Étiquette : covid-19

  • Algérie/ 14 nouveaux cas du variant indien détectés

    Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, a annoncé ce jeudi la détection de 14 nouveaux cas du variant indien.

    M. Benbouzid a révélé que 13 cas du variant indien ont été détectés dans plusieurs wilayas du Sud du pays, et un cas a été détecté dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Benbouzid n’a pas précisé de quelles wilayas du Sud s’agit-il.

    Ces nouveaux cas du variant indien ont été détectés sur des ressortissants indiens et chinois travaillant dans des projets dans le Sud du pays.

    Au total ce sont donc 20 cas du variant indien qui ont été détectés en Algérie, avec les 6 premiers cas ayant été détectés par l’Institut pasteur dans la wilaya de Tipasa.

    Le Jeune Indépendant, 13 mai 2021

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  • Covid-19: autorisation d’entrer au pays pour les Algériens et les étrangers selon des mesures strictes

    ALGER – Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid a indiqué jeudi à Boufarik (Blida) que le Comité scientifique a donné des instructions pour permettre aux ressortissants algériens et aux étrangers d’entrer au pays dans le cadre de mesures très strictes pour protéger les citoyens contre la Covid19 notamment les nouveaux variants.

    « Nous avons mené une étude et donné des instructions, selon les orientations du Comité scientifique, en vue d’autoriser prochainement l’entrée des Algériens et des étrangers sur le territoire national, mais dans le cadre de mesures très strictes », a précisé le ministre en marge de sa visite au service des maladies infectieuses à l’établissement hospitalier de Boufarik.

    « Les personnes entrant en Algérie, ressortissants ou étrangers, devront présenter, à leur arrivée, un test PCR de moins de 36 heures, et se soumettre à des tests que nous estimons fiables », a-t-il souligné.

    Et de poursuivre que « les sujets négatifs seront autorisés à entrer et seront informés des recommandations et consignes à suivre. Les sujets positifs seront, quant à eux, soumis à un confinement de 10 jours », précisant que les frais du confinement et des examens subis à l’arrivée seront à la charge du concerné.

    Les voyageurs en provenance de pays où les variants sont très répandus, « seront soumis à d’autres examens », sachant que les symptômes n’apparaissent pas systématiquement dès le début de la contamination.

    Tout en admettant que la réouverture des frontières ne relève pas des prérogatives de son département, le premier responsable du secteur de la Santé a rappelé que l’Algérie a des relations économiques et commerciales avec certains pays et qu’il y a des étrangers qui viennent dans ce cadre, et par conséquent, a-t-il ajouté, les mesures prises s’inscrivent dans le cadre de la protection de nos concitoyens contre les nouveaux variants ».

    APS, 13 mai 2021

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  • Pays Bas : Les RME punis par la fermeture de l’espace aérien. Ils ne peuvent pas visiter les leurs au Maroc

    Pays Bas : Les RME punis par la fermeture de l’espace aérien. Ils ne peuvent pas visiter les leurs au Maroc

    Les Néerlandais d’origine marocaine désespérés : encore davantage de temps séparés de leur famille en raison de l’extension de l’interdiction de vol

    Alors que le gouvernement a assoupli les restrictions de voyage pour certaines îles espagnoles, le Maroc a annoncé une prolongation de l’état d’urgence. Cela signifie que l’interdiction de vol restera en vigueur jusqu’au 10 juin, à la grande déception de nombreux Marocains néerlandais qui espéraient retrouver rapidement leur famille.

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    Jamal fait partie de ces gens qui ont hâte de prendre le prochain vol pour le Maroc. Il y a quelques semaines, il avait déjà réservé un billet malgré les rumeurs qui circulaient sur la fermeture de la frontière. « Je me suis dit, peu importe. C’est toujours aussi flou au Maroc. Il n’y a toujours pas de communication officielle du Maroc concernant l’interdiction de vol. »

    Aucune certitude

    Bien qu’il n’y ait pas de message officiel du gouvernement marocain concernant la zone d’exclusion aérienne, le site web de Transavia indique qu’il existe une zone d’exclusion aérienne à destination et en provenance du Maroc jusqu’au 10 juin. L’ambassade de Belgique au Maroc a également diffusé cette nouvelle sur ses médias sociaux.

