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  • Maroc : Moncef Slaoui, accusé de harcèlement sexuel, vante la politique sanitaire du Makhzen

    Acculé par sa politique basée sur le banditisme et l’agression, le Maroc cherche déséspérement quelqu’un pour vanter sa politique et dissimuler ses échecs à l’intérieur et à l’extérieur.

    Le dernier rappelé à sa rescousse n’est autre que Monces Slaoui, le « monsieur vaccin » limogé et expulsé par la société GSK suite à une plainte pour harcèlement sexuel. Les détails dans les dépêches suivantes de la presse américaine sur une affaire qualifiée de « scandale ».
    GSK licencie Moncef Slaoui, responsable du vaccin Covid, à la suite d’accusations de harcèlement sexuel « fondées ».
    Moncef Slaoui, qui était le scientifique en chef du projet de développement du vaccin Covid du gouvernement américain Operation Warp Speed sous l’administration Trump, a été licencié de son poste de président de Galvani Bioelectronics à la suite d’allégations « fondées » de harcèlement sexuel formulées par une femme, a-t-il été annoncé mercredi.
    Le licenciement de M. Slaoui par le conseil d’administration de GlaxoSmithKline – l’actionnaire majoritaire de Galvani Bioelectronics – est intervenu un mois après que GSK a reçu une lettre « contenant des allégations de harcèlement sexuel et de conduite inappropriée envers une employée de GSK par le Dr Slaoui », a déclaré GSK dans un communiqué.
    Cette conduite « s’est produite il y a plusieurs années alors qu’il était employé de GSK », précise le communiqué.
    M. Slaoui, 61 ans, a passé 30 ans chez GSK, où il a supervisé le développement de vaccins.
    « Dès réception de la lettre, le conseil d’administration de GSK a immédiatement lancé une enquête auprès d’un cabinet d’avocats expérimenté pour examiner les allégations », a déclaré GSK. Un porte-parole a précisé que le cabinet d’avocats était Morgan, Lewis & Bockius.
    « L’enquête sur la conduite du Dr Slaoui a confirmé les allégations et se poursuit », a déclaré GSK.
    « Les comportements du Dr Slaoui sont totalement inacceptables », a ajouté GSK.
    Les allégations contre lui ont été faites par une seule femme, selon GSK, qui a déclaré que la société n’était pas au courant d’autres allégations similaires contre Slaoui liées à son mandat.
    M. Slaoui a publié mercredi une déclaration dans laquelle il a exprimé ses « profonds regrets » en prenant acte de son licenciement.
    « J’ai le plus grand respect pour mes collègues et je me sens mal que mes actions aient mis un ancien collègue dans une situation inconfortable », a déclaré M. Slaoui. « Je tiens à m’excuser sans réserve auprès de l’employé concerné et je suis profondément désolé pour toute détresse causée. »
    « Je voudrais également m’excuser auprès de ma femme et de ma famille pour la douleur que cela cause.Je vais travailler dur pour me racheter auprès de tous ceux que cette situation a impactés », a-t-il dit.
    M. Slaoui a également déclaré qu’il « prenait un congé de ses responsabilités professionnelles actuelles, avec effet immédiat, afin de se concentrer sur sa famille. »
    Galvani Bioelectronics est une société de recherche médicale axée sur le développement de médicaments bioélectroniques pour le traitement des maladies chroniques. Elle est née d’un partenariat entre GSK et Verily Life Sciences, qui s’appelait auparavant Google Life Sciences. Verily est une filiale d’Alphabet, la société mère de Google.
    Jeudi, M. Slaoui a quitté son poste de directeur scientifique de Centessa Pharamaceuticals en raison des allégations de harcèlement, et a démissionné de son poste de président du conseil d’administration de la société de vaccins Vaxcyte.
    Le licenciement de M. Slaoui par GSK est intervenu dix mois après que le président Donald Trump l’eut chargé de superviser les efforts déployés par les États-Unis pour développer des vaccins contre la pandémie de coronavirus.
    Il est marié à Kristen Slaoui, qui était auparavant vice-présidente et responsable du développement commercial chez GSK.
    Emma Walmsley, PDG de GSK, a révélé le licenciement de Mme Slaoui dans une lettre adressée aux employés.
    « À un niveau personnel, je suis choquée et en colère à propos de tout cela, mais je suis résolue », a écrit Walmsley.
    « Je veux être claire : le harcèlement sexuel est strictement interdit et ne sera pas toléré. »
    Elle a également écrit que GSK va retirer le nom de Slaoui de son centre de recherche et de développement à Rockville, dans le Maryland. Ce centre s’appelait The Slaoui Center for Vaccines Research.
    Mme Walmsley a également déclaré qu’elle avait choisi « d’écrire ouvertement à tout le monde parce que ces questions sont profondément importantes pour moi ».
    « Depuis février, les plus hauts niveaux de notre entreprise ont travaillé pour comprendre et traiter ce qui s’est passé », a écrit la PDG.
    « La protection de la femme qui s’est manifestée et de sa vie privée a été une priorité essentielle tout au long de cette période. Cela continuera », a déclaré M. Walmsley. « Je respecte et admire son courage et sa force. J’ai passé de nombreuses nuits ces derniers temps à me mettre à sa place. Plus que tout, cela n’aurait tout simplement pas dû se produire. »
    Walmsley a demandé aux travailleurs de GSK d’informer l’entreprise « si vous avez quelque chose à partager concernant cette situation, une situation que vous avez vécue personnellement ou dont vous avez eu connaissance. »
    Dans sa déclaration, GSK a déclaré que les actions de Slaoui « représentent un abus de sa position de leader, violent les politiques de l’entreprise et sont contraires aux valeurs fortes qui définissent la culture de GSK. »
    « L’entreprise attend de tous les membres de GSK qu’ils se comportent conformément à ses valeurs, en particulier ses dirigeants où ses normes sont les plus élevées. Le harcèlement sexuel et tout abus de position de leadership sont strictement interdits et ne seront pas tolérés. »
    Slaoui a rejoint le mois dernier Centessa Pharmaceuticals en tant que directeur scientifique et conseiller.
    Dans une déclaration jeudi, le Dr Saurabh Saha, PDG de Centessa Pharmaceuticals, a déclaré : « L’équipe de direction et le conseil d’administration de Centessa ont été troublés d’apprendre les nouvelles d’hier concernant le Dr Slaoui. »
    « Centessa s’engage absolument à promouvoir une culture du respect, sans harcèlement ni discrimination d’aucune sorte, et s’engage fermement à maintenir un environnement de travail qui reflète les valeurs fortes de l’entreprise », a déclaré M. Saha.
    Centessa a été fondée par la société de capital-risque Medicxi. Slaoui est un partenaire de Medicxi depuis 2017. CNBC a sollicité un commentaire de la part de la société.
    Slaoui avait également été président du conseil d’administration Vaxcyte jusqu’à ce que les allégations de GSK soient révélées.
    « Sur la base de ces allégations et en alignement avec les valeurs et les politiques d’entreprise de Vaxcyte, le conseil a demandé la démission du Dr Slaoui », a déclaré Vaxcyte dans un dépôt de la Securities and Exchange Commission. « Le Dr Slaoui a accepté et a démissionné du conseil d’administration avec effet immédiat.
    Lorsqu’on a demandé à une porte-parole de GSK si l’entreprise allait partager les détails de son enquête sur Slaoui avec d’autres entreprises auxquelles il est affilié, elle a répondu : « Nous ne partageons rien d’autre que ce que nous avons dit publiquement à l’heure actuelle ».
    M. Slaoui a également conseillé l’Union européenne sur le déploiement de son vaccin contre le coronavirus. Selon un rapport publié le mois dernier, l’UE a demandé conseil à M. Slaoui, qui a déclaré s’être entretenu à plusieurs reprises avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, au sujet des stratégies de vaccination.
    La CE a déclaré à CNBC dans un communiqué envoyé par e-mail : « M. Slaoui n’a pas agi et n’agit pas en tant que conseiller de la Commission européenne. M. Slaoui a participé à quelques appels avec le président de la Commission pour discuter des aspects liés au développement et à la production de vaccins et de la manière de traiter les variantes préoccupantes. »
