Étiquette : Coronavirus

  • Revenants du Maroc : 1 sur 10 positif au coronavirus

    Maroc, covid 19, contaminations, coronavirus,

    Les taux d’infection des rapatriés du Maroc commencent à atteindre des proportions inquiétantes. Selon les données de Sciensano, 11,7 % des voyageurs en provenance de ce pays ont été testés positifs dans la semaine du 9 août. C’est beaucoup plus que dans tous les autres pays de vacances, y compris l’Espagne et le Portugal, où la proportion est toujours inférieure à 2 %.

    La Turquie est le seul autre pays qui se distingue, avec 4,5 %. C’est ce qu’écrivent les journaux de Mediahuis.

    Le fait que ce soient le Maroc et la Turquie qui posent problème accroît la vigilance dans les villes comptant de nombreux habitants d’origine marocaine et turque. « Beaucoup d’entre eux sont partis en vacances dans leur famille ces dernières semaines, d’autant plus que cela n’était pas possible l’année dernière », explique Inge Neven, chef de l’inspection sanitaire de Bruxelles dans le journal. « Le retour a déjà commencé entre-temps, mais c’est surtout cette semaine que nous attendons le plus grand groupe ».

    Les contrôles de l’exigence de test sont donc renforcés à Bruxelles. Les gens peuvent se faire tester gratuitement jusqu’à la mi-septembre.

    Vilvorde se concentrera alors à nouveau sur la vaccination des voyageurs de retour. « Nous voulons faire une nouvelle poussée avant que tout le monde retourne à l’école ou au travail », déclare le maire Hans Bonte.

    À Anvers, il y a aussi une importante communauté marocaine, mais là, le conseil municipal n’est pas très concerné. « La capacité de dépistage est suffisante », déclare l’échevin de la santé publique Els van Doesburg (N-VA).

    HLN, 23/08/2021

  • Covid19: La 3e dose réduit considérablement le risque d’infection

    Covid19, coronavirus, contamination, infestion, vaccin, troisième dose,

    Israël constate que la 3ème dose du vaccin COVID-19 réduit considérablement le risque d’infection

    JERUSALEM, 22 août (Reuters) – Une troisième dose du vaccin COVID-19 de Pfizer (PFE.N) a considérablement amélioré la protection contre les infections et les maladies graves chez les personnes âgées de 60 ans et plus en Israël par rapport à celles qui ont reçu deux injections, conclusions publiées par le ministère de la Santé a montré dimanche.

    Les données ont été présentées jeudi lors d’une réunion d’un groupe ministériel d’experts en vaccination et téléchargées sur son site Web dimanche, bien que les détails complets de l’étude n’aient pas été publiés.

    Les résultats étaient comparables à des statistiques distinctes rapportées la semaine dernière par le fournisseur de soins de santé israélien Maccabi, l’une des nombreuses organisations administrant des injections de rappel pour tenter de freiner la variante du coronavirus Delta.

    Décomposant les statistiques de l’Institut Gertner et de l’Institut KI d’Israël, des responsables du ministère ont déclaré que parmi les personnes âgées de 60 ans et plus, la protection contre l’infection fournie à partir de 10 jours après une troisième dose était quatre fois plus élevée qu’après deux doses.

    Un troisième jab pour les plus de 60 ans offrait une protection cinq à six fois supérieure après 10 jours en cas de maladie grave et d’hospitalisation.

    Ce groupe d’âge est particulièrement vulnérable au COVID-19 et en Israël, il a été le premier à être vacciné lorsque la campagne de vaccination a commencé fin décembre.

    Au cours des dernières semaines, le ministère de la Santé a déclaré que l’immunité avait également diminué au fil du temps pour les personnes âgées et les jeunes. La plupart des personnes vaccinées qui sont tombées gravement malades en Israël avaient plus de 60 ans et avaient des problèmes de santé sous-jacents.

    Israël a commencé à administrer des troisièmes injections aux plus de 60 ans le 30 juillet. Jeudi, il a baissé l’âge d’éligibilité pour un rappel à 40 ans, et incluait des femmes enceintes, des enseignants et des agents de santé en dessous de cet âge. Les troisièmes doses ne sont administrées qu’à ceux qui ont reçu leur deuxième injection il y a au moins cinq mois.

