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  • Point de presse quotidien de l’ONU: 05 octobre 2021

    ONU, Afghanistan, UNICEF, PAM, Ethiopie, Syrie, Yémen, Conseil de Sécurité, Pakistan, covid19, covax, #COVAX,

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Afghanistan/UNICEF/PAM : À la fin d’une visite de deux jours à Hérat, les chefs du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et du Programme alimentaire mondial (PAM), M. Hervé Ludovic De Lys et Mme Mary-Ellen McGroarty, ont tiré l’alarme sur l’état désastreux de la malnutrition et de l’insécurité alimentaire qui sévit en Afghanistan. L’hiver approchant à grands pas, ils ont dit que c’est maintenant une course contre la montre pour aider les familles afghanes qui n’ont pas non plus accès à l’eau potable et aux services de santé et de nutrition. Quatorze millions de personnes sont confrontées à une insécurité alimentaire aiguë en Afghanistan et 3,2 millions d’enfants de moins de 5 ans devraient souffrir de malnutrition aiguë d’ici à la fin de l’année.

    Les deux agences des Nations Unies déploient 100 équipes mobiles de santé et de nutrition supplémentaires. Déjà 168 équipes mobiles constituent une bouée de sauvetage pour les enfants et les mères dans les zones difficiles à atteindre de l’Afghanistan. Depuis le début de l’année, le PAM a également fourni une aide alimentaire et nutritionnelle vitale à 8,7 millions de personnes. Près de 4 millions de personnes ont été aidées au cours du seul mois de septembre.

    En outre, plus de 210 000 enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère ont reçu cette année un traitement salvateur grâce aux services appuyés par l’UNICEF. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a indiqué qu’après une pause de ses acticités, le programme de lutte contre la polio a repris le dépistage et les vaccinations des voyageurs se déplaçant entre l’Afghanistan et le Pakistan au point de passage frontalier de Torkham.

    L’OMS a aussi déployé 64 équipements médicaux pour les centres de santé dans l’ouest du pays afin de subvenir aux besoins sanitaires de 64 000 personnes pour les trois prochains moins. Depuis août, l’OMS a envoyé par pont aérien près de 185 tonnes de fournitures médicales essentielles, soit neuf vols dont un vol dimanche dernier. L’appel éclair pour l’Afghanistan demandant 606 millions de dollars pour apporter une aide humanitaire à près de 11 millions de personnes jusqu’à la fin de l’année 2021 a reçu 212 millions de dollars, soit 35%. Le nombre des donateurs augmente mais nous avons toujours besoin d’argent.

    Invité du Point de presse

    Mme Mary-Ellen McGroarty, Directrice du Programme alimentaire mondial (PAM) pour l’Afghanistan, sera l’invitée du Point de presse mercredi 6 octobre, en visioconférence depuis Kaboul.

    Éthiopie

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) a achevé sa première opération de distribution alimentaire aux personnes touchées par la propagation du conflit dans les régions de l’Afar et de l’Amhara.

    Depuis le 15 août, le PAM a livré de la nourriture à près de 300 000 personnes dans les deux régions.

    Toutefois, le PAM a déclaré que le manque d’approvisionnement lié aux difficultés d’acheminement de l’aide humanitaire entraîne toujours un retard des distributions dans le Tigré.

    La deuxième opération de distribution alimentaire est en cours dans le Tigré depuis le 27 mai et plus de 2,4 millions de personnes ont bénéficié d’une aide alimentaire dans le nord-ouest et certaines parties du sud du Tigré.

    Le PAM a dit que des rapports isolés provenant du Tigré, de l’Afar et de l’Amhara suggèrent que l’insécurité alimentaire augmente alors que les familles fuient leurs maisons et voient leurs moyens de subsistance détruits.

    Le PAM insiste qu’il est absolument vital d’avoir la pleine coopération et le soutien de toutes les parties au conflit pour pouvoir apporter à l’ensemble des populations touchées une aide alimentaire urgente avant que nous n’ayons une catastrophe humanitaire dans tout le nord de l’Éthiopie.

    Syrie

    En Syrie, l’ONU a reçu des informations selon lesquelles cinq millions de personnes sont touchées par la crise de l’eau dans le nord et le nord-est du pays.

    Les habitants du nord de la Syrie n’ont pas été en mesure d’accéder de manière fiable à une eau suffisante et salubre en raison des faibles niveaux d’eau, des perturbations des systèmes d’approvisionnement en eau et de la capacité opérationnelle déjà réduite des stations d’eau.

    Le manque d’eau potable entraîne une prévalence accrue de maladies véhiculées par l’eau et réduit une première ligne de défense essentielle pour endiguer la pandémie de COVID-19. Le manque d’électricité ajoute également à la pression sur la santé publique et les systèmes éducatifs et a un impact disproportionnel sur la santé générale et reproductive des femmes et des filles.

    L’ONU, avec ses partenaires, a publié un plan consolidé au cours des six prochains mois, qui ciblera 3,4 millions de personnes parmi les plus touchées dans ces régions de la Syrie à la suite de la crise de l’eau. Les besoins nécessitent une réponse multisectorielle de 251 millions de dollars, dont 51 millions seulement ont été reçus.