    « M. Slaoui a toujours insisté lui-même sur son indépendance vis-à-vis de la Commission européenne », a déclaré la CE. « La Commission n’a pas l’intention d’engager M. Slaoui en tant que conseiller ou d’utiliser ses services d’une manière autre que l’échange de vues par le biais d’appels ad hoc. »
    En janvier, M. Slaoui a présenté sa démission en tant que conseiller en chef de l’opération Warp Speed à la future administration du président Joe Biden.
    Il a été critiqué lorsqu’il est devenu le principal rôle de l’opération en raison de ses liens avec l’industrie pharmaceutique.
    Au moment de sa nomination, il siégeait au conseil d’administration de Moderna. M. Slaoui a démissionné de Moderna et a vendu ses actions dans la société, dont le vaccin Covid a été le deuxième à recevoir une autorisation d’utilisation en urgence aux États-Unis. Il a dit qu’il avait fait don de leur plus-value pendant les quelques jours où il avait détenu les actions pendant l’opération Warp Speed.
    Mais il avait refusé de vendre ses actions GSK, les qualifiant de plan de retraite.
    GSK a déclaré mercredi que Christopher Corsico, vice-président senior du développement et membre du conseil d’administration de Galvani, a été nommé nouveau président de Galvani.
    GSK a également déclaré qu’Amy Altshul, son vice-président senior des affaires juridiques, de la R&D et des franchises commerciales mondiales, a été nommée au conseil de Galvani.
    CNBC, 25 mars 2021
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    Moncef Slaoui, ancien chef de l’opération « Warp Speed », est renvoyé du conseil d’administration de l’entreprise en raison d’allégations de harcèlement sexuel.
    Moncef Slaoui, l’ancien directeur scientifique des efforts de développement du vaccin Covid-19 à Operation Warp Speed, a été renvoyé du conseil d’administration de Galvani, une coentreprise entre Verily et le géant pharmaceutique GlaxoSmithKline, en raison d’allégations de harcèlement sexuel, a déclaré GSK mercredi.
    « Depuis février, les plus hauts niveaux de notre entreprise ont travaillé pour comprendre et traiter ce qui s’est passé », a écrit Emma Walmsley, PDG de GSK, dans une note aux employés. « La protection de la femme qui s’est manifestée et de sa vie privée a été une priorité essentielle tout au long de cette période. Cela continuera. Je respecte et admire son courage et sa force. J’ai passé de nombreuses nuits ces derniers temps à me mettre à sa place. Plus que tout, cela n’aurait tout simplement pas dû arriver ».
    Dans une déclaration, GSK a dit avoir été mis au courant des allégations dans une lettre en février. Une enquête a été ouverte par un cabinet d’avocats externe, Morgan Lewis. La société a déclaré que l’enquête « a corroboré les allégations et est en cours ».
    « Les comportements du Dr Slaoui sont totalement inacceptables. Ils représentent un abus de sa position de leader, violent les politiques de l’entreprise et sont contraires aux valeurs fortes qui définissent la culture de GSK », a déclaré GSK.
    Le harcèlement présumé s’est produit il y a plusieurs années, alors que M. Slaoui était un employé de GSK, a précisé l’entreprise. 
    Slaoui a dirigé la recherche et le développement, puis les vaccins chez GSK, postes qu’il a occupés de 2006 à 2017. Il a été nommé responsable scientifique de l’opération Warp Speed en mai dernier et a quitté ses fonctions en janvier, puis a été brièvement conseiller de l’administration Biden. Slaoui est récemment revenu à son ancien rôle de capital-risqueur et a annoncé le lancement d’une nouvelle société, Centessa Pharmaceuticals.
    Dans une déclaration faite mercredi après-midi, M. Slaoui s’est excusé auprès de la femme qui a fait part de ses allégations, disant qu’il se sentait « terriblement mal » que ses actions « aient mis un ancien collègue dans une situation malheureuse ».
    Il a également déclaré qu’il prenait un congé de ses « responsabilités professionnelles actuelles avec effet immédiat » pour « se concentrer sur sa famille ».
    Dans sa note aux employés, Mme Walmsley a déclaré qu’elle attendait de tous les membres de l’entreprise qu’ils représentent GSK avec intégrité, y compris les hauts dirigeants. « Nous sommes dans une ère de progrès avec une femme PDG, des rangs croissants de femmes dirigeantes, de nouveaux engagements en matière de représentation diversifiée et une culture qui valorise la prise de parole », a écrit Walmsley. 
    « À un niveau personnel, je suis choquée et en colère à propos de tout cela, mais je suis résolue », a ajouté Walmsley. « Je veux être clair : le harcèlement sexuel est strictement interdit et ne sera pas toléré ».
    Walmsley a ajouté que GSK renommera son Centre Slaoui pour la recherche sur les vaccins à Rockville, Md.
    Stat, 24 mars 2021
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    Nouveaux développements dans le scandale du Marocain Moncef Slaoui après qu’il ait harcelé un employé qui a décidé d’en faire un exemple Une nation tweete à contretemps
    L’expert marocain en industries pharmaceutiques, Moncef El-Slaoui, a présenté ses excuses pour le harcèlement sexuel qui s’est produit dans l’entreprise « GSK », après avoir envoyé un message à son entreprise, Galvani Bioelectronics, à ce sujet.
    Al-Slaoui a annoncé qu’il avait terminé toutes ses responsabilités chez Galvani Bioelectronics.
    Moncef Al-Slaoui
    Et ce après que cette dernière ait annoncé, mercredi, avoir exclu l’expert Moncef Al-Slaoui de son conseil d’administration, en raison de son implication dans le harcèlement sexuel. Comportement inapproprié.
    Al-Slaoui a déclaré à ce sujet : « C’est avec un grand regret que je prends acte d’une déclaration concernant la cessation de mon poste de président du conseil d’administration de Calvani. »
    Il a poursuivi en expliquant : « J’ai le plus grand respect pour mes collègues et je suis horrifié que mes actions aient mis un ancien collègue dans une position inconfortable. Je tiens à présenter des excuses sans réserve à l’employée concernée et je regrette profondément l’embarras qu’elle a causé.
    Il poursuit : « Je voudrais également m’excuser auprès de ma femme et de ma famille pour la douleur que cela cause. Je vais travailler dur pour me racheter auprès de tous ceux qui ont été affectés par cette situation. Je vais prendre congé de mes responsabilités professionnelles actuelles, avec effet immédiat, pour me concentrer sur les affaires de ma famille. « 
    Galvani Bioelectronics a expliqué que la décision d’expulser l’expert Al-Selawi est intervenue après avoir reçu une lettre de la société  » GSK « . Elle contient des allégations de harcèlement sexuel et de comportement inapproprié du Dr Al-Salawi à son siège, il y a des années.
    L’appréciation de Trump pour « Al-Sailawi »
    Al-Sallawi avait reçu de nombreux éloges et appréciations après sa nomination par le président sortant, Donald Trump, à la tête de l’initiative de la Maison Blanche visant à développer un vaccin contre le virus corona émergent (Covid 19).
    Lors d’une conférence de presse sur la pelouse de la Maison-Blanche, M. Al-Slaoui a déclaré qu’il considérait cette nomination comme un honneur et une occasion de rendre service aux États-Unis et au monde entier, compte tenu de la pandémie qui frappe le monde.
    Biographie de M. Al-Slaoui
    En creusant dans la biographie d’Al-Slaoui Al-Maghribi, un long chemin de réalisations, de défis et de succès se dessine. Car le monde nommé par Trump a bougé entre différents pays et a toujours cru en la nécessité de saisir l’opportunité quand elle se présente, selon ce qu’il a dit dans une interview à la presse.
    Au cours de sa carrière universitaire, le scientifique marocain a supervisé le développement d’un certain nombre de vaccins, tels que le vaccin « Cervarix » pour prévenir le cancer du col de l’utérus.
    Ainsi que le vaccin « Rotarix » pour protéger les enfants contre la gastro-entérite virale, puis le vaccin contre Ebola.
    Al-Sallawi a passé 27 ans à faire des recherches sur le vaccin « Cervarix » pour prévenir le paludisme, jusqu’à ce qu’il soit approuvé par l’Agence européenne des médicaments en 2015, le premier de ce type dans le monde.
    Prime Time, 26 mars 2021
    Etiquettes : Maroc, Moncef Slaoui, Pfizer, vaccination, vaccin, covid 19, harcèlement sexuel,
  • COVID-19 : Contamination dans certains vaccins J&J

