Étiquette : Covid

  • Vaccins Pfizer: Von der Leyen poursuivie en justice par un lobbyiste belge

    Topics : Ursula von der Leyen, vaccins, Pfizer, covid,

    Un lobbyiste belge a porté plainte contre la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, devant la justice belge, l’accusant de plusieurs infractions liées aux contrats de vaccins contre le Covid-19 passés avec Pfizer.

    Selon le plaignant, Mme von der Leyen aurait négocié directement par SMS avec le PDG de Pfizer, Albert Bourla, un contrat portant sur 1,8 milliard de doses de vaccin, au détriment des finances publiques et de la confiance publique.

    C’est la première fois que Mme von der Leyen est visée personnellement dans cette affaire, qui fait déjà l’objet de plaintes administratives auprès du Médiateur européen et de la Cour de justice de l’Union européenne.

    Le juge d’instruction belge en charge du dossier pourrait demander la levée de l’immunité de Mme von der Leyen pour mener son enquête.

    L’eurodéputée Michèle Rivasi a qualifié cette affaire de « SMSgate » et a évoqué une enquête en cours du Parquet européen.

    #Von_der_leyen #Pfizer #Vaccins #Covid

  • Maroc: le roi malade, hausse des prix, covid. Rien ne va plus!

    Maroc: le roi malade, hausse des prix, covid. Rien ne va plus!

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    Mohamed VI malade, luttes d’influence au palais, chocs pétroliers: Le Maroc au plus mal

    Le Maroc vit sa pire crise depuis l’accession de Mohamed VI au trône. Les nuages s’amoncèlent, prélude à un avis de tempête qui risque à moyen terme, d’emporter la monarchie alaouite.

    Tous les signaux, économiques et sociaux, virent au rouge. Le Makhzen vit sous des charbons ardents en l’absence d’un timonier au gouvernail. Le roi Mohammed VI est gravement malade. Le 16 juin dernier, le souverain a été testé positif au Covid-19, nécessitant son déplacement à Paris.

    Selon certaines source, ce voyage à Paris serait dû à des problèmes de santé graves et non pas à une contamination au Covid-19. Mohammed VI, âgé de 58 ans, qui règne sur le Maroc depuis juillet 1999, a subi deux interventions à cœur ouvert en l’espace de deux ans. La maladie de Mohammed VI intervient à un moment crucial de la vie du Makhzen.

    La crise sociale et politique qui frappe de plein fouet le Makhzen s’est exacerbée ces derniers temps par une lutte d’influence féroce, faisant régner une ambiance électrique en son sein.

    Selon des indiscrétions, le conseiller du roi, André Azoulay, juif-marocain, multiplie les tractation pour éviter que le pays ne sombre dans l’incertitude.

    Les faucons du Makhzen, les services de renseignements et les membres de la famille royale se déchirent pour une succession au trône annoncée.

    Entre temps, au royaume de Mohamed VI, la vie socio-politique connait des moments tourmentés.

    Vendredi 24 juin, des centaines de migrants venant d’Afrique subsharienne ont tenté de passer la frontière entre le Maroc et l’Espagne à Melilla. Au moins 23 d’entre eux sont morts dans des heurts avec les forces de l’ordre marocain. L’Union Africaine et l’ONU appelle à l’ouverture d’une enquête. Les associations locales accusent des politiques migratoires mortifères.

    A court d’argument, les autorités marocaines ont évoqué la responsabilité de l’Algérie ans la tragédie de Melilla, critiquant son laxisme délibéré dans le contrôle de ses frontières avec le royaume, selon des médias espagnols citant un communiqué de l’ambassade marocaine en Espagne.

    Amar Belani, l’Envoyé spécial chargé de la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb au ministère des Affaires étrangères, dans un communiqué, a qualifié ces allégations de fuite en et a accusé Rabat de chercher des boucs émissaires pour se délester de ses responsabilités.

    Pour sa part, l’ONU a appelé les deux pays à garantir la tenue d’une enquête efficace et indépendante et dénoncé un usage excessif de la force contre des migrants. Pour Stéphane Dujarric, porte-parole de l’ONU, « c’est inacceptable et ce drame doit faire l’objet d’une enquête, en précisant que le recours excessif à la force a été vu par l’ONU des deux côtés de la frontière.

    « Nous avons été choqués par les images de la violence à la frontière entre le Maroc et l’Espagne, en Afrique du Nord, cette fin de semaine, qui a entraîné la mort de dizaines d’êtres humains, demandeurs d’asile, migrants.

    Les personnes qui migrent ont des droits, ceux-ci doivent être respectés et nous les voyons trop souvent bafoués », a insisté Stéphane Dujarric.

