Étiquette : covid19

  • Le ciel algérien continue à être rougeâtre

    Le ciel algérien continue à être rougeâtre

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    Rougeâtre

    Les feux ne sont pas éteints et même si elle chavire encore, l’Algérie reste toujours debout. Une posture qui n’a pu exister que grâce notamment à ce que l’histoire retiendra, la solidarité des citoyens. D’où l’importance de rester sur cet élan pour contrer l’autre hécatombe qui touche le pays, la Covid-19. Peut-être que certains font semblant de l’oublier, mais la pandémie ne s’est pas arrêtée. Elle frappe encore plusieurs familles algériennes.

    Les annonces de décès suite à la Covid-19 demeurent nombreuses, trop nombreuses. Le bilan quotidien d’hier du ministère de la Santé donne 37 morts ; 37 de trop. La vague a peut-être diminué, cependant, le virus est omniprésent.

    Les Algériens n’ont pas d’autres choix que d’essayer de survivre à ses effets dévastateurs, que ce soit dans la période actuelle, mais, également, à court, à moyen, et selon toute vraisemblance, à long terme. Une adaptation qui commencera par une prière, celle de ne pas tomber malade, et si c’est le cas, de ne pas subir un manque d’oxygène. Malheureusement, les efforts à fournir ne seront pas uniquement dans ce sens.

    Le confinement et les vacances ont quelque part désorienté plus d’un, mais ils ne seront pas « sans fin ». L’été ne tardera pas à passer, et la rentrée sociale n’est pas aussi lointaine que cela. Un rendez-vous annuel très attendu et qui aura, cette année, un «goût » bien particulier. De nombreux paramètres sont en jeu, et certains seront inédits par rapport l’année dernière. Les vaccins sont ainsi incontournables dans tout ce qui va se passer.

    Des questions s’imposent dès maintenant. Parmi elles, celle relative au « temps ». La rentrée scolaire sera-t-elle reportée comme le demandent certains syndicats de l’Education nationale ? Il y a, également, cette campagne de vaccination qui devra toucher l’école, et dont « l’écho » de la part du personnel enseignant et des parents reste encore méconnu.

    Les inquiétudes touchent aussi le monde du travail, sévèrement secoué par la pandémie, et dont la « résistance » est de moins en moins forte. La dernière sortie médiatique de Sami Agli, président du CAPC (ex-FCE), est venue confirmer le grand marasme dans lequel se retrouvent les entreprises algériennes. L’impact sur les chiffres d’affaires est tel que beaucoup d’emplois sont menacés et d’autres ont carrément été supprimés. Le plus urgent est de sauver ce qui peut l’être. Le ciel algérien continue à être rougeâtre…

    NB : L’image en haut représente la couverture de « Le mystère de la patience », un roman de l’écrivain et philosophe norvégien Jostein Gaarder (auteur, entre autres, de « Le monde de Sophie ») publié en 1990 par les éditions « Points ».

    Reporters, 18/08/2021

  • Algérie : Des leçons à retenir

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    Petit à petit l’Algérie est en train de sortir de deux crises majeures qui l’ont frappée au fond de ses tripes, mais qui ont montré au monde entier l’extraordinaire union du peuple algérien qui s’est mobilisé aux quatre coins du pays, pour affronter en face cette dure conjoncture et faire preuve d’un élan de solidarité que l’on ne pourrait voir dans aucun autre pays au monde.

    Face à la troisième vague de la covid et face aux incendies de forêts qui ont touché plusieurs régions du pays, l’Algérie entière s’est mobilisée pour apporter soins, assistances et réconforts aux frères qui faisaient face directement à ces terribles épreuves.

    Aujourd’hui les choses tendent vers l’apaisement. En effet, les chiffres de la contamination sont de plus en plus bas et ne dépassent pas les 800, alors qu’ils avaient atteints les 2000 par jour pendant de longues semaines depuis le début du mois de juillet.

    Sur le front des feux de forêts, les nouvelles sont aussi bonnes, puisque la plupart des feux ont été circonscrits et l’on est déjà au stade des recensements des pertes et à la préparation des indemnisations.

    D’ailleurs une commission nationale d’évaluation et d’indemnisation des sinistrés des feux de forêts a été installée ce lundi par le président de la République, et qui aura pour mission principale de réceptionner les dossiers des commissions de wilaya chargées de l’évaluation des dégâts.

