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  • Algérie, Maroc, Tunisie : le point sur les conditions de voyage

    Fermeture des frontières

    Un double coup porté à la diaspora et à l’économie

    La fermeture des frontières a empêché des millions d’émigrés algériens de rentrer au pays et a privé, par ailleurs, le trésor public d’importantes sommes en devises fortes.

    Smaïl ROUHA

    Soulagement. Après quinze mois, la mort dans l’âme, le vent semble tourner pour des millions d’Algériens bloqués à l’étranger. Le gouvernement a annoncé l’ouverture partielle des frontières à partir du 1er juin. Cette ouverture se fera de façon progressive. Une lueur d’espoir. Coincés à l’étranger depuis mars 2020 à cause de la crise sanitaire, les ressortissants algériens voient s’approcher un peu plus la perspective de rentrer chez eux.

    La fermeture des frontières n’a guère plu à la communauté nationale à l’étranger qui s’est toujours insurgée contre cette situation. Le mal du «bled» se fait terriblement ressentir au même titre que les conséquences de la fermeture des frontières. Or, la réouverture des frontières, même partiellement, permettra un sursaut socio-économique énorme. Le «blocus» a eu de lourdes répercussions, en dépit de la sonnette d’alarme tirée par les professionnels quant à l’impact économique de la fermeture des frontières.. D’innombrables secteurs ont été victimes (compagnies aériennes, les commerces, restaurants, hôtels…) qui vivent du tourisme. La fermeture de la frontière a entraîné la «mort théorique» de centaines d’entreprises.

    Lors d’une conférence organisée, en mars dernier, Hamid Afra, délégué national aux risques majeurs auprès du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, a dévoilé qu’un million d’emplois ont été perdus en Algérie suite à la crise sanitaire, dont 500000 postes de travail directs.

    Ce sont les familles à revenus modestes, qui ont été les plus touchées par cette grande perte. Or, selon une enquête menée par l’Office national des statistiques (ONS), il s’est avéré que plus de 35% de la population active ont un statut précaire. Tandis que le confinement a obligé l’industrie du voyage à, notamment renoncer pour l’essentiel, le long-courrier, même si, à l’heure actuelle, aucun pays ne peut s’aventurer à prédire une reprise prochaine des voyages internationaux, qu’il faudra probablement repenser de fond en comble.

    Les vols annulés par la compagnie nationale aérienne Air Algérie ne se comptent plus tant ils sont nmbreux. Ainsi, l’impossibilité pour la diaspora algérienne de venir passer ses vacances en Algérie, a privé le pays de recettes substantielles en devises étrangères. Selon des estimations non-officielles, près de 7 millions d’Algériens résidant à l’étranger, dont 5 millions en France seulement, quelque 150 000 en Espagne et 60 000 au Royaume-Uni. Le compte est bon, mais pas pour Air Algérie qui aurait subi des pertes, en raison de la fermeture des frontières depuis mars 2020, à hauteur de plus de 450 millions de dollars, soit l’équivalent de 60 milliards de dinars algériens. Pareil pour le secteur du tourisme, pris dans le tourbillon de la crise sanitaire. En mars dernier, le directeur général du tourisme, au ministère du Tourisme, Moussa Bentamer, a révélé que le déficit budgétaire de son département s’élevait à 300 millions de dinars mensuellement.

    Parallèlement aux incidences économiques, les conséquences ont été sociales, du moment que des milliers de membres de la diaspora ont été empêchés d’assister à des fêtes ou à des funérailles en Algérie. Autant de conséquences que devra corriger la réouverture, même limitée, des frontières. 

    L’Expression, 26 mai 2021

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  • Multiplication des variants importés en Algérie : Contrôle défaillant aux frontières

    Multiplication des variants importés en Algérie : Contrôle défaillant aux frontières

    Après les variants britannique et nigérian, le redoutable variant indien, qui met l’Inde à genoux depuis près d’un mois, fait son apparition en Algérie, alors que les frontières sont restées «officiellement» fermées depuis mars 2020.

    Lors du dernier Conseil des ministres, la décision a été prise de maintenir les frontières terrestres, maritimes et aériennes fermées et de redoubler de vigilance. Cette mesure a été mise en place depuis une année pour éviter la recrudescence des cas de Covid-19 et l’importation de souches mutantes.