    Le Maroc vit sa pire sécheresse depuis 30 ans. Les précipitations ne représentent que 13% de la moyenne enregistrée en cette période. Même le nord, généralement plus vert et plus humide, n’est pas épargné. Les mauvaises nouvelles s’enchainent. Les prix des carburants flambent, la grogne sociale aussi. Une augmentation de 36 centimes par litre est attendue pour le diesel le mercredi 29 juin 2022, selon des données de la Fédération nationale des propriétaires, commerçants et gérants des stations de service au Maroc (FNPCGS).

    Des propos de citoyens marocains rapportés par les médias reflètent à quel point les sujets ne décolère pas.

    Les prix à la pompe sont en hausse depuis plusieurs mois, mais jamais, assure-t-ils, ils n’avaient atteint un tel niveau. « Depuis le corona, le plein est passé du simple au double, et mon salaire a diminué d’autant, s’indigne-t-il. C’est 150 dirhams [14 euros] que je perds chaque jour. Et chaque jour, je me demande : où va cet argent, dans les poches de qui ? », s’insurge-t-il.

    Enfin, le Maroc s’attend à une récolte de blé et d’orge de 3,2 millions de tonnes en 2022/2023, soit 69 % de moins que la campagne précédente. Autant dire que des jours sombres attendent le Maroc et les sujets de Sa Majesté.

    Fil d’Algérie, 03/07/2021-2

    #Maroc #MohammedVI #Palais #Covid #Prix

  • Les touristes arrivent en Tunisie après 2 ans de covid

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    Alors que de plus en plus de visiteurs internationaux reviennent, la Tunisie, un pays avec « l’Afrique dans sa forme la plus méditerranéenne et l’Arabie dans sa forme la plus cosmopolite », devient plus bruyante qu’au cours des deux années précédentes de verrouillage du COVID-19.

    TUNIS, 28 mai (Xinhua) — Lunettes de soleil sur la tête, la touriste française Bernadette Burlet est assise sur un banc et profite de la vue sur la mer Méditerranée à Sidi Bou Saïd, une ville côtière bien connue pour son utilisation intensive du bleu et du blanc dans le nord du pays. Tunisie.

    Il s’agit de son premier voyage à l’étranger après le début de la pandémie de COVID-19 au début de 2020.

    « Il est naturel de se sentir anxieux pendant la pandémie. Après tout le stress, j’ai décidé de voyager en Tunisie, un beau pays non loin de la France », a déclaré Burlet à Xinhua.

    Jeff Morel est venu en Tunisie pour une semaine de vacances en famille. Le père de deux enfants a déclaré qu’il était tombé amoureux du pays d’Afrique du Nord lors de sa première visite en 2012.

    « Venir en Tunisie signifie trouver de beaux paysages, des plages fabuleuses, une cuisine délicieuse et des coutumes et traditions intéressantes », a déclaré Morel.

    Avec plus de touristes en visite, Sidi Bou Saïd, parmi les autres destinations touristiques tunisiennes, devient plus bruyante qu’au cours des deux années précédentes.

    « Assise sur le renflement le plus septentrional de l’Afrique du Nord et s’avançant vers l’Europe, la Tunisie est l’Afrique dans sa forme la plus méditerranéenne et l’Arabie dans sa forme la plus cosmopolite », a commenté l’écrivain américain Gerald Zarr à propos du pays, qui est une destination attrayante pour les touristes depuis le début de les années 1960.

    L’industrie touristique tunisienne a attiré environ 7,1 millions de visiteurs par an au cours des cinq années précédant le déclenchement de la pandémie de COVID-19. Selon la société de traitement de données Knoema, les voyages et le tourisme ont contribué à hauteur de 16,1 % au produit intérieur brut (PIB) du pays en 2019.

    La pandémie de COVID-19 a porté un coup sévère au secteur du tourisme, dont les revenus en 2020 ont chuté de 65 % pour atteindre environ 746 millions de dollars américains par rapport à ceux de 2019.

    Lorsque la crise de santé publique s’est atténuée, le gouvernement tunisien a commencé à assouplir les restrictions de voyage et à lancer davantage de campagnes pour promouvoir le tourisme.

    Au 20 avril, plus d’un million de touristes étrangers ont visité le pays cette année, marquant une augmentation de 128% par rapport à la même période en 2021, a rapporté le ministère tunisien du Tourisme au début du mois.

    Entre-temps, tirée par la croissance des secteurs du tourisme et de l’agriculture, l’économie tunisienne a progressé de 2,4 % au premier trimestre de cette année.

    Alors que les performances du secteur du tourisme ces derniers mois ont alimenté les espoirs d’une reprise plus rapide, il reste incertain si le tourisme reviendra aux niveaux d’avant la pandémie dans le pays, qui a été pris dans une crise politique prolongée.

    Le musée national tunisien du Bardo, qui possède l’une des plus grandes collections de mosaïques au monde, est fermé depuis près d’un an pour des raisons de sécurité, car il se trouve dans le même complexe que le Parlement tunisien, qui a été suspendu par le président Kais Saied en juillet. 25, 2021.

