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  • L’Espagne fâchée contre le Maroc

    L’Espagne fâchée contre le Maroc – covid19, contrôles sanitaires, pandémie, coronavirus,

    – Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a convoqué mardi soir le chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc à Madrid, après que Rabat ait accusé les autorités espagnoles de ne pas se conformer aux contrôles sanitaires dans les aéroports, déclenchant une nouvelle brouille entre les deux pays, selon les médias espagnols.

    Les autorités marocaines ont indiqué avoir décidé d’organiser des vols spéciaux de rapatriement à partir du Portugal en raison de « l’absence de respect des protocoles sanitaires » par les autorités espagnoles, selon un communiqué du ministère marocain de la Santé publié lundi.

    « Cette décision s’explique par l’absence de garanties tangibles concernant le respect des mesures déjà prises, dont le contrôle du pass vaccinal et de l’état de santé des passagers, selon une approche ferme, appropriée et en conformité avec les recommandations et règles internationalement reconnues », a précisé le ministère marocain.

    « Les autorités espagnoles compétentes sont loin d’assurer une action rigoureuse de contrôle de l’état de santé des passagers lors de l’embarquement des passagers aux aéroports », a-t-il accusé.

    Le chef de la diplomatie espagnole a vivement dénoncé la décision de Rabat, et ordonné la convocation du chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc à Madrid, Farid Aoulouhaj, auprès duquel une protestation a été formulée contre cette déclaration, selon le journal El Confidencial, qui cite des sources diplomatiques.

    « Le communiqué public n’est pas acceptable du point de vue de l’Espagne car il ne correspond à aucune réalité », a réagi José Manuel Albares, lors d’une conférence de presse mardi à Madrid.

    « L’Espagne remplit tous les critères internationaux en matière de lutte contre la Covid-19, le gouvernement y travaille sans relâche », a assuré M. Albares.

    En mai dernier, une crise majeure avait envenimé les relations entre Rabat et Madrid après l’hospitalisation, à la suite d’une infection au Covid-19, du président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali, en Espagne.

    Le débarquement aussi en mai dernier de plus de 8.000 migrants marocains, dont de nombreux enfants, dans l’enclave espagnole de Ceuta, sous l’œil passif des autorités marocaines, avait provoqué une vive tension entre Madrid et Rabat.

    Le régime du Makhzen marocain mène une politique « hostile » contre les pays qui soutiennent l’application de la légitimité internationale dans le règlement du conflit au Sahara occidental et qui refusent de reconnaître sa prétendue « souveraineté » sur ce territoire non-autonome.

    #Maroc #Espagne #Covid19 #Coronavirus #Contrôles_sanitaires

  • Algérie. Embellie

    Algérie. Embellie – pandémie, covid19, économie, croissance,

    En dépit des dommages causés par la pandémie et les chocs pétroliers à répétition, l’économie nationale, selon les chiffres dévoilés par le gouverneur de la Banque d’Algérie, a enregistré une amélioration satisfaisante de ses principaux indicateurs économiques et financiers à la fin 2021.
    L’on peut citer, à titre indicatif, des réserves de change, hors or, d’un montant de 44,724 milliards de dollars grâce à un fort recul du déficit de la balance commerciale, des dépôts à terme avec une progression de 5,32 % et une croissance appréciable de 6,4 % par rapport à l’année 2020. A l’appui de ces résultats, le Président Tebboune a déclaré que la valeur des exportations hors hydrocarbures atteindra 4,5 milliards de dollars d’ici la fin de 2021, une première depuis plus de deux décennies.

    «Nos stratégies continueront à être orientées par la traduction des engagements pour passer d’une économie rentière et de consommation à une économie de performance». Il a insisté sur la nécessité de mobiliser toutes les énergies pour mener l’économie à bon port, à travers la création d’emplois, le renforcement de la production, la transformation du produit local et la création de richesse, rappelant que l’économie était auparavant à la traîne et tournée vers l’importation. Le chef de l’Etat avait affirmé, à l’ouverture de la conférence nationale sur la relance industrielle, que 2022 sera consacré exclusivement à la relance de l’économie, en ce sens que tous les dossiers susceptibles de concourir au développement du pays seront pris en charge.

    «En 2022, il n’y aura que de l’économie et là, on verra qui marche avec nous et qui met les bâtons dans les roues», a-t-il lancé à l’adresse des hauts responsables de l’Etat, des industriels, des responsables locaux de l’industrie, des walis et des experts.

