Étiquette : COVAX

  • Le Maroc reçoit un grand soutien des États-Unis

    Le Maroc reçoit un grand soutien des États-Unis – Rabat a reçu une cargaison de 8 50590 doses du vaccin germano-américain, Pfizer-BioNTech, en provenance des Etats-Unis dans le cadre du programme Covax

    Le samedi 30 octobre, le Maroc a reçu une cargaison de 8 50590 doses du vaccin germano-américain, Pfizer-BioNTech, en provenance des Etats-Unis dans le cadre du programme Covax. En outre, les Etats-Unis ont fourni une aide financière de 2 millions de dollars pour soutenir les efforts du Maroc dans la lutte contre la pandémie de coronavirus.

    La cérémonie de réception s’est déroulée à l’aéroport de Casablanca, en présence du Chargé d’Affaires et Consul Général des Etats-Unis à Casablanca, Lawrence Randolph, de responsables du Ministère de la Santé, et de Brooke Isham, Directrice de la mission USAID au Maroc. « En plus des 850 590 doses du vaccin Pfizer, les États-Unis ont fourni 2 millions de dollars supplémentaires pour soutenir les efforts fructueux du Maroc dans la lutte contre la pandémie », a déclaré M. Randolph dans un communiqué. Bonjour.

    Cette nouvelle livraison porte le nombre total de doses Pfizer reçues à 6.417.450 millions. La même source a précisé que le montant total de l’aide américaine au royaume est de 19,88 millions de dollars. Ce nouveau financement permettra non seulement de fournir une assistance technique, des équipements et des fournitures pour soutenir la campagne nationale de vaccination, mais aussi de stimuler les efforts des laboratoires pour se procurer des kits de test Covid-19.

    « La protection des vies et la stabilité économique du Maroc sont deux objectifs communs dans le cadre du partenariat solide entre nos deux pays. Ce don de 850 000 doses du vaccin Covid-19 de Pfizer permettra de sauver des vies et est le résultat de notre coopération avec nos partenaires marocains dans la lutte contre la pandémie », a déclaré le Consul général des États-Unis à Casablanca.

    Brian Rodriguez
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    Aviation analysis, 01/11/2021

  • Point de presse quotidien de l’ONU: 05 octobre 2021

    ONU, Afghanistan, UNICEF, PAM, Ethiopie, Syrie, Yémen, Conseil de Sécurité, Pakistan, covid19, covax, #COVAX,

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Afghanistan/UNICEF/PAM : À la fin d’une visite de deux jours à Hérat, les chefs du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et du Programme alimentaire mondial (PAM), M. Hervé Ludovic De Lys et Mme Mary-Ellen McGroarty, ont tiré l’alarme sur l’état désastreux de la malnutrition et de l’insécurité alimentaire qui sévit en Afghanistan. L’hiver approchant à grands pas, ils ont dit que c’est maintenant une course contre la montre pour aider les familles afghanes qui n’ont pas non plus accès à l’eau potable et aux services de santé et de nutrition. Quatorze millions de personnes sont confrontées à une insécurité alimentaire aiguë en Afghanistan et 3,2 millions d’enfants de moins de 5 ans devraient souffrir de malnutrition aiguë d’ici à la fin de l’année.

    Les deux agences des Nations Unies déploient 100 équipes mobiles de santé et de nutrition supplémentaires. Déjà 168 équipes mobiles constituent une bouée de sauvetage pour les enfants et les mères dans les zones difficiles à atteindre de l’Afghanistan. Depuis le début de l’année, le PAM a également fourni une aide alimentaire et nutritionnelle vitale à 8,7 millions de personnes. Près de 4 millions de personnes ont été aidées au cours du seul mois de septembre.

    En outre, plus de 210 000 enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère ont reçu cette année un traitement salvateur grâce aux services appuyés par l’UNICEF. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a indiqué qu’après une pause de ses acticités, le programme de lutte contre la polio a repris le dépistage et les vaccinations des voyageurs se déplaçant entre l’Afghanistan et le Pakistan au point de passage frontalier de Torkham.

    L’OMS a aussi déployé 64 équipements médicaux pour les centres de santé dans l’ouest du pays afin de subvenir aux besoins sanitaires de 64 000 personnes pour les trois prochains moins. Depuis août, l’OMS a envoyé par pont aérien près de 185 tonnes de fournitures médicales essentielles, soit neuf vols dont un vol dimanche dernier. L’appel éclair pour l’Afghanistan demandant 606 millions de dollars pour apporter une aide humanitaire à près de 11 millions de personnes jusqu’à la fin de l’année 2021 a reçu 212 millions de dollars, soit 35%. Le nombre des donateurs augmente mais nous avons toujours besoin d’argent.

    Invité du Point de presse

    Mme Mary-Ellen McGroarty, Directrice du Programme alimentaire mondial (PAM) pour l’Afghanistan, sera l’invitée du Point de presse mercredi 6 octobre, en visioconférence depuis Kaboul.

    Éthiopie

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) a achevé sa première opération de distribution alimentaire aux personnes touchées par la propagation du conflit dans les régions de l’Afar et de l’Amhara.

    Depuis le 15 août, le PAM a livré de la nourriture à près de 300 000 personnes dans les deux régions.

    Toutefois, le PAM a déclaré que le manque d’approvisionnement lié aux difficultés d’acheminement de l’aide humanitaire entraîne toujours un retard des distributions dans le Tigré.

    La deuxième opération de distribution alimentaire est en cours dans le Tigré depuis le 27 mai et plus de 2,4 millions de personnes ont bénéficié d’une aide alimentaire dans le nord-ouest et certaines parties du sud du Tigré.

    Le PAM a dit que des rapports isolés provenant du Tigré, de l’Afar et de l’Amhara suggèrent que l’insécurité alimentaire augmente alors que les familles fuient leurs maisons et voient leurs moyens de subsistance détruits.

    Le PAM insiste qu’il est absolument vital d’avoir la pleine coopération et le soutien de toutes les parties au conflit pour pouvoir apporter à l’ensemble des populations touchées une aide alimentaire urgente avant que nous n’ayons une catastrophe humanitaire dans tout le nord de l’Éthiopie.

    Syrie

    En Syrie, l’ONU a reçu des informations selon lesquelles cinq millions de personnes sont touchées par la crise de l’eau dans le nord et le nord-est du pays.

    Les habitants du nord de la Syrie n’ont pas été en mesure d’accéder de manière fiable à une eau suffisante et salubre en raison des faibles niveaux d’eau, des perturbations des systèmes d’approvisionnement en eau et de la capacité opérationnelle déjà réduite des stations d’eau.

    Le manque d’eau potable entraîne une prévalence accrue de maladies véhiculées par l’eau et réduit une première ligne de défense essentielle pour endiguer la pandémie de COVID-19. Le manque d’électricité ajoute également à la pression sur la santé publique et les systèmes éducatifs et a un impact disproportionnel sur la santé générale et reproductive des femmes et des filles.

    L’ONU, avec ses partenaires, a publié un plan consolidé au cours des six prochains mois, qui ciblera 3,4 millions de personnes parmi les plus touchées dans ces régions de la Syrie à la suite de la crise de l’eau. Les besoins nécessitent une réponse multisectorielle de 251 millions de dollars, dont 51 millions seulement ont été reçus.

    Yémen

    M. Hans Grundberg, Envoyé spécial pour le Yémen, a achevé aujourd’hui une visite de trois jours à Riyad. M. Grundberg a rencontré le Ministre des affaires étrangères saoudien, M. Faisal bin Farhan, l’Ambassadeur saoudien au Yémen, M.  Mohamed Al Jaber, ainsi que d’autres hauts responsables saoudiens. Il a également rencontré le Vice-Président du Yémen, Ali Monhsen, ainsi que d’autres hauts responsables yéménites.

    M. Grundberg a déclaré que la fin du conflit et la recherche d’une solution politique globale et inclusive, répondant aux aspirations du peuple yéménite, devaient être les objectifs premiers et urgents de tous les acteurs concernés.

    Au cours de sa visite à Riyad, M. Grundberg s’est également entretenu avec le Haut-Représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères, M. Josep Borell, et le Secrétaire d’État du Ministère fédéral des affaires étrangères, M. Michel Berger, ainsi qu’avec des diplomates des membres permanents du Conseil de sécurité basés à Riyad.

    M. Grundberg se rend aujourd’hui à Aden, au Yémen, pour des consultations supplémentaires.

    Conseil de sécurité

    Lors du Conseil de sécurité ce matin, Mme Bintou Keita, Chef de la Mission de maintien de la paix des Nations Unies en République démocratique du Congo, a appelé les membres du Conseil à continuer à soutenir le travail de l’ONU.

    Elle a déclaré que la sécurité et la protection des civils demeuraient les plus grands défis dans l’est du pays. La coopération entre les Forces armées congolaises et les forces de maintien de la paix de l’ONU a été renforcée, et des progrès ont été réalisés dans la planification et la conduite des opérations.

    Cependant, a-t-elle ajouté, beaucoup reste à faire, notamment pour garantir le respect systématique des droits humains dans la lutte contre les groupes armés en RDC. Au sujet de la situation humanitaire, Mme Keita a rappelé aux membres du Conseil que le pays compte plus de cinq millions de déplacés à l’intérieur de ses frontières. Elle a appelé la communauté internationale à financer l’appel humanitaire.