    Autant dire que sur les deux tableaux les choses tendent vers le meilleur et le pays entame une sérieuse sortie de crise. Deux crises qui ont mis en émoi le pays et nécessité la plus grande vigilance de tous les Algériens pour faire barrage à ceux qui voulaient profiter de ces conjonctures difficiles afin de frapper l’unité du pays, et projetaient même de faire entrer le pays dans une spirale de violences et d’incertitudes qui, heureusement, ont échoué grâce à la vigilance de nos services de sécurité, mais aussi à la mobilisation citoyenne de toute la nation qui a défendu son unité et répondu de manière claire et ferme à tous les ennemis de l’Algérie.

    Mais, il faut se le dire, nous n’aurons rien réussi de probant, si nous ne tirons pas les leçons de ces deux crises que nous avons vécues. La lutte contre les incendies doit être revue de fond en comble et avec les moyens de lutte qui s’imposent.

    L’autre crise de la pandémie et en particulier celle de la disponibilité de l’oxygène médical doit être traitée avec plus de sérieux et de rigueur, car à ce jour, il est malheureux de voir que certains hôpitaux du pays continuent de souffrir du manque de ce liquide vital et que des usines censée avoir commencé la production depuis des jours déjà, sont toujours à l’arrêt.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 18/08/2021

  • Le personne de l’ONU s’accroche aux restrictions sanitaires

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    Les États membres veulent que le personnel de l’ONU revienne au siège. Le personnel s’oppose

    par Laura E. Kirkpatrick

    Alors que les épidémies de Covid-19 connaissent une nouvelle flambée dans de nombreux endroits du monde, le Secrétariat des Nations Unies à New York doit faire face à des décisions de réouverture qui opposent les intérêts de certains membres du personnel à ceux des États membres de l’ONU.

    La pression vient des États membres de l’ONU qui veulent que le siège rouvre complètement avec un nombre important de personnel en place pour satisfaire les délégations nationales, qui doivent prouver la valeur de l’ONU à leurs pays d’origine, disent les diplomates et d’autres personnes du système de l’ONU.

    La planification de la session d’ouverture annuelle de l’Assemblée générale des Nations unies à la mi-septembre accentue les tensions. Le personnel de l’ONU doit être disponible sur place et à distance pour gérer les réunions des dirigeants mondiaux susceptibles d’y assister, en particulier pendant la semaine de haut niveau qui débute le 21 septembre.

    « L’ONU doit répondre aux États membres », a déclaré Aitor Arauz, président du Syndicat du personnel de l’ONU. « Il faut trouver un équilibre entre le mandat de l’organisation et la nécessité d’assurer la sécurité de tous. »

    Il a ajouté : « New York et Genève sont la plaque tournante de tant d’opérations ; il est important que nous soyons vus ici. Toutefois, il existe des moyens d’y parvenir avec souplesse et compréhension. » (Genève et New York sont les deux plus grands hôtes de l’organisation mondiale).

    Pourtant, la variante Delta de Covid-19, qui affecte le nombre de cas et les problèmes connexes à l’échelle mondiale, a entraîné un jeu d’attente pour l’ONU et ses États membres concernant le format de la semaine de haut niveau de l’Assemblée générale – à savoir le nombre de dirigeants mondiaux qui y assisteront. La ville de New York a été l’épicentre du virus pendant plusieurs mois au début de la pandémie, mais le nombre de cas a commencé à diminuer lorsque les vaccins sont devenus largement disponibles ; en juin de cette année, les chiffres ont atteint un niveau record dans la ville, mais ils augmentent à nouveau en août.

    Fin juin, après que le personnel de l’ONU a reçu deux plans différents du Secrétariat concernant le retour au travail sur place, les responsables de l’ONU ont rencontré les délégués des États membres. Il en est ressorti la décision d’organiser cette année une session d’ouverture de l’Assemblée générale limitée aux personnes présentes, mais aussi de permettre aux dirigeants mondiaux d’envoyer des présentations vidéo, au lieu de faire des apparitions en direct. Les Nations unies ont émis des conseils sanitaires à l’intention du personnel pour la dernière fois le 2 juillet, mais depuis lors, les centres américains de contrôle et de prévention des maladies ont annulé ou renforcé les précautions et les restrictions en raison de la variante Delta. La ville de New York a récemment demandé aux habitants de recommencer à porter des masques à l’intérieur dans les espaces publics, bien que cela ne soit pas encore obligatoire.

