Étiquette : covid-19

  • Le Maroc lève les restrictions pour les vaccinés deux fois

    Le Maroc a augmenté mardi ses heures de couvre-feu et renforcé les restrictions de voyage dans trois grandes villes dans le but de ralentir l’augmentation des cas de coronavirus.

    Un couvre-feu national, en place depuis décembre, est désormais en vigueur de 21h00 (2000 GMT) à 5h00 du matin, selon un communiqué du gouvernement. Il était auparavant en vigueur de 23h00 à 4h30.

    Les autorités ont également restreint les déplacements à destination et en provenance des villes d’Agadir, de Casablanca et de Marrakech.

    Ceux qui ont eu deux vaccinations sont exemptés du couvre-feu nocturne et des restrictions de voyage.

    Les rassemblements de plus de 25 personnes sont également interdits et les hôtels sont limités à 75 % de leur capacité.

    Les restrictions existantes subsistent, notamment l’interdiction des funérailles et des mariages, ainsi qu’une limite de capacité de 50 % dans les transports publics, dans les cafés et dans les restaurants.

    Le Maroc, avec 36 millions d’habitants, a enregistré plus de 642 000 cas dont près de 10 000 décès depuis le début de la pandémie.

    Plus de 14 millions de personnes ont reçu la première dose du vaccin, dont beaucoup avec le vaccin Sinopharm.

    En mai, le Maroc a progressivement assoupli certaines restrictions et a repris les vols internationaux en juin.

    Africanews, 04/08/2021

    Etiquettes : Maroc, coronavirus,; covid 19, vaccinés, #Maroc

  • En toute honnêteté

    A l’occasion de la célébration du 59e anniversaire de l’Indépendance et de la Fête de la jeunesse, la revue El-Djeich dans son éditorial a rappelé que la sécurité et la stabilité dont jouit aujourd’hui le pays et l’adhésion du peuple au projet d’édification de la nouvelle Algérie « n’est pas du goût de certains agitateurs et revanchards « , appelant les Algériens à se méfier des  » prêtres de chapelle  » au service d’agendas étrangers activant contre l’Algérie et son peuple. En effet, la volonté de l’Algérie à construire un Etat démocratique dérange énormément ceux qui ne veulent pas la voir adosser à des bases solides et saines.

    Le redressement de l’Algérie réside plus que jamais en l’édification d’un Etat de droit et de justice. Comme il fallait s’y attendre certaines sirènes ne se sont pas faites attendre pour riposter vertement à cette volonté politique d’immuniser l’Algérie pour le présent et le futur. Ces revanchards continuent de critiquer les réponses de l’Etat aux questions économiques et sociales et surtout la gestion de la crise sanitaire. Au regard de la situation sanitaire inquiétante et qui ne touche pas seulement l’Algérie mais tous les pays du monde, il fallait s’attendre à de telles réactions de ces  » ces prêtres de chapelle  » qui ont habitué l’opinion publique à cette thématique de critiques envers tout ce qui bouge dans le pays.

    Il a donc été inévitable pour les chefs de file de cette opposition de louper une telle occasion, de chercher à tirer profit de ces difficultés conjoncturelles pour tenter de redresser la tête et à retrouver des points d’appui dans les régions du sud du pays puisque les Kabyles, toujours fiers de leurs valeurs et de leur nationalisme, leur ont complètement fermé les portes du Djurdjura, de la vallée de la Soummam et d’une grande partie des Bibans.

    Maintenant que tout a été dévoilé le 25 juillet dernier par le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune lors de l’installation du gouvernement en ce qui concerne la relance de la dynamique économique nationale créatrice de richesse, la recherche de solutions efficientes aux problèmes et préoccupations des citoyens. Il a assuré quant à la situation macroéconomique du pays, en l’absence de toute perturbation d’approvisionnement du marché et la capacité de l’Algérie à acquérir tous les moyens nécessaires pour faire face à tout imprévu. Il a avancé pour preuve le non recours de l’Algérie à l’endettement extérieur contrairement aux multiples prévisions fixant la fin de l’année 2020 et le début 2021 comme date de recours à cette mesure, réitérant le principe de non recours à l’endettement extérieur en vue de consolider la souveraineté de l’Algérie et exhortant à davantage de travail pour la pérennisation de cet objectif.