    Cela signifie, notamment, que les injonctions qui tombent «d’en haut», que les obstacles bureaucratiques dressés devant les entrepreneurs, les investisseurs et les créateurs de richesses seront éliminés, déplorant la période de la fausse industrie, désignée de manière caricaturale comme du «gonflage de pneus». C’était un cas flagrant d’enfumage industriel qui s’est soldé par un gouffre financier. L’impératif de sortir de l’ornière de la rente pétrolière et gazière ne se fera donc pas au détriment du pouvoir d’achat des citoyens, étant entendu que sa dégradation, les difficultés des ménages à joindre les deux bouts, sont cause de malaise et de tensions sociales.

    L’Etat ne renoncera pas à son caractère social, en dépit des appels incessants de ceux qui plaident pour son retrait total au nom d’une orthodoxie économique ultra libérale qui a montré toute l’étendue de ses limites.
    Pour favoriser le dialogue social et la concertation, le Président a donné des instructions au gouvernement dans le but de préparer un projet de loi-cadre relatif à l’exercice de l’action syndicale dans différents secteurs, lequel régira les droits et obligations et défendra les intérêts des fonctionnaires et travailleurs, loin des tractations partisanes et politiciennes.

    Le monde du travail n’est jamais à l’abri de tentatives de récupération.

    EL MOUDJAHID, 22/12/2021

    #Algérie #Pandémie #Economie

  • Le glas sonne pour le Maroc

    Le glas sonne pour le Maroc

    Le glas sonne pour le Maroc – pandémie, covid19, crise sociale, pauvreté, FMI, PIB, tourisme,

    Les sommes colossales que le Maroc dépense pour soigner son image et se vendre auprès de l’opinion internationale comme destination de rêve ne pouvaient pas occulter indéfiniment la réalité socio-économique et politique de ce pays. Force est de souligner que le Maroc va mal sur tous les plans.

    C’est l’un des pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient qui a le plus souffert des conséquences de la pandémie. Et ce n’est pas l’Algérie qui le dit. Ce constat est celui des experts en la matière. Ainsi, selon le FMI, «en 2020, le PIB s’est contracté de 7% en raison du confinement sanitaire qui s’est superposé à la mauvaise campagne céréalière due à une sècheresse récurrente». Mais l’agriculture n’est pas le seul secteur touché. L’économie a été affectée par l’effondrement de l’activité du secteur touristique et la baisse de la demande européenne (environ 70% des exportations). Preuve aussi que ce n’est pas de la propagande anti-marocaine, le Haut-Commissariat marocain au plan a indiqué, dans une étude sur l’impact immédiat de la crise sanitaire, que près de 142.000 entreprises, soit 57 % du tissu économique, ont arrêté définitivement ou temporairement leurs activités. Résultat des courses, le Maroc a connu sa plus importante récession en 25 ans. Les agences S&P et Fitch ont enfoncé le clou en reléguant le pays en catégorie «spéculative ». Le pays fait face aussi à une fronde sociale qui a pris de l’ampleur ces dernières années. L’incapacité du Royaume à répondre aux besoins de sa population, en termes d’emploi notamment, exacerbe la fracture sociale. La photo d’Achref, un jeune migrant tentant de traverser à la nage et à l’aide de bouteilles en plastique, la distance qui sépare les côtes marocaines de Sebta est révélatrice du marasme.

    Sélectionnée par l’agence Reuters comme photo de l’année 2021, elle illustre la situation des Marocains dans un pays qui produit 80% de la résine de cannabis consommée à travers le monde.

    Le taux de chômage est estimé à près de 12%. Au plan politique, la normalisation par le Makhzen de sa relation avec l’entité sioniste et les visites officielles qui s‘en sont suivies, dont celle du ministre de la Défense israélien, conclue par la signature d’accords militaires et de renseignement, n’ont pas manqué de susciter auprès de la population un sentiment de rejet de la politique considérée comme une haute trahison à l’égard de la cause palestinienne.

    Les manifestations organisées à l’appel de partis politiques et de la société civile, dont celles de demain 22 décembre à travers l’ensemble du pays, prouvent si besoin est que le Makhzen est sur une rive et que la majorité du peuple marocain est sur une autre, le Royaume ne peut plus dicter sa loi. Les nombreux camouflets diplomatiques s’agissant, entre autres, de sa prétendue souveraineté sur le Sahara occidental, le démontrent.

