par le ministère des sports
    Pièce exigible : carte professionnelle, certificat délivré par l’organisateur en lien avec le ministère des sports

    Source : HuffPost

    Tags : France, coronavirus, covid 19, confinement, fermeture des frontières,

  • 2021, une deuxième année en entier vouée à la lutte contre l’épidémie

    Par Mohamed Habili

    Le premier mois de 2021 s’en va avec une épidémie non pas en recul, comme on pouvait s’y attendre à la fin de l’année dernière, mais sur une pente ascendante, pour l’essentiel dans la même partie du monde déjà fortement éprouvée par elle. La première bonne nouvelle, c’est que les campagnes de vaccination ont commencé, y compris chez nous et cela depuis hier, et qu’elles vont se poursuivre selon toute apparence pendant les 11 mois qui restent de l’année, et peut-être au-delà. La deuxième, c’est que la propagation du virus, si elle est planétaire, n’est cependant pas animée de la même vitesse, ni probablement porteuse de la même dangerosité dans toutes les régions du monde, bien qu’elle soit partout présente et qu’elle se traduise par des effets de même nature. L’Afrique et l’Asie restent relativement épargnées en comparaison de l’Europe et des Amériques, une différence qu’on est encore loin de pouvoir s’expliquer. La traditionnelle explication par les différences de climat laisse beaucoup à désirer dans ce cas précis. Le climat est l’une des caractéristiques d’un milieu géographique, elle n’est pas la seule. Comme le virus ne se propage pas dans le vide mais dans un milieu concret, il en subit les contraintes, les spécificités, l’inertie, l’impédance.

    Il n’y a de mouvement au sens physique du terme que s’il y a résistance au mouvement. Pas de résistance pas de mouvement. Il faut croire que l’Europe et les Amériques ne lui opposent pas la même résistance que l’Afrique et l’Asie. On saura peut-être un jour à quoi cela tient-il. Pour l’heure force est de constater que la prédiction suivant laquelle le premier trimestre serait déterminant pour la suite des événements sur le front de l’épidémie pèche par excès d’optimisme. Vraisemblablement, ce n’est pas pendant deux mois qu’il faut patienter pour pouvoir se projeter dans le futur, mais sensiblement plus. On ne peut même pas exclure qu’arrivé au bout du deuxième trimestre, on soit encore dans l’impossibilité de dire de quoi demain sera fait. Si l’épidémie sera en train de gagner en rapidité et en virulence ou si elle sera en train d’en perdre. Pour plusieurs encore, ce n’est pas sur la vaccination qu’il faudra compter dans la lutte contre l’épidémie mais sur la distanciation physique, les restrictions et les reconfinements.

    Cela est valable pour tout le monde, ne serait-ce que parce que la vaccination est beaucoup plus facile à dire qu’à faire. On voit les pays supposés les mieux équipés pour imprimer une grande allure à leur campagne de vaccination qui accumulent les retards. Ce ne serait pas si grave si on était assuré que le virus ne muterait jamais qu’à la marge. Ce que d’ailleurs il semble avoir fait jusque-là. Mais rien ne garantit qu’il en sera de même dans les mois qui viennent. Ces bêtes-là mutent comme elles respirent pour ainsi dire, mais pas leurs antidotes, quand bien même ils seraient adaptables. La partie engagée est d’autant plus difficile à mener vers le succès, c’est-à-dire vers l’éradication, qu’il s’agit de se battre contre un ennemi qui à tout moment dispose d’une longueur d’avance. Il est perdu si son avance se raccourcit.

    Pour ce qui nous concerne, nous aurons remporté sur lui une bonne victoire si nous parvenons à maintenir les chiffres actuels, entre 200 et 300 nouveaux cas, et autour de 5 le nombre des décès. La vaccination est une arme de plus, une fortification supplémentaire, mais ce n’est pas sur elle qu’il faut compter le plus. Il est possible de faire mieux sans elle. Faire passer le nombre des nouvelles contaminations sous la barre des 200, et tendre vers zéro celui des décès. Le seul fait que ces chiffres se maintiennent depuis plusieurs jours prouve que la gageure est tenable sur le moyen terme.

