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  • La liste des motifs impérieux pour rentrer en France

    CORONAVIRUS – Le Premier ministre français Jean Castex a annoncé ce vendredi soir une série de nouvelles restrictions, notamment la fermeture des frontières aux pays hors UE, pour freiner la propagation de l’épidémie de coronavirus en espérant ”éviter un nouveau confinement”.

    “Les prochains jours seront déterminants”, a prévenu le chef du gouvernement depuis l’Élysée au cours d’une allocution surprise, à l’issue d’un conseil de défense. “La question d’un confinement se pose légitimement, mais nous en connaissons l’impact très lourd sur tous les plans”, a poursuivi Castex.

    Le chef du gouvernement a ainsi annoncé la fermeture à partir de ce dimanche 31 janvier à minuit des frontières aux pays extérieurs à l’Union européenne, “sauf motif impérieux”.

    Ces motifs impérieux, mis en ligne sur le site du ministère de l’Intérieur dans la soirée de samedi, se divisent en trois catégories que vous pouvez retrouver ci-dessous. Vous pouvez aussi télécharger les nouvelles attestations de déplacement ici, en fonction de si vous êtes en provenance d’un pays de l’espace européen, en provenance du Royaume-Uni, en provenance d’un pays extérieur à l’espace européen à l’exception du Royaume-Uni ou pour une sortie du territoire national.

    Motifs impérieux d’ordre personnel ou familial
    – Décès d’un membre de la famille en ligne directe d’un frère ou d’une sœur

    – Visite à une personne dont le pronostic vital est engagé, pour les membres de la famille en ligne directe
    Pièces exigibles : acte ou certificat de décès, certificat médical établissant la situation de la personne dont le pronostic vital est engagé

    – Garde d’enfants par le parent investi de l’autorité parentale ou dont le droit de garde est reconnu par une décision de justice
    Pièces exigibles : décision de justice et pièce justificative du lieu de domicile

    – Assistance aux personnes âgées, malades ou handicapées ne disposant d’aucun autre soutien
    Pièces exigibles : documents établissant la relation entre la personne aidante et la personne aidée, et attestant de la situation de la personne aidée

    – Convocation par une autorité judiciaire ou administrative
    Pièce exigible : convocation par l’autorité administrative ou judiciaire

    – Impossibilité légale ou économique de rester sur le territoire sur lequel se trouve la personne
    Pièces exigibles : Titre de séjour expirant, acte de licenciement, etc…

    – Mise en sécurité de la personne (protection de l’enfance et lutte contre les déplacements illicites d’enfants à l’étranger / protections des victimes de violence intrafamiliales)
    Pièces exigibles : Tout document établissant la matérialité des faits

    – Retour vers la résidence principale lorsque le voyage a été commencé avant le 31 janvier 2021
    Pièces exigibles : justificatif de résidence principale, présentation du billet aller au retour dans le cadre d’un billet aller-retour, l’aller devant être antérieur au 31 janvier 2021

    – Étudiants en début, reprise ou fin de cycle d’études
    Pièce exigible : certificat de scolarité établi par l’établissement

    Motif impérieux de santé
    – Urgence médicale vitale (pour la personne ainsi qu’un accompagnant si sa présence est indispensable)
    Pièces exigibles : certificat médical, preuve d’une hospitalisation programmée, etc…

    Motifs impérieux professionnels
    – Missions indispensables à la poursuite d’une activité économique, requérant une présence sur place qui ne peut être différée et dont le report ou l’annulation aurait des conséquences manifestement disproportionnées ou serait impossible (dont les professionnels du transport)
    Pièces exigibles : attestation de l’employeur, carte professionnelle des équipages du transport international de marchandises, du transport international de passagers, du transport international maritime

    – Professionnel de santé concourant à la lutte contre la Covid 19 ou participant à des opérations de coopération d’intérêt majeur en matière de santé
    Pièce exigible : carte professionnelle

    – Missions ponctuelles liées à l’exercice de prérogatives de puissance publique (dont les missions diplomatiques) ne pouvant être différées ou reportées.
    Pièce exigible : carte professionnelle, ordre de mission

    – Sportifs professionnels de haut niveau pour la participation à des rencontres validées par le ministère des sports
    Pièce exigible : carte professionnelle, certificat délivré par l’organisateur en lien avec le ministère des sports

    Source : HuffPost

    Tags : France, coronavirus, covid 19, confinement, fermeture des frontières,

  • 2021, une deuxième année en entier vouée à la lutte contre l’épidémie

    Par Mohamed Habili

    Le premier mois de 2021 s’en va avec une épidémie non pas en recul, comme on pouvait s’y attendre à la fin de l’année dernière, mais sur une pente ascendante, pour l’essentiel dans la même partie du monde déjà fortement éprouvée par elle. La première bonne nouvelle, c’est que les campagnes de vaccination ont commencé, y compris chez nous et cela depuis hier, et qu’elles vont se poursuivre selon toute apparence pendant les 11 mois qui restent de l’année, et peut-être au-delà. La deuxième, c’est que la propagation du virus, si elle est planétaire, n’est cependant pas animée de la même vitesse, ni probablement porteuse de la même dangerosité dans toutes les régions du monde, bien qu’elle soit partout présente et qu’elle se traduise par des effets de même nature. L’Afrique et l’Asie restent relativement épargnées en comparaison de l’Europe et des Amériques, une différence qu’on est encore loin de pouvoir s’expliquer. La traditionnelle explication par les différences de climat laisse beaucoup à désirer dans ce cas précis. Le climat est l’une des caractéristiques d’un milieu géographique, elle n’est pas la seule. Comme le virus ne se propage pas dans le vide mais dans un milieu concret, il en subit les contraintes, les spécificités, l’inertie, l’impédance.

    Il n’y a de mouvement au sens physique du terme que s’il y a résistance au mouvement. Pas de résistance pas de mouvement. Il faut croire que l’Europe et les Amériques ne lui opposent pas la même résistance que l’Afrique et l’Asie. On saura peut-être un jour à quoi cela tient-il. Pour l’heure force est de constater que la prédiction suivant laquelle le premier trimestre serait déterminant pour la suite des événements sur le front de l’épidémie pèche par excès d’optimisme. Vraisemblablement, ce n’est pas pendant deux mois qu’il faut patienter pour pouvoir se projeter dans le futur, mais sensiblement plus. On ne peut même pas exclure qu’arrivé au bout du deuxième trimestre, on soit encore dans l’impossibilité de dire de quoi demain sera fait. Si l’épidémie sera en train de gagner en rapidité et en virulence ou si elle sera en train d’en perdre. Pour plusieurs encore, ce n’est pas sur la vaccination qu’il faudra compter dans la lutte contre l’épidémie mais sur la distanciation physique, les restrictions et les reconfinements.

    Cela est valable pour tout le monde, ne serait-ce que parce que la vaccination est beaucoup plus facile à dire qu’à faire. On voit les pays supposés les mieux équipés pour imprimer une grande allure à leur campagne de vaccination qui accumulent les retards. Ce ne serait pas si grave si on était assuré que le virus ne muterait jamais qu’à la marge. Ce que d’ailleurs il semble avoir fait jusque-là. Mais rien ne garantit qu’il en sera de même dans les mois qui viennent. Ces bêtes-là mutent comme elles respirent pour ainsi dire, mais pas leurs antidotes, quand bien même ils seraient adaptables. La partie engagée est d’autant plus difficile à mener vers le succès, c’est-à-dire vers l’éradication, qu’il s’agit de se battre contre un ennemi qui à tout moment dispose d’une longueur d’avance. Il est perdu si son avance se raccourcit.

