L’ancien président est condamné pour corruption, comme son avocat Thierry Herzog et l’ex-haut magistrat Gilbert Azibert.
JUSTICE – Coupable. Sept ans après le début de l’affaire dite des ”écoutes” en 2014, l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy a été condamné à trois ans de prison, dont deux avec sursis, pour corruption et trafic d’influence, ce lundi 1er mars.
Christine Mée, la présidente de la 32e chambre du Tribunal correctionnel de Paris a expliqué qu’un “faisceau d’indices” mettait en lumière un “pacte de corruption” entre l’ancien président de la République, l’ancien haut magistrat Gilbert Azibert et l’avocat Thierry Herzog dans le but d’obtenir une décision favorable à Nicolas Sarkozy.
Début décembre, le parquet national financier (PNF) avait requis quatre ans d’emprisonnement dont deux ferme contre l’ex-chef de l’État estimant que l’image présidentielle avait été “abîmée” par cette affaire aux “effets dévastateurs”.
“Ce dévoiement exige une réponse pénale ferme” Les deux autres prévenus écopent également de trois ans de prison dont un ferme. L’avocat Thierry Herzog a, en plus, été reconnu coupable de violation du secret professionnel. L’ancien haut magistrat Gilbert Azibert de recel de violation du secret professionnel. Le premier voit sa peine assortie d’une interdiction d’exercer pendant cinq ans.
“Les délits ont porté gravement atteinte à la confiance publique. En laissant entendre que les décisions de la cour de cassation peuvent faire l’objet d’agissements occultes en faveur d’intérêts privés. Ce dévoiement exige une réponse pénale ferme”, a notamment expliqué la présidente du Tribunal correctionnel, selon des propos rapportés par un journaliste de 20 Minutes présent à l’audience, pour justifier le poids des peines finalement prononcées.
Nicolas Sarkozy, qui a toujours affirmé n’avoir jamais commis “le moindre acte de corruption”, a écouté le prononcé de sa peine debout face au tribunal, semblant impassible, selon le récit de l’AFP. L’ancien président et ses avocats n’ont fait aucune déclaration à la sortie de la salle.
Ce jugement est lourd de conséquences pour l’ancien président de la République, même si la partie ferme (un an) est aménageable avec un bracelet électronique. Sa défense s’est échinée, tout au long du procès, à dénoncer “l’enquête poubelle” du Parquet national financier, plaidant la relaxe, à l’unisson de l’entourage politique de Nicolas Sarkozy qui pointait, lui, un ”acharnement judiciaire.”
Le printemps judiciaire de Nicolas Sarkozy Cette première condamnation intervient alors que l’ex-chef de l’État, âgé de 66 ans, doit faire face à nouveau à des juges, dès le 17 mars, au procès de l’affaire “Bygmalion”, portant sur les frais de sa campagne présidentielle de 2012. Retiré de la politique depuis 2016 mais toujours très populaire à droite, un an avant le prochain scrutin présidentiel, l’ancien chef de l’État est sous forte pression judiciaire. Il est mis en cause dans plusieurs dossiers, dont celui des soupçons de financement libyen de sa campagne victorieuse de 2007.
C’est dans le cadre de cette dernière affaire qu’il avait été placé sur écoute en 2013. Les juges découvraient alors que Nicolas Sarkozy utilisait une ligne téléphonique secrète, ouverte sous l’alias de “Paul Bismuth”, pour communiquer avec son avocat Thierry Herzog. Une dizaine de leurs conversations ont été retranscrites.
Les juges ont estimé que l’ex-président s’était rendu coupable de corruption, en promettant d’appuyer la candidature de Gilbert Azibert pour un poste de prestige à Monaco, en échange d’informations privilégiées, voire d’une influence sur un pourvoi en cassation qu’il a formé.
L’ancien locataire de l’Elysée voulait alors faire annuler la saisie de ses agendas présidentiels après avoir obtenu un non-lieu dans l’affaire Bettencourt. Gilbert Azibert, avocat général dans une chambre civile, n’intervenait pas directement dans ce dossier mais il a selon le tribunal joué de ses relations.
La reconnaissance de la prétendue marocanité du Sahara Occidental n’a rien apporté au peuple burundais meurtri par la crise alimentaire
Depuis 2014, les contacts et le communiqués se multiplient entre le Maroc et le Burundi ayant en commun des promesses et des engagements jamais respectés par Rabat. Le dernier en date, l’ouverture d’une ambassade marocaine à Gitega, ce qui a amené le gouvernement burundais à fermer le consulat ouvert à Laayoune.
Lors de sa dernière visite à Rabat, le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement de la République du Burundi, M. Albert Shingiro, n’a pas fait mieux que son prédécesseur, Laurent Kavakure. « Le Maroc est disposé à3 ceci, à cela; « le Maroc s’engage » à ceci, à cela ». Des communiqués destinés à tromper l’opinion publique burundaise et dissimuler le véritable enjeu de leurs visites respectives : Se remplir les poches dans une opération de corruption dont le Maroc est devenu un maître incontestable.
Si les visites des responsables s’est soldé par des communiqués vides de tout contenu, on ne peut pas dire autant des visiteurs qui partent avec les poches loin d’être vides. Voici quelques dépêches prouvant le vide qui a accompagné les visites des deux chefs de la diplomatie burundaise. UNE VERITABLE HONTE POUR L’AFRIQUE ET LES PEUPLES AFRICAINS!
Le Maroc disposé à partager son expérience avec le Burundi
Le Maroc est disposé à partager son expérience avec le Burundi dans les domaines notamment de la santé, de l’éducation, du tourisme, de l’énergie, de la gestion de l’eau et de l’agriculture, a affirmé lundi à Rabat la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Mbarka Bouaïda, rapporte la MAP. Dans une déclaration à l’issue d’un entretien avec le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale burundais, Laurent Kavakure, en visite de travail au Royaume du 31 mai au 3 juin, Mme Bouaïda a souligné la nécessité de renforcer les consultations politiques entre les deux pays en vue de raffermir le dialogue bilatéral et de coordonner les positions des deux pays sur nombre de questions d’intérêt commun aux niveaux régional et international.
La ministre déléguée a rappelé l’accord-cadre signé en 2010 par les deux pays visant le développement de la coopération bilatérale dans les domaines politique, économique, technique, culturel et de l’éducation, mettant l’accent sur l’importance stratégique accordée par le Royaume du Maroc au renforcement de ses relations avec les pays africains sur la base d’une coopération dynamique et renouvelée et dans le cadre de la vision stratégique de S.M. le Roi Mohammed VI, ajoute la MAP. Après avoir rappelé les multiples visites effectuées par le Souverain à de nombreux pays africains, la ministre a expliqué que cette vision accordait la priorité aux dimensions sociale, économique et humaine, tout en prenant en considération les contraintes imposées par le processus de développement en Afrique.
Lors de cette entrevue, les deux parties ont mis en exergue leur volonté commune d’œuvrer afin de renforcer le partenariat économique entre les deux pays, en assurant les conditions propices à l’encouragement des investissements et en multipliant les échanges de visites des acteurs économiques dans l’objectif de prospecter les opportunités offertes dans les deux pays. Mme Bouaïda a indiqué que cet entretien a constitué une occasion de réaffirmer l’intégrité territoriale du Royaume ainsi que la position du Burundi appuyant l’unité territoriale du Maroc. De son côté, le ministre burundais a réitéré la position de son pays favorable à l’intégrité territoriale du Royaume. «Le Maroc est un pays ami et frère et nous soutenons avec force son intégrité territoriale», a souligné M. Kavakure, qui a affirmé que son pays aspirait à renforcer et approfondir ses relations avec le Maroc dans les différents domaines de coopération. Le Maroc constitue «un partenaire très important qui contribue au processus de reconstruction de notre pays qui connait plusieurs difficultés», a-t-il ajouté, toujours selon la MAP.
Le Maroc et le Burundi signent deux accords de coopération
APA-Rabat (Maroc)
Le Maroc et le Burundi ont signé, mercredi à Rabat, deux accords de coopération le premier portant création de la Commission mixte de coopération et le second sur la suppression des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques, de service et spéciaux.
Ces accords ont été signés par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue burundais, Albert Shingir, qui effectue une visite officielle dans le Royaume.
Les deux ministres ont aussi mis l’accent sur la nécessité de renforcer le dialogue politique entre les deux pays en vue de dynamiser davantage les relations bilatérales. A cet effet, ils ont convenu de l’importance de la promotion de consultations politiques régulières entre les deux pays sur les questions bilatérales, régionales et internationales d’intérêt commun.
Sur le plan multilatéral, les deux parties ont convenu de soutenir mutuellement les candidatures marocaines et burundaises au niveau des mécanismes de coopération régionaux et internationaux. M. Shingiro a, à cette occasion, annoncé l’appui « ferme et sans équivoque » de son pays à la candidature du Maroc au poste de Membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour la période 2028-2029.
Au cours de leurs entretiens, les deux ministres ont salué le « caractère exemplaire » qui marque les relations entre les deux pays et réaffirmé leur engagement à tout mettre en œuvre en vue de « développer, intensifier et diversifier » leur coopération dans plusieurs domaines, , lit-on dans un communiqué conjoint diffusé à l’issue de cette rencontre.
Les deux ministres ont également souligné le rôle important que devraient jouer les secteurs privés marocain et burundais dans la dynamisation des relations de coopération, au regard du potentiel économique mutuellement bénéfique dont disposent les deux pays, souligne la même source, ajoutant que les deux parties ont, à cet égard, appelé les opérateurs économiques et les investisseurs des deux pays à saisir les opportunités offertes dans les différents secteurs économiques.
