Étiquette : covid-19

  • Allemagne : Le parti d’Angela Merkel sous pression

    Il y aura également deux élections provinciales en Allemagne ce week-end, dont le résultat pourrait affecter l’équilibre des pouvoirs lors des élections fédérales d’automne, a déclaré le politologue Zoltán Kiszelly dans une émission de M1 ce matin. Les prévisions ne sont pas en faveur de la CDU conservatrice du gouverneur. L’incertitude entourant la stagnation des achats de vaccins et des secours a également pesé sur la popularité du parti de la chancelière Angela Merkel.

    Il y a eu un arrêt régulier en Allemagne depuis novembre, mais les tendances ont été favorables récemment et le nombre de nouveaux décès par jour a chuté à plusieurs mois.

    En Allemagne, après une longue période, une ouverture prudente commence maintenant, avec l’ouverture de magasins de bricolage de jardinage et de coiffeurs. Cependant, la communication de gestion de crise a été gravement perdue en crédibilité, a déclaré le politologue.

    Les autorités avaient précédemment déclaré qu’elles commenceraient à assouplir les restrictions sur une moyenne de 50 nouveaux nombres infectés pour 100000 habitants sur une période de 7 jours, après quoi elle a été réduite à 35, mais il y avait déjà des voix qui devraient être assouplies à 10.

    En termes de vaccination, l’Allemagne Zoltán Kiszelly, 20 des 27 États membres de l’UE, a déclaré que l’Allemagne avait appelé à l’achat conjoint de vaccins de l’UE, invoquant le principe de solidarité, afin que les grands pays ne puissent pas siroter les vaccins des plus petits. Aujourd’hui, cependant, le Maroc est déjà en avance sur la première puissance de l’UE en matière de vaccination de la population.

    Il a déclaré que les vaccins AstraZeneca sont en stock parce que les gens hésiteraient à se les donner. Angela Merkel a alors commencé à adopter le vaccin russe et était prête à soutenir la licence européenne de Sputnik V.

    Selon un médecin allemand, la grande majorité des patients atteints de coronavirus souffrant de maladies graves en Allemagne sont issus de l’immigration, le gouvernement de Berlin a donc demandé l’aide d’imams, a indiqué le programme.

    Zoltán Kiszelly a déclaré que cela peut être observé dans plusieurs pays d’Europe occidentale. Le contexte est que dans les sociétés parallèles, l’État ne peut pas appliquer des règles restrictives.

    Des élections ont également lieu ce week-end dans deux importantes provinces allemandes, le Bade-Wurtemberg et la Rhénanie-Palatinat. Avec les deux élections provinciales, une «super année électorale» débutera en Allemagne, où un total de neuf voix provinciales et municipales seront exprimées avant les élections fédérales de septembre.

    Dans le Bade-Wurtemberg, les Verts peuvent remplacer leur partenaire actuel de la coalition, la CDU, qui perd régulièrement de sa popularité, par les sociaux-démocrates et les libéraux. Avec cela, le déclin du Parti conservateur peut commencer, qui peut se poursuivre jusqu’aux élections fédérales de septembre, a déclaré Zoltán Kiszelly.

    Gondola.hu, 13 mars 2021

    Tags : Allemagne, Maroc, Angela Merkel, coronavirus, covid 19, vaccination,


  • Covid-19: Don européen à l’Algérie de kits de tests antigéniques et de PCR

    L’Union européenne (UE) a fait hier don à l’Algérie de kits de tests antigéniques et de PCR en sus d’un matériel médical devant permettre au pays d’élargir le dépistage des cas de Coronavirus (Covid-19), dans le cadre du partenariat entre l’Algérie et l’UE, impliquant également le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Ce don a été fait lors d’une cérémonie qui s’est déroulée à l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA), en présence notamment du directeur général de l’IPA, Fawzi Derrar, de l’Ambassadeur et chef de la délégation européenne en Algérie, John O’Rourke, de la représentante du PNUD à Alger, Blerta Aliko, et de la directrice du programme du Projet « Réponse solidaire européenne à la Covid-19 en Algérie », El Hadia Mansouri.