    Les États-Unis ont annoncé leur intention d’offrir des injections de rappel à tous les Américains, citant des données montrant une diminution de la protection. Le Canada, la France et l’Allemagne ont annoncé des campagnes de rappel.

    Combattant une épidémie de la variante Delta depuis juin, Israël a actuellement l’un des taux d’infection par habitant les plus élevés au monde. Près de 1,5 million de personnes sur les 9,3 millions d’habitants du pays ont subi un troisième coup.

    Reuters

  • Le ciel algérien continue à être rougeâtre

    Le ciel algérien continue à être rougeâtre

    Algérie, covid 19, coronavirus, vaccins, #Algérie, #Covid19,

    Rougeâtre

    Les feux ne sont pas éteints et même si elle chavire encore, l’Algérie reste toujours debout. Une posture qui n’a pu exister que grâce notamment à ce que l’histoire retiendra, la solidarité des citoyens. D’où l’importance de rester sur cet élan pour contrer l’autre hécatombe qui touche le pays, la Covid-19. Peut-être que certains font semblant de l’oublier, mais la pandémie ne s’est pas arrêtée. Elle frappe encore plusieurs familles algériennes.

    Les annonces de décès suite à la Covid-19 demeurent nombreuses, trop nombreuses. Le bilan quotidien d’hier du ministère de la Santé donne 37 morts ; 37 de trop. La vague a peut-être diminué, cependant, le virus est omniprésent.

    Les Algériens n’ont pas d’autres choix que d’essayer de survivre à ses effets dévastateurs, que ce soit dans la période actuelle, mais, également, à court, à moyen, et selon toute vraisemblance, à long terme. Une adaptation qui commencera par une prière, celle de ne pas tomber malade, et si c’est le cas, de ne pas subir un manque d’oxygène. Malheureusement, les efforts à fournir ne seront pas uniquement dans ce sens.

    Le confinement et les vacances ont quelque part désorienté plus d’un, mais ils ne seront pas « sans fin ». L’été ne tardera pas à passer, et la rentrée sociale n’est pas aussi lointaine que cela. Un rendez-vous annuel très attendu et qui aura, cette année, un «goût » bien particulier. De nombreux paramètres sont en jeu, et certains seront inédits par rapport l’année dernière. Les vaccins sont ainsi incontournables dans tout ce qui va se passer.

    Des questions s’imposent dès maintenant. Parmi elles, celle relative au « temps ». La rentrée scolaire sera-t-elle reportée comme le demandent certains syndicats de l’Education nationale ? Il y a, également, cette campagne de vaccination qui devra toucher l’école, et dont « l’écho » de la part du personnel enseignant et des parents reste encore méconnu.

    Les inquiétudes touchent aussi le monde du travail, sévèrement secoué par la pandémie, et dont la « résistance » est de moins en moins forte. La dernière sortie médiatique de Sami Agli, président du CAPC (ex-FCE), est venue confirmer le grand marasme dans lequel se retrouvent les entreprises algériennes. L’impact sur les chiffres d’affaires est tel que beaucoup d’emplois sont menacés et d’autres ont carrément été supprimés. Le plus urgent est de sauver ce qui peut l’être. Le ciel algérien continue à être rougeâtre…

    NB : L’image en haut représente la couverture de « Le mystère de la patience », un roman de l’écrivain et philosophe norvégien Jostein Gaarder (auteur, entre autres, de « Le monde de Sophie ») publié en 1990 par les éditions « Points ».

    Reporters, 18/08/2021

  • Algérie : Des leçons à retenir

    Algérie, incendies, pandémie, coronavirus, covid 19, #Algérie, #Covid19,

    Petit à petit l’Algérie est en train de sortir de deux crises majeures qui l’ont frappée au fond de ses tripes, mais qui ont montré au monde entier l’extraordinaire union du peuple algérien qui s’est mobilisé aux quatre coins du pays, pour affronter en face cette dure conjoncture et faire preuve d’un élan de solidarité que l’on ne pourrait voir dans aucun autre pays au monde.

    Face à la troisième vague de la covid et face aux incendies de forêts qui ont touché plusieurs régions du pays, l’Algérie entière s’est mobilisée pour apporter soins, assistances et réconforts aux frères qui faisaient face directement à ces terribles épreuves.

