Étiquette : Coronavirus

  • Covid : Le Maroc adopte le pass sanitaire

    Le Maroc a décidé d’adopter un laissez-passer obligatoire pour le vaccin COVID-19 à partir du 21 octobre, a rapporté mardi la radio officielle RIM.

    Les fonctionnaires, employés et usagers sont tenus de présenter leur carte vaccinale pour accéder aux administrations publiques, semi-publiques et privées, selon un communiqué du gouvernement.

    Le pass vaccin, qui peut être obtenu après la deuxième dose, sera également nécessaire pour les déplacements entre les villes et les provinces en transports publics et privés, ajoute le rapport.

    Le laissez-passer sera également requis pour entrer dans les hôtels et les établissements touristiques, les restaurants, les cafés, les magasins, les gymnases et les bains publics, a-t-il précisé.

    La déclaration du gouvernement a également déclaré que le laissez-passer de vaccin sera un document nécessaire pour voyager à l’étranger.

    Le Maroc a lancé avec succès une campagne de vaccination le 28 janvier après l’arrivée de la première cargaison de vaccins chinois Sinopharm.

    Mardi, le nombre total de personnes entièrement vaccinées contre le COVID-19 au Maroc a atteint 21 088 437, soit plus de 67% de la population cible, a indiqué le ministère marocain de la Santé.

    Dans le même temps, le nombre d’infections au COVID-19 au Maroc est passé à 942 779, 499 nouveaux cas ayant été enregistrés au cours des dernières 24 heures, tandis que le nombre total de récupérations a augmenté de 476 à 922 456, a indiqué le ministère.

    Le nombre de morts du coronavirus au Maroc a augmenté de cinq à 14 566, a-t-il ajouté.

  • Covid: Manifestation contre le pass sanitaire à Bruxelles

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    Le médecin anti-vaccin montois David Bouillon est à l’origine de la manifestation. Les participants dénoncent la « pression » qui pèse sur les personnes qui ne veulent pas se faire vacciner.

    Ils estiment également que le ticket Covid Safe limite leurs libertés et constitue un moyen de « contrôler la population ». « Le gouvernement sait où et à quelle heure vous entrez quelque part », affirment les manifestants.

    « Ne me piquez pas », « Ne touchez pas à ma liberté », pouvait-on notamment lire sur leurs pancartes.

    Le Covid Safe Ticket, version belge du certificat sanitaire européen, est obligatoire dans la capitale depuis le 15 octobre dans l’hôtellerie et la restauration (sauf en extérieur), les salles de danse et les boîtes de nuit, les clubs de sport et de fitness (hors écoles ), les foires et congrès, les structures relevant du secteur culturel, festif et récréatif ainsi que les établissements accueillant des personnes vulnérables, à partir de 16 ans. La CST est également requise à partir de 12 ans pour participer à une manifestation de masse (à partir de 50 personnes à l’intérieur et 200 personnes à l’extérieur) et entrer dans les établissements de santé bruxellois.

    En Wallonie, ce laissez-passer sanitaire s’appliquera à partir du 1er novembre.

  • Voyages : l’étau se desserre sur les Algériens

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    Mercredi dernier, la BBC, l’agence de presse britannique, avait annoncé la levée des restrictions de voyage vers l’Algérie sur une liste où figurait une trentaine de pays. A peine quelques jours plus tard, deux autres pays lui emboitent le pas pour annoncer des mesures d’allégement concernant notre pays.

    Le Qatar, dans un premier temps, décide de placer l’Algérie dans sa liste verte. La mesure a été mise en place le mercredi 6 octobre et concerne également la Tunisie et le Maroc sur une longue liste de 188 pays. Cette nouvelle classification permettra aux voyageurs entièrement vaccinés d’être exemptés de quarantaine en ne fournissant qu’un résultat de test PCR négatif, effectué dans les 72 heures avant leur arrivée sur le sol qatari. Il faut dire que dans l’émirat, à l’instar de nombreux pays dans le monde, la diminution des cas positifs est nette, ce qui permet un retour aux voyages aux personnes entièrement vaccinées. Hier dans la journée, le journal officiel de la République française annonçait également un allégement sensible des conditions de voyage. Cinq pays, à savoir l’Algérie, la Tunisie, l’Afrique du Sud, le Maroc et la Colombie quittent la liste rouge pour être classés dans la zone orange. «Cette décision sera effective le lundi 11 octobre 2021, à 00h et aura une incidence sur les conseils aux voyageurs», a déclaré à l’agence tunisienne TAP un chargé de communication au niveau de l’ambassade de France à Tunis. Sur sa page officielle, l’ambassade à Alger, à l’heure où nous mettons sous presse, n’a pas encore mis en ligne l’information alors qu’elle avait été très réactive pour annoncer le classement de notre pays en zone rouge le 19 août dernier.

