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  • Algérie : 2021, un annus horribilis

    Algérie : 2021, un annus horribilis

    Algérie : 2021, un annus horribilis – Abdelmadjid Tebboune, Coupe Arabe, eau, incendies, MAK, Rachad, Coupe Arabe,

    Il reste un jour avant la fin de 2021 qui laissera plus de mauvais souvenirs que de bons. La pandémie et ses conséquences ont totalement déréglé le rythme habituel de la vie collective.

    Le samedi 18 décembre 2021, au soir, une formidable explosion de joie a secoué toute l’Algérie et quelques capitales du monde, dont Paris. L’Équipe nationale A’ de football venait de remporter la coupe arabe à Doha en battant la Tunisie par deux buts à zéro face et ses supporters, d’ici et de l’étranger, sont sortis faire une fête qui frisait le délire. Au coup de sifflet final, le pays a été pris d’un accès de folie. Les scènes de liesses ont d’ailleurs pris au dépourvu les policiers qui tentaient vainement de contenir les foules.

    Plus qu’une expression de bonheur, la manifestation ressemblait à une thérapie de groupe, à une séance d’exorcisation collective pour extirper un mal-être profond du fond de millions d’âmes. L’année qui tirait à sa fin a marqué les corps et les esprits. Le covid-19 s’est abattu sur eux comme une entité maléfique qui les a immobilisés sous ses griffes. Plus de voyages, plus de marques d’affection, distanciation sociale, couvre-feu et, pour certains, pertes d’emploi et de revenus. Elle a également bloqué plusieurs milliers de nationaux à l’étranger à cause de la fermeture des frontières et la suspension des liaisons aériennes.

    L’année avait d’ailleurs débuté en l’absence du président de la république. Abdelmadjid Tebboune, qui avait contracté le coronavirus fin octobre, avait passé plusieurs semaines en Allemagne pour se soigner. Il est rentré au pays pendant 15 jours avant de repartir à Berlin terminer sa convalescence jusqu’en avril.

    Pendant sa cure, une période d’incertitude, alimentée par des rumeurs, a paralysé les institutions et même la rue. La population vivait déjà très mal les restrictions imposées par la crise sanitaire et le retard pris en matière de vaccination. Elle craignait maintenant de faire un saut dans l’inconnu.

    Perturbations de la distribution de l’eau et incendies

    Ce coup au moral a été aggravé par les perturbations de la distribution de l’eau et son rationnement un jour sur deux au début de l’été. Le Hirak qui agissait comme une soupape d’échappement a été également interdit par les autorités qui ont déployé un impressionnant dispositif de sécurité afin de faire rentrer les protestataires à la maison. Les élections législatives du 12 juin devaient sonner le glas du mouvement. S’adaptant rapidement à la situation, les pouvoirs publics ont mis en place une stratégie pour le démanteler. En moins de deux semaines et à travers une gigantesque démonstration de force qui n’a fait aucun mort, ils ont réussi à éteindre la contestation. Parallèlement, une communication savamment menée a pointé du doigt deux organisations clandestines, le Mak et Rachad, comme les véritables meneurs de la contestation. Celles-ci ont été inscrites plus tard sur la liste des groupes terroristes et combattues désormais par le biais d’une loi spéciale.

    D’ailleurs, les deux formations ont été mises à l’index par les autorités dans les incendies qui ont ravagé plusieurs forêts du nord du pays, particulièrement dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Ce sinistre qui a provoqué la mort de plusieurs dizaines de personnes a été un moment très pénible pour tous les Algériens. Ces événements ont connu leur paroxysme avec le lynchage atroce par une foule en furie de Djamel Bensmaïl, un jeune artiste qui s’était porté volontaire aux opérations de lutte contre les feux.

    Non encore remis de ces fortes émotions, la population a vécu l’expérience traumatisante du variant Delta et de la troisième vague de la pandémie qui a été particulièrement meurtrière. Sous-équipées et désorganisées, les structures sanitaires ont craqué face à l’afflux massif des malades qui arrivaient par contingents.

    D’autre part, la pénurie d’oxygène et la spéculation immorale qu’elle a engendrée ont profondément choqué et dégoûté les citoyens qui ne comprenaient pas comment la voracité mercantile a pu atteindre de tels sommets.

    L’année 2022 s’annonce sous de meilleurs auspices puisque les recettes extérieures du pays se sont améliorées grâce à l’appréciation des hydrocarbures sur les marchés mondiaux. L’embellie pourra peut-être desserrer l’étau de l’appauvrissement rapide qui affecte depuis quelque temps de larges pans de la société. La quatrième vague de covid-19 n’a pas encore eu lieu bien que les chiffres des contaminations soient en augmentation. Mais, si l’on croit le ministère de la Santé, l’Algérie est mieux outillée pour y faire face, même si une grande partie de la population refuse de se faire vacciner.

    La sélection nationale de Djamel Belmadi, que la vox populi a surnommé le ministre du bonheur, qui tentera à partir de 9 janvier de défendre son titre de champion d’Afrique et, probablement, décrocher un troisième, s’annonce comme la promesse de bons moments.

