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  • Algérie. « Le retour au confinement est actuellement exclu »

    Algérie. « Le retour au confinement est actuellement exclu »

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    Le porte-parole du Comité de suivi de l’évolution de la pandémie du coronavirus, Djamel Fourar, a déclaré hier que « l’Algérie vit dans un état stable par rapport à la pandémie, où nous n’avons pas encore franchi le seuil des 150 cas de contamination ».

    Le Docteur Fourar a déclaré qu’un retour au confinement est actuellement exclu, d’autant qu’on ne sait pas encore, selon lui, quelle sera la puissance de la quatrième vague. Le Docteur Fourar avait confirmé auparavant que si le taux de vaccination n’augmente pas ces jours-ci, nous atteindrons la quatrième vague. Il a souligné que la situation sanitaire actuelle est actuellement stable et que le taux de vaccination a beaucoup diminué.

    Il a révélé que 286 000 personnes avaient été vaccinées avec la troisième vague. Une fois la situation stabilisée, une grande réticence à se vacciner a été enregistrée. Selon lui, 5 millions de personnes ont reçu les deux doses du vaccin contre le virus Corona. C’est-à-dire seulement 25% du groupe ciblé. Covid-19 et surconsommation d’antibiotiques De son côté, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a mis en garde, hier contre la surconsommation d’antibiotiques lors de la propagation de l’épidémie du coronavirus, soulignant que cela pourra favoriser la résistance aux antimicrobiens. Intervenant lors de la célébration de la semaine mondiale pour un bon usage des antimicrobiens, le ministre indique que la célébration de cette journée dans le contexte de la pandémie de Covid-19 relève d’une « grande importance ». Selon lui, la prolifération de la résistance aux antimicrobiens « requiert des médicaments plus chers, prolonge la durée de la maladie, du traitement et de l’hospitalisation et augmente les coûts des soins sur les familles et la société ».

    L’importance de « la surveillance de la résistance aux antimicrobiens » Après avoir annoncé le lancement d’une journée nationale dédiée à cette question, il rappelle que l’Algérie « continue à célébrer cette semaine, à l’instar d’autres pays, pour faire face à ce danger en affirmant son engagement à mettre en oeuvre le plan d’action national de lutte contre la résistance aux antimicrobiens ». Dans ce cadre, il a souligné l’importance de « la surveillance de la résistance aux antimicrobiens en collaboration avec l’Institut Pasteur comme laboratoire de référence qui devrait être renforcé dans la surveillance et le suivi de cette résistance chez les animaux à travers le dispositif mis en place par le ministère de l’Agriculture ». Cette journée s’inscrit également, selon le même intervenant, « dans le cadre du plan d’action national qui vise à informer le grand public, ainsi que les professionnels de la santé humaine et animale, sur la problématique de la résistance aux antimicrobiens et de les sensibiliser aux conséquences de celle-ci ». l’inquiétant rebond des cas graves Depuis quelques semaines, le danger d’une 4e vague du coronavirus guette l’Algérie. Les mises en garde des spécialistes et des responsables du secteur sanitaire se multiplient. À Alger, l’on constate désormais une hausse des cas graves de Covid-19.

    Dans une déclaration rapportée par la Radio nationale, le chef de service réanimation au CHU Beni Messous à Alger le Professeur Réda Malek Hamidi met en garde contre une hausse inquiétante des cas graves de Covid-19 et des admissions aux services de réanimation. Affirmant que « la situation est très préoccupante », il fait savoir que « le nombre d’admissions au service de réanimation a triplé » ces derniers jours. À ce propos, il témoigne d’une hausse du nombre de patients atteints de formes graves du Covid-19. Ainsi, le spécialiste estime que « nous devons être prêts pour ne pas revivre le scénario de la 3e vague ». Par conséquent, il appelle la population à « aller se faire vacciner » d’autant que « le vaccin est disponible ». Il insiste, en effet, « qu’il faut aller se faire vacciner pour se protéger et protéger les autres ».

    Par : CHAHINE ASTOUATI

    Le Midi libre, 23/11/2021

    #Algérie #Covid19 #Confinement #Frontières

  • Covid19: Le Maroc renforce le contrôle des frontières

    Tags : Maroc, covid19, pandémie – Covid19: Le Maroc renforce le contrôle des frontières

    RABAT, 13 novembre (Xinhua) — Le Maroc a annoncé samedi renforcer les mesures de contrôle d’accès à son territoire, dans le cadre des efforts visant à enrayer la pandémie de COVID-19.

    Un passeport sanitaire obligatoire et un test PCR négatif seront exigés pour les voyageurs internationaux, ainsi qu’un double contrôle par caméras thermiques, et des tests d’antigènes seront effectués à l’arrivée au Maroc, indique un communiqué officiel publié par l’agence de presse officielle marocaine MAP.