    Mohamed Dhafer, qui vend de l’artisanat à Sidi Bou Saïd depuis 2006, s’est plaint que son entreprise n’était pas aussi bonne qu’elle l’était avant la pandémie, comme tant d’autres Tunisiens dans l’industrie du tourisme.

    « De nombreux propriétaires doivent fermer leurs magasins en raison du manque de touristes. J’espère que cette saison n’est pas aussi mauvaise que la précédente », a-t-il déclaré.

    par Xu Supei, Ayten Laamar

    Xinhua

    #Tunisie #Tourisme #Covid19

  • Tourisme : Le Maroc « respire à nouveau » après l’arrêt de Covid

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    Marrakech (Maroc) (AFP) – Le charmeur de serpents marocain Youssef a vu les touristes longtemps absents se presser à nouveau sur la célèbre place Jamaa El-Fna de Marrakech, mettant fin à une longue pause forcée par la pandémie de Covid.

    « Nous respirons à nouveau », a-t-il déclaré.

    L’ancienne ville du sud, célèbre pour ses vues sur les gracieux bâtiments rouges adossés aux palmiers et aux montagnes enneigées, attire depuis longtemps des visiteurs, notamment des célébrités de Madonna à Yves Saint Laurent.

    Mais il a été particulièrement touché par un effondrement du tourisme de deux ans qui a vu les arrivées dans le royaume nord-africain chuter à seulement un tiers l’année dernière à partir de 2019.

    Pour Youssef, prenant une pause pour jouer de sa pipe « ghaita » en forme de hautbois devant le serpent apparemment hypnotisé, « c’est un tel plaisir d’être de retour ici après ces mois lents et douloureux ».

    Le tourisme – qui représente environ 7% de l’économie marocaine et crée des centaines de milliers d’emplois formels et informels – a été mis à mal par les restrictions strictes imposées par le Maroc pendant la pandémie.

    Aujourd’hui, les habitants de Marrakech voient à nouveau des signes d’espoir alors que les touristes sont revenus dans les ruelles étroites de la vieille ville, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

    Les terrasses des cafés sont pleines et les étrangers parcourent les boutiques et les étals du marché à la recherche de vêtements traditionnels, de meubles et de souvenirs.

    « Nous ne sommes pas revenus aux niveaux d’avant la pandémie, mais la situation s’est améliorée au cours du mois dernier », a déclaré le vendeur Abdellah Bouazri, après avoir servi un client argentin dans un haut de football Boca Juniors.

    Bouazri, 35 ans, a déclaré que le coronavirus l’avait contraint à abandonner temporairement son magasin et à trouver un travail alternatif en tant qu’agent de sécurité.

    Le père de deux enfants était l’un des nombreux acteurs de l’industrie assiégée contraints de trouver un revenu alternatif, y compris de nombreux travailleurs informels sans contrat ni sécurité sociale.

    Mais il s’est dit optimiste quant à l’avenir : « Ça a été dur, mais aujourd’hui je suis ravi de retrouver mon vrai métier. »

    « Récupération incomplète »

    Le Maroc a rouvert cette semaine ses frontières terrestres avec les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, deux ans après leur fermeture en raison de Covid et d’une dispute diplomatique majeure.

    C’était la dernière étape d’une lente reprise du secteur du tourisme, soutenue par le gouvernement qui a lancé un fonds de soutien de deux milliards de dirhams (190 millions d’euros), en plus des 95 millions d’euros qu’il a débloqués pour soutenir les hôtels.

    « La reprise est peut-être en cours, mais elle est incomplète », a déclaré le chef de la fédération hôtelière nationale FNIH, Lahcen Zelmat.

    Selon le ministère du Tourisme, le Maroc a réalisé l’année dernière quelque 3,2 milliards d’euros de recettes touristiques, soit moins de la moitié du chiffre de l’année précédant la pandémie.

    Mais les revenus du premier trimestre ont augmenté de 80% par rapport à l’année dernière, selon les chiffres officiels, et le ministère des Finances prévoit des « perspectives plus favorables pour 2022 ».

    Cela s’est reflété dans le flux constant de touristes à l’extérieur de la Medersa Ben Youssef, une école coranique du XVIe siècle à Marrakech.

    « Cet endroit est magique – je suis impressionné par tous les détails », a déclaré Nick, un Londonien de 29 ans visitant pour la première fois. « Depuis Covid, il me manque d’explorer de nouvelles cultures. »

    A proximité, d’autres visiteurs faisaient la queue devant le musée Yves Saint Laurent, l’un des hauts lieux touristiques de la ville.