    L’introduction du variant indien par un ressortissant indien confirmé positif à la Covid-19 portant la souche hybride, telle que décrite par l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA), ainsi que six autres cas contaminés suscitent les interrogations et les inquiétudes des épidémiologistes, en particulier, et de la population en général.

    Le dispositif portant les mesures sanitaires aux frontières ne semble pas avoir fonctionné et les recommandations émises par le comité scientifique dans le cadre du protocole sanitaire alternatif pour le rapatriement des Algériens à l’automne dernier n’ont pas été appliquées à la lettre. Parmi ces recommandations, figure l’obligation d’isoler les rapatriés.

    En dehors du test de dépistage RT/PCR négatif n’excédant pas les 72 heures, rien de particulier n’est exigé aux voyageurs. Ce n’est un secret pour personne, certains «privilégiés» n’arrêtent pas de faire des va-et-vient entre la France et l’Algérie, Londres et Dubaï. C’est la raison pour laquelle d’ailleurs cette décision de fermer les frontières et de soumettre les sorties à l’étranger à autorisation a été jugée injuste.

    Plusieurs catégories de personnes devant se rendre à l’étranger pour des raisons impérieuses se sont vu refuser cette autorisation. Beaucoup d’autres Algériens ont été empêchés de revenir au pays afin d’éviter l’importation de variants de la Covid-19. Alors, comment la souche indienne a donc été introduite en Algérie ?

    Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a confirmé l’information, hier, à l’issue de sa visite d’inspection à l’hôpital Zemirli, à Alger. Il a déclaré qu’«il s’agit d’un ressortissant indien venu de Doha qui travaille sur un chantier à Koléa, dans la wilaya de Tipasa, qui a été déclaré positif à la Covid-19 portant la souche indienne, suite au séquençage effectué par l’Institut Pasteur d’Algérie».

    M. Benbouzid a souligné que «tous les sujets contacts ont été testés et séquencés». «Les six cas confirmés sont en confinement et les enquêtes épidémiologiques ont été déclenchées, c’est ce qui a permis de diagnostiquer les autres cas. D’autres cas pourraient être aussi détectés», a-t-il précisé.

    Le ministre de la Santé a insisté sur le respect des mesures barrières tout en regrettant l’absence de prévention et la non-observance face à ces mesures, notamment le port du masque. Interrogé sur la quantité des doses de vaccins réceptionnée la semaine dernière, le Pr Benbouzid n’a pas donné de chiffres. Il a toutefois qualifié cette quantité de «très peu», et a néanmoins annoncé un nouvel arrivage important, dans le courant de ce mois de mai, de doses du vaccin russe Sputnik V.

    Le ministre de la Santé a laissé entendre qu’il ne faut pas compter sur les vaccins du fait que «l’Inde, qui est le plus grand producteur de vaccins dans le monde, a décidé d’arrêter l’exportation pour assurer la vaccination de masse de sa population».

    Le directeur de l’IPA, le Dr Fawzi Derrar, a annoncé, sur les ondes de la Radio nationale, que «le variant indien de sous-type 2, qui comporte des différences par rapport au mutant hybride circulant actuellement en Inde (absence de la mutation E484K) a été détecté sur des ressortissants indiens travaillant dans un chantier de construction à Tipasa». Et d’affirmer que «la contamination a été circonscrite».

    Des médecins, praticiens, spécialistes en infectiologie épidémiologique appréhendent ce virus et souhaitent que le nombre de cas déclarés ne sera pas revu à la hausse dans les prochains jours. «Nous sommes dans l’incapacité de vivre le scénario indien. Nous n’avons ni moyens humains ni matériels pour y faire face», lance un urgentiste d’un CHU d’Alger. Certaines sources n’écartent pas la possibilité de voir un cluster se former dans les villes limitrophes «au vu de la rapidité de la transmission de ce variant».

