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  • Algérie : Les effets pervers de la pandémie

    Algérie : Les effets pervers de la pandémie

    Algérie, pandémie, coronavirus, covid 19 – Algérie : Les effets pervers de la pandémie

    Un stress perpétuel

    La situation mentale des populations n’a jamais autant fait l’objet d’attention autant des spécialistes, des médias et des politiques que depuis l’intrusion de la Covid-19, brutale au point de bouleverser totalement le paysage de la vie quotidienne sur toute la face de la planète. Jusque-là, la maladie était confinée pour l’essentiel dans les limites de la vie privée. Parfois, des débats publics et politiques focalisent sur une pathologie particulière (diabète, cancer, etc.), mais rien qui jette une ombre sur la santé mentale d’une population. La pandémie de la Covid-19 a ceci de particulier d’influer par ses conséquences jusque sur les nerfs de tout un chacun. Les restrictions diverses en matière de contacts sociaux et de liberté de déplacement, les difficultés professionnelles, les consignes sanitaires à respecter continuellement, avec son lot d’inquiétude et de suspicion, finissent par peser lourds sur l’équilibre mental. Un stress perpétuel nourri aussi par une actualité peu rassurante autour d’un agent pathogène qui garde toujours intacte l’aura de sa mystérieuse et terrifiante létalité, même après qu’un vaccin ait été mis au point. Ce remède, au lieu de soulager par sa disponibilité, a introduit un surcroît d’angoisse au sein d’une population travaillée par un courant complotiste mondial et des esprits maladivement sceptiques quant à l’efficacité et l’innocuité du sérum à inoculer, quel que soit son fabricant au demeurant. Des symptômes psychologiques ont été relevés chez la population dans tous les pays du monde, notamment parmi les jeunes.

    Comment s’en sortent les Algériens ? Il n’y a aucun doute quant à un impact direct sur l’état psychologique de certains suite à des cas d’infection et de décès dans le cercle des proches. On peut, toutefois, avancer sans risques, que leur mode de vie, assez basique, a préservé des Algériens de vivre une situation gravissime comparable à celle de pays européens, pourtant voisins, et donc d’atténuer sensiblement l’impact psychologique. Il y a lieu, toutefois, de mettre l’accent sur la nécessité d’élaborer un véritable plan orsec pour faire face à toute situation de catastrophe sanitaire. Les insuffisances constatées durant la crise de la Covid-19 doivent servir de leçon et de matériau pour la construction d’une riposte plus efficace à toute nouvelle pandémie. Elles doivent aussi guider l’effort du pays pour consolider ses moyens d’intervention et d’endiguement, qui doivent toujours compter des outils destinés à préserver la santé mentale et psychologique du citoyen dans ces moments délicats.
    O. M.

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    Mohamed-El Amine Bencharif, chef du service psychiatrie au CHU Frantz-Fanon de Blida: «La pandémie génère des risques de troubles psychiatriques»

    Entretien réalisé par Samira Belabed

    Dans cet entretien, le Pr Mohamed-El Amine Bencharif, chef du service de psychiatrie légale à l’hôpital Frantz-Fanon de Blida, met l’accent sur la nécessité de prendre en charge les troubles psychiques qui sont l’une des conséquences de la pandémie de la Covid-19.

    Cela fait deux ans que nous faisons face à une épidémie qui a bouleversé tout le quotidien de la population. Que faut-il en retenir ?
    Cette situation exceptionnelle s’est imposée durablement avec des conséquences visibles au niveau sanitaire, économique et social. Tout l’enjeu pour les décideurs est de tenter de préserver un équilibre entre la nécessité sanitaire et l’impact sur notre vie en société. L’épidémie de la Covid-19 est à l’origine d’une grave crise de santé publique où les aspects psychologiques prennent une part importante. La peur d’être infecté, d’infecter les autres, la peur de mourir, de perdre des êtres chers et celle de pas pouvoir accéder aux soins constituent des facteurs de stress importants qui risquent de dépasser les stratégies d’adaptation du sujet, rompant ainsi son équilibre psychologique avec un impact direct sur sa santé mentale.

    Justement, quelle est l’ampleur de cet impact ?
    Les incertitudes durables autour de la nature de la pandémie, de ses modes de transmission, de son degré de férocité, de l’efficacité des protocoles d’intervention thérapeutiques et les restrictions de diverses natures mises en œuvre limitent l’accès aux activités quotidiennes. La prise en charge des personnes ayant des problèmes de santé mentale ne peut être ignorée dans ce contexte, et de nombreux points sont à prendre en considération, notamment le comportement violent à la maison, accentué par des contraintes supplémentaires que subissent des familles, comme la perte d’emploi.