    Le régulateur de l’UE signale une contamination dans certains vaccins J&J COVID-19

    Le régulateur européen des médicaments a déclaré vendredi que les autorités de la région savaient qu’un lot de la substance active utilisée dans le vaccin COVID-19 de Johnson & Johnson (JNJ.N) avait été contaminé par des matériaux pour un autre tir réalisé sur le même site.

    Reuters, 10 juin 2021

    Etiquettes : Coronavirus, covid 19, pandémie, vaccin, Johnson & Johnson, contamination,

  • Le Maroc s’apprête à ouvrir ses frontières au monde

    Le Maroc s’apprête à ouvrir ses frontières aux arrivées internationales

    Le Maroc rouvre ses frontières aux vols internationaux et aux voyageurs en provenance des principaux marchés touristiques à partir de la semaine prochaine.

    Les arrivées à partir du 15 juin nécessiteront un certificat de vaccination et/ou un test PCR négatif au moins 48 heures avant la date d’entrée.

    L’assouplissement des contrôles aux frontières concerne le Royaume-Uni, tous les pays de l’Union européenne sauf la Lituanie, les États-Unis, le Canada, la Russie et la Chine.

    Les vols entre le Maroc et le Royaume-Uni ont été suspendus avant Noël et le pays figure désormais sur la liste orange du Royaume-Uni, qui exige une quarantaine de dix jours au retour.

    L’Office national marocain du tourisme souhaite vivement que le pays figure sur la liste verte du Royaume-Uni, en raison des faibles taux de covidie et d’un programme de vaccination qui a permis à plus de 9 millions de personnes de recevoir au moins un vaccin sur une population cible de 25 millions.

    Le Maroc compte 2500 cas actifs après l’extension du programme de vaccination dans le pays, revendiqué comme le meilleur d’Afrique.

    Jamal Kilito, directeur de MNTO Royaume-Uni et Irlande, a déclaré : « Alors que nous sortons de la pandémie, nous sommes impatients d’accueillir les voyageurs au Royaume du Maroc, où ils pourront vivre une expérience touristique exceptionnelle en toute tranquillité d’esprit ».

    « Avec des mesures de santé et de sécurité sécurisées en place, nous sommes confiants dans notre capacité à reconstruire notre industrie du tourisme et à fournir aux voyageurs le chaleureux accueil marocain qu’ils ont toujours apprécié et nous encourageons autant de visiteurs que possible à redécouvrir cette magnifique destination cet été. »

    Travel Weekly, 07 juin 2021

    Etiquettes : Maroc, ouverture des frontières, covid 19, pandémie, voyages, tourisme,

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 1er juin 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Gaza

    Aujourd’hui, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, s’est rendu dans la bande de Gaza, dans le cadre des efforts de maintien du calme. Il poursuit ses engagements en matière d’efforts politiques et de redressement. Le Coordonnateur spécial reste en contact étroit avec toutes les parties concernées, y compris les dirigeants palestiniens et israéliens, sur la manière de faire avancer le dossier politique.

    Dans le même temps, nos collègues du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) signalent que le point de passage d’Erez est ouvert au personnel international autorisé. Toutefois, il reste fermé aux travailleurs humanitaires palestiniens et aux cas médicaux. Nous sommes, bien sûr, très préoccupés par cette fermeture, en particulier sur le plan médical. Le plaidoyer continue de permettre aux patients nécessitant un traitement médical urgent en Cisjordanie de traverser Erez. Nous comprenons qu’un certain nombre de permis ont été déposés pour les patients, mais les patients palestiniens n’ont pas été en mesure de venir.

    En ce qui concerne deux autres points de passage, celui de Kerem Shalom est ouvert aujourd’hui pour les biens humanitaires et commerciaux. Les derniers chiffres nous viennent d’hier, où 150 camions ont traversé la frontière, apportant de la nourriture, du fourrage pour animaux et d’autres moyens d’assistance dans la bande de Gaza. Le point de passage de Rafah –dans le sud entre l’Égypte et Gaza– est également ouvert au passage des biens et des personnes.

    Mali

    La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) signale que, plus tôt dans la journée, ses locaux ont été pris pour cible par des assaillants non identifiés à Aguelhok, dans la région de Kidal. Des rapports préliminaires sur le terrain décrivent une attaque complexe contre un certain nombre de sites de la Mission à Aguelhok, avec des tirs indirects de mortier et d’armes légères. Les Casques bleus ont riposté, forçant les assaillants à fuir. Aucune victime ni aucun dégât matériel n’ont été signalés du côté de l’ONU.