    Aujourd’hui les choses tendent vers l’apaisement. En effet, les chiffres de la contamination sont de plus en plus bas et ne dépassent pas les 800, alors qu’ils avaient atteints les 2000 par jour pendant de longues semaines depuis le début du mois de juillet.

    Sur le front des feux de forêts, les nouvelles sont aussi bonnes, puisque la plupart des feux ont été circonscrits et l’on est déjà au stade des recensements des pertes et à la préparation des indemnisations.

    D’ailleurs une commission nationale d’évaluation et d’indemnisation des sinistrés des feux de forêts a été installée ce lundi par le président de la République, et qui aura pour mission principale de réceptionner les dossiers des commissions de wilaya chargées de l’évaluation des dégâts.

    Autant dire que sur les deux tableaux les choses tendent vers le meilleur et le pays entame une sérieuse sortie de crise. Deux crises qui ont mis en émoi le pays et nécessité la plus grande vigilance de tous les Algériens pour faire barrage à ceux qui voulaient profiter de ces conjonctures difficiles afin de frapper l’unité du pays, et projetaient même de faire entrer le pays dans une spirale de violences et d’incertitudes qui, heureusement, ont échoué grâce à la vigilance de nos services de sécurité, mais aussi à la mobilisation citoyenne de toute la nation qui a défendu son unité et répondu de manière claire et ferme à tous les ennemis de l’Algérie.

    Mais, il faut se le dire, nous n’aurons rien réussi de probant, si nous ne tirons pas les leçons de ces deux crises que nous avons vécues. La lutte contre les incendies doit être revue de fond en comble et avec les moyens de lutte qui s’imposent.

    L’autre crise de la pandémie et en particulier celle de la disponibilité de l’oxygène médical doit être traitée avec plus de sérieux et de rigueur, car à ce jour, il est malheureux de voir que certains hôpitaux du pays continuent de souffrir du manque de ce liquide vital et que des usines censée avoir commencé la production depuis des jours déjà, sont toujours à l’arrêt.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 18/08/2021

  • Le personne de l’ONU s’accroche aux restrictions sanitaires

    ONU, Nations Unies, covid 19, coronavirus, #ONU, covid19, #coronavirus,

    Les États membres veulent que le personnel de l’ONU revienne au siège. Le personnel s’oppose

    par Laura E. Kirkpatrick

    Alors que les épidémies de Covid-19 connaissent une nouvelle flambée dans de nombreux endroits du monde, le Secrétariat des Nations Unies à New York doit faire face à des décisions de réouverture qui opposent les intérêts de certains membres du personnel à ceux des États membres de l’ONU.

    La pression vient des États membres de l’ONU qui veulent que le siège rouvre complètement avec un nombre important de personnel en place pour satisfaire les délégations nationales, qui doivent prouver la valeur de l’ONU à leurs pays d’origine, disent les diplomates et d’autres personnes du système de l’ONU.

    La planification de la session d’ouverture annuelle de l’Assemblée générale des Nations unies à la mi-septembre accentue les tensions. Le personnel de l’ONU doit être disponible sur place et à distance pour gérer les réunions des dirigeants mondiaux susceptibles d’y assister, en particulier pendant la semaine de haut niveau qui débute le 21 septembre.

    « L’ONU doit répondre aux États membres », a déclaré Aitor Arauz, président du Syndicat du personnel de l’ONU. « Il faut trouver un équilibre entre le mandat de l’organisation et la nécessité d’assurer la sécurité de tous. »

    Il a ajouté : « New York et Genève sont la plaque tournante de tant d’opérations ; il est important que nous soyons vus ici. Toutefois, il existe des moyens d’y parvenir avec souplesse et compréhension. » (Genève et New York sont les deux plus grands hôtes de l’organisation mondiale).

    Pourtant, la variante Delta de Covid-19, qui affecte le nombre de cas et les problèmes connexes à l’échelle mondiale, a entraîné un jeu d’attente pour l’ONU et ses États membres concernant le format de la semaine de haut niveau de l’Assemblée générale – à savoir le nombre de dirigeants mondiaux qui y assisteront. La ville de New York a été l’épicentre du virus pendant plusieurs mois au début de la pandémie, mais le nombre de cas a commencé à diminuer lorsque les vaccins sont devenus largement disponibles ; en juin de cette année, les chiffres ont atteint un niveau record dans la ville, mais ils augmentent à nouveau en août.