    Pour le président de la Société algérienne d’infectiologie, le Dr Mohamed Yousfi, l’apparition du variant indien était inévitable. «C’est le résultat du non-respect des mesures sanitaires exigées à travers le monde. Nous avons soutenu le maintien de la fermeture des frontières avec le renforcement du dispositif sanitaire pour justement éviter l’entrée de ces variants et nous avons préconisé l’application des mesures strictes de prévention, à savoir la PCR négative à l’embarquement, l’isolement des personnes qui entrent en Algérie d’une semaine et une deuxième PCR de contrôle à la fin du confinement. Malheureusement, cela n’a pas été exécuté, mise à part la PCR négative d’un délai n’excédant pas les 72 heures», a-t-il regretté.

    Le Dr Yousfi appelle à l’accélération de la campagne de vaccination qui est, selon lui, le seul moyen efficace pour lutter contre cette épidémie, et au renforcement de la campagne de sensibilisation pour le respect des mesures barrières afin de casser la chaîne de transmission.

    El Watan, 05 mai 2021

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  • Algérie : Ce qui pourrait repousser l’ouverture des frontières

    Algérie – Après un peu plus d’un an, l’ouverture des frontières nationales aériennes, maritimes et terrestres semble encore aujourd’hui être une perspective lointaine. Voici pourquoi un retour à la vie normale n’est pas envisageable pour le moment.

    Avec un virus qui mute et qui se propage quatre fois plus vite que le pire scénario envisagé par les spécialistes, il est clairement plus difficile de voir approcher la lumière au bout du tunnel de cette crise sanitaire. L’éventualité d’une stabilité ne se compte plus en nombre de semaines, mais en nombre de mois. Face à cette conjoncture actuelle défavorable, le sujet lié à l’ouverture des frontières en Algérie n’apparaît pas d’actualité.

    Et pour cause, le variant indien qui fait des ravages en Inde et qui a déjà fait son apparition dans au moins dix-sept pays, dont la France, inquiète fortement les autorités. Jugée potentiellement transmissible et plus dangereuse, cette souche pourrait aggraver une situation sanitaire déjà précaire en Algérie.

    Une appréhension dont a fait part le médecin algérien de renommée internationale, Zaki Allal. Le spécialiste a accordé un entretien téléphonique au média en ligne, Djalia Dz en l’occurrence. Son interview a eu lieu ce dimanche 02 mai 2021. Selon lui, le variant qualifié d’indien est une menace très sérieuse pour notre pays.

    La fermeture des frontières, souligne-t-il, n’est pas synonyme d’immunité. Cette mesure préventive contre la propagation du Coronavirus n’élimine pas le risque d’apparition de variants sur le territoire national. « Je crains une importation du variant indien par les missions diplomatiques et consulaires », stipule le jeune médecin.

    Une ouverture des frontières en Algérie ? Pas dans un avenir prévisible !
    Après plusieurs mois de stabilité dont a joui notre État, les mutations du SARS-CoV-2 menacent de changer le visage de cette situation pandémique. De ce fait, les avions d’Air Algérie ne retrouveront pas tout de suite le chemin des cieux. Et probablement pas avant longtemps.

    À en croire Zaki Allal, les mesures préventives relatives à la fermeture des frontières seront prolongées pendant des mois supplémentaires. Même si elles ne suffisent pas à elles seules d’endiguer l’épidémie, elles peuvent cependant enrayer la flambée du virus et de ses mutations. « Cette politique adoptée permet à l’Algérie de prendre le pas sur le Coronavirus. Elle nous aide à garder une longueur d’avance », se rassénère-t-il.

    Dans un autre volet, le spécialiste en médecine a appelé tout citoyen à redoubler de vigilance face à l’apparition de nouveaux variants dont l’anglais et le nigérian. Zaki Allal incite à s’impliquer davantage.

    « Particulièrement où la souche indienne, qui endeuille l’Inde et sème la peur sur la planète, peut émerger à tout moment en Algérie ». Et au locuteur de conclure : « Il est nécessaire d’accompagner les mesures de protection et de sécurité. Ça nous aidera à mettre le pays hors de danger ».

    Dzair Daily, 02 mai 2021

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  • Grave crise sanitaire en Tunisie : L’Algérie va fournir 1 million de litres d’oxygène

    L’Algérie va de nouveau livrer, aujourd’hui, 100 000 litres d’oxygène médical à la Tunisie en proie à une dure crise sanitaire due à la propagation de la Covid-19 (variant britannique).

