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  • Algérie. A propos de l’infâme Ali Haddad.

    Algérie. A propos de l’infâme Ali Haddad.

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    Il n’y a rien de plus assommant que d’écrire des articles à propos de scélérats dont les ambitions se mesurent au contenu de leurs comptes en banque. A chaque fois, je ressens de l’amertume, car j’appartiens à une école malheureusement effondrée aujourd’hui, celle du patriotisme.

    Néanmoins, mon devoir de journaliste patriote m’impose de pourchasser les coléoptères coprophages qui pullulent dans mon pays et prospèrent en bouffant de la merde. Un nom pollue actuellement l’Algérie de mes ancêtres et s’étale partout : Ali Haddad. On pourrait dire de lui qu’il a repris à son compte la fable de la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf, sans avoir rien retenu de la morale de l’histoire qui finit, comme chacun sait, par un « Pffuuuit ».

    Ce virus sorti de nulle part s’improvise tout à la fois chef de l’Etat, de la diplomatie, d’entreprises qui n’ont rien produit, et j’en passe. Le mégalomane Ali Haddad se prend pour le nouveau Messie et est persuadé qu’il peut être tête d’affiche, lui, le petit bricoleur qui s’est engraissé grâce à l’ex-wali de Tizi Ouzou, Mostefa Benmansour, qui lui a octroyé les marchés publics de gré à gré et l’a entraîné dans son sillage lors de son accession au poste de ministre de l’Intérieur. Haddad est omniprésent et tout le monde lui prédit un grand destin, certains le voyant même assumer la charge présidentielle. Allons-nous remplacer une chaise roulante par un escroc notoire ? L’Algérie des martyrs mérite-t-elle un pouvoir politique off shore avec des patrons made in Taiwan servis par des medias adeptes de la mangeoire et se prostituant pour les deniers de la pub ? Il est temps de remettre les pendules à l’heure.

    Fils d’un épicier établi dans la petite ville côtière d’Azzefoun, Ali Haddad s’est associé avec ses frères pour monter une entreprise et, doté d’une ambition démesurée, a joué des coudes pour se placer où il est aujourd’hui. Dans le brouillard opaque et l’anarchie qui règnent dans l’Algérie d’aujourd’hui, des usurpateurs comme Haddad se sont faufilés à la tête des institutions et l’on voit un vulgaire boutiquier s’introniser président, ministre, diplomate, patron des patrons, sans que personne ne le renvoie dans son épicerie à coups de pied au cul. Ce microbe se prend pour un capitaine d’industrie alors qu’il n’est même pas capitaliste, juste un affairiste spéculateur qui ne produit absolument rien et qui se sert de son réseau de relations pour se faire du fric.

    Il représente à lui tout seul l’absurdité et le délabrement politique, car comment comprendre qu’un marchand de légumes gravisse tous les échelons en un temps record pour prendre la tête du FCE (Forum des chefs d’entreprise), amasse une fortune estimée à 400 millions d’euros, rafle tous les marchés publics avec son groupe ETRHB Haddad qui englobe plusieurs sociétés : BPH (bitume et pétrole Haddad) – BERTHO spa (filiale études et maîtrise d’œuvres) – Housing Construction Haddad spa (Filiale promotion immobilière) – SAVEM spa (Société Algérienne des Véhicules, Engins et Maintenance) – une filiale de tourisme et d’hôtellerie (structures hôtelières LE MARIN et LE MARIN BIS), soit concessionnaire de plusieurs marques d’automobiles, devienne propriétaire du club de foot l’USM d’Alger, de deux journaux, Le Temps d’Algérie et Wakt el Djzair, et de deux chaînes de télévision off shore, Dzair TV et Dzaïr News ? Il est aussi partenaire du groupe italien de la construction Rizzani de Eccher d’Udine, spécialisé dans le génie civil, les infrastructures et la construction de bâtiments de luxe.

    Comment édifie-t-on une fortune en un clin d’œil, si ce n’est en pratiquant le copinage et en utilisant les pots-de-vin pour corrompre? Le « Kadi » de l’hypermarché des travaux publics ou souk algérien, rempli de marchandise informelle et de scandales en vrac par les manigances des copains coquins, se balade sur une autoroute qui a coûté deux fois le prix du tunnel de la Manche.

    Non content de s’enrichir outrageusement aux dépends de l’Etat et donc du peuple, Ali Haddad, stagiaire de la bourgeoisie compradore, se prostitue aux puissances occidentales pour accéder au pouvoir. Il est passé maître dans l’art de lécher le cul de Fafa, sa mère-patrie la France sur laquelle il compte pour le sacrer futur roi. Nom de dieu ! Peut-on être roi sans l’aval de Fafa (la France) ? Un proche m’a dit un jour que l’Algérie avait chassé la France mais que la canaille finirait par lui courir après, ce qui est pire que le syndrome de Stockholm. C’est à tel point que l’ambassadeur de France en Algérie est devenu porte-parole du gouvernement algérien en annonçant les allées et venues entre Paris et Alger de nos ministres et du clan de l’argent sale.

    Début février, c’était au tour de la visite à Paris du patron compradore stagiaire Ali Haddad. Nous n’avons rien à faire des ambassadeurs occidentaux qui encensent les cloportes susceptibles de servir leurs intérêts. Mais les Français ne sont pas les seuls à apprécier Haddad, car les Américains ont fait sa promotion depuis longtemps. Selon un câble de Wikileaks du 7/12/2009, l’ambassade américaine avait recommandé Ali Haddad parmi d’autres candidats pour présider le sommet de l’entreprenariat algérien : « l’ambassade recommande Ali Haddad pour le Sommet de l’entreprise comme l’un des quelques entrepreneurs de la construction en Algérie, dont l’entreprise a gagné certains contrats et a rempli l’énorme déficit d’infrastructure de l’Algérie, élargissant ainsi l’expertise de gestion de la construction dans ce pays ». Ainsi, déjà à l’époque, il bénéficiait déjà d’un soutien de poids. Et aujourd’hui, que peut offrir Haddad à une France en récession et quels sont donc les intérêts de l’Algérie aux mains des pilleurs de la nation ? Des ministres algériens offrent leur derrière sans état d’âme à ce mercenaire qui, à son tour, présente le sien avec enthousiasme à leur « métropole », la France. Quelqu’un peut-il m’expliquer quels sont avantages pour l’Algérie dans sa coopération avec une France qui n’a jamais guéri de ses velléités colonialistes et qui cautionne un aventurier ? Haddad a beaucoup promis aux Français qui ne comprendront jamais que le clan de l’argent sale ne peut et ne doit diriger l’Algérie, car l’équation est plus compliquée que ne l’imagine Fafa en plein marasme et qui cherche des contrats à tout prix.

    Haddad n’a aucun charisme, ne peut résoudre aucun problème des Algériens et de l’Algérie, il est au contraire l’illustration de la faillite nationale, le parfait symbole de l’échec de notre pays, et nous n’avons guère besoin d’une Renault Symbole pour le comprendre. Alors, que négocie à Paris le petit patron Haddad mué en oligarque qui dépend à 100 % de la rente et de la commande publiques ? Que compte vendre ou exporter sur le marché international ce vulgaire begar, rentier enrichi grâce à la mamelle pétrolière ? Je lui conseille de limiter ses ambitions à importer des voitures ou à vendre des pois chiches et, surtout, d’arrêter son cirque, car le peuple algérien n’est pas dupe de ses turpitudes. Ce genre de personnage pourrit toutes les institutions et je connais des cadres et des officiers supérieurs intègres qui ont du mal à voir des arrivistes se goinfrer sans vergogne et parader avec arrogance devant la population.

    Pendant que ce renégat fait des courbettes dans les salons parisiens et se commet avec des hommes d’affaires israéliens, l’ambassade de France, via son Centre culturel à Alger, propose de soutenir financièrement des associations algériennes avec des sommes allant de 5 000 à 60 000 euros pour promouvoir les droits de l’Homme, la citoyenneté, et le baratin « droits-de-l’hommiste » habituel. Ceux qui chérissent la France peuvent aller faire la queue devant l’ambassade, on y distribue des euros à tire-larigot. « Promouvoir la citoyenneté » en Algérie ? Quelle blague ! Que penser d’un pays étranger qui veut financer des associations algériennes sur fond d’un rapport accablant d’Human Right Watch évoquant la situation des droits de l’Homme en Algérie ? Et l’on connaît les accointances de cet organisme avec la Maison Blanche !

