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  • Bladna: Au Maroc, le secteur du tourisme au bord de la mort

    Bladna: Au Maroc, le secteur du tourisme au bord de la mort

    Maroc, tourisme, pandémie, covid 19 – Bladna: Au Maroc, le secteur du tourisme au bord de la mort

    Le secteur du tourisme marocain éprouve des difficultés à surmonter la crise du corona. La reprise est très hésitante dans les villes touristiques de Marrakech et d’Agadir. Ils ne fonctionnent actuellement qu’à 14 ou 15 % de leur capacité d’accueil.

    Les professionnels du tourisme sont désespérés par la reprise très timide de leurs activités et la situation menace d’empirer, écrit Les Inspirations Éco. Le journal affirme que « les fermetures et réouvertures provoquées par les mesures Corona ont plongé le secteur dans une incertitude totale. Parallèlement, près de 50 % de la capacité en lits n’est plus opérationnelle à Marrakech et 25 % à Agadir. Cela crée un espace pour la résurgence des conflits sociaux ». Le journal craint également une accélération du rythme des fermetures à partir de la fin du mois, notamment pour les établissements d’accueil opérant sur les marchés allemand et anglais.

    La Fédération nationale de l’industrie hôtelière cherche des solutions à la situation et prévoit donc de « tenir une réunion par vidéoconférence mardi pour discuter des actions collectives nécessaires ». La réunion examinera les plaintes déposées par la Confédération nationale du tourisme (CNT) auprès du ministère compétent. « Dans l’attente d’une réponse du gouvernement à ce sujet, le secteur attend également la prise en charge rapide des mesures de soutien en faveur des professionnels du tourisme, qui ont déjà été promises par le ministre », est-il précisé.

    « A l’exception du marché français, la situation est préoccupante. Cela met les professionnels marocains dans une position précaire, d’autant plus que la situation épidémiologique en Europe ne s’améliorera pas immédiatement », analyse le journal. Plus de 229 000 touristes sont attendus à Agadir en novembre prochain, grâce à un partenariat entre l’Office national du tourisme marocain (ONMT) et Ryanair.

    Source: Bladna, 28/11/2021

    Maroc #Tourisme #Covid19 #Pandémie

  • Les français vont se rendre au Maroc via l’Espagne

    Les français vont se rendre au Maroc via l’Espagne

    France, Maroc, covid 19, pandémie – Les français vont se rendre au Maroc via l’Espagne

    « On va passer par l’Espagne » : à Montpellier, les derniers passagers pour le Maroc espèrent rentrer en France malgré la fermeture des frontières
    Le Maroc a annoncé ce jeudi la fermeture de ses frontières aériennes avec la France, afin de lutter contre la propagation du Covid-19. Les voyageurs au départ de Montpellier ont bon espoir de contourner cette restriction.

    Le royaume du Maroc a annoncé suspendre dès dimanche toutes les liaisons aériennes, maritimes et terrestres avec la France face à la reprise épidémique du Covid-19. Une décision fracassante pour bon nombre de ressortissants marocains qui résident en France, les ressortissants français installés sur place et les autres touristes qui avaient prévu de s’y rendre pendant les vacances de décembre. Ce vendredi, les derniers vols au départ de Montpellier et à destination de Casablanca étaient occupés par des passagers inquiets. “On a avancé notre départ qui était prévu à la mi-décembre« , explique un ressortissant marocain au micro de France 3 Occitanie. 

    Une mesure facilement contournable ? 

    Face à l’incertitude de la situation, les passagers qui prennent tout de même l’avion s’organisent déjà pour le retour. Certains envisagent de passer par l’Espagne pour revenir en France dans quelques jours. “C’est une solution”, avoue une passagère avant d’embarquer sur le dernier vol Montpellier-Casablanca. 

    On pourra toujours revenir en passant par le Portugal ou la Turquie”, explique un autre passager relativement serein. Pour lui, la fermeture des frontières décidée par le Maroc est une décision “absurde”. “Le résultat est le même. On va revenir ici”. 

    Tenter de ralentir la pandémie

    Selon le gouvernement marocain, la suspension des liaisons aériennes avec la France est un moyen efficace pour lutter contre la propagation du Covid-19. 