    Alors que leurs homologues genevois suivent un plan progressif pour retourner à leurs bureaux, les directives données au personnel de l’ONU à New York, y compris ses entités, agences et programmes, pourraient être plus claires, selon certains membres du personnel.

    En avril, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a écrit au personnel basé à New York : « Bien que nous ne sachions pas encore avec certitude quand nous entrerons dans notre contexte normal, cela ne devrait pas être avant septembre. Vous devez donc vous sentir à l’aise pour planifier en conséquence. Je suis profondément conscient de l’impact de la pandémie prolongée sur la santé mentale et le bien-être, que nous continuons à traiter. »

    Début juin, un plan révisé est arrivé du Secrétariat, signé par Guterres. Cette communication demandait au personnel de l’ONU de reprendre partiellement ses fonctions en juillet plutôt qu’en septembre, afin d’éviter tout retour à ce que Guterres a décrit comme des « schémas de travail pré-pandémie ». C’est-à-dire des pratiques qui, à la lumière de Covid-19, pourraient mettre le personnel en danger ou perturber les accords de travail à distance convenus précédemment.

    Il a été demandé au personnel de retourner au bureau au moins un jour par semaine d’ici le 6 juillet, mais la mise en œuvre de cette demande a été laissée à la discrétion des responsables des départements. M. Guterres a également fait allusion à la pression exercée par les États membres, écrivant qu’un retour « progressif » « nous permettra d’apporter le soutien nécessaire aux États membres, qui sont désireux de reprendre le travail dans le bâtiment des Nations Unies. » (L’ONU compte 193 États membres).

    Des pressions ont été exercées par certains pays pour qu’ils soient présents en personne lors de la session de haut niveau de l’Assemblée générale, bien que les attentes soient conditionnées par les menaces de la variante Delta, a déclaré une source diplomatique. Certains États membres souhaitent vivement que l’ONU soit plus visible après que la session de haut niveau de l’année dernière ait été presque virtuelle, montrant au monde une enceinte presque vide dans une ville tout aussi calme.

    La visibilité est cruciale car les agences et les programmes de l’ONU dépendent des dons, selon les sources. Fin juillet, l’ONU a lancé, par exemple, un appel de 1,3 milliard de dollars pour l’aide humanitaire en Afghanistan. Un appel de 86 millions de dollars pour lutter contre la faim au Myanmar a été lancé au cours de la première semaine d’août.

    La demande de retour du personnel de l’ONU en juillet a laissé certains membres du personnel dans l’embarras, selon Arauz et d’autres personnes travaillant à l’ONU. De nombreux problèmes se sont posés, de la recherche soudaine d’une garde d’enfants à l’annulation des projets d’été. D’autres ont hésité à revenir à New York après avoir survécu à la pandémie dans leur pays d’origine ou ailleurs aux États-Unis.

    Un autre sujet de préoccupation pour le personnel est l’état des vaccinations de ses collègues. Les vaccins ne peuvent être imposés dans l’ensemble du système des Nations unies. Le personnel de New York peut donc être exposé à des collègues qui ne sont peut-être pas vaccinés, même s’ils sont tenus de porter des masques. Tout en suggérant fortement à tous les employés éligibles de se faire vacciner, M. Guterres s’est abstenu d’émettre un mandat, en partie pour des raisons d’égalité du personnel. Comme l’a expliqué Arauz à PassBlue, un tel mandat serait injuste pour les collègues basés en dehors des États-Unis, dans des régions où l’accès aux vaccins est moindre.

    « Nous devons être conscients des perceptions subjectives », a déclaré Arauz. « Après une année et demie très difficile, nous ne devons pas seulement suivre de près la dimension objective entourant les variantes, etc, mais aussi prendre en compte la dimension psychologique des craintes des gens. »

    Pass Blue, 10/08/2021

  • Confinement: L’Algérie suspend le transport inter-wilayas de nouveau

    Algérie, confinement, covid19, transport, #Algérie

    Face à une troisième vague virulente de coronavirus, l’Algérie décide de durcir légèrement les mesures de confinement partiel, don les horaires on été aménagé de 20h à 6h il y a dix jours.

    En effet, le gouvernement a décidé, ce vendredi 4 aout 2021, de reconduire les mesures de confinement partiel dans 37 wilayas avec interdiction de transport inter-wilayas derant les weekends.

    «Il a été décidé de le suspension de l’activité de transport inter-wilayas durant les week-ends dans toutes les wilayas concernées par le confinement partiel, avec une reconduction de le mesure de suspension de l’activité de transport urbain et ferroviaire durant les week-ends », lit-on dans un communiqué les services de premier ministre.