    Aussi a-t-il assuré quand au niveau des réserves de changes s’élevant actuellement à 44 milliards USD contre 53 milliards USD en 2019, on est tenu avec la généralisation du vaccin contre le coronavirus (Covid-19) de se demander en toute honnêteté si l’actuelle pratique socio-politique telle qu’elle est menée sur le terrain, est capable de se ressaisir, de s’acquitter des tâches de plus en plus considérables qui lui incombent au titre de la stabilité du pays, en faveur du développement et l’établissement d’un champ autour de la préservation du climat et de l’unité nationale. A cette question, on estime ne pas pouvoir répondre par l’affirmative. C’est au contraire une opinion mûrement réfléchie que, pour être en mesure de mener à bien cette grande entreprise dont il s’agit, la pratique politique et démocratique doit être considérablement revue par certains acteurs pour le bien de toute la Nation. C’est seulement à cette condition que le dialogue national, les mesures d’organisation sur le plan économique, social et sur celui de la démocratie aux fins d’épanouissement global de la société algérienne deviendront le fait délibéré de la collectivité nationale et mettront une fin à cette gymnastique politicienne. Mais parallèlement, il n’est que juste aussi que la société civile qui a la conviction de le faire augmente sensiblement sa sérénité et son engagement aux sources du champ de l’unité nationale.

    Les difficultés conjoncturelles économiques, financières et cette arène politique des plus polluées ne sauraient dispenser certains d’affronter les défis avec une juste compréhension des réalités et des responsabilités.

    La fièvre à la fois politique et sociale que des agitateurs ont tenté de provoquer à la suite de la pénurie de l’oxygène médical dans les établissements hospitaliers, ne peut que retomber, les pouvoirs publics ayant fait preuve d’une prise en charge de la chose, ne se laissent pas prendre au piège et de la provocation tendue par nombre de manipulateurs.

    B. C.

    Le Maghreb, 03/08/2021

    Etiquettes : Algérie, crise sanitaire, Kabylie, situation macroéconomique, covid 19, #Algérie


  • L’Algérie de la solidarité est encore forte

    Le pays passe par une phase difficile. Cela est indéniable. La progression subite de la contamination, les chiffres des décès, en hausse constante, par le Coronavirus crée une situation d’urgence au niveau des structures de l’Etat comme dans tous les milieux de la société. Les Algériens font face à une vague meurtrière de la Covid-19.

    Cet état de fait a mis toute la nation face à l’impératif de la solidarité agissante. Et lorsqu’on évoque le sujet, pour ce qui concerne l’Algérie, la solidarité n’est pas un vain mot. L’exécutif d’abord. Le gouvernement a mis en place un plan de bataille à la hauteur de la situation qui prévaut dans le pays. Des milliers de concentrateurs d’oxygène ont été commandés et les premiers lots ont déjà été réceptionnés. La totalité du matériel sera dans nos hôpitaux dans les deux semaines qui suivent.

    En parallèle, toutes les entreprises publiques et privées produisant de l’oxygène ont été réquisitionnées. La capacité de production a été nettement augmentée. Une flotte de camions a été mobilisée pour transporter les bonbonnes d’oxygène. Ce dispositif sera pleinement opérationnel dans les deux prochaines semaines.

    L’Etat a également réquisitionné de grandes infrastructures hôtelières pour recevoir les malades de la Covid-19. L’opération a été lancée et le nombre de places en sera plus que doublé dans un délais assez rapproché. Cela en plus de l’accélération de l’opération de vaccination.

    Le déploiement de l’Etat est soutenu par des apports conséquents émanant des entreprises publiques et privées. D’importantes initiatives sont prises au quotidien qui, pour produire de l’oxygène, qui pour commandes des centrales de production de ce gaz, devenu précieux, qui pour importer des milliers de concentrateurs d’oxygène. Tous ces efforts aboutiront dans les tous prochains jours à réduire la tension sur le matériel.