    Le soutien international à la lutte du peuple sahraoui est un revers incontestable pour le Maroc en dépit de son large activisme, de son lobbying et de l’appui inconditionnel de son allié français au Conseil de sécurité.

    L’annulation d’accords commerciaux avec l’UE par le Tribunal de l’Union européenne, la nomination de l’émissaire onusien Stafan de Mistura, sont autant de défaites que le Maroc a encore du mal à digérer et qui sonnent le glas d’une puissance occupante.

    El MOUDJAHID, 21/12/2021

    #Maroc #Pandémie #Covid19 #Tourisme #crise_sociale #Sahara_Occidental #UE

  • Algérie-covid: Il est temps de s’y mettre vraiment

    Algérie-covid: Il est temps de s’y mettre vraiment

    Algérie-covid: Il est temps de s’y mettre vraiment – contaminations, pandémie, coronavirus,

    La courbe ascendante des cas de contamination au covid-19 ne faiblit pas. Elle flirte avec les 200 cas depuis un certain moment et risque de basculer de l’autre côté très prochainement. Enfin pour tout dire, nous y sommes bien dedans, si on se débarrasse des mesures de précaution.

    Les professeurs en médecine et les spécialistes ont tiré la sonnette d’alarme sur la dangerosité de la situation depuis plusieurs semaines déjà. Tous ont relevé que la 4éme vague s’est enclenchée depuis le début du mois d’octobre et avaient prédit que la deuxième ou la troisième semaine de décembre seront des semaines où le virus connaîtra son apogée et mettra à rude épreuve les capacités de notre système sanitaire.
    L’imminence d’une situation compliquée ne faisait donc plus aucun doute parmi les professionnels qui se sont insurgés et exprimé leur grand désappointement face à la faiblesse de la vaccination parmi la population. Un fait qui multiplie les risques d’une vague plus, ou tout au moins, aussi dure à vivre que celle connue durant les mois de juillet et août derniers.

    Face à cette réticence pour le vaccin, un appel pressant a été lancé envers les pouvoirs publics. Car si l’obligation n’est pas à l’ ordre du jour, comme l’a clairement signifié le président de la République, il reste néanmoins d’autres moyens pour booster cette vaccination. Et parmi eux, le pass sanitaire, comme cela s’est fait un peu partout dans le monde. Et cette idée semble faire son chemin. Le secteur des transports a déjà fait le premier pas pour le transport maritime, en attendant sa généralisation dans les autres moyens de transport. C’est aussi la tendance dans le secteur des sports où la chose est prise très au sérieux. Et il en sera, nous l’espérons, de même dans le commerce, l’administration, l’éducation, l’université et dans tous les secteurs.

    La situation ne tolère plus toutes ces lenteurs et ces hésitations qui mettent en danger la santé de milliers d’Algériens, surtout que nous sommes à la veille de l’installation d’un autre variant baptisé Omicron, que l’on dit plus contagieux que le Delta, et qui pourrait être encore plus virulent que ce que nous avons connus depuis l’apparition de ce maudit virus du covid-19.

    A voir le problème sous tous les angles, il en ressort que le salut ne peut venir que de la vaccination à grande échelle. Et il est plus que temps de s’y mettre sérieusement.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 05/12/2021

    #Algérie #Covid19 #Coronavirus #Pandémie #Contaminations

  • Maroc: Toute manifestation culturelle et artistique interdite

    Maroc: Toute manifestation culturelle et artistique interdite – covid19, Omicron, pandémie, festivals,

    Le gouvernement interdit tous les festivals et événements culturels et artistiques dans le cadre de ses mesures préventives pour freiner la propagation de la pandémie de coronavirus.
    RABAT- Le gouvernement marocain a interdit vendredi tous les festivals et événements culturels et artistiques dans le cadre de ses mesures préventives pour freiner la propagation de la pandémie de coronavirus.

    « Sur la base des dispositions légales relatives à la gestion de l’état d’urgence sanitaire et au renforcement des mesures préventives nécessaires pour limiter la propagation du nouveau coronavirus, le gouvernement a décidé d’interdire tous les festivals et toutes les manifestations culturelles et artistiques », a indiqué le gouvernement. dit dans un communiqué.

