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  • Algérie. Des craintes multiples

    Algérie, covid 19, variole du singe, pandémie, coronavirus, Organisation Mondiale de la Santé, OMS,

    L’humanité n’est pas sortie de l’auberge. Alors que le virus du Covid -19 fait un retour remarqué, voilà qu’un autre virus, celui de la variole du singe, s’invite avec force faisant craindre le pire dans un monde déjà instable et traversé par des tensions très déstabilisatrices pour l’avenir d’une planète qui s’écrit en pointillés.
    Ce samedi, l’Organisation Mondiale de la Santé a rappelé, à travers son directeur général, que la menace est montée d’un cran et qu’il s’agit de prendre très au sérieux la variole du singe.

    Dans un point de presse,Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que l’épidémie actuelle de variole du singe constitue une urgence sanitaire mondiale, qui nécessite ainsi une réaction internationale coordonnée, son financement et une collaboration internationale sur le partage des vaccins et des traitements. Une réaction qui n’est pas sans rappeler les premières réactions arrêtées au tout début de l’apparition de l’épidémie du coronavirus.

    Et si à ce stade de l’épidémie, la région la plus touchée reste l’Europe, les expériences nous ont enseigné que tout peut aller très vite, et que la propagation du virus peut connaître à tout moment une accélération qui toucherait de manière conséquente l’ensemble des pays du monde. Et même si on sait qu’un vaccin est déjà mis en place et opérationnel, il n’en demeure pas moins que le risque est grand de voir la situation se compliquer et échapper au contrôle.

    Et la complexité de la situation vient du fait que nous sommes face à deux virus très virulents et difficiles à circonscrire. La covid conjuguée au variole du singe n’annoncent rien de bon, et les jours à venir seront bien difficiles à vivre dans plusieurs régions du monde. Difficiles au moment où les nouveaux variants du covid ne cessent de muter et de rendre les vaccins limités, n’arrivant à ce jour qu’à éviter les cas graves, mais bien loin de pouvoir éradiquer cette pandémie, avec laquelle nous devons désormais vivre, selon les experts et les spécialistes. Des discours peu rassurants, il faut l’admettre, car les mutations du virus sont multiples et certains peuvent être très virulents et résistants aux vaccins existants.

    La sortie du tunnel, avec la propagation de la variole du singe, paraît s’éloigner un peu plus, alors que l’espoir d’une sortie de crise semblait assez proche depuis quelques mois. Mais force est de reconnaître que cet espoir semble reculer ces dernières semaines, et personne ne peut savoir de manière définitive comment toute cette situation sanitaire va se développer dans les semaines et les mois à venir.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 25/07/2022

    #Algérie #Coronavirus #Covid19 #Pandémie #Variole_du_singe

  • Le Maroc durcit les conditions d’entrée pour les Suisses

    Le Maroc durcit les conditions d’entrée pour les Suisses

    Maroc, Suisse, voyages, covid 19, pandémie – Le Maroc durcit les conditions d’entrée pour les Suisses

    Le Maroc place la Suisse sur la « liste A » du pays et n’autorise donc que les Suisses vaccinés à entrer dans le pays.
    Après que les Etats-Unis aient émis la semaine dernière un avertissement aux voyageurs pour l’entrée en Suisse, le Maroc réagit à son tour à l’augmentation du nombre de cas de Corona en Suisse. Le Maroc a ajouté la Suisse à sa « liste A » le 18 novembre, ce qui signifie que seuls les voyageurs vaccinés peuvent entrer dans le pays, comme le rapporte abouttravel.ch.

    Seuls les Suisses vaccinés peuvent entrer dans le pays
    Le nombre croissant de cas de Corona préoccupe actuellement visiblement certains pays européens. L’Autriche est actuellement en lockdown pour 20 jours, l’Allemagne a décidé de prendre des mesures en fonction de l’indice d’hospitalisation et la République tchèque introduit à partir d’aujourd’hui, 22 novembre, une règle 2G dans les hôtels, pour n’en citer que quelques-uns. Alors que la Suisse, malgré une incidence de plus de 600 (situation au 19 novembre 2021), n’a pas encore annoncé de mesures plus strictes, le Maroc réagit à son tour avec ses conditions d’entrée. Le 18 novembre, le pays a ajouté la Suisse à sa « liste A », selon visitmorocco.com.