    Yémen

    M. Hans Grundberg, Envoyé spécial pour le Yémen, a achevé aujourd’hui une visite de trois jours à Riyad. M. Grundberg a rencontré le Ministre des affaires étrangères saoudien, M. Faisal bin Farhan, l’Ambassadeur saoudien au Yémen, M.  Mohamed Al Jaber, ainsi que d’autres hauts responsables saoudiens. Il a également rencontré le Vice-Président du Yémen, Ali Monhsen, ainsi que d’autres hauts responsables yéménites.

    M. Grundberg a déclaré que la fin du conflit et la recherche d’une solution politique globale et inclusive, répondant aux aspirations du peuple yéménite, devaient être les objectifs premiers et urgents de tous les acteurs concernés.

    Au cours de sa visite à Riyad, M. Grundberg s’est également entretenu avec le Haut-Représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères, M. Josep Borell, et le Secrétaire d’État du Ministère fédéral des affaires étrangères, M. Michel Berger, ainsi qu’avec des diplomates des membres permanents du Conseil de sécurité basés à Riyad.

    M. Grundberg se rend aujourd’hui à Aden, au Yémen, pour des consultations supplémentaires.

    Conseil de sécurité

    Lors du Conseil de sécurité ce matin, Mme Bintou Keita, Chef de la Mission de maintien de la paix des Nations Unies en République démocratique du Congo, a appelé les membres du Conseil à continuer à soutenir le travail de l’ONU.

    Elle a déclaré que la sécurité et la protection des civils demeuraient les plus grands défis dans l’est du pays. La coopération entre les Forces armées congolaises et les forces de maintien de la paix de l’ONU a été renforcée, et des progrès ont été réalisés dans la planification et la conduite des opérations.

    Cependant, a-t-elle ajouté, beaucoup reste à faire, notamment pour garantir le respect systématique des droits humains dans la lutte contre les groupes armés en RDC. Au sujet de la situation humanitaire, Mme Keita a rappelé aux membres du Conseil que le pays compte plus de cinq millions de déplacés à l’intérieur de ses frontières. Elle a appelé la communauté internationale à financer l’appel humanitaire.

    COVID-19/Pakistan 

    Au Pakistan, l’équipe des Nations Unies, menée par le Coordonnateur résident Julien Harneis, poursuit son travail avec les autorités pour lutter contre les conséquences sanitaires, humanitaires et socioéconomiques de la pandémie. À compter du 2 octobre, plus de 82 millions de doses de vaccins ont été administrées. Près de 30 millions de personnes ont été entièrement vaccinées et deux fois plus partiellement vaccinées.

    Sur le plan sanitaire, UNICEF s’emploie à assurer le maintien des services de soins primaires essentiels dans près de 140 établissements de santé pour plus de 3,6 millions d’hommes, femmes et enfants. Plus de 110 000 enfants ont été vaccinés contre la rougeole. L’UNICEF a également contribué à la formation de milliers de travailleurs de santé de première ligne et de volontaires communautaires à l’identification des cas de COVID-19.  

    L’équipe des Nations Unies a livré 1 000 concentrateurs d’oxygène et des millions d’articles de protection individuelle aux agents de santé de première ligne dans tout le pays. 

    COVAX

    Le Honduras, l’Équateur et le Pérou ont tous reçu des livraisons supplémentaires de vaccins de la part du Mécanisme COVAX. En Amérique latine et dans les Caraïbes, près de 53 millions de doses ont été distribuées par le Mécanisme COVAX dans 33 pays avec le soutien logistique de l’Organisation panaméricaine de la santé.

    Eau 

    Selon un rapport publié aujourd’hui par l’Organisation météorologique mondiale, les risques liés à l’eau, comme les inondations et les sécheresses, augmentent en raison des changements climatiques.  D’après ce rapport, 3,6 milliards de personnes n’ont pas eu un accès suffisant à l’eau au moins un mois par an en 2018. D’ici à 2050, ce chiffre devrait passer à plus de cinq milliards. 

    Récifs de corail

    Selon un nouveau rapport soutenu par le programme des Nations Unies pour l’environnement, la hausse des températures à la surface de la mer a entraîné la disparition de 14% des coraux depuis 2009.  Le rapport avertit qu’une perte irrévocable des récifs de corail serait catastrophique, car ils abritent au moins un quart de toutes les espèces marines, fournissent un habitat essentiel et une source fondamentale de protéines, ainsi que des médicaments vitaux. On estime que des centaines de millions de personnes dans le monde en dépendent pour leur alimentation, leur emploi et leur protection contre les tempêtes et l’érosion.  Le rapport complet est en ligne. 

    Journée mondiale des enseignants

    C’est aujourd’hui la Journée mondiale des enseignants ayant pour thème cette année « Les enseignants au cœur de la reprise de l’éducation ». La Journée met l’accent sur le soutien dont les enseignants ont besoin pour contribuer pleinement au processus de relèvement de la pandémie. Dans une déclaration commune, l’UNESCO, l’Organisation internationale du Travail, l’UNICEF et l’Internationale de l’éducation ont appelé les pays à investir dans les enseignants et à leur donner la priorité dans les efforts mondiaux de redressement de l’éducation, afin que chaque apprenant ait accès à un enseignant qualifié et soutenu. 

    OMS/Conférence de presse

    Jeudi matin à 9 h 30, le Secrétaire général et le docteur Tedros, de l’Organisation mondiale de la Santé, tiendront une conférence de presse virtuelle conjointe sur la stratégie mondiale de vaccination COVID-19 de l’OMS.  L’événement sera organisé par l’OMS, à partir de Genève, et se tiendra sur Zoom.