    Ce pays du Maghreb, qui prétend avoir lutté efficacement contre la pandémie, revendique à peine 115 nouvelles contaminations au Covid-19 ces dernières vingt-quatre heures. Un chiffre 87 fois moins important que chez nous : les autorités sanitaires françaises enregistrent chaque jour plus de 10 000 nouvelles contaminations. 

    Des familles françaises bloquées au Maroc

    Dès l’annonce de la suspension des vols entre la France et le Maroc, plusieurs centaines de personnes se sont rendues à l’aéroport de Marrakech. Elles espéraient pouvoir quitter le pays afin que la mesure ne soit effective. 

    D’autres encore avaient prévu de passer les fêtes de fin d’année en France et se retrouvent donc bloquées au Maroc. “On avait l’espoir de passer Noël en famille, depuis deux ans, la situation est compliquée pour les voyages. On est tous épuisés par cette situation”, a expliqué Maude, une mère de famille française installée au Maroc à France 3 Occitanie. 

    France3, 27/11/2021

    #Maroc #France #suspension_vols #Espagne #frontières #covid19 #Pandémie

  • Le Maroc annonce un mois supplémentaire de fermeture des frontières en raison de l'état d'urgence sanitaire

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    Le Maroc a décidé de prolonger l’état d’urgence sanitaire d’au moins un mois supplémentaire, ce qui signifie que la réouverture de la frontière de Tarajal continuera d’être retardée et ne sera pas envisagée avant décembre au plus tôt.
    Mais à ce nouveau retard dû à la situation sanitaire de l’autre côté de la frontière, il faut ajouter que, comme l’a précisé la déléguée du gouvernement, Salvadora Mateos, lors de l’une de ses dernières apparitions,  » pour le moment, la frontière ne sera pas ouverte « , reconnaissant que la première chose qui sera réalisée à partir de novembre prochain est le début des travaux nécessaires à la réalisation de cette frontière dite intelligente, et lorsque nous aurons cette frontière intelligente, qui est ce que nous voulons et ce dont Ceuta a besoin, alors elle sera ouverte à tout le monde », a souligné M. Mateos, tout en rappelant que l’intention de ce remodelage du poste frontalier est de le doter de la technologie la plus avancée « pour avoir un contrôle maximal et savoir qui entre, qui sort et pourquoi ils viennent dans la ville ». En bref, ce que nous voulons, c’est que la frontière subisse un changement total ».
    Quoi qu’il en soit, M. Mateos a déclaré que les premières personnes qui pourront passer la frontière, bien qu’elle soit encore « à moitié intelligente », comme l’a commenté le délégué du gouvernement, seront les frontaliers, « qui pourront aller et revenir, car ils pourront passer avec leur carte et il sera possible de voir qu’ils sont frontaliers ».
    Par conséquent, en ce qui concerne Ceuta et Melilla, le gouvernement espagnol semble convaincu que l’ouverture du passage frontalier ne sera pas la même qu’avant Covid. Les Marocains qui passent quotidiennement à Ceuta ou Melilla pour travailler, presque exclusivement dans le secteur domestique, devront avoir un contrat de travail. Madrid souhaite ainsi désengorger les services de santé et d’éducation des deux villes. Tout sera plus fluide et il n’y aura pas de files d’attente, mais il n’y aura plus de contrebande de marchandises.
    D’autre part, les ports d’Algeciras, d’Almeria, de Motril et de Tarifa attendent que le Maroc décide d’ouvrir le port de Tanger, Tanger Med et Nador, pour reprendre l’activité portuaire, qui a été paralysée pendant 20 mois, ce qui a entraîné des pertes importantes de millions en taxes sur les passagers, ce qui a également été ressenti dans d’autres secteurs comme les agences de voyage, le transport routier, les stations-service, les supermarchés et le secteur de l’hôtellerie et de la restauration.
    El Faro de Ceuta, 30/10/2021
  • Maroc: Manifestations contre le pass sanitaire

    Maroc: Manifestations contre le pass sanitaire. Petites escarmouches avec les forces de l’ordre

    RABAT, Maroc (AP) – Des manifestants sont descendus dans les rues des villes du Maroc mercredi, certains se sont heurtés à la police pour dénoncer la décision du pays d’exiger des laissez-passer de vaccination contre le coronavirus pour être autorisé à travailler et à entrer dans les lieux publics.