    Cela dit, les souhaits de la bonne année seront émis le 31 janvier avec des bémols, pour ne pas dire sarcasme, puisque ceux qui ont été partagés 12 mois plus tôt n’ont pas été exaucés.

    Mohamed Badaoui

    La Nation, 29/12/2021

    #Algérie #Année2021 #CoupeArabe #MAK #Rachad #Incendies #Eau

  • Vive l’Algérie qui gagne !

    Vive l’Algérie qui gagne ! – Coupe Arabe, FIFA, football,

    Ils l’ont fait, nos Fennecs. Nos lions ! Les poulains de Magic Boughera ne nous ont pas déçus comme chaque algérien le croyait dur comme fer. Non, on ne pouvait pas rater une si belle occasion de briller de mille feux. Nous sommes un peuple fier, digne et baroudeur qui ne recule pas, même devant l’adversité. Et Dieu sait que les Verts ont dû batailler fort pour arracher de haute lutte ce beau trophée en Or massif en terre arabe du Qatar. Ils ont déjoué tous les pronostics et bouleversé la hiérarchie des valeurs établie par une certaine propagande aux forts relents géopolitiques de ceux qui nous envient notre autonomie de décision en matière de diplomatie.

    Ni le Qatar, pays organisateur décidé à s’offrir chez lui le Graal, ni l’Égypte, «Oûm Eddounia» devant l’Éternel, encore moins le royaume du Maroc pour qui l’élimination de la sélection algérienne était quasiment une question de vie ou de mort, n’ont pu empêcher nos valeureux guerriers du désert de forcer le destin pour aller chercher cette coupe si belle, contre vents et marées. A chaud, on ne se rend peut-être pas vraiment compte de l’ampleur de l’exploit réussi par Brahimi et ses coéquipiers. Mais en prenant en considération toutes les polémiques et toutes les pressions subies par notre pays et notre sélection, on se dit que la consécration est historique à tous points de vue. Et en plus d’avoir fermé beaucoup de gueules à nos «ennemis» intimes, cette coupe Arabe confirme la persistance d’un état d’esprit et d’un mental typiquement algérien forgé dans la gagne et la conquête.

    En un mot, la culture de la victoire semble désormais s’inscrire dans notre ADN abstraction faite du calibre et de la qualité de l’adversaire. C’est tout simplement l’Algérie qui gagne ! Celle qui nous réconcilie avec l’épopée d’Oum Dourmane en 2009. Il nous appartient maintenant de ne plus nous départir de cet état d’esprit. Il doit nous servir d’exemple et de référents pour d’autres conquêtes et d’autres succès footballistiques et plus généralement sportifs.

    Et pendant que nous y sommes, pourquoi ne pas décupler ces victoires et les réaliser dans d’autres secteurs de la vie nationale, bonifier la fierté du peuple et doper son patriotisme ? Les exploits sportifs sont certainement de très bons compléments «psychologiques» pour hisser le moral national. Mais il serait dommage de s’y arrêter. Il y a tellement de choses à améliorer dans notre pays pour s’approcher des standards connus et reconnus.

    En l’occurrence, le sacre de notre sélection au Qatar et avant elle celle des coéquipiers de Mahrez au Caire, ne viennent pas de nulle part. Il y a eu un travail derrière. Un management professionnel de qualité qui ne pouvait se solder que par un succès. Madjid Bouguerra a eu l’intelligence de marcher sur les traces de Djamel Belmadi et copier sa recette miraculeuse de la victoire basée sur le sérieux, la persévérance et l’amour des couleurs nationales.

    Il importe donc de calquer ce bel exemple de gestion des hommes et des ressources dans tous les domaines pour conjuguer les succès à tous les temps et à tous les tons. Et que vive l’Algérie qui gagne !

    Imane B

    L’Est Républicain, 20/12/2021

    #Algérie #Coupe_arabe #FIFA #Football #Qatar #LesVerts #Les Fennecs

  • L’écran zappé de la télé algérienne

    L’écran zappé de la télé algérienne – séléction nationales, Les Verts, Coupe Arabe,

    Des millions de téléspectateurs branchés sur la télé nationale, pour voir l’arrivée de l’équipe nationale algérienne de football, de retour à Alger après sa brillante campagne qatarie , ont eu la fâcheuse surprise de voir sur leurs écrans, des images d’un autre temps voire d’un autre siècle.

    Sur les réseaux sociaux, les internautes , ont exprimé leur colère voire leur indignation, quant à la qualité de ces images…qui ont presque terni le sans-faute des verts au Qatar, dixit un blogueur.

    Comment l’EPTV , ex ENTV , surnommée la Zéro par le génie populaire, a-t-elle pu rater ce moment que tout les algériens attendaient ?

    Matériel obsolète ? Caméras inappropriées pour ce genre de reportage, personnel passant à côté de son sujet indépendamment de sa volonté ?

    Ou tout simplement avons-nous atteint le cap de la disette télévisuelle ?