    L’inscription sur la « liste A » signifie que les voyageurs en provenance de Suisse ne peuvent désormais plus entrer dans le pays avec un test PCR. Au lieu de cela, l’entrée n’est possible qu’avec une vaccination complète. Pour cela, la deuxième vaccination ou la vaccination d’un vaccin à une dose doit avoir eu lieu il y a au moins deux semaines. En outre, les voyageurs de la « liste A » doivent remplir et signer le formulaire de santé du Maroc avec leurs coordonnées. Ce formulaire est distribué à bord de l’avion et peut également être téléchargé en ligne.

    Conclusion sur le durcissement de l’entrée des Suisses au Maroc
    En réaction à l’augmentation du nombre de cas en Suisse, le Maroc place le pays sur la « liste A ». Comme pour l’Autriche, la Suède ou l’Italie, entre autres, seuls les Suisses vaccinés peuvent ainsi entrer au Maroc dès maintenant. De plus, les personnes entrant au Maroc doivent remplir un formulaire de santé avec leurs coordonnées. Cela pourrait avoir une influence sur les vols pop-up de flyBAIR à destination de Marrakech, communiqués récemment, qui ne sont effectués que si le taux de remplissage atteint 80 pour cent.

    Reisetopia, 22/11/2021

    #Maroc #Voyages #Suisse

  • Algérie : Les effets pervers de la pandémie

    Algérie : Les effets pervers de la pandémie

    Algérie, pandémie, coronavirus, covid 19 – Algérie : Les effets pervers de la pandémie

    Un stress perpétuel

    La situation mentale des populations n’a jamais autant fait l’objet d’attention autant des spécialistes, des médias et des politiques que depuis l’intrusion de la Covid-19, brutale au point de bouleverser totalement le paysage de la vie quotidienne sur toute la face de la planète. Jusque-là, la maladie était confinée pour l’essentiel dans les limites de la vie privée. Parfois, des débats publics et politiques focalisent sur une pathologie particulière (diabète, cancer, etc.), mais rien qui jette une ombre sur la santé mentale d’une population. La pandémie de la Covid-19 a ceci de particulier d’influer par ses conséquences jusque sur les nerfs de tout un chacun. Les restrictions diverses en matière de contacts sociaux et de liberté de déplacement, les difficultés professionnelles, les consignes sanitaires à respecter continuellement, avec son lot d’inquiétude et de suspicion, finissent par peser lourds sur l’équilibre mental. Un stress perpétuel nourri aussi par une actualité peu rassurante autour d’un agent pathogène qui garde toujours intacte l’aura de sa mystérieuse et terrifiante létalité, même après qu’un vaccin ait été mis au point. Ce remède, au lieu de soulager par sa disponibilité, a introduit un surcroît d’angoisse au sein d’une population travaillée par un courant complotiste mondial et des esprits maladivement sceptiques quant à l’efficacité et l’innocuité du sérum à inoculer, quel que soit son fabricant au demeurant. Des symptômes psychologiques ont été relevés chez la population dans tous les pays du monde, notamment parmi les jeunes.

    Comment s’en sortent les Algériens ? Il n’y a aucun doute quant à un impact direct sur l’état psychologique de certains suite à des cas d’infection et de décès dans le cercle des proches. On peut, toutefois, avancer sans risques, que leur mode de vie, assez basique, a préservé des Algériens de vivre une situation gravissime comparable à celle de pays européens, pourtant voisins, et donc d’atténuer sensiblement l’impact psychologique. Il y a lieu, toutefois, de mettre l’accent sur la nécessité d’élaborer un véritable plan orsec pour faire face à toute situation de catastrophe sanitaire. Les insuffisances constatées durant la crise de la Covid-19 doivent servir de leçon et de matériau pour la construction d’une riposte plus efficace à toute nouvelle pandémie. Elles doivent aussi guider l’effort du pays pour consolider ses moyens d’intervention et d’endiguement, qui doivent toujours compter des outils destinés à préserver la santé mentale et psychologique du citoyen dans ces moments délicats.
    O. M.

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    Mohamed-El Amine Bencharif, chef du service psychiatrie au CHU Frantz-Fanon de Blida: «La pandémie génère des risques de troubles psychiatriques»

    Entretien réalisé par Samira Belabed

    Dans cet entretien, le Pr Mohamed-El Amine Bencharif, chef du service de psychiatrie légale à l’hôpital Frantz-Fanon de Blida, met l’accent sur la nécessité de prendre en charge les troubles psychiques qui sont l’une des conséquences de la pandémie de la Covid-19.