    Soumis à une très forte pression en raison de l’augmentation rapide et importante des nombres de cas du nouveau coronavirus, notre voisin de l’est a sollicité l’appui de l’Algérie pour répondre à l’urgence du manque d’oxygène dans ses hôpitaux.

    Ce n’est pas Sidal, l’appellation locale de l’opérateur français, Air Liquide, ni même son confrère allemand, Linde Algérie, qui ont le monopole du marché algérien depuis de très longues années, qui vont fournir la Tunisie, mais un opérateur algérien, Calgaz, qui a été d’un apport providentiel dans l’approvisionnement des hôpitaux algériens en oxygène médical.

    Les camions de Calgaz ont démarré dans la nuit d’hier pour arriver aujourd’hui au poste frontalier algéro-tunisien Bouchebka, où ils vont transborder leur produit. La fermeture des frontières les empêche d’aller effectuer eux-mêmes la livraison. L’opération de transbordement prend de 3 à 4 heures pour chaque camion. L’opérateur algérien, qui a déjà livré 90 000 litres vendredi dernier, aura à exporter environ 1 million de litres d’oxygène médical d’ici 10 à 15 jours.

    Selon nos sources, la Tunisie qui est au bord de l’asphyxie en importe d’Italie et de France, mais ce sont des quantités négligeables. Un responsable de l’opérateur algérien affirme, en effet, qu’ayant une importante capacité de production, 150 000 litres/jour, Calgaz est capable de subvenir aussi bien aux besoins de l’Algérie que ceux de la Tunisie en même temps.

    Une capacité de stockage de 500 000 litres

    Avec ses deux unités de production basées à Ouargla et Laghouat, Calgaz possède des capacités de stockage de 500 000 litres. C’est elle qui a alimenté, depuis le début de la crise sanitaire en Algérie, 220 centres hospitaliers.

    Elle a eu à offrir un million de litres à titre gracieux avant de répondre aux besoins nationaux en approvisionnant Linde et Sidal, qui ont le monopole du marché national et des contrats avec les établissements hospitaliers, mais des capacités de production très réduites.

    Calgaz leur a livré respectivement 9 millions et 1 million de litres d’oxygène médical. Si ce n’est l’intervention de cette entreprise créée en 2018, l’Algérie aurait eu du mal à répondre aux besoins urgents des hôpitaux et à sauver des vies humaines.

    Air Liquide et Linde Algérie, présents en Algérie depuis de longues années, n’en produisent que le strict minimum. Le manque d’oxygène dans les établissements hospitaliers en juillet 2020 avait conduit le ministre en charge de l’Industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahmed, à réunir d’urgence les responsables des deux entreprises avec l’opérateur algérien en leur demandant de mutualiser leurs capacités de production et de distribution de l’oxygène médical.

    Ce qui a été fait avec beaucoup de succès. Seulement, la crise sanitaire a révélé la faiblesse des politiques qui ont donné le monopole de la production et de la commercialisation d’un produit aussi stratégique que l’oxygène médical à des opérateurs étrangers, visiblement motivés que par l’aspect du gain et le rapatriement des dividendes. Sinon comment peut-on interpréter, nous révèle une source digne de foi, le fait que Linde Algérie refuse jusqu’à aujourd’hui d’honorer ses engagements vis-à-vis de Calgaz.

    Son directeur général par intérim nous a promis il y a une semaine de nous donner sa version, mais en vain. Beaucoup s’étonnent en effet de la décision de donner l’exclusivité de la production des gaz industriels à des opérations étrangers. L’oxygène est pourtant une question de sécurité sanitaire.