    Le communiqué ajoute que tout passager testé positif à son arrivée au Maroc doit retourner immédiatement dans son pays d’origine aux frais de la compagnie aérienne ou maritime.

    Cette décision visait à préserver les acquis du Maroc dans la lutte contre le COVID-19 et tenait compte de l’augmentation des cas d’infection chez les voisins européens du Maroc, a-t-il précisé.

    Le décompte du COVID-19 au Maroc est passé à 948 157 samedi, alors que 132 nouveaux cas ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures.

    Le nombre de morts s’élevait à 14 740 avec trois nouveaux décès, et le total des récupérations a atteint 929 909 après l’ajout de 134 nouveaux.

    Au total, 24 359 996 personnes ont reçu la première injection de vaccins COVID-19 dans le pays, et 22 388 630 personnes ont reçu la deuxième dose. Pendant ce temps, 1 570 471 personnes ont pris la troisième dose.

    Le pays d’Afrique du Nord a lancé une campagne de vaccination à l’échelle nationale le 28 janvier après l’arrivée de la première cargaison de vaccins chinois Sinopharm.

    Xinhua, 14/11/2021

    #Maroc #Pandémie #Covid19 #Frontières

  • Allemagne-covid: Nombre élevé de contaminations

    Tags : Allemagne, covid19, coronavirus, contaminations – Allemagne-covid: Nombre élevé de contaminations

    BERLIN (AP) – Le centre national allemand de contrôle des maladies a signalé mercredi un nombre record de nouveaux cas de coronavirus, alors que l’un des meilleurs virologues du pays a averti qu’un autre verrouillage serait nécessaire si les vaccinations ne s’accélèrent pas rapidement.

    Les 39 676 cas enregistrés par l’Institut Robert Koch ont dépassé le précédent record quotidien de 37 120 nouveaux cas signalés vendredi. L’institut a déclaré que le taux d’infection en Allemagne était passé à 232,1 nouveaux cas pour 100 000 habitants au cours des sept derniers jours.

    « Nous avons une véritable situation d’urgence en ce moment », a déclaré Christian Drosten, chef du service de virologie à l’hôpital Charite de Berlin, à propos de la situation dans de nombreuses unités de soins intensifs hospitalières à travers le pays. « Nous devons faire quelque chose tout de suite. »

    Les responsables gouvernementaux ont déclaré à plusieurs reprises qu’ils n’avaient pas l’intention d’imposer des fermetures et ont plutôt appelé les résidents à se faire vacciner.

    L’Allemagne a actuellement un gouvernement national intérimaire à la suite des élections fédérales de septembre. Les partis qui devraient former le prochain gouvernement prévoient de présenter cette semaine une législation qui permettrait à une déclaration depuis mars 2020 d’une « situation épidémique de portée nationale » d’expirer à la fin du mois et fournirait un nouveau cadre juridique pour instituer le coronavirus. les mesures.

    Comme pendant les autres périodes de la pandémie, le pays dispose d’un patchwork de règles régionales. La plupart des endroits restreignent l’accès à de nombreuses installations et événements intérieurs aux personnes qui ont été vaccinées contre le virus, se sont remises du COVID-19 ou ont récemment reçu des résultats de test négatifs – cette dernière catégorie étant désormais exclue dans certaines régions. Cependant, les règles sont souvent appliquées avec laxisme.

    Plusieurs hôpitaux ont déclaré ces derniers jours qu’ils travaillaient à nouveau à leurs limites et avaient des unités de soins intensifs si pleines de patients COVID-19 qu’ils ne pouvaient pas admettre de nouveaux patients pour le moment.

    La Charité de Berlin a déclaré mardi qu’elle devait annuler les chirurgies prévues en raison du nombre de membres du personnel s’occupant de personnes atteintes de COVID-19. Les autorités ont déclaré que la plupart des derniers patients ne sont pas vaccinés.

    Environ 67 % de la population allemande de 83 millions d’habitants est entièrement vaccinée, selon les chiffres officiels. Contrairement à certains autres pays européens, le gouvernement a rechigné à rendre les vaccins obligatoires pour tout groupe professionnel.

    « Nous devons probablement contrôler à nouveau l’activité d’infection par des mesures de contact – pas probablement, mais certainement », a-t-il déclaré.

    « Nous sommes dans une mauvaise situation : nous avons 15 millions de personnes qui auraient pu être vaccinées et auraient dû être vaccinées », a déclaré Drosten, ajoutant qu’au moins 100 000 autres personnes pourraient mourir du COVID-19 si les vaccinations ne reprennent pas rapidement.

    Depuis le début de la pandémie, 96 963 personnes sont décédées du COVID-19 en Allemagne, selon les chiffres officiels.