    UN Press, 05/10/2021

  • L’Algerie lance la Production du Vaccin Anti-COVID-19

    L’Algerie lance la Production du Vaccin Anti-COVID-19

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    L’Algérie compte se projeter dans l’exportation vers l’Afrique du vaccin anti-Covid « Corona Vac »dans le cadre de l’initiative « Africa-Vac »
    DAKAR, Sénégal, 4 octobre 2021/ — Le groupe pharmaceutique algérienSaidal a lancé, le mercredi 29 septembre 2021 à Constantine, la production locale du vaccin anti-covid 19 de Sinovac, sous la supervision du premier Ministre, Ministre des finances, M. Aimene Benabderrahmane.

    L’usine de production Saidal de Constantine augmentera progressivement sa production qui passera de (1) un million de doses de vaccin anti-covid 19 dans le courant du mois d’octobre, à (2) millions de doses en novembre, et à plus de 5,3 millions de doses de vaccin à partir de du mois de janvier 2022, selon le directeur de l’unité de production.

    Le Ministre de l’industrie pharmaceutique, M.Abderrahmane Lotfi Djamel Benbahmed, avait indiqué le 27 septembre 2021 que l’Algérie compte se projeter dans l’exportation vers l’Afrique du vaccin anti-Covid « Corona Vac »dans le cadre de l’initiative « Africa-Vac » en vue de répondre aux besoins des pays africains.

    Il avait également souligné que « l’Algérie avait les possibilités d’être une plateforme africaine de « fil end finish » avec une capacité de production de 200 millions de doses par an, relevant que le groupe Saidal est le seul producteur africain à avoir obtenu la licence de production du vaccin Coronavac.»

    De son côté, le Ministre de la Santé, le Pr Abderrahmane Benbouzid avait estimé, dans une précédente déclaration que « le lancement de la production du vaccin anti-covid à l’usine de Constantine permettra à l’Algérie de se positionner en tête des pays avancés dans la production du vaccin à l’avenir ».

  • Algérie : Une souveraineté sanitaire nommée CoronaVac

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    Engagement pris, pari gagné. Ce mercredi, le premier vaccin algérien anti-covid CoronaVac est sorti de l’unité Saidal de Constantine. A son accueil une forte délégation ministérielle conduite par le premier ministre Aïmene Benabderrahmane. Le groupe pharmaceutique Saidal a tenu sa promesse et l’accord passé avec la firme chinoise Sinovac, a été concrétisé quelques mois seulement après la signature de ce partenariat. L’Algérie peut s’enorgueillir de mettre sa pierre à l’édifice de la prévention et de la protection contre le coronavirus qui bouleverse le monde depuis près de deux ans. Une souveraineté sanitaire garantie, une consolidation de l’économie nationale. Ce 29 septembre vient conforter la décision politique de faire face à la pandémie quoiqu’il en coûte aux finances de l’Etat. Et voilà que l’Algérie trouve en cette production de son propre vaccin la solution idoine à parer à la propagation du virus en vaccinant les deux tiers de la population.

    Ce mois d’octobre verra la fabrication d’un million de doses, puis crescendo, plus de 5,3 millions autres à partir de janvier 2022. Il est aussi dans cette perspective de production d’approvisionner l’Afrique en CoronaVac pour répondre aux besoins d’exportation dans le cadre de l’initiative Africa-Vac.

    Le Premier ministre a jugé que la confection du premier vaccin contre la Covid-19 en Algérie reste «un exploit étant donné les techniques et leur maîtrise, requise pour ce genre de réalisation». Valorisant ce projet pharmaceutique, Benabderrahmane a tenu à lever une ambiguïté à propos de la production du vaccin, soulignant qu’il ne s’agit pas d’un simple conditionnement de la matière première. «Ce conditionnement nécessite autant de maîtrise technique garantie par des cadres algériens et algériennes dont nous sommes fiers. Sans oublier le ministre des Industries pharmaceutiques, la directrice générale du groupe Saidal, outre ces jeunes cadres qui ont matérialisé cette réalisation.» C’est la première semence de l’Algérie nouvelle, a-t-il lancé. Et d’ajouter : «Nous allons conclure avec d’autres groupes à l’image du groupe Saidal qui a acquis une maîtrise technologique et la biotechnologie complexe. Il aura fallu beaucoup de sacrifices des cadres algériens pour avoir atteint ce niveau.»

    Lors de la présentation du projet à l’hôtel Marriott en présence de tous les partenaires, dont l’ambassadeur chinois à Alger, le Premier ministre a mis en relief l’engagement du président de la République, pendant la rencontre walis-gouvernement, quant à la sortie de la première dose de vaccin le 29 septembre en cours. Une promesse matérialisée. «C’est un défi que nous avons relevé tous pour lancer l’opération de la production du vaccin anti-Covid-19 en Algérie.» «Un produit matérialisé par des compétences algériennes.» «Le contrat paraphé avec la firme chinoise pour l’utilisation du nom commercial du vaccin en obtenant la licence de production CoronaVac permet à l’Algérie d’être le premier pays africain à produire le produit.»