    El Watan, 02 mai 2021

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  • Algérie/ La Covid-19 tue, la route aussi

    La courbe désormais haussière des contaminations par le coronavirus redevient doucement, mais sûrement le principal sujet de discussions des Algériens. Outre le nombre de cas en augmentation constante, ces derniers jours, le nombre quotidien de décès inquiète au plus haut point. Le spectre du malheureux spectacle indien alarme, à juste titre, les citoyens. Il faut dire que l’on s’est rendu compte qu’on était encore très loin de sortir de la pandémie. Avec un taux de vaccination marginal et des gestes-barrières de moins en moins respectés, l’on se dirige tout droit vers une troisième vague. Il en est même, parmi les spécialistes, qui l’annoncent déjà et mettent en garde la société contre un emballement de la crise sanitaire. Et parmi ces experts, ceux de l’Organisation mondiale de la santé affirment qu’aucun pays au monde n’est à l’abri du scénario indien. Cela est donc un fait, le danger qu’on pensait éloigné est encore très proche et personne ne peut se targuer d’en être soustrait de quelques manières que ce soit.

    Mais disons-le franchement, un mort reste un mort quelque soit les raisons qui l’ont poussé à perdre la vie. Comme il faut tout faire pour arrêter la pandémie de la Covid-19, il y a lieu d’engager les mêmes efforts pour circonscrire l’épidémie des accidents de la route. En effet, les derniers chiffres des accidents de la route donnent le tournis. 70 citoyens ont perdu la vie depuis le début du mois sacré du Ramadhan, dans des accidents de la route. Ce nombre de décès est tout aussi évitable.

    C’est dire que la violence routière n’est ni un phénomène passager, ni une « broutille » sociale. C’est une véritable hécatombe qui donne de l’Algérie l’image d’un pays en guerre. Il faut savoir en effet que des milliers d’Algériens décèdent chaque année dans des accidents de la route. Ce taux de mortalité est enregistré dans des conflits armés. A la différence que chez-nous ledit conflit semble éternel. Et pour cause, toutes les mesures prises par les pouvoirs publics pour réduire la mortalité sur nos routes ont lamentablement échoué.

    Le fait est là. Il faut agir, et avec la plus grande célérité. Chaque vie perdue pour cause d’accident de la route est une perte pour l’Algérie à tout point de vue. La délinquance routière ne doit plus être tolérée par les pouvoirs publics. Et ce n’est pas en regardant ailleurs que l’on règle ce genre de problèmes. On rêverait d’une vraie campagne comme celle qui a concerné la lutte anti-Covid-19 et qui a vu les chiffres des décès baisser sérieusement.

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 02 mai 2021

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  • Algérie/ Mobilisations (Edito de Reporters)

    Porter un masque n’est pas signe de maladie ! Une affirmation qui semble tellement évidente que cela peut paraître surprenant de la mettre noir sur blanc, mais pourtant la mentionner est devenue une urgence. Le constat est là. Dans la majorité des régions algériennes, les gens ne portent plus de masques. Les raisons sont multiples, mais le résultat est le même, les risques de contamination sont de plus en plus grands. Le relâchement est général et le danger a sensiblement augmenté ces derniers jours. Deux faits observés avant-hier sont venus pour démontrer que les menaces sur la santé des citoyens sont bien réelles.

    Il y a le bilan publié ce jour là par le ministère de la santé et de la planification concernant la situation sanitaire en relation avec la Covid-19. La barre des 200 cas avait été franchie mardi, avec 232 cas enregistrés. Une augmentation sensible qui confirme la tendance à la hausse constatée depuis plusieurs jours déjà.

    Le même jour a eu lieu une réunion « d’évaluation de la situation pandémique en Algérie », présidée par le Chef de l’Etat et à laquelle ont participé (en plus du Premier ministre) pas moins de 8 membres du gouvernement (7 ministres et un secrétaire d’Etat). Aux dix personnes citées plus haut, il faut ajouter, tel indiqué dans le communiqué d’El Mouradia, « des responsables des organes sécuritaires et des membres du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus ».

    Le profil des présents à cette réunion est déjà un indice de la gravité de la situation sanitaire du pays. Il est maintenant clair que le temps est à la mobilisation. Cette dernière est différente selon le niveau de responsabilité de chacun. Aux tenants du pouvoir de trouver des solutions pour la disponibilité des vaccins et pour contrer les variants de la Covid-19 qui ne cessent de se propager.

    En attendant la concrétisation des promesses et l’application des solutions, les citoyens algériens vont devoir compter sur eux-mêmes pour s’épargner et épargner leurs proches. Il faut à chaque fois le noter et le rappeler, vaut mieux prévenir que guérir. Et comment ne pas sonner l’alerte quand le bilan des dernières 24 heures, donné hier par le ministère de la Santé faisait état de 236 nouveaux cas contaminés !