    Cela fait deux ans que nous faisons face à une épidémie qui a bouleversé tout le quotidien de la population. Que faut-il en retenir ?
    Cette situation exceptionnelle s’est imposée durablement avec des conséquences visibles au niveau sanitaire, économique et social. Tout l’enjeu pour les décideurs est de tenter de préserver un équilibre entre la nécessité sanitaire et l’impact sur notre vie en société. L’épidémie de la Covid-19 est à l’origine d’une grave crise de santé publique où les aspects psychologiques prennent une part importante. La peur d’être infecté, d’infecter les autres, la peur de mourir, de perdre des êtres chers et celle de pas pouvoir accéder aux soins constituent des facteurs de stress importants qui risquent de dépasser les stratégies d’adaptation du sujet, rompant ainsi son équilibre psychologique avec un impact direct sur sa santé mentale.

    Justement, quelle est l’ampleur de cet impact ?
    Les incertitudes durables autour de la nature de la pandémie, de ses modes de transmission, de son degré de férocité, de l’efficacité des protocoles d’intervention thérapeutiques et les restrictions de diverses natures mises en œuvre limitent l’accès aux activités quotidiennes. La prise en charge des personnes ayant des problèmes de santé mentale ne peut être ignorée dans ce contexte, et de nombreux points sont à prendre en considération, notamment le comportement violent à la maison, accentué par des contraintes supplémentaires que subissent des familles, comme la perte d’emploi.

    Comment avez-vous vécu cette situation au niveau de votre service ?
    Nous sommes passés de 1.024 consultations entre mars et mai 2019 à 310 pour la même période de 2020. Nous avons constaté une baisse significative d’admissions aux urgences psychiatriques et des consultations en psychiatrie, et un mouvement de sortie plus précoce des patients hospitalisés. Nous avons toutefois relevé le manque de suivi des patients avec un risque d’impact sur leur santé, car ce sont des patients fragiles avec des pathologies annexes plus importantes telles que le risque cardiovasculaire et respiratoire. Des difficultés des malades isolés à respecter les règles du confinement et les mesures de protection associées ont fait d’eux une population particulièrement à risque.

    Que faut-il faire pour éviter ce genre de situation ?
    Je préconise, notamment pour le personnel de la santé, une prise en charge précoce. Il y a des méthodes et techniques psychologiques utilisées dans le cadre du burn out. Il faut aussi être à l’écoute de ce personnel en première ligne depuis presque 2 ans.

    Est-ce qu’on a les moyens d’être à l’écoute de tout ce personnel ?
    Les moyens humains existent. L’Université algérienne a formé des psychologues, des psychiatres capables de prendre en charge toute personne souffrant de troubles. Il suffit d’une organisation qui s’appuie sur un réseau et un centre d’écoute ouvert 24 heure sur 24.

    Face à tous ces risques, y a-t-il urgence à adopter une stratégie nationale ?
    Nous avons besoin d’une stratégie nationale unifiée et généralisée, en définissant les conduites à tenir et le protocole à suivre. C’est un aspect qu’il faut prendre au sérieux.

    S. B.

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    Mohamed Taïbi, sociologue: «La civilisation de la peur est née»

    La pandémie a bouleversé le monde entier, provoquant un nouveau mode de vie basé sur la crainte, la peur et l’anxiété. En moins de deux années, la Covid-19 a chamboulé habitudes et traditions dans tous les pays qui restent vulnérables face au virus. «Rien ne sera plus comme avant», lance le sociologue Mohamed Taïbi, qui selon lui, le monde est en guerre contre un ennemi redoutable. «La Covid-19 menace l’humanité. Il n’y a qu’à voir le coût financier de la défense sanitaire», précise le sociologue. Et de qualifier cette pandémie de nouvelle civilisation de la peur exprimée par l’éloignement permanent entre les êtres humains. «Tous les liens que l’homme a établis dans sa tradition historique ont été bouleversés. Les gens deviennent de plus en plus craintifs au point de réfléchirsi l’on doit saluer avec la tête ou toucher la main à quelqu’un», fait remarquer Mohamed Taïbi. Selon lui, «les Algériens sont de très mauvais observateurs, y compris les intellectuels. Il faut regarder le fond du problème et non uniquement l’apparence». Pour lui, la Covid-19 est un grand tournant tragique dans l’histoire de l’humanité. «C’est un grand examen de la peur. L’humanité a été fauchée par la peur.» Sur le plan de l’économie mondiale, il précise qu’il y a un fort dérèglement de la machine productive qui va peser lourdement sur certains pays. «Aujourd’hui, on ne parle plus de l’économie d’un pays mais d’économie mondiale», rappelle-t-il. «La Covid-19 a provoqué un déficit drastique dans les besoins de l’humanité.»
    M. Benkeddada