    Comment avez-vous vécu cette situation au niveau de votre service ?
    Nous sommes passés de 1.024 consultations entre mars et mai 2019 à 310 pour la même période de 2020. Nous avons constaté une baisse significative d’admissions aux urgences psychiatriques et des consultations en psychiatrie, et un mouvement de sortie plus précoce des patients hospitalisés. Nous avons toutefois relevé le manque de suivi des patients avec un risque d’impact sur leur santé, car ce sont des patients fragiles avec des pathologies annexes plus importantes telles que le risque cardiovasculaire et respiratoire. Des difficultés des malades isolés à respecter les règles du confinement et les mesures de protection associées ont fait d’eux une population particulièrement à risque.

    Que faut-il faire pour éviter ce genre de situation ?
    Je préconise, notamment pour le personnel de la santé, une prise en charge précoce. Il y a des méthodes et techniques psychologiques utilisées dans le cadre du burn out. Il faut aussi être à l’écoute de ce personnel en première ligne depuis presque 2 ans.

    Est-ce qu’on a les moyens d’être à l’écoute de tout ce personnel ?
    Les moyens humains existent. L’Université algérienne a formé des psychologues, des psychiatres capables de prendre en charge toute personne souffrant de troubles. Il suffit d’une organisation qui s’appuie sur un réseau et un centre d’écoute ouvert 24 heure sur 24.

    Face à tous ces risques, y a-t-il urgence à adopter une stratégie nationale ?
    Nous avons besoin d’une stratégie nationale unifiée et généralisée, en définissant les conduites à tenir et le protocole à suivre. C’est un aspect qu’il faut prendre au sérieux.

    S. B.

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    Mohamed Taïbi, sociologue: «La civilisation de la peur est née»

    La pandémie a bouleversé le monde entier, provoquant un nouveau mode de vie basé sur la crainte, la peur et l’anxiété. En moins de deux années, la Covid-19 a chamboulé habitudes et traditions dans tous les pays qui restent vulnérables face au virus. «Rien ne sera plus comme avant», lance le sociologue Mohamed Taïbi, qui selon lui, le monde est en guerre contre un ennemi redoutable. «La Covid-19 menace l’humanité. Il n’y a qu’à voir le coût financier de la défense sanitaire», précise le sociologue. Et de qualifier cette pandémie de nouvelle civilisation de la peur exprimée par l’éloignement permanent entre les êtres humains. «Tous les liens que l’homme a établis dans sa tradition historique ont été bouleversés. Les gens deviennent de plus en plus craintifs au point de réfléchirsi l’on doit saluer avec la tête ou toucher la main à quelqu’un», fait remarquer Mohamed Taïbi. Selon lui, «les Algériens sont de très mauvais observateurs, y compris les intellectuels. Il faut regarder le fond du problème et non uniquement l’apparence». Pour lui, la Covid-19 est un grand tournant tragique dans l’histoire de l’humanité. «C’est un grand examen de la peur. L’humanité a été fauchée par la peur.» Sur le plan de l’économie mondiale, il précise qu’il y a un fort dérèglement de la machine productive qui va peser lourdement sur certains pays. «Aujourd’hui, on ne parle plus de l’économie d’un pays mais d’économie mondiale», rappelle-t-il. «La Covid-19 a provoqué un déficit drastique dans les besoins de l’humanité.»
    M. Benkeddada

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    Séquelles traumatiques du Coronavirus
    Attention Danger

    L’infection à la Covid-19 n’a pas seulement des conséquences physiques sur les personnes atteintes, elle peut aussi occasionner des traumatismes psychiques. Trois réactions psychologiques récurrentes: un stoïcisme pour les cas ignorant avoir été infectés, un stress aigu résolutif chez d’autres personnes et la catégorie des sujets affectés psychologiquement. C’est ce qu’explique le Dr Mahmoud Boudarène, psychiatre, auteur du livre «Covid-19 et traumatismes psychiques». Selon lui, la catégorie la plus problématique est celle qui développe des séquelles post-traumatiques à l’issue d’un épisode destress aigu. «Il y a ceux qui ont présenté des réactions de stress aigu avec des désordres psychologiques, de l’agitation, de l’angoisse, de l’anxiété mais par la suite, les choses rentrent dans l’ordre. Mais il y a aussi ces sujets avec un stress aigu et manifestant un état d’inhibition et de stupeur, et chez lesquels les choses ne rentrent pas dans l’ordre. Ces cas-là sont les plus compliqués», relève-t-il.