    « Ma grand-mère va très mal et nous voulons vraiment la voir. Ma mère appelle tous les jours et elles parlent aussi des possibilités de voler. » Le marocain et néerlandais Jamal a déjà renoncé. « Si vous êtes là, vous n’avez aucune certitude non plus. Il n’est pas non plus annoncé à l’avance pour que vous puissiez partir à l’heure. » Cela ressort également de sa propre expérience de l’année dernière, lorsqu’il s’est envolé d’Anvers pour le Maroc et s’est retrouvé bloqué là-bas pendant sept mois.

    Groupe Facebook

    « J’ai ensuite reçu beaucoup de questions de la communauté marocaine sur les dernières nouvelles concernant la zone d’exclusion aérienne et c’est ainsi qu’est née la page Facebook « Le Maroc à l’heure de Corona ». » Les messages de ce groupe montrent clairement qu’il existe un besoin d’information. Les gens se demandent s’il existe une zone d’exclusion aérienne et si des exceptions seront faites pour les personnes qui ont perdu un membre de leur famille.

    Certaines personnes recherchent également des moyens différents de se rendre au Maroc. « Je connais des gens qui ont essayé de passer par l’Espagne ou la Tunisie », dit Jamal, mais tous n’ont pas réussi.

    Pour Jamal, un voyage au Maroc n’est pas seulement motivé par des raisons personnelles, mais aussi par son travail. À Rotterdam, il tient un magasin de vêtements où il vend des robes marocaines. « C’est maintenant la haute saison pour les mariées, mais nous n’avons plus de stock de robes et de tissus. On ne peut rien faire entrer maintenant. »

    Hart van Nederland, 8 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Pays Bas, RME, fermeture des frontières, covid 19, pandémie,

  • La pandémie de la COVID-19 et la dévaluation du dinar provoquent de nouvelles dépenses de 2,6 milliards de dollars en Algérie

    En 2021, l’Etat algérien sera obligé d’augmenter encore son budget de fonctionnement d’au moins 2,6 milliards de dollars en raison principalement des dépenses nécessaires à la lutte contre la pandémie de la COVID-19 et l’ajustement financier indispensable face à la dévaluation du dinar algérien, voire la chute brutale de sa valeur face au Dollar et à l’Euro.

    Le Rapport de présentation de l’Avant-Projet de la Loi de Finances Complémentaire (APLFC) pour 2021 dont Algérie Part a obtenu une copie au cours de ses investigations, indique à ce propos qu’une rallonge budgétaire de 350,0 Milliards de DA, soit l’équivalent de 2,6 milliards de dollars, est nécessaire pour que l’Etat algérien puisse faire face en 2021 à des dépenses stratégiques comme, par exemple, la prise en charge des indemnités exceptionnelles au profit des personnels de la santé (03 derniers mois) et de l’intérieur (06 mois) qui devra coûter à l’Etat algérien pas moins de 35 Mrds DA, soit l’équivalent de 260 millions de dollars.

    D’autre part, la couverture des opérations d’acquisition des vaccins anti-COVID-19 nécessitera de nouvelles dépenses de l’Etat algérien estimées à 8,25 Mrds DA, soit l’équivalent de 62 millions de dollars. L’Etat algérien devra aussi dépenser en 2021 l’équivalent de 21 Mrds DA, soit l’équivalent de 160 millions de dollars, pour soutenir financièrement les opérateurs publics de l’eau (ADE, ONID, ONA et ANBT) qui doivent multiplier les investissements pour mobiliser des nouvelles ressources en eau afin de répondre à la demande nationale de plus en plus croissante.

    Enfin, la dévaluation du dinar algérien, ou la chute de sa valeur, oblige l’Etat algérien à sortir de ses caisses 60 milliards de Da, soit l’équivalent de 450 millions de dollars, pour rembourser les créances justifiées de l’Office Algérienne Interprofessionnel des Céréales (OAIC) au titre du dispositif de soutien des prix des céréales fortement perturbés par la chute de la valeur monnaie algérienne face au dollar et à l’Euro.

    L’Etat algérien doit dépenser aussi 8 milliards de Da, soit l’équivalent de 60 millions de dollars, pour financer une contribution supplémentaire au profit de l’ONIL pour la couverture de l’incidence financière induite par les effets conjugués de l’augmentation des cours mondiaux de la poudre de lait et de la chute de la valeur dinar algérien.