    Fin juin, après que le personnel de l’ONU a reçu deux plans différents du Secrétariat concernant le retour au travail sur place, les responsables de l’ONU ont rencontré les délégués des États membres. Il en est ressorti la décision d’organiser cette année une session d’ouverture de l’Assemblée générale limitée aux personnes présentes, mais aussi de permettre aux dirigeants mondiaux d’envoyer des présentations vidéo, au lieu de faire des apparitions en direct. Les Nations unies ont émis des conseils sanitaires à l’intention du personnel pour la dernière fois le 2 juillet, mais depuis lors, les centres américains de contrôle et de prévention des maladies ont annulé ou renforcé les précautions et les restrictions en raison de la variante Delta. La ville de New York a récemment demandé aux habitants de recommencer à porter des masques à l’intérieur dans les espaces publics, bien que cela ne soit pas encore obligatoire.

    Alors que leurs homologues genevois suivent un plan progressif pour retourner à leurs bureaux, les directives données au personnel de l’ONU à New York, y compris ses entités, agences et programmes, pourraient être plus claires, selon certains membres du personnel.

    En avril, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a écrit au personnel basé à New York : « Bien que nous ne sachions pas encore avec certitude quand nous entrerons dans notre contexte normal, cela ne devrait pas être avant septembre. Vous devez donc vous sentir à l’aise pour planifier en conséquence. Je suis profondément conscient de l’impact de la pandémie prolongée sur la santé mentale et le bien-être, que nous continuons à traiter. »

    Début juin, un plan révisé est arrivé du Secrétariat, signé par Guterres. Cette communication demandait au personnel de l’ONU de reprendre partiellement ses fonctions en juillet plutôt qu’en septembre, afin d’éviter tout retour à ce que Guterres a décrit comme des « schémas de travail pré-pandémie ». C’est-à-dire des pratiques qui, à la lumière de Covid-19, pourraient mettre le personnel en danger ou perturber les accords de travail à distance convenus précédemment.

    Il a été demandé au personnel de retourner au bureau au moins un jour par semaine d’ici le 6 juillet, mais la mise en œuvre de cette demande a été laissée à la discrétion des responsables des départements. M. Guterres a également fait allusion à la pression exercée par les États membres, écrivant qu’un retour « progressif » « nous permettra d’apporter le soutien nécessaire aux États membres, qui sont désireux de reprendre le travail dans le bâtiment des Nations Unies. » (L’ONU compte 193 États membres).

    Des pressions ont été exercées par certains pays pour qu’ils soient présents en personne lors de la session de haut niveau de l’Assemblée générale, bien que les attentes soient conditionnées par les menaces de la variante Delta, a déclaré une source diplomatique. Certains États membres souhaitent vivement que l’ONU soit plus visible après que la session de haut niveau de l’année dernière ait été presque virtuelle, montrant au monde une enceinte presque vide dans une ville tout aussi calme.

    La visibilité est cruciale car les agences et les programmes de l’ONU dépendent des dons, selon les sources. Fin juillet, l’ONU a lancé, par exemple, un appel de 1,3 milliard de dollars pour l’aide humanitaire en Afghanistan. Un appel de 86 millions de dollars pour lutter contre la faim au Myanmar a été lancé au cours de la première semaine d’août.

    La demande de retour du personnel de l’ONU en juillet a laissé certains membres du personnel dans l’embarras, selon Arauz et d’autres personnes travaillant à l’ONU. De nombreux problèmes se sont posés, de la recherche soudaine d’une garde d’enfants à l’annulation des projets d’été. D’autres ont hésité à revenir à New York après avoir survécu à la pandémie dans leur pays d’origine ou ailleurs aux États-Unis.

    Un autre sujet de préoccupation pour le personnel est l’état des vaccinations de ses collègues. Les vaccins ne peuvent être imposés dans l’ensemble du système des Nations unies. Le personnel de New York peut donc être exposé à des collègues qui ne sont peut-être pas vaccinés, même s’ils sont tenus de porter des masques. Tout en suggérant fortement à tous les employés éligibles de se faire vacciner, M. Guterres s’est abstenu d’émettre un mandat, en partie pour des raisons d’égalité du personnel. Comme l’a expliqué Arauz à PassBlue, un tel mandat serait injuste pour les collègues basés en dehors des États-Unis, dans des régions où l’accès aux vaccins est moindre.