    COVID-19/Pakistan 

    Au Pakistan, l’équipe des Nations Unies, menée par le Coordonnateur résident Julien Harneis, poursuit son travail avec les autorités pour lutter contre les conséquences sanitaires, humanitaires et socioéconomiques de la pandémie. À compter du 2 octobre, plus de 82 millions de doses de vaccins ont été administrées. Près de 30 millions de personnes ont été entièrement vaccinées et deux fois plus partiellement vaccinées.

    Sur le plan sanitaire, UNICEF s’emploie à assurer le maintien des services de soins primaires essentiels dans près de 140 établissements de santé pour plus de 3,6 millions d’hommes, femmes et enfants. Plus de 110 000 enfants ont été vaccinés contre la rougeole. L’UNICEF a également contribué à la formation de milliers de travailleurs de santé de première ligne et de volontaires communautaires à l’identification des cas de COVID-19.  

    L’équipe des Nations Unies a livré 1 000 concentrateurs d’oxygène et des millions d’articles de protection individuelle aux agents de santé de première ligne dans tout le pays. 

    COVAX

    Le Honduras, l’Équateur et le Pérou ont tous reçu des livraisons supplémentaires de vaccins de la part du Mécanisme COVAX. En Amérique latine et dans les Caraïbes, près de 53 millions de doses ont été distribuées par le Mécanisme COVAX dans 33 pays avec le soutien logistique de l’Organisation panaméricaine de la santé.

    Eau 

    Selon un rapport publié aujourd’hui par l’Organisation météorologique mondiale, les risques liés à l’eau, comme les inondations et les sécheresses, augmentent en raison des changements climatiques.  D’après ce rapport, 3,6 milliards de personnes n’ont pas eu un accès suffisant à l’eau au moins un mois par an en 2018. D’ici à 2050, ce chiffre devrait passer à plus de cinq milliards. 

    Récifs de corail

    Selon un nouveau rapport soutenu par le programme des Nations Unies pour l’environnement, la hausse des températures à la surface de la mer a entraîné la disparition de 14% des coraux depuis 2009.  Le rapport avertit qu’une perte irrévocable des récifs de corail serait catastrophique, car ils abritent au moins un quart de toutes les espèces marines, fournissent un habitat essentiel et une source fondamentale de protéines, ainsi que des médicaments vitaux. On estime que des centaines de millions de personnes dans le monde en dépendent pour leur alimentation, leur emploi et leur protection contre les tempêtes et l’érosion.  Le rapport complet est en ligne. 

    Journée mondiale des enseignants

    C’est aujourd’hui la Journée mondiale des enseignants ayant pour thème cette année « Les enseignants au cœur de la reprise de l’éducation ». La Journée met l’accent sur le soutien dont les enseignants ont besoin pour contribuer pleinement au processus de relèvement de la pandémie. Dans une déclaration commune, l’UNESCO, l’Organisation internationale du Travail, l’UNICEF et l’Internationale de l’éducation ont appelé les pays à investir dans les enseignants et à leur donner la priorité dans les efforts mondiaux de redressement de l’éducation, afin que chaque apprenant ait accès à un enseignant qualifié et soutenu. 

    OMS/Conférence de presse

    Jeudi matin à 9 h 30, le Secrétaire général et le docteur Tedros, de l’Organisation mondiale de la Santé, tiendront une conférence de presse virtuelle conjointe sur la stratégie mondiale de vaccination COVID-19 de l’OMS.  L’événement sera organisé par l’OMS, à partir de Genève, et se tiendra sur Zoom.

    UN Press, 05/10/2021

  • Point de presse quotidien de l’ONU: 23/09/2021

    Point de presse quotidien de l’ONU: 23/09/2021

    Climat, Afghanistan, Yémen, COVAX, John Ruggie, Sahara Occidental, Maroc, Algérie,

    Ce qui suit est une transcription quasi textuelle de l’exposé de midi d’aujourd’hui par Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général.

    ** Sommet des systèmes alimentaires

    Ce matin, à l’ouverture du Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires, le Secrétaire général a souligné que nous devons construire un monde où des aliments sains et nutritifs sont disponibles et abordables pour tous, partout. Il a noté que la pandémie de COVID-19 a plongé des millions de personnes dans l’extrême pauvreté et a fait planer le spectre de la famine dans un nombre croissant de pays. En même temps, a-t-il ajouté, nous menons une guerre contre la nature et récoltons la moisson amère de récoltes en ruine, de revenus en baisse et de systèmes alimentaires défaillants. Le Secrétaire général a souligné que les systèmes alimentaires peuvent et doivent jouer un rôle de premier plan pour relever tous les défis [pour réaliser] les objectifs de développement durable. Ces remarques ont été partagées avec vous.

    A 12h30, Amina Mohammed, la Vice-Secrétaire générale, sera ici pour vous informer sur le Sommet des systèmes alimentaires. Elle sera virtuellement rejointe par Tom Vilsack, le secrétaire américain à l’Agriculture ; Ibrahim Mayaki, directeur général du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique de l’Agence de développement de l’Union africaine ; et Ville Skinnari, Ministre de la coopération au développement et du commerce extérieur de la Finlande.

    ** Climat

    Ce matin, le Secrétaire général a également pris la parole lors d’une première réunion du Conseil de sécurité intitulée « Débat public de haut niveau sur le maintien de la paix et de la sécurité internationales : climat et sécurité ». Il a déclaré que notre fenêtre d’opportunité pour prévenir les pires impacts climatiques se referme rapidement et qu’une action climatique beaucoup plus audacieuse est nécessaire avant la COP26 (vingt-sixième session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques) pour maintenir paix et sécurité.

    Le Secrétaire général a déclaré que l’adaptation au climat et la consolidation de la paix peuvent et doivent se renforcer mutuellement et que le dialogue pour mieux partager et gérer les ressources est essentiel pour atteindre nos objectifs climatiques et garantir que les gens ont accès à des moyens de subsistance durables. Il a également déclaré que nous développons de nouvelles solutions en tant qu’Organisation pour réduire notre empreinte carbone et transférer l’approvisionnement énergétique aux producteurs d’énergie renouvelable, dans le but de soutenir les capacités d’énergie renouvelable dans toutes nos missions de maintien de la paix. Ses propos sont en ligne.

    ** Afghanistan

    Passons à l’Afghanistan : nos collègues là-bas nous disent que les opérations humanitaires continuent à travers l’Afghanistan. Le Service aérien humanitaire de l’ONU opère des vols, presque quotidiennement, vers différentes provinces, y compris vers Kaboul. Les mouvements routiers transnationaux des Nations Unies ont été rétablis pour la première fois depuis plusieurs années. Avant la saison des semis de blé d’hiver de septembre-octobre, l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) achète plus de 8 500 tonnes métriques de semences de blé pour aider plus de 170 000 familles vulnérables. Pour sa part, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) soutient la construction de chaussées et d’autres infrastructures d’atténuation des risques de catastrophe dans la province de Nangarhar.

    L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) améliore l’accès à ses services de base pour les communautés touchées par les conflits et les déplacements, notamment la construction de routes dans la province de Khost pour améliorer l’accès aux services, aux marchés et à l’emploi. Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) soutient également un hôpital de la province d’Herat avec des fournitures de santé reproductive d’urgence couvrant le traitement d’environ 1 500 cas médicaux et chirurgicaux.

    De leur côté, nos amis du [Programme alimentaire mondial] ont prévenu qu’une enquête menée par l’Agence montrait que seulement 5 % des ménages en Afghanistan ont suffisamment à manger chaque jour. Le PAM a déclaré que les pertes d’emplois, le manque d’argent et la flambée des prix des denrées alimentaires créent une nouvelle classe de personnes affamées en Afghanistan.

    Le 13 septembre, c’était la semaine dernière, vous vous en souviendrez — il y a deux semaines — les donateurs ont promis plus de 1,2 milliard de dollars pour l’aide humanitaire et au développement à l’Afghanistan. À ce jour, plus de 121 millions de dollars, soit 20 % des 606 millions de dollars requis jusqu’à la fin de l’année, ont été reçus. Nous exhortons les donateurs à verser les promesses de dons le plus rapidement possible. Nous ne pouvons travailler qu’avec de l’argent. Nous ne pouvons pas travailler avec des promesses. C’est important pour que nous puissions continuer à obtenir une aide vitale, notamment de la nourriture, des médicaments, des soins de santé et une protection pour les Afghans qui en ont le plus besoin.

    ** Yémen

    S’agissant du Yémen, nos confrères affirment que la crise humanitaire dans le pays continue de s’aggraver. Les combats dans diverses régions du pays – y compris à Shabwa et à Ma’rib – augmentent les déplacements et les pertes civiles. Une troisième vague de COVID-19 menace de faire exploser le système de santé du pays. Et la monnaie yéménite est à un niveau record, anéantissant les revenus des gens et poussant les prix des denrées alimentaires hors de leur portée.

    Le plan de réponse humanitaire au Yémen étant financé à un peu plus de 50 %, les agences d’aide préviennent que les programmes vitaux essentiels, notamment l’aide alimentaire, l’approvisionnement en eau et l’assainissement, seront considérablement réduits sans financement supplémentaire. Hier, la Suède, la Suisse et l’Union européenne ont co-organisé un événement parallèle de haut niveau sur la crise humanitaire au Yémen. L’événement d’hier a représenté une forte démonstration de solidarité avec le peuple yéménite.