    L’écran perturbé par des images qui rappellent les balbutiements de la télé antique, laisse pantois plus d’un observateur.

    Il est vrai que la rétine du téléspectateur algérien a décollé au Qatar, au vu des splendides images des retransmission des matchs, avec une netteté et un professionnalisme de très haut niveau, mais ceci n’explique pas cela.

    Car le flop, voire le naufrage de la retransmission de l’arrivée de Bouguerra et ses poulains, est trop grave pour ne pas constituer un précédent.

    RTA , ENTV, et aujourd’hui l’EPTV…grandeur et décadence d’une télé jadis dans les standards mondiaux .

    Alors que s’est-il passé pour qu’on se prenne la caméra sur la tronche ? Mystère et boule de gomme.

    Car il ne faut pas s’en cacher, car tout semble hors-cadre , hors-champs , hors maitrise de la chose.

    La télé nationale en n’innovant pas, a fini par perdre le fil à filmer la vraie image , à capter le vrai son et s’émanciper de son rôle de caisse de résonance de toutes les turpitudes.

    Émissions sportives , culturelles , politiques…sur l’écran zappé de nos désillusions , règne la langue boisée des discours sur mesure.

    Les plateaux d’un autre âge rotent depuis toujours de bavardes circonvolutions qui dansent entre la voix de son maître et le fait du prince.

    La télé nationale, a besoin plus que jamais, d’une révolution qui nous débarrassera définitivement du prompteur menteur, et des images qui datent des antennes hertziennes.

    par Madjid Khelassi

    La Nation, 22/12/2021

    #Algérie #TV #Coupe_Arabe #FIFA #LesVerts #LesFennecs #Sélection_nationale

  • Maroc: Abdeslam Ouaddou victime d’insultes racistes

    Maroc: Abdeslam Ouaddou victime d’insultes racistes

    Maroc: Abdeslam Ouaddou victime d’insultes racistes – Algérie, Coupe Arabe, football,

    RABAT – L’ancien footballeur international marocain Abdeslam Ouaddou continue de faire l’objet d’attaques racistes sur les réseaux sociaux de la part d’un mouvement « nationaliste » proche du régime du Makhzen, lui reprochant notamment son stage dans le staff technique de la sélection algérienne pour l’obtention d’une licence professionnelle.

    Sur sa page Twitter, Ouaddou a partagé mardi « quelques florilèges de leur ignominie », avec notamment une de ses photos publiée avec celle d’un bébé singe en couche, chacun tenant un micro.

    « Tu n’es pas un vrai Marocain, et tu ne le seras jamais (…) », ou encore « Je pensais que tu es devenu un Algérien (…) Tu n’as plus le droit de te comporter comme un Marocain », sont parmi les publications sur son profil, sans parler des insultes tous azimuts.

    « Le mouvement Moorish raciste et xénophobe continue sans relâche et chaque jour son harcèlement lâche. La justice sera saisie bien évidemment ! Ils se prétendent défenseurs de la territorialité du Maroc et du Roi », a réagi l’ancien défenseur de Rennes, Nancy et Valenciennes (France) entre autres.

    « Furieuses attaques xénophobes contre @AbdesOuaddou en provenance des milices du mouvement raciste (…) Moorish. Je ne vais pas essayer de vous convaincre que ce mouvement est étroitement lié à @MarocDiplomatie (ministère des Affaires étrangères marocain, ndlr), donc à la DGED (Direction générale des études et de la documentation, ndlr) et à d’autres officines », a tweeté pour sa part le journaliste et écrivain marocain Ali Lmrabet.

    L’ancien capitaine de l’équipe nationale du Maroc fait l’objet depuis quelque temps d’une campagne haineuse sur les réseaux sociaux, notamment après avoir été accepté en 2020 dans le staff technique des « Verts » par le sélectionneur Djamel Belmadi pour terminer la dernière étape d’une licence Pro.

     »C’est vrai qu’on ne fait pas entrer n’importe qui, mais là c’est une personne que je connais très bien. C’est un frère et un ancien partenaire à moi qui m’a déjà aidé », avait expliqué Belmadi.

    #Maroc #Abdeslam_Ouaddou #Coupe_arabe #Moorish

  • La rage de vaincre est algérienne

    La rage de vaincre est algérienne – Algérie, Coupe Arabe, FIFA,

    Les joueurs de l’équipe nationale de football sont rentrés, hier, au pays, après trois semaines de compétition au Qatar. Les poulains de Madjid Bougherra ont été chaleureusement accueillis, comme il se doit, par des supporters qui n’ont pas manqué de leur manifester leur admiration pour les matchs qu’ils ont disputés. Le monde entier atteste que les Verts ont joué quatre finales d’affilée en l’espace d’une dizaine de jours! Un surplus de panache à l’exploit sportif. Ce qu’il y a à retenir dans ce nouvel épisode de la vie des Verts, c’est le fait d’avoir eu cette capacité presque surhumaine de croire en l’exploit, de se sentir tenus par une obligation d’excellence dans l’effort fourni et d’une rage de vaincre qui a étonné toute la planète foot.