    « Nous devons être conscients des perceptions subjectives », a déclaré Arauz. « Après une année et demie très difficile, nous ne devons pas seulement suivre de près la dimension objective entourant les variantes, etc, mais aussi prendre en compte la dimension psychologique des craintes des gens. »

    Pass Blue, 10/08/2021

  • Algérie : Une rentrée scolaire à hauts risques?

    Algérie, rentrée scolaire, coronavirus, covid 19, contaminations, #Algérie,

    Par Zahir Mehdaoui

    Tout porte à croire que la rentrée scolaire 2021/2022 prévue pour le 7 septembre prochain sera reportée sine die. La forte vague épidémique à laquelle fait face actuellement le pays et qui augure des jours encore plus dramatiques ne laisse aucun doute sur le fait que la prochaine rentrée n’aura pas lieu à la date fixée. Même si pour le moment, le ministre de l’éducation nationale Abdelhakim Belabed qui a entamé depuis samedi passé des rencontres de concertation avec les partenaires sociaux, ne s’est pas encore prononcé sur la question, tout indique que ce n’est qu’une question de jours pour qu’il le fasse.

    De leur coté les parents qui ont pourtant exprimé leurs inquiétudes devant la recrudescence des contaminations, sont restés circonspects et ne sont pas prononcés ouvertement sur le report de la rentrée scolaire, alléguant seulement que celle-ci est envisageable et que la décision du report revient uniquement au comité scientifique, instance chargé du suivi la propagation de la covid-19.

    Ce n’est un secret pour personne, le temps presse et c’est maintenant que tout doit être envisagé et planifié pour la préparation de la prochaine rentrée scolaire. Il faut dès maintenant se préparer aux scénarios les plus désastreux, pour ne pas être pris de court , comme c’est le cas pour l’oxygène médical.

    Ailleurs, dans les pays où rien n’est laissé au hasard, le protocole sanitaire mis en place pour accompagner la rentrée scolaire et l’enseignement en présentiel, prévoit une graduation des mesures selon la situation épidémique et les ripostes à mettre en place à chaque niveau de mesure. Tout est prévu à l’avance dans les moindres détails. Ce n’est pas le cas chez nous! mais il n’est pas trop tard pour bien faire.

    En ce moment ou de nouvelles vagues de l’épidémie portées par de nouveaux variants plus contagieux font exploser partout le nombre des contaminations journalières, on n’a pas le droit de tergiverser et de gérer au pif.

    L’expérience de l’année passé doit être mise à profit pour mieux réussir cette nouvelle rentrée scolaire. Les failles, les insuffisances et les relâchements dans l’application des protocoles mis en place l’année passée pour encadrer la reprise des cours en présentiel ne doivent plus se répéter.

    Si l’année passée, la rigueur n’a pas été de mise, cette année aucun laisser-aller ne doit être toléré. Il y va de la santé de toute la nation. La vaccination de la population scolaire qui provoquera certainement des polémiques ou pire des mouvements de grève doit être également discutée et préparée dès maintenant.

    Ne faisant pas l’unanimité au niveau mondial, la vaccination des enfants ne sera pas facilement acceptée par les parents en Algérie. Le comité scientifique doit dès maintenant analyser sérieusement les risques et bénéfices de la vaccination infantile. Des campagnes d’explication et de sensibilisation doivent être lancées immédiatement sur la question avant que la rue ne s’en empare.

  • France: pass sanitaire obligatoire dans les restaurants et les trains

    France, pass sanitaire, covid 19, coronavirus,

    Le laissez-passer anti-virus français est désormais obligatoire dans les restaurants et les trains

    PARIS (AP) – La France a fait un grand pas lundi vers un avenir post-pandémique en exigeant que les gens montrent un code QR prouvant qu’ils ont un laissez-passer spécial virus avant de pouvoir profiter des restaurants et cafés ou de voyager à travers le pays.

    Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’un plan gouvernemental visant à encourager davantage de personnes à se faire vacciner contre le COVID-19 et à ralentir l’augmentation du nombre d’infections, la variante delta hautement contagieuse étant à l’origine de la plupart des cas en France. Plus de 36 millions de personnes en France, soit plus de 54 % de la population, sont entièrement vaccinées.