    Financé à 43 millions d’euros par l’UE et mis en œuvre par le Ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière en partenariat avec le PNUD Algérie, ce projet de partenariat consiste en l’acquisition d’un matériel médical et de dépistage du Coronavirus et de protection des corps soignants. Pour l’ambassadeur-chef de la délégation européenne en Algérie, il s’agit d’un second arrivage après celui déjà réceptionné par l’Algérie, il y a quelques mois, et consistant en des moyens de protection contre la pandémie.

    « Aujourd’hui, il est question de la réception d’un matériel de dépistage (Kits antigéniques et PCR), en attendant, l’arrivage, dans les mois à venir, d’autres équipements dont des lits d’hôpitaux », a-t-il détaillé. Selon la représentant du PNUD à Alger, cet accord représente un « contrat de confiance » entre les différentes parties. « L’Algérie nous a accordé s confiance pour pouvoir matérialiser cet entendement multilatéral », a-t-elle dit, soutenant que pour venir à bout de la pandémie, il est recommandable d’agir « ensemble » .

    La directrice du Projet a, pour sa part, expliqué que ce dernier s’articule autour de trois axes. Il s’agit, tout d’abord, d’un premier arrivage de matériel de radiologie, de réanimation et de moyens de protection pour les professionnels de la santé, puis le renforcement des capacités de formation des professionnels de la santé et, enfin, la communication pour améliorer la sensibilisation du grand public sur les gestes barrières pour réduire la circulation du virus.

    Le directeur général de l’IPA a, quant à lui, salué cette initiative, rappelant que le PNUD a « accompagné » l’Algérie depuis le début de la pandémie en offrant des kits de dépistage du virus (PCR), notamment dans les régions enclavées, à travers des dons de matériels légers et sophistiqués, et de tests antigéniques. « Ce don a permis à l’Algérie de renforcer ses moyens de dépistage de la pandémie », a-t-il reconnu, annonçant d’autres arrivages et programmes « intéressants » que les parties concernées œuvrent, de concert, à concrétiser.

    Tags : Algérie, Covid 19, coronavirus, UE,

  • Rapprts du personnel du FMI sur les pays : La Mauritanie

    République islamique de Mauritanie : Sixième revue dans le cadre de l’accord de facilité élargie de crédit et demande de dérogation à la non-observation d’un critère de performance-Communiqué de presse ; rapport des services et déclaration du directeur exécutif pour la République islamique de Mauritanie.

    Auteur/Éditeur:Fonds monétaire international. Middle East and Central Asia Dept.

    Date de publication:11 mars 2021

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    Résumé:

    La pandémie de COVID-19 a un impact humain, économique et social grave sur la Mauritanie. On estime que l’économie s’est contractée d’environ 2 % en 2020 et que la crise a généré d’importants besoins de financement. Les autorités ont réagi rapidement pour atténuer l’impact de la pandémie, tandis que les partenaires internationaux ont accordé des dons, des prêts et une suspension du service de la dette. Ces mesures, conjuguées à la hausse des exportations de produits de base (minerai de fer et or) et à certains retards dans les dépenses d’urgence, ont donné lieu à des excédents budgétaires inattendus et à une accumulation de réserves internationales, qui peuvent maintenant être utilisées pour soutenir la reprise en 2021-22. Les perspectives restent très incertaines et dépendent de la volatilité des marchés des produits de base, avec des risques de baisse considérables au cas où de nouvelles vagues de la pandémie se propageraient en Mauritanie.