    De son avis, ces personnes confrontées directement à la maladie peuvent présenter à distance de l’évènement une maladie liée à un véritable traumatisme psychique. «Cette maladie est grave et est difficile à soigner. Elle risque certainement d’hypothéquer l’avenir des personnes», précise-t-il. L’exemple type de ceux susceptibles de développer des séquelles post-traumatiques est représenté par le personnel médical et soignant. «Le personnel de soins a été mis dans des situations de double injonction, c’est-à-dire, d’une part, il doit soigner les patients, et d’autre part, il assiste impuissant à des évènements dramatiques comme les décès, en ayant peur pour lui et peur de contaminer sa famille et son entourage», signale le psychiatre. Conséquence: «Ces soignants peuvent présenter un état de stress post-traumatique ou alors le burn out», indique-t-il, précisant que ce dernier «est aussi sévère que le premier car il concerne les gens chargés d’aide aux personnes et qui assistent impuissants à la mort». Estimant qu’il n’y a pas eu le soutien indispensable et nécessaire à ces professionnels de la santé, il ne manque pas de relever tout autant les «agressions» qui les ont ciblés de la part des malades ou de leurs familles.

    «Nous avons vu des médecins et même des infirmiers se faire agresser par des proches de personnes atteintes de la Covid-19afin de hâter leur prise en charge», rappelle-t-il. De son avis, le personnel de soins n’a pas été soutenu et aidé par les pouvoirs publics pour le protéger et le mettre à l’abri de ce genre de comportement. A ses yeux, on aurait dû mettre en place des cellules de soutien psychologique pour les professionnels de soins.
    Fatma-Zohra Hakem

    Horizons, 20/11/2021

    #Algérie #Coronavirus #Covid19 #Pandémie

  • « Vaccinophobie »

    Tags : Algérie, vaccination, covid 19, coronavirus – « Vaccinophobie »

    Pourquoi les Algériens bouderaient-ils le vaccin anti-Covid-19? Nous sommes d’accord sur le fait que pas mal d’Algériens avaient -rappelle-t-on- obtempéré aux instructions des autorités sanitaires concernées, d’accepter de se faire vacciner. Les pouvoirs publics insistent-ils sur les vaccins importés, en dépit des résultats pas tout à fait positifs, comme étant antidote agissant sûrement, contre la contamination. Une grande frange de la population estime que le vaccin est plutôt commercial dont les grands labos du monde en avaient profité de la pandémie, pour se faire «un peu d’argent».

    L’opportunisme et la cupidité des cartels de l’industrie pharmaceutique de par le monde, ne sont plus à démontrer. Une dose du vaccin doit faire deux dollars et la première cargaison importée par les autorités algériennes était -si je ne me trompe pas- 30 mille doses. Donc, ça va faire, quand même 60 mille dollars, juste pour la première cargaison qui va être empochée par le labo fournisseur, sans résultats positifs sûrs.

    Pour d’autres, le vaccin serait comme une sorte de remède placebo, se basant surtout sur la force de la croyance de celui qui est vacciné. C’est pour ça, que parfois ça marche et parfois, c’est évidemment, l’échec fatal… Faudrait-il avouer que pas mal de citoyens qui n’étaient pas contaminés, avaient succombé des suites de la prise du vaccin.

    Les scientifiques les plus sincères et les plus intègres sont à cheval sur cette pertinente question. Ils continuent à dire qu’il n’existe pas encore de remède radical, à cent pour cent contre la Covid-19. C’est ce climat d’incertitude qui fait pousser les Algériens et même les gens dans d’autres pays à la suspicion à l’égard de cette aventure du vaccin anti-Covid-19. Même les caractéristiques thérapeutiques et les symptômes du Coronavirus ne sont pas encore déterminés de façon définitive, c’est un virus -dirait-on intelligent et avisé- qui se mute à chaque tournant, afin de fuir aux antidotes, cherchant à l’anéantir.

    Cependant, c’est l’incertain qui aurait poussé les Algériens à ne pas mettre toute leur confiance dans une chose qui n’est pas certaine, d’autant plus que cette chose est intimement liée à leur survie… ou du moins à leur santé. Les pouvoirs publics agissent en tant que responsables de la santé et des vies de leurs administrés. Ils ne pouvaient pas agir autrement. On réagissait face à la pandémie comme tout le monde en avait fait ailleurs, sous d’autres cieux et sous l’égide solennelle de l’OMS qui menait le bal de la lutte contre la pandémie.