    «L’unité Saidal assurera la production d’un million de doses au mois d’octobre, deux millions en novembre, trois millions en décembre et près de 6 millions de doses à la fin 2021» , avec des prévisions de la production annuelle estimée à 96 millions d’unités d’ici à la fin 2022. Cela étant tributaire de la disponibilité de toutes les conditions nécessaires, notamment la matière première et le staff afférent au niveau régional et local. La firme Saidal, à travers son expérience acquise en matière de production des médicaments stérile et les compétences de ses acteurs, renforcera l’autosuffisance sanitaire du pays.
    96 millions de doses d’ici à la fin 2022.

    «Il pourrait s’engager dans la fabrication d’autres vaccins», a soutenu le Premier ministre, ouvrant une porte d’exportation du vaccin pour les pays africains. Plus loin, le chef du gouvernement a mis en valeur la décision prise par le président de la République concernant «la mise en place d’une industrie pharmaceutique demeure une des priorités stratégiques dont sur laquelle l’Algérie s’articule pour ranimer l’économie nationale visant à diversifier l’économie». De plus, ajoutera-t-il, les résolutions ont été fondées judicieusement dans les domaines de la sécurité sanitaire, alimentaire, de l’eau et de la solidarité. La production pharmaceutique en Algérie vise la protection sanitaire des citoyens et la constitution d’un pivot essentiel, celui du capital de ressources humaines. «L’Algérie occupe la quatrième place dans la zone du Moyen-Orient concernant ‘’la création des médicaments’’ conformément à l’appréciation de l’Institut mondial selon les indications des industries pharmaceutiques en 2019.»

    Les importations de l’Algérie dans le domaine pharmaceutique ont atteint deux milliards de dollars pendant ces quatre dernières années. Et 850 millions de dollars durant le premier semestre de 2021. «Le gouvernement veille sur l’application d’une stratégie pour réduire les importations et du coup basculer vers l’exportation notamment vers le matché africain. Cela étant faisable après avoir garanti la couverture sanitaire nationale à hauteur de 70%. L’Algérie encourage et appuie les projets versés dans l’industrie pharmaceutique.» «Avec la réforme du système juridique spécifique à cette industrie. Les importations en produits pharmaceutiques nationale», dira le Premier ministre. Avant de renchérir : «Le gouvernement a aussi misé sur les investissements dans la recherche et la motivation des centres de recherche dans les universités pour favoriser la compétitivité et l’innovation.» In fine, Benabderrahmane n’a pas manqué de remercier les partenaires chinois pour leur accompagnement dans la concrétisation de ce partenariat dans un délai record ainsi que les cadres de Saidal et l’industrie pharmaceutique.
    Nasser Hannachi

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    Historique !

    Par Amirouche Lebbal

    Depuis hier, l’Algérie a désormais intégré le cercle restreint des producteurs mondiaux des vaccins anti-Covid-19, reconnus par l’OMS. L’évènement est franchement historique, et ce, à bien des égards. En produisant le vaccin CoronaVac, fruit d’une collaboration stratégique avec la Chine, notre pays s’immunise davantage contre la pandémie ravageuse, qui s’attaque depuis près de deux ans à la planète, et consolide sa souveraineté sanitaire au moment où l’accès au vaccin est inéquitable d’un continent à un autre, voire d’un pays à un autre.

    Compte tenu de cet enjeu, éminemment sanitaire d’abord, c’est le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, accompagné d’une forte délégation ministérielle, qui s’est rendu hier à l’usine de Constantine du groupe pharmaceutique public Saidal pour inaugurer la chaîne de production du vaccin made in Algeria.

    En soi, la production du CoronaVac est un acquis qui intervient dans le sillage d’une grande campagne lancée début septembre, dont l’objectif est de maximiser le taux de vaccination à l’échelle nationale avant la fin de l’année et en prévision d’une éventuelle quatrième vague, surtout.

    En ce sens, l’Algérie s’est donné les moyens de sa stratégie, dont l’efficience n’est plus totalement tributaire des successives opérations d’importation des doses vaccinales. L’usine de Constantine va produire jusqu’à un million de doses de vaccin en octobre et le double en décembre, avant d’atteindre 5,3 millions de doses à partir de janvier.

    La performance ne s’arrête pas justement à ce seuil, dès lors que les installations du laboratoire peuvent fournir 320.000 doses quotidiennement pour 8 millions de vaccins par mois, avec une marge en mesure de doubler la production en recourant au système par équipe soit deux fois huit heures.

    Pour schématiser, Saidal a une capacité de production pouvant atteindre si besoin est les 200 millions de doses par an. Une quantité qui permet à notre pays de conquérir des parts du marché à l’international, notamment en Afrique qui souffre de l’inégalité en termes de répartition de vaccins.

  • Covid: Après le Coronavac, l’Algérie produira d’autres vaccins

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    Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a fait savoir que l’Algérie compte poursuivre le projet de fabrication de vaccins contre le Covid-19. Après le Coronavac, d’autres vaccins seront également fabriqués chez-nous, a-t-il déclaré, allusion faite au vaccin Russe « Sputnik-V ».

    S’exprimant hier depuis l’usine Saidal de Constantine où il supervisait la sortie du premier lot du vaccin Chinois Sinovac, le Premier ministre a indiqué que l’activation de cette usine permettra la production de 6 millions de doses de vaccins d’ici la fin de l’année 2021. Benabderrahmane estime que les capacités de productions peuvent même atteindre les 96 millions de doses annuellement, si la matière première reste disponible ainsi que la demande au niveau local et régional et même mondial.