    Le Jour d’Algérie, 30 jan 2021

    Tags : Algérie, coronavirus, covid 19, vaccination, pandémie,

  • Voyageurs entrant en France : les ‘’21 commandements’’ de Jean Castex, le test PCR négatif en plus

    Le Premier ministre, Jean Castex (Photo- DR), a annoncé, hier vendredi, de nouvelles restrictions face à l’épidémie de Covid-19, dont la fermeture des frontières aux pays hors-UE, «sauf motif impérieux», rapporte, samedi, ‘’franceinfo’’, soulignant qu’en plus d’une telle justification, un test PCR négatif sera demandé pour toute entrée en France en provenance d’un pays de l’UE, à l’exception des travailleurs transfrontaliers.

    Ces mesures, drastiques, ont pour objectif, selon le PM français, de se donner «encore une chance d’éviter le confinement» dans l’Hexagone.

    ‘’franceinfo’’ met également en exergue, Selon l’attestation de déplacement mise en ligne par le ministère des Affaires étrangères, que les voyageurs en provenance du Royaume-Uni ou d’un pays situé hors de l’Union européenne classé en zone de circulation de l’infection du virus Sars-CoV-2 doivent déjà certifier que leur motif de déplacement correspond à l’une des 21 catégories suivantes :

    • Ressortissant de nationalité française, ainsi que son conjoint (marié, pacsé, concubin sur présentation de justificatifs de communauté de vie) et ses enfants

    • Ressortissant de l’Union européenne ou ressortissant andorran, islandais, liechtensteinois, monégasque, norvégien, de Saint-Marin, suisse et du Vatican, ainsi que son conjoint (marié, pacsé, concubin sur présentation de justificatifs de communauté de vie) et ses enfants

    • Ressortissant britannique et membres de sa famille bénéficiaires de l’accord de retrait du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord de l’Union européenne et de la Communauté européenne de l’énergie atomique

    • Ressortissant de pays tiers, titulaire d’un titre de séjour ou d’un visa de long séjour français ou européen en cours de validité, ayant sa résidence principale en France ou qui rejoint, en transit par la France, sa résidence principale dans un pays de l’Union européenne ou assimilé

    • Ressortissant de pays tiers, en transit de moins de 24 heures en zone internationale

    • Titulaire de passeport officiel

    • Ressortissant étranger en fonctions dans une mission diplomatique ou consulaire, ou une organisation internationale ayant son siège ou un bureau en France, de même que son conjoint et ses enfants

    • Ressortissant étranger de pays tiers séjournant en France pour motif professionnel impérieux sous couvert d’un ordre de mission émis par l’État d’appartenance

    • Ressortissant étranger séjournant en France sur invitation des autorités françaises dans le cadre d’une action de coopération

    • Professionnel de santé étranger concourant à la lutte contre la Covid-19 ou recruté en qualité de stagiaire associé

    • Équipage ou personnel étranger exploitant des vols passagers et cargo, ou voyageant comme passager pour se positionner sur sa base de départ ou se former

    • Ressortissant étranger qui assure le transport international de marchandises

    • Conducteur ou équipier d’autocar ou de train de passagers

    • Membre d’équipage ou personne exploitant un navire de commerce, y compris de croisière, ou de pêche

    • Étudiant titulaire d’un visa de long séjour (VLS), d’un visa de court séjour (VCS) pour études ou pour stages (hors VCS Concours), ou venant pour moins de 90 jours en provenance d’un pays dispensé de VCS, ou mineur scolarisé, justifiant d’un lieu d’hébergement en France