    La décision est entrée en vigueur le 21 octobre et stipule que les Marocains doivent fournir une preuve de vaccination pour pouvoir entrer sur leur lieu de travail. Dans une déclaration, le gouvernement a indiqué que les employeurs ont la « responsabilité juridique directe » d’appliquer la décision.

    Le laissez-passer est également nécessaire pour accéder aux services intérieurs tels que les restaurants et les banques, ainsi que pour les voyages nationaux et internationaux.

    Le royaume nord-africain de 36 millions d’habitants a le taux de vaccination le plus élevé d’Afrique, avec plus de 50 % de la population entièrement vaccinée. Au début du mois, le gouvernement a également commencé à administrer des injections de rappel.

    Mais les exigences abruptes et inhabituellement étendues en matière de vaccination ont également suscité de l’opposition, et ont conduit à de grandes foules dans les centres de vaccination, les gens se précipitant pour se faire vacciner.

    Dans la capitale, Rabat, des manifestants se sont rassemblés devant le bâtiment du parlement et ont scandé des slogans contre la règle, affirmant qu’elle va à l’encontre des droits de l’homme fondamentaux et des libertés civiles. La police a formé une ligne pour empêcher les manifestants en colère de pénétrer à l’intérieur du corps législatif.

    Quelques manifestants ont affronté la police alors qu’ils étaient repoussés le long de l’avenue Mohammed V qui mène au bâtiment du Parlement.

    Parmi les manifestants figurait Nabila Mounib, membre du Parlement et secrétaire générale du Parti socialiste unifié (opposition). Elle a rejoint la manifestation après s’être vu interdire l’accès au bâtiment du Parlement pour s’être présentée sans carnet de vaccination.

    Des scènes similaires se sont déroulées dans d’autres villes marocaines. Des dizaines de manifestants sont descendus dans les rues de Casablanca, la ville la plus peuplée du pays, ainsi que dans les hauts lieux touristiques de Marrakech et d’Agadir. Ils ont crié « Unis contre le col ! » tandis que la police poussait et donnait des coups de matraque à certains des manifestants pour tenter de les disperser.

  • Face à une imminente explosion sociale: Le Makhzen instaure la dictature sanitaire

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    Convaincu d’une explosion sociale imminente, synonyme d’une chute certaine de son régime, le Makhzen impose aux marocains le pass vaccinal, épousant la doctrine de la dictature sanitaire, rejetée par les citoyens de beaucoup de pays au monde, la considérant comme une flagrante atteinte aux libertés individuelles et collectives. A peine installé, le nouveau gouvernement marocain dirigé, par l’oligarque proche de Mohamed VI, Aziz Akhannouch, instaure le 21 octobre un pass vaccinal obligatoire pour accéder aux espaces publics.
    Annoncé trois jours avant son entrée en vigueur, le pass ne prend pas en compte les tests négatifs et les certificats de rétablissement. Le gouvernement marocain a pris la population de court en annonçant le 18 octobre la mise en place d’un pass vaccinal obligatoire pour accéder aux bâtiments publics, aux commerces, mais aussi aux hôtels-restaurants, salles de sport et hammams. Celui-ci est entré en vigueur trois petits jours plus tard, le 21 octobre, et conditionne également l’accès aux aéroports et la possibilité de se déplacer entre les préfectures et les provinces. Les salariés non-vaccinés des entreprises concernées ne peuvent par ailleurs plus travailler tant qu’ils n’ont pas reçu au moins une injection. Cette mesure provoque déjà l’ire des marocains qui ont pris d’assaut es centres de vaccination.
    Comment peut-t-on interpréter une telle mesure, où ses dirigeants se vantaient il y a si peu de temps, être le premier pays au Maghreb ayant réussi à avoir vacciné une grande partie de sa population, avançant même le chiffre de 57% des plus de 12ans entièrement vaccinés.Pour beaucoup de marocains,il s’agit d’une décision politique destinée à limiter les déplacements des personnes, dans un contexte socioéconomique marqué par une crise profonde, en vue de mieux cerner une imminente explosion sociale, liée à la détérioration des conditions de vie des citoyens, et la politique du pourrissement initiée par le régime avec ses voisins algérien, espagnol, mauritanien, la reprise des hostilités militaires avec le Front Polisario et la normalisation des relations avec l’entité sioniste contre la volonté du peuple marocain, via un tweet trompeur sans assise juridique, comme le révèle la décision du Congresse américain de s’opposer à l’affectation d’un budget pour l’ouverture d’un consulat américain dans les territoires sahraouis occupés.
    D’ailleurs, il est incompréhensible, de voir le nouveau gouvernement marocain, instaurer le pass vaccinal, au moment où lla situation sanitaire au royaume est marquée par une baisse de la courbe des contaminations et des décès sachant que 21 millions de Marocains ont déjà reçu deux doses de vaccin.
    Algérie54, 23/10/2021
  • Maroc: Des gens bloqués après l’annulation des vols de retour