    Faudrait-il savoir qu’il n’y a pas d’autres alternatives possibles pour les responsables algériens, que de faire ce qu’ils ont fait.

    Le Carrefour d’Algérie, 18/11/2021

    #Algérie #Covid19 #Coronavirus #Vaccination

  • Allemagne-covid: Nombre élevé de contaminations

    Tags : Allemagne, covid19, coronavirus, contaminations – Allemagne-covid: Nombre élevé de contaminations

    BERLIN (AP) – Le centre national allemand de contrôle des maladies a signalé mercredi un nombre record de nouveaux cas de coronavirus, alors que l’un des meilleurs virologues du pays a averti qu’un autre verrouillage serait nécessaire si les vaccinations ne s’accélèrent pas rapidement.

    Les 39 676 cas enregistrés par l’Institut Robert Koch ont dépassé le précédent record quotidien de 37 120 nouveaux cas signalés vendredi. L’institut a déclaré que le taux d’infection en Allemagne était passé à 232,1 nouveaux cas pour 100 000 habitants au cours des sept derniers jours.

    « Nous avons une véritable situation d’urgence en ce moment », a déclaré Christian Drosten, chef du service de virologie à l’hôpital Charite de Berlin, à propos de la situation dans de nombreuses unités de soins intensifs hospitalières à travers le pays. « Nous devons faire quelque chose tout de suite. »

    Les responsables gouvernementaux ont déclaré à plusieurs reprises qu’ils n’avaient pas l’intention d’imposer des fermetures et ont plutôt appelé les résidents à se faire vacciner.

    L’Allemagne a actuellement un gouvernement national intérimaire à la suite des élections fédérales de septembre. Les partis qui devraient former le prochain gouvernement prévoient de présenter cette semaine une législation qui permettrait à une déclaration depuis mars 2020 d’une « situation épidémique de portée nationale » d’expirer à la fin du mois et fournirait un nouveau cadre juridique pour instituer le coronavirus. les mesures.

    Comme pendant les autres périodes de la pandémie, le pays dispose d’un patchwork de règles régionales. La plupart des endroits restreignent l’accès à de nombreuses installations et événements intérieurs aux personnes qui ont été vaccinées contre le virus, se sont remises du COVID-19 ou ont récemment reçu des résultats de test négatifs – cette dernière catégorie étant désormais exclue dans certaines régions. Cependant, les règles sont souvent appliquées avec laxisme.

    Plusieurs hôpitaux ont déclaré ces derniers jours qu’ils travaillaient à nouveau à leurs limites et avaient des unités de soins intensifs si pleines de patients COVID-19 qu’ils ne pouvaient pas admettre de nouveaux patients pour le moment.

    La Charité de Berlin a déclaré mardi qu’elle devait annuler les chirurgies prévues en raison du nombre de membres du personnel s’occupant de personnes atteintes de COVID-19. Les autorités ont déclaré que la plupart des derniers patients ne sont pas vaccinés.

    Environ 67 % de la population allemande de 83 millions d’habitants est entièrement vaccinée, selon les chiffres officiels. Contrairement à certains autres pays européens, le gouvernement a rechigné à rendre les vaccins obligatoires pour tout groupe professionnel.

    « Nous devons probablement contrôler à nouveau l’activité d’infection par des mesures de contact – pas probablement, mais certainement », a-t-il déclaré.

    « Nous sommes dans une mauvaise situation : nous avons 15 millions de personnes qui auraient pu être vaccinées et auraient dû être vaccinées », a déclaré Drosten, ajoutant qu’au moins 100 000 autres personnes pourraient mourir du COVID-19 si les vaccinations ne reprennent pas rapidement.

    Depuis le début de la pandémie, 96 963 personnes sont décédées du COVID-19 en Allemagne, selon les chiffres officiels.

    Le comité permanent du pays sur les vaccinations, le Stiko, a publié mercredi une nouvelle recommandation conseillant que toutes les personnes de moins de 30 ans ne reçoivent que le vaccin Pfizer-BioNTech.

    Le Stiko a déclaré que la recommandation était basée sur des analyses récentes montrant qu’un effet secondaire rare, une inflammation cardiaque et thoracique, était observé plus fréquemment chez les receveurs de moins de 30 ans du vaccin fabriqué par Moderna que ceux qui avaient reçu le vaccin Pfizer-BioNTech.

    L’effet secondaire semble être rare et, dans la plupart des cas, les gens se rétablissent sans aucun problème.