    Série:Rapport pays n° 2021/052

    Fréquence: régulière

    Source : FMI, 11 mars 2021

    Tags : Mauritanie, FMI, coronavirus, covid 19,

  • Mobilisation sans précédent de la BEI au Maroc en 2020 pour lutter contre la pandémie de COVID-19 FRANÇAIS

    Un total de 617 millions d’euros de financements (près de 6,7 milliards de dirhams) en 2020, soit un doublement de l’activité par rapport à 2019, avec des décaissements accélérés
    Une mobilisation exceptionnelle dans le cadre de l’initiative « Team Europe » pour renforcer le système de santé et permettre la continuité pédagogique pendant la pandémie.
    Un soutien accru au secteur privé, aux PMEs et aux entreprises du secteur agricole
    2020 a été une année de mobilisation exceptionnelle pour la Banque européenne d’investissement (BEI) au Maroc avec 617 millions d’euros (près de 6,7 milliards de dirhams) de financements signés, soit un doublement par rapport à l’année 2019. La Banque s’est fortement mobilisée dans le cadre de l’initiative Team Europe, afin de fournir un soutien urgent et rapide au Royaume du Maroc pour sa lutte contre la pandémie de COVID-19. La BEI a ainsi apporté des aides de trésorerie immédiate et accéléré à titre exceptionnel le déboursement de prêts déjà signés pour soutenir les petites et moyennes entreprises. Le total des décaissements de la Banque en 2020 a atteint un volume de 516 millions d’euros, soit trois fois plus qu’en 2018. Cette accélération a permis d’apporter un appui déterminant aux porteurs de projet confrontés à des contraintes de liquidités.

    Les financements de la Banque en 2020 ont été consacrés en priorité au renforcement du système de santé (200 millions d’euros), au soutien aux PMEs agricoles (200 millions d’euros), au renforcement de la Caisse Central de Garantie (CCG) de l’Etat pour fournir des liquidités au secteur privé dans son ensemble (150 millions d’euros) ainsi qu’au secteur automobile (54 millions d’euros). La Banque a également apporté son soutien aux micro-entrepreneurs à travers deux opérations dans le secteur de la microfinance (13 millions d’euros). Ces appuis illustrent l’approche globale et diversifiée de la Banque, tant en termes de secteurs, que de bénéficiaires, avec la mobilisation d’un ensemble d’instruments adaptés aux besoins de financement (prêts et garanties, assistances techniques, dons).

    « Le volume record de l’activité de la BEI au Maroc en 2020 a permis de financer des projets cruciaux pour l’économie du pays dans un contexte d’urgence inédit. Grâce à sa réactivité et forte mobilisation, la Banque a pu soutenir et accompagner partenaires et porteurs de projets, et ainsi atténuer les conséquences de la pandémie tant dans le secteur public que privé. » a déclaré Ricardo Mourinho Félix, Vice-Président de la BEI responsable des financements au Maroc, à l’occasion de la présentation des résultats annuels de la BEI au Maroc. Et d’ajouter : « Notre action au Maroc répond aux priorités de l’Union européenne tout en étant parfaitement en phase avec les objectifs stratégiques du Royaume du Maroc et ceux du plan de relance nationale. En tant que Banque européenne du climat, nous soutiendrons également dans le cadre du Pacte vert européen les initiatives du Royaume en matière d’action climatique et d’investissement durable, que ce soit dans le domaine de l’énergie, de l’efficacité énergétique ou encore de la mobilité urbaine. Notre objectif est de financer des projets innovants et porteurs de croissance, d’emploi et d’inclusion sociale. En agissant ainsi, nous préparons l’avenir pour les jeunes générations. »

    Une mobilisation exceptionnelle de la BEI dans le secteur de la santé et de la formation pour lutter contre la pandémie de COVID-19

    Au début de la crise sanitaire en 2020, la BEI a fourni au Maroc le premier financement dans le voisinage méditerranéen pour soutenir les autorités dans la lutte face à la pandémie de COVID 19. Le prêt souverain de 200 millions d’euros (2,1 milliards de dirhams) a permis de financer rapidement des fournitures et équipements médicaux d’urgence aux établissements de santé.

    En 2020, la santé des marocains et la modernisation des services hospitaliers du Maroc ont été au cœur de l’action de la Banque de l’Union européenne. L’hôpital Moulay Youssef de Salé illustre cette action concrète et tangible pour offrir d’excellentes conditions de travail au personnel médical, puisqu’il a été sélectionné comme centre de référence régionale pour prendre en charge les malades de la COVID-19. Ce projet fait partie d’un ambitieux programme de reconstruction, de réhabilitation et de modernisation des hôpitaux (16 en tout) dans le cadre de l’initiative de réforme hospitalière du ministère de la Santé au Maroc.