    Concrètement, à partir du 11 octobre, tout Algérien se déplaçant vers la France ne subira aucune restriction de voyage pour peu qu’il soit vacciné par un vaccin reconnu par l’Union européenne.

    D’autres pays d’Europe ou des émirats du Golfe pourraient aussi annoncer un allègement des conditions d’entrée sur leur sol. Il faut dire qu’avec la massification de la vaccination sur toutes les régions de la planète, les gouvernants ont tendance à desserrer l’étau des restrictions imposées par la crise sanitaire. Les destinations habituellement fréquentées par les touristes algériens ou étrangers comme la Thaïlande, l’Europe du Sud ou l’émirat de Dubaï retrouvent peu à peu l’animation habituelle. Les grands hubs aéroportuaires comme Frankfurt, Istanbul ou Paris connaissent un retour d’activité quasiment équivalent aux mois qui ont précédé la Covid. Bref, la planète commence à reprendre des couleurs.

    Pour les Algériens qui souhaitent retrouver le chemin de l’aventure et des voyages un seul obstacle reste à lever. «La faiblesse des fréquences des vols à l’international ne permet pas, à l’heure actuelle, un retour à une activité de voyages pour le touriste algérien souhaitant se déplacer à l’étranger», nous expliquera un responsable d’une agence de voyages. Les derniers allégements influeront-ils positivement sur le nombre de vols ? Rien n’est sûr pour le moment.

    A. N.

    L’Algérie Aujourd’hui, 10/10/2021

  • L’Algerie lance la Production du Vaccin Anti-COVID-19

    L’Algerie lance la Production du Vaccin Anti-COVID-19

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    L’Algérie compte se projeter dans l’exportation vers l’Afrique du vaccin anti-Covid « Corona Vac »dans le cadre de l’initiative « Africa-Vac »
    DAKAR, Sénégal, 4 octobre 2021/ — Le groupe pharmaceutique algérienSaidal a lancé, le mercredi 29 septembre 2021 à Constantine, la production locale du vaccin anti-covid 19 de Sinovac, sous la supervision du premier Ministre, Ministre des finances, M. Aimene Benabderrahmane.

    L’usine de production Saidal de Constantine augmentera progressivement sa production qui passera de (1) un million de doses de vaccin anti-covid 19 dans le courant du mois d’octobre, à (2) millions de doses en novembre, et à plus de 5,3 millions de doses de vaccin à partir de du mois de janvier 2022, selon le directeur de l’unité de production.

    Le Ministre de l’industrie pharmaceutique, M.Abderrahmane Lotfi Djamel Benbahmed, avait indiqué le 27 septembre 2021 que l’Algérie compte se projeter dans l’exportation vers l’Afrique du vaccin anti-Covid « Corona Vac »dans le cadre de l’initiative « Africa-Vac » en vue de répondre aux besoins des pays africains.

    Il avait également souligné que « l’Algérie avait les possibilités d’être une plateforme africaine de « fil end finish » avec une capacité de production de 200 millions de doses par an, relevant que le groupe Saidal est le seul producteur africain à avoir obtenu la licence de production du vaccin Coronavac.»

    De son côté, le Ministre de la Santé, le Pr Abderrahmane Benbouzid avait estimé, dans une précédente déclaration que « le lancement de la production du vaccin anti-covid à l’usine de Constantine permettra à l’Algérie de se positionner en tête des pays avancés dans la production du vaccin à l’avenir ».

  • Algérie : Une souveraineté sanitaire nommée CoronaVac

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    Engagement pris, pari gagné. Ce mercredi, le premier vaccin algérien anti-covid CoronaVac est sorti de l’unité Saidal de Constantine. A son accueil une forte délégation ministérielle conduite par le premier ministre Aïmene Benabderrahmane. Le groupe pharmaceutique Saidal a tenu sa promesse et l’accord passé avec la firme chinoise Sinovac, a été concrétisé quelques mois seulement après la signature de ce partenariat. L’Algérie peut s’enorgueillir de mettre sa pierre à l’édifice de la prévention et de la protection contre le coronavirus qui bouleverse le monde depuis près de deux ans. Une souveraineté sanitaire garantie, une consolidation de l’économie nationale. Ce 29 septembre vient conforter la décision politique de faire face à la pandémie quoiqu’il en coûte aux finances de l’Etat. Et voilà que l’Algérie trouve en cette production de son propre vaccin la solution idoine à parer à la propagation du virus en vaccinant les deux tiers de la population.