    ** COVAX

    J’ai une mise à jour COVAX pour vous d’Amérique latine et des Caraïbes. Nos équipes des Nations Unies là-bas, dans cette région, nous disent qu’elles continuent de soutenir les autorités de la région pour faire face aux multiples impacts de la pandémie de COVID-19. Ils soutiennent également les campagnes de vaccination. Des centaines de milliers de doses de vaccins soutenus par COVAX sont arrivées récemment en Argentine, en Bolivie et au Honduras.

    ** John Ruggie

    Et enfin, j’ai juste une déclaration à lire sur le décès d’un ancien collègue à nous, John Ruggie. Nous avons été profondément attristés par le décès, le 16 septembre, de John Ruggie, ancien Sous-Secrétaire général des Nations Unies et proche conseiller des Secrétaires généraux. M. Ruggie était un universitaire de renom qui a apporté sa sagesse et sa vision à plusieurs initiatives marquantes des Nations Unies.

    Il a joué un rôle clé dans l’élaboration des Objectifs du Millénaire pour le développement et a contribué au lancement du Pacte mondial des Nations Unies en 2000. Il a également été l’architecte des Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme. Les « Principes Ruggie », comme ils sont devenus connus, ont depuis fait leur chemin dans de nombreuses lois nationales et ont contribué à façonner et à élever l’importance des droits de l’homme dans les entreprises.

    Le Secrétaire général présente ses plus sincères condoléances à la famille de John, et il espère qu’ils seront réconfortés par l’immense impact qu’il a eu sur le monde. Je pense que ceux d’entre nous qui ont eu la chance d’avoir travaillé avec John pendant ces années sont profondément attristés par son décès, mais son héritage perdure. Madame?

    ** Questions et réponses

    Question : J’aimerais savoir, Deborah Lyons, la RSSG (Représentante spéciale du Secrétaire général) en Afghanistan, travaille-t-elle toujours depuis le Kazakhstan ?

    Porte – parole : Non, elle est à Kaboul, et elle est de retour à Kaboul depuis…

    Question : Quand est-elle venue… est-elle revenue ?

    Porte – parole : Elle est revenue, je pense, la semaine dernière.

    Question : Parce que j’ai entendu dire qu’elle était la première à être dans l’avion de l’ONU et qu’elle… elle a laissé la population locale derrière elle ? Est-ce vrai?

    Porte – parole : Elle n’est pas la première à l’être… elle ne l’a pas fait… d’accord. Revenons un peu en arrière. Mme Lyons était à Kaboul jusqu’à, si je me souviens bien, très tard en août, à l’une des périodes les plus difficiles. Elle avait une… il y avait une urgence familiale pour laquelle elle devait être là. Elle était au Kazakhstan. Il y avait aussi, comme je vous le rappelle, les deux représentants spéciaux adjoints étaient et sont restés à Kaboul tout le temps. Nous avons également essayé de faire pivoter certains de ces hauts dirigeants. Je… et comme je le répète encore une fois, il reste… il restera… plus de 100 membres du personnel international qui n’ont jamais quitté Kaboul, et notre personnel national est également là. Nous avons été très, très concentrés sur la sécurité du personnel national. À ce jour, cela a été un succès, et nous continuerons de le souligner. Benno ?

    Question : [Inaudible]

    Porte – parole : D’accord. Allons…

    Question : Le président brésilien [Jair] Bolsonaro est en quarantaine au Brésil depuis au moins cinq jours, apparemment, et vous avez également déclaré que toute la délégation serait mise en quarantaine après au moins deux cas de COVID lors de leur visite à New York et ici au siège. Pouvez-vous me dire, est-ce maintenant… comment ça se passe ? Est-ce encore deux cas ? Y a-t-il plus de cas? Avez-vous découvert autre chose ?

    Porte – parole : Nous n’avons pas… Je veux dire, je viens de parler au téléphone avec notre directeur médical. Il n’y a eu aucun nouveau cas signalé à part celui… notamment, celui que nous avons signalé au cours des dernières 24 heures. Aucun cas ne nous a donc été signalé. Donc, c’est… Je veux dire, je ne peux que me fier à ce qui est rapporté. Nous avons… comme nous l’avons dit, nous avons été en contact avec le… nous avons examiné toutes les expositions potentielles au personnel de l’ONU qui était présent dans la salle de l’AG. La recherche des contacts a été effectuée. Et juste pour être sûr que tout le monde a la même information, la personne en question n’a pas rencontré le Secrétaire général et ne faisait pas partie de l’accord bilatéral entre le Président brésilien et le Secrétaire général.

    Question : Et juste un suivi et la demande de deux confirmations. S’agit-il encore de deux cas, à notre connaissance ? Et est-il exact que certaines parties de la délégation sont en quarantaine à New York, y compris le ministre de la Santé ?

    Porte – parole : Sur votre deuxième partie, c’est vraiment à la Mission Brésilienne de parler d’elle-même. C’est ma compréhension, mais encore une fois, c’est… une compréhension n’est pas un fait. Vous devriez vérifier avec eux. Et je ne suis pas au courant de nouveaux cas. D’accord. Fathi ?

    Question : Un suivi. Le Secrétaire général et ses hauts fonctionnaires qui dialoguent avec les chefs d’État et de gouvernement en visite sont-ils mis à l’épreuve au quotidien ?

    Porte – parole : Non, je veux dire, pour…

    Question : Pour le Secrétaire général.

    Porte – parole : Le Secrétaire général est masqué tout le temps. Et des tests sont effectués lorsque les médecins militaires le jugent approprié. Stefano ?

    Question : Est-ce… une suite à une question que j’ai posée la semaine dernière sur Haïti…

    Porte – parole : Allumé ? Sur, je suis désolé?

    Correspondant : Migrants ou réfugiés… Haïti.

    Porte – parole : Ouais.

    Question : Les Haïtiens, mig… avec, au Texas. Dans ce cas, le Secrétaire… comment le Secrétaire général appelle-t-il… les appelle ? Sont-ils… ces Haïtiens là-bas sont-ils des réfugiés ou des migrants ?

    Porte – parole : Ecoutez, je vous renvoie à ce que le chef du HCR a dit sur la question. M. [Filippo] Grandi a été très clair en disant que le… il était préoccupé et choqué par les images qui ont été vues… qui ont été vues à la télévision et a ajouté que les expulsions massives actuellement en cours sans dépistage des besoins de protection sont incompatibles avec les normes internationales. normes et peut constituer un refoulement.

    Correspondant : Alors… la traduction c’est : ce sont des réfugiés.

    Porte – parole : La question de savoir si une personne est un migrant et… ou un réfugié dépend, évidemment, du processus de sélection et de ce que les gens prétendent. Ce que M. Grandi exprime ici, c’est sa profonde préoccupation face à ce qu’il voit et à ce qu’il entend se passe dans… en ce qui concerne les Haïtiens.

    Question : Un suivi rapide. Je suis désolé, Stéphane. Je respecte beaucoup Filippo Grandi. Je pense qu’il fait un excellent travail, mais je pense que le Secrétaire général, quand il parle, a plus de poids, dans un sens, si le Secrétaire général dit quelque chose, le monde entendra plus que…

    Porte – parole : Je suis pleinement conscient de ces différences de voix. M. Grandi parle au nom du système des Nations Unies sur les questions liées aux réfugiés et aux questions connexes. Le Secrétaire général n’a pas… bien sûr, aucun problème avec ce qu’il dit. Kaitlin, si c’est toi, ouais.

    Question : Alors, l’ONU n’a-t-elle aucun rôle dans ce que HRW (Human Rights Watch), Amnesty [International], même l’envoyé américain en Haïti a qualifié d’inhumain et même de raciste ?

    Porte – parole : Non, nous n’avons aucun rôle à la frontière sud des États-Unis, à ma connaissance. Non, non, je sais, alors laissez-moi passer en revue les différentes étapes. Nous sommes présents et avons été présents, y compris l’UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l’enfance) et d’autres, à la frontière nord du Mexique, où nous avons vu au fil des années une grande accumulation de migrants qui se déplacent et d’autres qui ont besoin d’une aide humanitaire, et nous y sommes présents. À notre arrivée en Haïti, nous venons de nous enregistrer avec nos collègues là-bas et nous apportons une assistance à ces personnes qui reviennent. Lenka, puis Abdelhamid. Oui?

    Question : Avons-nous le nombre de balayages de mardi par hasard ? Merci.

    Porte – parole : C’est une très bonne question. Je ne les ai pas vus, mais mon formidable bureau, qui j’espère écoute ce briefing, m’enverra les chiffres.

    Question : Ce serait bien d’avoir une comparaison avec 2019 et 2020.

    Porte – parole : Ouais, c’est assez facile. Abdelhamid ?

    Question : Merci Stéphane. La situation en Libye pourrait devenir incontrôlable après la démission du général Khalifa Haftar pour seulement trois mois de son poste militaire en vue de sa nomination à la présidence. Que s’est-il passé après que le parlement a suspendu la confiance dans le gouvernement d’unité nationale et le rejet par le gouvernement d’unité nationale de sa décision de censure ? Merci.

    Porte – parole : Je pense que nous avons exprimé notre inquiétude face à certains des derniers développements dans ce pays. Il y a… il y a eu des accords conclus par un certain nombre de… il y a eu des accords conclus par un certain nombre de partis libyens, notamment en vue des élections qui auraient lieu fin décembre. Pour le bien du peuple libyen, il est très important que tous les dirigeants libyens œuvrent dans l’intérêt du peuple. Merci. Evelyn, et ensuite nous irons à Ibtisam.