    Algérie Part, 11 mai 2021

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  • Covid-19 : l’Algérie au secours d’une Tunisie au bord de l’ « asphyxie »

    L’Algérie multiplie les opérations de fourniture en oxygène médical de la Tunisie, confrontée à une recrudescence de la pandémie de Covid-19 et une pénurie des moyens de lutte contre la maladie.

    Sept camions chargés de 140.000 litres d’oxygène algérien sont arrivés dimanche en Tunisie via le passage frontalier à Bouchebka dans la wilaya de Tébessa, rapporte l’agence tunisienne TAP.

    Il s’agit de la troisième livraison effectuée par l’unité de Ouargla de l’entreprise privée algérienne Calgaz-Algérie, après celles de fin avril dernier et de novembre 2020. Le mois dernier, 80 000 litres d’oxygène avaient été acheminés vers la Tunisie à partir de cette usine.

    L’Algérie compte plusieurs fabricants de gaz industriels, dont le plus important est la filiale algérienne de l’Allemand Linde. Calgaz dispose de deux unités, une à Laghouat et une autre à Ouargla, d’une capacité totale de 334 tonnes/jour.

    Les unités actives couvrent largement les besoins du pays. Une pénurie d’oxygène avait été enregistrée dans certains hôpitaux dans les premiers mois de la pandémie, mais vite réglée grâce à l’engagement des entreprises privées.

    La Tunisie aussi compte deux producteurs de gaz industriels Air Liquide et Linde Gas. Mais leur production cumulée se limite à 100 000 litres par jour, alors que les besoins du pays dans cette période de recrudescence de la pandémie se situent à plus de 170 000 litres/jour.

    Confrontée à une troisième vague de la pandémie de Covid-19, la Tunisie a pris de nouvelles mesures drastiques pour y faire face. Vendredi, le Premier ministre Hichem Mechichi a décrété un confinement total d’une semaine du 9 au 16 mai. En outre, le système de santé du pays est au bord de la saturation.

    Depuis le début de la pandémie il y a plus d’un an, 321 000 cas et plus de 11 000 décès ont été enregistrés dans le pays. En outre, plus de 500 personnes se trouvent actuellement en soins intensifs. Le nombre de nouvelles contaminations quotidiennes se situe autour de 1300 (contre 200 seulement en Algérie).

    Toute nouvelle augmentation des cas de Covid-19 pourrait submerger les établissements de santé, a mis en garde le Premier ministre.

    Une « catastrophe » évitée

    « Si nous n’arrivons plus à fournir une oxygénothérapie aux patients, ce sera une tragédie. Et nous ne pouvons pas en arriver là », indique le docteur Messadi, membre du comité scientifique en charge de la lutte contre la pandémie en Tunisie.

    Au bord de l’asphyxie, au propre et au figuré, la Tunisie a de nouveau pu compter sur l’Algérie qui a même songé à partager son quota de vaccins anti-Covid avec son voisin de l’Est.

    En janvier dernier, le ministre tunisien des Affaires étrangères Othman Jerandi, avait annoncé que l’Algérie allait partager son quota de vaccins avec son pays.

    « L’Algérie n’a pas encore acquis les vaccins, mais dès leur réception, elle va les partager avec la Tunisie. C’est un engagement fort de l’Algérie pour la fraternité entre nos deux pays(…) le président algérien (Abdelmadjid) Tebboune avait lui-même suivi ce dossier », a assuré M. Jerandi à l’issue d’une rencontre avec le président tunisien, Kais Saied le 12 janvier.

    Le ministre Algérien de la Santé a néanmoins posé comme condition que l’Algérie reçoive des quantités suffisantes des fabricants mondiaux de vaccins, ce qui n’a pas pu se faire. Quatre mois après, l’Algérie a reçu des quantités dérisoires de doses et la Tunisie la dépasse largement en nombre de personnes vaccinées.

    L’Algérie n’a donc pas pu fournir son voisin en vaccin, mais elle le fait en oxygène. Un geste hautement apprécié en Tunisie où on reconnaît que sans le concours de l’Algérie, la situation serait plus compliquée dans certains hôpitaux.