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    Séquelles traumatiques du Coronavirus
    Attention Danger

    L’infection à la Covid-19 n’a pas seulement des conséquences physiques sur les personnes atteintes, elle peut aussi occasionner des traumatismes psychiques. Trois réactions psychologiques récurrentes: un stoïcisme pour les cas ignorant avoir été infectés, un stress aigu résolutif chez d’autres personnes et la catégorie des sujets affectés psychologiquement. C’est ce qu’explique le Dr Mahmoud Boudarène, psychiatre, auteur du livre «Covid-19 et traumatismes psychiques». Selon lui, la catégorie la plus problématique est celle qui développe des séquelles post-traumatiques à l’issue d’un épisode destress aigu. «Il y a ceux qui ont présenté des réactions de stress aigu avec des désordres psychologiques, de l’agitation, de l’angoisse, de l’anxiété mais par la suite, les choses rentrent dans l’ordre. Mais il y a aussi ces sujets avec un stress aigu et manifestant un état d’inhibition et de stupeur, et chez lesquels les choses ne rentrent pas dans l’ordre. Ces cas-là sont les plus compliqués», relève-t-il.

    De son avis, ces personnes confrontées directement à la maladie peuvent présenter à distance de l’évènement une maladie liée à un véritable traumatisme psychique. «Cette maladie est grave et est difficile à soigner. Elle risque certainement d’hypothéquer l’avenir des personnes», précise-t-il. L’exemple type de ceux susceptibles de développer des séquelles post-traumatiques est représenté par le personnel médical et soignant. «Le personnel de soins a été mis dans des situations de double injonction, c’est-à-dire, d’une part, il doit soigner les patients, et d’autre part, il assiste impuissant à des évènements dramatiques comme les décès, en ayant peur pour lui et peur de contaminer sa famille et son entourage», signale le psychiatre. Conséquence: «Ces soignants peuvent présenter un état de stress post-traumatique ou alors le burn out», indique-t-il, précisant que ce dernier «est aussi sévère que le premier car il concerne les gens chargés d’aide aux personnes et qui assistent impuissants à la mort». Estimant qu’il n’y a pas eu le soutien indispensable et nécessaire à ces professionnels de la santé, il ne manque pas de relever tout autant les «agressions» qui les ont ciblés de la part des malades ou de leurs familles.

    «Nous avons vu des médecins et même des infirmiers se faire agresser par des proches de personnes atteintes de la Covid-19afin de hâter leur prise en charge», rappelle-t-il. De son avis, le personnel de soins n’a pas été soutenu et aidé par les pouvoirs publics pour le protéger et le mettre à l’abri de ce genre de comportement. A ses yeux, on aurait dû mettre en place des cellules de soutien psychologique pour les professionnels de soins.
    Fatma-Zohra Hakem

    Horizons, 20/11/2021

    #Algérie #Coronavirus #Covid19 #Pandémie

  • « Vaccinophobie »

    Tags : Algérie, vaccination, covid 19, coronavirus – « Vaccinophobie »

    Pourquoi les Algériens bouderaient-ils le vaccin anti-Covid-19? Nous sommes d’accord sur le fait que pas mal d’Algériens avaient -rappelle-t-on- obtempéré aux instructions des autorités sanitaires concernées, d’accepter de se faire vacciner. Les pouvoirs publics insistent-ils sur les vaccins importés, en dépit des résultats pas tout à fait positifs, comme étant antidote agissant sûrement, contre la contamination. Une grande frange de la population estime que le vaccin est plutôt commercial dont les grands labos du monde en avaient profité de la pandémie, pour se faire «un peu d’argent».

    L’opportunisme et la cupidité des cartels de l’industrie pharmaceutique de par le monde, ne sont plus à démontrer. Une dose du vaccin doit faire deux dollars et la première cargaison importée par les autorités algériennes était -si je ne me trompe pas- 30 mille doses. Donc, ça va faire, quand même 60 mille dollars, juste pour la première cargaison qui va être empochée par le labo fournisseur, sans résultats positifs sûrs.