    #Allemagne #Covid19 #Coronavirus

  • Maroc: plus de 22 millions de personnes complètement vaccinées

    Maroc: plus de 22 millions de personnes complètement vaccinées – Depuis le 4 octobre, 1.389.062 personnes ont bénéficié d’une 3e dose de vaccin anti-COVID-19, a fait savoir le ministère de la Santé

    Un total de 24.192.806 personnes ont reçu la première dose du vaccin contre la COVID-19, a indiqué samedi le ministère marocain de la Santé dans son bulletin quotidien, précisant que 22.033.991 personnes ont été entièrement vaccinées.

    La campagne de vaccination, lancée le 28 janvier dernier, est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à cette maladie.

    Depuis le 4 octobre, 1.389.062 personnes ont bénéficié d’une 3e dose de vaccin anti-COVID-19, a fait savoir le ministère de la Santé.

    Le royaume a recensé 240 nouvelles infections au cours des dernières 24 heures, pour un total de 945.960 cas confirmés de COVID-19, dont 14.667 décès (+7) et 926.293 guérisons (+249).

    Journal Chrétien, 01/11/2021

  • Maroc : Manifestations dans les grandes villes

    Maroc : Manifestations dans les grandes villes – « Non au pass. Le peuple veut que le pass tombe », ont scandé les manifestants.

    Des centaines de manifestants opposés au pass vaccinal anti-Covid ont manifesté, dimanche dans les grandes villes du Maroc, à la suite d’appels lancés sur les réseaux sociaux, ont rapporté des médias.

    A Rabat, la police a dispersé un sit-in non autorisé qui a rassemblé plusieurs centaines de manifestants dans le centre-ville. Déployés en nombre, les policiers, dont certains en civil, ont procédé à des interpellations, ont constaté les mêmes sources. Des jeunes ont par ailleurs lancé des projectiles contre les forces de l’ordre à la fin du rassemblement.
    A Casablanca, capitale économique du royaume, des centaines de protestataires ont manifesté contre le pass, selon le site d’information arabophone al3omk. « Non au pass. Le peuple veut que le pass tombe », ont scandé les manifestants. A Tanger (nord-ouest), les forces de l’ordre ont empêché des groupes de quelques dizaines de personnes de se réunir pour dénoncer le pass, a précisé le site « Goud.ma ».

    D’autres manifestations ont eu lieu à Fès (nord-est) et dans la cité touristique d’Agadir (sud), a rapporté le site marocain Lakome2. Il n’a toutefois pas été possible de chiffrer le nombre total de protestataires, ni celui des interpellations.

    Le 21 octobre, le Maroc a lancé un pass vaccinal anti-Covid. Tous les lieux clos, dont les hôtels, restaurants, cafés, commerces, salles de sport et hammams sont désormais soumis à l’obligation du pass qui est également exigé pour accéder aux administrations publiques, semi-publiques et privées, tout comme pour quitter le royaume ou pour se déplacer entre les préfectures et les provinces.

    Le caractère obligatoire du pass pour avoir accès aux espaces publics a soulevé des protestations, en particulier sur les réseaux sociaux. Une pétition en ligne a recueilli des dizaines de milliers de signatures, fustigeant la mise en place « arbitraire » du pass sanitaire.

  • Maroc: manifestations contre le pass sanitaire

    Maroc: manifestations contre le pass sanitaire – Des centaines de manifestants opposés au pass vaccinal anti-Covid ont manifesté dimanche dans les grandes villes du Maroc à la suite d’appels lancés sur les réseaux sociaux

    Des centaines de manifestants opposés au pass vaccinal anti-Covid ont manifesté dimanche dans les grandes villes du Maroc à la suite d’appels lancés sur les réseaux sociaux, selon les médias locaux et l’AFP.

    A Rabat, la police a dispersé un sit-in non autorisé qui a rassemblé plusieurs centaines de manifestants dans le centre-ville. Déployés en nombre, les policiers, dont certains en civil, ont procédé à des interpellations, a constaté un journaliste de l’AFP.

    A Casablanca, capitale économique du royaume, des centaines de protestataires ont manifesté contre le pass, selon le site d’information arabophone al3omk. « Non au pass. Le peuple veut que le pass tombe », ont scandé les manifestants.

    A Tanger, les forces de l’ordre ont empêché des groupes de quelques dizaines de personnes de se réunir pour dénoncer le pass, a précisé le site « Goud.ma ». D’autres manifestations ont eu lieu à Fès (nord-est) et dans la cité touristique d’Agadir (sud), a rapporté le site marocain Lakome2. Il n’a toutefois pas été possible de chiffrer le nombre total de protestataires, ni celui des interpellations.