    Le nombre les wilayas confinées passent de 35 à 37 les wilayas concernées par les mesures de confinement, dont le couvre-feu de 20 heures, passent à 37 wilayasIl s’agit de : Adrar, Laghouat, Oum el Bouaghi, Batna, Béjaïa, Biskra, Béchar, Blida, Bouira, Tebessa, Tlemcen, Tizi-Ouzou, Jijel, Sétif, saïda, Sidi Bel Abbes.Il s’agit également de : Annaba, Guelma, Constantine, Mostaganem, Msila Mascara, Ouargla, Oran, el bayadh, Boumerdes, Tindouf, Tissemsilt, El Oued, khenchela, Souk ahras, Tipaza, Naâma, ain Temouchent, Relizane et Ouled djellel.Quant aux wilayas non concernées par ces mesures, elles sont 21.

    Les suivantes : Chlef, Tamenghasset, Tiaret, Djelfa, Skikda, Médéa, illizi, Bordj bou arréridj, El tarf, Ain Defla,Ghardaia, Timimoun, Bordj badji mokhtar, Beni abbés, Ain Saleh, Ain Guezzam, Touggourt, Djanet, Meghaeir et el Meniaâ.

    Le réveil d’Algérie, 06/08/2021

  • Covid: La seule aide de la France à l’Algérie se fait via l’UE

    Algérie, France, Covid19, #Algérie #Covid19

    Questionné sur l’aide apportée par la France à l’Algérie, le porte-parole adjoint du Quai d’Orsay a indiqué qu’elle se limite aux « programmes d’aide de l’Union européenne et du mécanisme COVAX que la France et ses partenaires européens promeuvent et soutiennent massivement depuis l’origine ».

    Il a précisé que « l’Union européenne s’est engagée dès avril 2020 à fournir une aide de 43 millions d’euros à l’Algérie pour appuyer le système national de santé publique ».

    « Dans ce cadre, six millions de masques et de nombreux équipements de dépistage (400 000 tests antigéniques, 20 000 tests PCR, 100 000 kits d’extraction PCR et deux appareils de dépistage) ont déjà été fournis », a-t-il ajouté.

    « Le 30 juillet dernier, un premier lot de 750 concentrateurs d’oxygène, sur une commande globale d’urgence de 3000 unités, a été envoyé en Algérie. 1,1 million de masques sanitaires ont également été acheminés le 25 juillet au profit des professionnels de la santé », a-t-il conclu.

  • Situation épidémiologique tragique: L’Algérie en détresse

    Situation épidémiologique tragique: L’Algérie en détresse

    La situation épidémiologique ne cesse de se dégrader depuis une semaine, plongeant le pays dans la désolation la plus absolue, avec son lot de contaminés, de décès et de patients en détresse respiratoire, nécessitant en toute urgence une oxygénothérapie, devenue problématique. L’Algérie a enregistré hier un record dramatique en contaminations et en décès dus à la Covid, et le pire est à craindre pour les prochains jours.

    Selon certains spécialistes, les chiffres annoncés par le ministère de la Santé sont à multiplier par 30 pour approcher une réalité morbide et tragique. Un nouveau pic de contaminations a été atteint hier, selon le communiqué rendu public par le ministère de la Santé. 1927 cas positifs au coronavirus et 49 décès dus au virus ont été recensés durant les dernières 24 heures, alors que 39 patients se trouvaient en réanimation, a indiqué le porte-parole du comité scientifique. Des chiffres qui continuent à être contestés aussi bien par une grande partie de la corporation médicale que par des personnalités connues, issues du milieu littéraire et universitaire.

    Dans un message publié sur son compte officiel Facebook, Wassini Laâredj, professeur de littérature à la Sorbonne a demandé clairement au ministre de la Santé de reconnaitre son « échec » et de démissionner. L’écrivain s’est dit abasourdi du fait du décalage entre le nombre réel des contaminés et des morts, et les statistiques du ministère de la Santé.

    Dans ce chapitre, il n’est pas le seul à faire porter toute la responsabilité à Abderrahmane Benbouzid. Des médecins exerçant loin de la capitale, dans les structures étatiques et dans le privé, ont eux aussi appelé au départ d’un ministre, qui, selon eux, a failli dans la gestion d’un secteur névralgique, qui a besoin, aujourd’hui plus que par le passé, d’homme de terrain, compétents et engagés.