    Pour ce qui nous concerne, nous aurons remporté sur lui une bonne victoire si nous parvenons à maintenir les chiffres actuels, entre 200 et 300 nouveaux cas, et autour de 5 le nombre des décès. La vaccination est une arme de plus, une fortification supplémentaire, mais ce n’est pas sur elle qu’il faut compter le plus. Il est possible de faire mieux sans elle. Faire passer le nombre des nouvelles contaminations sous la barre des 200, et tendre vers zéro celui des décès. Le seul fait que ces chiffres se maintiennent depuis plusieurs jours prouve que la gageure est tenable sur le moyen terme.

    Le Jour d’Algérie, 30 jan 2021

    Tags : Algérie, coronavirus, covid 19, vaccination, pandémie,

  • Voyageurs entrant en France : les ‘’21 commandements’’ de Jean Castex, le test PCR négatif en plus

    Le Premier ministre, Jean Castex (Photo- DR), a annoncé, hier vendredi, de nouvelles restrictions face à l’épidémie de Covid-19, dont la fermeture des frontières aux pays hors-UE, «sauf motif impérieux», rapporte, samedi, ‘’franceinfo’’, soulignant qu’en plus d’une telle justification, un test PCR négatif sera demandé pour toute entrée en France en provenance d’un pays de l’UE, à l’exception des travailleurs transfrontaliers.

    Ces mesures, drastiques, ont pour objectif, selon le PM français, de se donner «encore une chance d’éviter le confinement» dans l’Hexagone.

    ‘’franceinfo’’ met également en exergue, Selon l’attestation de déplacement mise en ligne par le ministère des Affaires étrangères, que les voyageurs en provenance du Royaume-Uni ou d’un pays situé hors de l’Union européenne classé en zone de circulation de l’infection du virus Sars-CoV-2 doivent déjà certifier que leur motif de déplacement correspond à l’une des 21 catégories suivantes :

    • Ressortissant de nationalité française, ainsi que son conjoint (marié, pacsé, concubin sur présentation de justificatifs de communauté de vie) et ses enfants

    • Ressortissant de l’Union européenne ou ressortissant andorran, islandais, liechtensteinois, monégasque, norvégien, de Saint-Marin, suisse et du Vatican, ainsi que son conjoint (marié, pacsé, concubin sur présentation de justificatifs de communauté de vie) et ses enfants

    • Ressortissant britannique et membres de sa famille bénéficiaires de l’accord de retrait du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord de l’Union européenne et de la Communauté européenne de l’énergie atomique

    • Ressortissant de pays tiers, titulaire d’un titre de séjour ou d’un visa de long séjour français ou européen en cours de validité, ayant sa résidence principale en France ou qui rejoint, en transit par la France, sa résidence principale dans un pays de l’Union européenne ou assimilé

    • Ressortissant de pays tiers, en transit de moins de 24 heures en zone internationale

    • Titulaire de passeport officiel

    • Ressortissant étranger en fonctions dans une mission diplomatique ou consulaire, ou une organisation internationale ayant son siège ou un bureau en France, de même que son conjoint et ses enfants

    • Ressortissant étranger de pays tiers séjournant en France pour motif professionnel impérieux sous couvert d’un ordre de mission émis par l’État d’appartenance

    • Ressortissant étranger séjournant en France sur invitation des autorités françaises dans le cadre d’une action de coopération

    • Professionnel de santé étranger concourant à la lutte contre la Covid-19 ou recruté en qualité de stagiaire associé

    • Équipage ou personnel étranger exploitant des vols passagers et cargo, ou voyageant comme passager pour se positionner sur sa base de départ ou se former

    • Ressortissant étranger qui assure le transport international de marchandises

    • Conducteur ou équipier d’autocar ou de train de passagers

    • Membre d’équipage ou personne exploitant un navire de commerce, y compris de croisière, ou de pêche

    • Étudiant titulaire d’un visa de long séjour (VLS), d’un visa de court séjour (VCS) pour études ou pour stages (hors VCS Concours), ou venant pour moins de 90 jours en provenance d’un pays dispensé de VCS, ou mineur scolarisé, justifiant d’un lieu d’hébergement en France

    • Professeur ou chercheur employé ou invité par un établissement d’enseignement ou un laboratoire de recherche français qui se déplace à des fins d’études et d’enseignement

    • Ressortissant de pays tiers disposant d’un VLS « passeport Talent » ou d’un VLS « salarié détaché ICT » ainsi que son conjoint et ses enfants

    • Ressortissant de pays tiers se rendant en France pour recevoir des soins dans un établissement hospitalier public ou privé

    •Ressortissant étranger se déplaçant en France dans le cadre de l’exercice d’un droit de garde reconnu par décision de justice

    • Ressortissant d’un pays tiers travailleur humanitaire ou volontaire international

    • Ressortissant de pays tiers titulaire d’un visa de long séjour délivré au titre du regroupement familial ou de la réunification familiale des réfugiés, bénéficiaires de la protection subsidiaire et apatrides

    La même source a fait savoir, enfin, que le Quai d’Orsay a exclu plusieurs pays de la zone de circulation de l’infection du virus Sars-CoV-2. Il s’agit de l’Australie, de la Corée du Sud, du Japon, de la Nouvelle-Zélande, du Rwanda, de Singapour et de la Thaïlande. Les voyageurs en provenance de ces pays sont donc autorisés à entrer sur le territoire métropolitain. Cette autorisation prévaut également pour Andorre, l’Islande, le Liechtenstein, Monaco, la Norvège, Saint-Marin, la Suisse et le Vatican.

    Un test PCR négatif sera par ailleurs demandé pour toute entrée en France en provenance d’un pays de l’UE, « à l’exception des travailleurs transfrontaliers ». Cette mesure, déjà en vigueur pour le transport maritime et aérien, doit donc être étendue au terrestre.

    Tous les déplacements en provenance et en direction des territoires ultramarins seront également soumis à des attestations de motifs impérieux.

    Algérie1, 30 jan 2021

    Tags : France, Macron Castaner, confinement, fermeture des frontières, coronavirus, covid 19,

  • Contradictions occidentales

    Le continent européen est sens dessus dessous. Les Etats qui le compose ne savent plus par quel bout prendre la pandémie de la Covid-19. Après un épisode problématique avec les masques au tout début de la maladie, une gestion coûteuse et très problématique du testage, les voilà qui jouent d’amateurisme sur la question de la vaccination. Des pénuries un peu partout, une opinion publique en colère, une sphère médiatique très critique et des morts par milliers au quotidien. Le premier mois de l’année 2021 ne réussit franchement pas aux occidentaux qui ne savent plus où donner de la tête. La panique dans les lieux de pouvoir est telle que des Etats optent pour un troisième confinement, d’autres obligent le port des masques FFP2 dans les transports publics, alors que les plus faibles parmi ces « puissances » avouent leur impuissance à assumer un autre confinement et annoncent donc son échec pur et simple dans la gestion de la pandémie.

    Le tableau qu’offre l’occident, pourtant privilégié par les instances financières internationales qui leur permet de s’endetter en milliers de milliards de dollars et par l’industrie du médicament, qui le sert en priorité en vaccins développés par les champions du Big Pharma, est proprement lamentable. Les dirigeants du «monde libre» comme ils aiment à qualifier leur zone géographique et leur système politique, se comportent, depuis près d’une année, comme les derniers de classe en matière de gouvernance. La conséquence de leurs erreurs tient dans les centaines de milliers de vies perdues et l’arrêt quasi total de l’économie mondiale. Pourtant, si l’on demandait à n’importe quel Français Britannique ou Allemand ses impressions sur ce ratage historique de son Etat, il critiquerait la gestion, mais ne citerait pas la Russie, la Chine ou l’Algérie comme exemple de bonne gestion. Cependant, la réalité saute aux yeux. Les Etats qui ont préservé la vie des citoyens ce sont bien ceux-là.