    Ce mois d’octobre verra la fabrication d’un million de doses, puis crescendo, plus de 5,3 millions autres à partir de janvier 2022. Il est aussi dans cette perspective de production d’approvisionner l’Afrique en CoronaVac pour répondre aux besoins d’exportation dans le cadre de l’initiative Africa-Vac.

    Le Premier ministre a jugé que la confection du premier vaccin contre la Covid-19 en Algérie reste «un exploit étant donné les techniques et leur maîtrise, requise pour ce genre de réalisation». Valorisant ce projet pharmaceutique, Benabderrahmane a tenu à lever une ambiguïté à propos de la production du vaccin, soulignant qu’il ne s’agit pas d’un simple conditionnement de la matière première. «Ce conditionnement nécessite autant de maîtrise technique garantie par des cadres algériens et algériennes dont nous sommes fiers. Sans oublier le ministre des Industries pharmaceutiques, la directrice générale du groupe Saidal, outre ces jeunes cadres qui ont matérialisé cette réalisation.» C’est la première semence de l’Algérie nouvelle, a-t-il lancé. Et d’ajouter : «Nous allons conclure avec d’autres groupes à l’image du groupe Saidal qui a acquis une maîtrise technologique et la biotechnologie complexe. Il aura fallu beaucoup de sacrifices des cadres algériens pour avoir atteint ce niveau.»

    Lors de la présentation du projet à l’hôtel Marriott en présence de tous les partenaires, dont l’ambassadeur chinois à Alger, le Premier ministre a mis en relief l’engagement du président de la République, pendant la rencontre walis-gouvernement, quant à la sortie de la première dose de vaccin le 29 septembre en cours. Une promesse matérialisée. «C’est un défi que nous avons relevé tous pour lancer l’opération de la production du vaccin anti-Covid-19 en Algérie.» «Un produit matérialisé par des compétences algériennes.» «Le contrat paraphé avec la firme chinoise pour l’utilisation du nom commercial du vaccin en obtenant la licence de production CoronaVac permet à l’Algérie d’être le premier pays africain à produire le produit.»

    «L’unité Saidal assurera la production d’un million de doses au mois d’octobre, deux millions en novembre, trois millions en décembre et près de 6 millions de doses à la fin 2021» , avec des prévisions de la production annuelle estimée à 96 millions d’unités d’ici à la fin 2022. Cela étant tributaire de la disponibilité de toutes les conditions nécessaires, notamment la matière première et le staff afférent au niveau régional et local. La firme Saidal, à travers son expérience acquise en matière de production des médicaments stérile et les compétences de ses acteurs, renforcera l’autosuffisance sanitaire du pays.
    96 millions de doses d’ici à la fin 2022.

    «Il pourrait s’engager dans la fabrication d’autres vaccins», a soutenu le Premier ministre, ouvrant une porte d’exportation du vaccin pour les pays africains. Plus loin, le chef du gouvernement a mis en valeur la décision prise par le président de la République concernant «la mise en place d’une industrie pharmaceutique demeure une des priorités stratégiques dont sur laquelle l’Algérie s’articule pour ranimer l’économie nationale visant à diversifier l’économie». De plus, ajoutera-t-il, les résolutions ont été fondées judicieusement dans les domaines de la sécurité sanitaire, alimentaire, de l’eau et de la solidarité. La production pharmaceutique en Algérie vise la protection sanitaire des citoyens et la constitution d’un pivot essentiel, celui du capital de ressources humaines. «L’Algérie occupe la quatrième place dans la zone du Moyen-Orient concernant ‘’la création des médicaments’’ conformément à l’appréciation de l’Institut mondial selon les indications des industries pharmaceutiques en 2019.»