    Toujours dans le même contexte, le Premier ministre a expliqué que la conformité des installations de SAIDAL aux exigences des experts chinois a permis au groupe d’obtenir la licence de production du vaccin en Algérie par la société chinoise Sinovac. «Nous sommes les premiers sur le continent africain à avoir obtenu la licence CoronaVac », s’est-il félicité.

    D’autre part, l’hôte de la ville de Constantine a relevé que le groupe Saidal, à travers son expérience, permettra à l’Algérie d’atteindre, son autosuffisance et d’assurer sa sécurité sanitaire, après l’ouverture de l’usine de production du Coronavac qui permettra, selon lui, de poursuivre cette expérience et d’aller vers la production d’autres vaccins. Benabderrahmane, a salué, par ailleurs, la décision du président de la République pour la création du ministère de l’Industrie pharmaceutique, le considérant parmi les secteurs stratégiques. Une décision, ajoute le chef du gouvernement, qui a vite prouvé son importance, notamment après l’avènement de la pandémie du Covid-19.

    Sur un autre volet, le PM a indiqué que l’Algérie est classé quatrième dans le Moyen-Orient en matière de consommation de médicaments, notant que le montant des importations de produits pharmaceutiques au cours des 4 dernières années a atteint les 2 milliards de dollars, et 850 millions de dollars rien que pour le premier semestre de l’année 2021. Il a ajouté que le gouvernement tente d’appliquer une stratégie nationale pour réduire justement la facture d’importation en se dirigeant vers l’exportation à travers l’ouverture à des partenariats avec des pays connus pour être leaders dans la production pharmaceutique, et à travers l’investissement dans la recherche et le développement.

    Ania Nait Chalal

    Le Courrier d’Algérie, 30/09/2021

  • L’Algérie a-t-elle renoncé a la fabrication du vaccin russe?

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    Le ministre de l’Industrie pharmaceutique Abderrahmane Lotfi Benbahmed a nié tout abandon par l’Algérie de la fabrication du vaccin anti-covid russe “Spoutnik V”, après l’entrée en production du projet de production du vaccin chinois “Sinovac” dont le premier lot sortira officiellement des usines de Saidal dans les prochaines 48 heures.

    Le ministre a expliqué, lors de son passage dans l’émission “Invité de la Rédaction” de la chaîne III de la Radio algérienne, que l’Algérie n’a pas abandonné le vaccin russe, précisant que le second projet pour la fabrication du vaccin chinois ait été en revanche achevé rapidement compte tenu du développement dont jouit la Chine dans ce domaine.

    Selon lui, la coopération avec la Russie se poursuit dans le domaine pharmaceutique et qu’elle ne se limite pas uniquement a la fabrication du vaccin contre le Coronavirus.

    Echourouk online, 27/09/2021

  • Pr John Bell : Le coronavirus pourrait finir en simple rhume

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    Des chercheurs étrangers ont établi un scénario probable d’évolution de la Covid-19…

    C’est le cas de John Bell, professeur de médecine à l’université d’Oxford, en Grande-Bretagne, qui a révélé que la pandémie du Covid-19 pourrait être semblable au rhume. Et ce, d’ici le printemps prochain.

    Il a expliqué que le système immunitaire s’adapte contre l’infection virale. Et ce à travers la campagne de vaccination renforcée et la lutte contre cette épidémie.

    S’exprimant sur la sitution sanitaire sur site Internet “Russia Today”, le même chercheur, a indiqué, que “ce qui est arrivé en Grande-Bretagne est pire”. Soulignant que les choses vont aller mieux. Plus exactement, ajoute t-il, à la fin de la saison hivernale”.

    Il prévient, à ce titre, que l’infection Covid-19 peut toucher même les personnes vaccinées”.

    L’expert a ajouté, dans ce sillage que : “le nombre de cas d’infection reste très élevé, mais ceux qui ont reçu les deux doses du vaccin ou qui ont été précédemment infectés par le virus auront une immunité.”

    Ennahar online, 26/09/2021

  • Point de presse quotidien de l’ONU: 24 septembre 2021

    Point de presse quotidien de l’ONU: 24 septembre 2021

    Energie, Afghanistan, Soudan, Kenya, Angola, covid19, République centrafricaine, Forum des îles du Pacifique,

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Énergie

    Ce matin, le Secrétaire général a prononcé un discours au Dialogue de haut niveau sur l’énergie. Il a estimé que nous avons le double impératif de mettre fin à la pauvreté énergétique et de limiter les changements climatiques, ajoutant que l’on peut s’y atteler en investissant dans une énergie propre, abordable et durable pour tous.

    Le Secrétaire général a mis en avant quatre priorités pour un futur énergétique durable: combler le fossé énergétique, transiter vers des systèmes énergétiques sans carbone, mobiliser les financements et promouvoir les transferts énergétiques vers le monde en développement; et veiller à ce que personne ne soit laissé de côté.

    Plus de 150 engagements volontaires ont été pris sous la forme de pactes de l’énergie, y compris plus de 400 milliards de dollars de financements et d’investissements de la part des gouvernements et du secteur privé pour accroître l’accès à l’électricité et à des moyens de cuisson propres pour des centaines de millions de personnes; et renforcer de manière importante l’accès aux énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.