    Le ministre tunisien de la Santé a même parlé de « catastrophe » évitée. En réceptionnant les camions d’oxygène algérien dans la région frontalière de Kasserine, Faouzi Mehdi a reconnu dans une déclaration à la radio Shems fm que l’Algérie a permis à la Tunisie d’éviter une grosse catastrophe qui se serait produite au cas où la consommation d’oxygène aurait excédé les quantités disponibles.

    TSA-Algérie, 10 mai 2021

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  • Algérie : Nouvelle cargaison d’oxygène pour la Tunisie

    Près de sept camions chargés de 140 mille litres d’oxygène importés de l’Algérie pour approvisionner les hôpitaux publics dans les différentes régions du pays ont été réceptionnés dimanche au passage frontalier à Bouchebka de la délégation de Feriana (gouvernorat de Kasserine), rapporte l’agence de presse tunisienne TAP.

    Le ministre de la Santé, Faouzi Mehdi, a indiqué dans une déclaration à l’agence TAP, que la « situation épidémique actuelle dans le pays est encore grave et peut s’aggraver davantage et être suivie par une quatrième vague avec l’apparition du variant sud africain mais aussi à cause du non respect des précautions sanitaires préventives par les citoyens et des exigences du protocole sanitaire lors du confinement total ».

    Le ministre a évoqué qu’une commission a été créée par anticipation à une éventuelle quatrième vague, chargée d’analyser toutes les hypothèses possibles, appelant tous les citoyens à contribuer aux efforts nationaux pour lutter contre le virus au cours de cette période coïncidant avec l’Aïd en vue de limiter la propagation du virus.

    De son côté le directeur général des structures sanitaires publiques au ministère de la santé, Nawfel Somrani a fait savoir que le rythme de l’importation de l’oxygène médical depuis l’Algérie s’accélère du jour en jour afin d’éviter la pénurie enregistrée dans les établissements hospitaliers publics au cours des 10 derniers jours.

    Il a rappelé qu’au début de la semaine courante, entre 60 et 40 mille litres d’oxygène médical ont été importés alors qu’aujourd’hui la quantité s’élève à 140 mille litres en cette matière.

    Somrani a évoqué également le doublement de la capacité d’accueil des lits de réanimation destinés aux personnes contaminées par le virus de 90 lits en mars dernier à plus de 400 unités avec le doublement des lits d’oxygène, de 800 lits avant la pandémie jusqu’à 2300 lits actuellement.

    Il a fait observer que la pression s’accentue sur les hôpitaux (près de 90% pour les lits de réanimation et 72% pour les lits d’oxygène), à l’heure de l’augmentation continue des cas de contamination par le Covid-19.

    Challenges Algérie.com, 10 mai 2021

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  • La Norvège devrait exclure J&J et AstraZeneca du programme de vaccination COVID, déclare la Commission

    La Norvège devrait exclure les vaccins COVID-19 fabriqués par AstraZeneca (AZN.L) et Johnson & Johnson (JNJ.N) de son programme d’inoculation en raison d’un risque d’effets secondaires rares mais nocifs, a déclaré lundi une commission nommée par le gouvernement.

    Les personnes qui se portent volontaires pour recevoir l’un ou l’autre des vaccins devraient toutefois être autorisées à le faire, a déclaré la majorité de la commission, qui a souligné l’importance de dissiper toute hésitation à l’égard des vaccins.

    La Norvège a suspendu la mise en œuvre du vaccin d’AstraZeneca le 11 mars après qu’un petit nombre de jeunes vaccinés ont été hospitalisés pour une combinaison de caillots sanguins, d’hémorragies et d’un faible taux de plaquettes, certains d’entre eux étant décédés par la suite.

    Le 15 avril, l’Institut norvégien de la santé publique a déclaré que le vaccin d’AstraZeneca devait être entièrement abandonné, mais le gouvernement a demandé l’avis de sa commission. Il a également demandé l’avis de sa commission sur les vaccins de J&J, qui n’ont pas été utilisés en Norvège malgré l’approbation de l’Agence européenne des médicaments. en savoir plus

    En expliquant ses recommandations, la commission a déclaré que huit cas norvégiens de coagulation grave avaient été liés au vaccin d’AstraZeneca, et que quatre de ces personnes étaient décédées.