    Déjà partenaires de l’Université EuroMed de Fès (UEMF), l’Union européenne (UE) et la BEI ont fait don de 500 000 euros (5,4 millions de dirhams) pour permettre l’achat de matériels informatiques afin d’assurer la continuité pédagogique durant la pandémie. Ce montant a permis à 422 étudiant(e)s boursiers de recevoir un ordinateur portable et un modem 4G avec un an d’abonnement pour suivre l’enseignement à distance délivré par l’UEMF. Ce don a aussi permis l’acquisition d’imprimantes 3D pour produire 1000 masques médicaux de protection réutilisables destinés aux centres hospitaliers.

    Un soutien accru à l’ensemble du secteur privé et notamment aux entreprises agricoles, aux femmes et aux micro-entrepreneurs

    La BEI a apporté de nouvelles garanties de financement pour soutenir les PME et la relance du secteur privé à travers le système public de la Caisse centrale de garantie (CCG) qui joue un rôle déterminant pour faciliter l’accès au crédit aux TPMEs. Une première tranche de 150 millions d’euros (1,6 milliards de dirhams) a été signée en 2020 et une seconde du même montant est prévue en 2021. Les financements de la BEI permettent d’élargir l’offre de garanties de crédits à travers des produits tels que « Damane oxygène » et d’accroître ainsi l’accès au financement des entreprises pour faire face au manque de liquidités lié à la crise et soutenir leurs projets d’investissements.

    Pour soutenir la résilience du secteur agricole et les agriculteurs en milieu rural, la BEI a signé son premier partenariat avec le Crédit Agricole du Maroc (CAM), leader historique du financement du secteur agricole au Maroc. Le financement de 200 millions d’euros (plus de 2,1 milliards de dirhams) appuiera et accompagnera les investissements productifs et générateurs d’emplois dans le cadre de la stratégie agricole marocaine « Génération Green 2020-2030 ».

    Dans la continuité de l’action menée par la BEI au Maroc pour soutenir la microfinance (MF), la Banque a financé en 2020 deux opérations pour soutenir les micro entrepreneurs. Le prêt de 10 millions d’euros (environ 108 millions de dirhams) à JAÏDA, deuxième bailleur de fonds du secteur de la MF au Maroc, financera des microcrédits d’un montant inférieur à 25 000 euros (environ 270 000 dirhams) pour les travailleurs indépendants, les entrepreneurs individuels et les micro-entrepreneurs afin de promouvoir des activités génératrices de revenus. Quant au prêt de 3 millions d’euros à Al Amana (soit 33 millions de dirhams), il bénéficiera directement à 11 560 micro-entrepreneurs, dont environ 45% de femmes et 48% en zones rurales. Ces deux opérations contribuent à maintenir l’emploi dans les microentreprises durement touchées par la crise tout en réduisant le risque d’exclusion sociale pour les personnes ne pouvant pas accéder facilement aux crédits conventionnels.

    Enfin, dans le secteur automobile, la BEI a soutenu à hauteur de 54 millions d’euros AGC Automotive Induver Morocco pour soutenir le développement des activités de l’usine de vitrages automobiles située à Kénitra offshore.

    La BEI est un partenaire privilégié du Maroc depuis 40 ans. La BEI finance le développement et la mise en œuvre de projets clés dans des secteurs essentiels de l’économie marocaine tels que le soutien aux entreprises, l’agriculture, l’eau et l’assainissement, l’éducation, la santé, le transport ou encore les énergies renouvelables.