    Que déduire de cette posture visiblement incongrue ? La réponse à cette question est selon ce que les citoyens sont «infestés» ou pas de l’idéologie impérialiste et arrogante. Les idiologues attitrés des occidentaux diraient que pour le citoyen occidental, la liberté que leur offre leur système excuse les erreurs historiques. Comprendre par là qu’il vaut mieux mourir de la Covid-19 en occident que d’y survivre ailleurs. Un concept défendable n’était-ce que ces mêmes idéologues mettent la vie au dessus de tout autre considération. Contradictions occidentales.

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 26 jan 2021

    Tags : Europe, Occident, coronavirus, covid 19, vaccin, pandémie,

  • La France vers un «lockdown» à la britannique ?

    Particulièrement touché par l’épidémie, le Royaume-Uni est reconfiné. Écoles et universités fermées, assignation à résidence… ce troisième confinement drastique est parti pour paralyser la Grande-Bretagne. En France, la situation est également critique. Certains élus réclament la même mesure. Une sentence inéluctable? Analyse.

    Boris Johnson a annoncé lundi 4 décembre un reconfinement total de l’Angleterre pour une durée de sept semaines a minima. Son homologue écossaise l’avait devancé, annonçant le même jour un nouveau «coup dur» pour les quatre prochaines semaines au moins.

    En Irlande et au pays de Galles, la vis avait été resserrée dès le lendemain des fêtes. Et pour cause, le Royaume-Uni subit la crise sanitaire de plein fouet. Avec plus de 75.000 morts, il est l’un des États les plus sévèrement frappés en Europe. De surcroît, le pays lutte contre une mutation du virus dont une souche plus contagieuse se répand actuellement.
    «Il est clair que nous devons tous ensemble faire plus pour maîtriser ce nouveau variant pendant que la vaccination se déploie», a ainsi justifié Boris Johnson. Et ce, alors que la campagne vaccinale est déjà bien enclenchée avec plus d’un million de doses distribuées.

    Le gouvernement français dans l’expectative

    En France, où le variant a également été détecté, les mesures sont pour l’instant très différentes. La campagne de vaccination essuie les critiques de l’opposition, qui dénonce une lenteur catastrophique. Les termes «fiasco» ou encore de «scandale d’État» reviennent comme des leitmotivs. Conscient du mauvais départ dans sa stratégie, le gouvernement a annoncé, ce jour, mardi 5 janvier, l’élargissement du vaccin aux pompiers et aides à domicile de plus de 50 ans. Malgré tout, l’exécutif ne semble pas encore envisager un confinement. Au contraire, certaines restrictions sont même assouplies. C’est le cas du télétravail qui, s’il reste privilégié, ne sera plus obligatoire toute la semaine, a annoncé la ministre du Travail, Élisabeth Borne.

    Entachée d’amateurisme pour certains, la stratégie gouvernementale aurait de quoi inquiéter si l’on en croit les courbes. Cependant, Patrick Pintus, chercheur au CNRS et directeur adjoint scientifique de l’Institut des sciences humaines et sociales, nuance les dégâts.

    « Que ce soit dans les régions les plus touchées ou dans le reste de la France, on est dans une sorte d’entre-deux. Le confinement n’est pas encore totalement nécessaire, mais la courbe tend à nous en rapprocher. Les scénarios de reprise de l’épidémie ne sont donc pas à exclure», avance le scientifique joint par Sputnik.

    Aidé par une équipe de chercheurs, Patrick Pintus a créé un indicateur permettant de suivre le pourcentage d’évolution des cas positifs comparé au pourcentage d’évolution des tests et de les corréler. D’après cet outil de mesure, la courbe des cas positifs augmente considérablement depuis les vacances de Noël. Mais l’on remarque surtout un réel impact positif des précédents confinements.

    «En regardant la part de cas positifs sur le nombre de personnes testées, on observe que le second confinement a bien joué son rôle. À partir du 22 novembre, la France est passée d’une action où elle accélérait à une action où elle décélérait. Et là, on observe une reprise à partir du 25 décembre.»
    De fait, le taux d’incidence –nombre de patients ayant un test PCR positif pour 100.000 habitants par semaine sur les sept derniers jours– montre une flambée imputable aux fêtes de Noël et de fin d’année. Au 4 janvier, ce taux remonte à 136,5, contre 131,53 le 2 janvier, et 124,71 le 31 décembre. «Les chiffres vont continuer à parler», mais la France endure donc le même phénomène que ses voisins européens, l’Allemagne subissant, elle aussi, une deuxième vague lourde et la Catalogne se mettant à l’isolement pour contrer un rebond de l’épidémie.

    Quelle alternative?

    Pour l’instant, le gouvernement français mise sur une mesure alternative au «lockdown» anglais. C’est l’avancée du couvre-feu à 18 heures dans les territoires les plus touchés. Pourtant, plusieurs élus réclamaient depuis des semaines un reconfinement au moins local. Le président de la région Grand-Est, Jean Rottner, l’appelait de ses vœux, déclarant: «La courbe n’est pas horizontale. Elle remonte en termes de circulation du virus. La question se pose d’avoir recours à un nouveau confinement.»

    Là aussi, pour Patrick Pintus, si rien n’est à exclure et si le confinement a une réelle incidence sur la baisse des contaminations, les chiffres pour ces zones ne sont pas aussi alarmants que lors des premières vagues. Le couvre-feu lui apparaît comme un bon stade intermédiaire en l’état actuel des choses. Mais la situation risque de basculer vers un scénario plus strict.
    « Les quelques jours qui nous séparent de Noël ont changé la donne dans le mauvais sens du terme. Le confinement semble donc être efficace et les semaines de couvre-feu qui ont précédé l’ont été aussi. On peut dès lors imaginer que le gouvernement généralise un couvre-feu renforcé avant de passer à un confinement total», estime le chercheur.

    S’il ne s’avance pas à comparer les chiffres avec ceux de la Grande-Bretagne ou des autres voisins européens, le Professeur Pintus met en évidence des niveaux de contamination moins élevés que lors des précédentes vagues. «La période la plus forte était août, septembre, octobre et nous sommes loin de ces niveaux-là. Lors de la seconde vague nous avons vu que le couvre-feu était une bonne alternative pour commencer», explique le chercheur. Les priorités ne semblent donc pas encore les mêmes que chez nos voisins britanniques, d’autant plus qu’ «en Angleterre la résurgence de l’épidémie est liée fortement à ce nouveau variant, c’est un fait».

    Le Maghreb, 7 jan 2021

  • Point de presse quotidien du Bureau du porte-parole du Secrétaire général

    Ce qui suit est une transcription quasi-verbatim de l’exposé d’aujourd’hui de midi par Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général.

    ** Secrétaire général – COVID-19

    Bon jeudi à vous tous. Comme vous l’avez vu ce matin, le Secrétaire général s’est adressé à la Session extraordinaire de l’Assemblée générale en réponse à la pandémie du COVID-19. Il a déclaré que, pour la première fois depuis 1945, le monde entier est confronté à une menace commune, indépendamment de sa nationalité, de son appartenance ethnique ou de sa religion. M. [António] Guterres a noté que, bien que le COVID-19 ne fasse pas de discrimination, nos efforts pour le prévenir et le contenir le font, ajoutant qu’il a frappé durement les plus pauvres et les plus vulnérables.