    « Le musée était incontournable », a déclaré Coco, une étudiante chinoise vivant en Allemagne. « Nous nous considérons comme très chanceux de pouvoir voyager à nouveau, et nous sommes vraiment charmés. »

    © 2022 AFP

    Source : France24, 18 mai 2022

    #Maroc #Tourisme #Covid19 #Marrakech #JamaaElFna

  • Maroc: 100 millions USD de pertes prévues sur une semaine

    Maroc: 100 millions USD de pertes prévues sur une semaine

    Maroc: 100 millions USD de pertes prévues sur une semaine – suspension de vols, fermeture des frontières, covid

    RABAT – La Confédération nationale du tourisme (CNT) au Maroc prévoit une perte de d’un milliard de dirhams (environ 100 millions de dollars) pour la seule dernière semaine de décembre, suite à la fermeture des frontières aériennes et maritimes du royaume devant la menace du variant Omicron du Covid-19.

    La CNT, citée samedi par le quotidien français Le Monde, prévoit « une perte de 1 milliard de dirhams pour la seule dernière semaine de décembre. Semaine durant laquelle 100.000 touristes étrangers étaient attendus ».

    De son coté, Zoubir Bouhoute, président du Conseil du tourisme provincial à Ouarzazate, dans le sud du pays, dresse un constat amer: « C’est fini. Il n’y aura pas de reprise à la fin de l’année et sans doute pas non plus dans les premiers mois de 2022 ».

    Les autorités marocaines ont décidé dimanche dernier de suspendre tous les vols directs de passagers à destination du Maroc pour une durée de deux semaines à compter de lundi, en raison de « la propagation rapide du nouveau variant Omicron du Covid-19 ». Le Makhzen avait également décidé, le même jour (dimanche 28 novembre) de suspendre les liaisons maritimes avec l’Europe « jusqu’à nouvel ordre ».

    Ces décisions ont poussé, d’ores et déjà, « un bon nombre d’établissements touristiques à fermer pour l’hiver » après une année de faillite avec un taux d’occupation pour les hôtels variant entre 15 et 30 % en novembre.

    Même situation de crise a été signalée dans le transport touristique: « Nos 1.670 entreprises, dont 95% sont des TPE-PME, sont à l’arrêt depuis le début de la crise sanitaire due au nouveaux coronavirus. Elles n’ont plus les moyens de payer leurs charges ni leurs crédits. La situation est catastrophique », s’est alarmé Mounir Chami, de la Fédération nationale du transport touristique, citée par le quotidien français.

    « Quelque 80% des agences de voyages sont déjà à l’arrêt », déplore Mohamed Semlali, président de la Fédération nationale des agences de voyage du Maroc (FNAVM), cité par l’agence AFP.

    L’impact social des décisions du Makhzen de fermer ses frontières aériennes et maritimes, est « dévastateur », selon Lahcen Zelmat, président de la Fédération nationale de l’industrie hôtelière (FNIH), précisant que « entre 20% et 30% des emplois du secteur du tourisme ont déjà été détruits ».

    Le secteur du tourisme représente 7% du PIB du Maroc et totalise plus de 500.000 poste d’emploi.

    En 2019 les recettes du secteur touristique avoisinaient 80 milliards de dirhams (8 milliards de dollars) pour 13 millions de touristes. Elles avaient chuté de 65% début 2021, à 28 milliards de dirhams (2,8 mds USD), selon les chiffres officiels.

    APS

    #Maroc #Covid #suspension_vols #Fermeture_frontières #Pandémie

  • Le Maroc prévoit des tests dans les aéroports

    Tags : Europe, UE, Maroc, covid, tests – Le Maroc prévoit des tests dans les aéroports

    RABAT, 13 novembre (Reuters) – Le Maroc va procéder à des tests rapides de dépistage du COVID-19 auprès des passagers arrivant dans ses aéroports et ses ports, et refusera l’accès à tout visiteur dont le résultat sera positif, a déclaré le gouvernement samedi.

    Cette mesure, qui renforce l’exigence existante d’un test PCR négatif 48 heures avant le départ, vise à protéger le pays dans un contexte de recrudescence des cas en Europe, a déclaré le gouvernement dans un communiqué.

    Les voyageurs dont le test est positif doivent être renvoyés aux frais de la compagnie aérienne qui les a fait entrer dans le pays, à moins qu’ils ne disposent d’un document de résidence permanente, a-t-il précisé.

    Les passagers qui se rendent au Maroc doivent également être munis d’une preuve de vaccination. Le pays a rendu le carnet de vaccination obligatoire pour accéder aux lieux publics après avoir vacciné plus de 50 % de sa population.

    Le Maroc a administré plus de doses de vaccin contre le coronavirus que tout autre pays africain, inoculant 24,3 millions de personnes sur une population de 36 millions. Il a également commencé à administrer des injections de rappel.

    Mercredi dernier, le pays a mis fin à un couvre-feu nocturne visant à lutter contre le COVID-19 qu’il avait introduit en mars 2020 après une baisse des cas par rapport au pic de l’été.