    La France en récession se propose de distribuer de l’argent à des associations algériennes au lieu d’en faire profiter ses propres chômeurs et personne ne réagit devant cette tentative de corrompre toute notre société ? Continuez à dormir, citoyens, politiciens, responsables irresponsables assoupis autour de la mangeoire, le réveil sera rude ! Ce n’est certes pas pour les beaux yeux des Algériens que les Français en faillite déboursent de l’argent qu’ils n’ont pas pour le donner aux associations algériennes. Ignorer de telles manœuvres qui cachent un objectif occulte est d’une désinvolture inexcusable, alors que les musulmans vivent un véritable cauchemar dans une France, banlieue de Tel Aviv, qui brandit l’épée des Croisades depuis le false flag contre ce foutu torchon Charlie machin.

    Puis-je savoir qui défend les intérêts de l’Algérie et des Algériens dans ce cas de figure ? Quand la France déclare la guerre à tous les musulmans et à notre communauté sur son territoire en favorisant la délation comme à la belle époque, le pouvoir algérien actuel lui lèche les bottes. L’un d’entre vous a-t-il encore une parcelle d’honneur ou l’avez-vous vendu avec le pétrole et le gaz ? Soyez maudits, qui que vous soyez et où que vous soyez, la malédiction des martyrs vous pourchassera jusqu’à votre dernier souffle ! Regardez-vous attentivement dans un miroir pour mieux comprendre de quoi je parle.

    Ali Haddad, l’arriviste à l’appétit insatiable, prétend ouvrir au privé l’espace aérien et maritime de l’Algérie dans le but de couler Air Algérie pour favoriser Aigle Azur dont les Français sont actionnaires et dont le patron est le gendre du secrétaire général de la Centrale syndicale. Comment Haddad compte-t-il concurrencer la Lufthansa ou British Airways ? A moins que ce ne soit juste de sa part un cadeau exclusif pour Air France qui s’asphyxie et dont le seul plan de vol consiste en des licenciements et des départs volontaires ? Il reconnaît envisager de réaliser un vieux projet en créant lui-même une compagnie aérienne. Pourquoi pas, en effet ? Personne ne l’arrête, pourquoi se gênerait-il ? Peut-être devrait-il essayer de vendre le ciel, et si ça ne marche pas, qu’il essaye le soleil. Si Desertec n’a pas abouti, il y a toujours les rayons lunaires. La médiocrité et le néant institutionnel d’une Algérie exsangue et saignée à blanc par des vautours voraces ont engendré des monstres que seul l’anéantissement de notre pays peut assouvir. Ces goinfres sont capables d’avaler toute l’Algérie.

    Le terrorisme économique fonctionne grâce à la mangeoire et dépend entièrement de la mamelle pétrolière que Haddad suce avec frénésie. « Il veut tout privatiser, y compris les universités », s’est indigné un membre du syndicat des enseignants. Et ce n’est pas tout, la SNVI (Société nationale des véhicules industriels), entreprise publique spécialisée dans la construction et la commercialisation des poids lourds, est visée aussi. En réponse aux ambitions de Haddad de privatiser les services publics algériens, le secrétaire général de l’union locale de la zone de Rouiba de l’UGTA (Union générale des travailleurs algériens), Mokdad Messaoudi, a fait le commentaire suivant : « Nous ne voulons plus entendre parler de privatisations, nous en avons déjà fait l’expérience. Celles que nous avons menées n’ont rien donné. Nous rappellons également aux patrons que toutes les entreprises publiques privatisées ont été transformées en hangars pour stocker les produits importés et leurs travailleurs ont été mis à la porte. Nous ne savons pas qui décide dans ce pays.

    D’une part on nous dit que l’Etat va soutenir les entreprises publiques, alors que dans la réalité c’est le contraire qui se fait ». Le syndicaliste s’insurge contre les basses manœuvres visant au sabotage de la SNVI en dénonçant le stockage dans le port depuis presque un an de tonnes de pièces importées par l’entreprise. En novembre 2014, le CEP (conseil des participations de l’Etat) avait chargé le ministère des Finances d’instruire les Douanes pour permettre les importations de la SNVI, mais cette décision n’a pas été appliquée. Cette politique de sabotage a débuté depuis la nomination d’Amar Ghoul à la tête du ministère des Transports : « Il veut couler la SNVI. Comment se fait-il que l’ETUSA (Établissement public de Transport Urbain et Suburbain d’Alger) a suspendu ses achats de bus auprès de la SNVI juste après l’arrivée de Ghoul au ministère des Transports ? L’UGTA c’est nous, pas celle qui apporte son soutien au pouvoir. Nous n’accepterons jamais que nos entreprises soient bradées.» Les propos des syndicalistes sont alarmants et révèlent la volonté de Haddad, Ghoul et consorts de casser le secteur public.

    Profitant du relâchement patriotique national et du vide tragique que traverse l’Algérie, Haddad s’est faufilé comme un rat pour saper ce qui reste encore debout dans notre patrie et couler le navire algérien. Il se permet tout et personne ne le remet à sa place de marchand de cacahuètes, il fanfaronne qu’il « se fout des critiques », qu’il « fait ce qu’il veut » et qu’il est « proche des responsables civils et militaires ». Très lié à Saïd Bouteflika, comme il le dit lui-même, il a réussi à dégommer le PDG de Sonatrach parce que ce dernier ne voulait pas marcher dans ses combines. Semblant considérer l’Algérie comme son héritage familial qu’il dilapide avec ses maîtres, ce boutiquier organise des conférences au sein des institutions de la République Algérienne Démocratique et Populaire, comme dans la salle des Actes du ministère des Affaires étrangères ! où il a proclamé aux diplomates une phrase qui reflète clairement ses intentions : « Pourquoi y a-t-il des attachés militaires dans nos ambassades et pas des attachés économiques ? » Hadad rêve-t-il d’un Etat « civil » comme Saïdani le drabki ? Nous attendons que ce matamore qui exige TOUT et IMMEDIATEMENT nous énumère les divisions dont il dispose pour imposer ses vues à toute la nation.

    A toutes fins utiles, j’aimerais lui rappeler le destin de Rafik Khalifa qui se prenait pour Louis XIV et qui est en prison pour un bon bout de temps. J’ai beau examiner les diverses expériences dans de nombreux pays, je n’ai pas trouvé un cas similaire, sauf peut-être en Egypte. Haddad est le Ahmed Ezz algérien, l’un des pontes du régime pourri de Moubarak et qui va à nouveau revenir au Parlement égyptien après un séjour en prison. La seule différence, c’est qu’Ahmed Ezz possède une usine qui produit une marchandise et qui continuait à tourner et surtout à payer les impôts, même quand son patron était en taule, contrairement à Haddad qui ne produit strictement rien. D’autres nomment ce mercenaire de l’import import « le Berlusconi algérien ». Avec ou sans « bunga bunga », j’espère que lui aussi terminera sa carrière en balayant les trottoirs et en changeant les couches des vieux dans les maisons de retraite.

    Je publie les actes du Registre de Commerce et du Registre des Sociétés en ma possession, tout en prenant le peuple algérien à témoin :
    D’après le Bulletin officiel du Registre de Commerce espagnol paru le 16/12/2011, article 498961, la société Aginyo a été constituée le 2 décembre 2011 : AGINYO INVERSIONES Y GESTIONES INMOBILIARIAS SL(Investissements et gestion immobiliers) est une société qui a commencé ses activités le 4/11/2011 et dont l’objet social concerne las actividades propias del trafico inmobiliario (activités liées à l’immobilier) incluidas la promocion, construccion, comercializacion y arrendamiento con exclusion del arrendamiento activo financiero. Domicile: Cl Teodor Roviralta Num.44 P.1 PTA.2 (BARCELONA). Capital: 3.000,00 Euros. Nombramientos. Adm. Unico : ALI HADDAD. Datos registrales. T 42878, F 51, S 8, H B 417169, I/A 1 (2.12.11).