    Le gouvernement a réitéré son appel aux citoyens à adhérer fermement à la campagne nationale de vaccination et à poursuivre l’engagement responsable en prenant toutes les mesures de précaution, afin de préserver les acquis et de contribuer au retour progressif à une vie normale dans le Royaume, a-t-il ajouté.

    Le Maroc a interdit à partir du 29 novembre tous les vols internationaux de passagers entrants pendant deux semaines en raison de préoccupations concernant la variante Omicron COVID-19, a déclaré dimanche le gouvernement marocain dans un communiqué.

    Le ministère des Affaires étrangères a tweeté que la décision avait été prise pour « préserver les acquis réalisés par le Maroc dans la lutte contre la pandémie et protéger la santé des citoyens ». Il a noté la propagation d’Omicron en Afrique et en Europe.

    Le royaume d’Afrique du Nord a enregistré l’un des taux d’infections confirmées les plus élevés d’Afrique, mais est également à la pointe de l’effort de vaccination du continent, avec 66% de sa population ayant reçu au moins une dose.

    Middle East Online, 03/12/2021

    #Maroc #covid19 #Pandémie #Art #Culture #Festivals

  • USA: Un panel soutient la première pilule COVID-19 de Merck

    USA: Un panel soutient la première pilule COVID-19 de Merck – coronavirus, pandémie, médicament

    WASHINGTON (AP) – Un panel de conseillers en santé américains a soutenu de peu mardi une pilule COVID-19 étroitement surveillée de Merck, ouvrant la voie à une autorisation probable du premier médicament que les Américains pourraient prendre à la maison pour traiter le coronavirus.

    Le panel de la Food and Drug Administration a voté 13 à 10 que les avantages du médicament antiviral l’emportent sur ses risques, y compris les malformations congénitales potentielles s’il est utilisé pendant la grossesse.

    « Je considère cela comme une décision incroyablement difficile avec beaucoup plus de questions que de réponses », a déclaré le président du panel, le Dr Lindsey Baden de la Harvard Medical School, qui a voté en faveur du médicament. Il a déclaré que la FDA devrait soigneusement adapter l’utilisation du médicament aux patients qui en bénéficieraient le plus.

    La recommandation est intervenue après des heures de débat sur les avantages modestes du médicament et les problèmes de sécurité potentiels. La plupart des experts soutenant le traitement ont souligné qu’il ne devrait pas être utilisé par toute personne enceinte et ont demandé à la FDA de recommander des précautions supplémentaires avant que le médicament ne soit prescrit, comme des tests de grossesse pour les femmes en âge de procréer.

    Le vote a spécifiquement soutenu le médicament pour les adultes atteints de COVID-19 léger à modéré qui sont confrontés aux plus grands risques, y compris les personnes âgées et celles souffrant d’affections telles que l’obésité et l’asthme. La plupart des experts ont également déclaré que le médicament ne devrait pas être utilisé chez les personnes vaccinées, qui ne faisaient pas partie des recherches de Merck et dont il n’a pas été démontré qu’il en bénéficiait.

    La FDA n’est pas liée par la recommandation du panel et devrait prendre sa propre décision avant la fin de l’année. L’antiviral est déjà autorisé au Royaume-Uni

    Le médicament, le molnupiravir, pourrait fournir une arme indispensable contre le virus alors que le temps plus froid augmente le nombre de cas et que les responsables américains se préparent à l’arrivée de la nouvelle variante omicron.

    Merck n’a pas spécifiquement testé son médicament contre la nouvelle variante, mais a déclaré qu’il devrait avoir une certaine puissance en fonction de son efficacité contre d’autres souches de coronavirus.

    Cette incertitude a frustré de nombreux panélistes alors qu’ils se demandaient s’il fallait soutenir le traitement pour des millions d’Américains.

    « En l’absence de données indiquant que cela fonctionne avec de nouvelles variantes, je pense vraiment que nous devons faire attention à ne pas dire que c’est la voie à suivre », a déclaré le Dr David Hardy de la Charles Drew University School of Medicine and Science, qui a finalement voté pour la drogue.

    Vendredi, Merck a publié des données mises à jour qui brossent un tableau moins convaincant de l’efficacité du médicament que quelques semaines plus tôt.

    Merck a déclaré que les résultats finaux de l’étude ont montré que le molnupiravir réduisait les hospitalisations et les décès de 30% chez les adultes infectés par le coronavirus, par rapport aux adultes prenant un placebo. Cet effet était nettement inférieur à la réduction de 50 % annoncée initialement sur la base de résultats incomplets.