« Les deux parties ont en outre souligné leur intérêt pour la mise en place d’une coopération ambitieuse et fructueuse dans les secteurs économiques tels que : l’agriculture, l’énergie, la formation professionnelle, l’infrastructure, la santé, les finances publiques et les mines », poursuit le communiqué.
Signature de deux accords de coopération entre le Burundi et le Maroc – Dont un accord sur la suppression de visas pour les passeports diplomatiques, de service et spéciaux.
AA/Bujumbura/Jean Bosco
Le ministre burundais des Affaires étrangères, Albert Shingiro, et son homologue marocain, Nasser Bourita, ont signé mercredi deux accords de coopération entre le Burundi et le Maroc dans le cadre de la « redynamisation des relations bilatérales», a-t-on appris jeudi d’un communiqué conjoint publié à l’issue de leur entretien.
« Les deux ministres ont procédé à la signature de deux accords : l’accord portant création de la Commission mixte de coopération et l’accord sur la suppression des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques, de service et spéciaux », indique le texte.
Le ministre burundais des Affaires étrangères effectue une visite officielle au Maroc du 16 au 21 octobre 2022.
Les deux parties se sont, également, engagées à mettre en place « une coopération ambitieuse et fructueuse dans les secteurs économiques tels que l’agriculture, l’énergie, la formation professionnelle, l’infrastructure, la santé, les finances publiques et les mines ».
Sur le plan multilatéral, Gitega et Rabat ont convenu de « soutenir mutuellement les candidatures marocaines et burundaises au niveau des mécanismes de coopération régionaux et internationaux ».
Le ministre burundais des Affaires étrangères a, par la même occasion, annoncé « l’appui ferme et sans équivoque » du Burundi à la candidature du Maroc au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2028-2029.
Il a également réaffirmé « l’attachement de la République du Burundi au principe de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du Royaume du Maroc ».
Ces dernières années, les relations entre le Maroc et le Burundi sont en voie de redynamisation. En 2021, les deux pays ont établi une feuille de route de coopération couvrant la période allant de 2021 à 2024. Les deux parties ont convenu d’œuvrer à renforcer davantage la coopération bilatérale dans plusieurs domaines, notamment l’éducation et la formation, la coopération technique, la coopération sécuritaire, la promotion économique et investissements et l’échange de visites officielles.
Maroc-Burundi: les opportunités de collaboration dans la formation professionnelle au centre d’entretiens entre Mme Tricha et M. Shingiro
Casablanca – Les problématiques relatives à la qualification et à l’employabilité des jeunes, représentant un enjeu stratégique pour le Maroc et le Burundi, ont été, mercredi à Casablanca, au centre d’entretiens entre la directrice générale de l’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT), Loubna Tricha et le ministre des Affaires étrangères et de la coopération au développement du Burundi, Albert Shingiro.
Lors de cette rencontre, les deux parties ont exprimé leur volonté de se soutenir mutuellement pour la mise en place de projets de développement de la formation professionnelle, à travers la conclusion d’une convention de partenariat tripartite reliant l’OFPPT, l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) et le ministère de l’Éducation et de la Formation Professionnelle et Technique du Burundi.
Les perspectives de collaboration retenues à l’issue de cette rencontre porteront, entre autres, sur la réalisation d’une rencontre entre les experts de l’OFPPT et leurs homologues burundais pour identifier de manière plus précise les domaines de collaboration.
Il s’agit aussi de l’accueil par l’OFPPT des jeunes en formation initiale, l’appui à la mise en place de centres de formation professionnelle dans les secteurs prioritaires pour le Burundi, en plus de la formation de formateurs et l’échange d’expériences et d’études en matière de formation professionnelle.
Dans une déclaration à la presse, Mme Tricha a fait savoir que la rencontre a été l’occasion d’aborder le sujet de la qualification et l’employabilité des jeunes et de discuter des priorités pour les deux pays du développement du domaine de la formation professionnelle.
A partir de l’année prochaine, « nous serons ravis de compter les stagiaires burundais parmi les 30 nationalités africaines que nous accueillons au Maroc pour poursuivre des parcours de formation dans les différents établissements de formation professionnelle de l’OFPPT », a-t-elle affirmé, ajoutant que ce rendez-vous donnera également suite à des entrevues entre les experts techniques de l’OFPPT et leurs homologues burundais, pour explorer les pistes de collaboration fructueuse répondant aux priorités des pays partenaires.
Pour sa part, le ministre burundais a indiqué que cette rencontre revêt une grande importance et a permis d’apprendre du savoir faire et de l’expertise de l’OFPPT dans un domaine stratégique, qu’est l’emploi des jeunes.
M. Shingiro a, en outre, souligné que l’expérience de l’OFFPT serait d’une grande utilité pour le Burundi, notamment en matière de formation de formateurs et de mise en place de centres de formation professionnelle dans des domaines prioritaires.
Ont pris part à cette rencontre une délégation burundaise, composée du Directeur Général des Relations Multilatérales, du chargé du protocole et de l’Ambassadeur du Burundi au Maroc, ainsi que des représentants de l’OFPPT.
Maroc, Burundi, Sahara Occidental, Albert Shingiro, Laurent Kavakure, corruption,
La reconnaissance de la prétendue marocanité du Sahara Occidental n’a rien apporté au peuple burundais meurtri par la crise alimentaire
Depuis 2014, les contacts et le communiqués se multiplient entre le Maroc et le Burundi ayant en commun des promesses et des engagements jamais respectés par Rabat. Le dernier en date, l’ouverture d’une ambassade marocaine à Gitega, ce qui a amené le gouvernement burundais à fermer le consulat ouvert à Laayoune.
Lors de sa dernière visite à Rabat, le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement de la République du Burundi, M. Albert Shingiro, n’a pas fait mieux que son prédécesseur, Laurent Kavakure. « Le Maroc est disposé à3 ceci, à cela; « le Maroc s’engage » à ceci, à cela ». Des communiqués destinés à tromper l’opinion publique burundaise et dissimuler le véritable enjeu de leurs visites respectives : Se remplir les poches dans une opération de corruption dont le Maroc est devenu un maître incontestable.
Si les visites des responsables s’est soldé par des communiqués vides de tout contenu, on ne peut pas dire autant des visiteurs qui partent avec les poches loin d’être vides. Voici quelques dépêches prouvant le vide qui a accompagné les visites des deux chefs de la diplomatie burundaise. UNE VERITABLE HONTE POUR L’AFRIQUE ET LES PEUPLES AFRICAINS!
Le Maroc disposé à partager son expérience avec le Burundi
Le Maroc est disposé à partager son expérience avec le Burundi dans les domaines notamment de la santé, de l’éducation, du tourisme, de l’énergie, de la gestion de l’eau et de l’agriculture, a affirmé lundi à Rabat la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Mbarka Bouaïda, rapporte la MAP. Dans une déclaration à l’issue d’un entretien avec le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale burundais, Laurent Kavakure, en visite de travail au Royaume du 31 mai au 3 juin, Mme Bouaïda a souligné la nécessité de renforcer les consultations politiques entre les deux pays en vue de raffermir le dialogue bilatéral et de coordonner les positions des deux pays sur nombre de questions d’intérêt commun aux niveaux régional et international.
La ministre déléguée a rappelé l’accord-cadre signé en 2010 par les deux pays visant le développement de la coopération bilatérale dans les domaines politique, économique, technique, culturel et de l’éducation, mettant l’accent sur l’importance stratégique accordée par le Royaume du Maroc au renforcement de ses relations avec les pays africains sur la base d’une coopération dynamique et renouvelée et dans le cadre de la vision stratégique de S.M. le Roi Mohammed VI, ajoute la MAP. Après avoir rappelé les multiples visites effectuées par le Souverain à de nombreux pays africains, la ministre a expliqué que cette vision accordait la priorité aux dimensions sociale, économique et humaine, tout en prenant en considération les contraintes imposées par le processus de développement en Afrique.
Lors de cette entrevue, les deux parties ont mis en exergue leur volonté commune d’œuvrer afin de renforcer le partenariat économique entre les deux pays, en assurant les conditions propices à l’encouragement des investissements et en multipliant les échanges de visites des acteurs économiques dans l’objectif de prospecter les opportunités offertes dans les deux pays. Mme Bouaïda a indiqué que cet entretien a constitué une occasion de réaffirmer l’intégrité territoriale du Royaume ainsi que la position du Burundi appuyant l’unité territoriale du Maroc. De son côté, le ministre burundais a réitéré la position de son pays favorable à l’intégrité territoriale du Royaume. «Le Maroc est un pays ami et frère et nous soutenons avec force son intégrité territoriale», a souligné M. Kavakure, qui a affirmé que son pays aspirait à renforcer et approfondir ses relations avec le Maroc dans les différents domaines de coopération. Le Maroc constitue «un partenaire très important qui contribue au processus de reconstruction de notre pays qui connait plusieurs difficultés», a-t-il ajouté, toujours selon la MAP.
Le Maroc et le Burundi signent deux accords de coopération
APA-Rabat (Maroc)
Le Maroc et le Burundi ont signé, mercredi à Rabat, deux accords de coopération le premier portant création de la Commission mixte de coopération et le second sur la suppression des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques, de service et spéciaux.
Ces accords ont été signés par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue burundais, Albert Shingir, qui effectue une visite officielle dans le Royaume.
Les deux ministres ont aussi mis l’accent sur la nécessité de renforcer le dialogue politique entre les deux pays en vue de dynamiser davantage les relations bilatérales. A cet effet, ils ont convenu de l’importance de la promotion de consultations politiques régulières entre les deux pays sur les questions bilatérales, régionales et internationales d’intérêt commun.