    Nous avons la preuve qu’Haddad a menti à propos de son acquisition d’un hôtel de luxe à Barcelone qu’il a réfutée dans la presse algérienne. Selon les informations parues le 15 mai 2014 dans le journal espagnol La Vanguardia, et malgré ses dénégations ironiques alléguant qu’il s’agissait d’un homonyme, Ali Haddad, à travers la société Aginyo, a acheté en 2011 pour 80 millions d’euros, l’Hôtel Palace, ex-Ritz de Barcelone, l’un des plus beaux hôtels d’Espagne, le laissant en location à la société qui en était jusque là propriétaire, la Husa Hoteles appartenant à Joan Gaspart Solves, homme d’affaires espagnol membre de l’Opus Dei et ancien président du FC Barcelone. Comme la société locataire éprouvait des difficultés à payer les loyers, Haddad a cherché à revendre l’hôtel à perte en 2013, mais ne trouvant pas d’acquéreurs, il a finalement opté pour assurer la gestion de son palace lui-même. En effet, en 2014, il a présenté une offre de 500 000 € au Tribunal du Commerce n° 3 de Barcelone pour reprendre la gestion de l’hôtel, s’engageant à maintenir les 130 emplois. Toute la presse espagnole qui a traité la vente de l’hôtel stipule bien que l’acquéreur est un homme d’affaires algérien. J’ai en outre eu accès au Bulletin officiel du Registre de Commerce espagnol qui a publié les informations concernant la société Aginyo.

    Nomination d’un mandataire : 21/12/2011 article 507068 – AGINYO INVERSIONES Y GESTIONES INMOBILIARIAS SL. Nombramientos. Apoderado (mandataire): RADIA BOUZIANE. Datos registrales. T 42878, F 53, S 8, H B 417169, I/A 2 (9.12.11).

    La nouvelle gestionnaire d’Aginyo, Radia Bouziane, était déjà administratrice de la société Skidbladnir Sl constituée le 16/12/2011 à Barcelone, destinée au commerce de gros et détail et à l’exportation. Le 16/02/2012, la société a changé son activité pour se spécialiser dans la location de biens mobiliers de toutes sortes, machines et équipements pour l’industrie de transformation, distributeurs automatiques, etc. et a enregistré le 20/08/2014 la marque The Blue Bird Royal, spécialisée dans les services hôteliers, recherche et réservation d’hôtels, de salles, bars, restaurants, et autres services d’hôtellerie et restauration, etc.

    Changement de siège social : Le 29/05/2012 : article 226343 – AGINYO INVERSIONES Y GESTIONES INMOBILIARIAS SL. Cambio de domicilio social : Cl Escoles Pies Num.102 (BARCELONA). Datos registrales. T 42878, F 54, S 8, H B 417169, I/A 3 (17.05.12).

    En outre, toujours d’après la presse espagnole, fin 2013, Haddad a acheté une filiale du Groupe Keraben, l’entreprise Kerafrit, spécialisée dans la fabrication de peintures émaillées, vernis et produits similaires, encres d’imprimerie et mastics, établie à Nules, en Espagne. Avec cette acquisition dont le prix n’a pas été révélé, Haddad entre au cœur de la céramique castillane, réputée au niveau mondial. Kerafrit avait affiché en 2013 un chiffre d’affaires de 18 millions € dont 70% était consacré aux exportations en Europe, Afrique du Nord, Amérique latine, Moyen-Orient et dans plusieurs pays d’Asie du Sud. L’article traitant ce sujet est paru dans El Periódico Mediterraneo, le 12/12/2013, et dans lasprovincias le 21/04/2014. Le 30/12/2013, elEconomista a publié un article annonçant l’achat de Kerafrit par un investisseur algérien, via la société d’investissements Sitifis, le nom d’Ali Haddad étant stipulé dans innDEA Valencia le 22/04/2014.

    Toujours d’après le Bulletin officiel du Registre de Commerce espagnol et le Registre des Sociétés, la société Sitifis se nommait à sa constitution le 14/08/2013, Abdelhafid Inversiones (Investissements) SL, établie à Nules (Espagne) et dont l’administrateur était Abdelhafid HADDAD. L’activité de la société portait sur la direction et la gestion des investissements dans d’autres sociétés : vente, représentation, étude de marchés et la commercialisation de produits céramiques et connexes. Divers amendements ont été opérés en quelques mois (changement des statuts, d’adresse du siège social). Le 21/11/2013, Abdelhafid Inversiones SL devient Sitifis Inversiones SL, jusqu’à ce que, le 24/12/2013, la société Sitifis se transforme en Kerafrit SA, administrée par Sitifis, avec l’attribution d’un poste de mandataire à la fois chez Sitifis et Kerafrit pour Oliver Martinez Manuel, mandataire de Kerafrit depuis 2010. Depuis le 20/01/2014, ce dernier ne représente plus que Sitifis. « Publicación en el Boletín Oficial del Registro Mercantil del día 24 de December del 2013 del anuncio de nombramientos en la empresa KERAFRIT SA, inscrito en el Registro Mercantil el día 17 de December del 2013 con los datos de inscripción T 988, L 553, F 183, S 8, H CS 12112, I/A 38 ». KERAFRIT SA : Administrador Unico : Sitifis Inversiones SL (Boletín Oficial del Registro Mercantil, Fecha inscripción: 17/12/2013 T 988, L 553, F 183, S 8, H CS 12112, I/A 38). Le 17/01/2014, sont enregistrés des modifications statutaires permettant une augmentation du capital de102666,67%, soit un capital total de 3 083 000 euros, si l’on compte les 3 000 euros de départ. D’après le Bulletin officiel du Registre des Sociétés, Kerafrit SA a été achetée par Sitifis Inversiones SL le 17/12/2013.

    Pourquoi Ali Haddad a-t-il menti sur l’achat de l’hôtel cinq étoiles à Barcelone ? Pourquoi utilise-t-il son frère en prête-nom pour créer des sociétés en Espagne ? D’où provient l’argent qui permet à Haddad d’investir en Espagne, en France, etc. ? Où est l’Etat et que fait la Brigade financière ? Je caresse l’espoir de voir dissoudre tous les organismes qui prétendent combattre la corruption et qui ne font rien pour gripper la machine infernale de l’évasion fiscale. Des voix vont me chanter qu’Haddad est un « investisseur » et qu’il a le droit d’investir où il veut, mais est-ce légal de ne pas déclarer son patrimoine au fisc algérien quand on est résidant en Algérie ? Haddad, Saïdani le drabki, et les autres cancres issus d’une race bâtarde et qui se reconnaîtront, font plus pour nuire à l’Algérie que toutes les mains étrangères rassemblées. Leurs magouilles vont nous mener tout droit vers le démembrement et l’anéantissement du pays. De « l’automout » Est-Ouest (autoroute de la mort, en algérien) à la Sonatrach, en passant par le port d’Alger qui rapporte des milliards aux Emirati qui en sont les gestionnaires sans investir un centime, pas un jour ne passe sans qu’un scandale éclate. En Algérie, la démocratisation de la corruption touche toutes les sphères et on ne voit aucune enquête fiscale contre les malversations et la fuite des capitaux. Du côté de la presse algérienne, personne ne fait des investigations sérieuses sur les activités de ces charognards, parce que tout le monde s’est mis d’accord autour de la mangeoire. Où sont les contrepouvoirs tels la presse, les partis d’opposition, les associations, qui préfèrent fermer les yeux en prétendant que parler de ces choses pourrait nuire à la stabilité du pays ? A qui profite ce silence complice sinon au gang de la chaise roulante ? Voilà le résultat du quatrième mandat dont nous ne voulions pas. Et qu’on ne me dise pas que la corruption existe dans tous les pays et qu’on ne peut rien y changer. Je n’accepte pas qu’elle règne en Algérie. L’Algérie de Madame Dalila doit être abolie ! Je rappelle que l’Algérie qui était considérée comme le « grenier de l’Afrique » est obligée d’importer son pain !