    Ajoutée à l’intervention de l’administration et du secteur économique, la société civile s’est mobilisée à une échelle impressionnante. Quasiment toutes les associations, de quelques natures qu’elles soient, ont mis la main à la patte. Leurs adhérents travaillent d’arrache pieds pour sauver des vies. Un véritable maillage national a été constitué pour acheminer l’oxygène à un maximum de malades. Et il y a également les initiatives de petits collectifs de quartiers qui apportent une précieuse contribution à cet immense effort de solidarité.

    L’Algérie, c’est d’abord cela. Ce n’est pas seulement les manquements que certains individus mettent en avant dans une entreprise pour briser le moral des Algériens. Les failles existent, les enfants de ce pays s’emploient à y remédier et n’ont que faire des chiens qui aboient.
    Par Nabil.G

    Le Courrier d’Algérie, 01/08/2021

    Etiquettes : Algérie, coronavirus, covid 19, pandémie, #Algérie

  • Algérie: Pour une bouffée d’oxygène

    par Abdelkrim Zerzouri

    Dans ce contexte de «crise d’oxygène», provoquée par une détérioration de la situation sanitaire du pays, qui enregistre une hausse jamais égalée des cas de contaminations au coronavirus, on assiste à ce qu’on appellerait un bel élan de solidarité citoyenne envers les malades en détresse respiratoire. De généreux donateurs, des opérateurs économiques et des anonymes se sont immédiatement engagés pour financer l’achat de stations de production d’oxygène au profit des établissements hospitaliers sur le territoire national, où la vie des malades atteints du Covid-19 est en danger par manque d’oxygène, dont la demande a connu une hausse proportionnelle à la flambée des contaminations. C’est que l’état des patients infectés au variant Delta, en forte circulation dans le pays, exige une prise en charge urgente en oxygénothérapie du fait d’une insuffisance respiratoire presque inévitable.

    En parallèle, on assiste à un foisonnement des appels aux dons financiers sur les réseaux sociaux. Des associations se sont mises à la collecte des fonds pour financer l’achat de bouteilles ou de générateurs d’oxygène, pour offrir aux malades l’oxygène qui fait affreusement défaut dans les hôpitaux. Partout, les Algériens d’ici et d’ailleurs, sont réglés à l’heure de la collecte des dons financiers pour venir en aide à ces malades. Une solidarité hors de toute critique sur le plan moral et réglementaire ?

    La collecte de fonds pour venir en aide à son prochain est une action humanitaire à laquelle on ne peut opposer aucun interdit, mais si on évalue les soupons de financement d’organisations terroristes, de blanchiment d’argent et de détournements de l’argent collecté dans des comptes personnels, ou encore de fraude fiscale, cette action ne devrait pas se dérouler dans une confusion qui laisserait croire que l’Etat est totalement impuissant face à cette «crise d’oxygène».

    Pourtant, les autorités ont annoncé une «série de mesures» pour remédier à la situation, à savoir «l’importation de 15.000 concentrateurs d’oxygène, dont 1.050 déjà réceptionnés, l’acquisition de 2.250 concentrateurs entre les 3 et 5 août prochain, et d’autres seront reçus par lots à compter du 10 août», ainsi que la passation de commande pour l’acquisition de «10 unités de production d’oxygène d’une capacité de 20.000 et 40.000 litres à répartir sur les grands établissements hospitaliers». Est-ce encore insuffisant pour répondre à la demande au sein des hôpitaux ?

    Pour le moment, ni la collecte des dons ni les actions des autorités n’ont apporté une bouffée d’oxygène pour les malades. Malgré les efforts déployés par les uns et les autres, la pénurie d’oxygène persiste et entraîne toujours des décès au niveau de certains hôpitaux du pays. Comment faire pour éviter que le pactole des campagnes de récolte de dons financiers ne soit détourné de sa vocation ?