Sur le plan multilatéral, les deux parties ont convenu de soutenir mutuellement les candidatures marocaines et burundaises au niveau des mécanismes de coopération régionaux et internationaux. M. Shingiro a, à cette occasion, annoncé l’appui « ferme et sans équivoque » de son pays à la candidature du Maroc au poste de Membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour la période 2028-2029.
Au cours de leurs entretiens, les deux ministres ont salué le « caractère exemplaire » qui marque les relations entre les deux pays et réaffirmé leur engagement à tout mettre en œuvre en vue de « développer, intensifier et diversifier » leur coopération dans plusieurs domaines, , lit-on dans un communiqué conjoint diffusé à l’issue de cette rencontre.
Les deux ministres ont également souligné le rôle important que devraient jouer les secteurs privés marocain et burundais dans la dynamisation des relations de coopération, au regard du potentiel économique mutuellement bénéfique dont disposent les deux pays, souligne la même source, ajoutant que les deux parties ont, à cet égard, appelé les opérateurs économiques et les investisseurs des deux pays à saisir les opportunités offertes dans les différents secteurs économiques.
« Les deux parties ont en outre souligné leur intérêt pour la mise en place d’une coopération ambitieuse et fructueuse dans les secteurs économiques tels que : l’agriculture, l’énergie, la formation professionnelle, l’infrastructure, la santé, les finances publiques et les mines », poursuit le communiqué.
Signature de deux accords de coopération entre le Burundi et le Maroc – Dont un accord sur la suppression de visas pour les passeports diplomatiques, de service et spéciaux.
AA/Bujumbura/Jean Bosco
Le ministre burundais des Affaires étrangères, Albert Shingiro, et son homologue marocain, Nasser Bourita, ont signé mercredi deux accords de coopération entre le Burundi et le Maroc dans le cadre de la « redynamisation des relations bilatérales», a-t-on appris jeudi d’un communiqué conjoint publié à l’issue de leur entretien.
« Les deux ministres ont procédé à la signature de deux accords : l’accord portant création de la Commission mixte de coopération et l’accord sur la suppression des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques, de service et spéciaux », indique le texte.
Le ministre burundais des Affaires étrangères effectue une visite officielle au Maroc du 16 au 21 octobre 2022.
Les deux parties se sont, également, engagées à mettre en place « une coopération ambitieuse et fructueuse dans les secteurs économiques tels que l’agriculture, l’énergie, la formation professionnelle, l’infrastructure, la santé, les finances publiques et les mines ».
Sur le plan multilatéral, Gitega et Rabat ont convenu de « soutenir mutuellement les candidatures marocaines et burundaises au niveau des mécanismes de coopération régionaux et internationaux ».
Le ministre burundais des Affaires étrangères a, par la même occasion, annoncé « l’appui ferme et sans équivoque » du Burundi à la candidature du Maroc au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2028-2029.
Il a également réaffirmé « l’attachement de la République du Burundi au principe de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du Royaume du Maroc ».
Ces dernières années, les relations entre le Maroc et le Burundi sont en voie de redynamisation. En 2021, les deux pays ont établi une feuille de route de coopération couvrant la période allant de 2021 à 2024. Les deux parties ont convenu d’œuvrer à renforcer davantage la coopération bilatérale dans plusieurs domaines, notamment l’éducation et la formation, la coopération technique, la coopération sécuritaire, la promotion économique et investissements et l’échange de visites officielles.
Maroc-Burundi: les opportunités de collaboration dans la formation professionnelle au centre d’entretiens entre Mme Tricha et M. Shingiro
Casablanca – Les problématiques relatives à la qualification et à l’employabilité des jeunes, représentant un enjeu stratégique pour le Maroc et le Burundi, ont été, mercredi à Casablanca, au centre d’entretiens entre la directrice générale de l’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT), Loubna Tricha et le ministre des Affaires étrangères et de la coopération au développement du Burundi, Albert Shingiro.
Lors de cette rencontre, les deux parties ont exprimé leur volonté de se soutenir mutuellement pour la mise en place de projets de développement de la formation professionnelle, à travers la conclusion d’une convention de partenariat tripartite reliant l’OFPPT, l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) et le ministère de l’Éducation et de la Formation Professionnelle et Technique du Burundi.
Les perspectives de collaboration retenues à l’issue de cette rencontre porteront, entre autres, sur la réalisation d’une rencontre entre les experts de l’OFPPT et leurs homologues burundais pour identifier de manière plus précise les domaines de collaboration.
Il s’agit aussi de l’accueil par l’OFPPT des jeunes en formation initiale, l’appui à la mise en place de centres de formation professionnelle dans les secteurs prioritaires pour le Burundi, en plus de la formation de formateurs et l’échange d’expériences et d’études en matière de formation professionnelle.
Dans une déclaration à la presse, Mme Tricha a fait savoir que la rencontre a été l’occasion d’aborder le sujet de la qualification et l’employabilité des jeunes et de discuter des priorités pour les deux pays du développement du domaine de la formation professionnelle.
A partir de l’année prochaine, « nous serons ravis de compter les stagiaires burundais parmi les 30 nationalités africaines que nous accueillons au Maroc pour poursuivre des parcours de formation dans les différents établissements de formation professionnelle de l’OFPPT », a-t-elle affirmé, ajoutant que ce rendez-vous donnera également suite à des entrevues entre les experts techniques de l’OFPPT et leurs homologues burundais, pour explorer les pistes de collaboration fructueuse répondant aux priorités des pays partenaires.
Pour sa part, le ministre burundais a indiqué que cette rencontre revêt une grande importance et a permis d’apprendre du savoir faire et de l’expertise de l’OFPPT dans un domaine stratégique, qu’est l’emploi des jeunes.
M. Shingiro a, en outre, souligné que l’expérience de l’OFFPT serait d’une grande utilité pour le Burundi, notamment en matière de formation de formateurs et de mise en place de centres de formation professionnelle dans des domaines prioritaires.
Ont pris part à cette rencontre une délégation burundaise, composée du Directeur Général des Relations Multilatérales, du chargé du protocole et de l’Ambassadeur du Burundi au Maroc, ainsi que des représentants de l’OFPPT.
Maroc, Wikileaks, corruption, armée, FAR, Israël, Nicolas Sarkozy,
L’impact de Wikileaks ne peut être sous-estimé, et pourtant il existe (jusqu’à présent) des exceptions notables aux gouvernements mentionnés. Jusqu’à présent, l’un des ingrédients manquants les plus étranges est le manque de câbles sur Israël. Ibn Warraq rend compte des fuites à ce jour.
Alors que les Israéliens semblent absents des câbles de Wikileaks, les Français n’ont pas cette chance. Un câble décrit la réaction du président français lors de sa récente visite au Maroc : « Alors que Sarkozy était généralement bien reçu, il y avait beaucoup de commérages dans les salons marocains au sujet d’un président « trop détendu » affalé confortablement dans son fauteuil alors que lui et le roi présidaient une Cérémonie de signature du 22 octobre au Palais Royal de Marrakech. Sur une image, Sarkozy a été vu croisant les jambes et pointant la semelle de sa chaussure vers le roi – un geste tabou dans le monde islamique. Sarkozy a été accompagné tout au long de la visite, y compris à un banquet avec la famille royale par sa ministre de la justice (d’origine marocaine) Rachida Dati « .
Le Maroc est mentionné dans plusieurs câbles. L’un, rédigé par l’ancien ambassadeur des États-Unis au Maroc Thomas T. Riley, classé « SECRET », a été envoyé le 4 août 2008, sous le titre : « L’ARMÉE MAROCAINE : ADÉQUATE, EN MESURE DE MODERNISATION, MAIS FACE À DE GRANDS DÉFIS ». « Les Forces armées royales marocaines (FAR) se modernisent mais restent accablées par des problèmes de longue date. Le roi Mohammed VI, qui a hérité en 1999 d’une armée à professionnaliser, a mis en œuvre certaines réformes nécessaires, mais il reste encore beaucoup à faire. Civil le contrôle, s’il est attribué à la personne du Roi, est complet, mais il n’y a pas de véritable ministère de la Défense. En dehors des FAR, il n’y a qu’une petite administration.
L’implication royale dans les affaires est un sujet brûlant au Maroc, mais le débat public à son sujet est sensible. Il y a donc eu une onde de choc compréhensible lorsque l’ambassade des États-Unis à Rabat a rapporté à Washington dans plusieurs télégrammes que « la corruption est répandue à tous les niveaux de la société marocaine ». Pourtant, ce n’est pas une nouvelle fraîche et le roi Mohammed VI s’est donné pour tâche d’éradiquer la corruption à tous les niveaux. Comme le rapporte The Guardian , le roi marocain Mohammed VI s’est efforcé d’éliminer la corruption au sein de la famille royale, mais grâce à leurs intérêts, ils conservent une emprise puissante sur les grandes entreprises du pays.
Dans la rue, les Marocains soutiennent généralement Wikileaks en raison de l’aperçu que les câbles ont donné sur l’attitude des diplomates américains dans les coulisses. La plupart des révélations n’ont guère surpris les Marocains ici à Rabat, en particulier les câbles de WikiLeaks qui décrivent l’Arabie saoudite comme une machine à sous pour les terroristes et dans un autre câble qui prétend qu’al-Jazeera a changé de couverture pour s’adapter à la politique étrangère qatarie.
De leur côté, les Américains sont en mode Damage Control et n’ont pas réagi de la manière la plus sensée. Les appels aux attaques contre Wikileaks et ses fondateurs commencent à se retourner contre eux. L’écume à la bouche, l’appel au meurtre de M. Assange et l’étouffement de son compte bancaire se sont révélés internationalement impopulaires. Tirer sur le messager n’est pas la meilleure réponse. Au lieu de cela, les Américains devraient se tourner vers leur propre cybersécurité. Leurs attaques fanfaronnades ont transformé Wikileaks et son fondateur, M. Assange, en un héros populaire moderne. Heureusement, la réponse publique du Maroc a été un silence digne.