    Reporters, 29 avr 2021

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  • Le chiffre d’affaires annuel de l’aéroport d’Alger a diminué de 60 % en 2020


    Le chiffre d’affaires annuel de l’aéroport d’Alger a diminué de 60% en 2020, par rapport à l’année précédente en raison de la pandémie Covid-19, au moment où il a perdu des recettes d’une valeur de 5,7 milliards de dinars, par rapport à 2019.

    Le directeur général de la Société d’administration et de gestion des installations de l’aéroport d’Alger, Taher Allache, a indiqué à l’APS que le chiffre d’affaires annuel de l’aéroport s’est stabilisé dans la fourchette de 3,7 milliards de dinars, contre 9,4 milliards de dinars durant l’année 2019, soit une différence de 5,7 milliards de dinars.

    Le directeur général de l’aéroport d’Alger estime que cet effondrement est dû à la décision d’arrêter les vols réguliers depuis le 17 mars 2020, décision approuvée par le gouvernement dans le cadre de la prévention de la pandémie Covid-19, et les vols intérieurs ont repris progressivement, à partir de début décembre 2020, à travers tous les aéroports du pays.

    « Dans ce contexte, plus de 418.000 passagers ont transité par l’aéroport d’Alger depuis le début de 2021, dont 94.000 sur les vols internationaux, « exclusivement dans le cadre des évacuations », alors que le nombre total de passagers de l’aéroport d’Alger a atteint 418.259 passagers de janvier à ce jour, répartis sur 320.456 passagers sur les vols locaux, soit 76,5% du trafic de l’aéroport d’Alger, et 94.976 sur les vols internationaux, ce qui représente 22,5% du trafic », a-t-il ajouté.

    « Les vols internationaux ont eu lieu exclusivement dans le cadre de l’évacuation des ressortissants étrangers de l’Algérie vers d’autres pays car les vols internationaux réguliers ont été suspendus depuis le 17 mars ».

    Concernant les compagnies qui assurent les vols d’évacuation, M. Allache a cité Air France qui assure un vol quotidien vers la France, et la compagnie aérienne française « ASL », qui assure également des vols vers la France, et Turkish Airlines qui assure des vols vers Istanbul, en plus de Lufthansa, Qatar Airways et Royal Air Maroc.

    Le responsable a expliqué que la fréquence de ces vols varie de mois en mois en fonction de la demande des compagnies et selon un programme adopté par les autorités algériennes.

    Echourouk Online, 27 avr 2021

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  • (COVID-19) Les Etats-Unis lèvent leur suspension du vaccin Johnson & Johnson

    WASHINGTON, 23 avril (Xinhua) — L’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) et le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont annoncé vendredi leur décision de lever la suspension du vaccin contre le nouveau coronavirus développé par le laboratoire pharmaceutique Johnson & Johnson, autorisant la reprise de son administration chez les adultes.

    La décision a été prise après un examen de sécurité approfondi, dont deux réunions du Comité consultatif du CDC sur les pratiques d’immunisation (ACIP), ont-ils indiqué un communiqué conjoint.

    Cette « pause » avait été recommandée le 13 avril suite aux informations faisant état de six cas rares mais graves de thrombose chez des personnes vaccinées.

    Pendant cette suspension, les équipes médicales et scientifiques de la FDA et du CDC ont examiné les données disponibles pour évaluer le risque de thrombose dans les sinus veineux cérébraux et d’autres parties du corps ainsi que la thrombocytopénie (chute des plaquettes sanguines), selon le communiqué.

    Les données disponibles montrent que les bénéfices connus et potentiels du vaccin l’emportent sur ses risques connus et potentiels chez les personnes de 18 ans et plus.

    La FDA et le CDC se disent « convaincus que ce vaccin est sûr et efficace pour prévenir la COVID-19 ». A ce jour, « les données disponibles suggèrent que le risque d’apparition de thrombose avec syndrome de thrombocytopénie (TTS) est très faible, mais la FDA et le CDC resteront vigilants en continuant à enquêter sur ce risque », a conclu le communiqué.