    Afghanistan

    Ce matin, au cours d’une manifestation parallèle intitulée « Appuyer un avenir pour l’éducation des filles en Afghanistan », la Vice-Secrétaire générale, Mme Amina Mohammed, a souligné que la priorité doit être désormais de stopper le recul des progrès enregistrés par les femmes et les filles afghanes. Elle a aussi souligné la nécessité de travailler avec les Taliban pour veiller à ce que les succès dans la scolarisation des filles et l’accès des femmes à l’emploi et aux positions de leadership ne soient pas annihilés.

    Ont pris part à la manifestation Mme Henrietta Fore, Directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), et Malala Yousafzai, Cofondatrice de la Fondation Malala et Messager de la paix des Nations Unies.

    Depuis le premier septembre, l’ONU et ses partenaires ont fourni une assistance alimentaire à plus de 340 000 personnes en Afghanistan.

    L’ONU et ses partenaires ont aussi traité plus de 20 700 enfants de moins de 5 ans qui souffraient d’une malnutrition aigüe.

    Plus de 10 000 enfants ont pu participer à des activités pédagogiques dans leur communauté et 4 200 personnes ont reçu des services de dépistages aux postes frontières.

    En outre, des camions-citernes sont venus en aide à quelque 177 500 autres personnes affectées par la sécheresse.

    Les agences humanitaires indiquent que de nouvelles routes entre les provinces ont été ouvertes pour la première fois depuis plusieurs années. Le Service aérien d’aide humanitaire des Nations Unies fonctionne tous les jours et le personnel international arrivé sur place est en train de se déployer dans les centres provinciaux.

    Toutefois, les agences humanitaires soulignent qu’il faut plus de vols et l’assouplissement des mesures administratives, y compris les visas et autres dérogations pour les travailleurs humanitaires.

    Soudan

    Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) indique que plus de 300 000 personnes ont été affectées par les lourdes pluies et les inondations au Soudan, ce qui accroît les besoins humanitaires alors que les stocks s’épuisent.

    Quatorze des 18 États du Soudan ont été frappés par des inondations depuis le début de la saison des pluies, au mois de juillet. Ces inondations ont détruit habitations, ponts et terres agricoles

    Le Gouvernement mène les efforts de secours avec l’ONU et les ONG partenaires. Quelque 183 000 personnes ont reçu une aide, y compris de la nourriture et des abris.

    Mais les agences soulignent la nécessité de reconstituer les stocks de fournitures humanitaires.

    Le Plan de réponse humanitaire pour le Soudan visant à collecter la somme d’1,9 milliard de dollars cette année, n’est financé qu’à hauteur de 25%, soit 10% de moins que la moyenne de tous les plans de réponse coordonnés par l’ONU, laquelle est déjà assez basse.

    Kenya

    Au Kenya, le Programme alimentaire mondial (PAM) a déclaré aujourd’hui qu’il réduisait encore l’aide alimentaire pour 440 000 réfugiés dans le pays en raison d’un grave problème de financement. Le PAM prévient qu’il pourrait être contraint d’arrêter complètement l’assistance d’ici à la fin de l’année si le financement n’est pas disponible immédiatement.

    L’agence affirme que la réduction de l’aide alimentaire aux familles déjà très vulnérables est une décision déchirante à prendre, d’autant plus avec une situation d’urgence nationale décrétée en raison de la sécheresse. Elle a ajouté que les faibles niveaux de financement n’avaient laissé au PAM aucun choix et que cette décision avait été prise en dernière instance.

    Le PAM cherche de toute urgence 40 millions de dollars pour reprendre la distribution de rations alimentaires complètes aux réfugiés dans les camps de Dadaab, Kakuma et Kalobeyei au cours des six prochains mois.

    République centrafricaine

    Comme demandé par le Siège de l’ONU, des enquêteurs en provenance du Gabon ont été déployés en République centrafricaine pour faire la lumière sur des allégations d’exploitation et d’atteintes sexuelles commises par ses Casques bleus de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation dans ce pays (MINUSCA).

    Nous avons également été informés que les autorités gabonaises ont accepté de mener des enquêtes conjointes et que le Bureau des services de contrôle interne (BSCI) et la MINUSCA apporteront tout l’appui nécessaire aux enquêteurs nationaux à cet égard.

    Le Défenseur principal des droits des victimes et nos partenaires des Nations Unies veillent à ce que les besoins des victimes soient correctement évalués et qu’il y soit répondu. L’Ombudsman travaillera également avec le BSCI pour s’assurer que l’enquête nationale est menée d’une manière qui soit centrée sur elles.

    Le rapatriement du contingent gabonais a débuté aujourd’hui et il se poursuit.

    Forum des îles du Pacifique

    Hier soir, le Secrétaire général a pris la parole lors d’une réunion virtuelle des dirigeants du Forum des îles du Pacifique.

    Il a noté que leurs nations sont confrontées à ce qu’il a appelé une double crise des changements climatiques et de la pandémie de COVID-19, qui menacent la vie et les moyens de subsistance du Pacifique.

    Le Secrétaire général a mis en garde que si nous continuons sur la voie actuelle, les conséquences du dérèglement climatique seront graves pour la prospérité, le bien-être et la survie même des communautés du Pacifique.

    Il a appelé à davantage d’ambition sur les changements climatiques de la part de chaque pays. Et a également déclaré que la reprise postpandémique offre une rare opportunité de changer de cap pour placer le monde sur une trajectoire plus durable.