    Maroc: Des gens bloqués après l’annulation des vols de retour. Les vacanciers désespérés sont contraints de trouver un nouvel itinéraire pour rentrer chez eux.

    Tous les vols au Royaume-Uni à destination et en provenance du Maroc ont été annulésCrédit : Getty
    Les plans familiaux pour des vacances à mi-parcours dans le paradis populaire du soleil d’hiver ont été plongés dans le désarroi.

    L’interdiction a suscité des spéculations quant à savoir si d’autres destinations de vacances annuleront également les vols en provenance de Grande-Bretagne.

    RyanAir et EasyJet ont essuyé des critiques de touristes qui disent ne pas avoir été informés de l’annulation des vols avant leur arrivée à l’aéroport.

    Daryl Lamb, 38 ans, et son beau-père Mal Cleveland, 55 ans, ont déboursé 500 £ pour rentrer à Manchester depuis Marrakech.

    Leurs vols de retour EasyJet originaux pour un voyage de cinq jours ne coûtent que 272 £.

    Samedi, ils feront face à un voyage exténuant de 13 heures jusqu’à Casablanca et à Barcelone avant d’atterrir enfin à l’aéroport de Manchester.

    Daryl, travailleur à domicile pour enfants, a déclaré au Sun: « C’est le chaos absolu à l’aéroport. Aucun membre du personnel ne sait ce qui se passe et les bureaux d’enregistrement sont vides ou ne nous parlent pas.

    « Les gens ont bien donné le coup d’envoi à l’aéroport, tout le monde est furieux.

    « Nous avons parlé à des gens qui n’ont pas d’argent pour réserver à nouveau des vols, donc ils ne savent pas ce qu’ils vont faire.

    « Je vais manquer une journée de travail à cause de l’interdiction de vol.

    « Le voyage signifie que nous devons changer d’avion deux fois et nous ne rentrerons pas à l’aéroport de Manchester avant 2 heures du matin lundi.

    « Ce n’était censé être qu’une pause de cinq jours, mais le cauchemar qui rentre à la maison l’a complètement gâché. »

    EasyJet est l’une des nombreuses compagnies aériennes qui luttent pour ramener les clients à la maison.Crédit : Alamy
    EasyJet dit organiser des avions pour ramener les clients bloqués chez eux à la suite de négociations avec les autorités marocaines.

    Ils disent que les clients seront avertis lorsque les vols seront disponibles.

    Pendant ce temps, RyanAir a offert à certains clients un bon de vol ou un remboursement.

    Les vols à destination et en provenance du Royaume-Uni ont été arrêtés jeudi en raison de la flambée des cas de Covid-19 en Grande-Bretagne.

    Les voyages en avion entre les Pays-Bas et l’Allemagne ont également été interdits.

    L’Office national marocain des aéroports a déclaré que les restrictions resteraient en place « jusqu’à nouvel ordre ».

    Huit aéroports à travers le Maroc desservent la Grande-Bretagne, dont Casablanca, Marrakech, Fès et TangerCrédit : Getty
    Un groupe de 23 femmes qui faisaient du trekking dans les montagnes de l’Atlas font partie de celles coincées au Maroc.

    Jodie Salt, fondatrice de Ladies Life Lounge qui a organisé le voyage, a déclaré au Times : « Beaucoup de membres de notre groupe sont des mamans avec de jeunes enfants qui ont des engagements et veulent retourner voir leur famille.

    « Nous voulons juste une réponse directe, même si cela signifie que nous devons rentrer à la maison un peu plus tard.

    « Il serait utile que quelqu’un communique avec nous.