    • Professeur ou chercheur employé ou invité par un établissement d’enseignement ou un laboratoire de recherche français qui se déplace à des fins d’études et d’enseignement

    • Ressortissant de pays tiers disposant d’un VLS « passeport Talent » ou d’un VLS « salarié détaché ICT » ainsi que son conjoint et ses enfants

    • Ressortissant de pays tiers se rendant en France pour recevoir des soins dans un établissement hospitalier public ou privé

    •Ressortissant étranger se déplaçant en France dans le cadre de l’exercice d’un droit de garde reconnu par décision de justice

    • Ressortissant d’un pays tiers travailleur humanitaire ou volontaire international

    • Ressortissant de pays tiers titulaire d’un visa de long séjour délivré au titre du regroupement familial ou de la réunification familiale des réfugiés, bénéficiaires de la protection subsidiaire et apatrides

    La même source a fait savoir, enfin, que le Quai d’Orsay a exclu plusieurs pays de la zone de circulation de l’infection du virus Sars-CoV-2. Il s’agit de l’Australie, de la Corée du Sud, du Japon, de la Nouvelle-Zélande, du Rwanda, de Singapour et de la Thaïlande. Les voyageurs en provenance de ces pays sont donc autorisés à entrer sur le territoire métropolitain. Cette autorisation prévaut également pour Andorre, l’Islande, le Liechtenstein, Monaco, la Norvège, Saint-Marin, la Suisse et le Vatican.

    Un test PCR négatif sera par ailleurs demandé pour toute entrée en France en provenance d’un pays de l’UE, « à l’exception des travailleurs transfrontaliers ». Cette mesure, déjà en vigueur pour le transport maritime et aérien, doit donc être étendue au terrestre.

    Tous les déplacements en provenance et en direction des territoires ultramarins seront également soumis à des attestations de motifs impérieux.

    Algérie1, 30 jan 2021

    Tags : France, Macron Castaner, confinement, fermeture des frontières, coronavirus, covid 19,

  • Contradictions occidentales

    Le continent européen est sens dessus dessous. Les Etats qui le compose ne savent plus par quel bout prendre la pandémie de la Covid-19. Après un épisode problématique avec les masques au tout début de la maladie, une gestion coûteuse et très problématique du testage, les voilà qui jouent d’amateurisme sur la question de la vaccination. Des pénuries un peu partout, une opinion publique en colère, une sphère médiatique très critique et des morts par milliers au quotidien. Le premier mois de l’année 2021 ne réussit franchement pas aux occidentaux qui ne savent plus où donner de la tête. La panique dans les lieux de pouvoir est telle que des Etats optent pour un troisième confinement, d’autres obligent le port des masques FFP2 dans les transports publics, alors que les plus faibles parmi ces « puissances » avouent leur impuissance à assumer un autre confinement et annoncent donc son échec pur et simple dans la gestion de la pandémie.

    Le tableau qu’offre l’occident, pourtant privilégié par les instances financières internationales qui leur permet de s’endetter en milliers de milliards de dollars et par l’industrie du médicament, qui le sert en priorité en vaccins développés par les champions du Big Pharma, est proprement lamentable. Les dirigeants du «monde libre» comme ils aiment à qualifier leur zone géographique et leur système politique, se comportent, depuis près d’une année, comme les derniers de classe en matière de gouvernance. La conséquence de leurs erreurs tient dans les centaines de milliers de vies perdues et l’arrêt quasi total de l’économie mondiale. Pourtant, si l’on demandait à n’importe quel Français Britannique ou Allemand ses impressions sur ce ratage historique de son Etat, il critiquerait la gestion, mais ne citerait pas la Russie, la Chine ou l’Algérie comme exemple de bonne gestion. Cependant, la réalité saute aux yeux. Les Etats qui ont préservé la vie des citoyens ce sont bien ceux-là.