    Tous les commentateurs sportifs sont unanimes à qualifier la victoire algérienne en Coupe arabe d’exploit rare dans l’histoire du football. Retenons que la sélection qui a disputé le tournoi a été formée quelques semaines avant le début de la compétition. Les joueurs se connaissaient pour avoir joué dans des clubs du Championnat national. Ils ont été choisis sur la base de deux critères, la performance du moment et parce qu’ils jouent dans des clubs arabes. Ce sont tous des footballeurs du cru, exception faite de trois joueurs. Osons une comparaison avec le monde économique et disons que les Benayada et ses camarades sont ce qu’on pourrait qualifier de pâte authentiquement algérienne exportée vers les pays arabes. Sans matchs préparatoires, ils ont réussi l’exploit de battre quatre grandes équipes dotées de tous les automatismes nécessaires à la performance de haut niveau. Ils ont, pour ainsi dire, donné de belles leçons de cohésion à des sélections qui étaient censées en avoir.

    Que déduire de l’épopée des Verts de Bougherra dans cette Coupe arabe? D’abord que la volonté, la détermination, le courage et la rage de vaincre sont algériens. On n’a pas besoin qu’on nous les enseigne. On les a hérités de nos aïeux qui ont combattu sur plusieurs millénaires et ne se sont jamais rendus.

    Le deuxième enseignement de l’exploit de Doha est que l’Algérie peut former des hommes compétents, efficaces et capables d’aller jusqu’au bout de l’objectif tracé.

    Le troisième et dernier enseignement est relatif à l’environnement dont ont besoin les Algériens pour exprimer leurs talents. Ne nous voilons pas la face. Ce qui est valable dans le foot, l’est aussi dans d’innombrables autres secteurs. Méditons donc l’exploit…

    Saïd BOUCETTA

    L’Expression, 20/12/2021

    #Algérie #CoupeArabe

  • Algérie. Pari gagné

    Algérie. Pari gagné – Coupe Arabe, FIFA, championnat, football,

    Chose promise, chose due. L’équipe nationale de football a remporté sa première coupe arabe des nations, à l’issue d’un match captivant contre une équipe tunisienne qui n’a pas démérité. Madjid Bougherra, l’entraîneur de l’équipe, a tenu parole et gagné haut la main son pari.
    Cette victoire n’est pas tombée du ciel, c’est le fruit du travail, de l’abnégation, de la croyance en ses capacités.
    En cette occurrence, l’effet Belmadi aura prévalu pour le plus grand bien du football algérien.
    Tout au long de la compétition, en terre qatarie, les Verts se sont distingués par un sens exemplaire du fair-play, un esprit de corps sans faille et une générosité dans l’effort qui leur ont permis de remporter l’estime de tous les sportifs.
    Encore une fois, le football, phénomène des temps modernes, a rassemblé les Algériens dans d’indicibles scènes d’allégresse, faisant battre leur cœur à l’unisson.

    Dans ces moments de victoire, ils ont ressenti, comme à l’accoutumée, un sentiment de fierté, d’admiration à l’égard de footballeurs qui ont su, à leur manière, rehausser le prestige de l’Algérie. Il faut rappeler que beaucoup de sportifs (footballeurs et autres) se sont investis corps et âme durant notre lutte de libération, allant jusqu’à consentir le sacrifice suprême pour l’Algérie indépendante.

    La glorieuse épopée de l’équipe du FLN est l’un des chapitres les plus flamboyants de l’histoire du sport national.
    Une fois de plus, la magie du football a provoqué une véritable communion nationale, saluée par le président Kaïs Saied dans un message de félicitations au président Abdelmadjid Tebboune. C’est une marque de fraternité et pour le partage de la joie entre les supporters algériens et tunisiens, soulignant que cette victoire est la forme la plus marquante de la cohésion et de l’harmonie entre les deux peuples.

    A chaque grande compétition, à chaque moment difficile, à chaque adversité, on voit resurgir chez les Algériens, ces réflexes d’appartenance à une nation, à un peuple au riche passé ancestral, battant en brèche les allégations d’apprentis sorciers ou de politiciens en mal de dénigrement. Qu’on l’admette ou pas, le football est l’un des rites sportifs où l’on peut mesurer combien le sentiment d’appartenance et d’affiliation est fort.

    Loin des stéréotypes et des idées reçues, la puissance de la balle ronde s’affirme, partout ailleurs, comme un facteur d’union et de mobilisation, témoignant de la capacité des Algériens à surmonter leurs divergences pour prouver qu’ils savent se rassembler.

    Il serait très dommageable que par manque d’initiative, de pragmatisme, l’on prenne le risque de ne pas tirer profit d’une capitalisation de ce potentiel de ferveur, de le canaliser et de le prendre en charge au plus grand bénéfice du pays.