    Question : Oui. Merci Stéph. Y a-t-il une mise à jour sur la Tunisie maintenant que ses représentants sont ici et la semaine dernière, elle semble avoir perdu les derniers vestiges de la démocratie ?

    Porte – parole : Écoutez, nous suivons évidemment de très près ce qui se passe en Tunisie. Nous encourageons, à nouveau, tous les acteurs politiques concernés à résoudre leurs problèmes par le biais d’un dialogue inclusif conforme aux valeurs démocratiques de la Tunisie. Nous nous engageons à continuer de soutenir les institutions démocratiques de la Tunisie, ainsi que sa réponse à la pandémie en cours. Ibtisam et puis…

    Question : Sur la Libye, quelle est votre position en fait sur la déclaration du parlement de l’est… le parlement de l’est de la Libye qu’il retire son soutien au gouvernement ? Et puis, sur le Yémen et la réunion d’hier, vous avez dit que les pays ont montré leur solidarité avec le peuple libyen [sic], mais la question est de savoir si cela s’est traduit en promesses de dons ou en espèces… ?

    Porte – parole : Ouais. Je n’ai pas le numéro mis à jour. Parfois, cela prend un peu de temps pour traiter l’argent qui est… annoncé et pour comprendre ce qui est nouveau, ce qui ne l’est pas. Alors, il y a… il y a, j’en suis sûr, des collègues de l’OCHA (Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires) avec des petites visières vertes qui parcourent les chiffres. Sur la Libye, je pense que vous avez peut-être vu… Je veux dire, il se passait beaucoup de choses, mais mardi, je pense que la Mission a publié un communiqué de presse dans lequel elle exprimait son inquiétude quant à la décision prise par la Chambre des représentants. et a demandé aux partis de suivre et de s’en tenir à ce calendrier électoral, qui a déjà été convenu et constitue une étape cruciale pour le retour de la Libye à la démocratie. Evelyne… désolé. D’accord. Jennifer. Jennifer ? D’accord.

    Question : Comme vous le savez probablement, cela se produit alors qu’il y a eu de nombreuses critiques à ce sujet de la part de divers groupes de la société civile et, je pense, du propre rapporteur spécial de l’ONU sur les questions alimentaires. Le Secrétaire général est-il déçu ?

    Porte – parole : Oui, je pense que c’est une excellente question. Si je pouvais… je le ferai… et si je faisais ça ? Je vous appellerai d’abord lorsque le Vice-Secrétaire général arrivera dans sept à huit minutes environ. Et en revenant à la remarque de Stefano, quand elle parle, c’est plus puissant que quand je parle, donc…. Qui a… oui, tout à l’arrière. Je ne peux pas te reconnaître avec le masque vert. Oh, on y va. D’accord. Maintenant, je… Mario, bon retour. Oui.

    Question : Stéph, faisant suite à la lettre que vous avez reçue des autorités talibanes, avez-vous eu d’autres communications avec elles ou avec la Commission de vérification des pouvoirs pour organiser un éventuel voyage ?

    Porte – parole : Non, donc, il n’y a pas eu de nouveaux développements sur ce front. Les lettres, comme nous l’avons dit, ont été envoyées au Comité de vérification des pouvoirs. Ils le reprendront chaque fois qu’ils sentiront qu’ils le feront. Carla. Je reviendrai vers toi.

    Question : Merci. La semaine dernière, je vous ai interrogé sur notre collègue qui travaille pour La Prensa Latina.

    Porte – parole : Ouais, je sais, ouais.

    Question : Ouais. Avez-vous… y a-t-il d’autres progrès dans les relations avec le pays d’accueil ? Et quelle excuse donnent-ils ?

    Porte – parole : Pas à ma connaissance. C’est une question… Je ne parle pas pour le pays d’accueil. Je parle au nom de l’institution qu’ils hébergent. David?

    Question : Merci. Lors de la réunion du P5 avec le Secrétaire général, il a appelé le P5 à coordonner et à atténuer la crise humanitaire émergente et à empêcher un effondrement économique, selon le Département d’État. Quel genre de mesures, quel genre d’idées avait-il pour faire ça ? A-t-il appelé les pays spécifiquement à atténuer un effondrement économique en faisant des choses spécifiques ?

    Porte – parole : Eh bien, je pense qu’une partie de cela consiste à s’assurer que l’argent peut entrer dans l’économie afghane, arriver à ceux qui en ont besoin, d’accord, arriver à… nous donner aux Nations Unies les ressources pour acheter de l’aide humanitaire, pour distribuer de l’aide humanitaire . Je pense, comme il l’a dit à plusieurs reprises, qu’un effondrement économique de l’Afghanistan aurait un impact catastrophique, évidemment, sur le peuple afghan, mais sur la stabilité du pays et de la région dans son ensemble. Benno, puis nous retournerons à Ibtisam et Abdelhamid.

    Question : J’aimerais faire suite à la question de Mario sur les talibans. Pouvez-vous… pourriez-vous nous dire si le Secrétaire général pense qu’un représentant ici à New York pour les talibans serait un avantage pour réellement négocier des questions humanitaires et ainsi de suite et ainsi de suite ?

    Porte – parole : Eh bien, et ainsi de suite et ainsi de suite et ainsi de suite. [Rires] Yadda, yadda, yadda, comme on dit, ouais. Le… c’est une question très intéressante, mais elle se résume aux règles et règlements de cette Organisation. Il y a des règles et des règlements en termes de titres de compétences, qui peut s’asseoir sur une chaise derrière une plaque signalétique. Ces règles sont assez claires. Il appartient maintenant à la Commission de vérification des pouvoirs de prendre une décision. Et je vais en rester là. Je reviendrai vers toi. Ibtisam ? Ibtisam, s’il vous plaît.

    Question : Donc, un suivi sur… deux suivis, tous les deux en Afghanistan. Donc, la question du Comité de vérification des pouvoirs, est-ce… est-ce que cela a à voir uniquement avec l’ambassadeur, pensais-je, et qui représente n’importe quel pays en ce qui concerne son ambassadeur ici, mais il n’est pas clair pour moi s’il traite également la question de l’UNGA et qui parle devant l’UNGA. Pourquoi est-ce que cela fait partie de leur travail ?

    Porte – parole : Eh bien, les pouvoirs… oui, cela fait partie… le comité de vérification des pouvoirs est un sous-ensemble de l’Assemblée générale. C’est un comité de l’Assemblée générale.

    Question : D’accord. Alors, sur l’autre suivi du gel des avoirs, quelle est en fait la position du Secrétaire général et de l’Afghanistan ? Croit-il que cet actif… que… le gel devrait être levé ou non ?

    Porte – parole : Notre position de principe a toujours été, en ce qui concerne les sanctions, elles ne devraient pas être faites d’une manière qui blesse le peuple d’un pays, d’accord, que les sanctions devraient être ciblées… peuvent être ciblées contre des individus, mais nous voudrions de voir des politiques mises en place qui profitent au peuple afghan. Abdelhamid ?

    Question : Stéphane, il y a une crise qui couve entre deux voisins maghrébins, l’Algérie et le Maroc. Hier, l’Algérie a suspendu tous les vols d’origine marocaine ou marocains passant au-dessus de l’Algérie. Premièrement, est-ce que cela rendrait la mission de M. Staffan de Mistura un peu plus difficile? C’est d’un côté. Le SG ouvrirait-il aussi le sujet avec… s’il rencontre Ramtane Lamamra, le ministre algérien des Affaires étrangères, qui est ici. Je ne sais pas s’il l’a rencontré ou s’il le rencontrera. Aurait-il ouvert le sujet pour essayer au moins d’explorer si l’ONU peut jouer un rôle dans cette crise ?

    Porte – parole : Je ne sais pas pourquoi vous mêlez M. de Mistura à cela. Nous n’avons fait aucune annonce sur quoi que ce soit de toute façon. M. de Mistura est heureux dans sa maison en ce moment en Europe. Nous pensons qu’il est important que les deux pays s’engagent dans un dialogue positif. Ce sont deux pays très importants dans la région, et nous voulons… nous voudrions voir les meilleures… deux… les meilleures relations possibles, des relations bilatérales, entre les deux. Quant aux discussions du Secrétaire général avec les différentes délégations, nous ferons un bilan bilatéral… une lecture. Une dernière question, et puis notre… nous devons passer à nos invités.

    Question : D’accord. Juste un suivi sur le comité d’accréditation. Si j’ai bien compris, le comité d’accréditation doit se réunir en novembre. Et quelle est la situation pour le Myanmar et la Guinée ? Est-ce que tout est regroupé, les trois cas ou chaque cas est… ?

    Porte – parole : Évidemment, chaque cas… Je veux dire, chaque cas fait référence à ce cas particulier. Je veux dire, je… mais les discussions de la commission de vérification des pouvoirs sont du ressort des membres de la commission, qui sont des États membres, présidés par notre… par la Suède. Je ne suis pas au courant d’une réunion prévue pour cette fois. Une fois que nous aurons des informations que nous pourrons partager, nous le ferons. D’accord.

    UN Press, 23/09/2021

  • L’administration Biden souhaite travailler avec l’Algérie

     

    Le président Biden est « très sérieux » au sujet de travailler avec l’Algérie sur des objectifs communs, a déclaré le secrétaire d’Etat adjoint américain aux affaires du Proche-Orient, Joey Hood, qualifiant ses discussions avec les responsables algériens de « très productives ».