Maroc, Union Africaine, corruption, pots-de-vn, Sahara Occidental,
Le Retour du Maroc dans le giron de l’Union Africaine s’est fait à la faveur de pratiques peu orthodoxes. C’est ce qui ressort des révélations faites par les documents mis en ligne par le hacker français connu sous le pseudonyme de Chris Coleman.
C’est en utilisant la corruption à une grande échelle que le Maroc de Mohamed VI a pu retrouver son fauteuil au sein de la famille africaine qu’il avait quitté plus de 30 ans avant.
En effet, des pots de vin colossaux ont été versés aux diplomates africains pour permettre au Maroc de rejoindre l’union africaine. En dépit de sa flagrante violation des objectifs de l’acte constitutif de l’Union africaine qui exige le respect de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance de ses États membres», le «Respect des frontières des indépendances » et la «prohibition de l’utilisation de la force ou la menace d’utiliser la force entre les États membres de l’Union « Le Maroc occupe par la force militaire le Sahara occidental réclamé par la République Arabe Sahraouie démocratique, membre à part entière de l’UA.
Le Maroc tout en voulant rejoindre l’union africaine déclare Joachim Chissano, envoyé spécial de l’Union africaine au Sahara occidental, persona non grata au Maroc. Malgré toutes ces violations manifestes du Maroc, le Roi Mohammed VI a été accueilli en grande pompe dans les locaux de l’Union africaine. Une admission qui, étrangement, a eu lieu avec une majorité relaxante.
Comment le retour du Maroc a été obtenu ?
L’adhésion du Maroc à l’Union africaine a été le résultat d’une politique de lobbying dans laquelle une campagne de corruption de grande envergure a été sa pierre angulaire.
Comme le montrent les courriers électroniques, Moha Tagma, directeur des Affaires africaines au ministère des Affaires étrangères du Maroc, a informé son supérieur hiérarchique du ministre marocain des affaires étrangères sur son plan d’action.
Dans une note qu’il a envoyée à son ministre le 5 mai 2014, il a présenté des « propositions pour les préparatifs entrepris pour le prochain Sommet de l’Union africaine » qui se tiendraient à Addis-Abeba. Il suggère de donner des «enveloppes individuelles de 5000 euros pour chaque ami» et il énumère les «amis» qui représentent les délégations des pays suivants: Sénégal, Guinée, Côte d’Ivoire, Gabon, Burkina Faso, Bénin, Togo, Comores, Djibouti, Niger Cameroun, Guinée équatoriale, Guinée-Bissau, Tchad, Sierra Leone, Libéria, Somalie, Soudan, Madagascar, Malawi, Maurice, Seychelles, Mali, Érythrée et Mauritanie (Président du Conseil de l’UA) « .
Le pouvoir de la corruption
Dans une autre note datée du 4 juin 2014, Moh Tagma a proposé de donner à Jean-Baptiste Natama du Burkina Faso, 2 500 $ comme incitation à le faire continuer à travailler avec nous. »Jean-Baptiste Natama était le chef d’état-major de la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma, d’octobre 2012 à février 2015. Il a été chargé de filtrer des documents confidentiels de la Commission africaine au diplomate marocain Moha Oualki Tagma, qui est actuellement Ambassadeur du Maroc à Nigeria.
Le 29 juillet 2016, la nouvelle vision de l’Afrique du Maroc, nouvelle vision de l’Afrique (NOV AFRIQUE), a décerné à Jean-Baptiste Natama le «prix international PADEL 2016 pour le meilleur promoteur de la diplomatie en Afrique».
Des visites royales infructueuses
Le Maroc a donc acheté un siège à l’Union africaine moyennant l’arme de la corruption. Le développement économique supposé pour le bien-être de la nation africaine n’est plus qu’un écran de fumée dans l’agenda principal marocain. Entravant le rôle croissant de l’Union africaine dans le processus d’organisation d’un referendum d’autodétermination au Sahara Occidental.
Les visites à répétition du Roi Mohamed VI dans presque toutes les capitales africaines et les nombreux accords de »partenariat » et les prises de participation dans les capitaux des sociétés de télécommunications en Afrique . Malgré tous ces »efforts » déployés depuis l’accession de Mohamed VI au pouvoir, le Maroc n’a pas pu changer la position de l’organisation panafricaine sur la question sahraouie.
Derrière le nouveau tango du Maroc avec l’Union Africaine
Le prochain sommet de l’Union africaine aura lieu le 31 janvier 2017 à Addis-Abeba, où le Maroc espère réaliser son sinistre agenda contre le Sahara occidental, dernière colonie d’Afrique. La chose honorable pour l’UA est de repousser les coups de coude du Maroc et de soutenir vigoureusement l’autodétermination du peuple sahraoui.
Le Maroc courtise actuellement sans relâche un certain nombre de pays africains, dont Madagascar, la Tanzanie, le Rwanda et d’autres. Le Maroc a signé 19 accords économiques avec le Rwanda et 22 avec la Tanzanie, deux pays qui ont traditionnellement soutenu la quête de décolonisation du Sahara occidental. Le Nigeria et le Maroc ont signé un total de 21 accords bilatéraux, une coentreprise pour construire un gazoduc qui reliera les deux nations ainsi que certains autres pays africains à l’Europe. Il est clair que les accords économiques avec ces pays impliquent des arrière-pensées pour accroître l’influence du Maroc dans sa campagne pour revenir à l’Union africaine (UA) et porter un coup aux aspirations du Sahara occidental à l’autodétermination. Le Maroc mène une campagne similaire à l’international et dans les couloirs des États-Unis
Dans cette entreprise, il semble que le Maroc fasse des progrès significatifs dans l’isolement du Sahara Occidental. Le Kenya, qui soutenait autrefois la République arabe sahraouie démocratique (RASD), a fait marche arrière en 2007 et aujourd’hui ministre des Affaires étrangères Amina Mohamed, candidate à la tête de la Commission de l’Union africaine, appelle à organiser au plus vite « le référendum sur l’autonomisation du peuple du Sahara occidental ». -détermination. » La Zambie a également hésité après un soutien précoce à la cause du Sahara occidental. Selon WikiLeaks, au moins jusqu’en 2009, la position de l’Éthiopie était de reconnaître la RASD, déclarée par le Polisario (l’armée de guérilla du Sahara occidental) en 1976 comme son organe représentatif. Il reste encore à voir comment les pays voteront quand cela compte vraiment.
Ironiquement, selon WikiLeaks, la position de l’Érythrée est inconnue mais ne figure pas parmi les pays qui ont reconnu la RASD, bien que l’histoire du territoire ressemble de façon frappante à sa propre lutte pour l’indépendance de l’Éthiopie et aux luttes pour l’indépendance du Belize et du Timor oriental. Le Belize et le Timor oriental reconnaissent tous deux la RASD. L’Afrique s’est engagée à maintenir les frontières coloniales, tracées arbitrairement aux XIXe et XXe siècles, après l’effondrement du colonialisme européen. Cet engagement n’a pas été pris parce que ces frontières avaient un sens : les frontières étaient rarement conformes aux patries géographiques ethniques ou aux délimitations historiques antérieures. On peut débattre des avantages et des inconvénients de cela, mais l’Afrique a pris la décision au Caire en 1964 de conserver ces frontières afin d’éviter un conflit perturbateur et sans fin en essayant de réorganiser les frontières coloniales pour s’adapter aux groupes linguistiques ou ethniques. Pour le meilleur ou pour le pire, c’est ce qui a été décidé avec la résolution du Caire (AHG/Res. 16(I)). Néanmoins, le Maroc choisit de jouer avec cette résolution en engloutissant le Sahara Occidental.
Mais pourquoi le Maroc a-t-il besoin de l’UA ? Et pourquoi a-t-il besoin de soudoyer les pays africains pour revenir à l’organisme continental aussi dysfonctionnel et faible qu’il est ? L’explication de cette posture douteuse réside dans l’occupation illégale du Sahara Occidental par le Maroc et son besoin de la légitimer en engageant autant de pays africains que possible à accepter le sort du Sahara Occidental comme un fait accompli. Le Maroc occupe ou colonise (au choix) le territoire depuis 1974. Récemment, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, a qualifié le Maroc de force d’occupation au Sahara occidental, ce qui ne convenait manifestement pas au Maroc.
Arrière plan
Le Sahara occidental se compose des anciennes colonies espagnoles de Rio de Oro (rivière d’or) et de Saqiet al-Hamra (ruisseau rouge) le long de la côte atlantique, jusqu’à ce que le dictateur espagnol Franco décide de quitter les territoires en 1974. Les ressources naturelles du territoire comprennent les phosphates , la pêche hauturière et le pétrole potentiel. L’occupation du Maroc a été aidée par l’Espagne et la France (anciens colonisateurs) agissant par l’intermédiaire des Nations Unies. La Mauritanie a également été l’un des premiers protagonistes de l’occupation d’une partie du Sahara occidental, mais a abandonné sa revendication après avoir été vaincue par le Polisario, ce qui a précipité l’effondrement du gouvernement mauritanien. Entre le Sahara occidental et le Maroc, il y a eu une impasse et un statu quo sans guerre ni paix depuis 1991, après un cessez-le-feu négocié par les Nations Unies. Le Maroc a proposé une « autonomie interne » pour le Sahara occidental, mais les Sahraouis insistent sur un vote référendaire supervisé par les Nations Unies, avec l’indépendance sur la table. La Cour internationale de justice (CIJ), après examen des documents et informations fournis par les deux parties, a conclu qu’il n’y avait aucune preuve :
« …établir [ING] un quelconque lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental et le Royaume du Maroc ou l’entité mauritanienne… la Cour n’a constaté aucun lien juridique de nature à affecter l’application de la résolution 1514 de l’Assemblée générale (XV) dans la décolonisation du Sahara Occidental et, en particulier, du principe d’autodétermination par l’expression libre et authentique de la volonté des peuples du Territoire.