    Le clan de l’argent sale rêve d’obtenir le pouvoir absolu quand aucun de ses membres n’a jamais participé au combat bâtisseur de la nation algérienne, ce pays qui a tant souffert et sacrifié ses enfants pour être une Algérie libre, fière et indépendante. Nos nombreux martyrs n’ont jamais pensé à eux-mêmes, contrairement à ces microbes Haddad et consorts, la mauvaise graine qui a gangrené notre pays. Comment, après tant de souffrances et d’humiliations coloniales, peut-on revenir à la case départ avec ces vendus qui proposent leurs parties charnues à la France et à leurs ancêtres gaulois ? Comment vacciner notre nation contre le clan pourri de l’argent sale qui s’appuie sur le terrorisme économique et le bradage des ressources naturelles de notre patrie ? Utiliser la crise du gaz de schiste pour des règlements de comptes entre clans en tenant en otage toute la population d’In Salah est particulièrement odieux et dangereux, car les menaces dans le sud algérien sont à prendre très au sérieux.

    Les gens du sud qui ont chassé d’un puits de forage du gaz de schiste Halliburton, la multinationale des Cheney et Bush, ne veulent pas de ces forages de peur que leur nappe phréatique soit polluée, et le pouvoir politique au lieu d’agir, a réagi en proposant un découpage administratif pour créer de nouvelles wilayas. Dans quel monde vivons-nous ? Que veut dire cette réaction ? L’irresponsabilité en Algérie a atteint une dimension phénoménale. Nul besoin de main étrangère, les valets des Occidentaux sont au cœur du palais. Quand Saïdani, le secrétaire général du FLN, ose déclarer que la France nous a donné l’Indépendance et que personne ne lui cloue le bec, c’est dire si la situation est grave. Rien que pour de tels propos, ce Saïdani devrait être jugé pour haute trahison. Si les manigances de ces irresponsables ne sont pas stoppées, l’Algérie perdra son sud et son Sahara.

    L’affaire « Suiss Leaks » concernant les comptes ouverts à la HSBC en Suisse par des Algériens, nous dévoile que Ali Haddad et une trentaine de ses prête-noms, Saïdani et sa fille chérie, Amar Ghoul, Tahkout, Bouchouareb, la fille d’un Premier ministre connue pour ses affaires à Londres, certains ministres qui font profil bas, des députés, plusieurs importateurs connus sur la place d’Alger et qui se sont engraissés grâce à l’économie du bazar, des patrons de presse, divers chanteurs, comme « Deb » Khaled, des rejetons de politiciens, etc. disposent de comptes bien garnis. Mes sources m’ont transmis la liste des heureux bénéficiaires algériens de ces comptes off shore, qui ont pillé l’Algérie à l’instar de leur acolyte Momo VI, le roi du Maroc, qui enfle à mesure que son pays s’appauvrit. Ils pensent être invulnérables et que personne ne peut connaître leurs agissements, mais nous pouvons avoir des informations depuis leurs chambres à coucher. Les comptes ouverts en Suisse, au Luxembourg ou ailleurs, servent au blanchiment d’argent des « entrepreneurs » privés qui placent à l’étranger l’argent issu des surfacturations. Cette dernière, très répandue dans le milieu des affaires scabreuses, est évaluée à 6 milliards de dollars par an.

    C’est inacceptable et la Loi doit être appliquée pour juger tous ceux qui pratiquent l’évasion fiscale. Monsieur Haddad se prend pour un oligarque comme à l’époque de la Russie d’Eltsine, et l’on comprend aisément son aversion pour des services de renseignement puissants capables de déjouer ses tripotages et de collecter des renseignements sur lui et ses amis. L’intérêt national doit prendre le pas sur l’intérêt privé qui s’appuie sur l’étranger et barrer la route à ce genre d’individus hautement toxiques. L’Algérie a besoin d’un Poutine pour la purger une bonne fois pour toutes, ce sont des chefs d’Etat comme lui qui font avancer leurs pays. Ou comme le président chinois Xi Jinping qui fait la chasse aux « tigres et aux mouches » et est en train de faire un grand nettoyage des plus hauts dignitaires du Parti et des milliardaires corrompus jusqu’aux plus petits exécutants véreux. Comme le camarade Xi Jinping l’a fait en Chine, nous devons organiser une purge pour chasser tous les ânes bâtés, les hmar, qui gangrènent les administrations et les institutions. Y a-t-il un plus grand malheur pour une nation que de voir des Haddad et des minables souiller les institutions alors que les authentiques patriotes subissent des affronts multiples ? Les présidents Poutine et Xi Jinping l’ont bien compris et ont pris les mesures nécessaires pour sauver leur patrie de ces poisons mortels.

    Haddad se voit régner sur l’Algérie mais il se brûlera les ailes comme Icare, car notre patrie n’est pas un cabaret et n’est pas à vendre. Il oublie qu’il existe une magie qui foudroie tous les usurpateurs et les traîtres de la nation algérienne. Le sang des martyrs n’est pas une blague dont on se gausse en prenant l’apéro avec son maitre l’ambassadeur de France. Jadis, Benboulaïd a vendu ses biens pour la Révolution, aujourd’hui, Haddad vend son pays pour s’enrichir, mais il se trompe en pensant qu’il peut faire ce qu’il veut de l’Algérie. Elle ne lui sera jamais soumise et la colère ancestrale risque de le balayer comme elle a dévasté les navires de Charles Quint. Notre patrie n’est pas un dépotoir pour les petites frappes qui ont pris du bide grâce à la manne pétrolière, elle est plus grande que tous les Haddad et leurs maîtres français qui arrivent en retard pour réhabiliter le colonialisme. Pour détourner l’attention du peuple des vrais problèmes sociaux, le pouvoir corrompu agite la marionnette salafiste.

    Ces pseudos religieux n’ont pas à ouvrir le bec sur les passe-droits et les pots-de-vin, alors qu’ils sont les champions du marché informel et qu’ils sont les premiers à se soumettre et à chanter les louanges du chef. Qu’ils se contentent d’expliquer comment faire les ablutions, ils ne sont bons qu’à ça. Des corrompus ne peuvent pas mobiliser les peuples. Personne ne les suivra et l’on voit des pays sous embargo et sous sanctions visés par l’impérialisme tenir bon parce que leurs dirigeants sont forts, intègres et charismatiques. Un Etat fort est soutenu par son peuple même s’il est visé par son pire ennemi. Un Etat faible ne produit que des minables comme Haddad et se perdra dans les méandres de l’Histoire, charriant derrière lui les fléaux de la corruption, des pots-de-vin, des passe-droits, du régionalisme, du clientélisme, de la mauvaise gestion, de l’incompétence comme avec ce gouvernement « hacha rezk rabi » dont les ministres font des déclarations contradictoires. Si nous ne redressons pas la barre et laissons la 5e colonne continuer son œuvre destructrice, nous irons droit dans le mur.

    Mon rôle de journaliste est d’alerter mon peuple sur tous les périls qui menacent notre pays, et je n’ai de leçon de patriotisme à recevoir de personne. Il est urgent d’arrêter le pillage de nos ressources et de cesser de soutenir la France sioniste, car nous ne sommes d’accord avec les Français sur aucun dossier, que ce soit celui de la Palestine, du Sahara occidental, de la Syrie, de l’Iran, de la Russie ou de l’Ukraine. Tous les corrompus, dont Haddad, ses chefs et ses proxénètes, doivent savoir qu’ils nous trouveront toujours en travers de leur chemin, car s’ils considèrent l’Algérie comme une source inépuisable de profits et un vulgaire compte en banque off shore, nous sommes les héritiers du message des martyrs.

    Nous ne lâcherons pas la lutte contre la pourriture qui menace l’Algérie, cette Algérie qui s’est dressée face au colonialisme barbare et s’est battue avec courage et abnégation lors de notre Glorieuse Révolution. Si vous avez pillé l’Algérie, nous, les patriotes, nous ne savons faire qu’une chose : aimer notre patrie sans intérêt et sans pourcentage. Au nom de l’héritage de nos valeureux martyrs, nous vous résisterons et nous éradiquerons votre race maudite.
    A bon entendeur.

    El afkar el wataniya, juin 2016

    #Algérie #Ali_Haddad #Corruption #Détournement #Malversation

  • La France gère l’argent de plusieurs pays africains

    France, Emmanuel Macron, Afrique, Françafrique, corruption, pots-de-vin, colonisation, Russie, esclavage,

    « La Russie est l’une des dernières puissances impériales coloniales ». Da gavarich Macron ! J’ai même lu dans un livre écrit par « Abou Doujaja », un illustre écrivain français né chez vous que les méchants Russes avaient envahis et soumis l’Afrique à l’esclavage pendant plusieurs siècles sur ordre de ce Poutine et qu’ils ont pris pleins de femmes noires pour en faire des mulâtres et devenir moins blonds. Manu, Manu, l’air du continent noir ne te va pas !