    Le comité permanent du pays sur les vaccinations, le Stiko, a publié mercredi une nouvelle recommandation conseillant que toutes les personnes de moins de 30 ans ne reçoivent que le vaccin Pfizer-BioNTech.

    Le Stiko a déclaré que la recommandation était basée sur des analyses récentes montrant qu’un effet secondaire rare, une inflammation cardiaque et thoracique, était observé plus fréquemment chez les receveurs de moins de 30 ans du vaccin fabriqué par Moderna que ceux qui avaient reçu le vaccin Pfizer-BioNTech.

    L’effet secondaire semble être rare et, dans la plupart des cas, les gens se rétablissent sans aucun problème.

    #Allemagne #Covid19 #Coronavirus

  • Maroc : le passe sanitaire à coups de matraque

    Maroc : le passe sanitaire à coups de matraque. La mesure a des conséquences graves pour de nombreux travailleurs, en particulier les plus pauvres.

    Depuis jeudi 21 octobre, le passe sanitaire est obligatoire au Maroc. La mesure a des conséquences graves pour de nombreux travailleurs, en particulier les plus pauvres, qui sont aussi les moins vaccinés.

    Le passe sanitaire n’est fourni que si l’on est vacciné, et pas sur simple présentation d’un test négatif ou d’un certificat de rétablissement après Covid. Il est provisoire après la première et la deuxième dose, et peut être invalidé si l’on ne fait pas la troisième injection dans les six mois suivant la deuxième. La campagne pour la deuxième dose ayant commencé en mars 2021, la plupart des Marocains déjà vaccinés doivent se faire injecter la troisième dose en urgence pour garder leur passe sanitaire.

    Tous les espaces publics, hammams, restaurants, cafés, commerces, établissements hôteliers et touristiques sont interdits à ceux qui n’ont pas de passe sanitaire. Il concerne les clients de ces établissements, mais aussi leurs salariés, à qui on interdit l’accès à leur lieu de travail et le moyen de gagner leur vie. Cette mesure n’a été annoncée que trois jours avant son entrée en vigueur

    L’entrée dans les administrations publiques est aussi soumise au passe sanitaire, de même que les déplacements entre préfectures et provinces du pays. Il devient très difficile de se procurer un document administratif ou de se déplacer entre deux villes sans le passe, les contrôles de police se multiplient dans les cafés, les rues, les transports. L’amende est de 300 dirhams (environ 10 % du smic marocain) en cas d’infraction.

    Cette nouvelle attaque contre les classes populaires intervient dans un contexte de crise dramatique. L’économie ne s’est pas remise de son arrêt pendant plusieurs mois de confinement, le secteur touristique est toujours exsangue. L’inflation s’accélère : les prix des produits de base, l’huile, les lentilles, la semoule et bien d’autres, ont augmenté de 25 à 50 % depuis septembre.

    Dimanche 24 octobre, des manifestations spontanées, sans appel de partis ou de syndicats, ont éclaté dans plusieurs villes du Maroc contre le passe sanitaire : à Casablanca, Rabat, Marrakech, Safi, Agadir, Tetouan… Les forces de répression n’ont eu qu’une réponse, les coups de matraques et les arrestations. Le nouveau Premier ministre, le milliardaire Aziz Akhannouch, avait déclaré, après sa nomination le 7 octobre, qu’il allait mettre de l’ordre dans la maison et rééduquer les Marocains. Cette volonté de mettre au pas la population laborieuse commence par l’instauration du passe sanitaire.

    Lutte ouvrière, 27/10/2021

  • Quelle est cette mystérieuse variante qui fait peur au Maroc ?

    Quelle est cette mystérieuse variante qui fait peur au Maroc ? Il s’agit d’une nouvelle variante appelée « AY.4.2 ». Il y en a, probablement, d’autres dans l’air.

    Le Maroc a décidé de suspendre ses vols vers les Pays-Bas, l’Allemagne et le Royaume-Uni à cause de cette situation. Parce qu’encore une nouvelle variante du coronavirus qui semble se propager rapidement : ne faites pas ça. Selon les premières estimations, la nouvelle variante est dix à quinze pour cent plus contagieuse.

    Mais il s’agit encore de calculs approximatifs. Je n’en suis pas encore convaincu », déclare Tom Wenseleers, professeur de biologie de l’évolution (KU Leuven), qui a déjà contribué à établir l’origine des variantes alpha et delta. En calculant la nouvelle variante, il a découvert que AY.4.2. n’augmente pas de la même manière à tous les endroits, ce qui pourrait aussi être une coïncidence.

    Taux d’écart

    Si vous constatez systématiquement une augmentation de cette variante partout, il est plausible qu’elle présente un avantage intrinsèque. Mais cela semble être moins le cas avec cette variante », dit Wenseleers lorsqu’on lui demande. Cela pourrait indiquer que le virus circule simplement dans les sous-groupes qui ont été mal vaccinés ou qui ont de nombreux contacts.