    Environ 6 500 passagers embarquent chaque semaine sur une cinquantaine de vols vers les aéroports marocains au départ de Londres.

    Un porte-parole de RyanAir a déclaré : « Ryanair se conforme pleinement aux restrictions de voyage du gouvernement.

    « Suite à la décision du gouvernement marocain d’imposer une interdiction de voyager sur les vols en provenance du Royaume-Uni, d’Allemagne et des Pays-Bas sans préavis, Ryanair a été contrainte de traiter plusieurs annulations.

    « Les clients ont été avertis par e-mail/sms et informés de leurs options, notamment un déménagement gratuit, un bon de vol ou un remboursement. »

    EasyJet a déclaré : « Nous avons travaillé avec les autorités pour résoudre ce problème de toute urgence et avons maintenant confirmé que nous pouvons opérer tous les vols réguliers au cours des prochains jours.

    « Tous les clients concernés ont pu transférer leurs vols gratuitement. Bien que cela soit hors de notre contrôle, nous sommes vraiment désolés pour les désagréments que les clients ont subis et les remercions pour leur patience et leur compréhension. »

    News 24, 22/10/2021

  • Algérie: Les ¾ de la population ne croient pas au vaccin

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    Le docteur Bekkat jette un pavé dans la mare : Les ¾ de la population ne croient pas au vaccin

    Le choix de coïncider le « Big day de la vaccination » avec le 11 septembre est une très mauvaise idée, selon le docteur Mohamed Bekkat Berkani, qui a estimé en outre que les « trois quarts de la population algérienne ne croient pas encore aux vaccins ». Le docteur Mohamed Bekkat Berkani est décidemment un éternel insatisfait. Tout pour lui, notamment en ce qui concerne la lutte contre l’épidémie du coronavirus, est sujet à caution.

    Ce praticien, membre du comité scientifique, dont les démêlés avec le ministre de la Santé ne sont plus un secret pour personne, ne rate jamais une occasion, pour critiquer ouvertement certaines pratiques. Au-delà du fait qu’il ait raison ou tort, ces prises de positions ne laissent pas indifférent.

    Pour lui, la campagne de vaccination, lancée avec beaucoup d’éclat le 4 septembre dernier, et qui a nécessité une grande mobilisation en moyens humains et logistiques, n’a pas atteint l’objectif que lui ont assigné les autorités sanitaires. La raison, selon lui, est liée aux défaillances ayant caractérisé l’aspect communicationnel. « L’initiative de la campagne de vaccination est bonne mais il faut s’assurer d’une organisation préalable. Il faut une campagne de sensibilisation et de communication qui soit à la hauteur des enjeux », a-t-il estimé.

    Poursuivant son réquisitoire, il n’a pas hésité à critiquer cette idée consistant à lier l’opération Big day de la vaccination au 11 septembre, une date-symbole, qui a provoqué un énorme traumatisme dans le monde, particulièrement aux Etats-Unis d’Amérique.

    « Les affiches Big day 11 septembre 2021, il y a déjà un problème dans la dénomination. Le 11 septembre est une date qui coïncide avec des attentats. Déjà là, il y’a un problème », a-t-il relevé. Le choix d’une telle date, qu’on a intitulé Big day est certainement une malencontreuse erreur de conception, que les autorités sanitaires auraient pu éviter, afin de ne pas ouvrir la voie aux interprétations.

    Le docteur Mohamed Bekkat Berkani a incontestablement marqué un point. D’ailleurs, il est un des premiers praticiens à avoir soulevé cette question, qui est loin d’être anodine. Continuant sur sa lancée, il a regretté que les responsables de la campagne de vaccination n’aient pas sollicité le concours des membres de l’équipe nationale de football.

    « L’influence des footballeurs de l’équipe nationale, il faut faire jouer tout ça. Il faut aussi que les gens s’expriment dans des débats, sur les chaînes TV publiques et privées, dans la presse, etc. Lancer une offensive médiatique sans précédent », a-t-il préconisé, constatant amèrement que rien de tout cela ne fut matérialisé.

    Abordant les premiers résultats de la campagne de vaccination, communiqués par le ministère de la Santé, faisant état de près d’un million de vaccinés en une semaine, le praticien n’a pas hésité à exprimer son scepticisme. « Le résultat de la vaccination, je ne le connais pas.