    Le 21 octobre, le Maroc a lancé un pass vaccinal anti-Covid, le premier dans un pays du Maghreb. Tous les lieux clos, dont les hôtels, restaurants, cafés, commerces, salles de sport et hammams sont désormais soumis à l’obligation du pass. Le pass est également exigé pour accéder aux administrations publiques, semi-publiques et privées, tout comme pour quitter le royaume ou pour se déplacer entre les préfectures et les provinces.

    Si une large majorité de la population approuve la vaccination, le caractère obligatoire du pass pour avoir accès aux espaces publics a soulevé des protestations, en particulier sur les réseaux sociaux.

    RTBF, 31/10/2021


    Des protestations éclatent à travers le Maroc contre les passeports vaccinaux

    Des protestations ont éclaté à travers les villes du Maroc dimanche contre le passeport vaccinal COVID-19 requis pour voyager et accéder à des événements en salle, a rapporté l’Associated Press.

    Certains manifestants ont tenté de franchir un cordon de police et les autorités ont répondu en utilisant des boucliers pour disperser la foule. Des images ont montré la police en train d’arrêter des manifestants, dont un certain nombre auraient été blessés, selon l’AP.

    Depuis le 21 octobre, la preuve des vaccinations est obligatoire pour tous les résidents pour entrer sur leur lieu de travail, dans les restaurants et pour les voyages aériens nationaux et internationaux.

    C’est la deuxième semaine que des centaines de manifestants défilent dans la capitale de Rabat pour exprimer leur opposition à l’exigence du passeport vaccinal, a rapporté l’AP.

    « Cela devrait être notre choix ! », ont crié les manifestants devant le bâtiment du parlement dans la capitale.

    Plusieurs centaines de protestataires ont organisé des manifestations similaires dans d’autres villes, notamment à Casablanca, le principal centre économique du Maroc, a rapporté l’AP.

    Quelque 58 % des résidents marocains sont entièrement vaccinés contre le virus, soit le taux de vaccination le plus élevé du continent africain.

    Les autorités marocaines ont signalé environ 14 000 décès liés au COVID depuis le début de la pandémie, a noté l’AP.

    The Hill, 31/10/2021

  • Algérie: Retour conditionnel des spectateurs dans les stades

    Algérie: Retour conditionnel des spectateurs dans les stades. Il intervient après plus de 17 mois de suspension en raison de la pandémie de COVID-19.

    ALGER, 27 octobre (Xinhua) — La Fédération algérienne de football (FAF) a annoncé mercredi le retour conditionnel des spectateurs dans les stades, selon l’agence de presse officielle APS.

    Ce retour, qui intervient après plus de 17 mois de suspension en raison de la pandémie de COVID-19, sera soumis aux conditions de respect du protocole sanitaire et de présentation du pass sanitaire, a indiqué mercredi la FAF dans un communiqué.

    La FAF a précisé que seuls ceux qui ont reçu deux doses des vaccins COVID-19 seront autorisés à entrer dans les stades de football.

    La FAF a fixé la date de réouverture des stades au 30 octobre.

    La réouverture des stades aux spectateurs est intervenue dans un contexte de forte baisse des infections au COVID-19 en Algérie. Le gouvernement algérien a annoncé le 18 octobre la levée complète du confinement à l’échelle nationale.

  • Maroc : le passe sanitaire à coups de matraque

    Maroc : le passe sanitaire à coups de matraque. La mesure a des conséquences graves pour de nombreux travailleurs, en particulier les plus pauvres.

    Depuis jeudi 21 octobre, le passe sanitaire est obligatoire au Maroc. La mesure a des conséquences graves pour de nombreux travailleurs, en particulier les plus pauvres, qui sont aussi les moins vaccinés.

    Le passe sanitaire n’est fourni que si l’on est vacciné, et pas sur simple présentation d’un test négatif ou d’un certificat de rétablissement après Covid. Il est provisoire après la première et la deuxième dose, et peut être invalidé si l’on ne fait pas la troisième injection dans les six mois suivant la deuxième. La campagne pour la deuxième dose ayant commencé en mars 2021, la plupart des Marocains déjà vaccinés doivent se faire injecter la troisième dose en urgence pour garder leur passe sanitaire.