    Néanmoins, Wenseleers conclut également qu’en moyenne, le virus a une vitesse de propagation légèrement supérieure. Environ 2,2 % plus rapide que la variante delta « normale », AY.4.2 se propagerait par jour, ce qui signifierait que la variante infecte 11 % de personnes en plus. En comparaison, la variante alpha (anciennement variante « britannique ») a infecté environ 50 % de personnes de plus que le coronavirus classique, et la variante delta 60 % de plus.

    Ces seuls chiffres signifient que l’AY.4.2 n’est pas près de faire la pluie et le beau temps, estime le biologiste. Avec la variante alpha, il a fallu des mois avant qu’elle ne devienne dominante. Et celui-ci serait beaucoup plus lent à avancer, si tant est qu’il ait un avantage. Je ne pense pas que cette variante fera une grande différence maintenant.

    Deltavariant-plus

    À cet égard, AY.4.2 rappelle la « variante espagnole », qui semblait progresser en Europe à la fin de l’été dernier. Peut-être parce qu’elle avait un vent de voyageurs et de jeunes avec de nombreux contacts, peut-être parce qu’elle était plus contagieuse. Wenseleers penche pour la deuxième théorie : « Il avait un avantage faible mais constant. Mais il a finalement été évincé du marché par la « variante alpha », beaucoup plus contagieuse.

    Le nouveau mutant est en fait une version modifiée de la variante delta, d’où son surnom de « variante delta-plus ». AY.4.2 a subi deux modifications de ses protubérances, techniquement appelées Y145H et A222V. Bien que ces modifications soient déjà connues des coronavirus antérieurs – l’A222V était également présent dans la variante espagnole – on ne sait toujours pas exactement ce que ces modifications « font ». Cela nécessiterait des expériences en laboratoire dans lesquelles les cellules sont infectées par des virus avec et sans les mutations.

    Potentiel évolutif

    Pour l’instant, la bonne nouvelle semble être que les cellules delta ne sont pas soudainement moins sensibles aux vaccins ou à l’immunité naturelle, selon les premières données. Une grande question sans réponse est de savoir dans quelle mesure le virus a encore un « potentiel évolutif » : dans quelle mesure l’évolution peut encore transformer le coronavirus en quelque chose de complètement différent – ou si le virus est limité dans ses possibilités.

    Pendant ce temps, AY.4.2 semble également être en déclin au Danemark. Cela peut indiquer que la variante n’est pas du tout plus infectieuse que les virus delta habituels, mais cela peut aussi indiquer que d’autres variantes circulant sous le radar sont encore plus infectieuses que AY.4.2, déclare Wenseleers. Il est fort probable que d’autres variantes circulent déjà, qui n’ont simplement pas encore reçu leur propre classification dans l’arbre généalogique des coronavirus ».

    Mais pas de panique, souligne Wenseleers : on n’a pas encore découvert de variante qui, comme la delta ou l’alpha, soit moitié moins infectieuse que ses prédécesseurs. Et pour l’épidémie, elle aurait actuellement beaucoup plus d’impact si ceux qui n’ont pas encore été vaccinés allaient simplement se faire vacciner. De cette façon, nous pourrions presque réduire de moitié les chiffres de l’hospitalisation

    De Volkskrant, 21/10/2021

  • Covid : Le Maroc adopte le pass sanitaire

    Le Maroc a décidé d’adopter un laissez-passer obligatoire pour le vaccin COVID-19 à partir du 21 octobre, a rapporté mardi la radio officielle RIM.

    Les fonctionnaires, employés et usagers sont tenus de présenter leur carte vaccinale pour accéder aux administrations publiques, semi-publiques et privées, selon un communiqué du gouvernement.

    Le pass vaccin, qui peut être obtenu après la deuxième dose, sera également nécessaire pour les déplacements entre les villes et les provinces en transports publics et privés, ajoute le rapport.

    Le laissez-passer sera également requis pour entrer dans les hôtels et les établissements touristiques, les restaurants, les cafés, les magasins, les gymnases et les bains publics, a-t-il précisé.

    La déclaration du gouvernement a également déclaré que le laissez-passer de vaccin sera un document nécessaire pour voyager à l’étranger.

    Le Maroc a lancé avec succès une campagne de vaccination le 28 janvier après l’arrivée de la première cargaison de vaccins chinois Sinopharm.

    Mardi, le nombre total de personnes entièrement vaccinées contre le COVID-19 au Maroc a atteint 21 088 437, soit plus de 67% de la population cible, a indiqué le ministère marocain de la Santé.