    Pour de nombreux panélistes, l’effet modeste n’était pas suffisant pour contrebalancer la toxicité potentielle du médicament pour les fœtus humains.

    « Compte tenu de l’importante population potentielle touchée, le risque d’effets généralisés sur les malformations congénitales potentielles n’a pas été suffisamment étudié », a déclaré le Dr Sankar Swaminathan de la faculté de médecine de l’Université de l’Utah, qui a voté contre le médicament.

    Des scientifiques de la FDA ont déclaré mardi aux panélistes que des études de l’entreprise sur des rats avaient montré que le médicament provoquait des malformations congénitales lorsqu’il était administré à des doses très élevées. Les membres du personnel de la FDA ont conclu que les données « suggèrent que le molnupiravir peut causer des dommages au fœtus lorsqu’il est administré à des personnes enceintes ».

    L’agence pèse une restriction générale contre toute utilisation chez les femmes enceintes ou autorise les médecins à utiliser le médicament dans de rares cas. Certains panélistes ont déclaré que cette option devrait être laissée ouverte aux femmes enceintes qui ont un COVID-19 à haut risque et peuvent avoir peu d’autres options de traitement.

    Le Dr Janet Cragan, qui a soutenu le médicament, a déclaré que même avec des restrictions strictes, certaines femmes enceintes prendraient inévitablement l’antiviral.

    « Je ne pense pas que vous puissiez moralement dire à une femme atteinte de COVID-19 qu’elle ne peut pas avoir le médicament si elle décide que c’est ce dont elle a besoin », a déclaré Cragan, membre du panel et membre du personnel des Centers for Disease Control and Prevention. « Je pense que la décision finale doit revenir à la femme et à son prestataire. »

    Le médicament de Merck utilise une nouvelle approche pour lutter contre le COVID-19 : il insère de minuscules erreurs dans le code génétique du coronavirus pour l’empêcher de se reproduire. Cet effet génétique a fait craindre que le médicament ne stimule des souches plus virulentes du virus. Les régulateurs de la FDA ont déclaré mardi que le risque était théorique, mais de nombreux panélistes ont déclaré qu’il devrait être soigneusement suivi dans les études de suivi.

    Les pilules antivirales ont longtemps été considérées comme une avancée clé au-delà des médicaments à base d’anticorps actuellement utilisés, qui doivent être injectés ou perfusés par des professionnels de la santé. Mais étant donné les lacunes des données de Merck, plusieurs experts ont déclaré qu’ils donneraient la priorité aux patients pour recevoir les médicaments plus anciens.

    Alors que Merck et son partenaire Ridgeback Biotherapeutics ont été les premiers à soumettre leur pilule COVID-19 à la FDA, le fabricant de médicaments rival Pfizer est de près derrière avec sa propre pilule en cours d’examen.

    Le médicament de Pfizer fait partie d’une famille de pilules antivirales vieille de plusieurs décennies connues sous le nom d’inhibiteurs de la protéase, un traitement standard pour le VIH et l’hépatite C. Ils fonctionnent différemment de la pilule de Merck et n’ont pas été liés au type de problèmes de mutation soulevés avec le médicament de Merck.

    Pfizer a déclaré cette semaine que son médicament ne devrait pas être affecté par les mutations de la variante omicron.

    Les deux médicaments obligent les patients à prendre plusieurs comprimés, deux fois par jour pendant cinq jours.

    Le gouvernement américain a accepté d’acheter 10 millions de traitements du médicament de Pfizer, s’il est autorisé. C’est plus de trois fois l’accord d’achat du gouvernement avec Merck pour 3,1 millions de cours de molnupiravir.

    Associated Press, 01/12/2021

    #Covid19 #Merck #Médicament #Coronavirus #Pandémie #Traitement

  • Conseil de Sécurité : Prévisions mensuelles de décembre 2021

    Conseil de Sécurité : Prévisions mensuelles de décembre 2021

    ONU, Niger, covid19, HCR, Somalie, RDC, Congo – Conseil de Sécurité : Prévisions mensuelles de décembre 2021

    En décembre, le Niger assurera la présidence du Conseil de sécurité. Le Niger devrait organiser un débat ouvert sur « la sécurité dans le contexte du changement climatique ». Le président nigérien Mohamed Bazoum devrait présider cette réunion. Le Secrétaire général António Guterres et le Président de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat sont les présentateurs attendus.