    Les autorités sécuritaire et judiciaire seraient, bien évidemment, tenues d’intervenir dans le cas d’apparition au grand jour d’irrégularités, mais n’y a-t-il pas, surtout, la responsabilité des donateurs qui ne doivent pas agir sous le coup de l’émotion ou de versement volontaire d’argent dans un quelconque cadre illicite ?

    Le Quotidien d’Oran, 31/07/2021

    Etiquettes : Algérie, coronavirus, covid 19, oxygène, contaminations, #Algérie #Covid19 #Coronavirus

  • Situation épidémiologique tragique: L’Algérie en détresse

    Situation épidémiologique tragique: L’Algérie en détresse

    La situation épidémiologique ne cesse de se dégrader depuis une semaine, plongeant le pays dans la désolation la plus absolue, avec son lot de contaminés, de décès et de patients en détresse respiratoire, nécessitant en toute urgence une oxygénothérapie, devenue problématique. L’Algérie a enregistré hier un record dramatique en contaminations et en décès dus à la Covid, et le pire est à craindre pour les prochains jours.

    Selon certains spécialistes, les chiffres annoncés par le ministère de la Santé sont à multiplier par 30 pour approcher une réalité morbide et tragique. Un nouveau pic de contaminations a été atteint hier, selon le communiqué rendu public par le ministère de la Santé. 1927 cas positifs au coronavirus et 49 décès dus au virus ont été recensés durant les dernières 24 heures, alors que 39 patients se trouvaient en réanimation, a indiqué le porte-parole du comité scientifique. Des chiffres qui continuent à être contestés aussi bien par une grande partie de la corporation médicale que par des personnalités connues, issues du milieu littéraire et universitaire.

    Dans un message publié sur son compte officiel Facebook, Wassini Laâredj, professeur de littérature à la Sorbonne a demandé clairement au ministre de la Santé de reconnaitre son « échec » et de démissionner. L’écrivain s’est dit abasourdi du fait du décalage entre le nombre réel des contaminés et des morts, et les statistiques du ministère de la Santé.

    Dans ce chapitre, il n’est pas le seul à faire porter toute la responsabilité à Abderrahmane Benbouzid. Des médecins exerçant loin de la capitale, dans les structures étatiques et dans le privé, ont eux aussi appelé au départ d’un ministre, qui, selon eux, a failli dans la gestion d’un secteur névralgique, qui a besoin, aujourd’hui plus que par le passé, d’homme de terrain, compétents et engagés.

    Depuis qu’il est à la tête du ministère de la Santé, Abderrahmane Benbouzid a certes multiplié les sorties sur le terrain et les déclarations à la presse, mais n’a jamais montré la moindre volonté de remettre en question un certain ordre établi par ces prédécesseurs, pour ne citer que Boudiaf, Barkat et Ould Abbes, tous les trois incarcérés pour corruption et dilapidation de deniers publics. Des professeurs de renommée mondiale lui reprochent le fait de ne pas avoir pu anticiper dès la détection en mai dernier du variant Delta, devenu majoritaire au pays, à cause du manque d’initiative de la part des responsables sanitaires. Conséquence : la hausse vertigineuse du nombre de cas atteints par le variant Delta, virulent et contagieux, qui atteint les poumons en moins de 48 heures, a entraîné l’augmentation du nombre de malades nécessitant une assistance respiratoire.

    Combien d’Algériens sont-ils morts parce qu’ils n’ont pas eu accès à cette thérapie vitale ? Dieu seul le sait. Qui devrait porter la responsabilité de tous ces décès ? Où sont les 6 000 lits équipés de matériel d’oxygénothérapie, dont on parlé au début de l’épidémie ? Le problème du manque de places et de matériel d’oxygénation avait été soulevé pourtant pendant la première et la deuxième vague, mais les autorités sanitaires ont manqué de vigilance et n’ont pas mis à profit la longue accalmie qui s’est étalée de l’hiver jusqu’au début de l’été, pour se préparer au pire.