Dans une rare démonstration d’une certaine épine dorsale, l’OUA a accueilli l’adhésion du Sahara occidental, ce qui a exaspéré le Maroc et a provoqué son retrait de l’organisation en 1984, ce qui en fait le seul pays à le faire dans l’histoire de l’organisation. C’était une erreur stratégique du Maroc, qu’il semble avoir finalement réalisée. Il est à noter que le seul pays soutenant vocalement la position marocaine à l’époque était la kleptocratie du Zaïre de Mobutu Sese Seko. Lors de son renversement, Mobutu a obtenu l’asile au Togo mais est décédé au Maroc en 1997, où il recevait des soins médicaux.
Le Maroc est en train de changer d’avis et veut rejoindre le successeur de l’OUA, l’UA. Cela signifie-t-il qu’il veut coexister avec le Sahara Occidental au sein de la « famille de l’UA », redécouvrant peut-être son identité africaine ? La réponse courte est non. Il s’agit plutôt d’un changement de tactique en essayant d’utiliser l’organisation pour son objectif de neutralisation du Sahara Occidental depuis l’intérieur de l’UA. Déjà, il a le soutien de 28 pays africains. Cependant, il lui faut les deux tiers (36) des voix des 54 pays membres de l’UA pour faire expulser la RASD. Pour revenir à l’organisation, il lui suffit d’une majorité simple tout en surmontant la résistance de pays puissants comme l’Afrique du Sud et l’Algérie ainsi que le Zimbabwe et la Guinée équatoriale. L’Afrique du Sud et l’Algérie ont été des alliés fiables pour la RASD.
En dehors de l’Afrique, le Maroc bénéficie d’un soutien puissant pour sa position d’États influents du Golfe tels que les Émirats arabes unis (EAU) et l’Arabie saoudite, qui ne sont pas membres de l’UA, mais qui peuvent toujours utiliser leur influence politique et le pouvoir de la bourse pour contraindre et faire pression sur les pays africains à court d’argent et les Nations Unies. Dans une démonstration de force, le Maroc, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis se sont retirés d’une réunion des ministres des Affaires étrangères arabes et africains, qui s’est tenue dans la capitale de la Guinée équatoriale, Malabo, en préparation du quatrième sommet arabo-africain, parce que d’opposition à la présence d’une délégation de la RASD. Il convient de noter ici les expressions énergiques de solidarité de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis avec le Maroc.
Parmi les pays africains, le Sénégal soutient fortement la position du Maroc, sans doute en raison de la forte pression de la France et des investisseurs économiques marocains au Sénégal. Le Maroc est également le premier investisseur en Côte d’Ivoire et peut donc compter sur un fort soutien ivoirien. Le Maroc a un soutien plus fort en Afrique francophone.
Du tac au tac avec l’Egypte
Dans un revers pour le Maroc, les relations avec l’Egypte sont visiblement tendues depuis fin octobre, le président Abdelfattah El Sissi ayant autorisé une délégation du Front Polisario à entrer à Charm el-Cheikh à titre officiel. La délégation aurait rencontré des présidents de parlements arabes et africains et des membres de la législature égyptienne pendant son séjour. La visite du roi du Maroc à Addis-Abeba est probablement une mesure de représailles de Rabat pour exploiter le différend en cours entre le Caire et Addis-Abeba sur le partage des eaux du Nil et plus particulièrement sur les questions entourant le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD). L’Éthiopie a accusé l’Égypte d’aider et d’attiser les rébellions ethniques en cours en Éthiopie.
Extraction illégale de la potasse du Sahara Occidental
Le Maroc exploite et utilise les ressources de potasse du Sahara Occidental pour soudoyer et faire pression sur des pays comme l’Éthiopie, jetant le doute sur la sincérité de son offre d’« autonomie interne » au territoire.
Selon le Financialpost.com :
« Deux entreprises canadiennes d’engrais sont devenues les principaux acheteurs de roche phosphatée du territoire contesté du Sahara Occidental après que d’autres entreprises ont arrêté la pratique… Western Sahara Resource Watch (WSRW) a découvert que Potash Corp. of Saskatchewan Inc. et Agrium Inc. 916 000 tonnes de phosphate du territoire l’an dernier. Cela représentait 64,5 % de tous les achats au Sahara Occidental en 2015. Potash Corp. a expédié 474 000 tonnes et Agrium 442 000… »
Ouvertures impies
À un moment où le gouvernement éthiopien est en proie à des manifestations à l’échelle nationale et où les entreprises étrangères fuient le pays, des titres ont fait la une des journaux selon lesquels « le Maroc a signé un accord… pour investir plus de deux milliards de dollars en Éthiopie sur une période de cinq ans afin de construire une usine d’engrais. ” Le Financial Times a rapporté que l’OCP (la société publique marocaine de phosphate) avait conclu un accord pour la construction d’une usine d’engrais de 3,7 milliards de dollars en Éthiopie. Ceci est salué comme le plus gros investissement du Maroc à l’extérieur du pays et comme un exemple de coopération Sud-Sud. L’indice douteux de ce motif se trouve dans « le soutien de l’Éthiopie au retour du Maroc dans la famille institutionnelle africaine… articulé dans une déclaration conjointe publiée à la suite de la visite du roi Mohammed VI… en Éthiopie, la première depuis son accession au trône ». .”
Ici, il faut se demander : d’où vient cette ressource qui alimente l’entreprise d’engrais ? Et pourquoi l’Éthiopie a-t-elle été choisie pour un tel investissement ? Cet accord est-il un autre cas de partenariat dans le crime ?
Le vol marocain des ressources du Sahara Occidental est répandu. Hillary Clinton a été complice de l’assouplissement des restrictions américaines sur l’aide étrangère au Maroc pendant son mandat de secrétaire d’État, permettant l’utilisation de fonds américains sur le territoire du Sahara occidental où l’OCP exploite des mines de phosphate. Collatéralement, la faveur d’Hillary au Maroc s’est traduite par 12 millions de dollars pour la Fondation Clinton, gracieuseté du roi Mohammed VI.
L’engagement douteux du Maroc dans la coopération Sud-Sud
L’Éthiopie est considérée comme essentielle pour les objectifs du Maroc, en tant que membre fondateur de l’OUA abritant le siège du bâtiment de 200 millions de dollars financé par la Chine à Addis-Abeba, mettant en valeur le soft power chinois. Le Maroc cadre son offensive de charme en Afrique en termes de coopération Sud-Sud. Mais quel est réellement l’engagement du Maroc dans la coopération Sud-Sud ? À l’instar de l’Éthiopie, l’engagement du Maroc est avant tout un engagement envers une forme extrême de néolibéralisme et un récit environnemental qui blâme les pasteurs et leurs pratiques de surpâturage comme excuse pour envahir et s’approprier des terres pour l’agriculture commerciale et d’autres accaparements de terres. Au Maroc, les services publics tels que les soins de santé et l’éducation ont été considérablement réduits. La promotion des exportations et la baisse des tarifs sont la réalité. Pour la majorité de leurs populations,
Un principe central de la coopération Sud-Sud est la réduction de la pauvreté, mais le fondamentalisme néolibéral du marché est incompatible avec la réduction des inégalités et la protection de l’environnement. Les bénéficiaires de ces politiques sont les élites et les capitalistes internationaux et leurs résultats sont bien loin d’une coopération Sud-Sud qui réduirait la pauvreté. Même la 22e Conférence des Parties (COP22) à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) a été utilisée par le Maroc pour s’insérer dans la réunion du 16 novembre 2016 de l’Africa Action Summit à Marrakech. Le roi Mohammed VI était le nouveau visage de la réunion, poussant clairement sa campagne pour se débarrasser de la RASD de l’UA.
La lutte pour lutter sérieusement contre le changement climatique ne doit pas être contournée par les programmes politiques injustes de dirigeants opportunistes. Comme l’exprime Hamza Hamouchene de War on Want : il ne peut y avoir de justice environnementale authentique au Maroc lorsque son gouvernement ignore les droits politiques du peuple sahraoui.
En 2009, en sa qualité de négociateur désigné, feu le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi a trahi la position collective du G77 et de l’Afrique à Copenhague en concluant un accord détourné avec la France revenant de l’objectif convenu de 1,5 degrés Celsius à 2 degrés et ainsi porter un sérieux coup à la capacité de négociation des pays du Sud. Comme Kate Sheppard du magazine Mother Jones l’a écrit :
« Les grandes puissances ont salué la défection de l’Éthiopie de l’objectif de 1,5 degré. Le Premier ministre britannique Gordon Brown… a approuvé l’accord parallèle avec la France…. Obama a appelé Zenawi [dans lequel il] a exprimé sa gratitude pour le leadership [du] Premier ministre… [En négociant] avec les pays africains sur le changement climatique.
La vérité est que Meles a utilisé Copenhague pour faire avancer son propre agenda immédiat aux dépens de l’Afrique de la même manière que le roi Mohammed VI a utilisé la COP22 pour soutenir l’agenda du Maroc consistant à nier les droits du peuple sahraoui.
Les versions marocaine et éthiopienne de la coopération Sud-Sud ne sont qu’une version reconditionnée du néolibéralisme basé sur les activités extractives et détruisant la vie des plus vulnérables. Ce n’est pas une coïncidence si l’Éthiopie et le Maroc sont confrontés à une résistance interne de leurs populations, qu’ils tentent de réprimer avec une violence extrême.