    Dans le même temps, le nombre d’infections au COVID-19 au Maroc est passé à 942 779, 499 nouveaux cas ayant été enregistrés au cours des dernières 24 heures, tandis que le nombre total de récupérations a augmenté de 476 à 922 456, a indiqué le ministère.

    Le nombre de morts du coronavirus au Maroc a augmenté de cinq à 14 566, a-t-il ajouté.

  • Covid: Manifestation contre le pass sanitaire à Bruxelles

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    Le médecin anti-vaccin montois David Bouillon est à l’origine de la manifestation. Les participants dénoncent la « pression » qui pèse sur les personnes qui ne veulent pas se faire vacciner.

    Ils estiment également que le ticket Covid Safe limite leurs libertés et constitue un moyen de « contrôler la population ». « Le gouvernement sait où et à quelle heure vous entrez quelque part », affirment les manifestants.

    « Ne me piquez pas », « Ne touchez pas à ma liberté », pouvait-on notamment lire sur leurs pancartes.

    Le Covid Safe Ticket, version belge du certificat sanitaire européen, est obligatoire dans la capitale depuis le 15 octobre dans l’hôtellerie et la restauration (sauf en extérieur), les salles de danse et les boîtes de nuit, les clubs de sport et de fitness (hors écoles ), les foires et congrès, les structures relevant du secteur culturel, festif et récréatif ainsi que les établissements accueillant des personnes vulnérables, à partir de 16 ans. La CST est également requise à partir de 12 ans pour participer à une manifestation de masse (à partir de 50 personnes à l’intérieur et 200 personnes à l’extérieur) et entrer dans les établissements de santé bruxellois.

    En Wallonie, ce laissez-passer sanitaire s’appliquera à partir du 1er novembre.

  • Tunisie-Maroc: Le tourisme garde l’espoir pour 2022

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    Les professionnels se préparent à une reprise tout en estimant qu’il faudra « repenser le tourisme ». La Tunisie « ce n’est plus l’image du chameau et la plage seulement. Le tourisme de masse a montré ses limites », estime M. Akrout, appelant à valoriser « des sites magnifiques totalement inexploités ». A la FTH, Mme Milad est du même avis. Elle évoque le Sud, les régions intérieures (Djebel El-Saha) ou les « côtes de Carthage », près de Tunis. Selon elle, le secteur s’est « reposé sur ses lauriers » et son développement exponentiel à partir des années 60.

    Sans oublier que « le tourisme balnéaire représente 80% de la demande mondiale », et sans « éliminer ce qui a été construit », il faut donc une nouvelle « vision », défend-elle. Soleil, mer et sable chaud, tout est réuni ce matin d’octobre à Hammamet pour le plaisir des touristes. Mais à l’heure des bilans, en Tunisie comme au Maroc, l’humeur est morose: la saison 2021 n’a fait que redonner un peu d’oxygène à un secteur ravagé par le Covid-19.

    Haykel Akrout est directeur du luxueux Bel Azur depuis plus de 20 ans. Il fait visiter fièrement cet hôtel avec piscines et thalasso, en surplomb de la plage à Hammamet, la célèbre ville balnéaire tunisienne.

    « 2021 est mieux que 2020 (…) Mais ça reste deux fois moins bien que 2019, à cause des contraintes » liées au Covid-19, dit-il à l’AFP.

    Après une flambée épidémique en juillet, son hôtel de 1.000 lits a dû réduire de moitié sa capacité et la Tunisie s’est retrouvée en zone rouge pour toute l’Europe, d’où proviennent ses touristes habituels, surtout Français, Allemands et Italiens.

    Comme tous les Russes rencontrés au Bel Azur, Elena Bakurova a choisi le pays du jasmin pour le « très bon prix payé » pour ce « superbe endroit ». Venue de Vladivostok, dans l’extrême-orient russe pour fêter ses 44 ans, elle « voulait aussi découvrir l’Afrique ».

    Yanis Merabti, un ouvrier lyonnais de 28 ans, a aussi opté pour la Tunisie « pour une question de prix ». Mais pas seulement. « On vient tous les ans avec ma mère. La France n’est pas comme ça en octobre. On ne peut pas trouver la plage, le soleil, il fait froid. »

    – « Survie » –

    Avec un hôtel rempli à 30%, dont 130 Russes, « on parle de survie, on n’est pas du tout dans un contexte de rentabilité », déplore M. Akrout.

    La saison 2021 a connu « un très léger mieux. Mais, par rapport à 2020 – année catastrophique avec une régression de 80% -, on est très loin de l’activité normale avec une augmentation de 11% cette année », confirme à l’AFP Dora Milad, présidente de la Fédération hôtelière FTH.

    Les bonnes années comme 2019, avec 9 millions de nuitées, le tourisme a représenté jusqu’à 14% du PIB, faisant vivre 2 millions de Tunisiens.