    Le pire est aujourd’hui là avec le variant Delta ; et la plupart des hôpitaux sont sinistrés, dans la mesure où ils ne sont équipés, ni de cuves, ni de générateurs d’oxygène. Une situation qui les met sous la dépendance d’une alimentation parfois aléatoire à partir des usines de production d’oxygène. Il fallait penser avant ; car aujourd’hui est trop tard ; puisque tout le pays est en « détresse respiratoire ». C’est l’asphyxie que les actions de solidarité populaire essaient d’atténuer tant bien que mal. Les scènes insoutenables filmées dans certains hôpitaux et diffusées sur les réseaux sociaux n’auraient jamais du avoir lieu dans un pays comme l’Algérie.

    Face à la défaillance de l’Etat, c’est le bénévolat qui se met en alerte pour essayer de sauver ce qui pourrait l’être. Avec l’appui des opérateurs privés de la région, les citoyens d’Akbou ont pu équiper leur hôpital d’un générateur d’une capacité de 30 bouteilles toutes les 24 heures. L’Etat est-il figé à un point où il est incapable de suivre l’exemple de ses citoyens mobilisés ? Pour de nombreux algériens, c’est déjà une conviction.

    Mohamed M.

    L’Est Républicain, 29/07/2021

    Etiquettes : Algérie, coronavirus, covid 19, contaminations, Variant Delta, #Algérie, #Covid19,

  • Le Maroc prolonge l’état d’urgence sanitaire d’un mois

    L’état d’urgence, qui devait prendre fin le 10 août, est prolongé jusqu’au 10 septembre, annonce le pays d’Afrique du Nord.

    RABAT, Maroc

    Le Maroc a prolongé mardi d’un mois l’état d’urgence sanitaire imposé parmi les mesures de lutte contre le nouveau coronavirus.

    Dans un communiqué, le gouvernement de la nation nord-africaine a déclaré que l’état d’urgence, qui devait prendre fin le 10 août, serait maintenu jusqu’au 10 septembre.

    Le Maroc a confirmé 9 638 décès liés au coronavirus et 588 448 cas de la maladie, tandis que 549 116 personnes se sont rétablies à ce jour, selon le ministère marocain de la santé.

    Plus de 22 millions de personnes ont reçu le vaccin COVID-19 dans ce pays d’environ 36 millions d’habitants, dont près de 10 millions ont reçu les deux doses complètes.

    AA, 28/07/2021

    Etiquettes : Maroc, coronavirus, covid 19, pandémie, urgence sanitaire,

  • Algérie : Le coup de sang de l’imam de la mosquée

    Amine Bouali

    «J’ai beaucoup de peine à comprendre, on avait mis un écriteau sur la porte d’entrée pour avertir les fidèles de la nécessité de porter un masque et de ramener leur tapis de prière avant de venir prier ici à la mosquée : pourquoi alors plusieurs d’entre-vous ne l’ont pas fait ?

    Est-ce qu’on doit mettre un agent devant la porte pour filtrer les entrées et ne laisser passer que les personnes qui respecteront ces consignes ? Savez-vous que le Prophète (Paix et Salut sur lui) avait ordonné à celui qui avait mangé de l’ail ou de l’oignon de renoncer à aller prier en collectivité dans une mosquée et de le faire chez lui afin de ne pas causer de désagrément aux fidèles qui pourraient se retrouver à sa proximité.

    Et vous, à cause de votre attitude, vous mettez leur vie en danger ! Un vrai croyant a le devoir de montrer l’exemple et plutôt que de rejeter la responsabilité d’un problème quel qu’il soit sur autrui, de s’interroger sur sa propre responsabilité.

    J’ai eu l’occasion d’officier dans une mosquée dans un pays européen. Et bien, le matin vers sept heures, lorsque j’entendais quelqu’un crier à tue-tête ou klaxonner dans sa voiture au bas de mon immeuble, j’étais sûr, avant même de jeter un coup d’œil par la fenêtre, que c’était un compatriote !