    Bien qu’un vaccin soit bientôt disponible, le Secrétaire général a souligné que nous ne devons pas nous leurrer – un vaccin ne peut pas réparer les dommages qui s’étaleront sur des années, voire des décennies, à venir. Alors que cette année difficile tire à sa fin, il a déclaré que nous devons nous résoudre à prendre des décisions et des actions difficiles et ambitieuses qui mèneront à de meilleurs jours à venir. Le Secrétaire général a ajouté que, dans une crise mondiale, nous devons répondre aux attentes de ceux que nous servons avec unité, solidarité et action mondiale multilatérale coordonnée.

    **Conseil de sécurité

    Juste une mise à jour sur le Conseil de sécurité, qui a tenu ce matin une réunion sur la réforme du secteur de la sécurité. Lors d’un exposé au nom du Secrétariat de l’ONU, le Sous-Secrétaire général, Bintou Keita, a déclaré que pour les sociétés qui se remettent d’un conflit et de l’instabilité, la réforme du secteur de la sécurité est très prometteuse. Ajoutant qu’il est largement reconnu qu’il s’agit d’un élément clé du soutien de l’ONU aux efforts nationaux visant à maintenir la paix et à prévenir «l’éclatement, l’escalade, la continuation et la récurrence du conflit» dans tout le continuum de la paix.

    Mais elle a rappelé aux membres du Conseil que les attentes doivent être réalistes. La gouvernance et la réforme du secteur de la sécurité est une entreprise complexe et à long terme, qui s’étend parfois sur une génération. Par conséquent, a-t-elle conclu, il est important que le soutien de l’ONU dans ce domaine reste fermement ancré et informé par les besoins de sécurité de la population, en tenant compte de chaque contexte unique et de chaque expérience historique.

    **Ethiopie

    Une note de l’Éthiopie et de la région. Nos collègues humanitaires nous disent qu’une mission est sur le terrain à Afar depuis hier pour évaluer les besoins les plus immédiats des personnes déplacées par le conflit au Tigray et guider notre réponse. Cela fait suite à l’accord dont nous vous avons parlé hier entre l’ONU en Éthiopie et le gouvernement fédéral pour faciliter l’accès des organisations humanitaires aux zones sous le contrôle du gouvernement.

    Le conflit au Tigray continue de pousser les gens au Soudan en quête de sécurité. Plus de 46 400 personnes – dont près de la moitié sont des enfants – sont maintenant arrivées au Soudan depuis le début du mois de novembre. Le HCR (Agence des Nations Unies pour les réfugiés) et ses partenaires augmentent la capacité du camp d’Um Rakuba, qui accueille déjà plus de 10 000 réfugiés éthiopiens.

    **Yémen

    En ce qui concerne le Yémen, la fenêtre pour prévenir la famine au Yémen se rétrécit alors que de nouveaux chiffres révèlent des niveaux records d’insécurité alimentaire aiguë dans le pays. C’est selon les nouvelles informations fournies aujourd’hui par l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l’enfance). L’analyse de la nouvelle classification intégrée de la phase de sécurité alimentaire (IPC) des agences pour le Yémen indique que des poches de conditions de famine – ou d’insécurité alimentaire de phase 5 – sont déjà revenues pour la première fois en deux ans. Ils préviennent que le nombre de personnes confrontées à ce degré d’insécurité alimentaire catastrophique pourrait presque tripler, passant de 16 500 actuellement à 47 000 personnes entre janvier et juin 2021. Dans le même temps, l’analyse d’aujourd’hui prévient que le nombre de personnes confrontées à l’insécurité alimentaire de phase 4 – c’est la phase d’urgence – devrait passer de 3,6 millions à 5 millions de personnes.

    ** Fonds des Nations Unies pour l’enfance – Appel de fonds d’urgence

    Nos amis d’en face de l’UNICEF ont lancé aujourd’hui le plus grand appel de fonds d’urgence jamais lancé. Ils recherchent 6,4 milliards de dollars pour atteindre 300 millions de personnes, dont plus de 190 millions d’enfants, avec un soutien et des services essentiels jusqu’à la fin de 2021. L’appel est une augmentation de 35% par rapport aux fonds demandés pour [cette] année. L’UNICEF affirme que cela reflète les besoins humanitaires croissants à l’échelle mondiale au milieu des crises prolongées dues à la pandémie.

    L’UNICEF note également que le nombre de catastrophes liées au climat a triplé au cours des 30 dernières années – menaçant la sécurité alimentaire, augmentant la pénurie d’eau, forçant les gens à quitter leur domicile et augmentant le risque de conflits et d’urgences de santé publique. On estime que 36 millions d’enfants, plus que jamais, sont déplacés en raison des conflits, de la violence et des catastrophes. La malnutrition chez les enfants est en augmentation dans les pays du monde entier. Et quelques mises à jour sur le maintien de la paix.

    **République centrafricaine

    Nous avons une mise à jour sur les prochaines élections en République centrafricaine. La Mission des Nations Unies dans ce pays (MINUSCA) est au courant de la décision rendue plus tôt dans la journée par la Cour constitutionnelle de la République centrafricaine concernant les candidatures à l’élection présidentielle prévue, comme vous le savez, pour la fin de cette année. La Mission des Nations Unies appelle toutes les parties prenantes à respecter la décision de la Cour et à travailler ensemble pour faire avancer le processus électoral. L’ONU continue d’apporter un appui multiforme à ce processus.

    **République Démocratique du Congo

    La Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) rapporte que le Représentant spécial adjoint pour les opérations et la protection, David Gressly, s’est rendu dans les villes de Fataki et Bayoo – ou plutôt dans deux villages du territoire de Djugu en Ituri – dans le cadre de le soutien de la Mission aux communautés et autorités locales. Là, il a rencontré des femmes locales pour discuter de l’impact du conflit en cours dans la région et des moyens de rétablir la paix dans cette partie de l’Ituri.

    La Mission des Nations Unies continue de travailler en étroite collaboration avec les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) à Djugu, notamment en matière de reconnaissance aérienne, de patrouilles motorisées et à pied de jour et de nuit, l’évacuation des soldats blessés lors des combats et des opérations militaires spéciales. . La Mission des Nations Unies a également déployé des bases militaires à Fataki et Bayoo pour empêcher les activités armées et protéger la population civile.

    **France

    Et on m’a demandé une réaction au décès de l’ancien Président de la France, et je peux vous dire que le Secrétaire général est attristé par le décès du Président Valéry Giscard d’Estaing. Il exprime ses sincères condoléances et sa profonde sympathie à la famille de M. Giscard d’Estaing et au peuple français. Dans le cadre de son héritage, M. Giscard d’Estaing restera dans les mémoires pour son engagement et sa contribution à l’intégration européenne, ainsi qu’à la coopération entre les principaux pays industrialisés.

    ** Journée internationale des personnes handicapées

    Aujourd’hui, c’est la Journée internationale des personnes handicapées. Dans son message pour la journée, le Secrétaire général a noté que lorsque des crises telles que le COVID-19 frappent les communautés, les personnes handicapées sont parmi les plus touchées. Il a déclaré que même dans des circonstances normales, le milliard de personnes handicapées dans le monde sont moins susceptibles d’avoir accès à l’éducation, aux soins de santé et aux moyens de subsistance ou de participer et d’être incluses dans la communauté. Il a souligné qu’à mesure que le monde se remet de la pandémie, nous devons nous assurer que les aspirations et les droits des personnes handicapées sont inclus et pris en compte dans un monde post-COVID inclusif, accessible et durable.