    « Le Président Biden est très sérieux au sujet de travailler avec l’Algérie sur nos objectifs communs en ce qui concerne la Libye, par exemple, où les deux pays cherchent le départ des forces étrangères et le retour de la souveraineté au peuple libyen afin que (les libyens) puissent déterminer leur propre avenir », a déclaré Joey Hood dans un entretien accordé à l’APS au terme de sa visite en Algérie.

    C’est aussi eu égard au  » rôle de l’Algérie au Sahel et dans d’autres régions » que Washington souhaite approfondir sa coopération avec Alger en plus de « travailler ensemble pour préserver le riche patrimoine culturel » algérien, a-t-il ajouté. Le secrétaire d’Etat adjoint américain a, par ailleurs, qualifié ses discussions avec les responsables algériens, à l’occasion de sa première visite en Algérie, de « très productives ».

    « Je suis très heureux d’être ici. J’ai été chaleureusement accueilli par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra ainsi que par le ministre du Commerce, Kamel Rezig, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane et la ministre de la Culture et des arts, Wafaa Chaalal avec lesquels nous avons eu des discussions très productives sur les relations bilatérales ainsi que sur notre coopération concernant les questions régionales », a-t-il relevé.

    Evoquant, par ailleurs, la Covid-19, le diplomate américain a précisé que la lutte contre cette pandémie constituait « la priorité numéro un de l’administration Biden. « Nous le faisons en tant que plus grands donateurs de vaccins à COVAX, qui fournit des doses de vaccins à des centaines de millions de personnes dans le monde, y compris, espérons-le, en Algérie », a-t-il dit.

    APS

    Etiquettes : Algérie, Joe Biden, Etats-Unis, Joey Hood, Sahel, COVAX, patrimoine culturel,

  • Conseil européen : allocution de Josep Borrell à son arrivée

    Bonjour,

    Du point de vue des affaires étrangères, aujourd’hui, au Conseil européen, nous allons discuter de nos relations avec la Russie.

    Le dernier Conseil européen [le 24 mai 2021] a demandé à la Commission et à moi-même en tant que haut représentant de présenter une communication sur la manière de traiter avec la Russie . Dans cette communication, nous présentons trois pistes d’action : repousser la Russie lorsqu’elle enfreint le droit international ; contraindre la Russie dans son attitude négative envers nos États membres et nos voisins; et s’engager avec la Russie sur des questions d’intérêt commun.

    C’est la manière de développer les cinq principes directeurs , d’exprimer la solidarité envers nos voisins et de continuer à soutenir fermement les problèmes que nous devons partager avec notre voisinage russe.

    Mais nous voulons aussi nous engager avec la Russie. Nous devons nous engager avec la Russie sur certaines questions dans lesquelles nous devons défendre nos intérêts à travers un certain degré de partenariat.

    Cette communication sera très importante pour décider de l’avenir de nos relations et il y a aussi la proposition de la France et de l’Allemagne de tenir un sommet avec la Russie, qui, j’en suis sûr, sera également discutée par les membres du Conseil.

    Nous devons parler de la Turquie. [Avec] la Turquie, la situation est bien meilleure maintenant qu’il y a quelques mois, mais il faut encore continuer à travailler sur les limites et principalement sur la question chypriote. Les négociations à Genève dans le cadre des Nations Unies ne se sont pas bien passées. Nous devons également étudier comment poursuivre notre soutien aux réfugiés hébergés en Turquie, mais je pense que la question la plus importante sera la discussion sur la Russie, les migrations et le COVID-19, la manière dont nous pouvons aider à offrir des vaccins aux reste du monde.

    Aujourd’hui, il y a un grand déséquilibre, le secrétaire général des Nations unies [António Guterres] nous a dit qu’en moyenne dans le monde développé il y a [environ] 60 coups pour [chaque] 100 habitants et dans le reste du monde il y a [environ] 1 coup ou 1,5 coup pour [tous] 100 habitants. Ce déséquilibre doit être corrigé. L’Europe a beaucoup soutenu , [elle] a soutenu financièrement COVAX. Je suis sûr que les dirigeants discuteront de nouvelles façons de continuer notre soutien, [pour s’assurer que] tout le monde a accès aux vaccins.

    Merci.

    EEAS, 24 juin 2021

    Etiquettes : Conseil européen, Russie, Turquie, Chypre, migration, covid19, covax,

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 1er juin 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Gaza

    Aujourd’hui, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, s’est rendu dans la bande de Gaza, dans le cadre des efforts de maintien du calme. Il poursuit ses engagements en matière d’efforts politiques et de redressement. Le Coordonnateur spécial reste en contact étroit avec toutes les parties concernées, y compris les dirigeants palestiniens et israéliens, sur la manière de faire avancer le dossier politique.

    Dans le même temps, nos collègues du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) signalent que le point de passage d’Erez est ouvert au personnel international autorisé. Toutefois, il reste fermé aux travailleurs humanitaires palestiniens et aux cas médicaux. Nous sommes, bien sûr, très préoccupés par cette fermeture, en particulier sur le plan médical. Le plaidoyer continue de permettre aux patients nécessitant un traitement médical urgent en Cisjordanie de traverser Erez. Nous comprenons qu’un certain nombre de permis ont été déposés pour les patients, mais les patients palestiniens n’ont pas été en mesure de venir.

    En ce qui concerne deux autres points de passage, celui de Kerem Shalom est ouvert aujourd’hui pour les biens humanitaires et commerciaux. Les derniers chiffres nous viennent d’hier, où 150 camions ont traversé la frontière, apportant de la nourriture, du fourrage pour animaux et d’autres moyens d’assistance dans la bande de Gaza. Le point de passage de Rafah –dans le sud entre l’Égypte et Gaza– est également ouvert au passage des biens et des personnes.

    Mali

    La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) signale que, plus tôt dans la journée, ses locaux ont été pris pour cible par des assaillants non identifiés à Aguelhok, dans la région de Kidal. Des rapports préliminaires sur le terrain décrivent une attaque complexe contre un certain nombre de sites de la Mission à Aguelhok, avec des tirs indirects de mortier et d’armes légères. Les Casques bleus ont riposté, forçant les assaillants à fuir. Aucune victime ni aucun dégât matériel n’ont été signalés du côté de l’ONU.

    Par ailleurs, la Mission continue de suivre de près l’évolution de la situation politique dans le pays. Nous avons pris note du communiqué publié à l’issue du Sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dimanche, et nous réaffirmons notre engagement à travailler avec la CEDEAO et l’Union africaine en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel par la tenue d’élections libres et transparentes. La Mission a déclaré qu’il était impératif, comme l’a souligné la CEDEAO, que le calendrier de la transition soit respecté et que celle-ci soit achevée dans le délai de 18 mois convenu avec la CEDEAO, et conformément à la charte de la transition. Pour atteindre cet objectif, la Mission affirme qu’il est important que le nouveau gouvernement, dirigé par un premier ministre civil, soit inclusif et bénéficie du soutien le plus large possible.

    La MINUSMA se joint à la CEDEAO pour réitérer la demande de levée immédiate des mesures d’assignation à résidence auxquelles certaines personnes sont encore soumises, ainsi que la libération immédiate et inconditionnelle des aides et du personnel. Nous continuerons d’apporter un soutien indéfectible au peuple malien alors que le pays poursuit ses efforts pour lutter contre l’insécurité, soutenir la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation et aider à stabiliser le pays, conformément au mandat de la MINUSMA.

    République centrafricaine

    Demain, le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, M. Jean-Pierre Lacroix, accompagné de hauts fonctionnaires de l’Union africaine, de l’Union européenne et de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), entamera une visite de haut niveau de quatre jours en République centrafricaine en vue de fournir un appui unifié aux efforts de revitalisation du processus de paix.

    Au cours de cette visite conjointe à Bangui, ils rencontreront diverses parties prenantes, notamment les autorités nationales, les partis politiques, y compris l’opposition politique, la société civile et des organisations de femmes.

    Pendant ce temps, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) indique que l’Autorité nationale des élections a publié, hier, les résultats provisoires des élections législatives du 23 mai. Quarante-quatre candidats ont été déclarés provisoirement élus, sur les 50 sièges à pourvoir lors de ce tour des élections. Les résultats définitifs devraient être proclamés par la Cour constitutionnelle le 28 juin. Un second tour est prévu le 25 juillet dans les six circonscriptions restantes où aucun candidat n’a obtenu la majorité absolue.

    Éthiopie

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) a indiqué, aujourd’hui, qu’il avait fourni une aide alimentaire d’urgence à 1 million de personnes depuis le début, en mars, des distributions dans les zones nord-ouest et sud de la région du Tigré. Le PAM intensifiera ses opérations pour atteindre 2,1 millions de personnes dans le besoin dans la région.

    Le PAM et ses partenaires dirigent également la réponse nutritionnelle d’urgence dans tout le Tigré et intensifie son action pour atteindre jusqu’à 70 districts. Le PAM signale que l’accès reste le principal défi et souligne qu’il a besoin de 203 millions de dollars pour continuer d’accroître la réponse.

    Par ailleurs la Directrice générale de l’UNICEF, Mme Henrietta Fore, a averti dans un communiqué que l’ampleur et la gravité des violations des droits de l’enfant perpétrés dans tout le Tigré ne montrent aucun signe de ralentissement. Elle a indiqué que plus de 6 000 enfants non accompagnés ou séparés avaient jusqu’à présent été identifiés et enregistrés pour bénéficier d’une protection et d’une assistance.