    Nous manquons de civisme, c’est le moins qu’on puisse dire. Nous jetons nos détritus même dans les cimetières où reposent nos morts. Croyez-moi, si notre foi ne nous rend pas meilleurs, c’est qu’elle n’a pas encore imprégné le tréfonds de notre cœur !».

    Il faisait chaud, toute l’assistance était désarçonnée par ces propos de l’imam, beaucoup avaient baissé la tête. L’imam a gardé un instant le silence puis il a caché son visage dans ses mains et il s’est mis à pleurer.

    Algérie1, 24/07/2021

    Etiquettes : Algérie, imam égorgé, mosquée, covid 19, coronavirus,

  • Voyage Maroc : les enfants de moins de 11 ans dispensés de test PCR

    Test PCR négatif de moins de 48h et pas de quarantaine pour les vaccinés

    Le Maroc a placé l’Espagne, le Portugal et la France sur la liste B qui établit des restrictions plus ou moins importante pour entrer dans le pays. Les voyageurs français vaccinés devront présenter un test PCR de moins de 48h et seront exemptés de quarantaine à partir du 14 juillet. Pour les non vaccinés, un isolement de 10 jours dans un hôtel sera exigé. Les enfants de moins de 11 ans sont dispensés de test PCR de dépistage quel que soit la provenance. (Mise à jour)

    Le Maroc a placé trois pays : Portugal, Espagne et la France sur sa liste B.

    Ainsi dès le 14 juillet 2021, les voyageurs français vaccinés devront présenter un certificat de vaccination et un test PCR de moins de 48h, au lieu de 72h pour la liste A.

    Pour les voyageurs non vaccinés, les conditions d’accès se durcissent. Ils devront quant à eux, présenter un test PCR négatif de moins de 48H, observer une quarantaine de 10 jours dans un hôtel sélectionné par les autorités marocaines. Un test PCR sera réalisé au 9e jour.

    Ces conditions entreront en vigueur le mardi 6 juillet 2021 à 23H59.

    L’Ambassade de France au Maroc détaille ces nouvelles dispositions. Dans un document, elle précise que les enfants de moins de 11 ans sont dispensés de test PCR de dépistage quel que soit la provenance.

    Les voyageurs pourront également y retrouver la liste des hôtels « autorisés » pour effectuer la quarantaire.

    Les autorités marocaines ont annoncé la reprise progressive des vols depuis 15 juin 2021 selon une classification des pays en deux listes (A et B).

    Le Maroc a pris plusieurs mesures pour freiner la propagation de l’épidémie à savoir :
    – couvre-feu sur tout le territoire national de 23 h à 6h30 du matin ;

    – depuis le 1er juin 2021, les rassemblements et activités réunissant moins de 50 personnes en espaces clos et moins de 100 personnes en plein air sont autorisés. Les salles des fêtes ne doivent pas dépasser 50% de leurs capacités d’accueil, sans toutefois recevoir plus de 100 personnes. ;

    – le port du masque est obligatoire dans tout le Royaume.

    Tourmag, 13/07/2021
    Etiquettes : Maroc, voyage, test PCR, vaccination, covid 19, confinement, vacances, tourisme, 
  • Le Maroc met en quarantaine les voyageurs en provenance de France

    Le Maroc a mis à jour sa liste B comprenant tous les pays avec une propagation de variants ou une absence de statistiques précises sur la situation épidémiologique. Trois nouveaux pays dont la France font désormais partie de cette liste.

    La France, l’Espagne et le Portugal sont les trois nouveaux pays admis sur la liste B, portant le nombre de pays sur cette liste à 81. Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger a annoncé, dimanche 11 juillet, l’ajout de ces trois nouveaux pays.

    Les voyageurs entièrement vaccinés – par l’un des vaccins reconnus par les autorités marocaines – en provenance de l’un des pays figurant sur la liste B ne seront pas soumis à une quarantaine de 10 jours à leurs frais. Ils devront seulement présenter un test PCR négatif datant de moins de 48 heures.