    Pour d’autres, le vaccin serait comme une sorte de remède placebo, se basant surtout sur la force de la croyance de celui qui est vacciné. C’est pour ça, que parfois ça marche et parfois, c’est évidemment, l’échec fatal… Faudrait-il avouer que pas mal de citoyens qui n’étaient pas contaminés, avaient succombé des suites de la prise du vaccin.

    Les scientifiques les plus sincères et les plus intègres sont à cheval sur cette pertinente question. Ils continuent à dire qu’il n’existe pas encore de remède radical, à cent pour cent contre la Covid-19. C’est ce climat d’incertitude qui fait pousser les Algériens et même les gens dans d’autres pays à la suspicion à l’égard de cette aventure du vaccin anti-Covid-19. Même les caractéristiques thérapeutiques et les symptômes du Coronavirus ne sont pas encore déterminés de façon définitive, c’est un virus -dirait-on intelligent et avisé- qui se mute à chaque tournant, afin de fuir aux antidotes, cherchant à l’anéantir.

    Cependant, c’est l’incertain qui aurait poussé les Algériens à ne pas mettre toute leur confiance dans une chose qui n’est pas certaine, d’autant plus que cette chose est intimement liée à leur survie… ou du moins à leur santé. Les pouvoirs publics agissent en tant que responsables de la santé et des vies de leurs administrés. Ils ne pouvaient pas agir autrement. On réagissait face à la pandémie comme tout le monde en avait fait ailleurs, sous d’autres cieux et sous l’égide solennelle de l’OMS qui menait le bal de la lutte contre la pandémie.

    Faudrait-il savoir qu’il n’y a pas d’autres alternatives possibles pour les responsables algériens, que de faire ce qu’ils ont fait.

    Le Carrefour d’Algérie, 18/11/2021

    #Algérie #Covid19 #Coronavirus #Vaccination

  • Maroc: 2ème semaine de mobilisation contre le pass vaccinal

    Tags : Maroc, pass sanitaire, covid 19 -Maroc: 2ème semaine de mobilisation contre le pass vaccinal

    Plusieurs manifestations ont de nouveau eu lieu dimanche à travers le Maroc pour protester contre le pass vaccinal anti-covid mis en place par le gouvernement, selon l’AFP et des médias locaux. A Rabat, la police a quadrillé la place où devait se tenir un rassemblement non autorisé dans le centre-ville, une centaine de manifestants ayant été dispersée dans les ruelles avoisinantes.

    Une vingtaine de personnes ont été interpellées, a constaté un journaliste de l’AFP. Si les opposants au pass vaccinal étaient moins nombreux dans la capitale que la semaine dernière, ils se sont rassemblés en plus grand nombre à Tanger (nord), selon des vidéos diffusées par le média local Analkhabar. « A bas le pass vaccinal! », ont scandé plusieurs centaines manifestants dans la cité portuaire.

    A Casablanca, les protestataires ont été dispersés par la police qui a également procédé à des interpellations, d’après le site d’information Hespress. Il n’a toutefois pas été possible de chiffrer le nombre total de manifestants, ni celui des interpellations.

    #Maroc #Covid19 #Vaccination #Pass_sanitaire #Manifestation

  • Maroc : Manifestations dans les grandes villes

    Maroc : Manifestations dans les grandes villes – « Non au pass. Le peuple veut que le pass tombe », ont scandé les manifestants.

    Des centaines de manifestants opposés au pass vaccinal anti-Covid ont manifesté, dimanche dans les grandes villes du Maroc, à la suite d’appels lancés sur les réseaux sociaux, ont rapporté des médias.

    A Rabat, la police a dispersé un sit-in non autorisé qui a rassemblé plusieurs centaines de manifestants dans le centre-ville. Déployés en nombre, les policiers, dont certains en civil, ont procédé à des interpellations, ont constaté les mêmes sources. Des jeunes ont par ailleurs lancé des projectiles contre les forces de l’ordre à la fin du rassemblement.
    A Casablanca, capitale économique du royaume, des centaines de protestataires ont manifesté contre le pass, selon le site d’information arabophone al3omk. « Non au pass. Le peuple veut que le pass tombe », ont scandé les manifestants. A Tanger (nord-ouest), les forces de l’ordre ont empêché des groupes de quelques dizaines de personnes de se réunir pour dénoncer le pass, a précisé le site « Goud.ma ».