    Le laissez-passer spécial est délivré aux personnes qui sont vaccinées contre le COVID-19, qui ont la preuve d’une guérison récente du virus ou qui ont un test négatif récent. La mesure s’applique également aux touristes en visite dans le pays.

    Dans la ville de Marseille, dans le sud du pays, plusieurs restaurateurs avaient décidé de ne pas contrôler les clients pour le laissez-passer, a constaté lundi un journaliste de l’Associated Press. Beaucoup considèrent que ce n’est pas à eux de faire respecter la mesure.

    Les personnes ne possédant pas de laissez-passer là où il est exigé risquent une amende de 135 euros. Le gouvernement a déclaré que, pour la première semaine de mise en œuvre, les contrôles de police n’entraîneront pas de sanctions en cas de non-respect de la loi, mais seront plutôt l’occasion d’expliquer la loi.

    Dans les hôpitaux, les visiteurs et les patients qui ont un rendez-vous sont tenus d’avoir le laissez-passer. Des exceptions sont prévues pour les personnes nécessitant des soins urgents au service des urgences.

    Le laissez-passer est désormais obligatoire dans les trains à grande vitesse, intercités et de nuit, qui transportent plus de 400 000 passagers par jour en France, a déclaré lundi le ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari. Il est également exigé pour les voyages longue distance en avion ou en bus.

    « Nous allons procéder à des contrôles massifs », a déclaré M. Djebbari.

    Les documents papier ou numériques sont acceptés.

    Pendant ce temps, le club de football Paris Saint-Germain sera autorisé à faire salle comble pour son premier match à domicile de la saison contre Strasbourg, dans le championnat de France, samedi. Le PSG a déclaré que la préfecture de Paris avait donné son accord pour l’accueil de 49 700 supporters au stade du Parc des Princes, les spectateurs devant présenter leur carte d’accès.

    Les sondages montrent que la plupart des Français soutiennent le laissez-passer sanitaire.

    Immédiatement après l’annonce de cette mesure par le président Emmanuel Macron le 12 juillet, plus d’un million de personnes en France ont pris rendez-vous pour se faire vacciner en moins d’une journée. Depuis lors, au moins 7 millions de personnes ont reçu leur premier vaccin.

    Pourtant, la mesure a suscité une forte opposition de la part de certaines personnes qui estiment qu’elle compromet leurs libertés en limitant les déplacements et les activités quotidiennes en dehors du domicile.

    Samedi, des milliers de manifestants ont défilé à Paris et dans d’autres villes françaises pour une quatrième semaine consécutive de protestations contre cette mesure.

    Le laissez-passer viral est déjà en place depuis le mois dernier pour les lieux culturels et récréatifs, notamment les cinémas, les salles de concert, les enceintes sportives et les parcs à thème.

    La loi exige également que les professionnels de santé français soient vaccinés contre le virus avant le 15 septembre.

  • Algérie : L’élan de solidarité de la diaspora

    Algérie, covid 19, coronavirus, #Algérie,

    par Rym Nasri

    La diaspora algérienne établie à l’étranger s’est lancée dans un grand élan de solidarité pour venir en aide aux malades Covid-19 du bled. D’importantes quantités de matériel médical spécifique à la prise en charge de ces patients, de consommables et de produits pharmaceutiques ont été collectés en un temps record. Pour leur acheminement, des associations et organisations et même des particuliers se sont «débrouillés», chacun de son côté. Et voilà que l’ambassade d’Algérie en France s’en mêle et émet une directive qui somme les donateurs à réunir certaines conditions pour pouvoir transférer ces dons vers un seul destinataire : la Pharmacie centrale.

    Rym Nasri – Alger (Le Soir) – L’avènement de la 3e vague de Covid-19 a provoqué la saturation des lits d’hôpitaux et le recours à l’oxygénothérapie. La très forte demande sur l’oxygène, qui a été démultipliée en très peu de temps, a mis les services des établissements hospitaliers en alerte maximale.

    Le manque criant des générateurs d’oxygène dans ces structures et la rareté de l’oxygène, un produit vital pour les patients Covid-19 en détresse respiratoire, ont souvent été à l’origine de nombreux décès. Une situation regrettable qui a suscité un grand élan de solidarité citoyenne.