    « Il convient de mettre l’accent sur le maintien de la confiance dans le programme national de vaccination afin que l’immunité puisse être établie dans la population lors de multiples cycles potentiels de vaccination dans les années à venir », a déclaré la commission.

    Le ministre de la santé, Bent Hoeie, a déclaré lors d’une conférence de presse : « Le gouvernement s’appuiera sur ces éléments pour prendre sa décision, ainsi que sur les recommandations de l’Institut de santé publique, quant à l’utilisation de ces vaccins. »

    Il n’a pas précisé quand le gouvernement prendrait sa décision.

    Par ailleurs, lundi, l’Institut norvégien de santé publique (FHI) a également recommandé de ne pas utiliser le vaccin de Johnson & Johnson, citant les mêmes effets indésirables rares mais graves que pour le vaccin d’AstraZeneca.

    Ni AstraZeneca ni Johnson & Johnson n’ont répondu immédiatement aux demandes de commentaires.

    PREMIÈRE DOSE

    Alors que l’EMA a déclaré que les avantages du vaccin bon marché et facilement transportable d’AstraZeneca dans la lutte contre la pandémie l’emportent sur les risques, plusieurs pays européens ont limité son utilisation aux groupes d’âge plus élevés. L’EMA a également soutenu le vaccin de J&J, qui est basé sur une technologie similaire à celle d’AstraZeneca.

    La Norvège utilise actuellement uniquement des vaccins fabriqués par Moderna (MRNA.O) et Pfizer/BioNTech (PFE.N)(22UAy.DE).

    Dans le cadre de la décision du gouvernement concernant les vaccins, le FHI a également déclaré que les taux d’infection étaient sous contrôle en Norvège et que près de 90% des personnes âgées de 65 ans et plus avaient reçu une première dose de vaccin.

    Un adulte norvégien sur trois a jusqu’à présent reçu au moins une dose, et les autorités s’attendent à ce que tous les adultes se voient offrir leur premier vaccin d’ici le 25 juillet, même sans l’utilisation des vaccins AstraZeneca ou Johnson & Johnson.

    La suspension anticipée du vaccin d’AstraZeneca et la décision de ne pas utiliser celui de Johnson & Johnson ont été en partie rendues possibles par le fait que la Norvège a connu des niveaux d’infection plus faibles qu’ailleurs en Europe, a déclaré le FHI.

    Cette décision contraste avec celle de l’Allemagne, qui a déclaré lundi qu’elle mettrait le vaccin de Johnson & Johnson à la disposition de tous les adultes. en savoir plus

    La recommandation de ne pas utiliser AstraZeneca et J&J est conforme aux décisions déjà prises par le Danemark voisin, qui est devenu la première nation à abandonner les vaccins.

    Reuters, 10 mai 2021

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  • L’Allemagne va rendre le vaccin Johnson&Johnson accessible à tous les adultes

    L’Allemagne va mettre le vaccin COVID-19 de Johnson & Johnson (JNJ.N) à la disposition de tous les adultes, a déclaré lundi le ministre de la Santé, Jens Spahn, ajoutant qu’ils pourront se faire vacciner sur les conseils d’un médecin.

    L’autorité européenne de réglementation des médicaments a soutenu le vaccin de J&J le mois dernier après avoir examiné les cas d’un problème rare de coagulation du sang chez des adultes américains ayant reçu une dose. Mais elle a laissé aux États membres de l’Union européenne le soin de décider de son utilisation. lire la suite

    La décision de l’Allemagne de proposer largement le vaccin unidose de J&J fait suite à la levée des restrictions la semaine dernière sur le vaccin d’AstraZeneca (AZN.L).

    Le vaccin d’AstraZeneca avait été réservé aux personnes âgées de plus de 60 ans à la suite de rapports similaires faisant état d’événements de coagulation très rares mais parfois mortels chez des personnes plus jeunes, les femmes étant touchées de manière disproportionnée. en savoir plus

    Ces décisions reflètent les progrès de l’Allemagne en matière de vaccination des personnes âgées, a déclaré M. Spahn, ajoutant qu’il s’attendait à ce que toutes les personnes âgées de 60 ans et plus qui souhaitaient être vaccinées se voient proposer une injection d’ici fin mai ou début juin.

    Des millions de doses de J&J devant arriver plus tard au cours du deuxième trimestre de cette année, il était logique de rendre le vaccin plus largement disponible, a-t-il ajouté.