    Les valeurs du sport, l’enthousiasme, le dépassement de soi, l’esprit d’équipe, sont tellement vivaces qu’il serait profitable de les inculquer à tous les membres de la société. L’Algérien est capable de réussir quand on le met dans de bonnes conditions, quand on lui fournit les moyens de ses ambitions. Il l’a suffisamment prouvé, ici ou ailleurs, une vérité qu’il n’est pas inutile de répéter.EL MOUDJAHID, 20/12/2021

    Algérie #Coupe_Arabe #FIFA

  • Algérie. L’épopée des Verts

    Algérie. L’épopée des Verts

    Algérie. L’épopée des Verts – Coupe Arabe, FIFA, championnat,

    Les joueurs de l’équipe nationale de football ont réalisé l’exploit de permettre aux Algériens de poursuivre un rêve fou, celui d’avoir dominé le continent africain et fourni une prestation de grande facture dans ce championnat arabe. Et pourquoi pas s’installer sur le toit du monde footballistique, rêvent les yeux ouverts des millions d’Algériens. Mais avant d’évoquer le sensible sujet des match barrages qualificatifs au Mondial 2022 au Qatar, laissons la joie de cette formidable participation à la coupe arabe nous envahir. Ainsi, après trois semaines de compétition à Doha, on aura mérité le titre de capitale arabe du football. Les poulains de Madjd Bougherra ont accompli leur mission de bout en bout. Gageons qu’ils seront accueillis par des dizaines de milliers de supporters, au cas où les autorités organisent la célébration. Le seule problème qui pourrait faire échouer ce beau spectacle en perspective, serait le protocole sanitaire dû à la Covid-19.

    Au-delà des aspects festifs, ce qu’il y a à retenir dans ce nouvel épisode de la vie des Verts est cette force de caractère qui poussent les guerriers du désert à se dépasser quel que soit le statut de la sélection. On retiendra que les Stars ne sont pas seulement en équipe A. Pour le joueur algérien, ce qui compte, ce n’est pas qui occupe tel ou tel autre poste, mais le maillot qu’il porte.

    Convaincus que les joueurs ont véritablement mouillé leurs maillots, les citoyens affichent automatiquement leur satisfaction. Le signal est aussi clair que fort. Il dit ceci : l’Algérien est réaliste, il ne demande pas la lune, mais attend de tous les sportifs dans toutes les disciplines, et à plus forte raison le football, qu’on y mette ses tripes, car on représente sa nation. C’est cela que l’on a apprécié tout au long de la coupe arabe. Il n’y a donc pas de secret dans l’attitude des citoyens. Ils veulent tout simplement, et au delà du résultat, que l’on se dépense pour le drapeau. Le reste est une autre histoire. L’essentiel est de faire honneur à son pays. Les camarades de Belaili, qui n’évoluent pas dans les grands championnats d’Europe, connaissent la mentalité de leurs concitoyens. Ils savaient ce qu’il fallait qu’ils fassent. Et ils ont réussi au-delà de tout entendement.

    Cela dit, et sans vouloir politiser le sport, il y a lieu de souligner que ce comportement exemplaire des Algériens vaut aussi pour les responsables politiques. Oui, l’Algérie est réaliste et sait que l’on ne va pas avoir le niveau de vie des Américains en quelques années. Mais que les dirigeants se dépensent pour leur pays. Les miracles sont aussi de ce monde. C’est tout le message de la merveilleuse épopée des Verts depuis 2018 et qui continue encore…

    Par Nabil G.

    Ouest tribune, 19/12/2021

    #Algérie #CoupeArabe #FIFA

  • Algérie-Coupe Arabe : Une victoire emblématique

    Algérie-Coupe Arabe : Une victoire emblématique – FIFA, championnat,

    Les Fennecs remportent la Coupe arabe de la Fifa. L’Algérie est venue à bout de la Tunisie hier à Doha (Qatar), à l’issue d’un match d’abord tendu puis très intense. Amir Saayoud a inscrit le premier but de la partie dans les prolongations tandis que Brahimi a achevé les Aigles de Carthage en toute fin des prolongations. L’Algérie a décroché son premier titre en Coupe arabe des nations Fifa en battant la Tunisie 2 buts à 0 en finale ce samedi au stade Al-Bayt (Qatar). L’EN A’ a bouclé sa campagne en apothéose succédant au Maroc dans le palmarès. Ce chaud derby aura été, comme attendu, très disputé. Les Dz ont voulu surprendre l’adversaire d’emblée. Mais la première véritable occasion de la rencontre était pour les Aiglesbde Carthage. Sur un coup franc de Sliti, le longiligne Ifa Bilel s’élève et catapulte le ballon sur la transversale de M’Bolhi (14’). Cinq minutes plus tard, le même Sliti tente sa chance mais le Raïs détourne en corner. Fait notable: sur les coups de pied, l’arrière-garde l’EN A’ semblait, comme lors des matchs précédents, vulnérable.

    La barre de la Tunisie, le raté de Meziani La réaction de Fennecs a été immédiate. Belaïli lance Bounedjah dans l’intervalle qui centre à terre pour Meziani. Ce dernier opte étrangement pour le pied opposé et voit le cadre se dérober (21’). Les camarades de Yacine Brahimi ont repris l’ascendant et remis le pied sur le ballon. Comme à chaque rencontre, Belaïli était le détonateur.