    D’ailleurs, comme des milliers d’internautes, j’ai failli étouffer de rire en t’écoutant dire aux Africains qu’ « On doit aider à réguler les sujets de corruption qui sont un fléau pour le continent africain » ! Mais Manu, c’est la France qui a ramené un sacré bouquin intitulé « comment toucher un pot de vin en dix leçons ? ».

    Et puis tu dois bien en savoir un bout depuis le temps que tu fréquentes les Rothschild. Tu dois bien savoir que ce n’est pas « les Dieux qui nous sont tombés sur la tête » mais c’est votre corruption qui nous a aliénés.

    Tiens parles-moi donc du fameux Franc CFA ! Comment donc un pays situé en Europe peut-il gérer l’argent d’un autre pays situé en Afrique et lui dicter sa politique ? Demandes donc à Emmanuel Moulin qui est à la tête de la direction générale du Trésor avec quoi sont remplis les caisses de la Banque de France ? Si, si vas-y demandes lui, il ne va pas le prendre mal. Il te dira que l’argent n’a pas d’odeur et qu’il est surtout kasher.

    La Sentinelle, 30/07/2022

    #France #Afrique #Corruption #Pot_de_vin

  • Corruption dans le sport : deux affaires devant la justice

    Algérie, sport, corruption, Tribunal de Chéraga,

    Le juge d’instruction près le Tribunal de Chéraga (Cour de Tipasa) a déféré deux affaires de corruption dans le sport à la chambre correctionnelle près le même tribunal pour procès le 21 septembre prochain, dont une affaire qui concerne la société sportive par actions (SPA) « Le Doyen Mouloudia Club d’Alger (MCA) », précise un communiqué rendu public, jeudi, par le procureur de la République près ledit Tribunal.

    « En application des dispositions de l’article 11 du code de procédure pénale et dans le cadre de la lutte contre la corruption dans le sport, le parquet de la République près le tribunal de Chéraga informe l’opinion publique des affaires qui lui ont été soumises à ce propos, lesquelles ont été déférées à la chambre correctionnelle dudit Tribunal pour procès le 21 septembre prochain, dont une affaire a été ajournée », ajoute le communiqué.

    Il s’agit d’une affaire liée à la corruption dans le sport impliquant la SPA « Le Doyen Mouloudia Club d’Alger (MCA) », le juge d’instruction près le même Tribunal a ordonné de déférer l’affaire à la chambre correctionnelle, sur la base de la décision de la chambre d’accusation pour organiser le procès à la date du 21 septembre 2022″, précise le communiqué.

    La même source a fait état de l’implication de cinq individus, à savoir « O. Gh. », ex-directeur général de la SPA « Le Doyen Mouloudia Club d’Alger (MCA) », « H. M. », commissaire aux comptes au sein de la même société, « H.B.M.R. », cadre supérieur à Sonatrach et ancien président du Conseil d’administration de la société du MCA, « I.Y. » chef de département des Finances et « F. Ch. I. O. », chef de service des Moyens généraux au sein de la même société.

    Les investigations de la brigade économique et financière relevant de la Police judiciaire ont fait ressortir des détournement de deniers publics, et en vertu d’une requête introductive devant le juge d’Instruction, l’accusé (H.B.M.R) est poursuivi pour « dilapidation de deniers publics, tandis que « I.Y. » et « F.Ch.A.O » sont poursuivis pour « dilapidation de deniers publics, usage de sceaux à des fins frauduleuses, établissement de témoignages matériellement incorrects » des deux mis en cause « A. Y. » et « F. Ch. A. O ».

    Le mis en cause « O. Gh. » est poursuivi pour « participation à la dilapidation de deniers publics », tandis que « H.M » est, lui, poursuivi pour écriture de « témoignages matériellement incorrects et participation à la dilapidation de deniers publics », note le communiqué.

    La deuxième affaire a été déclenchée suite à une plainte déposée par le ministère de la Jeunesse et des Sports, dans laquelle est poursuivi le président de la fédération algérienne de handball, répondant aux initiales « L.H », sur la base d’une requête introductive pour « faux en écritures publiques, dilapidation des deniers publics et abus de fonction », et ce conformément à l’article 222 du code pénal ainsi que les articles 20 et 29 de la loi portant lutte contre la corruption, selon la même source.

    Le juge d’instruction près le tribunal de Chéraga a ordonné le transfert du mis en cause devant la chambre correctionnelle pour le procès qui a été reporté au 21 septembre, précise le communiqué du Procureur de la République près le tribunal de Chéraga.

    Times Algeria, 22/07/2022

    #Algérie #sport #corruption

  • Crise sociale au Maroc: Mohammed VI absent

    Crise sociale au Maroc: Mohammed VI absent

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    Aziz Chahir

    Malgré la cherté de la vie qui saigne les Marocains, le gouvernement de Sa Majesté prêche obstinément la résilience socioéconomique et la stabilité d’un régime autoritaire menacé par les protestations

    Alors que la propagande officielle s’évertue en vain à dissimuler la léthargie de l’exécutif, le Maroc sombre dans une crise socioéconomique sans précédent : renchérissement du coût de la vie, accentuation de la sécheresse – la pire de l’histoire du pays depuis au moins 1981 –, explosion de la facture énergétique et des prix des biens à l’import, notamment des produits alimentaires (orge et blé principalement).

    À ces marqueurs, s’ajoutent d’autres indicateurs socioéconomiques inquiétants : le déficit des échanges de marchandises, la dégradation du déficit commercial, l’augmentation du taux de chômage – notamment celui des diplômés, qui est passé de 18,5 % à 19,6 % –, l’augmentation de la dette publique (près de 80 % du PIB), la baisse des réserves de change, ne couvrant que six mois d’importations de biens et services, ainsi que la diminution des investissements directs étrangers – seulement 10 milliards de dirhams (environ 1 milliard d’euros) –, en recul de 7 % comparé à l’année précédente, et la baisse du taux de croissance (1,1 % selon le FMI contre 3 % prévu précédemment).

    Lire aussi : La succession de Mohammed VI au centre de l’attention médiatique

    Il faut voir dans ce constat l’œuvre d’un pouvoir démissionnaire qui continue d’amasser les richesses et de mener un train de vie luxueux pendant qu’une grande partie des Marocains voit son pouvoir d’achat s’effondrer jour après jour.

    Face à cette crise, le chef de l’État ne daigne même pas se manifester et encore moins agir pour atténuer la cherté de la vie. Il est quand même extraordinaire que le monarque continue d’assister en spectateur à la flambée des prix des hydrocarbures qui profite aux professionnels de la distribution, à commencer par le chef du gouvernement, le magnat Aziz Akhannouch, lequel est en même temps le patron de la compagnie pétrolière Afriquia !

    À l’heure actuelle, encouragés par Mohammed VI, premier acteur économique du pays, les affairistes dominent la sphère politique, surtout depuis l’éviction par les urnes des islamistes du Parti de la justice et du développement (PJD).

    Des entrepreneurs politiques gèrent la chose publique, au grand dam des forces démocratiques opposées au régime, réduites au silence par les sécuritaires qui craignent la montée des protestations.

    La généralisation de la couverture sociale, un « cache-misère »

    Alors que dans les pays démocratiques, le chef de l’État intervient en période de crise pour rassurer les citoyens et tenter d’apaiser le marasme économique et social qui se sclérose, dans le royaume chérifien, le monarque alaouite, disparu des radars depuis déjà un bon bout de temps, semble avoir abandonné la vie politique à tel point que l’on commence sérieusement à se poser la question de savoir qui gouverne réellement le pays à l’heure actuelle ?

    À l’exception de quelques très rares inaugurations à la sauvette de projets publics, comme en avril lors du lancement d’une opération de solidarité nationale pour le Ramadan, le roi Mohammed VI communique très peu, surtout en phase de crise. En revanche, il est le premier à réagir pour féliciter une équipe de football pour avoir remporté un match ou un athlète pour avoir décroché une médaille ! La qualification de l’équipe nationale à la Coupe du monde de football est-elle plus importante que l’amélioration du pouvoir d’achat des Marocains défavorisés ?