    Les importations de l’Algérie dans le domaine pharmaceutique ont atteint deux milliards de dollars pendant ces quatre dernières années. Et 850 millions de dollars durant le premier semestre de 2021. «Le gouvernement veille sur l’application d’une stratégie pour réduire les importations et du coup basculer vers l’exportation notamment vers le matché africain. Cela étant faisable après avoir garanti la couverture sanitaire nationale à hauteur de 70%. L’Algérie encourage et appuie les projets versés dans l’industrie pharmaceutique.» «Avec la réforme du système juridique spécifique à cette industrie. Les importations en produits pharmaceutiques nationale», dira le Premier ministre. Avant de renchérir : «Le gouvernement a aussi misé sur les investissements dans la recherche et la motivation des centres de recherche dans les universités pour favoriser la compétitivité et l’innovation.» In fine, Benabderrahmane n’a pas manqué de remercier les partenaires chinois pour leur accompagnement dans la concrétisation de ce partenariat dans un délai record ainsi que les cadres de Saidal et l’industrie pharmaceutique.
    Nasser Hannachi

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    Historique !

    Par Amirouche Lebbal

    Depuis hier, l’Algérie a désormais intégré le cercle restreint des producteurs mondiaux des vaccins anti-Covid-19, reconnus par l’OMS. L’évènement est franchement historique, et ce, à bien des égards. En produisant le vaccin CoronaVac, fruit d’une collaboration stratégique avec la Chine, notre pays s’immunise davantage contre la pandémie ravageuse, qui s’attaque depuis près de deux ans à la planète, et consolide sa souveraineté sanitaire au moment où l’accès au vaccin est inéquitable d’un continent à un autre, voire d’un pays à un autre.

    Compte tenu de cet enjeu, éminemment sanitaire d’abord, c’est le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, accompagné d’une forte délégation ministérielle, qui s’est rendu hier à l’usine de Constantine du groupe pharmaceutique public Saidal pour inaugurer la chaîne de production du vaccin made in Algeria.

    En soi, la production du CoronaVac est un acquis qui intervient dans le sillage d’une grande campagne lancée début septembre, dont l’objectif est de maximiser le taux de vaccination à l’échelle nationale avant la fin de l’année et en prévision d’une éventuelle quatrième vague, surtout.

    En ce sens, l’Algérie s’est donné les moyens de sa stratégie, dont l’efficience n’est plus totalement tributaire des successives opérations d’importation des doses vaccinales. L’usine de Constantine va produire jusqu’à un million de doses de vaccin en octobre et le double en décembre, avant d’atteindre 5,3 millions de doses à partir de janvier.

    La performance ne s’arrête pas justement à ce seuil, dès lors que les installations du laboratoire peuvent fournir 320.000 doses quotidiennement pour 8 millions de vaccins par mois, avec une marge en mesure de doubler la production en recourant au système par équipe soit deux fois huit heures.

    Pour schématiser, Saidal a une capacité de production pouvant atteindre si besoin est les 200 millions de doses par an. Une quantité qui permet à notre pays de conquérir des parts du marché à l’international, notamment en Afrique qui souffre de l’inégalité en termes de répartition de vaccins.

  • Pr John Bell : Le coronavirus pourrait finir en simple rhume

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    Des chercheurs étrangers ont établi un scénario probable d’évolution de la Covid-19…

    C’est le cas de John Bell, professeur de médecine à l’université d’Oxford, en Grande-Bretagne, qui a révélé que la pandémie du Covid-19 pourrait être semblable au rhume. Et ce, d’ici le printemps prochain.

    Il a expliqué que le système immunitaire s’adapte contre l’infection virale. Et ce à travers la campagne de vaccination renforcée et la lutte contre cette épidémie.

    S’exprimant sur la sitution sanitaire sur site Internet “Russia Today”, le même chercheur, a indiqué, que “ce qui est arrivé en Grande-Bretagne est pire”. Soulignant que les choses vont aller mieux. Plus exactement, ajoute t-il, à la fin de la saison hivernale”.

    Il prévient, à ce titre, que l’infection Covid-19 peut toucher même les personnes vaccinées”.

    L’expert a ajouté, dans ce sillage que : “le nombre de cas d’infection reste très élevé, mais ceux qui ont reçu les deux doses du vaccin ou qui ont été précédemment infectés par le virus auront une immunité.”