    Le briefing annuel du Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, aura également lieu en décembre. Le briefing se concentrera sur la situation des réfugiés dans plusieurs cas spécifiques de pays à l’ordre du jour du Conseil.

    Les membres du Conseil de sécurité devraient tenir des consultations sur la mise en œuvre des résolutions 2532 et 2565, qui demandaient respectivement une cessation des hostilités dans toutes les situations à l’ordre du jour du Conseil pour combattre la pandémie de COVID-19 et une pause humanitaire pour faciliter la livraison des vaccins COVID-19 dans les zones de conflit armé.

    Le Conseil de sécurité doit tenir son débat semestriel sur le mécanisme international résiduel pour les tribunaux pénaux (IRMCT). Le président de l’IRMCT, le juge Carmel Agius, et son procureur, Serge Brammertz, devraient faire un exposé pendant le débat et rencontrer auparavant le groupe de travail informel sur les tribunaux internationaux.

    Les présidents sortants des organes subsidiaires du Conseil de sécurité devraient faire un exposé au Conseil en décembre pour partager leur expérience en matière de facilitation du travail de ces organes subsidiaires.

    Le Conseil devrait également recevoir son exposé annuel des présidents de ses comités de lutte contre le terrorisme : le Comité des sanctions contre l’État islamique en Iraq et au Levant (ISIL/Da’esh) et Al-Qaida (1267/1989/2253), le Comité contre le terrorisme (CCT) (1373) et le Comité 1540. Le Conseil devrait également adopter des résolutions renouvelant les mandats de la :

    la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme (CTED) ; et
    l’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions 1267/1988 (Équipe de surveillance) et le Bureau du Médiateur.
    Les questions africaines au programme de travail de décembre sont :

    Somalie, résolutions renouvelant les mesures de lutte contre la piraterie au large des côtes somaliennes et autorisant à nouveau la mission de l’UA en Somalie (AMISOM) respectivement ;
    RDC, briefing et consultations sur la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) et renouvellement du mandat de la mission ;
    Soudan, briefing et consultations sur la Mission intégrée d’assistance à la transition des Nations unies au Soudan (UNITAMS) et briefing sur le travail du Comité des sanctions 1591 ;
    le Sud-Soudan, briefing et consultations sur la Mission des Nations Unies au Sud-Soudan (UNMISS) ; et
    Afrique centrale, briefing et consultations sur les activités du Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (UNOCA).

    Le Conseil tiendra ses réunions mensuelles sur la situation politique et humanitaire et sur l’utilisation d’armes chimiques en Syrie. D’autres questions relatives au Moyen-Orient figurent au programme de travail de ce mois-ci :

    Le plateau du Golan, les consultations sur la Force des Nations unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD) et l’adoption d’une résolution renouvelant le mandat de la FNUOD ;
    le Yémen, le briefing mensuel et les consultations sur les développements ;
    « La situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne », la réunion mensuelle ; et
    Iran, briefing sur le rapport du Secrétaire général sur la mise en œuvre de la résolution 2231 du 20 juillet 2015, qui a approuvé le Plan d’action global conjoint (JCPOA) sur le programme nucléaire de l’Iran.

    Le Conseil de sécurité et le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine devraient tenir le 6e séminaire informel conjoint et la 15e réunion consultative annuelle conjointe les 16 et 17 décembre. La réunion devait se tenir à Addis-Abeba cette année. Toutefois, au moment de la rédaction du présent document, des consultations sont toujours en cours entre les membres du Conseil de sécurité des Nations unies sur le format et le lieu de la réunion, compte tenu des récents développements en Éthiopie.

    Security Council Report, 30 novembre 2021

    #ONU #Conseil_Sécurité #MONUSCO #AMISOM #UNOCA #FNUOD #JPCOA #Somalie #Niger #Congo #RDC

  • Les Belges appelés à quitter le Maroc avant ce soir

    Les Belges appelés à quitter le Maroc avant ce soir

    Belgique, fermeture des frontières, Omicron, covid19 – Les Belges appelés à quitter le Maroc avant ce soir

    Les autorités marocaines ont décidé dimanche de suspendre tous les vols directs de passagers à destination du Maroc pour une durée de deux semaines à compter de lundi à 23h59 (22h59 GMT).