    M. Spahn prévoit que 10 millions de doses du vaccin J&J devraient arriver en Allemagne d’ici la fin du deuxième trimestre.

    Reuters, 10 mai 2021

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  • L’Algérie va imposer des restrictions aux manifestations de rue

    L’Algérie interdira toute manifestation qui n’a pas reçu d’autorisation préalable, a-t-elle déclaré dimanche, une mesure visant apparemment les manifestations de masse hebdomadaires qui ont évincé un président vétéran en 2019, mais qui ont continué à exiger une purge plus approfondie de l’élite dirigeante.

    Le ministère de l’Intérieur a déclaré que toutes les manifestations auraient besoin d’un permis qui spécifie les noms des organisateurs et une heure de début et de fin des manifestations.

    « Le non-respect de ces procédures entraînera une violation de la loi et de la constitution, ce qui niera la légitimité de la marche, et il sera nécessaire de la traiter sur cette base », a déclaré le ministère.

    De telles restrictions, même si des autorisations étaient accordées, signifieraient que des individus spécifiques seraient désignés comme officiellement responsables d’un mouvement de protestation jusqu’ici sans leader.

    Ces mesures sont conformes à une clause de la nouvelle constitution approuvée par les électeurs algériens en novembre de l’année dernière, lors d’un référendum qui n’a attiré que 25 % de participation, qui exige que les organisateurs donnent des informations préalables aux manifestations.

    Certains manifestants estiment que les restrictions visent à mettre fin à toutes les manifestations de rue. « Ils cherchent des raisons pour justifier toute décision d’interdire les marches », a déclaré Ahmed Badili, membre du mouvement de protestation sans leader connu sous le nom de Hirak.

    Ces restrictions interviennent avant les élections législatives anticipées du 12 juin que le président Abdelmadjid Tebboune, élu en décembre 2019 lors d’un scrutin boycotté par le mouvement de protestation, a promis d’organiser de manière équitable et transparente.

    Des milliers de personnes défilent chaque vendredi depuis février, après une interruption de près d’un an pendant laquelle les manifestations ont été interrompues en raison de la pandémie de COVID-19.

    Les manifestations de masse ont éclaté en février 2019 après que le président de l’époque, Abdelaziz Bouteflika, a déclaré qu’il se présenterait pour un cinquième mandat, faisant descendre des centaines de milliers de personnes dans les rues.

    Bouteflika a démissionné en avril 2019, mais les manifestations se sont poursuivies, les manifestants exigeant le départ de l’ensemble de l’élite dirigeante, la fin de la corruption et le retrait de l’armée de la vie politique.

    Alors que Tebboune a publiquement salué les rassemblements comme un moment de renouveau national et proposé un dialogue avec le mouvement, les forces de sécurité ont détenu des manifestants, suscitant les critiques des organisations de défense des droits.

    Reuters, 09 mai 2021

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  • « L’Algérie a sauvé la Tunisie d’une grande catastrophe », affirme un ministre tunisien

    Faouzi Mehdi, ministre tunisien de la Santé, a remercié chaleureusement, une nouvelle fois, le peuple et le gouvernement algériens des quantités d’oxygène médical exportées vers ce pays voisin durement touché par l’épidémie de coronavirus.

    Les déclarations du ministre tunisien, qui s’est exprimé devant des médias locaux ce dimanche, sont claires comme l’eau de roche. « L’Algérie a évité à la Tunisie une grande catastrophe en raison du dépassement des besoins quotidiens en oxygène (dans les hôpitaux) les capacités de production », a-t-il affirmé.

    En raison de la flambée de l’épidémie, le besoin en oxygène médical a atteint, en effet, 170 000 litres par jour alors que la Tunisie ne produit que 100 000 litres par jour.

    Jeudi, le directrice générale de Calgaz Algérie, une société privée productrice de gaz industriel, filiale du groupe K3A, a annoncé avoir exporté 500 000 litres d’oxygène vers la Tunisie. Une quantité qui va doubler pour atteindre un million de litres dans les prochains jours.

    Fin avril, Faouzi Mehdi avait indiqué que la pénurie d’oxygène médical avait été dépassée grâce à l’Algérie.

    Skander Boutaiba

    La Patrie News, 09 mai 2021

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