    ** Malawi – Handicap

    À ce propos, je tenais à signaler que notre équipe sur le terrain au Malawi, dirigée par la coordonnatrice résidente Maria Jose Torres, a appelé tout le monde – y compris le gouvernement, la société civile et le secteur privé – à faire plus pour garantir l’égalité participation des personnes handicapées et pour atteindre les ODD (Objectifs de développement durable). Mme Torres dit que plus de 10% des Malawites qui vivent avec au moins un type de handicap continuent de souffrir de difficultés disproportionnées pour accéder à l’éducation, aux services de santé et à des sources de revenus dignes.

    L’équipe de l’ONU a également fermement condamné les cas récents de meurtres et d’exhumations de restes de personnes atteintes d’albinisme. Il a appelé à mettre fin à ces attaques et à la profanation des tombes, ainsi qu’à la persistance de croyances néfastes qui engendrent la discrimination, l’exclusion et la violence contre les personnes atteintes d’albinisme. L’équipe a également noté les multiples défis auxquels sont confrontées les femmes et les filles handicapées, en particulier la menace de violence sexuelle, qui s’est également aggravée pendant la pandémie.

    ** Indice des prix des aliments

    Et voici notre mise à jour mensuelle sur l’indice des prix des denrées alimentaires de la FAO, qui indique que les prix mondiaux des produits alimentaires ont fortement augmenté en novembre pour atteindre leur plus haut niveau en près de six ans. L’indice FAO des prix des denrées alimentaires s’est établi en moyenne à 105,0 points au cours du mois, en hausse de 3,9% par rapport à octobre et de 6,5% de plus que sa valeur un an plus tôt.

    La FAO a également noté que l’impact de la pandémie du COVID-19, en particulier en termes de pertes de revenus, est un facteur important des niveaux d’insécurité alimentaire mondiale. La pandémie intensifie des conditions déjà fragiles causées par les conflits, les ravageurs et les chocs météorologiques, y compris les récents ouragans en Amérique centrale et les inondations en Afrique. Selon le rapport trimestriel sur les perspectives de récolte et la situation alimentaire, également publié aujourd’hui par la FAO, 45 pays continuent à avoir besoin d’une aide extérieure pour l’alimentation. Parmi ces pays, 34 se trouvent en Afrique.

    **Océans

    Je tenais à signaler qu’aujourd’hui était également le lancement du rapport du Groupe de haut niveau pour une économie océanique durable. Dans un message vidéo, le Secrétaire général a déclaré que les conclusions du rapport, qui sont le fruit de deux années de recherche d’experts, devaient être mises en œuvre. Il dit qu’avec de meilleures politiques et technologies, nous pouvons produire jusqu’à six fois plus de nourriture à partir de l’océan, générer 40 fois plus d’énergie renouvelable, sortir des millions de personnes de la pauvreté et contribuer à un cinquième des réductions de gaz à effet de serre.

    Le Secrétaire général a également félicité les 14 chefs d’État du Panel océanique qui ont convenu que, d’ici 2025, leurs pays géreront de manière durable toutes les zones océaniques sous leur juridiction nationale. Il a également salué le leadership des pays qui ont adhéré à la Global Ocean Alliance. Khalas. Betul, puis James.

    Source : United Nations, 3 déc 2020 (traduction non officielle)

    Tags : COVID-19, Conseil de sécurité, Ethiopie , Yémen, Fonds des Nations Unies pour l’enfance, République centrafricaine, République Démocratique du Congo, France, Journée internationale des personnes handicapées, Malawi, Handicap, Indice des prix des aliments, Océans,

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 29 octobre 2020

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    France

    Le Secrétaire général condamne fermement l’attaque odieuse perpétrée aujourd’hui, 29 octobre, à la basilique Notre-Dame de Nice, au cours de laquelle plusieurs personnes ont été tuées. Il présente ses condoléances aux familles des victimes et réaffirme la solidarité des Nations Unies avec le peuple et le Gouvernement français.

    De même, le Haut-représentant de l’Alliance des civilisations, Miguel Moratinos, a publié une déclaration dans laquelle il condamne fermement cette attaque barbare. Il a ajouté que de telles attaques odieuses visant des civils, y compris des fidèles, sont intolérables et totalement injustifiables – quel que soit le lieu où elles sont commises et quels qu’en soient leurs auteurs.

    Conseil de sécurité

    Ce matin, le Secrétaire général a pris la parole lors de la réunion du Conseil de sécurité sur les femmes, la paix et la sécurité. C’est aujourd’hui le vingtième anniversaire de la résolution 1325, qui appelle à l’adoption d’une perspective sexospécifique pour tenir compte des besoins particuliers des femmes et des filles pendant les conflits.

    Le Secrétaire général a déclaré qu’aujourd’hui, la pandémie a un impact négatif disproportionné sur les femmes et les filles.

    Il a ajouté qu’au fur et à mesure que nous nous remettons de la pandémie, nous sommes confrontés à un choix: continuer sur la voie de la militarisation croissante, des conflits et des pertes intergénérationnelles, ou travailler à une plus grande inclusion, égalité et prévention des conflits et des crises de toutes sortes.

    « Pour les gouvernements et les institutions internationales partout dans le monde, l’égalité des sexes est l’un des moyens les plus sûrs de renforcer la cohésion sociale et la confiance, tout en incitant les gens à être des citoyens responsables et engagés », a-t-il déclaré.

    Le Secrétaire général a souligné que nous ne pouvons pas attendre encore 20 ans pour mettre en œuvre le programme pour les femmes, la paix et la sécurité, et il a appelé les pays à travailler ensemble pour atteindre cet objectif.

    CARICOM

    Cet après-midi, le Secrétaire général s’exprimera en direct par vidéoconférence à la quarante et unième réunion ordinaire de la Conférence des chefs de gouvernement de la Communauté des Caraïbes, connue sous le nom de CARICOM.

    Il entend se féliciter de leur leadership, qui a permis aux pays de la CARICOM de ne connaître que de faibles niveaux de cas de COVID-19, et de leurs efforts pour aider les personnes et les entreprises à rester à flot pendant la pandémie.

    Le Secrétaire général soulignera aussi le soutien de l’ONU pour appuyer les efforts en faveur d’un vaccin sûr, à la disposition de tous dès que possible, et pour une série de mesures de secours pour les économies en développement, qui représente au moins 10% de l’économie mondiale.

    Il entend aussi réitérer le soutien de l’ONU aux pays des Caraïbes non seulement dans leurs efforts de relèvement, mais aussi dans la lutte contre la crise climatique.

    Colombie

    Au cours de son voyage virtuel en Colombie, la Vice-Secrétaire générale a rencontré virtuellement, hier après-midi, la Vice-Présidente de la Colombie, Marta Lucía Ramírez, qui lui a parlé du premier cabinet de la région à avoir la parité entre les sexes, du plan d’intervention socioéconomique en relation avec la pandémie qui vise spécifiquement les femmes, et des efforts pour faire face aux niveaux croissants de violence sexiste.

    Elle a également rencontré le conseiller présidentiel sur la stabilisation qui lui a fait part de l’élan pris dans la mise en œuvre des dispositions fortes relatives à l’égalité des sexes contenues dans l’accord de paix. La Vice-Secrétaire générale était accompagnée de la Directrice exécutive d’ONU-Femmes, Phumzile Mlambo Ngucka, et de la Représentante spéciale du Secrétaire général sur la violence sexuelle dans les conflits, Pramila Patten.