La mort brutale du vendeur de poisson Mouhcine Fikri dans la ville d’Al Hoceima, au nord du Maroc, alors qu’il tentait de sauver son espadon, est comparée à celle du marchand de fruits tunisien Mohamed Bouazizi en 2010, dont la mort a déclenché les soulèvements du printemps arabe. La privatisation néolibérale empêche et déplace les gens qui vendent ou consomment du poisson depuis qu’ils vivent dans les villes côtières du Maroc. En Éthiopie, c’est l’accaparement des terres et la répression extrême qui ont des effets similaires sur les communautés de Gambella, Benishangul et de la région d’Amhara, Sidama, Konso, Ogaden et Oromia.
Le 31 janvier 2017, à Addis-Abeba se tient le prochain sommet de l’UA, où le Maroc espère atteindre son sinistre objectif face à la RASD. La chose honorable que l’UA doit faire est de repousser les coups de coude du Maroc et de soutenir vigoureusement l’autodétermination du peuple sahraoui.
Maroc, Union Africaine, Sommet de Malabo, Sahara Occidental, RASD, lobbying, corruption,
En date du 05/05/2014, Moha tagma, Directeur des affaires africaines transmet à plusieurs correspondants dont le Ministre des affaires Etrangéres et de la Copération, SalahEddine Mezouar, une note sur les propositions relatives à la préparation du prochain Sommet de l’Union Africaine:
Il joint à son mail trois documents:
-Le premier est une fiche sur la Mission à Addis Abéba
-Le deuxiéme sur le Sommet de l’Union Africaine
-Le troisième sur les Accords finalisés suite à la réunion préparatoire de la sixième session de la Grande Commission Mixte de coopération Royaume du Maroc/République de Guinée Equatoriale.
Interessons-nous au premier document concernant la fiche sur la Mission à Addis Abéba, car il renferme des indications précises sur les méthodes de corruption utilisées par les autorités marocaines afin d’amener les diplomates africains à défendre leurs revendications sur le Sahara Occidental.
En effet, Tagma rappelle l’existence de « enveloppes individuelles de 5 000 Euros pour les amis dont la liste est ci- jointe (30 pays) ». Ensuite, il énumère ces pays: « Sénégal, Guinée, Côte d’Ivoire, Gabon, Burkina Faso, Benin, Togo, Comores, Djibouti, Niger, Mali, Erythrée, Gambie, Burundi, RDC, Congo, Cameroun, Guinée Bissau, Guinée Equatoriale (Pays hôte du Sommet), Tchad, Sao Tomé et Principe, Sierra Léone, Liberia, Somalie, Soudan, Madagascar, Malawi, Maurice, Seychelles, Mauritanie (Préside le Conseil de l’UA) ».
Le document parle de lui même. Le Makhzen a remis de l’argent à la veille de la tenue du Sommet de Malabo dans le but de encourager les ambassadeurs des pays cités à s’opposer à l’inscription de la question sahraouie dans l’agenda du Sommet de l’Union Africaine célébré à Malabo, en Guinée Equatoriale.
Mission accomplie, écrira Tagma dans un courrier envoyé à ses supérieurs à Rabat après ce sommet qui s’est clôturé sans parler du conflit du Sahara Occidental.
⦁ Composition de la délégation : Directeur Afrique – Inspecteur Général – Directeur des Nations Unies – Directeur Général de l’AMCI – Chef de Cabinet de madame la ministre déléguée.
⦁ Objet : Mobilisation des Ambassadeurs Représentants des pays amis.
⦁ Objectifs :
1- Contrer toute décision contraire au processus onusien de recherche d’une solution politique au différend du Sahara.
2- Promouvoir et vulgariser la Résolution 2152 du 29 Avril 2014.
3- Empêcher la modification du format des Partenariats et l’atteinte au Format du Caire.
4- Continuer les contacts avec les délégations des pays qui reconnaissent encore l’entité fictive.
5- Maintenir la connivence avec les délégations amies.
6- Contacter les Représentants des autres pays extra-africains (France ; Espagne ; Etats-Unis ; Russie ; Chine, et plus si nécessaire).
7- Effectuer quelques visites de courtoisies à des responsables d’institutions telles que la CEA et du Ministère des Affaires Etrangères Ethiopien.
⦁ Déroulement :
⦁ Plusieurs visites.
⦁ Une ou deux réunions avec les Représentants Permanents.
⦁ Organisation de déjeuners : – avec le Groupe des Pays amis – avec certains leaders de ce groupe.
⦁ Moyens :
⦁ Prise en charge intégrale des frais d’hôtellerie.
⦁ Enveloppe pour les frais généraux : location d’un ou deux véhicules, déjeuners…..
⦁ Enveloppes individuelles de 5 000 Euros pour les amis dont la liste est ci- jointe (30 pays).
Liste des pays
Sénégal, Guinée, Côte d’Ivoire, Gabon, Burkina Faso, Benin, Togo, Comores, Djibouti, Niger, Mali, Erythrée, Gambie, Burundi, RDC, Congo, Cameroun, Guinée Bissau, Guinée Equatoriale (Pays hôte du Sommet), Tchad, Sao Tomé et Principe, Sierra Léone, Liberia, Somalie, Soudan, Madagascar, Malawi, Maurice, Seychelles, Mauritanie (Préside le Conseil de l’UA).
J’ai l’honneur de vous faire part de ce que le prochain Sommet de l’Union Africaine aura lieu à Malabo du 20 au 27 juin 2014. Conformément à la décision prise lors du Sommet de Janvier à Addis Abéba, le Rapport sur la question du Sahara demandé à la Présidente de la Commission, sera présenté à cette occasion.
Les travaux préparatoires au niveau d’Addis Abeba commenceront dès le 9 juin 2014.
Aussi et dans le but d’anticiper des décisions qui pourraient être prises lors du Sommet de Malabo, je vous suggère le programme de travail suivant :
1 – Entreprendre dès que possible, une mission à Malabo pour examiner avec les autorités équato-guinéennes les modalités de la présence de la délégation marocaine en marge du Sommet (Appui, facilités etc.…)
Cette visite pourra être l’occasion de présider la 6ème Session de la Commission Mixte dont les travaux préparatoires avaient eu lieu à Malabo du 09 au 11 janvier dernier, et procéder à la signature des accords qui avaient été finalisés (liste en annexe).
2- Envoi d’une délégation dès le 4 juin 2014, à Addis-Abeba pour suivre le travail préparatoire au niveau des Ambassadeurs Représentants Permanents auprès de l’Union Africaine.
Cette délégation qui sera composée du Directeur des Affaires Africaines, de l’Inspecteur Général, du Directeur des Nations Unies, du Directeur Général de l’AMCI et du Chef de Cabinet de Madame la Ministre déléguée, aura pour mission de faire échec à toutes les tentatives du camp adverse de saper les acquis du Maroc au niveau des Nations Unies, sur la question du Sahara et d’empêcher aussi les modifications du format des partenariats bilatéraux avec l’Afrique.
Une fiche détaillée sur les aspects confidentiels de cette mission vous est présentée en annexe.
Une lettre de cadrage de la mission à destination de l’Ambassadeur de Sa Majesté le Roi à Addis Abeba, vous sera également proposée.
Dans le même sillage, la mission a été précédé de la signature de quelques accords avec le pays anfitrion qui assumera la présidence de l’organisation. Une note rappelle ces accords:
Accords finalisés suite à la réunion préparatoire de la sixième session de la Grande Commission Mixte de coopération Royaume du Maroc/République de Guinée Equatoriale
(Malabo, 09-11 janvier 2014)
⦁ Projet d’Accord en matière de formation et de gestion des établissements pénitentiaires ;
⦁ Projet d’Accord en matière de la jeunesse et des sports ;
⦁ Projet d’Accord de coopération en matière de l’aviation civile ;
⦁ Projet d’Accord pour la mise à niveau de la compagnie aérienne CEIBA ;
⦁ Projet d’Accord entre le Ministère de l’Intérieur et la société marocaine MWPC sur l’alimentation en eau potable dans les communes de la région de Mongamo.
⦁ Accords en cours de finalisation :
⦁ Projet d’Accord de coopération en matière de sécurité intérieur ;
⦁ Projet de Protocole d’Entente relatif à la coopération dans le domaine de la santé ;
⦁ Projet d’Accord de coopération dans le domaine de la communication ;
⦁ Projet d’Accord relatif aux services aériens ;
⦁ Projet de Convention tendant à éviter la double imposition et à prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu ;
⦁ Projet d’Accord de coopération en matière de défense nationale ;
⦁ Projet d’Accord cadre en matière de formation portuaire ;
⦁ Projet de Mémorandum de coopération entre l’Agence Nationale des Ports et l’Autorité Portuaire de la Guinée Equatoriale ;
⦁ Projet d’Accord de coopération en matière de protection civile.
Guinée-Bissau, Maroc, Union Africaine, corruption, consulats au Sahara Occidental,
Pour le ministre marocain des affaires étrangères, Nasser Bourita, annoncer l’ouverture de consulats au Sahara Occidental est devenu le seul moyen de contourner le légalité internationale et imposer le fait accompli de l’occupation illégale. Non sans raison il a été qualifié de « collectionneur impénitent de consulats fictifs ». Mais, qui sont ces pays qui ont accepté de se joindre au Maroc dans sa mésaventure saharienne?