    Mme Fore a noté qu’une grande partie du Tigré reste inaccessible aux travailleurs humanitaires. Elle a fait savoir que depuis le début du mois d’avril, au moins 31 missions des équipes mobiles de santé, de nutrition et d’eau soutenues par l’UNICEF et ses partenaires ont été bloquées, soit en raison de l’insécurité, soit parce qu’elles ont été harcelées ou se sont simplement vues refusées l’accès.

    Nigéria

    Le Secrétaire général condamne fermement l’enlèvement, dimanche 30 mai, d’un groupe d’étudiants de l’école islamique de la ville de Tegina, dans l’État du Niger au Nigéria. Il est troublé par la fréquence des enlèvements contre rançon d’enfants qui se trouvent dans des écoles par des groupes extrémistes et des réseaux criminels. Cela se transforme en une pratique abominable, avec de graves conséquences pour le bien-être et le développement des enfants, ainsi que pour les enseignants et les familles.

    Le Secrétaire général réaffirme que cela constitue une violation du droit des enfants à l’éducation et souligne la nécessité de tenir les auteurs pour responsables.

    République démocratique du Congo

    Le porte-parole a fourni une mise à jour concernant l’éruption du volcan Nyiragongo dans la partie orientale de la République démocratique du Congo (RDC). L’activité sismique a diminué, mais les scientifiques préviennent que le risque d’une autre éruption ne peut être éliminé.

    Les autorités locales indiquent qu’elles ont maintenant enregistré plus de 232 000 personnes déplacées dans les localités de Sake, Rutshuru, Lubero, Minova et Bukavu, situées dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu.

    La réponse humanitaire est en cours et comprend une assistance alimentaire, en eau et assainissement et en santé ainsi que des mesures de protection, notamment le regroupement familial, et la nutrition.

    Il y a 35 cas suspects de choléra dans la zone de santé de Kirotshe, où se trouve la localité de Sake. Une augmentation rapide a été signalée depuis samedi, avec 18 cas suspects en seulement deux jours. Face aux déplacements de personnes entre Sake et Goma, les organisations humanitaires se mobilisent pour prévenir une épidémie de choléra en mettant en place des points d’eau et de chloration.

    Vendredi, le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, a alloué 1,2 million de dollars du Fonds central pour les interventions d’urgence (CERF). Ce financement aidera l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’UNICEF à garantir l’accès à l’eau potable et à réduire le risque de flambées de maladies transmissibles, y compris une nouvelle propagation du choléra.

    Myanmar

    Au Myanmar, quatre mois après la prise de contrôle du Gouvernement par l’armée, l’équipe de pays de l’ONU a déclaré aujourd’hui qu’elle restait préoccupée par le recours continu à la force meurtrière contre des civils, ainsi que par d’autres violations graves des droits humains.

    Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme (HCDH)indique qu’à ce jour, au moins 840 civils, dont beaucoup de femmes et d’enfants, ont été tués dans les violences depuis le 1er février. Des milliers d’autres personnes ont été blessées.

    Près de 4 500 personnes sont toujours en détention, y compris des politiciens, des auteurs, des défenseurs des droits humains, des enseignants, des travailleurs de la santé, des moines, des célébrités et des citoyens ordinaires qui cherchaient à s’exprimer.

    Le personnel de l’ONU au Myanmar appelle les forces de sécurité à assurer la protection des civils face à la poursuite des violations généralisées et systématiques du droit des droits de l’homme – y compris des actes d’exécutions extrajudiciaires, de détention arbitraire et de torture.

    Afghanistan

    Ce matin, la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) a indiqué que les lourdes pertes civiles récemment documentées par la Mission soulignent la nécessité de progresser dans les négociations de paix et pour toutes les parties de faire beaucoup plus pour protéger les civils.

    La MANUA affirme qu’au moins 23 civils ont été tués et 49 blessés au cours de seulement sept incidents qui se sont déroulés la semaine dernière sur une période de trois jours dans les provinces de Kandahar, Helmand, Uruzgan, Sari Pul, Parwan et Kapisa.

    La MANUA affirme que de nombreux civils sont tués et blessés par des tirs indirects de l’Armée nationale afghane (ANA) et des Taliban. La MANUA a indiqué qu’elle partage ses conclusions avec les parties, les exhortant à prendre toutes les mesures pour protéger les civils.

    Timor-Leste / Inondations

    L’ONU et ses partenaires se sont joints au Gouvernement du Timor-Leste, aujourd’hui, pour lancer un appel conjoint de 32 millions de dollars pour aider 65 000 personnes -dont près de la moitié sont des enfants- qui ont été touchées par les inondations d’avril.

    Les fonds iront à la gestion des camps; appuieront la fourniture d’abris d’urgence, d’eau et d’installations sanitaires; ainsi que la protection des femmes et des enfants. Avec ses partenaires, l’ONU fournit également une aide sur les fronts de l’alimentation, de la nutrition et de la santé.

    Selon les chiffres officiels, les inondations d’avril ont détruit ou endommagé près de 34 000 maisons. La catastrophe a coïncidé avec une augmentation du nombre de cas de COVID-19, la capitale Dili étant strictement confinée depuis le mois de mars.

    L’équipe de l’ONU travaille avec les autorités pour réduire la propagation de la COVID-19, ainsi que des maladies hydriques et à transmission vectorielle.

    COVAX

    Le Burkina Faso a reçu, dimanche, 115 000 doses de vaccin contre la COVID-19 par l’intermédiaire du Mécanisme COVAX. Les agents de santé, les personnes souffrant de comorbidités et les personnes souhaitant faire le pèlerinage à La Mecque -le hajj— seront vaccinés en priorité avec ces doses.

    L’équipe de l’ONU, dirigée par la Coordonnatrice résidente, Mme Metsi Makhetha, a aidé les autorités à répondre à la pandémie et à ses conséquences. L’ONU aide également à développer un plan national de vaccination contre la COVID-19 et a fourni des équipements de protection individuelle, des respirateurs et un système de réfrigération pour les vaccins.

    En Amérique latine et dans les Caraïbes, la Jamaïque et le Mexique ont également reçu des vaccins ces derniers jours.

    La Jamaïque a reçu son troisième lot de vaccins pour sa campagne nationale de vaccination. Actuellement, les Jamaïcains de plus de 50 ans, les travailleurs de la santé et les autres travailleurs peuvent être vaccinés.

    Le Mexique a reçu son deuxième lot de doses la semaine dernière, ce qui porte le nombre total de doses acheminées via le Mécanisme COVAX à plus de 3,3 millions. Au total, plus de 50 millions de vaccins devraient être expédiés au Mexique pour vacciner 25 millions de personnes.

    Nomination

    Le Secrétaire général a annoncé, aujourd’hui, la nomination de M. Bernardo Mariano Jr., du Mozambique, en tant que Sous-Secrétaire général et Chef du Bureau de l’informatique et des communications.  

    Le Secrétaire général exprime sa gratitude à l’ancienne Directrice générale de l’informatique et des communications, Mme Atefeh Riazi des États-Unis, et au Directeur général par intérim, M. Patrick Carey de l’Irlande, pour leur travail et leur dévouement à l’égard de l’Organisation.

    M. Mariano apporte avec lui une expérience de 28 ans dans le système des Nations Unies et les organisations internationales. Il était jusqu’ici Directeur général de l’informatique et Directeur de la santé et l’innovation numériques à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), où il a dirigé la transformation numérique, en tirant parti des technologies et des innovations numériques pour accélérer la mise en œuvre des objectifs stratégiques de l’OMS.

    Journée mondiale des parents

    La Journée mondiale des parents est célébrée aujourd’hui.

    Cette Journée offre l’occasion d’apprécier tous les parents pour leur engagement désintéressé envers les enfants et leur sacrifice de toute une vie pour entretenir cette relation.

    Dans un tweet diffusé ce matin, le Secrétaire général a déclaré que la parentalité avait été l’une des expériences les plus gratifiantes et les plus enrichissantes de sa vie.

    Il a salué tous les parents du monde entier pour leur engagement à élever, éduquer et protéger leurs enfants, malgré les difficultés provoquées par la pandémie de COVID-19.

    Nous remercions donc nos parents, qu’ils soient ou non à nos côtés.

    Conférence de presse

    Cet après-midi à 15 heures, le Représentant permanent de l’Estonie et Président du Conseil de sécurité pour le mois de juin, M. Sven Jürgenson, a présenté le programme de travail mensuel du Conseil pour le mois de juin.

    Nations Unies, 01 juin 2021

    Etiquettes : ALIMENTATION, COMMÉMORATION/CÉLÉBRATION OFFICIELLE ÉTAT DE PALESTINE, MALI, RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, ÉTHIOPIE, NIGÉRIA, RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO, MYANMAR, AFGHANISTAN, TIMOR-LESTE, COVID-19, MINUSMA, CEDEAO, PAM, UNICEF, OMS, RDC, MANUA, COVAX,


  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 10 mai 2021

    Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 10 mai 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Moyen-Orient

    Le Conseil a entamé ses travaux, ce matin, par des consultations privées sur le Moyen-Orient. Les membres du Conseil ont entendu une mise à jour sur la situation à Jérusalem-Est occupée présentée par le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, M. Tor Wennesland.