    Dans ses oeuvres sur l’aile gauche, il mystifiait Drager pour servir Brahimi qui frappe. L’action a causé la confusion dans la surface. Finalement, le danger est éloigné par les Tunisiens. Les débats s’animaient et la tension montait. Jaziri, Msakni et Bounedjah sont tous les 3 avertis suite à une friction (40’). Malgré 5 minutes de temps additionnel, les filets ne trembleront pas. Il y avait de l’intensité et de l’impact (5 cartons jaunes distribués) mais pas des buts à la pause.

    Dès la reprise, El-Khadra est reparti à l’assaut du but. À la 53e minute, l’arbitre Daniel Siebert (Allemagne) checke le VAR pour un éventuel penalty suite à un centre de l’omniprésent Belaïli. Mais il n’y avait rien au final. Peu après l’heure de jeu, le sélectionneur Madjid Bougherra décide de remplacer Meziani par Amir Sayoud (66’). Le rythme a, quelque peu, baissé plus les minutes passaient. Toutefois, le ballon vivait bien sur la pelouse où les contacts étaient permanents. Venait la dernière minutes avec un contre de la Tunisie qui a failli être fatal.

    Heureusement, Jaziri n’a pas cadré sa tentative (89′). C’était un vrai coup de chaud pour les Guerriers du Désert. Logiquement, ce duel très indécis devait passer par les prolongations et 30 autres minutes. Sayoud, le gâchis puis le golazo ! Cette rencontre avait besoin de voir trembler les filets. Sayoud aurait pu décanter la situation à la 95e mais rate complètement son enchaînement. Pas de quoi le perturber puisqu’il se rachètera 3 minutes plus tard. De nouveau assisté d’une magnifique talonnade de Bounedjah, l’ancien joueur du CR Belouizdad balance une frappe enroulée puissante qui n’a laissé aucune chance pour le portier Mouez (99’).

    Le plus dur était fait pour la sélection algérienne. Les protégés de Mondher Kebaier réagiront à la 105’+2 sur une frappe de Ben Romdhane que M’Bolhi repousse pour maintenir les siens devant au tableau d’affichage. Les camarades de l’excellent Drager passeront tout près de l’égalisation à la 110e minute sur une frappe de Ben Arbi qui a vu le cadre se dérober de justesse tout comme Ben Romdhane (116′).

    Dès lors, Bougherra décide d’incorporer Tahrat (118′) pour fermer la boutique. Malgré une dernière frayeur sur un tir de Ghelyane, les Verts s’imposent avec un deuxième but de Brahimi parti marquer dans les but vide ! Pour clore, rappelons que le Qatar a remporté la petite finale plus tôt dans la journée au stade 974. Les Qataris ont disposé de l’Égypte aux tirs au but (0-0/5 t.a.b 4).

    Par : Kahina Hammoudi

    Le Midi Libre, 19/12/2021

    #Algérie #Coupe_Arabe #FIFA

  • Hommage  à notre équipe  de Football – Viva l’Algérie

    Hommage à notre équipe de Football – Viva l’Algérie

    Hommage à notre équipe de Football – Viva l’Algérie, FIFA, Les Verts, Coupe Arabe,

    1.-L’équipe algérienne de football vient de se qualifier et rendons lui hommage pour ce regain d’espoir qu’elle a suscité au profit exclusif de l’Algérie, qui se réconcilie avec elle-même. Ce message d’espoir renoue avec la génération de ceux qui ont libéré le pays entre 1954/1962 et celle de 1962 qui ont célébré l’indépendance nationale en brandissant fièrement le drapeau algérien. L’équipe nationale a réalisé ce qu’aucun gouvernement n’a réussi depuis des décennies, à réconcilier les Algériens avec eux-mêmes. Jamais de mémoire depuis l’indépendance politique il n’y a eu une fièvre de liesse populaire en faveur du drapeau national, dans les cafés bombés pour suivre les différents meetings, immeubles, maisons, voitures, bus et camions décorés de drapeaux, a eu lieu, et ce d’Est en Ouest, en passant du Centre au Sud. Même pour les grandes fêtes nationales, on n’a pas vu cela, une célébration ces dernières années inaugurée par des fonctionnaires dans des salles climatisées, qui est passée presque inaperçue. Cela ne veut pas dire que les Algériens n’attachent pas d’importance aux anniversaires importants comme ceux du 5 juillet ou du 1er novembre, mais qu’ils le célèbrent à leur manière, la plus sûre et la plus sincère dans le cœur.

    La principale leçon que l’on peut en tirer est que la population algérienne en général et notre jeunesse en particulier (70% de la population) sont capables de miracles tant qu’on leur donne un discours de vérité grâce à une nouvelle communication et un gouvernance, permettant une mobilisation citoyenne, condition du développement de l’Algérie., cette jeunesse dynamique bien plus importante que toutes les ressources en hydrocarbures. Cette mobilisation citoyenne est donc sans précédent et les autorités devraient y réfléchir. Et oui, qui a dit que les Algériens n’aiment pas leur pays puisque la leçon vient des jeunes qui donnent des cours aux adultes.