    Mme Amina Mohammed et sa délégation ont également rencontré des femmes défenseures des droits de l’homme ainsi que des bénéficiaires de projets qui facilitent l’accès à la justice transitionnelle et à l’autonomisation économique.

    Cet après-midi, Mme Mohammed rencontra le Président Ivan Duque, ainsi que l’équipe de l’ONU en Colombie. Elle sera accompagnée de Rosemary DiCarlo, Chef du Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix. Le Président de la Colombie et Mme Mohammed s’adresseront aux journalistes à 17 heures, au cours d’une rencontre avec la presse qui sera diffusée en direct sur la chaîne YouTube de la présidence colombienne (https://www.youtube.com/SIGCOLOMBIA).

    Israël / Liban

    S’appuyant sur les progrès réalisés à l’issue de leur réunion en date du 14 octobre, les représentants des gouvernements israélien et libanais ont eu hier et aujourd’hui des entretiens productifs, grâce à la médiation des États-Unis et à l’accueil du Bureau du Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le Liban. Les États-Unis et le Bureau continuent d’espérer que ces négociations aboutiront à une résolution attendue depuis longtemps. Les parties se sont engagées à poursuivre les négociations le mois prochain.

    Viet Nam

    Au Viet Nam, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) affirme que le typhon Molave s’est abattu hier dans le centre du pays, faisant 15 victimes et 40 portés disparus. Près de 375 000 personnes ont été évacuées et des millions d’autres sont privées d’électricité.

    On estime à 7,7 millions le nombre de personnes touchées dans le centre du Viet Nam par des inondations depuis le début du mois.

    Avec ses partenaires, l’ONU soutient la réponse menée par le Gouvernement en distribuant des nécessaires de réparation à domicile, des ustensiles de cuisine, des trousses sanitaires d’urgence, des jeux d’ustensiles de ménage, de la nourriture, des produits pour purifier l’eau ainsi qu’une aide en espèces.

    L’équipe de pays des Nations Unies prépare un plan de réponse et fournit un soutien dans la gestion de l’information, la couverture des évènements et la mobilisation des ressources.

    Pour sa part, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a déclaré aujourd’hui que cette dernière tempête portera le nombre d’enfants à risque à bien plus de 2,5 millions au Vietnam.

    De nombreuses écoles de la région centrale du pays sont fermées depuis des semaines, une situation déjà entravée par la COVID-19. L’agence fournit une aide d’urgence, sous la forme d’eau, de nutrition, d’assainissement et d’assistance éducative.

    Somalie

    En Somalie, l’ONU a condamné fermement le meurtre de deux travailleurs humanitaires somaliens qui ont été tués plus tôt cette semaine à Mogadiscio par des terroristes présumés des Chabab.

    Les deux hommes participaient à une campagne de vaccination contre la polio, organisée par l’UNICEF, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Ministère fédéral de la santé de la Somalie.

    Les meurtres ont été perpétrés à un moment où 23 enfants ont été infectés par la polio en Somalie. Les travailleurs humanitaires s’efforcent de vacciner 1,65 million d’enfants contre la polio dans les régions du nord et du centre du pays, dont près d’un demi-million dans la capitale Mogadiscio.

    Cette année, 191 attaques contre des opérations humanitaires ont été enregistrées, au cours desquelles 13 travailleurs humanitaires ont été tués, 12 autres blessés, 24 enlevés et 14 détenus ou arrêtés temporairement.

    COVID-19 / Myanmar

    Au Myanmar, l’équipe de pays des Nations Unies, dirigée par la Coordonnatrice résidente Ola Almgren, aide les autorités à faire face à la récente flambée des cas de COVID-19. Nous avons contribué à sécuriser près de 300 000 kits de test et plus de 260 000 articles de protection et d’hygiène, a indiqué le Porte-parole.

    L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNCEF) ont produit des informations sur la COVID-19 en 90 langues, à destination de 16 millions de personnes.

    Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont constaté que les personnes travaillant dans le secteur informel et les familles rurales ont été fortement touchées par la pandémie. Parallèlement, l’UNICEF et le Programme alimentaire mondial fournissent une aide en espèces à plus d’un million de foyers, dont la moitié sont dirigés par des femmes, et visent également à atteindre les enfants et les personnes âgées.

    Avec la fermeture des écoles, le Programme alimentaire mondial (PAM) livre chaque jour de la nourriture à 145 000 familles. L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et l’UNICEF ont préparé des directives destinées à plus de 90 000 enseignants, élèves et familles, ainsi que du matériel scolaire pour étudier depuis le domicile.

    L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a également distribué de l’eau et d’autres fournitures à près de 130 000 personnes retournant au Myanmar, qui ont perdu leur emploi à l’étranger.

    COVID-19 / Éducation

    Un rapport rendu public aujourd’hui par l’UNESCO et la Banque mondiale révèle que les écoliers des pays à revenu faible ou intermédiaire ont déjà perdu près de quatre mois de scolarité depuis le début de la pandémie, contre six semaines pour leurs homologues des pays à revenu élevé.

    Biodiversité

    Les futures pandémies émergeront plus souvent, se propageront plus rapidement et tueront plus de personnes que la COVID-19 à moins d’un changement déterminant dans l’approche globale de la lutte contre les maladies infectieuses. Tel est l’avertissement émis dans un nouveau rapport soutenu par l’ONU sur la biodiversité et les pandémies par 22 experts de premier plan du monde entier.

    Le rapport, produit par la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) estime qu’il existe jusqu’à 850 000 virus inconnus dans la nature susceptibles d’infecter des êtres humains. Leur coût économique, selon le rapport, représenterait 100 fois celui de la prévention.

    Sénégal

    Ce matin, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) s’est dite profondément attristée de la noyade d’au moins 140 personnes au large des côtes du Sénégal. Il s’agit du naufrage le plus meurtrier enregistré en 2020.

    Des membres de la communauté locale ont déclaré à l’OIM que le navire, transportant environ 200 migrants, avait quitté Mbour, une ville côtière située dans l’ouest du Sénégal, le 24 octobre et tentait de rallier les îles Canaries. Le bateau a pris feu quelques heures après le départ et a chaviré près de Saint-Louis, sur la côte nord-ouest du Sénégal. Cinquante-neuf personnes ont été secourues. Les corps de 20 autres personnes ont été retrouvés, tandis que plus de 120 sont présumées décédées.

    Le Gouvernement du Sénégal et l’OIM ont lancé une mission d’évaluation des besoins des survivants à Saint-Louis et pour fournir une assistance psychosociale immédiate.

    L’OIM appelle à l’unité entre les gouvernements, les partenaires et la communauté internationale pour démanteler les réseaux de trafiquants et de contrebande qui profitent du désespoir de la jeunesse.

    Avec ce tragique naufrage, au moins 414 personnes seraient mortes le long de cette route depuis le début de cette année. Ces données ont été compilées dans le cadre du Missing Migrants Project de l’OIM. En 2019, 210 décès avaient été enregistrés.

    Point de presse demain

    Demain, à 11 heures, le juge Abdulqawi A. Yusuf, Président de la Cour internationale de Justice (CIJ), donnera une visioconférence de presse aux côtés du Greffier de la Cour, Philippe Gautier. Le Président Yusuf parlera du rôle et de la compétence de la Cour, de ses dernières activités et méthodes de travail pendant la pandémie.

    Tags : FRANCE, COLOMBIE, ISRAËL, LIBAN, VIET NAM, SOMALIE, MYANMAR, SÉNÉGAL, COVID-19, CONSEIL DE SÉCURITÉ,

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 27 octobre 2020

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    COVID-19

    Hier, le Secrétariat de l’ONU a été informé par une mission permanente auprès des Nations Unies de cinq cas de positivité à la COVID-19 au sein de son personnel. Le service médical de l’ONU a immédiatement entrepris de tracer les contacts de ces personnes, avec la pleine coopération de la mission concernée. Toutes les réunions qui devaient se tenir aujourd’hui en personne au Siège ont été suspendues.