    Egalement dépendant du secteur, le Maroc a connu après la réouverture des frontières mi-juin une relative embellie. Le pays comptabilisait plus de 3,5 millions d’entrées fin août contre 2,2 millions un an plus tôt, mais quatre fois moins qu’en 2019 (13 millions).

    « La reprise a été particulièrement bonne dans les villes balnéaires. Mais elle a été ralentie par les restrictions imposées en août », explique à l’AFP Hamid Bentahar, président de la Confédération du tourisme au Maroc.

    Sous l’effet d’un pic épidémique, le Maroc a durci les restrictions sanitaires en limitant les déplacements vers les pôles touristiques de Marrakech et Agadir (ouest).

    En Algérie, où le tourisme intérieur fournit le plus gros contingent de visiteurs, l’activité des hôtels a « reculé à tout juste 25% (de la normale, ndlr) en raison de la pandémie », qui a connu un pic en juillet, selon le président de la Fédération hôtelière FNH, Ahmed Oulbachir.

    – « Repenser le tourisme » –

    Ces derniers jours, à la faveur d’une forte baisse des contaminations et décès, la Tunisie a été sortie des listes rouges du Royaume-Uni et de la France, qui a pris une mesure identique pour le Maroc et l’Algérie.

    Pour l’hiver 2021, il est « déjà trop tard », estime le directeur du Bel Azur. Mais « c’est comme un gros paquebot, cela va remettre la machine en route » et permettre de « sauver la saison 2022: on pourra signer des contrats avec les tours opérateurs ».

    Les professionnels se préparent à une reprise tout en estimant qu’il faudra « repenser le tourisme ».

    La Tunisie « ce n’est plus l’image du chameau et la plage seulement. Le tourisme de masse a montré ses limites », estime M. Akrout, appelant à valoriser « des sites magnifiques totalement inexploités ».

    A la FTH, Mme Milad est du même avis. Elle évoque le Sud, les régions intérieures (Djebel El-Saha) ou les « côtes de Carthage », près de Tunis. Selon elle, le secteur s’est « reposé sur ses lauriers » et son développement exponentiel à partir des années 60.

    Sans oublier que « le tourisme balnéaire représente 80% de la demande mondiale », et sans « éliminer ce qui a été construit », il faut donc une nouvelle « vision », défend-elle.

    La Croix, 13/10/2021

  • Voyages : l’étau se desserre sur les Algériens

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    Mercredi dernier, la BBC, l’agence de presse britannique, avait annoncé la levée des restrictions de voyage vers l’Algérie sur une liste où figurait une trentaine de pays. A peine quelques jours plus tard, deux autres pays lui emboitent le pas pour annoncer des mesures d’allégement concernant notre pays.

    Le Qatar, dans un premier temps, décide de placer l’Algérie dans sa liste verte. La mesure a été mise en place le mercredi 6 octobre et concerne également la Tunisie et le Maroc sur une longue liste de 188 pays. Cette nouvelle classification permettra aux voyageurs entièrement vaccinés d’être exemptés de quarantaine en ne fournissant qu’un résultat de test PCR négatif, effectué dans les 72 heures avant leur arrivée sur le sol qatari. Il faut dire que dans l’émirat, à l’instar de nombreux pays dans le monde, la diminution des cas positifs est nette, ce qui permet un retour aux voyages aux personnes entièrement vaccinées. Hier dans la journée, le journal officiel de la République française annonçait également un allégement sensible des conditions de voyage. Cinq pays, à savoir l’Algérie, la Tunisie, l’Afrique du Sud, le Maroc et la Colombie quittent la liste rouge pour être classés dans la zone orange. «Cette décision sera effective le lundi 11 octobre 2021, à 00h et aura une incidence sur les conseils aux voyageurs», a déclaré à l’agence tunisienne TAP un chargé de communication au niveau de l’ambassade de France à Tunis. Sur sa page officielle, l’ambassade à Alger, à l’heure où nous mettons sous presse, n’a pas encore mis en ligne l’information alors qu’elle avait été très réactive pour annoncer le classement de notre pays en zone rouge le 19 août dernier.

    Concrètement, à partir du 11 octobre, tout Algérien se déplaçant vers la France ne subira aucune restriction de voyage pour peu qu’il soit vacciné par un vaccin reconnu par l’Union européenne.

    D’autres pays d’Europe ou des émirats du Golfe pourraient aussi annoncer un allègement des conditions d’entrée sur leur sol. Il faut dire qu’avec la massification de la vaccination sur toutes les régions de la planète, les gouvernants ont tendance à desserrer l’étau des restrictions imposées par la crise sanitaire. Les destinations habituellement fréquentées par les touristes algériens ou étrangers comme la Thaïlande, l’Europe du Sud ou l’émirat de Dubaï retrouvent peu à peu l’animation habituelle. Les grands hubs aéroportuaires comme Frankfurt, Istanbul ou Paris connaissent un retour d’activité quasiment équivalent aux mois qui ont précédé la Covid. Bref, la planète commence à reprendre des couleurs.