    Numéros ONU

    En réponse à une question relative au nombre de personnes entrant au Secrétariat de l’ONU pendant l’Assemblée générale, le Porte-parole a fait la déclaration suivante:

    Cette année, au premier jour du débat général, mardi, nous avons eu 1 929 entrées au Secrétariat.

    À titre de comparaison, l’an dernier, au premier jour du débat général, nous avons eu 874 entrées. Et c’était la soixante-quinzième session, qui s’est entièrement tenue en distanciel. En 2019, avant la pandémie de COVID-19, 26 000 personnes étaient présentes dans le bâtiment le premier jour du débat général. Vous pouvez donc voir la différence considérable.

    Pour rappel, le bâtiment reste en phase 2, ce qui signifie une réduction significative de notre présence. L’accès est réservé aux délégués, personnels et correspondants en poste. Les décisions relatives aux différentes phases et aux efforts visant à limiter notre empreinte se basent sur les recommandations de l’Équipe de haut niveau chargée des politiques de gestion des crises et les conseils de nos services médicaux et du comité de santé et de sécurité au travail. Les départements concernés n’informent des décisions qui ont été prises que les personnes qui dépendent d’elles – par exemple, le Département de la communication globale (DGC) les visiteurs et les journalistes et celui des affaires économiques et sociales (DESA) les ONG.

    Angola/Sécheresse

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) a déclaré aujourd’hui que plus de 1,3 million de personnes vivant dans les trois provinces du sud-ouest de Cunene, Huila et Namibe sont confrontées à une grave faim en raison de la pire sécheresse éprouvée en quatre décennies. Le PAM a noté que la région est fortement dépendante de l’agriculture et souffre des effets dévastateurs des changements climatiques.

    Selon le PAM, 114 000 enfants de moins de 5 ans souffrent ou risquent de souffrir de malnutrition aiguë au cours des 12 prochains mois, avec de graves effets sur leur développement physique et mental.

    Le plan du PAM est d’étendre ses activités à d’autres zones touchées par la sécheresse. Il prévoit 6,3 millions de dollars pour la période allant d’octobre 2021 à mai 2022.

    COVID-19

    Le Brésil a reçu près de 2 millions de doses de vaccins contre la COVID-19 cette semaine par l’intermédiaire du Mécanisme COVAX. Cela porte à près de 12 millions le nombre total de doses fournies par le COVAX.

    L’équipe des Nations Unies, dirigée par la Coordonnatrice résidente, Mme Silvia Rucks, travaille avec les autorités pour protéger les plus vulnérables, y compris les réfugiés et les migrants, ainsi que les populations de la région amazonienne.

    Dans l’État de Roraima, dans le nord du pays, l’équipe de l’ONU travaille avec des partenaires sur des campagnes visant à prévenir la propagation du virus et à stimuler la campagne de vaccination.

    L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a fourni ce mois-ci une aide médicale et psychologique à plus de 700 personnes dans la région du nord, tandis que le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) aide les réfugiés et les migrants à devenir plus employables.

    Au Timor-Leste, l’équipe des Nations Unies, dirigée par le Coordonnateur résident, M. Roy Trivedy, a fourni cinq chambres froides et de congélation pour la chaîne du froid dans le stockage des vaccins. Nous avons également modernisé les installations nécessaires à l’isolement en fournissant des lits d’unité de soins intensifs et en transportant du matériel et des médicaments vers des installations médicales.

    Le Timor-Leste a reçu près de 300 000 doses de vaccin par l’intermédiaire du COVAX. Avec les autres livraisons de vaccins qui ont été faites, cela a permis à plus de la moitié de la population de recevoir au moins une dose, et un tiers a été entièrement vacciné.

    Notre équipe des Nations Unies continue d’aider à sensibiliser le public sur la manière d’arrêter la propagation de la maladie tout en mobilisant les gens pour qu’ils se fassent vacciner.

    Invités du Point de presse lundi

    Lundi, les invités du Point de presse de midi seront le Président de l’ECOSOC, M. Collen Vixen Kelapile, et le Vice-Président de Citi pour le secteur bancaire, les marchés de capitaux et le conseil, M. Jay Collins. Ils parleront aux journalistes du salon de l’investissement dans les ODD, qui aura lieu les 28 et 29 septembre.

    UN Press, 24/09/2021

  • Algérie: Une obligation salutaire

    Algérie: Une obligation salutaire

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    Il est quasiment acquis que le problème du manque de vaccins en Algérie relève désormais du passé. Aujourd’hui le pays reçoit de manière régulière d’importantes doses du sérum. Des quantités qui sont arrivés jusqu ‘à 5 millions, alors que l’on parle que le mois prochain, le pays recevra 15 millions d’autres doses de vaccins.

    A cela, il faut ajouter le début de la production au niveau de l’unité Saidal de Constantine qui, à terme, pourra mettre sur le marché 5 millions de doses par mois. Un rythme, combiné entre importation et production, qui couvrira de manière plus que satisfaisante les besoins nationaux. D’ailleurs on pense même à exporter le sérum vers les pays africains.