    Syrie

    M. Geir Pedersen, l’Envoyé spécial pour la Syrie, s’est adressé aujourd’hui aux membres du Conseil de sécurité par visioconférence depuis Beyrouth, leur relatant sa récente visite à Damas, où il s’est notamment entretenu avec le Vice-Premier Ministre, M. Walid al-Moallem. Il a déclaré qu’il chercherait à approfondir son dialogue avec les parties syriennes et les principaux acteurs dans les mois à venir en examinant l’état de mise en œuvre de la résolution 2254 et en cherchant à identifier la meilleure façon d’élargir le processus politique.

    M. Pedersen a noté que les lignes de front en Syrie n’ont pas changé au cours des derniers mois et que le nombre de civils tués au cours de cette période est, selon les organisations de surveillance, le plus bas depuis 2011. Mais il a averti que la situation dans le pays, dans laquelle sont impliqués des éléments militaires étrangers, continue d’être tendue.

    Le Coordonnateur des secours d’urgence, Mark Lowcock, a également informé le Conseil de sécurité de l’évolution de la crise humanitaire en Syrie. Il s’est dit alarmé de la violence et de l’insécurité qui touchent les civils et les travailleurs humanitaires, demandant qu’ils soient protégés, car les bombardements dans les zones situées en première ligne dans le nord-ouest du pays, ainsi que les frappes aériennes contre Edleb, se sont poursuivis.

    M. Lowcock a également informé le Conseil de l’impact humanitaire de la crise économique, de l’accès des organisations humanitaires en Syrie et de l’assistance qu’elles prêtent à travers le pays.

    Tanzanie

    Dans une déclaration rendue publique hier à propos de la Tanzanie, le Secrétaire général a appelé tous les acteurs nationaux à veiller à ce que les scrutins se déroulent de manière inclusive et pacifique. À cet égard, il a rappelé qu’un processus électoral inclusif et une large participation effective des partis politiques et de leurs candidats, en particulier les femmes, restent essentiels pour sauvegarder les progrès réalisés par la Tanzanie dans la consolidation de la stabilité, de la démocratie et du développement durable.

    Le Secrétaire général a exhorté tous les dirigeants politiques et leurs partisans à participer pacifiquement à cet exercice et à s’abstenir de toute violence. Il a appelé en outre les autorités à offrir un environnement sûr permettant aux Tanzaniens d’exercer leurs droits civils et politiques.

    Afghanistan

    Dans une déclaration également rendue publique hier, le Secrétaire général a déclaré qu’il suivait avec une vive inquiétude les violents incidents qui se sont produits en Afghanistan ces derniers jours. Ces incidents ont coûté la vie à plus de 40 civils et en ont blessé plusieurs autres, parmi lesquels des femmes et des enfants.

    Le Secrétaire général a fermement condamné l’attentat-suicide qui a visé des civils dans un centre éducatif le 24 octobre à Kaboul, et a tué au moins 25 civils et blessé plus de 50 autres, la plupart de jeunes étudiants. Il a rappelé que les attaques délibérées contre des civils constituent de graves violations du droit international humanitaire et peuvent constituer des crimes de guerre. Ceux qui commettent de tels crimes doivent être tenus pour responsables, a ajouté le Secrétaire général.

    Afghanistan – Assistance humanitaire

    Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a déclaré que les violents combats qui ont éclaté le 11 octobre entre les forces de sécurité nationales afghanes et un groupe armé non étatique se poursuivent près de Lashkargāh, dans la province de Hilmand, située dans le sud du pays.

    Les autorités locales ont initialement estimé à 35 000 le nombre de personnes déplacées. Avec nos partenaires humanitaires, nous essayons toujours de vérifier ces chiffres, avec près de 9 700 personnes déplacées confirmées à ce jour.

    La violence a poussé au maximum la capacité d’accueil des hôpitaux de la ville. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), 15 établissements de soins ont été pris pour cible, touchant des milliers de personnes.

    L’ONU travaille en étroite coordination avec le Gouvernement et les partenaires sur le terrain pour prêter assistance aux nécessiteux. Les autorités locales, grâce au soutien du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), continuent de fournir de l’eau potable dans les lieux où se trouvent les populations déplacées. Une aide alimentaire leur est également fournie.

    Depuis le début de l’année, six millions de personnes au total ont reçu une aide humanitaire dans le cadre du Plan 2020 de réponse humanitaire pour l’Afghanistan.

    Afghanistan – Rapport

    Un nouveau rapport rendu public par la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) révèle que le nombre de civils afghans tués et blessés dans le conflit n’a pas décliné depuis le début des pourparlers de paix intra-afghans. Pourtant, les chiffres globaux des victimes civiles pour les neuf premiers mois de 2020 ont chuté d’environ 30% par rapport à 2019.

    Yémen

    Dans certaines régions du Yémen, les taux de malnutrition aiguë chez les enfants de moins de 5 ans sont les plus élevés jamais enregistrés dans ce pays, avec plus d’un demi-million de cas dans les districts du sud, d’après une analyse publiée aujourd’hui par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et le Programme alimentaire mondial (PAM) avec certains partenaires de l’ONU.

    L’analyse -qui porte sur 133 districts du sud du Yémen qui abritent 1,4 million d’enfants de moins de 5 ans- révèle une augmentation de près de 10% des cas de malnutrition aiguë en 2020.

    Au moins 250 000 femmes enceintes ou allaitant ont également besoin d’un traitement contre la malnutrition. Les experts avertissent que le nombre réel est probablement plus élevé, car les facteurs de malnutrition au Yémen se sont aggravés en 2020.

    Pour sauver des vies et éviter une nouvelle aggravation de la situation, l’ONU lance un appel de plus de 50 millions de dollars pour intensifier d’urgence les programmes de nutrition, y compris le traitement des enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère. Dans le même temps, un financement est également nécessaire pour intensifier les programmes d’alimentation, d’eau, d’assainissement et de santé, y compris de vaccination.

    Arménie – Azerbaïdjan

    En réponse à l’escalade continue du conflit au Nagorno-Karabakh, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré aujourd’hui qu’elle envoyait des fournitures médicales, comprenant des kits de traumatologie et chirurgicaux, à l’Arménie et à l’Azerbaïdjan. L’OMS a déclaré que des fournitures d’urgence sont arrivées à Erevan le 23 octobre et que celles destinées à Bakou sont actuellement en transit.

    Les fournitures comprennent des kits de traumatologie, chacun contenant des médicaments et des provisions nécessaires pour assurer les soins post-traumatiques de 100 blessés. Fournis aux ministères de la santé en Arménie et en Azerbaïdjan, ils sont utilisés dans tous les systèmes de santé publique pour apporter des soins à ceux qui en ont besoin.

    L’ONU réitère son appel à une cessation immédiate des hostilités dans la zone de conflit.

    Maintien de la paix

    Aujourd’hui, le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, M. Jean-Pierre Lacroix, a rencontré le Commissaire à la paix et à la sécurité de la Commission de l’Union africaine (UA), M. Smaїl Chergui, en République centrafricaine. Ils y seront rejoints par le Président de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, M. Gilberto Veríssimo. Leur visite de trois jours vise à faire progresser la paix et la stabilité dans le pays dans le contexte des prochaines élections, dont le premier tour est prévu le 27 décembre.