    Pour ce qui est de la situation sur le terrain, le Secrétaire général suit avec une profonde inquiétude les derniers développements en matière de sécurité, lesquels risquent de provoquer une nouvelle escalade dangereuse conduisant à de nouvelles violences et pertes en vies humaines. Il condamne dans les termes les plus vifs le lancement de roquettes depuis Gaza vers Israël, qui aurait été revendiqué par le Hamas, en particulier la prise pour cible de centres de population civile. Il exhorte toutes les parties à faire preuve de la plus grande retenue. Le Coordonnateur spécial, M. Wennesland, travaille en étroite collaboration avec toutes les parties concernées pour rétablir le calme. Son bureau surveille la situation de près.

    Dans une déclaration publiée hier soir, le Secrétaire général s’est déclaré profondément préoccupé par la poursuite de la violence à Jérusalem-Est occupée, ainsi que par les éventuelles expulsions de leurs domiciles de familles palestiniennes dans les quartiers de Cheik Jarrah et Silwan. Il exhorte Israël à cesser les démolitions et les expulsions, conformément à ses obligations au titre du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme.

    Les autorités israéliennes doivent faire preuve de la plus grande retenue et respecter le droit à la liberté de réunion pacifique. Tous les dirigeants ont la responsabilité d’agir contre les extrémistes et de dénoncer tous les actes de violence et d’incitation à la haine. Le Secrétaire général demande instamment que le statu quo des lieux saints soit maintenu et respecté.

    République centrafricaine

    En République centrafricaine, des Casques bleus sont déployés depuis hier matin pour aider à sécuriser la ville de Bakouma, située à environ 130 kilomètres au nord de Bangassou.

    Bakouma est l’une des villes où des problèmes de sécurité avaient empêché la tenue d’élections en décembre de l’année dernière et à nouveau en mars.

    Le déploiement de 300 Casques bleus de l’ONU a été rendu possible suite à la réhabilitation des ponts endommagés par des groupes armés il y a quelques semaines.

    Sur place, les soldats de la paix travailleront pour protéger la population civile et contribueront également à l’organisation d’élections législatives plus tard ce mois-ci.

    Myanmar

    Le personnel de l’ONU au Myanmar se dit consterné par la violence persistante dont font preuve les forces de sécurité depuis la prise de pouvoir par l’armée, le 1er février.

    Selon le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU, à ce jour, au moins 781 manifestants pacifiques, dont beaucoup de femmes et d’enfants, ont été tués, et des milliers d’autres personnes ont été blessées.

    La situation au Myanmar, qui est dans son quatrième mois, est rapidement devenue l’une des pires crises de protection et humaine au monde.

    COVAX

    L’équipe de l’ONU au Pakistan, dirigée par le Coordonnateur résident, M. Julien Harneis, indique qu’un premier lot de plus de 1,2 million de doses de vaccin est arrivé samedi dans le pays via le Mécanisme COVAX. Un deuxième envoi de 1,2 million de doses supplémentaires est attendu dans les prochains jours. L’équipe de l’ONU travaille avec le Mécanisme COVAX pour fournir des doses en quantité suffisante pour vacciner 20% de la population pakistanaise.

    Le personnel de l’ONU fournit également un appui dans le domaine de la santé, notamment en améliorant l’eau, l’assainissement et l’hygiène dans les centres de soins, ainsi qu’en formant les agents de santé de première ligne sur la prévention et le contrôle des infections à la COVID-19. L’équipe de l’ONU a fourni des équipements de protection individuelle à plus d’un million d’agents sanitaires et de policiers.

    De son côté, Madagascar a reçu 250 000 doses de vaccin au cours du week-end. La campagne de vaccination du pays a commencé aujourd’hui.

    L’équipe de l’ONU, dirigée par le Coordonnateur résident, M. Issa Sanogo, aidera les autorités à vacciner les travailleurs de première ligne, notamment les agents de santé et des forces de l’ordre, les travailleurs sociaux, ainsi que d’autres groupes vulnérables. L’ONU a également aidé à former des agents de santé sur la manière de déployer une campagne de vaccination.

    COVID-19/Népal

    L’équipe de l’ONU au Népal, dirigée par la Coordonnatrice résidente, Mme Sara Beysolow Nyanti, intensifie son soutien pour faire face à la flambée rapide des cas de COVID-19 en déployant du personnel et un soutien financier et technique supplémentaires.

    L’ONU fournit des produits de santé essentiels, tels que des concentrateurs d’oxygène. Alors que des milliers de personnes retournent au Népal depuis l’Inde voisine, l’UNICEF et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) aident les autorités frontalières en fournissant des équipements de santé et de sécurité, ainsi qu’en diffusant des informations, des avis de voyage et des messages sanitaires.

    À ce jour, le Népal a reçu plus de 2 millions de doses de vaccins par l’intermédiaire du Mécanisme COVAX et d’autres sources d’approvisionnement. Plus de 1,8 million de personnes ont reçu une première dose, dont plus de 360 000 qui ont reçu deux doses. L’UNICEF a aidé à l’établissement de centres de crise médiatique pour permettre aux autorités sanitaires de communiquer rapidement des informations précises sur la pandémie et les vaccins.

    Exploitation et atteintes sexuelles

    Le Département des stratégies et politiques de gestion et de la conformité (DMSPC) indique que le Royaume-Uni a fait don de 1,1 million de dollars au fonds d’affectation spéciale en faveur des victimes d’exploitation et d’atteintes sexuelles. Cela porte le montant total du Fonds d’affectation spéciale à 3,8 millions de dollars. La contribution du Royaume-Uni représente plus de 25% des recettes totales du Fonds d’affectation spéciale, et est la plus importante à ce jour parmi les 23 contributeurs. L’ONU remercie le Royaume-Uni, salue son engagement et invite les autres États Membres à contribuer.

    Le Fonds d’affectation spéciale est le seul mécanisme dédié qui fournit un soutien financier pour les services et l’assistance aux victimes d’exploitation et d’atteintes sexuelles commises par le personnel de l’ONU. Il autonomise les communautés et sensibilise à ce fléau, non seulement en République centrafricaine (RCA), mais également en République démocratique du Congo (RDC), en Haïti et au Libéria.

    FINUL

    Le Secrétaire général est attristé par le décès du général de corps d’armée Emmanuel Erskine, du Ghana, à l’âge de 86 ans. Il a été le premier commandant de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) de 1978 à 1981.

    Kenya/Somalie

    Suite à des questions posées au sujet des annonces de la Somalie et du Kenya concernant les efforts en cours pour rétablir les relations diplomatiques, le porte-parole a indiqué que l’ONU se félicite de cette annonce et reconnaît le rôle joué par le Qatar à cet égard.

    L’ONU espère que cette annonce conduira au rétablissement complet des relations amicales entre le Kenya et la Somalie, qui sont cruciales pour la stabilité et la coopération dans la région.

    Somalie

    Dans une déclaration publiée ce week-end, le Secrétaire général s’est félicité de la nomination de M. John Dramani Mahama, du Ghana, en tant que Haut-Représentant de l’Union africaine pour la Somalie. Il a exprimé le plein soutien des Nations Unies à cette initiative de l’Union africaine.

    Afghanistan

    Le Secrétaire général a fermement condamné, dans une déclaration publiée ce week-end, l’horrible attentat perpétré aujourd’hui près d’une école à Kaboul, en Afghanistan, qui a tué et blessé de nombreux civils, dont de nombreuses filles.

    Le Secrétaire général exprime ses plus sincères condoléances aux familles des victimes, ainsi qu’au Gouvernement et au peuple afghans, et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Les responsables de ce crime odieux doivent être tenus pour responsables.

    Le Secrétaire général souligne l’urgence de mettre fin à la violence en Afghanistan et de parvenir à un règlement pacifique du conflit.

    Journée internationale de l’arganier

    La Journée internationale de l’arganier est célébrée aujourd’hui.

    L’arganier est une espèce endémique de la région subsaharienne du Maroc, située dans le sud-ouest du pays. Il pousse dans des zones arides et semi-arides.

    Les arganiers fournissent des produits forestiers, des fruits et du fourrage, notamment l’huile d’argan qui est mondialement connue.

    Cet arbre polyvalent permet de générer des revenus, et améliore la résilience ainsi que l’adaptation au climat. Il joue un rôle très important dans la réalisation des trois dimensions du développement durable -économique, sociale et environnementale- sur le plan local.

    Invité du point de presse demain

    À l’occasion du bilan de mi-année du rapport sur la Situation et perspectives de l’économie mondiale, les invités du point de presse de demain seront M. Hamid Rashid, auteur principal, et Mme Helena Alfonso, spécialiste des affaires économiques, tous deux au Département des affaires économiques et sociales (DESA).

    Etiquettes : MOYEN-ORIENT, RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, MYANMAR, NÉPAL, KENYA, SOMALIE, AFGHANISTAN, covid19, FINUL, COVAX,

  • L’UE appelle les États-Unis et d’autres pays à exporter leurs vaccins

    La Commission européenne a appelé vendredi les États-Unis et les autres grands producteurs de vaccins COVID-19 à exporter ce qu’ils fabriquent, comme le fait l’Union européenne, plutôt que de discuter d’une renonciation aux droits de propriété intellectuelle sur ces vaccins.

    La chef de la Commission, Ursula von der Leyen, a déclaré lors d’une conférence de presse en marge d’un sommet des dirigeants européens que les discussions sur la renonciation ne permettraient pas de produire une seule dose de vaccin COVID-19 à court ou moyen terme.