    La leçon que l’on peut tirer de cette jeunesse c’est qu’il s’agirait d’une grave erreur politique de la part de de certaines personnes ayant besoin de publicité pour faire de cette mobilisation spontanée une adhésion à leur politique et s’il y a eu cette immense mobilisation, c’est parce que la politique est hors jeu. Devant raisonner à moyen et long terme, loin des actions conjoncturelles, pour véritablement profiter de son intégration sur le marché international, le football algérien doit absolument construire un modèle dont la professionnalisation lui permettra de garder ses meilleurs joueurs plus longtemps, en supposant des mécanismes de régulation qui arbitrent. . de manière plus équilibrée entre la recherche du profit et les aléas des compétitions.

    2.-Selon l’adage l’espoir fait vivre, , la majorité des Algériens s’attache, faute de mieux, à cette victoire de notre équipe de Football, mais se trouve aussitôt confrontée à la dure réalité quotidienne de la dégradation de leur niveau de vie, en n’oubliant pas la leçon des harragas que certains esprits malveillants tentent de banaliser alors qui constituent un mal social profond de désespoir. Alors comment ne pas penser à l’avenir de ces jeunes car l’Algérie dans 10 ans, c’est-à-dire demain, avec une population qui dépassera les 50 millions d’habitants, avec l’épuisement des ressources en hydrocarbures, l’âge moyen de nos filles et garçons d’environ 20 ans, aura 30 ans et en attendant ayant une exigence comme tout Algérien pour un travail, un logement, se marier, avoir des enfants, donc une demande sociale croissante, donc une obligation, assumant de préparer le poste -ère du pétrole pour les générations futures.

    L’urgence est donc la refonte de l’État afin de réaliser la symbiose État-citoyen, d’empêcher la plupart des autres institutions étatiques bureaucratiques de haut en bas, par une véritable décentralisation autour des grands pôles économiques régionaux. L’on devra éviter les discours contradictoires d’autosatisfaction de la part de certains responsables, facteurs de démobilisation, où partis politiques et sociétés dites civiles vivant souvent du transfert de rente, sont incapables de faire un travail de mobilisation, de contribuer significativement à la socialisation politique et donc au redressement national, et où en cas de troubles sociaux, laissent les forces de sécurité seules en face à la population. Le vrai patriotisme se mesurera à l’avenir à la contribution de chaque Algérien à l’accroissement de sa participation à la valeur ajoutée nationale et internationale et aux gouvernants d’avoir une moralité sans faille.

    En effet, le message de la liesse populaire dans cette conjoncture particulière de la victoire de notre équipe nationale, à travers cette mobilisation est plus de liberté, plus de justice sociale récompensant le travail et l’intelligence et non la distribution de rente en échange des soumissions de clientèles , en un mot un Etat de droit et une démocratie sans renier ses valeurs culturelles. Faute de quoi, les mesures autoritaires bureaucratiques centralisées, ignorant le fonctionnement de la société , sans adhésion et sans concertation, la société fait naître ses propres règles qui lui permettent de fonctionner, expliquant la prédominance de la sphère informelle dans la majorité des segments de la société, économique et politique , sociales et culturelles. La lutte contre la corruption, un véritable Etat de droit et une nouvelle gouvernance si l’on veut la combattre efficacement la bureaucratie néfaste qui constitue le plus grand danger, pire que le terrorisme qu’a connu l’Algérie entre 1990/2000 et la réorientation de la politique socio-économique conciliant efficacité économique et justice sociale profonde , sont les pistes afin de résoudre la crise multidimensionnelle à laquelle l’Algérie , possédant d’importantes potentialités, est confrontée.

    Comme j’ai dû l’affirmer dans plusieurs interventions nationales et internationales, le temps perdu dans l’économie ne le rattrape jamais. Le statu quo conduit inévitablement à un faible taux de croissance , l’accroissement de l’inflation, du chômage, l’épuisement des réserves de change et à de fortes tensions sociales et donc sécuritaires.

    En conclusion, la jeunesse algérienne a fait preuve d’une maturité à toute épreuve, devant évoluer vers un climat apaisé avec des concessions de part et d’autre afin de vaincre l’entropie actuelle. Tout projet est nécessairement soutenu par les forces sociales, impliquant la restructuration des partis et de la société civile sur la base de nouveaux réseaux dé-bureaucratisés. L’Algérie a besoin d’un regard critique et juste sur sa situation, sur ce qui a déjà été accompli de 1963 à 2021, et ce qui reste à accomplir au profit exclusif d’une patrie qui a besoin de se rassembler et de réunir tous ses enfants, dans le respect des différentes sensibilités. , autour d’un même projet, la même ambition et le même espoir ; le développement économique et social de l’Algérie.