    Autrement dit, et vu sous tous les angles, la pénurie du vaccin relève du passé. Mais cet état des choses ne règle pas pour autant la problématique de la covid dans notre pays, puisqu’il parait qu’une autre guerre est ouverte aujourd’hui, pour convaincre les Algériens du bien fondé de la nécessite de se vacciner à grande échelle pour contrecarrer cette épidémie et la circonscrire dans le plus petit des carrés, à défaut de l’éradiquer, car on le sait très bien, et tous les spécialistes l’ont dit, il nous faut vivre pour longtemps avec ce virus, mais une vaccination à grande échelle permettra de contrôler la maladie et de faire en sorte que le virus circule à petit bruit. Autrement dit, il n’aura aucune incidence sur la santé générale dans le pays, comme il ne pourra en aucun cas influer, ou de très faible manière, sur le fonctionnement de nos hôpitaux. Un objectif qui est urgent à atteindre avant la fin de cette année, comme tracé par les pouvoirs publics qui comptent arriver à garantir l’immunité générale dans les plus brefs délais.

    Mais en voyant les chiffres de vaccination sur le terrain, on doit reconnaître que nous sommes bien loin de cet objectif. A ce jour et dans les statistiques le plus optimistes on parle de 8 millions de citoyens vaccinés. Autrement dit un bien faible pourcentage, bien loin des 20 millions de vaccinés sur laquelle on tablait au début de la grande opération de vaccination mise en place par les autorités sanitaires du pays.

    Alors une question s’impose à nous aujourd’hui. Faut il laisser les choses comme elles sont, au risque de ne plus sortir de cette pandémie qui a paralysé le pays, ou bien faudra-t-il prendre les mesures qui s’imposent et rendre la vaccination obligatoire. La question est plus que d’actualité et la balle est dans le camp des pouvoirs publics qui doivent trancher dans les plus brefs délais.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 20/09/2021

  • Maroc-covid: Plus de 16 millions entièrement vaccinés

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    RABAT, 8 septembre (Xinhua) — Le nombre total de personnes complètement vaccinées contre le COVID-19 au Maroc a atteint 16.102.419, a annoncé mercredi le ministère marocain de la Santé.

    Jusqu’à présent, un total de 19 620 474 premières doses de vaccin COVID-19 ont été administrées au Maroc, a-t-il indiqué dans un communiqué.

    Pendant ce temps, le nombre d’infections au COVID-19 au Maroc est passé à 893 462 alors que 3 930 nouveaux cas ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures, tandis que le nombre total de récupérations a augmenté de 5 459 à 840 002, a-t-il indiqué.

    Le nombre de morts du coronavirus au Maroc a augmenté de 72 à 13 296, tandis que 2 039 personnes sont restées dans les unités de soins intensifs, a-t-il ajouté.

    Le pays d’Afrique du Nord a lancé une campagne de vaccination à l’échelle nationale le 28 janvier après l’arrivée de la première cargaison de vaccins chinois Sinopharm. Élément final

  • Covid19: La 3e dose réduit considérablement le risque d’infection

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    Israël constate que la 3ème dose du vaccin COVID-19 réduit considérablement le risque d’infection

    JERUSALEM, 22 août (Reuters) – Une troisième dose du vaccin COVID-19 de Pfizer (PFE.N) a considérablement amélioré la protection contre les infections et les maladies graves chez les personnes âgées de 60 ans et plus en Israël par rapport à celles qui ont reçu deux injections, conclusions publiées par le ministère de la Santé a montré dimanche.

    Les données ont été présentées jeudi lors d’une réunion d’un groupe ministériel d’experts en vaccination et téléchargées sur son site Web dimanche, bien que les détails complets de l’étude n’aient pas été publiés.

    Les résultats étaient comparables à des statistiques distinctes rapportées la semaine dernière par le fournisseur de soins de santé israélien Maccabi, l’une des nombreuses organisations administrant des injections de rappel pour tenter de freiner la variante du coronavirus Delta.

    Décomposant les statistiques de l’Institut Gertner et de l’Institut KI d’Israël, des responsables du ministère ont déclaré que parmi les personnes âgées de 60 ans et plus, la protection contre l’infection fournie à partir de 10 jours après une troisième dose était quatre fois plus élevée qu’après deux doses.

    Un troisième jab pour les plus de 60 ans offrait une protection cinq à six fois supérieure après 10 jours en cas de maladie grave et d’hospitalisation.

    Ce groupe d’âge est particulièrement vulnérable au COVID-19 et en Israël, il a été le premier à être vacciné lorsque la campagne de vaccination a commencé fin décembre.

    Au cours des dernières semaines, le ministère de la Santé a déclaré que l’immunité avait également diminué au fil du temps pour les personnes âgées et les jeunes. La plupart des personnes vaccinées qui sont tombées gravement malades en Israël avaient plus de 60 ans et avaient des problèmes de santé sous-jacents.

    Israël a commencé à administrer des troisièmes injections aux plus de 60 ans le 30 juillet. Jeudi, il a baissé l’âge d’éligibilité pour un rappel à 40 ans, et incluait des femmes enceintes, des enseignants et des agents de santé en dessous de cet âge. Les troisièmes doses ne sont administrées qu’à ceux qui ont reçu leur deuxième injection il y a au moins cinq mois.

    Les États-Unis ont annoncé leur intention d’offrir des injections de rappel à tous les Américains, citant des données montrant une diminution de la protection. Le Canada, la France et l’Allemagne ont annoncé des campagnes de rappel.

    Combattant une épidémie de la variante Delta depuis juin, Israël a actuellement l’un des taux d’infection par habitant les plus élevés au monde. Près de 1,5 million de personnes sur les 9,3 millions d’habitants du pays ont subi un troisième coup.

    Reuters