    Reuters

  • Maroc: plus de 22 millions de personnes complètement vaccinées

    Maroc: plus de 22 millions de personnes complètement vaccinées – Depuis le 4 octobre, 1.389.062 personnes ont bénéficié d’une 3e dose de vaccin anti-COVID-19, a fait savoir le ministère de la Santé

    Un total de 24.192.806 personnes ont reçu la première dose du vaccin contre la COVID-19, a indiqué samedi le ministère marocain de la Santé dans son bulletin quotidien, précisant que 22.033.991 personnes ont été entièrement vaccinées.

    La campagne de vaccination, lancée le 28 janvier dernier, est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à cette maladie.

    Depuis le 4 octobre, 1.389.062 personnes ont bénéficié d’une 3e dose de vaccin anti-COVID-19, a fait savoir le ministère de la Santé.

    Le royaume a recensé 240 nouvelles infections au cours des dernières 24 heures, pour un total de 945.960 cas confirmés de COVID-19, dont 14.667 décès (+7) et 926.293 guérisons (+249).

    Journal Chrétien, 01/11/2021

  • Maroc: Sécuriser les stocks clés après les difficultés liées à la covid

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    RABAT, Maroc (AP) – Lors de l’inauguration du nouveau parlement marocain, le roi Mohammed VI a appelé vendredi à la mise en place d’un nouveau système national pour gérer les stocks essentiels de nourriture, de médicaments et d’énergie après les perturbations majeures causées par la pandémie.

    Le discours a été prononcé un jour après que le roi ait nommé un nouveau gouvernement composé d’une coalition de partis libéraux et conservateurs et dirigé par un homme d’affaires milliardaire. Le nouveau parlement et le nouveau gouvernement sont le résultat des élections du mois dernier, qui ont évincé les islamistes qui avaient dominé le corps législatif et dirigé le gouvernement pendant une décennie.

    Le roi détient le pouvoir suprême dans ce pays d’Afrique du Nord. Dans un discours télévisé prononcé depuis le trône, il a officiellement inauguré la première session du nouveau parlement vendredi.

    En raison de la pandémie de COVID-19, la cérémonie d’inauguration dans le bâtiment du parlement dans la capitale Rabat a été organisée à plus petite échelle, avec moins de membres des deux chambres du corps législatif présents que d’habitude.

    Notant que la pandémie a provoqué des perturbations majeures dans les chaînes d’approvisionnement de nombreux pays, le roi a insisté sur la nécessité de mettre en place « un système national intégré pour gérer le stock de réserve stratégique de biens et de produits essentiels, notamment dans les domaines de l’alimentation, de la santé et de l’énergie. »

    « La crise du COVID-19 a montré que les questions de souveraineté sont, une fois de plus, sur le devant de la scène », a-t-il déclaré.

    Le nouveau cabinet, dirigé par le Premier ministre Aziz Akhanouch du parti du Rassemblement des indépendants nationaux, est composé de 24 ministres, dont sept femmes. Il a été annoncé jeudi.

    Sept ministres ont conservé leur poste, dont les importants ministres des affaires étrangères et de l’intérieur. Nadia Fettah Alaoui, qui était ministre du tourisme dans le précédent gouvernement, sera la première femme ministre des finances du Maroc.

    Akhanouch, l’un des hommes les plus riches du Maroc, a été nommé Premier ministre le mois dernier après que son parti se soit classé premier aux élections législatives. Il a remplacé Saad Eddine El Othmani, dont le parti islamiste Justice et Développement (PJD) a subi une défaite cuisante lors des élections du 8 septembre.

    Les dirigeants du PJD ont démissionné en masse après les élections et ont déclaré que le parti allait rejoindre les rangs de l’opposition.

    La nouvelle coalition comprend le RNI, le parti Authenticité et Modernité et le parti conservateur Istiqlal.

  • Algérie : Un été pourri

    Covid, accidents de la route et feux de forêts. Voila le «maléfique triumvirat » de ce début d’été pourri. Rien de vraiment gai, il faut bien le reconnaître. Les contaminations ont dépassé les 800 cas par jour. Les accidents ont fait prés de 40 morts en deux jours et nos forêts continuent de se consommer à cause de la canicule, mais aussi par le fait d’actes criminels de groupes et personnes qui n’ont pas encore désespéré de semer le doute et la déstabilisation dans le pays.

    Ainsi sur le front de la crise sanitaire les cas de contamination qui vont tout droit vers les 1000 cas par jour inquiètent au plus haut point. D’ailleurs le président de la République a instruit les responsables du secteur de prendre des mesures d’urgence et de réactiver avec plus de rigueur et de suivi les plans de lutte contre la pandémie mis en place depuis l’apparition du virus dans notre pays.