    Le ministère a communiqué le chiffre d’un million de vaccinés en une semaine. J’en doute », a-t-il déclaré. Tout en soutenant qu’ « il est inconcevable de voir un fonctionnaire qui a affaire à des citoyens, ne soit pas vacciné, pareil pour un professionnel de santé qui ne soit pas vacciné », il a estimé que les « trois quart de la population ne croient pas encore à la vaccination ».

    Mohamed Mebarki

    L’Est Républicain, 23/09/2021

  • Maroc: Trophée Roses des sables repoussé d’un an

    Maroc: Trophée Roses des sables repoussé d’un an

    Maroc, Trophée Roses des sables, covid 19, pandémie, #Maroc,

    Forcées de reporter leur rêve dans le désert marocain

    Touchées à leur tour par les conséquences de la pandémie, Sophie Gosselin, de Saint-Philippe, et son amie Amélie Thériault sont obligées de repousser leur inscription au Trophée Roses des sables d’un an. Mais elles comptent redoubler de détermination pour atteindre leur objectif de participer à ce rallye automobile et d’orientation dans le désert marocain en octobre 2022.

    Parce que le gouvernement canadien a suspendu les vols en provenance du Maroc, l’équipage des As Roses a préféré remettre le tout à l’an prochain. Néanmoins, les meilleures amies depuis 22 ans sont dorénavant encore plus motivées à trouver du financement et des commanditaires, ainsi qu’à faire tous les préparatifs nécessaires à cette grande course.

    Actuellement, elles font entre autres du porte-à-porte pour amasser des dons en argent et en cannettes. Ce moyen de financement leur a déjà rapporté plus de 10 000$. Elles ont également lancé une campagne de sociofinancement virtuelle sur GoFundMe pour recueillir des dons. Les deux complices chiffrent leur budget nécessaire à 30 000$.

    «Prendre part au Trophée Roses des sables, c’est vraiment un dépassement de soi, pas seulement une fois rendues au désert, mais également actuellement, avec tous les efforts et l’investissement qu’on y met.»

    Toutes les deux mères de famille, leur désir de participer à cet événement a tout d’abord longuement mijoté individuellement dans leur tête.

    «Pour ma part, c’est vraiment un rêve de longue date, mais je n’en avais jamais parlé à personne», mentionne Mme Thériault, de Saint-Michel.

    «C’est seulement au mois de décembre passé que le sujet est arrivé sur la table par hasard. On s’est rendu compte de notre intérêt commun à y participer et je pense qu’à peine trois minutes plus tard, on était inscrites!» s’exclame Mme Gosselin.

    C’est alors qu’elles sont devenues l’équipage 225 du Trophée Roses des sables. Elles devaient au départ y prendre part dans quelques semaines, du 12 au 24 octobre.

    Alors qu’elles en seront toutes les deux à leur première participation, elles souhaitent tout simplement avoir du plaisir entre amies.

    «Ce sera du pur bonheur de prendre part à cet événement qui nous procurera sans doute un énorme sentiment d’accomplissement personnel à la fin. Ce projet, ce n’est que du beau», exprime Sophie Gosselin.

    Pour soutenir l’équipage 225 dans ce projet, il suffit de visiter leur page Facebook Les As Roses.

    Le Trophée Roses des sables

    Ce rallye destiné spécialement aux femmes âgées de 18 ans et plus, provenant de plus de 10 pays, a lieu tous les ans dans le désert marocain. L’objectif de cette course d’orientation, laissant place à 5000 km d’aventure, est de rallier l’étape du jour exclusivement à l’aide d’un road-book (livre renfermant des directives) et d’une boussole.

    Les participantes doivent se rendre du point A au point B durant la journée. Le soir, elles sont accueillies dans un bivouac pour y passer la nuit, à l’exception de l’étape dite «marathon», soit deux jours et une nuit en autonomie totale en plein désert.

    Plusieurs formations sont offertes au Québec avant le grand départ, notamment, pour apprendre aux participantes à utiliser une boussole et à conduire dans le sable.

    Surnommé le «rallye solidaire», le Trophée Roses des sables soutient l’Association Enfants du désert, le Club des petits déjeuners, le Ruban rose, la Croix-Rouge française ainsi que la Fondation GoodPlanet.