    D’autres manifestations ont eu lieu à Fès (nord-est) et dans la cité touristique d’Agadir (sud), a rapporté le site marocain Lakome2. Il n’a toutefois pas été possible de chiffrer le nombre total de protestataires, ni celui des interpellations.

    Le 21 octobre, le Maroc a lancé un pass vaccinal anti-Covid. Tous les lieux clos, dont les hôtels, restaurants, cafés, commerces, salles de sport et hammams sont désormais soumis à l’obligation du pass qui est également exigé pour accéder aux administrations publiques, semi-publiques et privées, tout comme pour quitter le royaume ou pour se déplacer entre les préfectures et les provinces.

    Le caractère obligatoire du pass pour avoir accès aux espaces publics a soulevé des protestations, en particulier sur les réseaux sociaux. Une pétition en ligne a recueilli des dizaines de milliers de signatures, fustigeant la mise en place « arbitraire » du pass sanitaire.

  • Algérie: Retour conditionnel des spectateurs dans les stades

    Algérie: Retour conditionnel des spectateurs dans les stades. Il intervient après plus de 17 mois de suspension en raison de la pandémie de COVID-19.

    ALGER, 27 octobre (Xinhua) — La Fédération algérienne de football (FAF) a annoncé mercredi le retour conditionnel des spectateurs dans les stades, selon l’agence de presse officielle APS.

    Ce retour, qui intervient après plus de 17 mois de suspension en raison de la pandémie de COVID-19, sera soumis aux conditions de respect du protocole sanitaire et de présentation du pass sanitaire, a indiqué mercredi la FAF dans un communiqué.

    La FAF a précisé que seuls ceux qui ont reçu deux doses des vaccins COVID-19 seront autorisés à entrer dans les stades de football.

    La FAF a fixé la date de réouverture des stades au 30 octobre.

    La réouverture des stades aux spectateurs est intervenue dans un contexte de forte baisse des infections au COVID-19 en Algérie. Le gouvernement algérien a annoncé le 18 octobre la levée complète du confinement à l’échelle nationale.

  • Algérie : 13 millions de doses cherchent preneurs

    Algérie : 13 millions de doses cherchent preneurs. La campagne de vaccination au ralenti

    La campagne de vaccination en Algérie n’avance pas comme prévu. Selon plusieurs spécialistes, il serait impossible d’atteindre les objectifs tracés par les autorités vers la fin de l’année, à savoir vacciner 70 % de la population cible. Ce qui équivaut à l’immunité collective.

    Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a révélé lundi , à l’issue d’un point de presse tenu à la fin de la cérémonie organisée par l’Agence nationale de sang (ANS), à l’occasion de la Journée nationale des donneurs de sang, que seul 23% de la population cible ont reçu le vaccin. Autrement dit, environ 11 millions de personnes ont reçu la première dose. Cela voudrait dire que plus de 77 % n’ont pas été vaccinés.

    Au début de la campagne, se posait le problème de la disponibilité des doses. Pendant de long mois, l’Algérie ne recevait qu’un nombre très limité de doses. Depuis le problème a été réglé. Selon le ministre de la santé, le pays dispose aujourd’hui de «13 millions de doses de vaccin au niveau de l’institut pasteur et que toutes les wilayas ont leur propre stock.» Mais cette énorme quantité ne trouve pas preneurs, à tel point que les services de santé de plusieurs wilayas ont demandé l’arrêt de l’approvisionnement.

    Devant cette situation, les autorités multiplient les appels aux citoyens pour se faire vacciner. Le ministre de la santé a lancé un appel aux « citoyennes et citoyens d’aller se faire vacciner. Le virus est là, la menace existe ».

    « Cette accalmie est une occasion pour se faire vacciner pour éviter une 4e vague de la pandémie ».

    Une 3e doses disponible

    Pour ce qui est de la possibilité d’avoir une 3e dose de vaccin, le ministre de la Santé a affirmé que toute personne désirant recevoir une 3e dose et ayant reçu sa 2e dose après une période dépassant les six mois « peut se rapprocher des centres de vaccination ». Par ailleurs, le nombre de personnes ayant reçu une et deux doses de vaccin contre la Covid-19 en Algérie est estimée à près de 11 millions, a déclaré M. Benbouzid, regrettant le faible taux de vaccination enregistré dans certains secteurs notamment l’éducation, l’enseignement supérieur, la santé qui n’ont pas dépassé les 20 %, selon le ministre. M. Benbouzid a indiqué, lors du point de presse, qu’il y aura des campagnes de sensibilisation au profit de la population afin de se faire vacciner et se protéger contre le coronavirus.