    Le laisser-aller observé chez les Algériens ces derniers temps a vraiment de quoi inquiéter et nécessite une remise en cause sérieuse dans les habitudes (bien mauvaises) qui se sont installées au sein de la population où aucun geste barrière n’est plus respecté. En effet la plupart des citoyens ne portent plus de bavettes là où ils sont. Dans les administrations, les commerces, les transports et bien d’autres lieux on continue à vivre comme si le virus n’existait plus. Pourtant, il est bien là et plus virulent que par le passé, en contaminant encore plus et en tuant plus encore. Mais cela ne semble pas effrayer outre mesure une grande franche de la société qui continue à n’en faire qu’à sa tête.

    Plus encore, beaucoup d’Algériens refusent de se faire vacciner et continue d’être une sérieuse menace pour eux-mêmes, mais aussi pour leur entourage. Un refus qui entre dans cette droite ligne qui veut que ces mêmes personnes pensent que le virus n’existe plus ou pire encore qu’il n’a jamais existé. Des postures condamnables à tous les niveaux et face auxquels il faut penser à rendre obligatoire cette vaccination si la situation continue à se dégrader encore plus.
    A coté du covid, des dizaines de familles on perdu des êtres chers en l’espace d’un week-end dans des accidents de la route qui ont fait près de 40 morts en un espace aussi court. Une hécatombe due à des chauffards qui n’ont pas fini de jouer au rodéo sur nos routes et d’endeuiller à chaque fois plusieurs familles algériennes. Une situation qui doit être affrontée avec plus de rigueur, tout comme celle des feux de forets où les pyromanes doivent répondre de leurs actes criminels et payer pour le mal qu’ils causent à la nation.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 12/07/2021

    Etiquettes : Algérie, Covid, accidents de la route, feux de forêts,

  • Point de presse quotidien de l’ONU: 31 mars 2021

    Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 31 mars 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Secrétaire général/Yémen

    Dans une déclaration publiée aujourd’hui, le Secrétaire général déclare qu’au fil des ans, le Sultanat d’Oman a joué un rôle important, en jetant des ponts pour la paix dans la région, y compris au Yémen.

    Le Secrétaire général exprime en particulier ma gratitude à Sa Majesté, le Sultan Haitham Bin Tariq Al Said, pour son appui constructif et essentiel à mon Envoyé spécial pour le Yémen, M. Martin Griffiths.

    COVID-19/Mécanisme COVAX

    Le Yémen a reçu aujourd’hui 360 000 doses de vaccins envoyées par le Mécanisme COVAX. Ces vaccins sous licence indienne et fabriqués par le Serum Institute of India sont destinés aux professionnels de la santé et aux autres personnes vulnérables.

    Les autorités sanitaires et les représentants de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) ont réceptionné ce premier lot de 13 000 boîtes sécurisés et 1 300 000 seringues, essentielles pour une campagne de vaccination sûre et efficace. Près de deux millions de doses sont attendues au Yémen cette année.

    Trinité-et-Tobago a aussi reçu aujourd’hui ses 33 000 premières doses de vaccins pour le coup d’envoi de sa campagne de vaccination, la semaine prochaine.

    Ces doses font partie du premier lot destiné aux pays des Caraïbes. Mme Erica Wheeler, Représentante de l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) à Trinité-et-Tobago, a déclaré que l’équipe de pays continuera de travailler avec les autorités à la vaccination de la population, avec le savoir et l’ensemble des mesures de santé publique et sociales connues pour arrêter la propagation du virus.

    Vice-Secrétaire générale/Climat

    Ce matin, la Vice-Secrétaire générale de l’ONU, Mme Amina J. Mohammed, a participé à une réunion ministérielle virtuelle sur le climat et le développement organisée conjointement avec le Royaume-Uni.

    Mme Mohammed a appelé à l’action pour renforcer la résilience climatique sur cinq fronts et d’abord l’octroi de la moitié de tous les financements climatiques à l’adaptation, ce qui implique que le G7 atteigne son objectif de consacrer 0,7% de son PIB à l’aide publique au développement (APD). Deuxièmement, la Vice-Secrétaire générale a parlé d’un soutien climatique plus rationnel et plus transparent, et troisièmement, du développement des outils financiers nécessaires à la réponse aux catastrophes et de la création de nouveaux outils pour renforcer la résilience.

    En quatrième lieu, elle a cité l’aide aux pays en développement pour qu’ils puissent intégrer les risques climatiques dans tous les processus de planification, de budgétisation et d’investissement. Enfin en cinquième lieu, Mme Mohammed a parlé du soutien aux efforts de renforcement de la résilience menés localement et de l’autonomisation des femmes, des autochtones et des jeunes.

    Prix des quatre libertés

    Aujourd’hui, le Secrétaire général a reçu le Prix international des quatre libertés de la Fondation Roosevelt.

    Il a déclaré que le Prix a une signification particulière compte tenu de son lien profond avec le Président Franklin Delano Roosevelt et Eleanor Roosevelt.

    Depuis plus de 75 ans, a-t-il ajouté, partout dans le monde et 24 heures sur 24, le personnel de l’ONU s’efforce de concrétiser les droits fondamentaux dans la vie des gens.