    Tous les espaces publics, hammams, restaurants, cafés, commerces, établissements hôteliers et touristiques sont interdits à ceux qui n’ont pas de passe sanitaire. Il concerne les clients de ces établissements, mais aussi leurs salariés, à qui on interdit l’accès à leur lieu de travail et le moyen de gagner leur vie. Cette mesure n’a été annoncée que trois jours avant son entrée en vigueur

    L’entrée dans les administrations publiques est aussi soumise au passe sanitaire, de même que les déplacements entre préfectures et provinces du pays. Il devient très difficile de se procurer un document administratif ou de se déplacer entre deux villes sans le passe, les contrôles de police se multiplient dans les cafés, les rues, les transports. L’amende est de 300 dirhams (environ 10 % du smic marocain) en cas d’infraction.

    Cette nouvelle attaque contre les classes populaires intervient dans un contexte de crise dramatique. L’économie ne s’est pas remise de son arrêt pendant plusieurs mois de confinement, le secteur touristique est toujours exsangue. L’inflation s’accélère : les prix des produits de base, l’huile, les lentilles, la semoule et bien d’autres, ont augmenté de 25 à 50 % depuis septembre.

    Dimanche 24 octobre, des manifestations spontanées, sans appel de partis ou de syndicats, ont éclaté dans plusieurs villes du Maroc contre le passe sanitaire : à Casablanca, Rabat, Marrakech, Safi, Agadir, Tetouan… Les forces de répression n’ont eu qu’une réponse, les coups de matraques et les arrestations. Le nouveau Premier ministre, le milliardaire Aziz Akhannouch, avait déclaré, après sa nomination le 7 octobre, qu’il allait mettre de l’ordre dans la maison et rééduquer les Marocains. Cette volonté de mettre au pas la population laborieuse commence par l’instauration du passe sanitaire.

    Lutte ouvrière, 27/10/2021

  • Quelle est cette mystérieuse variante qui fait peur au Maroc ?

    Quelle est cette mystérieuse variante qui fait peur au Maroc ? Il s’agit d’une nouvelle variante appelée « AY.4.2 ». Il y en a, probablement, d’autres dans l’air.

    Le Maroc a décidé de suspendre ses vols vers les Pays-Bas, l’Allemagne et le Royaume-Uni à cause de cette situation. Parce qu’encore une nouvelle variante du coronavirus qui semble se propager rapidement : ne faites pas ça. Selon les premières estimations, la nouvelle variante est dix à quinze pour cent plus contagieuse.

    Mais il s’agit encore de calculs approximatifs. Je n’en suis pas encore convaincu », déclare Tom Wenseleers, professeur de biologie de l’évolution (KU Leuven), qui a déjà contribué à établir l’origine des variantes alpha et delta. En calculant la nouvelle variante, il a découvert que AY.4.2. n’augmente pas de la même manière à tous les endroits, ce qui pourrait aussi être une coïncidence.

    Taux d’écart

    Si vous constatez systématiquement une augmentation de cette variante partout, il est plausible qu’elle présente un avantage intrinsèque. Mais cela semble être moins le cas avec cette variante », dit Wenseleers lorsqu’on lui demande. Cela pourrait indiquer que le virus circule simplement dans les sous-groupes qui ont été mal vaccinés ou qui ont de nombreux contacts.

    Néanmoins, Wenseleers conclut également qu’en moyenne, le virus a une vitesse de propagation légèrement supérieure. Environ 2,2 % plus rapide que la variante delta « normale », AY.4.2 se propagerait par jour, ce qui signifierait que la variante infecte 11 % de personnes en plus. En comparaison, la variante alpha (anciennement variante « britannique ») a infecté environ 50 % de personnes de plus que le coronavirus classique, et la variante delta 60 % de plus.

    Ces seuls chiffres signifient que l’AY.4.2 n’est pas près de faire la pluie et le beau temps, estime le biologiste. Avec la variante alpha, il a fallu des mois avant qu’elle ne devienne dominante. Et celui-ci serait beaucoup plus lent à avancer, si tant est qu’il ait un avantage. Je ne pense pas que cette variante fera une grande différence maintenant.

    Deltavariant-plus

    À cet égard, AY.4.2 rappelle la « variante espagnole », qui semblait progresser en Europe à la fin de l’été dernier. Peut-être parce qu’elle avait un vent de voyageurs et de jeunes avec de nombreux contacts, peut-être parce qu’elle était plus contagieuse. Wenseleers penche pour la deuxième théorie : « Il avait un avantage faible mais constant. Mais il a finalement été évincé du marché par la « variante alpha », beaucoup plus contagieuse.