    Lire aussi : Média italien : Qui est vraiment Mohammed VI?

    Selon un rapport de l’ONG Oxfam datant d’avril 2019 , le Maroc est le pays le plus inégalitaire d’Afrique du Nord. Et la pandémie a accentué les écarts de richesses, l’injustice fiscale, les inégalités de genre et celles relatives à l’accès à l’éducation, à la santé ou au travail.

    Certains pourraient argumenter que les « chantiers royaux » sont là pour endiguer la crise sociale, à commencer par le projet de généralisation de la couverture sociale, notamment médicale. À ceux-là, on pourrait répliquer que ce projet « cache-misère » ne peut avoir l’impact escompté, en raison du manque patent d’infrastructures hospitalières et de personnel médical suffisant et qualifié.

    Pour s’en convaincre, il suffit de rappeler que le budget du secteur de la santé au Maroc ne dépasse pas 6 % du budget général de l’État, alors qu’il est de 12 % en Algérie, aligné sur les recommandations de l’OMS (15 %).

    À ceux qui se gargarisent de la volonté royale providentielle de généraliser la couverture médicale, on serait tenté de demander pourquoi le souverain a-t-il attendu un peu plus de deux décennies pour lancer un tel « projet social » et, surtout, pour quelles raisons choisit-il de partir se soigner à l’étranger s’il a vraiment confiance dans le système de santé marocain ?

    Immobilisme sidérant de l’exécutif

    Dans un contexte marqué par les incertitudes géopolitiques et économiques mondiales, l’exécutif affiche un immobilisme sidérant face à la montée de la crise sociale.

    En l’absence d’un plan de sortie de crise, les autorités tentent vigoureusement d’étouffer les contestations, comme ce fut le cas avec l’interdiction, fin mai, d’une marche nationale de protestation. Celle-ci avait été initiée par le Front de l’action sociale (FAS) afin de dénoncer « la cherté de la vie, la répression des libertés et la normalisation avec Israël ».

    Inutile de rappeler à cet égard la régression sans précédent des droits de l’homme au Maroc, comme l’a si bien rappelé l’Association marocaine des droits humains (AHDH) dans son rapport de 2021.

    Dans une économie rentière à l’agonie, le régime continue de compter sur la manne des transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE), les recettes fiscales nettes et l’endettement public.

    En l’absence d’une stratégie d’action, l’actuel gouvernement espère amortir la crise grâce notamment à un rebond éventuel des recettes de voyages et du tourisme, sachant que l’activité est encore loin des niveaux enregistrés à la même période en 2021 (- 22 %).

    Le pouvoir ne dispose d’aucune vision à même de contenir la crise socioéconomique qui s’abat sur le pays.

    On peut même s’interroger sur l’utilité du fameux rapport rendu par la commission spéciale désignée par le roi pour réfléchir au « nouveau modèle de développement ». Comment expliquer qu’aucun plan d’action n’ait été dévoilé par l’actuel gouvernement pour asseoir les axes de ce modèle sur les plans social, économique, culturel et environnemental, à part un énième projet de réforme du système éducatif national (2022-2026) annoncé précipitamment par Chakib Benmoussa, patron de cette commission et ministre de l’Éducation !

    C’est dire tout le cynisme d’un régime qui continue de prôner un développement imaginaire, dont les Marocains n’en sentent pas les conséquences, et de vanter des épopées diplomatiques chimériques, alors que le conflit au Sahara occidental est toujours à l’ordre du jour dans l’enceinte de l’ONU et que l’administration Biden s’est contentée, pour le moment, d’ouvrir un consulat américain, à Dakhla, à vocation essentiellement économique.

    Pendant ce temps, la réalité est que la crise sociale semble s’installer durablement dans un pays où un Marocain sur deux est concerné par la pauvreté, selon le très officiel Observatoire national du développement humain (ONDH) dans son rapport de 2021, et que de nombreux sujets de Sa Majesté continuent de manger dans les poubelles publiques sans que cela inquiète outre mesure ceux qui nous gouvernent !

    Les mêmes éléments de rhétorique, selon lesquels une pseudo résilience mettrait le régime à l’abri de l’implosion sociale, retentit dans les rangs d’une majorité gouvernementale à la traîne, qui prêche une libéralisation économique, reléguant au second plan la transparence de la vie publique et la lutte contre l’enrichissement illégal des politiques.

    Sinon, comment expliquer la décision rapide de l’exécutif de retirer le projet de loi relatif à la déclaration du patrimoine des parlementaires, en prétextant notamment vouloir « assurer l’amélioration » de la mouture de ce projet, qui tend à l’origine vers une moralisation de la vie publique, à travers la lutte contre la corruption qui prive l’économie marocaine d’une manne financière importante ?

    En avril, le ministre de la Justice et patron du Parti authenticité et modernité (PAM, centre gauche, parti inféodé au palais), Abdellatif Ouahbi, a même menacé de priver les associations de protection des deniers publics du droit de porter plainte contre les élus, une « prérogative » qui devrait revenir, selon lui, au ministre de l’Intérieur.

    Dans un pays gangréné par une corruption endémique, selon le rapport de Transparency International de 2022, l’exécutif semble vouloir offrir une couverture aux élus véreux et aux pilleurs des deniers publics.

    Rappelons le dossier autour d’Afriquia : Aziz Akhannouch a démenti publiquement avoir détourné 17 milliards de dirhams (environ 1,6 milliard d’euros), en tant que marge de bénéfice de sa compagnie pétrolière, à la suite d’une enquête parlementaire sur la libéralisation du marché des hydrocarbures en 2017.

    Le rapport présenté par Abdellah Bouanou, président du groupe parlementaire PJD au Parlement, avait conclu à l’implication directe de la société Afriquia dans des opérations occultes ayant généré de scandaleux profits. Ce rapport avait ensuite abouti à des sanctions consensuelles qui n’ont pas été appliquées à l’encontre des distributeurs des hydrocarbures.

    Il est à souligner à cet égard que le royaume est classé à la deuxième place en Afrique du Nord en matière de fraude fiscale.

    En 2016, pour rappel, le scandale des Panama Papers avait révélé au grand jour l’implication du roi Mohammed VI dans des affaires d’évasion fiscale. Selon le rapport de Transparency International, publié en 2020, la perte subie par le Maroc à cause de la fraude fiscale est estimée à 20 % du budget annuel alloué à la santé publique dans le pays.

    Pendant ce temps-là, alors que les plus nantis ont déjà commencé à choisir entre les offres de vacances de luxe à l’étranger, les populations démunies se trouvent livrées à elles-mêmes, asphyxiées par la cherté des prix à quelques jours de la célébration de l’Aïd al-adha, déjà marquée par la flambée du prix du mouton.

    Le gouvernement des entrepreneurs politiques s’en lave les mains et décline toute responsabilité dans la crise actuelle, pendant que le roi, lui, semble être aux abonnés absents face à une crise sociale et politique à terme.

    Depuis que le Palais a annoncé, le 16 juin, que Mohammed VI était malade du covid, le débat sur la santé du roi, récurrent depuis plusieurs années, a resurgi et rappelé combien la communication officielle opaque sur le sujet alimentaient les rumeurs sur les ramifications souterraines du pouvoir au Maroc, lequel dépend de l’hégémonie providentielle d’un seul homme.

    Les opinions exprimées dans cet article n’engagent que leur auteur et ne reflètent pas nécessairement la politique éditoriale de Middle East Eye.

    Aziz Chahir is an associate researcher at the Jacques-Berque Center in Rabat, and the secretary general of the Moroccan Center for Refugee Studies (CMER). He is the author of Who governs Morocco: a sociological study on political leadership (L’Harmattan, 2015). Aziz Chahir est docteur en sciences politiques et enseignant-chercheur à Salé, au Maroc. Il travaille notamment sur les questions relatives au leadership, à la formation des élites politiques et à la gouvernabilité. Il s’intéresse aussi aux processus de démocratisation et de sécularisation dans les sociétés arabo-islamiques, aux conflits identitaires (le mouvement culturel amazigh) et aux questions liées aux migrations forcées. Consultant international et chercheur associé au Centre Jacques-Berque à Rabat, et secrétaire général du Centre marocain des études sur les réfugiés (CMER), il est l’auteur de Qui gouverne le Maroc : étude sociologique sur le leadership politique (L’Harmattan, 2015).