    Banque européenne d’investissement, 9 mars 2021

    Tags : Maroc, Banque européenne d’investissement, BEI, covid 19, pandémie,

  • Liste verte : Les résidents d’Abu Dhabi peuvent désormais passer leurs vacances au Maroc sans être mis en quarantaine

    Source : What’s on, 8 mars 2021

    Les dernières mises à jour de la « liste verte » des pays et territoires d’Abu Dhabi ont été annoncées par le ministère de la culture et du tourisme d’Abu Dhabi (DCT).

    Trois nouveaux pays ont été ajoutés à la liste, et aucun autre pays figurant sur la liste précédente n’a perdu son statut de pays vert.

    L’Arabie saoudite est de retour après avoir été retirée de la précédente mise à jour, tout comme le Maroc et le Kazakhstan qui ont également rejoint la liste verte.

    Les nouveaux ajouts à la liste verte offrent-ils de nouvelles possibilités de voyage ?
    Oui, en fait.

    Les conditions d’entrée du beau pays qu’est le Maroc, signifient que les ressortissants et les résidents d’Abu Dhabi peuvent désormais visiter le pays sans être mis en quarantaine.

    Le Maroc est le foyer de souks animés, d’un réseau charismatique de cours de riads, d’épiques sardines grillées, d’aventures dans les montagnes de l’Atlas, de la ville portuaire colorée d’Essaouira, de la cosmopolite Marrakech, de belles plages et du tajine d’agneau *à couper le souffle*. Avec beaucoup d’histoire à découvrir et des kasbahs à gravir, cela vaut la peine d’explorer.

    Les conditions d’entrée actuelles pour Casablanca sont les suivantes :

    Passer un test PCR COVID-19 au plus tard 72 heures avant l’heure de départ de votre vol
    Remplir et imprimer un formulaire de santé publique pour les passagers
    Un formulaire de déclaration de santé imprimé est requis
    Réservation d’hôtel confirmée requise pour les touristes
    Une invitation d’une entreprise marocaine est requise pour les voyageurs d’affaires
    Actuellement, Etihad ne prend pas l’avion pour le Maroc, mais à partir du 24 mars, ils s’envoleront pour Casablanca trois fois par semaine. N’oubliez pas que la liste verte est sujette à des changements périodiques.

    Tags : Maroc, Abu Dhabi, voyages, coronavirus, covid 19,

  • Algérie : Quelles concessions pour un futur «khawa-khawa ?»

    par Malika Boussouf

    Il faudra bien, un jour, cesser d’assimiler les appels à la vigilance à une quelconque allégeance ou à un soutien à une administration décriée par un mouvement populaire qui a renoué avec la rue après un arrêt dû à la pandémie. Une parenthèse qui aurait trop duré et que l’on aurait mis trop de temps à refermer, selon les esprits éclairés qui en font de nouveau une priorité que rien ne saurait détourner de ses objectifs.

    Pour contredire ceux qui encouragent les regroupements, tout en banalisant les risques encourus à avancer collés les uns aux autres et à se cracher dessus allègrement, il y a l’autre catégorie. Celle à laquelle j’appartiens et qui n’a pas peur de prendre les distances qu’il faut avec un consensus meurtrier. Oui, n’ayons pas peur de le dire !

    Le consensus qui distribue la parole à qui il veut n’est pas le mien. Les lectures que ledit accord aimerait imposer comme les plus «éclairées» dans un monde qui ne saurait plus où il va mènent à la tombe. Ceux qui prétendent avoir tout compris aux intentions des uns et des autres n’ont pas le sentiment que séparer le bon grain de l’ivraie fera avancer le schmilblick. Soit on est pour un Hirak qui transcende les risques que la proximité fait courir aux marcheurs, soit on est en cheville avec une autorité qui méprise, réprime et condamne. Les nuances n’existent pas pour ceux dont les voix se font entendre comme celles qui ne reculeront devant aucune menace, fût-elle d’ordre sanitaire.

    Les contestations enfantent des antagonismes qui virent aux condamnations aveugles et fabriquent des leaders en mal de lumière. Ainsi vont les consensus dont la nocivité étouffe les divergences d’opinions et le débat contradictoire.