    Professeur des universités, expert international Dr Abderrahmane MEBTOUL

    #Algérie #CoupeArabe #LesVerts

  • Algérie-Maroc, le football, et… Palestine

    Algérie-Maroc, le football, et… Palestine

    Algérie-Maroc, le football, et… Palestine – FIFA, Coupe Arabe, Sahara Occidental, Grand Maroc,

    LE FOOTBALL N’EST PAS LA GUERRE

    Ainsi en ont décidé les joueurs algériens et marocains et les supporters des deux pays qui, par leur comportement exemplaire malgré la tension entre Alger et Rabat, n’ont pas voulu insulter l’avenir. Les fans de foot des deux pays ne se sont pas tourné le dos. L’esprit sportif et de fraternité a prévalu.
    Pourtant, nombreux étaient les Algériens qui appréhendaient ce match avec le voisin marocain, tant le souvenir d’Algérie-Égypte de 1990 est encore vivace. Et pour une fois, excepté quelques voix chauvines des deux pays s’exprimant via les réseaux sociaux, les médias des deux pays et, même les politiques, ne sont pas sortis du cadre sportif. Au final, l’Algérie s’est qualifiée, et on retiendra surtout que les deux pays sont à égalité sur toute la ligne : 10 victoires pour l’Algérie et 10 pour le Maroc…

    Cela étant, ces belles images de fraternité sportive, qui ont impressionné les millions de téléspectateurs des pays arabes et hors Moyen-Orient, n’auront aucun effet, du moins dans l’immédiat, sur la situation tendue qui prévaut entre l’Algérie et le Maroc. D’autant que le renforcement de la coopération militaire et sécuritaire entre Rabat et Tel-Aviv n’est pas porteur de paix mais de risques potentiels de guerre si l’Algérie persiste à soutenir le Polisario et si elle ne rejoint pas le cortège de ces pays arabes ayant normalisé leurs relations avec Israël et rangé la question palestinienne au fond de leurs placards. Quant à la visite du Premier ministre israélien et ultra-nationaliste Naftali Bennett dimanche dernier à Abou Dhabi, elle s’inscrit en droite ligne de ce bouleversement stratégique amorcé ces derniers mois au Moyen-Orient et au Maghreb.

    Et à propos des Émirats, ils s’apprêteraient à céder 68 avions Mirage 2000-9 au Maroc et à l’Égypte. C’est ce que rapporte le journal marocain L’Opinion du 13 décembre qui est l’organe officieux du parti Istiqlal, adepte du Grand Maroc.(1) Toujours selon L’Opinion, le Maroc est en train de négocier l’achat d’hélicoptères de transport de troupes Caracal H225m avec Dassault. Rabat cherche aussi à acquérir des avions de combat F16 Viper (F16V), dernière version du F16 du constructeur Lockheed Martin, qui est construit sous licence en Turquie et en Corée du Sud !
    Seul fait notable par ces temps de grisaille politico-diplomatique, un début de décrispation des rapports entre Alger et Paris amorcé à l’issue de la visite du chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, auquel s’est ajoutée l’annonce par Roselyne Bachelot, ministre française de la Culture, de l’accès aux archives pour la période 1954-62 et même avant.

    PALESTINE, UN FILM AU CŒUR D’UNE POLÉMIQUE

    Selon Réveil Courrier, édition en ligne quotidienne du Courrier International, qui cite The Middle East Eye, le film égyptien Amira du réalisateur Mohamed Diab a été privé de participation aux Oscars qui ont lieu chaque année à Hollywood. La raison ? L’héroïne du film controversé, Amira, « a été conçue à partir d’un spermatozoïde sorti clandestinement de la prison israélienne où est incarcéré son père », ce qui a provoqué la colère de l’Autorité palestinienne, du Hamas et de nombreux palestiniens sur les réseaux sociaux, pour qui le film porte atteinte à « la dignité des prisonniers »… Or, selon des sources palestiniennes, « au cours de la dernière décennie, plus d’une centaine d’enfants de prisonniers ont été conçus de cette manière ».

    Auteur de deux films remarquables, Les femmes du bus 678 qui relate l’histoire de trois Egyptiennes victimes de harcèlement dans les bus surchargés de la ligne 678 au Caire et Clash, Mohamed Diab, pour qui Amira n’est qu’un récit « fictif », a beau avoir appelé à « une commission de spectateurs composée de prisonniers et de proches pour regarder et discuter d’Amira », l’appel est resté sans réponse…

    En cette 2e année de la présidence Tebboune, un mot sur Fethi Ghares, incarcéré depuis juillet, pour dire que la place de ce responsable du MDS, parti qui a payé le prix fort durant la décennie noire, n’est pas en prison, mais au sein de sa famille et de son parti.
    H. Z.

    (1) Outre le Sahara Occidental, la Mauritanie et une partie du Mali, dont Tombouctou et Gao, la thèse fumeuse du Grand Maroc revendiqué par l’Istiqlal et jamais mis en cause par le Palais, comprend aussi Tindouf, Bechar, Aïn Salah…

     Hassan Zerrouky

    Le Soir d’Algérie, 16/12/2021

    #Algérie #Maroc #Sahara_Occidental #Palestine