    Aziz T.

    La Nation, 26/10/2021

  • Canadiens coincés au Maroc: recours collectif contre Transports Canada

    Canadiens coincés au Maroc: recours collectif contre Transports Canada

    Maroc, Canada, coronavirus, covid 19, pandémie, #Canada, #Maroc,

    La Montréalaise Nawal Benrouayene, qui a vécu cette situation considère, que le gouvernement canadien a laissé tomber ses ressortissants.

    L’avocate a donc décidé d’instiguer un recours collectif.

    Cette dernière était au Maroc à la fin du mois d’août avec ses trois enfants.

    Doublement vaccinée, la famille a appris le samedi soir que les vols directs de retour au pays seraient désormais interdits, dès le lendemain, et pour un mois.

    «Je fais encore des cauchemars que je suis dans un aéroport et que je vais manquer mon vol, et que là, je réveille mes enfants en catastrophe», clame Nawal Benrouayene.

    Dans son recours collectif contre Transports Canada, l’avocate montréalaise ne conteste pas la fermeture des frontières, mais bien le délai d’application de cette mesure.

    Jusqu’à présent, le gouvernement a accordé une période plus longue aux voyageurs pour revenir au pays, défend son avocat.

    La requérante réclame le remboursement des frais de 4000 dollars pour les billets d’avion de retour par les pays tiers et des dommages punitifs et exemplaires.

    Journal de Montréal, 19/09/2021

  • Le personne de l’ONU s’accroche aux restrictions sanitaires

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    Les États membres veulent que le personnel de l’ONU revienne au siège. Le personnel s’oppose

    par Laura E. Kirkpatrick

    Alors que les épidémies de Covid-19 connaissent une nouvelle flambée dans de nombreux endroits du monde, le Secrétariat des Nations Unies à New York doit faire face à des décisions de réouverture qui opposent les intérêts de certains membres du personnel à ceux des États membres de l’ONU.

    La pression vient des États membres de l’ONU qui veulent que le siège rouvre complètement avec un nombre important de personnel en place pour satisfaire les délégations nationales, qui doivent prouver la valeur de l’ONU à leurs pays d’origine, disent les diplomates et d’autres personnes du système de l’ONU.

    La planification de la session d’ouverture annuelle de l’Assemblée générale des Nations unies à la mi-septembre accentue les tensions. Le personnel de l’ONU doit être disponible sur place et à distance pour gérer les réunions des dirigeants mondiaux susceptibles d’y assister, en particulier pendant la semaine de haut niveau qui débute le 21 septembre.

    « L’ONU doit répondre aux États membres », a déclaré Aitor Arauz, président du Syndicat du personnel de l’ONU. « Il faut trouver un équilibre entre le mandat de l’organisation et la nécessité d’assurer la sécurité de tous. »

    Il a ajouté : « New York et Genève sont la plaque tournante de tant d’opérations ; il est important que nous soyons vus ici. Toutefois, il existe des moyens d’y parvenir avec souplesse et compréhension. » (Genève et New York sont les deux plus grands hôtes de l’organisation mondiale).

    Pourtant, la variante Delta de Covid-19, qui affecte le nombre de cas et les problèmes connexes à l’échelle mondiale, a entraîné un jeu d’attente pour l’ONU et ses États membres concernant le format de la semaine de haut niveau de l’Assemblée générale – à savoir le nombre de dirigeants mondiaux qui y assisteront. La ville de New York a été l’épicentre du virus pendant plusieurs mois au début de la pandémie, mais le nombre de cas a commencé à diminuer lorsque les vaccins sont devenus largement disponibles ; en juin de cette année, les chiffres ont atteint un niveau record dans la ville, mais ils augmentent à nouveau en août.