    C’est dans ces ambiances, qui inspirent tous les opportunismes, qu’émergent de nouveaux messies et s’affirment les arrière-pensées qui mènent droit au mur. S’allier contre un même adversaire, quitte à le faire pour des projets de vie différents. La situation imposerait, dit-on, d’unifier les rangs. Question ! Si l’urgence dictait aux promoteurs du changement d’y aller selon un timing improvisé, lequel des alliés aurait le plus à perdre en chemin ?

    Le Soir d’Algérie, 4 mars 2021

    Tags : Algérie, Hirak, coronavirus, covid 19,

  • La Tunisie fait face à des appels pour enquêter sur le vaccin gratuit des autorités émiriennes

    Les députés tunisiens ont appelé à une enquête sur les allégations selon les hauts responsables de l’État reçus 1000 doses gratuites du vaccin contre le coronavirus des Émirats arabes unis au début du mois de février. Ceci, insistent les députés, est un acte de « haute trahison ».

    La présidence de Tunis a confirmé avoir reçu les doses, mais a souligné que le président Kais Saied avait refusé de prendre le vaccin, préférant transmettre aux agents de santé, qui sont le groupe le plus touché par la pandémie. Sa famille et la Cour présidentielle sont également couvertes par ce refus.

    « Si la nouvelle selon certains hommes politiques ont reçu exclusivement le vaccin contre le coronavirus est correcte, alors il s’agit d’un échec éthique sans précédent qui équivaut à une haute trahison », a déclaré le chef de la commission parlementaire anti- corruption tunisienne, Badr Al-Din Al-Gamoudi. Il avait déclaré dans un précédent post sur Facebook: «Les vaccins contre le coronavirus sont arrivés il y a quelque temps d’un pays du Golfe. Les informations sont presque certaines, et les vaccins ont été donnés à de hauts fonctionnaires, des politiciens et des responsables de la sécurité. Le peuple a Allah pour protéger leur. « 

    Radio Med a cité des sources diplomatiques confirmant que la classe politique tunisienne avait reçu le vaccin contre le coronavirus d’un pays du golfe arabe sans nom, signale que les doses étaient autorisées dans le pays en coordination avec les autorités douanières. La station de radio a cité le député de Mabrouk Korchid, qui a confirmé la nouvelle.

    « L’ambassadeur des Émirats arabes unis en Tunisie a informé les diplomates tunisiens que son pays avait offert 1 000 doses de vaccin Covid-19 en cadeau à la présidence de la République », a déclaré le député Yassin Ayari sur Facebook. « Je l’ai appris il y a quelques jours. Je ne vois pas que l’affaire soit un scandale ou un problème en soi. Le président de la République, le Premier ministre, les ministres, les membres du Conseil suprême des armées, ne sont pas des citoyens ordinaires, non pas en leur personne physique mais pour leur capacité liée à la sécurité nationale tunisienne. « 

    Le député a ajouté qu’un cadeau d’un pays étranger n’était pas nouveau. « La Tunisie et d’autres pays reçoivent des dons chaque jour. Ce qui est vraiment regrettable, c’est le manque de transparence. Nous entendons parler de la question par des fuites, d’une station de radio ou du chef de la commission anti-corruption du Parlement, ou par ce que l’ambassadeur des Émirats La Tunisie dit aux diplomates. Qui a pris les vaccins et sur quelle base? Pourquoi la présidence de la République at-elle dissimulé la question? « 

    Un autre député, Khaled Gassuma, a appelé à une enquête sur les dirigeants politiques et les députés qui ont obtenu le vaccin. « De toute évidence, certains fonctionnaires, dirigeants politiques et députés ont peut-être été vaccinés contre le Covid-19, et même pas un fonctionnaire du gouvernement n’a réagi pour démystifier les allégations, ce qui signifie que les rumeurs entourant certains responsables gouvernementaux et dirigeants politiques qui ont reçu les vaccins sont plus proches de la vérité. « 

    Le responsable de la communication avec la présidence, Reem Kassem, a confirmé à la radio Shems FM que 1000 doses du vaccin contre le coronavirus avaient été reçues des EAU début février, mais a nié que le président Saied, sa famille et ses conseillers ont été vaccins. .