    Middle East Eye, 29 juin 2022

    Lire aussi : Maroc : Alerte sur la santé de Mohammed VI



  • Morocco: colossal bribes to African diplomats before joining AU

    Morocco: colossal bribes to African diplomats before joining AU

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    Despite its flagrant trampling on the objectives of the constitutive act of the African Union that stipulates to “Defend the sovereignty, territorial integrity and independence of its Member States”, the “Respect of borders existing on achievement of independence” and the “Prohibition of the use of force or threat to use force among Member States of the Union” Morocco, that by means of military force still occupies a large portion of the AU member founder Western Sahara republic, smoothly joined the African Union.  
    Despite, also, declaring Joachim Chissano, the African Union’s special envoy to Western Sahara, a persona non grata in the Saharawi occupied territories and even in Morocco, the Moroccan king was hosted inside the premises of the African Union as an African liberator. An admission that, weirdly, took place with a relaxing majority. 

    Why, then, the African Union admitted the membership of a country that not only tramples on this institution’s core constitutive act but also despises its role in the Saharawi cause, knowing that the peace plan set to resolve this protracted decolonization issue is under the auspices of the United Nations together with the African Union?

    Some high officials from inside the African Union waxed lyrical on Morocco’s membership on the grounds that it might be a good opportunity to convince the Moroccans to abide by the Western Sahara peace plan of which the African Union is the second pillar partner. 

    In a similar vein, some political pundits that often show up on various media outlets agree on this view based on the allegation that Morocco’s membership is a tacit recognition of the Saharawi republic as the Moroccan parliament ratified the AU constitutive act in which the Saharawi republic is a state member. 

    On the other hand, some other analysts have an opposite stance considering that such move will even engender the destruction of this Pan-African institution as Morocco’s status goes against the very fundamental charter of the African Union
    Nevertheless, amid all these conflicting views and speculations, a silent voice, through a twitter account baptized “Chris Coleman” and who in recent time brought global attention to a cache of authentic secret documents of the Moroccan diplomacy, has indeed the refutable evidence; Morocco succeeded in garnering support to its admission to the African Union thanks to a long course of colossal corrupt acts. 

    As the content of the joined documents clearly witness, we can see mails of a Moroccan diplomat who seemed to have succeeded in setting up a network of relations behind the scenes at every summit of the African Union. Through these mails that were subsequently sent to his boss in Rabat, we learn that, at least on one occasion, cash money was handed over to some African delegations to swing the pendulum in favor of Morocco or, even worse, spy and leak secret information and internal files of the African Union to Morocco officials.

    Morocco’s joining the African Union was the result of a lobbying policy in which an all pervasive corruption campaign has been its cornerstone.  

    As shown in the mails, it is Moha Tagma, Director of the African Affaires at Morocco Foreign Department, briefing his superior the Moroccan minister of foreign affaires on his action plan. 
    In a note he sent to his minister on May 05th, 2014, he put forward “proposals for the undertaken preparations to the next African Union Summit” that would be held in Addis Ababa. He suggests giving “individual envelopes of 5000 euros for each friend” and he lists those “friends” who represent the delegations of the following countries: Senegal, Guinea, Ivory Coast, Gabon, Burkina Faso, Benin, Togo, Comoros, Djibouti, Niger Cameroon, Equatorial Guinea, Guinea-Bissau, Chad, Sierra Leone, Liberia, Somalia, Sudan, Madagascar, Malawi, Mauritius, Seychelles, Mali, Eritrea and Mauritania (Chair of the Council of the AU) “.

      
       
    In another note dated on June 4th, 2014, Moh Tagma proposed to give Jean-Baptiste Natama from Burkina Faso, $ 2,500 “as an incentive to get him continue working with us.” Jean-Baptiste Natama was the Chief of Staff to the Chairperson of the Commission of the African Union (AU), Nkosazana Dlamini-Zuma, from October 2012 to February 2015. He was tasked of filtering out confidential documents from the African Commission to the Moroccan diplomat Moha Oualki Tagma, who currently serves as Morocco’s ambassador to Nigeria.
    On July 29th, 2016, Morocco’s state-based “NGO” New Vision of Africa (NOV AFRIQUE) awarded Jean-Baptiste Natama the “PADEL 2016 international prize for the best promoter of diplomacy in Africa”.

       


     Nevertheless, in spite of all these shenanigans, Morocco was unable to change the unwavering support of the majority of the Africans to the just cause of the Saharawi people. The role of the African Union, instead, intensified and its personal envoy, Mr. Chissano’s intervention before the UN Security Council in 2016 has accentuated Morocco’s isolation in front of a unified Africa on the right of the Saharawi people to self-determination and independence. 

    Morocco, thus, has bought a seat at the African Union by its usual lethal and despicable weapon of corruption. The supposed economic development for the welfare of the African nation is no more than a smokescreen to the Moroccan main agenda; obstructing the mounting role of the African Union in decolonizing occupied Western Sahara besides coveting and taking hold of the Saharawi people’s land. 

    Khalil Asmar 

    #Morocco #WesternSahara #AfricanUnion #AU #Bribes #corruption

  • Algérie. Les bureaucrates, l’autre Issaba

    Algérie. Les bureaucrates, l’autre Issaba

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    La issaba, ce n’est pas seulement les oligarques véreux et les hommes d’affaires corrompus, c’est aussi ces petits bureaucrates se trouvant dans toutes les institutions de l’Etat, de l’APC au ministère, en passant par les différents services et directions locales. Ce sont eux qui constituent actuellement l’obstacle majeur à l’émergence de la Nouvelle Algérie. Ainsi ,malgré la volonté affichée par le président Tebboune à lutter avec toute son énergie contre la bureaucratie, malgré la promulgation de lois et de réglementations pour en venir à bout, les citoyens sont toujours livrés aux diktats de ces bureaucrates habitués à toucher du bakchich pour bouger et à favoriser leurs proches comme si les services où ils exercent ne sont là que pour servir leurs intérêts et ceux de leurs proches.

    Tant que ces petits bureaucrates seront toujours en place et continueront dans leurs méfaits, aucun changement ne pourrait avoir lieu. Certes, pas mal de belles choses ont été réalisées en matière d’allègement des formalités administratives tant pour les citoyens que pour les entrepreneurs, mais force est de constater que nos administrations à tous les niveaux ne se sont pas encore affranchies de leurs anciennes pratiques bureaucratiques.

    Tout le monde ne cesse de dénoncer la bureaucratie. Le président de la république, les ministres, les politiciens, les journalistes, les analystes, les entrepreneurs, les citoyens…bref, tout le monde y met du sien et s’insurge contre la bureaucratie, mais elle continue toujours à faire de la résistance et à miner le développement du pays et le moral de la population.

    En plus de renvoyer une piètre image de l’Etat, la bureaucratie freine toutes les initiatives de changement et de relance économique. Dans toutes les administrations, c’est la même litanie: lenteurs, tensions, favoritisme, obstacles…ça étouffe le citoyen. Ce qui peut se régler dans les pays où la force de la loi prime sur tout autre considération, chez nous, cela peut prendre jusqu’à plus d’une année.

    Les exemples des ces citoyens qui attendent un rendez-vous médical qui ne vient pas, de ces citoyens qui attendent en vain la régularisation de leur bâtisses, de ces entrepreneurs honnêtes qui attendent l’octroi sans bakchich d’un projet… sont très nombreux. S’il faut décrire les mésaventures bureaucratiques vécues par les citoyens algériens ce sera à ne plus en finir.

    Le gigantesque système bureaucratique en Algérie est un monstre qui empêche tout renouveau dans le pays et rend encore ardu le rétablissement de la confiance entre gouvernants et gouvernés. Le défi actuellement, c’est de densifier la lutte contre la bureaucratie et de casser partout les cohortes de bureaucrates qui travaillent toujours à pérenniser l’ancien système.

    L’Express, 08/06/2022

    #Algérie #Bureaucratie #Corruption


  • Algérie: 10 ans de prison requis contre le patron d’Ennahar

    Algérie: 10 ans de prison requis contre le patron d’Ennahar

    Algérie, Groupe Ennahar, Mohamed Mokaddem, Anis Rahmani, corruption,

    Le Procureur de la République près le Tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a requis une peine de 10 ans de prison ferme à l’encontre du patron du groupe Ennahar, Mohamed Mokaddem, dit « Anis Rahmani » poursuivi dans une affaire de corruption.