    Pourtant aujourd’hui, a reconnu M. António Guterres, aujourd’hui, nous sommes confrontés aux plus grandes épreuves, dans le monde, puisque l’idée des Nations Unies était plus qu’un rêve aux yeux du Président Roosevelt et d’autres.

    Mais dans la tempête, ce Prix nous incitera tous à continuer à aller de l’avant, à lutter et à travailler pour un monde meilleur.

    Afghanistan

    En Afghanistan, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a annoncé aujourd’hui que trois femmes membres du personnel de santé en charge de la vaccination contre la poliomyélite ont été tuées hier à Jalalabad, dans la province de Nangarhar. Le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, a condamné cette attaque brutale contre des agents humanitaires et de santé qui travaillent en première ligne pour offrir une vaccination vitale aux enfants.

    M. Lowcock a présenté ses condoléances aux familles des victimes et a insisté sur le fait que les agents humanitaires ne devraient jamais être pris pour cible. Ils doivent être protégés à tout moment, a-t-il dit.

    La Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) a dit partager le même dégoût profond face à ce crime, alors que chacun œuvre en faveur d’un Afghanistan plus sûr, d’un avenir meilleur pour tous ses enfants et d’un monde sans polio. Le Coordonnateur résident et Coordonnateur humanitaire des Nations Unies en Afghanistan, M. Ramiz Alakbarov, a également précisé que les agents de la lutte contre la poliomyélite, qui sauvent la vie d’enfants, ne sauraient être en aucun cas des cibles.

    Mozambique

    Au Mozambique, l’OCHA a indiqué aujourd’hui que l’escalade de la violence dans la province de Cabo Delgado continue d’entraîner des déplacements massifs, en particulier après les dernières attaques de groupes armés non étatiques et des affrontements qui ont cours à Palma depuis le 24 mars. La situation en matière de sécurité reste instable et préoccupante.

    L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a déjà enregistré quelque 8 000 personnes aux points d’arrivée de Nangade, Mueda, Montepuez et Pemba. Plusieurs milliers d’autres personnes sont arrivées aujourd’hui à Pemba et dans d’autres secteurs de Cabo Delgado.

    Les informations indiquent que des centaines de personnes essaient encore de quitter Palma en ce moment et que des milliers d’entre elles fuient à pied, par bateau et par route. Certaines personnes sont secourues par le Service aérien d’aide humanitaire des Nations Unies et d’autres groupes de la société civile.

    Pour sa part, le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) prépositionne des kits d’accouchement et des médicaments essentiels pour aider les femmes enceintes et les mères déplacées.

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) a fait savoir qu’il a intensifié son assistance et qu’il s’efforce d’aider 50 000 personnes touchées par les attaques. Le Service aérien d’aide humanitaire des Nations Unies, qui est géré par le PAM, organise un pont aérien pour transporter le personnel médical essentiel et les agents humanitaires au plus près des sites d’opérations mais aussi pour les évacuations médicales.

    Toujours aujourd’hui, dans une déclaration commune, la Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, Mme Virginia Gamba; celle pour la violence sexuelle dans les conflits, Mme Pramila Patten; et celle pour la violence contre les enfants, Mme Najat Maalla M’jid, ont fermement condamné les actes de violence « brutaux et horribles » commis dans la province de Cabo Delgado. Elles ont souligné que la protection et les besoins humanitaires de la population civile, en particulier les femmes et les enfants, doivent être assurés et satisfaits de toute urgence.

    Éthiopie 

    L’OCHA a indiqué aujourd’hui que la situation au Tigré reste extrêmement difficile. L’accès à cert aines parties du sud et du sud-est de la région a été restreint pendant un mois et la route d’Alamatato Mekelle est toujours fermée, ce qui bloque l’intervention humanitaire.

    On estime à 2,5 millions le nombre de personnes qui, dans les zones rurales, n’ont pas eu accès aux services de base, au cours de ces quatre derniers mois.

    L’ONU continue de recevoir des informations faisant état d’attaques contre les personnes et infrastructures civiles, dont le pillage et le vandalisme de centres de santé, d’écoles, sans compter les cas de violence sexuelle et sexiste.

    Le conflit continue d’entraîner des déplacements massifs dans toute la région. Plusieurs dizaines de milliers de personnes sont ainsi arrivées dans les villes de Shire, Axum et Adwa, au cours de ces dernières semaines.

    L’ONU et ses partenaires humanitaires sur le terrain intensifient leur réponse, entre autres, sous la forme de colis de nourriture à plus d’un million de personnes. Par ailleurs, plus de 146 000 personnes déplacées ont reçu des abris de secours et des articles de première nécessité; la distribution se poursuivant auprès d’environ 60 000 autres. Plus de 630 000 personnes ont également reçu de l’eau potable.