    Que déduire de cette posture visiblement incongrue ? La réponse à cette question est selon ce que les citoyens sont «infestés» ou pas de l’idéologie impérialiste et arrogante. Les idiologues attitrés des occidentaux diraient que pour le citoyen occidental, la liberté que leur offre leur système excuse les erreurs historiques. Comprendre par là qu’il vaut mieux mourir de la Covid-19 en occident que d’y survivre ailleurs. Un concept défendable n’était-ce que ces mêmes idéologues mettent la vie au dessus de tout autre considération. Contradictions occidentales.

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 26 jan 2021

    Tags : Europe, Occident, coronavirus, covid 19, vaccin, pandémie,

  • La Première dame de France rattrapée par le Covid-19

    Après la contamination d”Emmanuel Macron le 17 décembre dernier, c’est son épouse Brigitte qui sera testée positive au Covid-19 une semaine plus tard, soit le 24 décembre.

    Une information qui n’avait pas été communiquée publiquement, la Première dame ayant été testée négative six jours plus tard, a indiqué “Europe 1”. De plus, Brigitte Macron n’étant pas engagée sur des événements publics pendant les vacances de Noël et ne présentant aucun symptôme, ses équipes n’avaient a priori pas jugé nécessaire de s’épancher sur les résultats de ce fameux test du 24 décembre. Après deux tests revenus négatifs les 30 et 31 décembre, la Première dame avait eu le feu vert pour célébrer les fêtes de fin d’année avec Emmanuel Macron au Fort de Brégançon.

    Emmanuel Macron avait lui-même le 24 décembre quitté la Lanterne, à Versailles, où il était confiné depuis sept jours après son test positif au Covid-19.

    En octobre dernier, l’épouse d’Emmanuel Macron avait été placée à l’isolement pendant sept jours après avoir été cas contact.

    Echourouk, 9 jan 2021

    Tags : #Macron #BrigitteMacron #Coronavirus #Covid19

  • La France vers un «lockdown» à la britannique ?

    Particulièrement touché par l’épidémie, le Royaume-Uni est reconfiné. Écoles et universités fermées, assignation à résidence… ce troisième confinement drastique est parti pour paralyser la Grande-Bretagne. En France, la situation est également critique. Certains élus réclament la même mesure. Une sentence inéluctable? Analyse.

    Boris Johnson a annoncé lundi 4 décembre un reconfinement total de l’Angleterre pour une durée de sept semaines a minima. Son homologue écossaise l’avait devancé, annonçant le même jour un nouveau «coup dur» pour les quatre prochaines semaines au moins.

    En Irlande et au pays de Galles, la vis avait été resserrée dès le lendemain des fêtes. Et pour cause, le Royaume-Uni subit la crise sanitaire de plein fouet. Avec plus de 75.000 morts, il est l’un des États les plus sévèrement frappés en Europe. De surcroît, le pays lutte contre une mutation du virus dont une souche plus contagieuse se répand actuellement.
    «Il est clair que nous devons tous ensemble faire plus pour maîtriser ce nouveau variant pendant que la vaccination se déploie», a ainsi justifié Boris Johnson. Et ce, alors que la campagne vaccinale est déjà bien enclenchée avec plus d’un million de doses distribuées.

    Le gouvernement français dans l’expectative

    En France, où le variant a également été détecté, les mesures sont pour l’instant très différentes. La campagne de vaccination essuie les critiques de l’opposition, qui dénonce une lenteur catastrophique. Les termes «fiasco» ou encore de «scandale d’État» reviennent comme des leitmotivs. Conscient du mauvais départ dans sa stratégie, le gouvernement a annoncé, ce jour, mardi 5 janvier, l’élargissement du vaccin aux pompiers et aides à domicile de plus de 50 ans. Malgré tout, l’exécutif ne semble pas encore envisager un confinement. Au contraire, certaines restrictions sont même assouplies. C’est le cas du télétravail qui, s’il reste privilégié, ne sera plus obligatoire toute la semaine, a annoncé la ministre du Travail, Élisabeth Borne.