    Ils rencontreront de hauts responsables gouvernementaux, des partis politiques, la société civile et des groupes de femmes pour appeler à un engagement collectif afin d’assurer la tenue d’élections crédibles et inclusives, ainsi que la mise en œuvre de l’Accord politique signé par le Gouvernement et 14 groupes armés en février de l’année dernière.

    M. Lacroix vient de terminer sa visite au Soudan, où il a participé hier à une réunion tripartite avec le Gouvernement du Soudan, le Commissaire Chergui, et M. Atul Khare, le Chef du Département des opérations pour l’ONU. Ils ont discuté du soutien et de la coopération des opérations hybrides ONU-UA au Darfour au fur et à mesure de leur retrait, et de la meilleure façon dont l’ONU peut aider dans la mise en œuvre de l’Accord de paix.

    Équateur – COVID-19

    L’équipe des Nations Unies, dirigée par la Coordonnatrice résidente, Mme Lena Savelli, travaille avec les autorités pour faire face à l’impact de la pandémie. L’équipe s’est concentrée sur les petites et moyennes entreprises pour les garder ouvertes et préserver les emplois.

    Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont lancé une initiative de start-up numérique qui a touché plus de 120 000 entreprises avec des directives sur la façon de renforcer leur capacité à offrir leurs produits et services en ligne. Cela cible également les travailleurs migrants et réfugiés.

    Pour sa part, le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) cofinance une initiative de quatre millions de dollars avec le Gouvernement pour travailler avec les autorités sur les recommandations concernant les soins maternels, l’accouchement, le post-partum et la contraception, afin de répondre aux besoins de planification familiale des Équatoriennes. Le FNUAP appuie également la réponse des autorités dans les zones frontalières du nord et du sud, y compris dans la région amazonienne, en mobilisant des ressources pour des kits de test, des équipements de protection individuelle pour les responsables de la santé et une formation sur la santé sexuelle et reproductive pour les autorités locales, ciblant un demi-million de personnes.

    Investissement étranger direct mondial

    La Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) a révélé dans son dernier rapport que les flux mondiaux d’investissements étrangers directs (IED) ont chuté de 49% au premier semestre 2020 par rapport à l’année dernière. Cela est dû aux retombées économiques de la pandémie.

    Les économies développées ont connu la plus forte baisse de l’IED, atteignant environ 98 milliards de dollars au cours de la période de six mois, soit une baisse de 75% par rapport à l’année dernière.

    Climat

    La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques a annoncé les lauréats des Prix mondiaux de l’action climatique des Nations Unies de cette année. Les lauréats de cette année vont du seul hôtel caribéen neutre en carbone, situé à Aruba, à la première plateforme au monde entièrement dédiée aux obligations vertes et au lancement de la première équipe solaire entièrement féminine au Liban pour lutter contre les stéréotypes de genre dans le secteur de la construction dominé par les hommes.

    Journée mondiale du patrimoine audiovisuel

    La Journée mondiale du patrimoine audiovisuel est célébrée aujourd’hui, avec pour thème de cette année : « Votre fenêtre sur le monde ». Dans un message, la Directrice générale de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Mme Audrey Azoulay, a déclaré que cette Journée était l’occasion de redoubler d’efforts dans la préservation de notre richesse audiovisuelle commune, qui constitue une partie essentielle de notre histoire partagée.

    Mme Azoulay a noté que trop de documents sont perdus, endommagés ou effacés par négligence, du fait de mauvaises pratiques de stockage et de formats obsolètes ou du manque de moyens de les lire. Elle a souligné que leur disparition constitue une perte regrettable pour tous les peuples du monde, contre laquelle l’UNESCO est déterminée à lutter.

    Tableau d’honneur

    Le Cameroun a payé l’intégralité de ses contributions au budget ordinaire, devenant ainsi le cent trente et unième État Membre à le faire.

    Tags : SYRIE, RÉPUBLIQUE-UNIE DE TANZANIE, AFGHANISTAN, YÉMEN, ARMÉNIE, AZERBAÏDJAN, ÉQUATEUR, COVID-19, Cemroun,

  • Italie-Maroc : (les migrants irréguliers sont un danger (Di Maio)

    MIGRANTS: LES FLUX IRRÉGULIERS CONSTITUENT UN DANGER, DIT DI MAIO À LA RÉUNION DU MINISTRE DU MAROC

    ROME – Ce que le gouvernement cache aux Italiens, ouvrant des ports et des portes à des migrants clandestins et peut-être infectés, a été explicitement dit lors de rencontres bilatérales avec les pays d’origine des migrants.

    «Les flux migratoires irréguliers constituent une menace sérieuse pour la stabilité de nos pays et de toute la région. Un effort commun et partagé est donc nécessaire pour y faire face ». Le ministre des Affaires étrangères Luigi Di Maio a déclaré cela à l’issue d’une réunion à la Farnesina avec son homologue marocain, Nasser Bourita.

    Di Maio a souligné qu’il « s’est déclaré satisfait de la collaboration existant entre les deux pays dans le domaine de la migration » et a rappelé que « l’Italie ne manquera jamais aux autorités marocaines de coopérer pleinement dans la lutte contre les réseaux criminels et de traite des êtres humains, travaillant également au sein de la communauté pour obtenir un plus grand soutien politique et économique de l’UE aux pays d’Afrique du Nord, dont le Maroc ».

    Source: Firenze Post, 8 oct 2020

    Tags : Italie, Maroc, migration, coronavirus, covid 19, 

  • Balance ton déconfiné !


    LE DECONFINEMENT approche, mais la dénonciation de confinés reste un sport national très en vogue (« Le Canard », 15/4). Et, en la matière, ont n’arrête plus les progrès ! « Le Figaro » (24/4) vient de dénicher un cas délation de toute beauté, qui a conduit à l’arrestation d’une grand-mère, dans le Tarn. Son crime : avoir rendu visite derrière la fenêtre de son Ehpad et lui avoir écrit des messages sur une ardoise. Allez, hop ! Balancé par un voisin aux poulets, qui l’ont verbalisé illico, avant d’annuler la procédure face au tollé provoqué par cette histoire des plus éclairantes.

    Un récent sondage Harris Interactive (17/4) semble conformer que le fond de l’air est très frais : 43 % des sondés approuverait le signalement à la police d’un non-respect du confinement. Et tant pis si le cafté est un peu vite déclaré coupable. Dans la plupart des cas, les flics constatent surtout « des phénomènes de jalousie » entre voisins qui ne vivent pas le confinement avec la même joie. La chasse aux barbecues et aux gens heureux est ouverte !

    Policiers et gendarmes notent ainsi de plus d’appels pour dénoncer des proprios de chiens qui sortiraient beaucoup leur clébard, des joggeurs qui joggeraient un peu trop ou des gamins qui jouent au foot dans la rue. Avec cette nouveauté : les corbeaux des temps modernes envoient des photos et des vidéos censées constituer la preuve du délit !

    Le syndicat Alternative Police révélait il y a 15 jours que, dans certaines régions, et surtout dans les grandes villes, jusqu’à 70 % des appels d’urgence concernaient désormais des dénonciations. De quoi mettre en pétard ledit syndicat, dont un représentant rappelait qu’il ne faudrait pas en oublier de dénoncer les vrais délits, « si votre voisin commet des violences conjugales sur son épouse, par exemple »…

    Mais, pour ces fait-là, le nombre d’appels grimpe nettement moins vite ! C.N.

    Le Canard enchaîné – 29.04.2020

    Tags : Confinement, covid-19, coronavirus, pandémie, délation, dénonciation,