    «Cette décision intervient en raison de la propagation rapide du nouveau variant du virus du Covid-19, Omicron, notamment en Europe et en Afrique, et afin de préserver les acquis réalisés par le Maroc dans la lutte contre la pandémie et protéger la santé des citoyens», avait expliqué, dans un communiqué, le Comité interministériel de suivi de la pandémie.

    Pour les Belges qui se trouvent actuellement au Maroc, il ne sera donc plus possible de revenir à partir de ce soir 23h, heure à partir de laquelle s’appliquera la suspension du trafic aérien.

    « Pour le moment, il n’est pas possible de se rendre en Belgique en raison de la suspension des vols à destination et en provenance du Maroc à partir du 29 novembre à 23h pour au moins deux semaines. La situation sera revue en fonction de la situation sanitaire », peut-on lire sur le site du SPF Affaires étrangères, qui invite les Belges à contacter leur compagnie aérienne/agent de voyage pour un éventuel vol de retour.

    Si vous êtes bloqué au Maroc, indique le SPF Affaires étrangères, veuillez-vous inscrire sur travellers online.

    Sudinfo, 29/11/2021

    #Maroc #Belgique #Omicron #Fermeture_frontières

  • Israël: L’espoir de Miss Univers, testée positive au COVID-19

    Israël: L’espoir de Miss Univers, testée positive au COVID-19

    Coronavirus, pândémie – Israël: L’espoir de Miss Univers, testée positive au COVID-19

    JERUSALEM (AP) – Les organisateurs du concours de Miss Univers ont déclaré lundi qu’une candidate avait été testée positive au COVID-19 après son arrivée en Israël, qui va de l’avant avec son projet d’accueillir le concours malgré la fermeture de ses frontières face à une variante nouvellement détectée.

    Ils n’ont pas identifié la candidate et il n’était pas clair si elle avait la souche omicron, qui a sonné l’alarme dans le monde entier et a été détectée chez un voyageur de retour en Israël la semaine dernière.

    L’organisation Miss Univers a déclaré que la plupart des 80 candidates sont arrivées en Israël et que l’événement se tiendra comme prévu le 12 décembre dans la ville méridionale d’Eilat avec des protocoles stricts sur les coronavirus. Les candidats concourront en costumes nationaux, robes de soirée et maillots de bain, et répondront à une série de questions d’entrevue.

    Israël a fermé ses frontières à tous les voyageurs étrangers au cours du week-end, l’une des nombreuses mesures prises pour empêcher la propagation de la nouvelle variante après qu’au moins un cas a été détecté, chez un voyageur vacciné de retour du Malawi. La variante a été identifiée pour la première fois en Afrique du Sud, mais des cas ont depuis été détectés dans plusieurs pays européens ainsi qu’à Hong Kong et en Australie.

    Les organisateurs ont déclaré que le candidat avait été testé positif à son arrivée en Israël et avait été emmené dans un hôtel d’isolement géré par le gouvernement. Elle était entièrement vaccinée et avait été testée avant le départ, ont-ils déclaré.

    Israël avait espéré que le concours aiderait à attirer des touristes et à projeter une image d’Israël comme une destination sûre pendant la pandémie.

    Le concours était déjà sous les projecteurs pour avoir eu lieu en Israël au milieu des appels au boycott contre le pays pour son traitement des Palestiniens. Citant COVID, la Malaisie avait annoncé qu’elle n’enverrait pas de candidat. Et le gouvernement sud-africain a déclaré qu’il retirait son soutien à la représentante du pays pour sa participation à l’événement.

    Les deux pays soutiennent la cause palestinienne.

    Andrea Meza, l’actuelle Miss Univers, a déclaré que le concours ne devrait pas être politisé dans une interview accordée à l’Associated Press à Jérusalem, l’épicentre du conflit, au début du mois.

    « Tout le monde avec des croyances différentes, des origines différentes, des cultures différentes, ils se réunissent tous et quand vous êtes là-bas, vous oubliez la politique, votre religion », a-t-elle déclaré. « Il s’agit simplement d’embrasser d’autres femmes. »

    Meza, 27 ans, représente le Mexique et a été couronné en mai, lors d’une cérémonie retardée par COVID en Floride, où les concurrents ont accessoirisé leurs robes étincelantes avec des masques faciaux. Elle remet la couronne à Eilat le 12 décembre.