    Par ailleurs, la Mission continue de suivre de près l’évolution de la situation politique dans le pays. Nous avons pris note du communiqué publié à l’issue du Sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dimanche, et nous réaffirmons notre engagement à travailler avec la CEDEAO et l’Union africaine en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel par la tenue d’élections libres et transparentes. La Mission a déclaré qu’il était impératif, comme l’a souligné la CEDEAO, que le calendrier de la transition soit respecté et que celle-ci soit achevée dans le délai de 18 mois convenu avec la CEDEAO, et conformément à la charte de la transition. Pour atteindre cet objectif, la Mission affirme qu’il est important que le nouveau gouvernement, dirigé par un premier ministre civil, soit inclusif et bénéficie du soutien le plus large possible.

    La MINUSMA se joint à la CEDEAO pour réitérer la demande de levée immédiate des mesures d’assignation à résidence auxquelles certaines personnes sont encore soumises, ainsi que la libération immédiate et inconditionnelle des aides et du personnel. Nous continuerons d’apporter un soutien indéfectible au peuple malien alors que le pays poursuit ses efforts pour lutter contre l’insécurité, soutenir la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation et aider à stabiliser le pays, conformément au mandat de la MINUSMA.

    République centrafricaine

    Demain, le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, M. Jean-Pierre Lacroix, accompagné de hauts fonctionnaires de l’Union africaine, de l’Union européenne et de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), entamera une visite de haut niveau de quatre jours en République centrafricaine en vue de fournir un appui unifié aux efforts de revitalisation du processus de paix.

    Au cours de cette visite conjointe à Bangui, ils rencontreront diverses parties prenantes, notamment les autorités nationales, les partis politiques, y compris l’opposition politique, la société civile et des organisations de femmes.

    Pendant ce temps, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) indique que l’Autorité nationale des élections a publié, hier, les résultats provisoires des élections législatives du 23 mai. Quarante-quatre candidats ont été déclarés provisoirement élus, sur les 50 sièges à pourvoir lors de ce tour des élections. Les résultats définitifs devraient être proclamés par la Cour constitutionnelle le 28 juin. Un second tour est prévu le 25 juillet dans les six circonscriptions restantes où aucun candidat n’a obtenu la majorité absolue.

    Éthiopie

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) a indiqué, aujourd’hui, qu’il avait fourni une aide alimentaire d’urgence à 1 million de personnes depuis le début, en mars, des distributions dans les zones nord-ouest et sud de la région du Tigré. Le PAM intensifiera ses opérations pour atteindre 2,1 millions de personnes dans le besoin dans la région.

    Le PAM et ses partenaires dirigent également la réponse nutritionnelle d’urgence dans tout le Tigré et intensifie son action pour atteindre jusqu’à 70 districts. Le PAM signale que l’accès reste le principal défi et souligne qu’il a besoin de 203 millions de dollars pour continuer d’accroître la réponse.

    Par ailleurs la Directrice générale de l’UNICEF, Mme Henrietta Fore, a averti dans un communiqué que l’ampleur et la gravité des violations des droits de l’enfant perpétrés dans tout le Tigré ne montrent aucun signe de ralentissement. Elle a indiqué que plus de 6 000 enfants non accompagnés ou séparés avaient jusqu’à présent été identifiés et enregistrés pour bénéficier d’une protection et d’une assistance.

    Mme Fore a noté qu’une grande partie du Tigré reste inaccessible aux travailleurs humanitaires. Elle a fait savoir que depuis le début du mois d’avril, au moins 31 missions des équipes mobiles de santé, de nutrition et d’eau soutenues par l’UNICEF et ses partenaires ont été bloquées, soit en raison de l’insécurité, soit parce qu’elles ont été harcelées ou se sont simplement vues refusées l’accès.

    Nigéria

    Le Secrétaire général condamne fermement l’enlèvement, dimanche 30 mai, d’un groupe d’étudiants de l’école islamique de la ville de Tegina, dans l’État du Niger au Nigéria. Il est troublé par la fréquence des enlèvements contre rançon d’enfants qui se trouvent dans des écoles par des groupes extrémistes et des réseaux criminels. Cela se transforme en une pratique abominable, avec de graves conséquences pour le bien-être et le développement des enfants, ainsi que pour les enseignants et les familles.

    Le Secrétaire général réaffirme que cela constitue une violation du droit des enfants à l’éducation et souligne la nécessité de tenir les auteurs pour responsables.

    République démocratique du Congo

    Le porte-parole a fourni une mise à jour concernant l’éruption du volcan Nyiragongo dans la partie orientale de la République démocratique du Congo (RDC). L’activité sismique a diminué, mais les scientifiques préviennent que le risque d’une autre éruption ne peut être éliminé.

    Les autorités locales indiquent qu’elles ont maintenant enregistré plus de 232 000 personnes déplacées dans les localités de Sake, Rutshuru, Lubero, Minova et Bukavu, situées dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu.

    La réponse humanitaire est en cours et comprend une assistance alimentaire, en eau et assainissement et en santé ainsi que des mesures de protection, notamment le regroupement familial, et la nutrition.

    Il y a 35 cas suspects de choléra dans la zone de santé de Kirotshe, où se trouve la localité de Sake. Une augmentation rapide a été signalée depuis samedi, avec 18 cas suspects en seulement deux jours. Face aux déplacements de personnes entre Sake et Goma, les organisations humanitaires se mobilisent pour prévenir une épidémie de choléra en mettant en place des points d’eau et de chloration.

    Vendredi, le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, a alloué 1,2 million de dollars du Fonds central pour les interventions d’urgence (CERF). Ce financement aidera l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’UNICEF à garantir l’accès à l’eau potable et à réduire le risque de flambées de maladies transmissibles, y compris une nouvelle propagation du choléra.

    Myanmar

    Au Myanmar, quatre mois après la prise de contrôle du Gouvernement par l’armée, l’équipe de pays de l’ONU a déclaré aujourd’hui qu’elle restait préoccupée par le recours continu à la force meurtrière contre des civils, ainsi que par d’autres violations graves des droits humains.

    Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme (HCDH)indique qu’à ce jour, au moins 840 civils, dont beaucoup de femmes et d’enfants, ont été tués dans les violences depuis le 1er février. Des milliers d’autres personnes ont été blessées.

    Près de 4 500 personnes sont toujours en détention, y compris des politiciens, des auteurs, des défenseurs des droits humains, des enseignants, des travailleurs de la santé, des moines, des célébrités et des citoyens ordinaires qui cherchaient à s’exprimer.

    Le personnel de l’ONU au Myanmar appelle les forces de sécurité à assurer la protection des civils face à la poursuite des violations généralisées et systématiques du droit des droits de l’homme – y compris des actes d’exécutions extrajudiciaires, de détention arbitraire et de torture.

    Afghanistan

    Ce matin, la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) a indiqué que les lourdes pertes civiles récemment documentées par la Mission soulignent la nécessité de progresser dans les négociations de paix et pour toutes les parties de faire beaucoup plus pour protéger les civils.