En scrutant la liste de ces pays, la première remarque relevée est leur dimension géographique. Sur la carte géographique, certains ne sont visibles qu’à la loupe. Deuxièmement, tous répondent au critère de la fameuse expression « république bananière », synonime de misère, famine et corruption et où la démocratie n’est qu’une façade, voire une farce de mauvais goût. Leurs pratiques mesquines ont été largement dénoncées par le hacker Chris Coleman en 2014, notamment leurs lettres quémandant de l’argent d’un « billet pour Paris », des sommes pour aider des parents présumés au pèlerinage. A titre d’exemple, il y a lieu de citer la Guinée-Bissau, le pays de tous les trafics et toutes les interdictions.
Dans une lettre datée du 1er septembre 2014, envoyée par l’Ambassade du Maroc à Dakar, rapporte que « le ministre guinéen des affaires étrangères exprime le souhait de voir le Maroc prendre en charge, à l’instar des années précédentes, la participation de la délégation de la Guinée-Bissau à la 69ème Assemblée Générale de l’ONU, composée de cinq responsables, dont le coût est estimé à 46964 USD, et ce, compte tenu des difficultés budgétaires que rencontrent les nouvelles qutorités de Bissau ».
« Il est à souligner que le Maroc prend en charge chaque année la délégation de la Guinée-Bissau, pour mémoire, la délégation bissau-guinéenne pour la 67ème AG de l’ONU, a été prise en charge pour un montant de 400 mille DH », ajoute-t-on.
« Je vous prie de bien vouloir faire communiquer à cette embassade la suite réservée à la présente requête des autorités de la Guinée-Bissau », conclue la lettre.
Dans une autre lettre datée du 328 juillet 2014, la même Ambassade rapporte avoir reçu un courrier du président de l’Assemblée Nationale Populaire de Guinée-Bissau destiné àa son homologue marocain Rachid Talbi Alami, l’invitant à effectuer une visite de travail en Guinée-Bissau. « Par ailleurs, précise la lettre, le président de l’Assemblée Nationale Populaire de Guinée-Bissau sollicte, à travers sa lettre, un soutient financier de la Chambre des Représentants, d’au moins 600 millions de FCFA (soit 916.000 euros), et ce, pour couvrir une partie des besoins en budget de contionnement et de remise en marche des services de son Institution, qui s’élèvent à 2 milliards de FCFA (soit 3816793 euros). « Je vous prie de bien vouloir faire connaître à cette Ambassade la suite réservée à cette invitation et à la requête de financement ci-dessus », conclue la source.
Ces montants ridicules et infimes ont valu aux autorités bissau-guinéennes l’annonce de leur allégeance au Maroc dans la question du Sahara Occidental dans les instances de l’Union Africaine.
Dans cette lettre, un ministre sollicite une aide pour, théoriquement, payer les frais de pèlerinage de 100 personnes. Il est fort probable que sa destination finale soit les poches des responsables du pays.
Maroc, Union Africaine, Sommet de Malabo, Mouha Ouali Tagma, lobbying, corruption,
Se préparant pour rejoindre Addis Abeba en vue d’exécuter l’agenda prévu visant à empêcher la question du Sahara Occidental d’être discuté dans le Sommet de l’Union Africaine tenu à Malabo en 2014, le directeur des affaires africaines dans le ministère marocain des affaires étrangères demande de l’argent pour corrompre les diplomates africains.
« Comme convenu je pars sur Addis le 1er avec Sitri. Kadmiri nous rejoindra le 3 d’après ce qu’il a dit », écrit Tagma dans un courrier confidentiel adressé à sa centrale. « Il m’a encore affirmé ce matin que Monsieur le Ministre ne lui a pas donné d’instructions concernant le traitement des amis. Sans ça on ne pourra pas faire grand chose . S’il te plait si tu pouvais dire ça a M. le Ministre pour qu’on puisse travailler l’esprit tranquille . Le Sommet s’annonce difficile Amitiés », précise-t-il.
Dans un autre courrier, il indique une liste de 30 pays dont les ambassadeurs africains à Addis Abeba vont recevoir le montant de 5000 dollars à titre individuel.
Dans un autre mail, il suggère de donner 2500 dollars à Jean-Baptiste Natama, chef de cabinet de Dlamin Zuma, présidente de la Commission Africaine. Natama est d’origine burkinabé.
Maroc, Consulat de Rennes, Ahmed El Khdar, corruption, dysfonctionnements,
A l’attention du Ministre des Affaires Etrangères Saadeddine El Othmani
Comme convenu, vous trouverez ci-après, un aperçu de l’affaire dont on a parlé ce jour. Il s’agit en fait de l’époux de ma sœur, Monsieur Ahmed EL KHDAR, qui est Consul Général du Maroc à Oran (Algérie), depuis le 1er Mars 2011, après avoir été muté abusivement, en pleine année scolaire, de Rennes, où il avait exercé en tant que Consul Général du Maroc dans cette ville.
Quand Ahmed EL KHDAR a pris ses fonctions à Rennes, le 1er septembre 2009, il a décelé pas mal d’irrégularités et de dysfonctionnements flagrants dans le consulat. Pour pouvoir maintenir intact, au niveau du consulat, le rythme des changements prôner par notre pays, il doit d’abord assainir la situation, c’est-à-dire séparer « le bon grain de l’ivraie » comme dit le jargon classique.
C’est ainsi qu’il a commencé à mettre fin à ces dysfonctionnements et saisir son Ministère sur les différentes affaires qui empoisonnent le consulat du Maroc à Rennes. Il s’agit des affaires suivantes:
– le cas de frère d’un ambassadeur (actuellement en Afrique). Il s’agit de M. Ahmed LASFAR, agent local qui n’a jamais mis les pieds au consulat depuis 2006. Depuis cette date, il ne fait qu’envoyer au Consulat des arrêts de travail, tout en continuant de bénéficier de son salaire. Le consul, A. EL KHDAR lui a suggéré de venir reprendre son travail au consulat et lui a donné une semaine de réflexion pour répondre. L’intéressé n’a pas jugé opportun de donner une réponse. M. EL KHDAR a décidé, selon la législation française, de lui suspendre son salaire et l’orienter vers la sécurité sociale française pour demander des indemnités journalières. Le consulat paie à la caisse française de sécurité sociale sa quote-part patronale depuis plusieurs années.
Un courrier a été adressé au Ministère pour l’informer de ce dossier. Aucune réponse n’a été donnée à ce jour. Les inspecteurs des finances en mission à Rennes, fin octobre 2010, ont bien établi les faits reprochés à cet agent local.
– Le cas de M. Kamal ZIYAT, agent comptable désigné auprès du consulat à Rennes et qui travaille également au consulat du Maroc à colombes (région parisienne). Ce dernier a la mauvaise habitude, depuis plusieurs années, en tout cas du temps de l’ancien consul, de bénéficier indûment des frais de déplacement qui ne correspondent pas à la réalité. En fait, cet agent a toujours élu domicile à Paris. Il travail 3 jours au consulat du Maroc à Colombes et il vient une fois par semaine à Rennes. Il a réussi à avoir des ordres de mission « fictives », signés par l’ancien Consul de rennes pour lui permettre de bénéficier des frais de déplacement de Rennes à Colombes, à raison de trois jours par semaine. Ce qui n’est pas juste ! M. EL KHDAR refuse de lui servir ces frais de déplacements qui ne correspondent pas à la réalité, (en fait, il n’y avait jamais de déplacements de rennes à colombes, puisque ce dernier a toujours habité Paris), et un courrier a été adressé au Ministère des Affaires étrangères pour l’informer de cette affaire. Une autre fois aucune réponse à ce jours. Le dossier de cette affaire a été remis par le consul, A. EL KHDAR aux inspecteurs des finances lors de leur mission d’inspection au consulat à rennes qui ont également bien établi les faits.
– Toujours à propos de cet agent comptable, il a également bénéficié indûment des indemnités de représentation depuis 4 ans, alors que ces indemnités sont réservées uniquement aux diplomates. Depuis l’arrivée de M. EL KHDAR au Consulat de Rennes, il a refusé de le faire bénéficier de ces indemnités car l’agent comptable ne remplit pas de fonctions de représentation. Celui-ci a menacé verbalement le consul en injuriant « qu’on va pas aller plus loin ». Les inspecteurs des finances ont bien vérifié que cet agent avait bien bénéficié de ces indemnités avant l’arrivée de M. El KHDAR à Rennes et que depuis sa prise de ses fonctions, a cessé de lui servir les indemnités en question.
-L’autre affaire concerne un vice-consul accusé par une femme marocaine d’harcèlement sexuel dans son bureau au consulat. L’intéressée qui est veuve s’est présentée en 2008 pour inscrire son enfant dans l’état civil. Le vice consul, Rachid DAIDAI a profité de la situation de la femme pour l’amener dans un bureau qui se trouve au 2ème étage pour l’harceler sexuellement. La femme a voulu sortir du bureau mais la porte a été fermée par le vice consul. Depuis cet acte, l’intéressée ne s’est pas déplacée au consulat craignant le vice consul qui lui a promis de se venger si elle dit un mot de ce qui était arrivé avec lui.
La dame s’est présentée au consulat de rennes au mois juillet 2010 et a témoigné devant le consul et 3 cadres du consulat. Après avoir fait ses déclarations, elle a établi une déclaration sur l’honneur dans laquelle elle a consigné le détail de cette affaire. Cette déclaration a été signée et légalisée par l’intéressée et un courrier a été adressé au Ministère, accompagné de la déclaration de la dame, mais aucune suite n’a été donnée à cette correspondance. Pie, le vice consul, Rachid Daidai a été prorogé dans sa mission et il a été muté au consulat du Maroc à bordeaux, et ce après avoir passé 5 ans à Rennes (le ministère l’a muté à Bordeaux pour d’autres années encore). Ce vice consul est soutenu par un directeur au Ministère des affaires étrangères.