    Ennahar online, 26/09/2021

  • Algérie: Les ¾ de la population ne croient pas au vaccin

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    Le docteur Bekkat jette un pavé dans la mare : Les ¾ de la population ne croient pas au vaccin

    Le choix de coïncider le « Big day de la vaccination » avec le 11 septembre est une très mauvaise idée, selon le docteur Mohamed Bekkat Berkani, qui a estimé en outre que les « trois quarts de la population algérienne ne croient pas encore aux vaccins ». Le docteur Mohamed Bekkat Berkani est décidemment un éternel insatisfait. Tout pour lui, notamment en ce qui concerne la lutte contre l’épidémie du coronavirus, est sujet à caution.

    Ce praticien, membre du comité scientifique, dont les démêlés avec le ministre de la Santé ne sont plus un secret pour personne, ne rate jamais une occasion, pour critiquer ouvertement certaines pratiques. Au-delà du fait qu’il ait raison ou tort, ces prises de positions ne laissent pas indifférent.

    Pour lui, la campagne de vaccination, lancée avec beaucoup d’éclat le 4 septembre dernier, et qui a nécessité une grande mobilisation en moyens humains et logistiques, n’a pas atteint l’objectif que lui ont assigné les autorités sanitaires. La raison, selon lui, est liée aux défaillances ayant caractérisé l’aspect communicationnel. « L’initiative de la campagne de vaccination est bonne mais il faut s’assurer d’une organisation préalable. Il faut une campagne de sensibilisation et de communication qui soit à la hauteur des enjeux », a-t-il estimé.

    Poursuivant son réquisitoire, il n’a pas hésité à critiquer cette idée consistant à lier l’opération Big day de la vaccination au 11 septembre, une date-symbole, qui a provoqué un énorme traumatisme dans le monde, particulièrement aux Etats-Unis d’Amérique.

    « Les affiches Big day 11 septembre 2021, il y a déjà un problème dans la dénomination. Le 11 septembre est une date qui coïncide avec des attentats. Déjà là, il y’a un problème », a-t-il relevé. Le choix d’une telle date, qu’on a intitulé Big day est certainement une malencontreuse erreur de conception, que les autorités sanitaires auraient pu éviter, afin de ne pas ouvrir la voie aux interprétations.

    Le docteur Mohamed Bekkat Berkani a incontestablement marqué un point. D’ailleurs, il est un des premiers praticiens à avoir soulevé cette question, qui est loin d’être anodine. Continuant sur sa lancée, il a regretté que les responsables de la campagne de vaccination n’aient pas sollicité le concours des membres de l’équipe nationale de football.

    « L’influence des footballeurs de l’équipe nationale, il faut faire jouer tout ça. Il faut aussi que les gens s’expriment dans des débats, sur les chaînes TV publiques et privées, dans la presse, etc. Lancer une offensive médiatique sans précédent », a-t-il préconisé, constatant amèrement que rien de tout cela ne fut matérialisé.

    Abordant les premiers résultats de la campagne de vaccination, communiqués par le ministère de la Santé, faisant état de près d’un million de vaccinés en une semaine, le praticien n’a pas hésité à exprimer son scepticisme. « Le résultat de la vaccination, je ne le connais pas.

    Le ministère a communiqué le chiffre d’un million de vaccinés en une semaine. J’en doute », a-t-il déclaré. Tout en soutenant qu’ « il est inconcevable de voir un fonctionnaire qui a affaire à des citoyens, ne soit pas vacciné, pareil pour un professionnel de santé qui ne soit pas vacciné », il a estimé que les « trois quart de la population ne croient pas encore à la vaccination ».

    Mohamed Mebarki

    L’Est Républicain, 23/09/2021

  • Canadiens coincés au Maroc: recours collectif contre Transports Canada

    Canadiens coincés au Maroc: recours collectif contre Transports Canada

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    La Montréalaise Nawal Benrouayene, qui a vécu cette situation considère, que le gouvernement canadien a laissé tomber ses ressortissants.

    L’avocate a donc décidé d’instiguer un recours collectif.

    Cette dernière était au Maroc à la fin du mois d’août avec ses trois enfants.

    Doublement vaccinée, la famille a appris le samedi soir que les vols directs de retour au pays seraient désormais interdits, dès le lendemain, et pour un mois.

    «Je fais encore des cauchemars que je suis dans un aéroport et que je vais manquer mon vol, et que là, je réveille mes enfants en catastrophe», clame Nawal Benrouayene.

    Dans son recours collectif contre Transports Canada, l’avocate montréalaise ne conteste pas la fermeture des frontières, mais bien le délai d’application de cette mesure.