    La MANUA affirme qu’au moins 23 civils ont été tués et 49 blessés au cours de seulement sept incidents qui se sont déroulés la semaine dernière sur une période de trois jours dans les provinces de Kandahar, Helmand, Uruzgan, Sari Pul, Parwan et Kapisa.

    La MANUA affirme que de nombreux civils sont tués et blessés par des tirs indirects de l’Armée nationale afghane (ANA) et des Taliban. La MANUA a indiqué qu’elle partage ses conclusions avec les parties, les exhortant à prendre toutes les mesures pour protéger les civils.

    Timor-Leste / Inondations

    L’ONU et ses partenaires se sont joints au Gouvernement du Timor-Leste, aujourd’hui, pour lancer un appel conjoint de 32 millions de dollars pour aider 65 000 personnes -dont près de la moitié sont des enfants- qui ont été touchées par les inondations d’avril.

    Les fonds iront à la gestion des camps; appuieront la fourniture d’abris d’urgence, d’eau et d’installations sanitaires; ainsi que la protection des femmes et des enfants. Avec ses partenaires, l’ONU fournit également une aide sur les fronts de l’alimentation, de la nutrition et de la santé.

    Selon les chiffres officiels, les inondations d’avril ont détruit ou endommagé près de 34 000 maisons. La catastrophe a coïncidé avec une augmentation du nombre de cas de COVID-19, la capitale Dili étant strictement confinée depuis le mois de mars.

    L’équipe de l’ONU travaille avec les autorités pour réduire la propagation de la COVID-19, ainsi que des maladies hydriques et à transmission vectorielle.

    COVAX

    Le Burkina Faso a reçu, dimanche, 115 000 doses de vaccin contre la COVID-19 par l’intermédiaire du Mécanisme COVAX. Les agents de santé, les personnes souffrant de comorbidités et les personnes souhaitant faire le pèlerinage à La Mecque -le hajj— seront vaccinés en priorité avec ces doses.

    L’équipe de l’ONU, dirigée par la Coordonnatrice résidente, Mme Metsi Makhetha, a aidé les autorités à répondre à la pandémie et à ses conséquences. L’ONU aide également à développer un plan national de vaccination contre la COVID-19 et a fourni des équipements de protection individuelle, des respirateurs et un système de réfrigération pour les vaccins.

    En Amérique latine et dans les Caraïbes, la Jamaïque et le Mexique ont également reçu des vaccins ces derniers jours.

    La Jamaïque a reçu son troisième lot de vaccins pour sa campagne nationale de vaccination. Actuellement, les Jamaïcains de plus de 50 ans, les travailleurs de la santé et les autres travailleurs peuvent être vaccinés.

    Le Mexique a reçu son deuxième lot de doses la semaine dernière, ce qui porte le nombre total de doses acheminées via le Mécanisme COVAX à plus de 3,3 millions. Au total, plus de 50 millions de vaccins devraient être expédiés au Mexique pour vacciner 25 millions de personnes.

    Nomination

    Le Secrétaire général a annoncé, aujourd’hui, la nomination de M. Bernardo Mariano Jr., du Mozambique, en tant que Sous-Secrétaire général et Chef du Bureau de l’informatique et des communications.  

    Le Secrétaire général exprime sa gratitude à l’ancienne Directrice générale de l’informatique et des communications, Mme Atefeh Riazi des États-Unis, et au Directeur général par intérim, M. Patrick Carey de l’Irlande, pour leur travail et leur dévouement à l’égard de l’Organisation.

    M. Mariano apporte avec lui une expérience de 28 ans dans le système des Nations Unies et les organisations internationales. Il était jusqu’ici Directeur général de l’informatique et Directeur de la santé et l’innovation numériques à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), où il a dirigé la transformation numérique, en tirant parti des technologies et des innovations numériques pour accélérer la mise en œuvre des objectifs stratégiques de l’OMS.

    Journée mondiale des parents

    La Journée mondiale des parents est célébrée aujourd’hui.

    Cette Journée offre l’occasion d’apprécier tous les parents pour leur engagement désintéressé envers les enfants et leur sacrifice de toute une vie pour entretenir cette relation.

    Dans un tweet diffusé ce matin, le Secrétaire général a déclaré que la parentalité avait été l’une des expériences les plus gratifiantes et les plus enrichissantes de sa vie.

    Il a salué tous les parents du monde entier pour leur engagement à élever, éduquer et protéger leurs enfants, malgré les difficultés provoquées par la pandémie de COVID-19.

    Nous remercions donc nos parents, qu’ils soient ou non à nos côtés.

    Conférence de presse

    Cet après-midi à 15 heures, le Représentant permanent de l’Estonie et Président du Conseil de sécurité pour le mois de juin, M. Sven Jürgenson, a présenté le programme de travail mensuel du Conseil pour le mois de juin.

    Nations Unies, 01 juin 2021

    Etiquettes : ALIMENTATION, COMMÉMORATION/CÉLÉBRATION OFFICIELLE ÉTAT DE PALESTINE, MALI, RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, ÉTHIOPIE, NIGÉRIA, RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO, MYANMAR, AFGHANISTAN, TIMOR-LESTE, COVID-19, MINUSMA, CEDEAO, PAM, UNICEF, OMS, RDC, MANUA, COVAX,


  • Les experts se défendent sur les conditions de rapatriement des algériens bloqués à l’étranger

    Les membres de la Communauté nationale à l’étranger en sont quittes pour une grosse déception, après avoir pris connaissance des conditions fixées par le Premier ministère pour le retour au pays, à partir du 1er juin, date de la réouverture partielle des frontières. Cette déception, très largement relayée sur les réseaux, où l’on parle de « mesures paranoïaques », est loin de trouver un écho positif chez les autorités médicales algériennes qui ont défendu résolument ces conditions, à l’instar des professeurs Mohamed Belhocine, conseiller international et Elyas Akhamokh, membre du Conseil scientifique, tous deux membres du Comité scientifique. « C’est juste impossible d’ouvrir totalement les frontières, après une fermeture de plus d’une année, sans prendre des mesures préventives », défend le Pr Belhocine qui rappelle que cette fermeture « est positive et a permis au pays d’échapper à une propagation à large échelle de la pandémie, comme certains pays voisins ».

    Défendant la position des autorités, qui ont la responsabilité politique de ces mesures, le Pr Belhocine estime que « les autorités politiques devaient prendre ces mesures, car elles ont la responsabilité de protéger les citoyens contre les risques potentiels véhiculés par ceux qui reviennent au pays, c’est un mal pour un bien ».

    Le membre du Comité scientifique, dans une tentative de tempérer la rigueur des conditions rappelle que « dans certains pays le confinement imposé est de huit jours en plus du test PCR et le tout à la charge exclusive du voyageur et pour autant nous n’avons pas entendu une telle levée de boucliers » On retrouve un peu la même tonalité dans les propos du Pr Elyas Akhamokh pour qui «le test PCR est nécessaire mais pas suffisant « dit-il en expliquant que les mesures prises par le gouvernement sont décidées par le Comité scientifique. «C’est la commission scientifique qui a exigé le confinement de cinq jours dans le cadre de la batterie de mesures préventives pour éviter à notre pays des situations vécues par des pays voisins», justifie-t-il sur le site Sabq Press.