    Quant aux voyageurs qui n’ont pas été vaccinés ou qui n’ont pas terminé leur processus de vaccination à double dose de la liste B, ils devront présenter un test PCR négatif datant de moins de 48 heures entre la collecte et l’embarquement, et observer une quarantaine contrôlée de 10 jours, à leurs frais dans les structures désignées par les autorités marocaines avec un test PCR de contrôle le 9ème jour.

    Etiquettes : Maroc, France, coronavirus, covid 19, confinement, liste B, pandémie, test PCR, vaccination,

  • Algérie: L’urgence de la diversification

    Désigné à la tête du nouveau gouvernement par le Président Abdelmadjid Tebboune, le nouveau Premier ministre, Aymen Benabderrahmane, doit former son staff gouvernemental dans les prochains jours.

    La nouvelle équipe gouvernementale aura la lourde tâche de conférer sa pleine efficacité au développement économique et de valoriser les résultats obtenus, grâce aux efforts déployés par le gouvernement précédent durant ses 18 mois d’exercice. Le chef de l’État a, quant à lui, fixé une priorité : poursuivre le redressement économique et financier du pays dans des conditions, certes, difficiles, mais surmontables. «Les questions futures seront économiques et sociales. Elles sont liées aux finances, et vous êtes au courant de tous les dossiers financiers», a-t-il rappelé. La pandémie de la Covid-19 et la chute des prix du pétrole, ainsi que la baisse de la demande d’hydrocarbures à l’échelle mondiale ont, certes, affaibli l’environnement macroéconomique de l’Algérie, mais le problème de fond reste la trop grande dépendance aux revenus de la rente pétrolière, d’autant que les assises d’une économie suffisamment diversifiée ne sont pas encore consolidées. Cette diversification revêt un caractère d’urgence, dans la mesure où l’économie est exposée aux fluctuations du prix du baril, dont les cours ne cessent de baisser depuis 2014. Ce repli spectaculaire a amputé les revenus du pays et contrarié fortement ses plans de développement.

    Cela étant, les conditions d’une mobilisation de l’ensemble des compétences en faveur de la relance économique existent. Le pays a l’avantage d’avoir une marge de manœuvre intéressante pour réussir sa relance économique, principalement grâce à une dette extérieure nulle. Il dispose de précieuses ressources alternatives et d’atouts, comme l’agriculture, le secteur industriel, le tourisme, un capital appréciable de jeunes entrepreneurs enthousiastes et pleins d’idées innovantes, une diaspora industrieuse et qualifiée. La réforme économique en cours devrait encourager les investissements étrangers, permettre à un éventail plus large d’acteurs socio-économiques, non guidés par leurs seuls intérêts individuels, de contribuer aux efforts de redressement économique.

    L’expérience malheureuse de pseudo-capitaines d’industrie fabriqués de toute pièce est encore vivace dans tous les esprits. La conjoncture que vit le pays ne l’autorise pas à se contenter de simples ajustements techniques à sa politique économique. Les dysfonctionnements d’un modus vivendi, générés par la mauvaise gouvernance de l’ancien régime, sont suffisamment apparents pour y remédier. Tout l’enjeu pour le Premier ministre est de trouver très rapidement le bon rythme, de placer le curseur au bon endroit, avec un staff aguerri, compétent, soudé, travaillant dans la cohésion et avec détermination.

    Le gouvernement doit également améliorer sa communication et sa capacité à reconquérir la confiance des citoyens, pour leur expliquer les défis à affronter, la nécessité de justifier son action et les résultats qu’il est censé concrétiser. La défiance de nombreux Algériens à l’égard des institutions de l’État est un problème à régler.

    EL MOUDJAHID, 03/07/2021

    Etiquettes : Algérie, gouvernement, Abdelmadjid Tebboune, Aymen Benabderrahmane, pandémie, Covid-19, chute des prix du pétrole, baisse de la demande d’hydrocarbures, dépendance aux revenus de la rente pétrolière, agriculture, secteur industriel, tourisme,