    Les partisans du mouvement de boycott, de désinvestissement et de sanctions dirigé par les Palestiniens, connu sous le nom de BDS, le considèrent comme un moyen non violent de défendre les droits des Palestiniens. L’occupation par Israël des terres que les Palestiniens recherchent pour un futur État en est à sa sixième décennie, les pourparlers de paix s’étant arrêtés il y a plus de 10 ans. Deux groupes de défense des droits de l’homme éminents disent que la politique d’Israël équivaut à de l’apartheid .

    Israël rejette l’étiquette d’apartheid, accusant les groupes de défense des droits d’être biaisés contre elle. Il accuse le BDS d’antisémitisme – des allégations que les dirigeants du boycott nient catégoriquement – ​​et affirme que l’objectif final du mouvement est de délégitimer et de détruire Israël lui-même.

    PACBI, un groupe d’activistes palestiniens et membre fondateur du mouvement de boycott, avait appelé les candidats à « ne pas nuire à notre lutte pour la liberté, la justice et l’égalité en se retirant du concours ».

    Le mouvement de boycott a remporté un certain nombre de succès au fil des ans, avec des artistes majeurs comme Lorde et Lana Del Ray annulant des apparitions en raison de la politique d’Israël. Mais de grandes stars continuent d’affluer et des événements majeurs comme le concours Eurovision de la chanson – qui comprenait une performance de Madonna – ont eu lieu en Israël malgré les appels au boycott.

    #Israël #Miss_Univers #Covid19 #Eilat

  • Maroc : la suspension des vols avec la France passe mal

    Covid19, pandémie, coronavirus, fermture des frontières – Maroc : la suspension des vols avec la France passe mal

    Face à la montée des cas de contamination au coronavirus en France, le Maroc a décidé de la suspension à partir du 28 novembre, ses vols en provenance et à destination de l’Hexagone. Même si le royaume chérifien dit se barricader pour jouer la carte de la prudence, la meure passe mal. Les touristes et la diaspora marocaine déplorent son timing.

    « Il faut qu’ils prennent l’ensemble des mesures pour permettre aux marocains et aux touristes étrangers de prendre leurs dispositions et c’est une décision unilatérale sans respect et de nous-même les Marocains résidents à l’étranger et des touristes étrangers, donc je tiens franchement à exprimer ma colère en direction du gouvernement marocain qui a pris une décision sans prendre en compte les réalités de nous, autres. », regrette Ahmed Benyachi, consultant dans le secteur médico-social en France.

    Michelle aussi ne cache pas son dépit, la française doit revoir ses plans.  » Malheureusement, j’ai tout annulé pour repartir à cause du fait que le gouvernement marocain n’avertit pas bien à l’avant, il devrait au moins donner 4 ou 5 jours, voir une semaine pour que les gens se préparent, au pire bloquer les vols qui arrivent de France parce que c’est dangereux, mais les gens qui partent d’ici, tant que la France les accepte, je ne vois pas où est le rapport. Et pourquoi le Maroc dit stop. »

    Suspendre les liaisons aériennes avec la France pouvait attendre selon Rachid Landrichi. Ce médecin marocain propose plutôt le durcissement des conditions de voyage.

    ‘’Moi si j’étais à la place des décideurs, j’aurais pris des mesures restrictives au départ assez draconiennes, c’est-à-dire des tests, au lieu de 72 heures, j’exigerais des tests de 24 heures, j’exigerais une passe vaccinale en bonne et due forme avec une troisième dose, par exemple des mesures restrictives deux ou trois jours avant en préparation à une suspension de vols’’, explique-t-il.

    Le nombre de nouveaux cas quotidiens en France a grimpé en flèche ces derniers jours, atteignant mercredi un pic de 32 591 cas sur sept mois.

    Il y a près de deux semaines, le royaume a renforcé les contrôles à ses frontières en raison de la hausse des cas de contaminations au Covid-19 en Europe.

    Ces mesures concernent toutes les personnes en provenance des pays dits de « la liste B », soit la France, plusieurs pays de l’Union européenne ainsi que le Royaume-Uni, l’Algérie et la Tunisie, selon la dernière actualisation du ministère des Affaires étrangères.

    Le Maroc a officiellement enregistré environ 950 000 cas de Covid-19 et plus de 14 500 décès.

    Africanews, 26/11/2021

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