    «Ce n’est pas possible, après plus d’une année de fermeture des frontières, de les ouvrir totalement et d’un coup ;il faut une phase probatoire, c’est dans l’intérêt de tout le monde, le confinement est une mesure prise par tous les pays qui ont ouvert leurs frontières», insiste encore le Pr Akhamokh qui en appelle à « la compréhension de nos frères émigrés ».

    C’est donc à prendre ou à laisser pour les membres de la communauté d’émigrés qui en plus de contester ces conditions, redoutent l’inévitable bureaucratie des autorités, notamment le ministère de l’Intérieur (pour les autorisations d’entrée) et Air Algérie pour l’insuffisance en termes d’offre de sièges. Car il faut bien convenir que cinq vols hebdomadaires, en début de haute saison, synonyme des grands rushes d’été, c’est infiniment insuffisant. Alors, bonjour la pagaille aux aéroports français ?

    H. Khellifi

    L’Est Républicain, 27 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, rapatriement, algériens bloqués à l’étranger, confinement, ouverture des frontières, coronavirus, covid 19, pandémie,

  • Algérie : Des scientifiques expliquent le pourquoi du confinement

    par Nawal Imès

    Le confinement obligatoire imposé aux passagers choisissant la destination Algérie suscite autant d’interrogations que d’incompréhensions. Pourquoi imposer une quarantaine à des personnes présentant un test PCR négatif ? Idem pour les personnes vaccinées. Explications du Pr Salim Nafti, ancien chef de service de pneumologie au CHU Mustapha, et du Dr Mohamed Yousfi, président de la Société algérienne d’infectiologie. Sur un plan purement scientifique, ils jugent cette décision totalement justifiée.

    Nawal Imès – Alger (Le Soir) – Depuis l’annonce des conditions imposées aux voyageurs arrivant sur le sol algérien, la polémique enfle autour de la quarantaine obligatoire qu’ils devront observer. Pourquoi des personnes au test négatif sont-elles obligées de se confiner ? La mesure est-elle abusive ? Sur un plan purement médical, non, répondent nos interlocuteurs interrogés à ce sujet, justifiant ceci par des raisons purement scientifiques.

    Le Dr Mohamed Yousfi, président de la Société d’infectiologie, estime que présenter un test PCR négatif ne peut être considéré comme un quitus. Pourquoi ? «Une personne présentant un test PCR négatif peut s’avérer plus tard positive. Tout le monde sait qu’il y a une marge de 10 à 20% de PCR, même lorsqu’elles sont bien faites, peuvent donner de faux négatifs. La personne peut être dans une phase d’incubation puis être positive deux jours plus tard, qu’elle développe des signes ou qu’elle soit asymptomatique», dira-t-il. Et d’ajouter : «Un test PCR négatif n’élimine le Covid que le jour où il a été fait, pas le lendemain ou deux jours plus tard. Beaucoup de pays ont choisi le même schéma. C’est le cas du Canada qui exige non seulement un test PCR à l’arrivée, mais aussi un confinement aux frais du passager, puis un autre test. C’est la seule manière de s’assurer que la personne n’est pas porteuse du virus. Ces cinq jours de confinement servent à donner le temps à la maladie de se développer si jamais la personne est porteuse du virus, puisque, au moment où elle l’avait effectué, elle n’était peut-être pas encore affectée.» Des mesures d’autant plus justifiées, ajoutera-t-il, par la prédominance des variants puisqu’il explique qu’«il ne faut pas oublier que le risque actuellement, c’est le variant. Dans toute l’Europe, c’est ce dernier qui circule le plus. On ne peut prendre le risque de voir les contaminations exploser. Ces conditions sont tributaires de l’amélioration de la situation épidémiologique. Les protocoles sanitaires n’ont jamais été figés, ils évoluent en fonction de la situation, notamment celle du pays d’où viennent les voyageurs». Pour le professeur Salim Nafti, ancien chef du service de pneumologie au CHU Mustapha-Pacha, le confinement obligatoire trouve ses raisons dans la nécessité de ne laisser aucune faille dans le dispositif, expliquant que «comme il y a une phase d’incubation, il peut y avoir de faux négatifs et de faux positifs, parce que parmi les sujets PCR négatifs, il est possible que dans les 24 heures ou 48 heures, ils deviennent positifs». Pourquoi ? Le Pr Nafti répond que «c’est parce qu’il y a un décalage entre le moment de la pénétration du virus et le moment du test. Il est possible que le virus entre, dans un premier temps, en petites quantités et que dans les jours qui suivent, il se multiplie et c’est à ce moment-là qu’on le retrouve.

    Le confinement obligatoire est une mesure supplémentaire pour ne pas laisser passer entre les mailles du filet des gens qu’on appelle de faux négatifs, et ça reste une recommandation de l’Organisation mondiale de la santé». Qu’en est-il des personnes vaccinées ? «Même vacciné, on peut être porteur du Covid. La vaccination est une mesure préventive et non curative. Et même vacciné, vous pouvez faire une forme modérée, que vous pouvez toujours transmettre aux autres.»
    N. I.

    Le Soir d’Algérie, 27 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, ouverture des frontières, confinement, coronavisu, covid 19, pandsémie, restrictions,

  • Reprise des vols vers l’Algérie : Ce qu’il faut savoir sur le contrôle sanitaire

    par Nawal Imès

    La réouverture progressive et conditionnée de l’espace aérien s’accompagnera d’un protocole sanitaire qui sera imposé à tous les voyageurs. En plus des formalités habituelles à effectuer, les personnes entrant sur le territoire algérien vont devoir se soumettre à un test antigénique rapide effectué à l’intérieur même des aéroports. Des laboratoires y seront installés et seront chargés d’effectuer les prélèvements. Pas de souci à se faire au niveau de la disponibilité des kits mais des questions sont d’ores et déjà soulevées au sujet de l’organisation de l’opération et des délais d’attente supplémentaires au niveau des aéroports.

    Nawal Imès – Alger (Le Soir) – Les personnes qui pourront bientôt à nouveau fouler le sol algérien seront soumises à un protocole sanitaire déjà établi. Elles savent d’ores et déjà que pour pouvoir être autorisées à y entrer, elles devront être munies d’un test PCR datant de moins de 36 heures avant le jour du départ. L’embarquement sera systématiquement refusé à toute personne ne respectant pas cette première condition.

    Une fois arrivés au niveau des aéroports algériens, les passagers devront se soumettre à un test antigénique effectué à l’intérieur même des aéroports. Concrètement, comment cela va se passer ? Des laboratoires seront installés à l’intérieur même des zones d’arrivées des passagers.