    Le nouveau mutant est en fait une version modifiée de la variante delta, d’où son surnom de « variante delta-plus ». AY.4.2 a subi deux modifications de ses protubérances, techniquement appelées Y145H et A222V. Bien que ces modifications soient déjà connues des coronavirus antérieurs – l’A222V était également présent dans la variante espagnole – on ne sait toujours pas exactement ce que ces modifications « font ». Cela nécessiterait des expériences en laboratoire dans lesquelles les cellules sont infectées par des virus avec et sans les mutations.

    Potentiel évolutif

    Pour l’instant, la bonne nouvelle semble être que les cellules delta ne sont pas soudainement moins sensibles aux vaccins ou à l’immunité naturelle, selon les premières données. Une grande question sans réponse est de savoir dans quelle mesure le virus a encore un « potentiel évolutif » : dans quelle mesure l’évolution peut encore transformer le coronavirus en quelque chose de complètement différent – ou si le virus est limité dans ses possibilités.

    Pendant ce temps, AY.4.2 semble également être en déclin au Danemark. Cela peut indiquer que la variante n’est pas du tout plus infectieuse que les virus delta habituels, mais cela peut aussi indiquer que d’autres variantes circulant sous le radar sont encore plus infectieuses que AY.4.2, déclare Wenseleers. Il est fort probable que d’autres variantes circulent déjà, qui n’ont simplement pas encore reçu leur propre classification dans l’arbre généalogique des coronavirus ».

    Mais pas de panique, souligne Wenseleers : on n’a pas encore découvert de variante qui, comme la delta ou l’alpha, soit moitié moins infectieuse que ses prédécesseurs. Et pour l’épidémie, elle aurait actuellement beaucoup plus d’impact si ceux qui n’ont pas encore été vaccinés allaient simplement se faire vacciner. De cette façon, nous pourrions presque réduire de moitié les chiffres de l’hospitalisation

    De Volkskrant, 21/10/2021

  • Face à une imminente explosion sociale: Le Makhzen instaure la dictature sanitaire

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    Convaincu d’une explosion sociale imminente, synonyme d’une chute certaine de son régime, le Makhzen impose aux marocains le pass vaccinal, épousant la doctrine de la dictature sanitaire, rejetée par les citoyens de beaucoup de pays au monde, la considérant comme une flagrante atteinte aux libertés individuelles et collectives. A peine installé, le nouveau gouvernement marocain dirigé, par l’oligarque proche de Mohamed VI, Aziz Akhannouch, instaure le 21 octobre un pass vaccinal obligatoire pour accéder aux espaces publics.
    Annoncé trois jours avant son entrée en vigueur, le pass ne prend pas en compte les tests négatifs et les certificats de rétablissement. Le gouvernement marocain a pris la population de court en annonçant le 18 octobre la mise en place d’un pass vaccinal obligatoire pour accéder aux bâtiments publics, aux commerces, mais aussi aux hôtels-restaurants, salles de sport et hammams. Celui-ci est entré en vigueur trois petits jours plus tard, le 21 octobre, et conditionne également l’accès aux aéroports et la possibilité de se déplacer entre les préfectures et les provinces. Les salariés non-vaccinés des entreprises concernées ne peuvent par ailleurs plus travailler tant qu’ils n’ont pas reçu au moins une injection. Cette mesure provoque déjà l’ire des marocains qui ont pris d’assaut es centres de vaccination.
    Comment peut-t-on interpréter une telle mesure, où ses dirigeants se vantaient il y a si peu de temps, être le premier pays au Maghreb ayant réussi à avoir vacciné une grande partie de sa population, avançant même le chiffre de 57% des plus de 12ans entièrement vaccinés.Pour beaucoup de marocains,il s’agit d’une décision politique destinée à limiter les déplacements des personnes, dans un contexte socioéconomique marqué par une crise profonde, en vue de mieux cerner une imminente explosion sociale, liée à la détérioration des conditions de vie des citoyens, et la politique du pourrissement initiée par le régime avec ses voisins algérien, espagnol, mauritanien, la reprise des hostilités militaires avec le Front Polisario et la normalisation des relations avec l’entité sioniste contre la volonté du peuple marocain, via un tweet trompeur sans assise juridique, comme le révèle la décision du Congresse américain de s’opposer à l’affectation d’un budget pour l’ouverture d’un consulat américain dans les territoires sahraouis occupés.
    D’ailleurs, il est incompréhensible, de voir le nouveau gouvernement marocain, instaurer le pass vaccinal, au moment où lla situation sanitaire au royaume est marquée par une baisse de la courbe des contaminations et des décès sachant que 21 millions de Marocains ont déjà reçu deux doses de vaccin.
    Algérie54, 23/10/2021