Il faut signaler que le personnel du consulat a témoigné et confirmé devant M. Semlali et M. Bassou venus faire une inspection à Rennes (au mois de décembre 2010) les faits reprochés à M. daidai. Mais aucune sanction n’a été prise contre lui.
– Le cas Mme Ammar zineb, agent local (fille d’une dame qui travaille à la clinique royale) qui arrive toujours en retard et sort toujours avant l’heure. Quand le consul, lui a fait la réflexion, elle a répliqué « qu’elle se remettra aux « gens » qui ont intervenu pour l’employer au consulat », allusion faite à des « gens du palais ». Il faut rappeler que l’intéressée fait prévaloir que sa maman travail dans la clinique royale.
Une fois n’est pas satisfaite des remarques qui lui ont été faites par le consul, l’intéressée a commencé à s’absenter, laissant un cumul du travail au consulat et créant un malaise parmi le personnel qui voit d’un mauvais œil le fait qu’on exige de lui l’assiduité et de l’autre côté la complaisance avec les autres « pistonnées ». Depuis le 5 juillet 2010 et 30 décembre 2010, Mme Ammar zineb a déposé 17 arrêts de travail. Pie, vers la fin du mois décembre 2010, elle réclame son 13ème mois. Le consul lui a dit que le 13ème mois est une gratification et, à ce titre, il est servi en fonction de l’assiduité et le rendement des agents, et que c’était injuste de mettre sur un pied d’égalité les gens qui travaillent et qui sont assidus, et ceux qui ne le sont pas. L’agent en question a promis de faire intervenir les personnes du palais pour avoir son 13ème mois. Effectivement, l’intéressée a pu obtenir satisfaction puisque le Ministère a demandé au Consul de lui servir le 13ème mois. Le consul bien évidement a refusé de la faire bénéficier de ce 13ème mois.
Au delà de cette question, l’intéressée a toujours menti au service administratif du Consulat, en déclarant qu’elle ne bénéfice pas de la couverture sociale et, de ce fait, elle a pu conserver son salaire durant la période des arrêts de travail. Après vérification faite par les inspecteurs des finances lors de leur mission à rennes, il a été établi que M. Ammar bénéfice bel et bien de la sécurité sociale. Interrogée sur le bien fondé de ses déclarations, l’intéressée a refusé de répondre aux 3 courriers qui lui ont été envoyés avec accusé de réception. Devant ce refus, le consulat a saisi directement la caisse sociale qui a indiqué dans un courrier que madame Ammar zineb est affiliée à la Caisse de sécurité sociale et, qu’à ce titre, elle bénéficie indûment des indemnités journalières. Tout le dossier a été envoyé au Ministère mais aucune réponse n’a été donnée à ce jour.
-Le cas de Mme Mouline fadwa, agent local qui fait fonction de secrétaire. Dans le cadre de redéploiement du personnel au sein du consulat, le consul a affecté cette dernière pour prendre d’autres fonctions, chose qu’elle a violement refusé et rejeté.
Après cet agent s’est proposée d’aller dans le service d’état civil. Aucune objection ne lui a été faite. Une semaine après, elle s’absente et commence à envoyer des arrêts de travail pendant 2 mois et demi (6 arrêts de travail). Pendant cette période, M. Mouline n’a pas cessé de dénigrer le consul et l’essuyer de toutes les insultes et mensonges. Cet agent est la fille d’une ex-employée au Ministère des Affaires étrangères, qui s’occupait de standard (actuellement en retraite), et qui n’était autre qu’une proxénète au service des Hauts cadres du Ministère, et qui, à ce titre, a réussi à faire recruter 4 de ses enfants (deux filles et 2 garçons) dans les consulats du Maroc à l’étrangers.
Au mois de décembre 2010, M. semlali et M. Bassou sont venus en inspection au consulat. Tout le personnel était unanime pour dénoncer les agissements et les mensonges de cet agent et le personnel ont témoigné librement et en toute franchise contre cette personne.
Au lieu de sanctionner cet agent pour insubordination, manque de respect dû au responsable, et absence injustifiés, le Ministère a préféré se comporter bizarrement. En effet, le secrétaire général du ministère, M. AMRANI a demandé, par l’intermédiaire du chef de la division du personnel, au consul M. EL KHDAR de servir à Mme Mouline le 13ème mois. En réaction, le consul a envoyé un courrier au secrétaire général pour poser la question de l’opportunité de faire bénéficier les agents locaux qui s’absentent beaucoup de 13ème mois. Aucune réponse comme d’habitude. Mais cette fois- ci et juste avant de communiquer au consul la décision de sa nomination à Oran (décision en date du 20 janvier 2011), le directeur du personnel a demandé à M. EL KHDAR, par lettre du 16 janvier 2011 de servir le 13ème mois, aussi bien à Mme AMMAR et Mme Mouline. Chose que le consul a refusé de faire.
Ce n’est que sous la pression du personnel du ministère et du consulat qui ont exprimé leur indignation devant cette décision, que le Ministère a procédé à la réaffectation de Mme Mouline à Pontoise.
Chose très importante : Pie, les conclusions et les considérants du rapport que les deux cadres du Ministère (M.semlali et bassou) auraient établi à la suite de leur visite à rennes n’ont pas été communiquées au consul.
– le consul qui s’attendait à un soutien du ministère pour le travail accompli, a été surpris en pleine année scolaire de ses deux enfants, qui suivent leur scolarité en France depuis plusieurs années, par sa nomination le 1er mars 2011 à Oran, ville où il n’y a pas de mission française.
Pour se justifier, le secrétaire général du ministère, youssef Amrani, qui n’est autre que l’actuel Ministre délégué a indiqué que « depuis sa prise de fonction, le consul, M.EL KHDAR est trop rigide et ne laisse rien passer. Il n’a pas cessé d’écrire sur tel et tel affaire et que cela lui a crée des problèmes avec des gens d’en haut qui appellent par téléphone » !!! , avant d’ajouter « le ministère a besoin de poste de consulat de Rennes » ??
En fait, M. youssef Amrani, l’ancien secrétaire général du Ministère des Affaires Etrangères avec la complicité de certains responsables du Ministère ont voulu faire de la décision de mutation M. EL KHDAR à Oran (Algérie), et en pleine année scolaire de ses enfants (mois de mars 2011) une double sanction, d’abord se débarrasser d’un consul « qui dérange trop » comme a bien voulu justifier youssef Amarani après les réactions à cette décision, mais aussi de libérer le poste du Consul Général à Rennes pour le confier à un Monsieur étranger au Ministère des affaires étrangères (qui n’est pas un diplomate), qui n’est d’autre que M. Sekouri lahcen, ex-chef de cabinet de M. M’Haned Laanser du Mouvement Populaire.
La décision de faire muter M. EL KHDAR du consulat du Maroc à rennes au consulat du Maroc à Oran (Algérie) n’a pas passé inaperçu. La communauté marocaine de l’ouest de France s’est mobilisée contre cette décision. Plusieurs pétitions ont été adressées au Palais Royale et au Ministère des Affaires étrangères pour exprimer leur indignation contre cette décision et manifester leur solidarité avec M. EL KHDAR, consul du Maroc à rennes.
Voici quelques articles de presse qui ont couvert l’affaire de M. EL KHDAR, ainsi que quelques lettres de soutiens parmi des dizaines publiées par la société civile dans le grand ouest de France, en signe de solidarité et de soutien avec M. Ahmed EL KHDAR.
Cette affaire n’a pas échappé au Parti de Justice de développement, puisque son groupe au parlement a posée une question parlementaire écrite et qui a été présentée par le député Najib BOULIF au nom du groupe au parlement.
J’espère que ces informations vont vous éclairer sur cette affaire qui a suscité l’indignation de tout les gens intègres au sein du Ministère des affaires étrangères qu’à l’extérieur, en souhaitant vivement que le Ministre actuel des affaires étrangères , si Othmani donne l’occasion à M. EL KHDAR pour lui expliquer tout ça et faire la part des choses dans cette affaire qui a porté un préjudice à lui et à sa famille. Merci beuacoup salamoualaykoum jamila ajgoune
Il est soupçonné d’implication dans des affaires de corruption
Bedoui rattrapé par la justice!
Nourredine Bedoui, ancien premier ministre sera convoqué dans les jours a venir par le juge d’instruction près le pôle économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed pour son implication présumée dans des affaires de corruption alors wali de Constantine.
Selon les informations que détient Echorouk, le juge d’instruction en charge de l’affaire serait destinataire d’un rapport établi par le groupement financier et économique de la sûreté de wilaya de Constantine qui avait, faut-il le souligner, interrogé Bedoui a plusieurs reprises suite a des commissions rogatoires envoyées par la Cour suprême.
En effet, l’ancien premier ministre fait l’objet de plusieurs chefs d’inculpation a savoir entre autres l’octroi de marchés de gré a gré a des entrepreneurs qui n’ont pas respecté ni les règles ni les critères, pillage et détournement illégal du foncier, octroi des terres a caractère industriel de manière contraire aux règlements et a la législation au profit de certains investisseurs fictifs…
Rappelons que Noureddine Bedoui a occupé le poste de wali de Constantine ainsi que dans plusieurs wilayas du pays avant d’être nommé ministre de l’Enseignement et de la Formation professionnels dont le secrétaire général de son département n’était autre que Nasser Bouteflika, le frère de l’ancien président de la République Abdelaziz Bouteflika.
Ensuite, il a été nommé ministre de l’Intérieur de mai 2015 au 11 mars 2019, date a laquelle il a été nommé Premier ministre sur fond du Hirak qui a déclenché le 22 février de la même année.
Le 19 décembre 2019, il est démis de ses fonctions, soit une semaine a peine après la présidentielle du 12 décembre 2019.