    Un personnel formé y officiera pour effectuer un prélèvement nasal auprès de chaque passager. On sait d’ores et déjà que plusieurs stations seront mises en place pour éviter un engorgement au moment des procédures puisqu’en plus des traditionnelles vérifications d’identité et des formalités douanières, il faudra également compter le temps que prendra l’attente des résultats du test puisque le prélèvement en lui-même ne prend que quelques secondes. Il faut un minimum de trente minutes pour obtenir les résultats mais cela peut évidemment s’allonger si le nombre de stations mises en place s’avère insuffisant.

    Si, traditionnellement, le temps d’attente à l’arrivée est relativement long, il risque en effet de s’allonger davantage avec le contrôle sanitaire imposé puisque une fois le contrôle de police et les formalités douanières effectués, le voyageur sera dirigé vers le laboratoire où il aura à remplir une fiche de renseignements, effectuer le prélèvement puis attendre le résultat. C’est ce dernier qui décidera de la suite des événements : si le test est négatif, le passager sera autorisé à quitter l’aéroport alors que si le test s’avère positif, il devra patienter pour connaître les conditions qui lui seront imposées pour pouvoir quitter l’aéroport.

    Une seule voie s’offre aux passagers dont les tests seront positifs : un confinement imposé de dix jours, voire plus pour ceux venant des pays où les nouveaux variants sont prédominants. Ce que le ministère de la Santé ne dit pas c’est quelles seront les modalités pratiques de ce confinement. On sait qu’il sera aux frais du voyageur, ce qui signifie qu’il devra s’effectuer dans un hôtel. On ignore pour le moment quelles infrastructures ont été choisies pour l’accueil des personnes devant se confiner.

    Interrogé sur cette organisation, le Dr Mizi Ouallaoua Yacine, président du Syndicat national des laboratoires médicaux, estime que la question de la disponibilité des kits de prélèvement ou des réactifs ne se posait plus, affirmant qu’«actuellement, les laboratoires privés ont toutes les plateformes nécessaires, les délais sont raccourcis. La logistique existe. Ce qui nous inquiète, c’est l’organisation : j’espère que cela sera confié à des biologistes. Ce que nous savons jusque-là, c’est que cela va être confié à un laboratoire».

    Le ministre de la Santé qui avait annoncé la décision de tester les passagers à leur arrivée n’a, jusque-là, pas livré plus de détails sur le choix des laboratoires appelés à effectuer les prélèvements.
    N. I.

    Le Soir d’Algérie, 24 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, vols, mesures sanitaires, covid 19, coronavirus, pandémie,

  • En attendant la levée des brevets, le Maghreb veut produire ses propres vaccins contre le Covid-19

    A l’instar de la Tunisie, où l’on fabrique déjà le vaccin contre le BCG, plusieurs pays africains possèdent des dispositifs industriels pour fabriquer des doses contre le Covid-19. Mais la “recette” ne suffit pas, un accompagnement des labos maîtrisant cette technologie apparaît primordiale pour produire rapidement les vaccins nécessaires.

    C’est un bilan d’étape que livre le site d’information ONU Info en cette mi-mai 2021 : le continent africain n’a reçu entre février et mai “qu’un quart des 66 millions de doses prévues par le dispositif Covax”, soit 18,2 millions. Rappelons que ce programme co-dirigé par l’OMS permet aux 92 pays les plus pauvres d’obtenir des vaccins grâce à des fonds réunis par des donateurs. Mais les partages déjà effectifs depuis les pays riches vers les plus démunis se font à un tout petit débit par rapport aux besoins attendus. S’ajoutent à cela les problèmes de formation et de communication qui entravent les campagnes de vaccination. Bref, l’Afrique est dépendante d’une production vaccinale qui se fait ailleurs. Pourtant, dans le continent, certains pays paraissent capables de fabriquer des vaccins anti-Covid…

    Selon le magazine Jeune Afrique, 7 pays du continent conçoivent déjà des vaccins humains et 11 des vaccins animaux. C’est le cas du Maroc, de l’Algérie, de la Tunisie, de l’Afrique du sud et de l’Egypte. Il pourrait être envisagé que plusieurs d’entre eux, maîtrisant ces compétences, se partagent la fabrication des composants nécessaires à un vaccin anti-Covid. Dont l’une des étapes cruciales consiste en le très délicat de fill/finish. Soit dans la terminologie de l’industrie pharmaceutique, le conditionnement des liquides dans des contenants aseptiques, leur fermeture, leur étiquetage et enfin leur emballage. Un processus qui est maîtrisé par l’Egypte avec ses 18 groupes pharmaceutiques, explique Jeune Afrique. Les opérations de fill/finish s’avèrent plus lentes que la production elle-même du composé vaccinal. Souvent, c’est cette phase finale qui se transforme en un goulet d’étranglement et retarde les campagnes vaccinales.

    Le débat quant à une levée des brevets sur les vaccins contre le Covid-19 a connu de nouveaux rebondissements quand le président américain Joe Biden a déclaré y être favorable au début du mois de mai. Si des pays déjà dotés d’unités de production de vaccins comme la Tunisie ou le Maroc avaient accès à la recette du vaccin, pourraient-ils le produire en nombre suffisant pour leur population, voire même fournir les précieuses doses à leurs voisins africains ?

    *”Transfert des technologioes”

    En Tunisie, cela ne serait pas si évident, selon le Dr Nizar Laabidi, chef de production de l’Institut Pasteur de Tunis, interrogé par la correspondante du quotidien émirati The National. Le scientifique dirige l’une des rares filières de fabrication de vaccin BCG au monde, où travaillent une cinquantaine de chercheurs et de techniciens. “C’est bien connu, le BCG est l’un des vaccins les plus compliquée à produire”, explique au National le Dr Laabidi, fin connaisseur du transfert technologique puisqu’il a aidé les Sud-Coréens à monter leur propre unité de production de BCG. Là où le bas blesse, c’est que la “recette” d’un vaccin ne suffit pas. Il y a d’abord le problème de l’argent, un vrai obstacle pour se procurer les composants – et l’Institut Pasteur de Tunis en manque. Mais au-delà du manque en matériels et de personnels, c’est le savoir-faire qui est impossible à acquérir en si peu de temps. La rétro-ingénierie peut fonctionner pour reproduire un médicament à partir de l’étude du produit fini, mais elle ne fonctionnerait pas pour élaborer un vaccin, estime Nizar Laabidi : pour lui, seul un transfert des technologies des vaccins contre le Covid-19 permettrait à son pays de se libérer de la dépendance extérieure.

    Du côté du Maroc, ce pays est un “candidat crédible” pour se lancer dans la fabrication à grande échelle de vaccins selon le quotidien national L’Opinion. Mais selon les spécialistes interrogés par ce média – un épidémiologiste, un virologue et un industriel -, les technologie de vaccins à ARN messager demeurent trop complexes. Le pays devraient miser sur la fabrication locale de vaccins traditionnels, c’est-à-dire les vaccins atténués ou à vecteur viral, tels que le Spoutnik-V, l’AstraZeneca ou le Sinopharm. Le quotidien rappelle d’ailleurs que le Maroc a misé sur une collaboration avec la Chine et plus particulièrement avec l’entreprise Sinopharm. Un échange de bons procédés a été mis en place : le Maroc fournit des cohortes pour les essais cliniques du vaccin chinois contre le savoir-faire de l’entreprise chinoises pour reproduire son vaccin. Mais il semblerait selon Ali Sedrati, le président de l’Association marocaine de l’industrie pharmaceutique, que l’”on assiste à un retard dans l’exécution des engagements qui ont été pris, dont on ignore les raisons”.