    Les appels lancés sur les réseaux sociaux pour la collecte de fonds en vue d’acquérir des générateurs d’oxygène ont vite fait le tour de la toile. Ces appels de détresse ont eu un formidable écho chez les Algériens résidents à l’étranger.
    Des médecins, des artistes, des sportifs, des associations et des particuliers de la diaspora algérienne ont tous répondu présents. Ils n’ont pas d’ailleurs lésiné sur les moyens pour venir en aide à leurs compatriotes au bled.

    En quelques jours, des quêtes en numéraire, des concentrateurs d’oxygène, du consommable et différents produits pharmaceutiques nécessaires pour la «survie» des malades atteints de Covid-19 ont été colletés un peu partout à travers les principaux pays où notre communauté est établie, particulièrement en Europe et au Canada.

    Il reste que pour l’acheminement de ces dons vers l’Algérie, chaque organisation ou particulier y va de son idée. Ce qui a fait que l’opération est devenue complexe et difficile à gérer tant au niveau de ces pays d’expédition qu’en Algérie.
    Pour y faire face, l’ambassade d’Algérie en France, à travers un communiqué rendu public le vendredi 6 août, tente d’organiser l’acheminement de ces aides qui aura lieu à partir des trois aéroports : Paris, Marseille et Lyon. Elle annonce que les opérations de solidarité, initiées par les membres de la communauté nationale à l’étranger, sont désormais soumises à une autorisation d’acheminement de dons.

    Les donateurs (associations, collectifs, particuliers) sont ainsi priés de prendre attache avec les représentations consulaires territorialement compétentes afin de «solliciter la délivrance de l’autorisation d’acheminement de dons».
    La représentation diplomatique précise, toutefois, que le ministère de la Santé (Pharmacie centrale) est le seul et unique destinataire des dons recueillis. «Il se charge de la répartition du matériel médical, des consommables et produits pharmaceutiques collectés selon son évaluation des besoins au niveau national», indique-t-on.

    Même la ressource humaine de la santé désireuse de se rendre en Algérie pour contribuer, au sein des structures sanitaires, à la prise en charge des malades atteints du Covid-19, n’échappe pas à cette directive. Les professionnels et praticiens de la santé bénévoles sont ainsi priés de communiquer à la représentation consulaire dont ils relèvent les éléments d’information nécessaires, notamment la spécialité et la période de disponibilité.

    Selon l’ambassade, la répartition des personnes volontaires dans les infrastructures sanitaires relève du ressort exclusif du ministère de la Santé. Le personnel de la santé bénévole sera contacté pour notification de la destination et la période retenue pour leur mission.

    Ry. N.

    Le Soir d’Algérie, 09/08/2021

  • Lettre d’un facebooker au temps du coronavirus

    Facebook, coronavirus, covid 19,

    Amine Bouali

    Dès que j’ouvre les yeux le matin, je saute sur mon smartphone pour voir les dernières nouvelles du coronavirus. Avant même d’avaler mon petit déjeuner, c’est devenu une sorte de réflexe : quel malheureux, dans la nuit, a contracté le terrible virus et qui en est mort à cause de son imprudence, de la malchance ou du manque d’oxygène ? J’en arrive naturellement à faire le constat troublant que ce gaz vital, qui fait cruellement défaut dans nos hôpitaux pour sauver des vies humaines, nous est habituellement offert gracieusement par Dame-nature.

    Étrange époque où nous ressentons comme un devoir le fait de présenter nos condoléances aux familles des victimes du Covid quand bien même elles ne feraient pas partie de nos connaissances ! Cruelle période où nous sommes réduits à guetter chaque soir l’annonce du nombre de contaminés des dernières 24 heures, où nous sommes presque soulagés d’apprendre que telle personne est décédée de n’importe quelle maladie et non de ce maudit virus !

    Depuis une année et demi, la vie s’est organisée, peu ou prou, selon les contraintes fixées par la pandémie et sur le petit écran de mon portable défilent davantage les tristes nouvelles que les annonces réjouissantes qui font remonter le moral. Sans m’en rendre compte, je suis devenu un prisonnier de Facebook, de son ton libre et de ses lubies ! Mais parfois, il m’arrive de détourner les yeux pour fuir la photo insoutenable d’un homme hagard avec un masque à oxygène suspendu sur son nez ou pour échapper à une vidéo émise en direct à partir d’un lit d’hôpital.