    Pendant ce temps, le ministre des Affaires étrangères Othman Jarandi à Tunis a confirmé que l’Algérie avait accepté de partager son envoi du vaccin contre le coronavirus avec la Tunisie.

    Middle East Monitor, 2 mars 2021

    Tags : Tunisie, covid 19, vaccin, EAU,

  • Souche de virus britannique détectée en Tunisie

    Aucune information donnée par le ministère tunisien de la Santé sur le nombre de cas causés par une mutation

    Tunis, Tunisie

    Des infections causées par la souche de coronavirus découverte pour la première fois au Royaume-Uni ont été détectées en Tunisie, a annoncé mardi le ministère de la Santé du pays.

    Le ministère n’a cependant fourni aucune information sur le nombre de cas de la variante qu’il a enregistrés.

    Selon l’Organisation mondiale de la santé, la mutation est apparue dans au moins 86 pays à ce jour.

    La Tunisie a enregistré 392 autres cas de virus, 21 décès et 722 guérisons lundi.

    La charge de travail globale du pays d’Afrique du Nord s’élève à plus de 233 600 personnes, dont 8 022 décès et plus de 198 700 récupérations.

    Anadolou Agency, 2 mars 2021

    Tags : Tunisie, coronavirus, covid 19, variant britannique,

  • Le Maroc suspend tous les vols à destination et en provenance de la Belgique

    Le ministère marocain de la Santé a décidé de suspendre tous les vols de passagers à destination et en provenance de la Belgique à partir du 1er mars à minuit, jusqu’à nouvel ordre, selon le département belge des Affaires étrangères.

    La mesure, qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, affecte 56 vols des compagnies aériennes Air Arabia, Royal Air Maroc et TUI à Brussels Airport, rapporte l’agence de presse Belga.

    Dans une première réaction, TUI a déclaré à la VRT qu’elle suspendrait ses vols à destination et en provenance du Maroc pendant trois semaines jusqu’au 21 mars.

    Selon le site d’information marocain Le360 , qui a rapporté la nouvelle, l’interdiction est également en vigueur pour les vols vers et depuis l’Italie.

    Le 19 janvier, le Maroc avait déjà interdit tout trafic aérien à destination et en provenance de l’Australie, du Brésil, de l’Irlande et de la Nouvelle-Zélande.

    The Brussels Times, 1 mars 2021

    Tags : Maroc, Belgique, coronavirus, covid 19, voyages,

  • Vaccination anti-covid : Comment cela se passe-t-il dans les autres pays ?

    L’Algérie a entamé sa campagne de vaccination contre le Covid-19 samedi 30 décembre. Elle doit s’étaler sur toute l’année 2021. Plusieurs autres pays ont débuté, il y a plus d’un mois, leur campagne de vaccination contre la maladie à coronavirus.

    de doses disponibles, les autorités mettent généralement en place des catégories prioritaires à la vaccination. France : un site internet dédié En France, les personnes souhaitant se faire vacciner peuvent se signaler via un processus d’inscription sur internet ou par téléphone, rapporte le magazine Marie Claire. Depuis le 15 janvier, un site internet dédié permet aux personnes éligibles de faire savoir leur volonté d’être vaccinées et de fixer un rendez-vous dans certains centres de vaccination. La vaccination est ainsi ouverte aux personnes âgées de plus de 75 ans, aux résidents volontaires en EHPAD et USLD, aux personnes âgées séjournant dans les établissements de santé et en services de soins de suite et de réadaptation et aux personnes âgées hébergées en résidences autonomie, résidences services et autres lieux de vie spécialisés, ainsi que dans les foyers de travailleurs migrants.