    Jusqu’à présent, le gouvernement a accordé une période plus longue aux voyageurs pour revenir au pays, défend son avocat.

    La requérante réclame le remboursement des frais de 4000 dollars pour les billets d’avion de retour par les pays tiers et des dommages punitifs et exemplaires.

    Journal de Montréal, 19/09/2021

  • Algérie: Une obligation salutaire

    Algérie: Une obligation salutaire

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    Il est quasiment acquis que le problème du manque de vaccins en Algérie relève désormais du passé. Aujourd’hui le pays reçoit de manière régulière d’importantes doses du sérum. Des quantités qui sont arrivés jusqu ‘à 5 millions, alors que l’on parle que le mois prochain, le pays recevra 15 millions d’autres doses de vaccins.

    A cela, il faut ajouter le début de la production au niveau de l’unité Saidal de Constantine qui, à terme, pourra mettre sur le marché 5 millions de doses par mois. Un rythme, combiné entre importation et production, qui couvrira de manière plus que satisfaisante les besoins nationaux. D’ailleurs on pense même à exporter le sérum vers les pays africains.

    Autrement dit, et vu sous tous les angles, la pénurie du vaccin relève du passé. Mais cet état des choses ne règle pas pour autant la problématique de la covid dans notre pays, puisqu’il parait qu’une autre guerre est ouverte aujourd’hui, pour convaincre les Algériens du bien fondé de la nécessite de se vacciner à grande échelle pour contrecarrer cette épidémie et la circonscrire dans le plus petit des carrés, à défaut de l’éradiquer, car on le sait très bien, et tous les spécialistes l’ont dit, il nous faut vivre pour longtemps avec ce virus, mais une vaccination à grande échelle permettra de contrôler la maladie et de faire en sorte que le virus circule à petit bruit. Autrement dit, il n’aura aucune incidence sur la santé générale dans le pays, comme il ne pourra en aucun cas influer, ou de très faible manière, sur le fonctionnement de nos hôpitaux. Un objectif qui est urgent à atteindre avant la fin de cette année, comme tracé par les pouvoirs publics qui comptent arriver à garantir l’immunité générale dans les plus brefs délais.

    Mais en voyant les chiffres de vaccination sur le terrain, on doit reconnaître que nous sommes bien loin de cet objectif. A ce jour et dans les statistiques le plus optimistes on parle de 8 millions de citoyens vaccinés. Autrement dit un bien faible pourcentage, bien loin des 20 millions de vaccinés sur laquelle on tablait au début de la grande opération de vaccination mise en place par les autorités sanitaires du pays.

    Alors une question s’impose à nous aujourd’hui. Faut il laisser les choses comme elles sont, au risque de ne plus sortir de cette pandémie qui a paralysé le pays, ou bien faudra-t-il prendre les mesures qui s’imposent et rendre la vaccination obligatoire. La question est plus que d’actualité et la balle est dans le camp des pouvoirs publics qui doivent trancher dans les plus brefs délais.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 20/09/2021

  • Le Canada suspend les vols directs provenant du Maroc

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    TORONTO — À partir de minuit dimanche matin, tous les vols passagers directs du Maroc vers le Canada seront suspendus, a annoncé samedi Transports Canada, invoquant un risque accru d’exposition au COVID-19.

    La restriction restera en vigueur pendant 30 jours et devrait être levée le 29 septembre, mais une prolongation est possible. Les expéditions de fret, les transferts médicaux et les vols militaires sont exclus de l’interdiction.

    L’annonce a été faite peu avant midi HAE. Les personnes qui étaient déjà en route à ce moment-là seront autorisées à entrer dans le pays et devront passer un test COVID-19 à leur arrivée.

    Les passagers qui souhaitent se rendre du Maroc au Canada par une route indirecte pendant cette période devront obtenir un test moléculaire COVID-19 négatif avant le départ dans un pays tiers autre que le Maroc avant de continuer vers le Canada.

    Selon la base de données de suivi du gouvernement canadien, au moins 26 vols en provenance de Casablanca, au Maroc, atterrissant à Montréal depuis le 13 août ont inclus des passagers présentant des cas confirmés de COVID-19.

    Les données de l’Université Johns Hopkins montrent que le Maroc connaît actuellement des niveaux records en ce qui concerne le virus, avec environ 245 000 nouveaux cas et 2 600 décès au cours du mois dernier dans cette nation africaine de 36,5 millions d’habitants.

    CTV News, 28/08/2021