    Xinhua, 23 avr 2021

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  • L’autorité de régulation de l’UE établit un lien possible entre le vaccin de Johnson & Johnson et les caillots sanguins, mais affirme que les avantages l’emportent sur les risques.

    Londres (CNN) L’autorité européenne de réglementation des médicaments a déclaré avoir trouvé un lien possible entre le vaccin Covid-19 de Johnson & Johnson et des caillots sanguins rares, mais a souligné que les avantages globaux de l’injection l’emportent sur les risques.

    La nouvelle, annoncée mardi, a jeté une nouvelle complication dans le déploiement de la vaccination dans l’Union européenne et a porté un coup dur à la société une semaine après que son vaccin ait été suspendu aux États-Unis.
    L’Agence européenne des médicaments (EMA) a conclu qu’ »un avertissement concernant des caillots sanguins inhabituels avec un faible taux de plaquettes sanguines devrait être ajouté à l’information sur le produit » concernant le vaccin administré aux patients.

    Elle a déclaré avoir analysé toutes les preuves actuellement disponibles, y compris huit rapports de caillots sanguins graves et inhabituels provenant des États-Unis, où plus de 7 millions de vaccins Johnson & Johnson Janssen ont été administrés. L’un de ces cas a été fatal.

    « Tous les cas sont survenus chez des personnes âgées de moins de 60 ans dans les trois semaines suivant la vaccination, la majorité chez des femmes », a déclaré l’EMA. « Sur la base des preuves actuellement disponibles, les facteurs de risque spécifiques n’ont pas été confirmés. »

    L’agence a déclaré que « la combinaison de caillots sanguins et d’un faible taux de plaquettes sanguines est très rare, et que les bénéfices globaux du vaccin COVID-19 Janssen dans la prévention du COVID-19 l’emportent sur les risques d’effets secondaires. »

    Les conclusions de l’agence constituent néanmoins un revers pour le géant pharmaceutique, et interviennent alors qu’il attend les résultats d’enquêtes similaires menées par les régulateurs aux États-Unis.

    Le vaccin a été suspendu dans le pays le 13 avril après la révélation des rapports, et Johnson & Johnson a décidé de « retarder de manière proactive » le déploiement du vaccin en Europe le même jour.

    Suite à l’évaluation de l’Agence européenne des médicaments, Johnson & Johnson a déclaré qu’elle reprendrait les expéditions de son vaccin Covid-19 vers l’Union européenne, la Norvège et l’Islande.

    La société a déclaré qu’elle mettrait à jour la notice du vaccin Covid-19 afin d’y inclure des informations sur la manière de diagnostiquer et de gérer les caillots sanguins rares.

    « Nous apprécions l’examen rigoureux du PRAC et partageons l’objectif de sensibiliser aux signes et symptômes de cet événement très rare afin de garantir un diagnostic correct et un traitement approprié », a déclaré le Dr Paul Stoffels, directeur scientifique de Johnson & Johnson, en référence au comité de l’EMA chargé d’évaluer et de contrôler la sécurité des médicaments.

    Les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) examinent une « poignée » d’événements indésirables signalés après que des personnes ont reçu le vaccin, a-t-il déclaré lundi, et ils devraient annoncer leurs propres conclusions vendredi.

    Johnson & Johnson a encore compliqué les choses après que les premiers rapports de caillots sanguins aient été révélés le 9 avril en pointant du doigt les vaccins de Pfizer et Moderna, en publiant un communiqué de presse indiquant qu’une étude montrait que des caillots sanguins avaient également été signalés avec leurs vaccins. L’auteur de l’étude citée a déclaré que ce n’était pas ce que ses recherches avaient révélé.

    L’entreprise va maintenant chercher à regagner la confiance des consommateurs aux États-Unis et en Europe. Les programmes d’inoculation se sont accélérés dans les deux régions au cours des dernières semaines ; les États-Unis vaccinent des millions de personnes chaque jour, tandis que le déploiement dans l’UE s’est amélioré après un début difficile.

    Le vaccin de Johnson & Johnson avait été autorisé par l’EMA le 11 mars, mais n’était pas encore utilisé à grande échelle.