    À ce jour, 67% des districts ciblés ont été couverts, grâce à 50 équipes de santé mobiles, contre 25% le mois dernier.

    La réponse reste cependant insuffisante, étant donné qu’environ 4,5 millions de personnes ont besoin d’une assistance vitale. L’ONU demande des financements supplémentaires de toute urgence pour qu’une aide vitale puisse être apportée aux personnes touchées.

    Soudan du Sud 

    Selon un nouveau rapport publié aujourd’hui par la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), les milices des communautés sont responsables de 78% des meurtres, des dégâts infligés aux civils, des enlèvements et des violences sexuelles.

    Le rapport a documenté les meurtres de 2 421 civils en 2020, soit plus du double du total de l’année précédente. Un peu plus de 1 500 personnes ont été blessées, contre 866 en 2019. La forte augmentation du nombre des enlèvements, qui a plus que triplé, est particulièrement préoccupante.

    Bien que les chiffres montrent une aggravation significative de la violence par rapport à 2019, la Mission note que les affrontements se sont concentrés dans seulement 13% des 540 zones administratives du pays et qu’ils impliquent en grande partie les milices des communautés plutôt que les parties classiques au conflit.

    Niger

    Le Secrétaire général suit avec une grande inquiétude l’évolution de la situation au Niger. Il exhorte tous ceux qui sont impliqués de s’abstenir de toute forme de provocation qui menacerait la consolidation démocratique et la stabilité du pays. Le Secrétaire général appelle en particulier les forces armées à respecter strictement leurs obligations constitutionnelles. Il exhorte toutes les parties prenantes au Niger à adhérer aux normes démocratiques, en respectant les résultats de l’élection présidentielle du 21 février, et à permettre un transfert de pouvoir ordonné et pacifique.

    Le Secrétaire général réaffirme la solidarité et l’appui de l’ONU au Gouvernement et au peuple nigériens dans leurs efforts de promotion de la paix, de l’état de droit et du développement durable.

    Mali

    Hier, le Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), M. Mahamet Saleh Annadif, a rencontré des représentants de la Cour pénale internationale (CPI) et de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), pour parler réparations, après les dégâts subis par le patrimoine culturel de Tombouctou en 2012. Les discussions avec la CPI ont également réaffirmé l’engagement de la Mission à mettre fin à l’impunité au Mali, et ce, à tous les niveaux.

    La Mission vient de tenir une réunion avec des organisations de la jeunesse à Tombouctou pour sensibiliser les jeunes dirigeants à son rôle dans le rétablissement de la paix au Mali.

    Conférence de Bruxelles sur la Syrie

    Les participants à la Conférence de Bruxelles « Aide à apporter pour l’avenir de la Syrie et des pays de la région » ont fait des promesses de contribution d’un montant total de 4,4 milliards de dollars pour 2021 et de 2 milliards pour 2022. Les institutions financières internationales et les donateurs ont annoncé environ 7 milliards de dollars de prêts à des conditions concessionnelles.

    Selon l’ONU, même si le montant total est inférieur aux 5,5 milliards de dollars promis en 2020, un certain nombre de donateurs ont augmenté leurs contributions cette année. L’ONU s’est également jointe à l’Union européenne (UE) pour saluer les pays qui ont dépassé les sommes promises, l’année dernière. Les deux organisations continueront de travailler avec les donateurs pour rechercher des financements tout au long de l’année.

    Les besoins restent énormes en Syrie et l’ONU et les partenaires humanitaires recherchent environ 10 milliards de dollars pour la réponse humanitaire en Syrie et pour le soutien aux pays de la région qui accueillent des réfugiés syriens.

    L’année dernière, l’ONU et ses partenaires ont augmenté de près de 30%, le nombre de personnes aidées, à savoir 7,7 millions de personnes par mois en Syrie, malgré un financement qui ne répondait pas aux besoins globaux. L’ONU continuera de faire sa part pour répondre aux besoins des personnes dans le besoin.

    Le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, a déclaré à la fin de la Conférence que si nous voulons continuer à aider les Syriens, l’accès et le financement sont nécessaires. Concernant l’accès, il a rappelé que l’opération transfrontalière est essentielle pour atteindre tous ceux qui sont dans le besoin. L’aide humanitaire, a-t-il ajouté, dépend d’un financement généreux et continu des donateurs.

    Invités du point de presse

    Les invités du point de presse aujourd’hui étaient les experts du Service de la lutte antimines de l’ONU (UNMAS). Ils ont parlé de la prochaine Journée internationale pour la sensibilisation aux mines et l’assistance à la lutte antimines. Étaient présents Mme Ilene Cohn, Directrice adjointe et Cheffe par intérim de l’UNMAS; Mme Abigail Hartley, Cheffe de la politique, du plaidoyer, de la communication et de la mobilisation des ressources; et M. Stephen Pritchard, Chef des programmes, de la planification et de la gestion.

    UN Press, 31 mars 2021

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