    « Nous devrions être ouverts pour mener cette discussion. Mais lorsque nous menons cette discussion, il faut avoir une vision à 360 degrés car nous avons besoin de vaccins maintenant pour le monde entier », a-t-elle déclaré.

    « L’Union européenne est la seule région continentale ou démocratique du monde qui exporte à grande échelle », a déclaré Mme von der Leyen.

    Elle a précisé qu’environ 50 % du vaccin contre le coronavirus produit en Europe est exporté vers près de 90 pays, dont ceux qui participent au programme COVAX soutenu par l’Organisation mondiale de la santé.

    « Et nous invitons tous ceux qui participent au débat sur la renonciation aux droits de propriété intellectuelle à se joindre à nous pour s’engager à exporter une grande partie de ce qui est produit dans cette région », a-t-elle déclaré.

    Seule une production plus importante, la suppression des barrières à l’exportation et le partage des vaccins déjà commandés pourraient aider immédiatement à lutter contre la pandémie, a-t-elle ajouté.

    « Ce qui est donc nécessaire à court terme et à moyen terme : Tout d’abord le partage des vaccins. Deuxièmement, l’exportation des vaccins en cours de production. Et le troisième est l’investissement dans l’augmentation de la capacité de fabrication de vaccins. »

    Mme Von der Leyen a indiqué que l’Union européenne avait lancé son mécanisme de partage des vaccins, citant en exemple la livraison de 615 000 doses aux Balkans occidentaux.

    Reuters, 08 mai 2021

    Etiquettes : Union Européenne, Covid 19, vaccin, UE, COVAX, OMS, brevets, droit de propriété,

  • Comment pouvons-nous vacciner le monde ? Cinq défis à relever pour le programme COVAX soutenu par l’ONU

    L’objectif du programme COVAX, soutenu par les Nations unies, est de mettre deux milliards de doses de vaccin dans les bras d’environ un quart de la population des pays les plus pauvres d’ici à la fin de 2021. Quels sont les principaux défis à relever pour que cet effort mondial historique soit mené à bien ?

    Les vaccins sont un élément clé de la solution pour mettre fin à la pandémie de COVID-19 et, dès les premiers stades de la crise, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait valoir qu’il fallait veiller de manière coordonnée à ce que chacun, et pas seulement les personnes vivant dans les pays riches, reçoive une protection adéquate contre le virus, qui se propage rapidement dans le monde.

    C’est de cette préoccupation qu’est né le dispositif mondial COVAX, la seule initiative mondiale qui travaille avec les gouvernements et les fabricants pour faire en sorte que les vaccins COVID-19 soient disponibles dans le monde entier, tant dans les pays à revenu élevé que dans les pays à faible revenu.

    Voici cinq choses à savoir sur les défis auxquels est confronté le COVAX, et sur la manière dont ils peuvent être surmontés.

    1) Les contrôles à l’exportation : le maillon faible ?

    Au début de la pandémie, l’UNICEF a constitué un stock d’un demi-milliard de seringues dans des entrepôts situés en dehors des pays producteurs. Sa prévoyance a porté ses fruits : les pays ont mis en place des contrôles à l’exportation des seringues, les prix ont grimpé en flèche et l’approvisionnement a été limité.

    Plusieurs pays ont également placé des contrôles à l’exportation sur les vaccins, ce qui a incité l’OMS à mettre en garde contre le « nationalisme des vaccins », qui encourage la thésaurisation et a pour effet de faire grimper les prix et, en fin de compte, de prolonger la pandémie, les restrictions nécessaires pour la contenir et les souffrances humaines et économiques.

    L’acheminement des doses dans les bras des gens nécessite une chaîne d’approvisionnement mondiale complexe. Des ingrédients nécessaires à la production du vaccin aux seringues, en passant par les bouchons et les tubes en verre et en plastique. C’est pourquoi l’interdiction ou le contrôle des exportations de l’un de ces produits peut entraîner des perturbations majeures dans le déploiement des vaccins.

    En raison des nombreuses façons dont les contrôles à l’exportation peuvent limiter l’approvisionnement, les pays les plus pauvres auront une bien meilleure chance de protéger leurs citoyens s’ils sont en mesure de fabriquer eux-mêmes les vaccins.

    « L’OMS soutient les pays dans leurs efforts pour acquérir et maintenir la technologie et la capacité de production de vaccins », déclare Diane Abad-Vergara, responsable de la communication de COVAX pour l’agence, « par le biais d’initiatives telles que le Réseau des fabricants de vaccins des pays en développement, et les aide à construire des bases de fabrication supplémentaires – en particulier en Afrique, en Asie et en Amérique latine – qui seront essentielles pour répondre à la demande continue de rappels de COVID-19 et des futurs vaccins. L’expansion de la production au niveau mondial rendrait les pays pauvres moins dépendants des dons des pays riches ».

    2) Il n’est pas facile de faire parvenir les vaccins à ceux qui en ont besoin

    Si tous les pays qui font partie de COVAX disposent des infrastructures nécessaires pour faire descendre des palettes de vaccins des avions cargo et les placer dans des entrepôts réfrigérés, les étapes suivantes peuvent être plus compliquées.

    « Le Ghana, premier pays à recevoir des doses de COVAX, a obtenu de bons résultats en matière de distribution de doses », explique Gian Gandhi, coordinateur mondial de COVAX pour l’UNICEF, « mais d’autres pays, comme ceux de l’Afrique de l’Ouest francophone, ont eu du mal à rassembler les ressources nécessaires pour diviser les doses et les distribuer sur l’ensemble de leur territoire, dans les villes et villages où elles sont nécessaires. Cela signifie que, dans de nombreux pays pauvres, la plupart des doses sont distribuées dans les grands centres urbains ».

    « Nous voulons nous assurer que personne ne soit oublié », ajoute M. Gandhi, « mais, à court terme, la concentration des doses dans les villes signifie au moins que la vaccination des agents de santé et des autres travailleurs de première ligne dans les zones urbaines, où la densité de population plus élevée les expose davantage au risque, est prioritaire ».

    3) Un financement plus important est nécessaire pour aider au déploiement dans les pays les plus pauvres

    L’un des moyens d’accélérer le déploiement des vaccins et leur acheminement des entrepôts urbains vers les zones reculées est, tout simplement, l’argent. « Le financement est une préoccupation constante, même dans le cadre de la réponse à une pandémie », déclare Mme Abad-Vergara. « Pour continuer à fournir des vaccins à ses 190 membres, le COVAX a besoin d’au moins 3,2 milliards de dollars en 2021. Plus vite cet objectif de financement sera atteint, plus vite les vaccins pourront arriver dans les bras des gens. »

    Les contributions de plusieurs pays, notamment de l’UE, du Royaume-Uni et des États-Unis, ont largement contribué à combler le déficit de financement des vaccins. Cependant, le financement de la distribution de ces vaccins est plus problématique.

    L’UNICEF estime que 2 milliards de dollars supplémentaires sont nécessaires pour aider les 92 pays les plus pauvres à payer les éléments essentiels tels que les réfrigérateurs, la formation des agents de santé, les dépenses des vaccinateurs et le carburant pour les camions de livraison réfrigérés. L’organisation appelle les donateurs à mettre immédiatement à disposition 510 millions de dollars dans le cadre d’un appel humanitaire visant à répondre aux besoins urgents.

    4) Les pays les plus riches devraient partager

    COVAX se trouve en concurrence avec des pays individuels qui concluent des accords directs avec des sociétés pharmaceutiques, ce qui exerce une pression supplémentaire sur l’offre disponible de vaccins COVID-19. Dans le même temps, les pays les plus riches peuvent se retrouver avec une offre excédentaire de doses.

    « Nous demandons à ces pays de partager leurs doses excédentaires et de s’engager auprès de COVAX et de l’UNICEF dès que possible », déclare M. Gandhi, « car il faudra une certaine gymnastique juridique, administrative et opérationnelle pour les acheminer là où elles sont nécessaires. Malheureusement, nous ne voyons pas actuellement beaucoup de pays à hauts revenus prêts à partager ».

    « L’approche actuelle du « moi d’abord » favorise ceux qui peuvent payer le plus et coûtera finalement plus cher financièrement, et en termes de vies humaines », avertit Mme Abad-Vergara. « Mais il est important de noter que les accords bilatéraux n’empêchent pas un pays de recevoir des doses ou de contribuer à COVAX, notamment par le biais du partage des doses ».

    5) L’hésitation à se faire vacciner : un sujet de préoccupation permanent

    Malgré les preuves irréfutables que la vaccination sauve des vies, l’hésitation à se faire vacciner, qui existe dans tous les pays, reste un problème auquel il faut constamment s’attaquer.

    Ce phénomène est en partie dû à la désinformation qui entoure tous les aspects du COVID-19. Cette situation était préoccupante avant même qu’une urgence sanitaire mondiale ne soit déclarée et qu’en mai, l’ONU ne lance la campagne Verified, qui combat les mensonges et les messages déformés, avec des informations fiables et précises sur la crise.

    « Tout au long de la pandémie, une énorme quantité d’informations erronées a tourbillonné », déclare Mme Abad-Vergara. « L’OMS s’efforce de la combattre, de renforcer la confiance dans les vaccins et de faire participer les différentes communautés.

    UN News, 4 avr 2021

    Etiquettes : ONU, Coronavirus, Covax, vaccination, vaccin, covid 19, pandémie,