    Fin juin, après que le personnel de l’ONU a reçu deux plans différents du Secrétariat concernant le retour au travail sur place, les responsables de l’ONU ont rencontré les délégués des États membres. Il en est ressorti la décision d’organiser cette année une session d’ouverture de l’Assemblée générale limitée aux personnes présentes, mais aussi de permettre aux dirigeants mondiaux d’envoyer des présentations vidéo, au lieu de faire des apparitions en direct. Les Nations unies ont émis des conseils sanitaires à l’intention du personnel pour la dernière fois le 2 juillet, mais depuis lors, les centres américains de contrôle et de prévention des maladies ont annulé ou renforcé les précautions et les restrictions en raison de la variante Delta. La ville de New York a récemment demandé aux habitants de recommencer à porter des masques à l’intérieur dans les espaces publics, bien que cela ne soit pas encore obligatoire.

    Alors que leurs homologues genevois suivent un plan progressif pour retourner à leurs bureaux, les directives données au personnel de l’ONU à New York, y compris ses entités, agences et programmes, pourraient être plus claires, selon certains membres du personnel.

    En avril, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a écrit au personnel basé à New York : « Bien que nous ne sachions pas encore avec certitude quand nous entrerons dans notre contexte normal, cela ne devrait pas être avant septembre. Vous devez donc vous sentir à l’aise pour planifier en conséquence. Je suis profondément conscient de l’impact de la pandémie prolongée sur la santé mentale et le bien-être, que nous continuons à traiter. »

    Début juin, un plan révisé est arrivé du Secrétariat, signé par Guterres. Cette communication demandait au personnel de l’ONU de reprendre partiellement ses fonctions en juillet plutôt qu’en septembre, afin d’éviter tout retour à ce que Guterres a décrit comme des « schémas de travail pré-pandémie ». C’est-à-dire des pratiques qui, à la lumière de Covid-19, pourraient mettre le personnel en danger ou perturber les accords de travail à distance convenus précédemment.

    Il a été demandé au personnel de retourner au bureau au moins un jour par semaine d’ici le 6 juillet, mais la mise en œuvre de cette demande a été laissée à la discrétion des responsables des départements. M. Guterres a également fait allusion à la pression exercée par les États membres, écrivant qu’un retour « progressif » « nous permettra d’apporter le soutien nécessaire aux États membres, qui sont désireux de reprendre le travail dans le bâtiment des Nations Unies. » (L’ONU compte 193 États membres).

    Des pressions ont été exercées par certains pays pour qu’ils soient présents en personne lors de la session de haut niveau de l’Assemblée générale, bien que les attentes soient conditionnées par les menaces de la variante Delta, a déclaré une source diplomatique. Certains États membres souhaitent vivement que l’ONU soit plus visible après que la session de haut niveau de l’année dernière ait été presque virtuelle, montrant au monde une enceinte presque vide dans une ville tout aussi calme.

    La visibilité est cruciale car les agences et les programmes de l’ONU dépendent des dons, selon les sources. Fin juillet, l’ONU a lancé, par exemple, un appel de 1,3 milliard de dollars pour l’aide humanitaire en Afghanistan. Un appel de 86 millions de dollars pour lutter contre la faim au Myanmar a été lancé au cours de la première semaine d’août.

    La demande de retour du personnel de l’ONU en juillet a laissé certains membres du personnel dans l’embarras, selon Arauz et d’autres personnes travaillant à l’ONU. De nombreux problèmes se sont posés, de la recherche soudaine d’une garde d’enfants à l’annulation des projets d’été. D’autres ont hésité à revenir à New York après avoir survécu à la pandémie dans leur pays d’origine ou ailleurs aux États-Unis.

    Un autre sujet de préoccupation pour le personnel est l’état des vaccinations de ses collègues. Les vaccins ne peuvent être imposés dans l’ensemble du système des Nations unies. Le personnel de New York peut donc être exposé à des collègues qui ne sont peut-être pas vaccinés, même s’ils sont tenus de porter des masques. Tout en suggérant fortement à tous les employés éligibles de se faire vacciner, M. Guterres s’est abstenu d’émettre un mandat, en partie pour des raisons d’égalité du personnel. Comme l’a expliqué Arauz à PassBlue, un tel mandat serait injuste pour les collègues basés en dehors des États-Unis, dans des régions où l’accès aux vaccins est moindre.

    « Nous devons être conscients des perceptions subjectives », a déclaré Arauz. « Après une année et demie très difficile, nous ne devons pas seulement suivre de près la dimension objective entourant les variantes, etc, mais aussi prendre en compte la dimension psychologique des craintes des gens. »

    Pass Blue, 10/08/2021