    Le vaccin a été présenté comme pouvant changer la donne dans la pandémie, car il est administré en une seule fois. La plupart des autres vaccins autorisés dans le monde sont administrés en deux doses, espacées d’au moins quelques semaines.

    Mais il est devenu le deuxième vaccin à être suspendu en Europe par crainte qu’il ne provoque des caillots sanguins rares. Le lancement du vaccin d’Oxford-AstraZeneca a été retardé de plusieurs jours dans de nombreux pays de l’UE après la découverte d’un nombre également très faible de cas de caillots, et les experts craignent que la confiance dans ce vaccin en ait souffert.

    De nombreux organismes de réglementation sanitaire ont souligné que les avantages globaux du vaccin AstraZeneca l’emportent toujours sur les risques, mais certains pays européens limitent l’utilisation du vaccin à des groupes d’âge plus élevés, tandis que les autorités britanniques ont conseillé que les personnes de moins de 30 ans reçoivent d’autres vaccins.

    CNN, 20 avr 2021

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  • Plusieurs États américains ont fermé les sites de vaccination Johnson & Johnson après des effets indésirables signalés

    Le CDC américain a déclaré que son analyse « n’a pas trouvé de problèmes de sécurité ou de motif de préoccupation », recommandant aux prestataires de soins de santé de continuer à administrer le vaccin Johnson & Johnson suite aux rapports de réactions indésirables au tir.

    WASHINGTON, 12 avril (Xinhua) – Plusieurs États des États-Unis ont temporairement fermé certains sites de vaccination après que des personnes ont subi des réactions indésirables au tir.

    Un total de 18 personnes en Caroline du Nord ont signalé des effets secondaires, tandis que 11 personnes dans le Colorado ont réagi au coup de feu avec des symptômes allant d’étourdissements, de nausées et d’évanouissements, selon les médias.

    La Géorgie a été le troisième État américain à fermer temporairement un site de vaccination après la Caroline du Nord et le Colorado, après que huit personnes aient subi des effets indésirables après la vaccination.

    Selon les responsables locaux, une personne a été envoyée dans un hôpital voisin pour évaluation avant d’être libérée. Les sept autres ont été renvoyés chez eux après avoir été surveillés sur le site.

    Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis ont déclaré que son analyse « n’a trouvé aucun problème de sécurité ou motif de préoccupation ». L’agence a recommandé que les prestataires de soins de santé continuent d’administrer le vaccin Johnson & Johnson.

    Un autre problème auquel Johnson & Johnson est confronté est la distribution des vaccins. L’approvisionnement en vaccin COVID-19 de Johnson & Johnson devrait baisser de 85% dans tout le pays cette semaine, après que la société ait connu des problèmes de production dans une installation de Baltimore, dans le Maryland, selon des responsables fédéraux et des données.

    Un sous-traitant de fabrication à Baltimore a mélangé des ingrédients des vaccins COVID-19 de Johnson & Johnson et AstraZeneca, retardant les expéditions de la balle Johnson & Johnson à travers le pays.

    L’usine est dirigée par Emergent BioSolutions, un partenaire de fabrication de Johnson & Johnson et d’AstraZeneca. Les responsables fédéraux ont attribué l’erreur à une erreur humaine, qui a entraîné la contamination de jusqu’à 15 millions de doses de vaccin Johnson & Johnson.

    Jeff Zients, le coordinateur des coronavirus de la Maison Blanche, a déclaré vendredi que la société travaillait toujours pour résoudre les problèmes de production dans Emergent BioSolutions, qui n’est pas encore certifiée par la Food and Drug Administration (FDA) américaine.

    Le vaccin COVID-19 de Johnson & Johnson a été approuvé pour une utilisation d’urgence aux États-Unis fin février. C’est le troisième vaccin COVID-19 qui a reçu l’autorisation de la FDA, également le premier vaccin COVID-19 à dose unique disponible aux États-Unis.

    Lundi, environ 189 millions de vaccins contre le COVID-19 ont été administrés, tandis que plus de 237 millions de doses de vaccin contre le COVID-19 ont été distribués à travers le pays, selon les données du CDC.

    Xinhua, 13 avr 2021

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