    Pour les Algériens qui souhaitent retrouver le chemin de l’aventure et des voyages un seul obstacle reste à lever. «La faiblesse des fréquences des vols à l’international ne permet pas, à l’heure actuelle, un retour à une activité de voyages pour le touriste algérien souhaitant se déplacer à l’étranger», nous expliquera un responsable d’une agence de voyages. Les derniers allégements influeront-ils positivement sur le nombre de vols ? Rien n’est sûr pour le moment.

    A. N.

    L’Algérie Aujourd’hui, 10/10/2021

  • Le baril, l’Opep+, le gaz et la Covid-19

    Algérie, gaz, Medgaz, OPEP+, covid19, pétrole, Maroc, prix, #Algérie, #Gaz, #Pétrole, #Maroc,

    Au cours du 2e semestre 2014, le baril de pétrole a subi une chute que peu d’analystes ont prévue. Il a fallu deux ans de tractations pour que l’Opep et ses alliés se décident sur une position et une action communes en 2016 pour défendre dorénavant un prix et un peu moins le quota. Fin 2019, début 2020, la Covid-19 est venue brouiller toutes les cartes et provoquer la débâcle du marché pétrolier avec un prix en dessous de 20 $, jusqu’au sursaut salutaire d’avril 2020 pour tenter à nouveau de maîtriser le marché pétrolier, grâce à une meilleure cohésion, cette fois-ci, au sein de l’Opep+.

    Le plus grand mérite revient, il faut le reconnaître, à l’Arabie Saoudite et la Russie, les deux plus gros producteurs de l’Opep+, qui ont su maîtriser leur ardeur, ou plutôt leur adversité l’un envers l’autre, et contenir les intérêts et ardeurs des autres membres. Le marché est remonté depuis cette date, petit à petit, avec un regard constant sur deux paramètres vitaux : les phases successives de la pandémie et les ouvertures lentes, mais continues, en matière de mobilité liées à une reprise de l’économie mondiale lente aussi. Les producteurs sont aujourd’hui satisfaits par un baril qui dépasse les 80 $, d’autres le sont plus avec un prix du gaz qui casse les tirelires des consommateurs en cette fin d’année 2021.

    – Mais ne faut-il pas aussi faire le point sur les profondes mutations qui ont affecté le secteur énergétique et, par voie de conséquence, le contenu énergétique de l’économie mondiale depuis 5 ans, et plus particulièrement depuis 2020 ?
    – Est-ce que cette période de bouleversement, y compris avec toutes ses facettes géopolitiques, est terminée ? Est-ce durable? Pour combien de temps encore ?
    – Est-ce que la libéralisation accélérée du marché gazier en Europe n’y est pas pour quelque chose dans ce qui se passe actuellement dès que l’offre gaz s’est subitement réduite au détriment du marché européen et à l’avantage du marché asiatique ?
    – Et enfin, est-ce que nous n’assistons pas à un début de prédominance irréversible du gaz naturel sur le pétrole au niveau du marché avec un baril qui dépendra, au courant des prochaines décennies, du prix du gaz naturel ?

    Côté pétrole

    La pandémie est toujours là, sans aucune certitude de la vaincre, en dehors de celle qu’il va falloir apprendre à vivre avec en adaptant nos modes de vie, notre consommation énergétique et nos comportements. La reprise économique aussi est en cours avec une prévision de rebond économique de 6,5% dans les pays du G20 dont la part de consommation énergétique est déjà de 80%, et va croître de 4% en 2021.

    Selon l’Opep, la progression de la demande pétrolière va passer de 90,7 à 96,7 millions de barils/jour entre 2020 et 2021, mais l’Opep+ ne compte pas revenir sur le pacte en cours qui est prolongé jusqu’en décembre 2022 pour lui permettre un meilleur contrôle du marché.

    Du côté américain, l’offre a été sérieusement affectée par les dégâts causés par les ouragans, sans compter la reprise jugée lente de la production de pétrole de schiste, entraînant des stocks qui sont encore loin de ceux d’avant Covid-19.
    Les producteurs de pétrole de schiste ne semblent pas pressés d’accélérer leur production et ont pratiquement la même position que ceux de l’Opep+, mais selon le Financial times, la production américaine devrait augmenter de 800 000 barils par jour en 2022.

    Par contre, au point de vue réserves mondiales, la majorité des analystes et des grandes compagnies pétrolières s’accordent pour prévoir maintenant un peakoil/réserves à l’horizon 2030 et un peakoil/demande probablement plus tôt. On constate d’ailleurs de plus en plus que les capacités additionnelles de production de pétrole ne sont plus détenues que dans quelques pays comme l’Arabie Saoudite, la Russie, l’Irak, les Émirats, l’Iran et les États-Unis.