    Entachée d’amateurisme pour certains, la stratégie gouvernementale aurait de quoi inquiéter si l’on en croit les courbes. Cependant, Patrick Pintus, chercheur au CNRS et directeur adjoint scientifique de l’Institut des sciences humaines et sociales, nuance les dégâts.

    « Que ce soit dans les régions les plus touchées ou dans le reste de la France, on est dans une sorte d’entre-deux. Le confinement n’est pas encore totalement nécessaire, mais la courbe tend à nous en rapprocher. Les scénarios de reprise de l’épidémie ne sont donc pas à exclure», avance le scientifique joint par Sputnik.

    Aidé par une équipe de chercheurs, Patrick Pintus a créé un indicateur permettant de suivre le pourcentage d’évolution des cas positifs comparé au pourcentage d’évolution des tests et de les corréler. D’après cet outil de mesure, la courbe des cas positifs augmente considérablement depuis les vacances de Noël. Mais l’on remarque surtout un réel impact positif des précédents confinements.

    «En regardant la part de cas positifs sur le nombre de personnes testées, on observe que le second confinement a bien joué son rôle. À partir du 22 novembre, la France est passée d’une action où elle accélérait à une action où elle décélérait. Et là, on observe une reprise à partir du 25 décembre.»
    De fait, le taux d’incidence –nombre de patients ayant un test PCR positif pour 100.000 habitants par semaine sur les sept derniers jours– montre une flambée imputable aux fêtes de Noël et de fin d’année. Au 4 janvier, ce taux remonte à 136,5, contre 131,53 le 2 janvier, et 124,71 le 31 décembre. «Les chiffres vont continuer à parler», mais la France endure donc le même phénomène que ses voisins européens, l’Allemagne subissant, elle aussi, une deuxième vague lourde et la Catalogne se mettant à l’isolement pour contrer un rebond de l’épidémie.

    Quelle alternative?

    Pour l’instant, le gouvernement français mise sur une mesure alternative au «lockdown» anglais. C’est l’avancée du couvre-feu à 18 heures dans les territoires les plus touchés. Pourtant, plusieurs élus réclamaient depuis des semaines un reconfinement au moins local. Le président de la région Grand-Est, Jean Rottner, l’appelait de ses vœux, déclarant: «La courbe n’est pas horizontale. Elle remonte en termes de circulation du virus. La question se pose d’avoir recours à un nouveau confinement.»

    Là aussi, pour Patrick Pintus, si rien n’est à exclure et si le confinement a une réelle incidence sur la baisse des contaminations, les chiffres pour ces zones ne sont pas aussi alarmants que lors des premières vagues. Le couvre-feu lui apparaît comme un bon stade intermédiaire en l’état actuel des choses. Mais la situation risque de basculer vers un scénario plus strict.
    « Les quelques jours qui nous séparent de Noël ont changé la donne dans le mauvais sens du terme. Le confinement semble donc être efficace et les semaines de couvre-feu qui ont précédé l’ont été aussi. On peut dès lors imaginer que le gouvernement généralise un couvre-feu renforcé avant de passer à un confinement total», estime le chercheur.

    S’il ne s’avance pas à comparer les chiffres avec ceux de la Grande-Bretagne ou des autres voisins européens, le Professeur Pintus met en évidence des niveaux de contamination moins élevés que lors des précédentes vagues. «La période la plus forte était août, septembre, octobre et nous sommes loin de ces niveaux-là. Lors de la seconde vague nous avons vu que le couvre-feu était une bonne alternative pour commencer», explique le chercheur. Les priorités ne semblent donc pas encore les mêmes que chez nos voisins britanniques, d’autant plus qu’ «en Angleterre la résurgence de l’épidémie est liée fortement à ce nouveau variant, c’est un fait».

    Le Maghreb, 7 jan 2021