    Seigneur, comment définir cette tournure d’esprit qui fait que des citoyens ordinaires se prennent pour des reporters de guerre voulant immortaliser, en quelque sorte, la maladie et la mort de leurs proches ? Seigneur, dans quelle drôle d’époque vivons-nous où des parents craignent de passer pour des êtres qui manquent de tact en annonçant la venue au monde de leur dernier-né !

    Mais, en même temps, sur le petit écran de mon portable, je vois se déployer, ému et reconnaissant, la belle flamme de la solidarité nationale. Des associations de jeunes et moins jeunes se créent spontanément et se mobilisent pour apporter conseils et aides. Des quêtes sont lancées sur Internet pour mettre à la disposition des malades du Covid des extracteurs d’oxygène. Des voix sages appellent à se serrer les coudes et éviter le dénigrement systématique qui ne sert à rien. N’est-ce pas dans les moments de crise que se révèle le véritable visage d’un peuple et n’est-ce pas, à chaque fois, une occasion pour revivifier l’avenir ?

    Algérie1, 04/08/2021

  • Le pass sanitaire

    Coronavirus, covid 19, pandémie, pass sanitaire,

    Par Amar Chekar

    La pandémie du coronavirus a atteint son paroxysme et divise le monde entier. Divisé entre ceux qui plaident pour le vaccin anti-coronavirus et d’autres sont contre, c’est la nature humaine qui est en danger avant tout. Si tu fais le vaccin, tu meurs dans deux ans, nous dit-on. Si on ne fait pas le vaccin, on peut mourir du coronavirus dans 15 jours ou à tout moment si l’on n’est pas pris en charge à temps et dans de bonne condition. De l’oxygène.

    Les scientifiques divergents. Les uns encouragent les vaccins, d’autres rejettent et avertissent. Les réseaux sociaux polémiquent tous azimut.

    Les pouvoirs politiques renforcent les mesures sanitaires pour éviter le pire.

    Les entreprises réduisent le volume des activités de productions et de commercialisations, d’autres font des chiffres d’affaires jamais réalisés depuis leurs créations. Le malheur des uns fait le bonheur des autres, dit le dicton depuis la nuit des temps.

    Plusieurs solutions sont préconisées depuis son apparition au mois de novembre 2019 à Wuhan en Chine avant de se propager dans le monde entier et toucher toutes les catégories sociaux politiques et économiques que connait notre planète terre. Il a suffi d’un virus invisible à vue d’œil pour que des millions de vies humaines meurent subitement.

    La pandémie du coronavirus covid-19 a fait oublier tous les sujets et préoccupations des peuples et pouvoirs publics. « Priorité à la vie et la santé d’abord ». Tout compte fait, il vaut mieux faire le vaccin et mourir dans deux ans que de vivre sous la houlette sans savoir où, quand et comment peut avoir ce maudit coronavirus. Risquer sa vie et celle des autres, n’est pas la bonne solution.

    D’autres parlent de volonté des pays puissant de réduire la démographie mondiale de moitié pour permettre aux autres de vivre ce qu’ils veulent et comme ils veulent. Jamais cela ne peut arriver. Passant par le port des bavettes, la distanciation de 1 metre entre deux personnes, le gèle, le confinement et voilà, que l’on arrive au pass sanitaire qui complique encore notre existence humaine sur terre.

    Les uns sont pour le vaccin d’autres sont contre parceque, il y a des risques des deux côtés si l’on prend en compte les avis opposés. Tous les moyens sont bons. Pour peu que le coronavirus s’arrête.

    La solution qui reste, il va falloir chercher dans l’importance du vaccin qui réduit le mal et le malheur, comme c’est le cas de tous les vaccins connus et reconnue depuis la médecine IBN Sina, ou l’on travaille et dépense de l’argent pour sauver la vie humaine et non pas pour gagner s’enrichir au dépend de la vie humaine. Car, la vie humaine et avec ou sans vaccin est éphémère. Alors, autant se vacciner pour vivre le reste de sa vie en bonne santé et protéger les autres du malheur individuel et collectif.

    Algérie62, 07/08/2021