    Côté gaz

    La situation est pareille avec, d’une part, une reprise de la consommation et de la demande, surtout quand le prix était bas, mais d’autre part, des hésitations ayant entraîné des stocks trop bas, notamment en Europe, et l’inverse en Asie avec des achats considérables de pétrole et de GNL.

    Par contre, la situation est différente pour le gaz naturel au point de vue des réserves qui sont encore très importantes à l’échelle mondiale, et de la demande qui poursuivra sa croissance en moyenne à raison de 2% par an sur plusieurs décennies. La situation actuelle du marché gazier et même pétrolier est, certes, liée à plusieurs paramètres qui ont brutalement bouleversé le marché depuis l’hiver 2020-2021, mais qui laissent prévoir aussi d’autres bouleversements dans les échanges :

    – le refus de livrer plus de gaz par la Russie à travers le North Stream 2, tant qu’il n’y a pas eu d’aval définitif de l’UE pour son démarrage. Ni le nucléaire ni le charbon ne pourront remplacer le gaz naturel, d’où qu’il vienne, pour garantir un approvisionnement énergétique au cours de la longue période de transition que l’Europe veut accélérer. L’autre secteur qui risque d’être gravement impacté est celui de la pétrochimie avec un gaz aussi cher.

    – Une très forte demande de GNL sur le marché asiatique suivie d’une très forte augmentation du prix qui a dépassé les 40 $/MMBTU en Asie. Dans cette partie du monde où le charbon est pour le moment la ressource prépondérante, seul le gaz naturel pourra permettre une transition énergétique et une décarbonation continue et acceptable.

    – Des conditions climatiques aux États-Unis qui ont certes affecté les capacités de production, y compris pour le pétrole et le gaz de schiste, et enfin des surprises en matière de production d’électricité renouvelable par l’éolien dont les performances ont considérablement chuté pendant un certain moment. Mais là aussi l’évolution positive du prix du baril va finir par booster la production de gaz de schiste surtout, qui n’a pas dit son dernier mot.

    – Il faut aussi citer les limites des capacités de production de gaz conventionnel en Algérie, ainsi que les incertitudes relatives à l’avenir du gazoduc vers l’Espagne à travers le Maroc. Mais il faut tenir compte aussi des réserves énormes en gaz de schiste qui finiront par être développées, ainsi que celles conventionnelles ou non conventionnelles de la Libye, du bassin est- méditerranéen, d’Afrique de l’Est et de l’Ouest. L’Afrique et la Méditerranée auront, par conséquent, un rôle important à jouer dans les échanges à venir aussi bien vis-à-vis du marché européen qu’asiatique.

    Le marché

    Le prix du baril de pétrole et celui du gaz naturel viennent ainsi de traverser un niveau au grand bonheur des producteurs, surtout ceux dont l’économie en dépend, mais il ne faut pas non plus oublier que ce prix en dollar est encore inférieur à celui affiché parce que le dollar a lui aussi chuté depuis 2019.

    Ces prix ont augmenté aussi parce que les ENR et plus particulièrement la production d’électricité éolienne n’ont pas été au rendez-vous comme l’espéraient certains. Sur un autre plan, et l’impact pandémie sur la mobilité étant toujours menaçant, les pays producteurs de l’Opep+ savent parfaitement que la moindre ouverture de vannes sans contrôle, ou encore l’absence de cohésion en son sein, entraîneraient une nouvelle chute des cours qui leur sera fatale. L’autre crainte des pays de l’Opep+ est dirigée vers le pétrole de schiste américain dont les producteurs ont été échaudés depuis 2019, mais qui ne tardera pas à revenir en force avec ce niveau de prix.

    Il est vraiment difficile, par conséquent, de faire aujourd’hui des prévisions pour le marché pétrolier qui finira par être régulé par les trois fondamentaux que sont l’offre, la demande et les stocks, mais fera face aussi, à moyen terme, à des politiques de transition énergétique entraînant une réduction de sa consommation au profit du gaz naturel et des énergies renouvelables.

    Par contre, le gaz naturel poursuivra sa croissance à moyen et long terme surtout dans la génération d’électricité au détriment du charbon dans les principales régions consommatrices d’énergie, dont la région Asie-Pacifique où le gaz ne représente que 10% contre 60% pour le charbon, l’Amérique du Nord avec 33% contre 21% pour le charbon et l’Europe avec 20% contre 16% pour le charbon.


    Abdelmadjid Attar,

    Ancien ministre, ancien P-DG de Sonatrach.

    Le Soir d’Algérie, 07/10/2021