    La même peine a été requise contre l’homme d’affaires Mahieddine Tahkout, poursuivi également dans cette affaire pour blanchiment d’argent. Quant à la Sarl El-Athir Presse relevant du groupe, le représentant du droit public a requis une amende de 40 millions de DA.

    Il a également demandé la confiscation de tous les biens immobiliers et avoirs bancaires saisis des accusés en vertu des ordonnances de saisie émises par le juge d’instruction, qui font également l’objet de commissions rogatoires.

    Anis Rahmani est poursuivi notamment pour « mauvais usage des fonds de la Sarl El-Athir Presse, infraction à la règlementation des changes et trafic d’influence pour l’obtention d’indus avantages et fausse déclaration ».

    APS

    #Algérie #Ennahar #AnisRahmani

  • Algérie. Affaire Khalifa Bank : Nouveau procès à Blida

    Algérie. Affaire Khalifa Bank : Nouveau procès à Blida

    Algérie, Khalifa Bank, fraude, Abdelmoumene Khalifa, escroquerie, trafic d’influence, falsification des documents financiers, corruption,

    Le nouveau procès de la faillite frauduleuse Khalifa Bank s’est ouvert aujourd’hui à la Cour criminelle de Blida après la réponse favorable de la Cour suprême au pourvoi en cassation du verdict prononcé en novembre 2020, rapporte l’APS.

    L’ex-patron de la banque qui a fait faillite, Abdelmoumene Khalifa, est l’accusé principal dans ce gros scandale de corruption en plus de 11 autres personnes. Ils font face à plusieurs chefs d’accusations à l’image de « constitution d’association de malfaiteurs », « escroquerie », « trafic d’influence », « falsification des documents financiers » et « corruption ».

    Affaire Keramane

    Un autre dossier a été jumelé avec l’affaire Khalifa Bank. Il s’agit de l’ex-gouverneur de la banque d’Algérie, Kiramane Abdelouhab, son frère et sa fille. Il est reproché à l’ex-gouverneur de la banque centrale algérienne d’avoir facilité la banque du « Golden Boy ».

    Condamné à vingt ans de réclusion criminelle par contumace, cette fois, Abdelwahab Keramane comparaitra devant la Cour de Blida puisqu’il y a deux mois, il a décidé de rentrer en Algérie pour vider son mandat d’arrêt international à la Cour de Blida.

    Pour rappel, l’empire Khalifa s’est effondré en laissant derrière lui un préjudice de 5 milliards de dollars à la charge de l’État et des épargnants.

    Algérie aujourd’hui, 05 juin 2022

    #Algérie #KhalifaBank #Fraude #Corruption

  • Algérie. « Il faut poursuivre la lutte contre la corruption »

    Algérie. « Il faut poursuivre la lutte contre la corruption »

    Algérie, corruption, Abdelmadjid Tebboune, Hocine Khaldoune,

    En dépit des avancées enregistrées sur le dossier de la lutte contre la corruption, beaucoup reste à faire et des gens de l’ancien régime sont toujours là. Ils font de la résistance au changement espéré et affiché par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

    Dans ce cadre, le juriste et le politicien Hocine Khaldoune a appelé hier à la relance de ce dossier, tout en traquant les résidus de la bande «Esaba». S’exprimant hier à Alger lors de son passage au Forum de notre confrère «El Wassat», l’ancien député du FLN a affiché son opposition catégorique pour l’ouverture d’une nouvelle page avec les gens ayant «ruinés» le pays, notamment dans le domaine économique. Des milliards de DA de deniers publics ont été gaspillés par des hommes proches de l’ancien régime.

    « Il faut poursuivre la lutte contre la corruption en d’ester en justice tous les gens impliqués de près ou de loin dans ces affaires. Le peuple algérien à le droit de savoir ou se trouve l’argent spoliée durant ces années», souligne-t-il, tout en faisant savoir que des personnes continuent toujours de profiter de leurs postes de responsabilité pour faire aboutir leurs intérêts personnels.

    Et d’ajouter : « Il faut enquêter avec tous les organisations patronales et chefs d’entreprises ayant bénéficié de crédits bancaires sans être remboursés.

    Pour l’invité du forum d’El Wassat, « il faut d’abord assainir la scène politique pour parvenir enfin à la mise en place d’une économie solide. Moi, je plaide pour la révision de la loi sur l’investissement et la libération des initiatives, dont l’Etat aura le rôle de régulateur. En clair, seul l’investissement rentable économiquement est maintenu».

    Concernant les appels pour une amnistie économique, Khaldoune signe est persiste : « Le peuple algérien ne pardonnera pas aux gens ayant spolié l’argent public n’acceptera cette idée. Je réitère mon appel pour l’accélération des opérations de lutte contre la corruption et présenter tous les personnes impliqués devant la justice».

    Evoquant l’initiative du «rassemblement» du président de la République, dont le contenu n’est pas encore dévoilé, Hocine Khaldoune a indique que cette initiative sera une occasion pour l’ouverture d’un véritable débat et dialogue entre le pouvoir et la classe politique avec tout ses composantes. Ce dialogue devrait être juste après le 12 décembre 2019, estime-t-il. Mais, dira-t-il « rien n’est trop tard pour faire mieux».

    L’intervenant a plaidé pour la prise d’une série de mesures courageuses (libération des détenus politiques, amélioration du pouvoir d’achat des ménages) visant à la préparation du terrain pour la réussite de cette initiative et l’unification des rangs à l’interne. «Nous avons une sérieuses crise politiques et plusieurs dossiers doivent être discuté entre la classe politique avec toute responsabilité», souligne-t-il, en appelant à la révision de la loi sur les partis. Une disposition nécessaire pour assainir la scène politique et de barrer la route aux opportunistes.

    Par Zahir Radji

    Le Chiffre d’affaires, 03 juin 2022

    #Algérie #Corruption #ForumEl Wassat

  • Le Maroc, tente-t-il de discréditer le chef de la MINURSO?

    Le Maroc, tente-t-il de discréditer le chef de la MINURSO?

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    La question a été soulevée vendredi dernier par une journaliste basée à New York lors du briefing quotidien du porte-parole du Secrétaire Général de l’ONU Stephane Dujarric. Voici la transcription de la question:

    Question : Stéphane, au Sahara Occidental, Alexander Ivanko, le SRSG [Représentant Spécial du Secrétaire Général] aurait acheté une propriété à Laayoune. Est-ce éthique ou légal selon les règles de l’ONU ?

    Porte-parole : Je n’en ai littéralement aucune idée. Je veux dire… C’est la première fois que j’en entends parler. Je ne vais pas commencer à commenter sur… sur les gens… ce que les gens achètent.

    Journaliste : Oui, mais il peut acheter, mais je veux savoir si c’est légal.

    Porte-parole : Je veux dire, je… je ne peux pas parler de ce cas particulier, mais il est légal pour les membres du personnel de l’ONU d’acheter des biens.

    Commentaire :

    S’agit-il d’une tentative de corrompre le responsable onusien ou juste une tentative marocaine de discréditer le chef russe de la MINURSO?

    Depuis l’admission de la RASD (République arabe sahraouie démocratique), proclamée par le Front Polisario en 1976, à l’OUA en 1984, l’ONU a assumé la responsabilité de trouver un règlement pacifique au différend entre le Front Polisario et le Maroc concernant le statut du Sahara occidental.

    Le plan de paix de l’ONU, approuvé par la résolution 658 (1990) du Conseil de sécurité, prévoyait l’application d’un cessez-le-feu, suivi en janvier 1992 d’un référendum sous les auspices de l’ONU, au cours duquel les Sahraouis pourraient voter pour l’indépendance ou l’intégration au Maroc. En 1991, la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso) a été créée. Cependant, le référendum lui-même n’a, à ce jour, pas encore eu lieu, et de graves allégations de corruption concernant la Minurso sont apparues.

    Selon plusieurs observateurs, l’ONU devrait adopter une approche plus énergique à l’égard du Maroc, qui entrave l’effort de l’ONU et contrecarre l’exercice du droit à l’autodétermination.

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