    La vaccination est également ouverte aux personnes en situation de handicap, vulnérables, hébergées en maisons d’accueil spécialisées et foyers d’accueils médicalisés aux professionnels de santé et aux aides à domicile intervenant auprès de personnes âgées et handicapées vulnérables et les sapeurs-pompiers, lorsqu’ils ont plus de 50 ans ou présentent une ou plusieurs des comorbidités. Enfin, la vaccination est ouverte en France aux personnes ayant une pathologie qui les expose à un très haut risque face au Covid-19 disposant d’une ordonnance médicale pour se faire vacciner prioritairement. Suisse : priorité aux personnes âgées de plus de 75 ans En Suisse, la vaccination incombe aux cantons et est ouverte prioritairement aux personnes de plus de 75 ans, aux personnes atteintes de maladies chroniques qui présentent le plus fort risque de développer une forme grave du Covid-19 et aux résidents d’établissements médicosociaux ou de homes pour personnes âgées. Le personnel en contact avec les résidents de ces établissements à la possibilité de se faire vacciner en même temps.

    L’objectif premier d’une vaccination contre le Covid-19 est de protéger les personnes vulnérables et de réduire ainsi les cas graves de la maladie et les décès. Le deuxième objectif est de réduire la charge pesant sur les hôpitaux et les EMS pour maintenir le fonctionnement du système de santé. Enfin, le troisième objectif est de lutter contre les répercussions négatives de la pandémie et d’endiguer la propagation virus. Les vaccinations se font à titre volontaire et qu’aucune obligation n’est prévue Plateforme numérique au Liban Au Liban, une plateforme numérique a été mise en place par les autorités afin d’indiquer les modalités d’inscription à la campagne de vaccination, rapporte l’Orient-Le-Jour, qui précise toutefois que les personnes qui « seront inscrites en premier n’auront pas la priorité, à moins qu’elles n’appartiennent à la catégorie qui sera la première à se faire vacciner ». La plateforme lancée par le ministère de la Santé libanais permet à tout individu de plus de 18 ans de s’inscrire. Cependant, seules les personnes prioritaires auront le droit initialement au vaccin. Les catégories concernées sont le corps soignant, le corps infirmier selon le risque auquel il est exposé et les personnes âgées de plus de 75 ans, suivies de celles âgées entre 65 et 74 ans, puis de celles âgées de 55 à 64 ans qui souffrent d’une ou de plusieurs maladies chroniques, ainsi que des équipes de surveillance épidémiologique et de celles relevant du ministère de la Santé. « Lorsque son tour viendra, la personne qui s’est inscrite recevra un texto avec un lien vers son fichier électronique sur la plateforme.

    Elle pourra ainsi prendre rendezvous et choisir le centre de vaccination o= désirera se faire vacciner », précise la même source. États-Unis : les personnes à vacciner en priorité… Aux États-Unis, la stratégie de vaccination est du ressort de chacun des cinquante États de l’Union, tandis que l’État fédéral est chargé de rendre le vaccin disponible aux États et juridictions sous l’autorité des États-Unis. La première vague du vaccin devait aller aux travailleurs de la santé et aux résidents des maisons de retraite, deux groupes qui représentent environ 24 millions d’Américains, rapporte NBC News. La deuxième vague devait quant à elle concerner les personnes âgées, les personnes avec des conditions préexistantes et les travailleurs essentiels. Environ cinquante millions de doses ont été distribuées aux États-Unis, tandis que près de 30 millions de doses ont été administrées. En Floride par exemple, 4 catégories d personnes sont prioritaires. Il s’agit des travailleurs de la santé, le personnel et les résidents des établissements de soins de longue durée, les personnes âgées de 65 ans ou plus et enfin celles jugées à haut risque pour le virus.

    Le personnel de santé comprend les personnels d’urgence, tels que les pompiers et les ambulanciers paramédicaux ainsi que le personnel du département de la Santé. La Floride a également lancé sur internet une liste d’attente de rendez-vous pour les vaccins, où les résidents de l’État éligibles peuvent s’inscrire pour les vaccins et seront informés lorsque des doses seront disponibles

    Par : CHAHINE ASTOUATI

    Source : Le Midi Libre, 2 fév 2021

    Tags : Algérie, coronavirus, covid 19, pandémie, vaccination,