    Sciences et Avenir via Réalités Online

    Etiquettes : Maghreb, Algérie, Maroc, Tunisie, coronavirus, covid 19, pandémie,


  • L’Afrique et l’accès aux vaccins anti-Covid : L’autre grande fracture

    L’accès du continent africain aux vaccins anti-Covid-19 est devenu presque impossible dans cette conjoncture mondiale marquée par plusieurs vagues de pandémie. Des régions entières et des centaines de millions de citoyens sont presque interdits de recevoir ou d’acheter une dose de ce vaccin.

    Une problématique qui est vite devenue une question de politique internationale, que certains diplomates ont directement liée à des considérations géopolitiques et économiques. La fracture est immense et nécessite une nouvelle mobilisation et une prise de conscience des Africains par rapport aux enjeux et défis du futur.

    Jusqu’au début mai, plus de 1,1 milliard de doses de vaccin anti-Covid ont été administrées, dont plus de 80% dans les pays à revenu élevé ou intermédiaire supérieur, alors que les pays à revenu faible n’ont en reçu que 0,2%, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Des chiffres qui démontrent une fois de plus ce décalage, en dépit des accords, des conventions et des résolutions internationales.

    C’est dans ce contexte que le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union Africaine a tenu hier une session ministérielle, présidée par le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, devrait faire le point sur la situation de la pandémie au niveau du continent africain.

    Plusieurs problématiques seront évoquées lors de cette réunion, dont justement la mauvaise répartition des vaccins à travers le monde.

    Il s’agira aussi d’examiner les possibles répercussions de la pandémie sur des domaines autres que celui de la santé publique, dont l’économie, notamment. La prolongation de la pandémie risque, par exemple, d’avoir un sérieux impact sur la mise en œuvre la Zone continentale de libre-échange. D’autres programmes de l’UA, dont l’application est sérieusement touchée par les effets de la pandémie, seront au centre des préoccupations des dirigeants africains. Il faut dire que ces derniers considèrent que ces vaccins anti-Covid sont des biens publics mondiaux sanitaires, comme le prévoit la résolution 2565 de l’ONU adoptée en 2021.

    Les participants à la réunion du CPS évoqueront, en outre, les mesures prises jusqu’ici par l’UA pour faire face à la pandémie. Il s’agit, entre autres, de la mise en place du Fonds spécial de lutte contre la Covid-19, de la Plateforme africaine d’approvisionnement en médicaments ou encore des actions de partenariat visant à accélérer le dépistage des populations. Dans cette optique, il faut rappeler que l’UA a mis sur pied une équipe chargée d’entreprendre des démarches pour l’acquisition des vaccins, dénommée AVATT.

    D’autre part, les animateurs de la réunion comptent saisir cette opportunité pour avertir sur les conséquences dévastatrices de la monopolisation des vaccins, encourager les partenaires, les donateurs bilatéraux et multilatéraux, les institutions financières et le secteur privé à soutenir les mécanismes COVAX et AVATT, des mécanismes destinés à faciliter l’accès aux vaccins, respectivement, dans le monde et en Afrique.

    L’Algérie qui est pleinement engagée dans cette lutte contre la maladie, a contribué à hauteur de deux millions de dollars au Fonds africain de lutte contre la Covid-19. Elle a également aidé par des actions de solidarité des pays voisins, comme la Tunisie, le Mali ou la Mauritanie à faire face à la propagation de la pandémie.

    L’Algérie plaide pour la mise en place rapide d’une Agence africaine du Médicament, un organisme qui permettrait de négocier l’achat groupé de vaccins, mais aussi d’autres produits pour face face aux multiples pandémies qui sévissent dans le continent.

    Justement, l’ancien ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, décédé récemment suite à sa contamination par le coronavirus, était l’un des cinq envoyés spéciaux de l’UA chargés de la mobilisation des financements au profit des efforts de l’Afrique pour contenir la pandémie et réduire ses effets.

    Le Jeune Indépendant, 22 mai 2021

    Etiquettes : Afrique, coronavirus, covid 19, pandémie, vaccin, vaccination, OMS,

  • Algérie/ Une situation encore sous contrôle

    Souvent nous avons cette désagréable sensation d’être des oiseaux de mauvais augures et des empêcheurs de tourner en rond. Comment ne pas avoir cette sensation quand nous répétons, à longueur de temps, que la pandémie est toujours menaçante et bien présente, alors qu’une grande partie des Algériens est bien convaincue que le plus dur est passé. Elle en est tellement convaincue que beaucoup ne voient plus aucun intérêt à observer un quelconque geste barrière et se comportent comme si le virus avait complètement disparu.

    Leur conviction est tellement forte, qu’ils en veulent presque au peu de personnes qui respectent encore le port de masque et la distanciation physique. C’est un peu le monde à l’envers, mais c’est malheureusement bien ce qui se passe sur le terrain. Les tendances s’inversent et le logique cède le pas face à l’absurde et à l’insouciance.

    Maintenant qu’en est-il vraiment sur le terrain ? Force est de reconnaître qu’après une légère hausse, la situation semble se stabiliser ces tout derniers jours. Elle se stabilise, mais est loin de la courbe baissière qu’on entend ici et là. Car quoi qu’il en soit et face aux comportements de plus en plus désinvoltes de beaucoup de nos concitoyens, tout reste précaire, et tout peut changer du tout au tout, car on ne maintient pas et de manière soutenu, ce qui aurait pu nous mettre définitivement à l’abri des mauvaises surprises.

    La chose est d’autant plus précaire quand on sait que la campagne de vaccination est quasiment inexistante, puisque à ce jour moins de 1% de la population algérienne est vacciné. Et on parle de plus en plus d’une vaccination d’élite qui ne peut en aucun cas garantir cette immunité générale salvatrice.

    Reste par ailleurs, les autres explications avancées pour expliquer la relative faiblesse des cas de contamination au virus dans notre pays. La saisonnalité supposée du virus qui devient beaucoup moins virulent avec des températures élevées et l’humidité, mais aussi cette supposée immunité collective développée par les Algériens, touchés à des degrés différents par le virus sans le savoir. Deux explications qui sont loin de faire l’unanimité au sein de la communauté scientifique et médicale nationale, dont une partie explique les chiffres communiqués par le peu de tests réalisés, comparativement aux autres pays.

    Mais il faut reconnaître, que tests ou pas, il n’en demeure pas moins que dans les hôpitaux les services covid sont loin de connaître une quelconque pression et la situation est largement sous contrôle. Du moins pour le moment.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 19 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, coronavirus, covid 19, pandémie, contaminations, crise sanitaire, ouverture des frontières,