    Reflet, 20/09/2021

  • Algérie: Une obligation salutaire

    Algérie: Une obligation salutaire

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    Il est quasiment acquis que le problème du manque de vaccins en Algérie relève désormais du passé. Aujourd’hui le pays reçoit de manière régulière d’importantes doses du sérum. Des quantités qui sont arrivés jusqu ‘à 5 millions, alors que l’on parle que le mois prochain, le pays recevra 15 millions d’autres doses de vaccins.

    A cela, il faut ajouter le début de la production au niveau de l’unité Saidal de Constantine qui, à terme, pourra mettre sur le marché 5 millions de doses par mois. Un rythme, combiné entre importation et production, qui couvrira de manière plus que satisfaisante les besoins nationaux. D’ailleurs on pense même à exporter le sérum vers les pays africains.

    Autrement dit, et vu sous tous les angles, la pénurie du vaccin relève du passé. Mais cet état des choses ne règle pas pour autant la problématique de la covid dans notre pays, puisqu’il parait qu’une autre guerre est ouverte aujourd’hui, pour convaincre les Algériens du bien fondé de la nécessite de se vacciner à grande échelle pour contrecarrer cette épidémie et la circonscrire dans le plus petit des carrés, à défaut de l’éradiquer, car on le sait très bien, et tous les spécialistes l’ont dit, il nous faut vivre pour longtemps avec ce virus, mais une vaccination à grande échelle permettra de contrôler la maladie et de faire en sorte que le virus circule à petit bruit. Autrement dit, il n’aura aucune incidence sur la santé générale dans le pays, comme il ne pourra en aucun cas influer, ou de très faible manière, sur le fonctionnement de nos hôpitaux. Un objectif qui est urgent à atteindre avant la fin de cette année, comme tracé par les pouvoirs publics qui comptent arriver à garantir l’immunité générale dans les plus brefs délais.

    Mais en voyant les chiffres de vaccination sur le terrain, on doit reconnaître que nous sommes bien loin de cet objectif. A ce jour et dans les statistiques le plus optimistes on parle de 8 millions de citoyens vaccinés. Autrement dit un bien faible pourcentage, bien loin des 20 millions de vaccinés sur laquelle on tablait au début de la grande opération de vaccination mise en place par les autorités sanitaires du pays.

    Alors une question s’impose à nous aujourd’hui. Faut il laisser les choses comme elles sont, au risque de ne plus sortir de cette pandémie qui a paralysé le pays, ou bien faudra-t-il prendre les mesures qui s’imposent et rendre la vaccination obligatoire. La question est plus que d’actualité et la balle est dans le camp des pouvoirs publics qui doivent trancher dans les plus brefs délais.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 20/09/2021

  • Le Canada suspend les vols directs provenant du Maroc

    Maroc, Canada, #Maroc, vols, coronavirus, covid 19,

    TORONTO — À partir de minuit dimanche matin, tous les vols passagers directs du Maroc vers le Canada seront suspendus, a annoncé samedi Transports Canada, invoquant un risque accru d’exposition au COVID-19.

    La restriction restera en vigueur pendant 30 jours et devrait être levée le 29 septembre, mais une prolongation est possible. Les expéditions de fret, les transferts médicaux et les vols militaires sont exclus de l’interdiction.

    L’annonce a été faite peu avant midi HAE. Les personnes qui étaient déjà en route à ce moment-là seront autorisées à entrer dans le pays et devront passer un test COVID-19 à leur arrivée.

    Les passagers qui souhaitent se rendre du Maroc au Canada par une route indirecte pendant cette période devront obtenir un test moléculaire COVID-19 négatif avant le départ dans un pays tiers autre que le Maroc avant de continuer vers le Canada.

    Selon la base de données de suivi du gouvernement canadien, au moins 26 vols en provenance de Casablanca, au Maroc, atterrissant à Montréal depuis le 13 août ont inclus des passagers présentant des cas confirmés de COVID-19.

    Les données de l’Université Johns Hopkins montrent que le Maroc connaît actuellement des niveaux records en ce qui concerne le virus, avec environ 245 000 nouveaux cas et 2 600 décès au cours du mois dernier dans cette nation africaine de 36,5 millions d’habitants.

    CTV News, 28/08/2021