    Depuis qu’il est à la tête du ministère de la Santé, Abderrahmane Benbouzid a certes multiplié les sorties sur le terrain et les déclarations à la presse, mais n’a jamais montré la moindre volonté de remettre en question un certain ordre établi par ces prédécesseurs, pour ne citer que Boudiaf, Barkat et Ould Abbes, tous les trois incarcérés pour corruption et dilapidation de deniers publics. Des professeurs de renommée mondiale lui reprochent le fait de ne pas avoir pu anticiper dès la détection en mai dernier du variant Delta, devenu majoritaire au pays, à cause du manque d’initiative de la part des responsables sanitaires. Conséquence : la hausse vertigineuse du nombre de cas atteints par le variant Delta, virulent et contagieux, qui atteint les poumons en moins de 48 heures, a entraîné l’augmentation du nombre de malades nécessitant une assistance respiratoire.

    Combien d’Algériens sont-ils morts parce qu’ils n’ont pas eu accès à cette thérapie vitale ? Dieu seul le sait. Qui devrait porter la responsabilité de tous ces décès ? Où sont les 6 000 lits équipés de matériel d’oxygénothérapie, dont on parlé au début de l’épidémie ? Le problème du manque de places et de matériel d’oxygénation avait été soulevé pourtant pendant la première et la deuxième vague, mais les autorités sanitaires ont manqué de vigilance et n’ont pas mis à profit la longue accalmie qui s’est étalée de l’hiver jusqu’au début de l’été, pour se préparer au pire.

    Le pire est aujourd’hui là avec le variant Delta ; et la plupart des hôpitaux sont sinistrés, dans la mesure où ils ne sont équipés, ni de cuves, ni de générateurs d’oxygène. Une situation qui les met sous la dépendance d’une alimentation parfois aléatoire à partir des usines de production d’oxygène. Il fallait penser avant ; car aujourd’hui est trop tard ; puisque tout le pays est en « détresse respiratoire ». C’est l’asphyxie que les actions de solidarité populaire essaient d’atténuer tant bien que mal. Les scènes insoutenables filmées dans certains hôpitaux et diffusées sur les réseaux sociaux n’auraient jamais du avoir lieu dans un pays comme l’Algérie.

    Face à la défaillance de l’Etat, c’est le bénévolat qui se met en alerte pour essayer de sauver ce qui pourrait l’être. Avec l’appui des opérateurs privés de la région, les citoyens d’Akbou ont pu équiper leur hôpital d’un générateur d’une capacité de 30 bouteilles toutes les 24 heures. L’Etat est-il figé à un point où il est incapable de suivre l’exemple de ses citoyens mobilisés ? Pour de nombreux algériens, c’est déjà une conviction.

    Mohamed M.

    L’Est Républicain, 29/07/2021

    Etiquettes : Algérie, coronavirus, covid 19, contaminations, Variant Delta, #Algérie, #Covid19,

  • Algérie: L’enfant est l’avenir de l’humanité

    Dans l’Algérie des libertés et des droits citoyens, forte d’un énorme potentiel de la jeunesse représentant le tiers de la population, le devoir de protection et d’émancipation de cette catégorie importante de la société est une priorité majeure inscrite dans la Constitution du 1er novembre 2020 et confortée par un dispositif réglementaire efficient et des mécanismes d’application.

    Cet engagement consacre la reconnaissance totale des droits des enfants à la santé, à l’enseignement obligatoire et gratuit, à une amélioration de son environnent social et culturel et la lutte sans merci contre toutes les formes de violence, particulièrement le fléau de l’enlèvement sévèrement réprimé, de déviance et les risques accrus de l’usage incontrôlé d’internet.

    Au cœur du processus des réformes, garantissant un enseignement de qualité, une formation professionnelle adéquate et une bonne santé, les droits des enfants confortent le rôle prépondérant de la jeunesse en acteur actif du développement durable et de la construction d’une Algérie nouvelle.

    «Investir dans les jeunes enfants, c’est investir dans l’avenir», proclame la convention internationale, signée le 20 novembre 1989 et ratifiée par l’Algérie le 19 décembre 1992. Des progrès substantiels, attestés par le représentant du Fonds des Nations unies pour l’enfance, Isselmou Boukram, présent à la cérémonie commémorative de la Journée nationale célébrée le 15 juillet de chaque année, ont été accomplis en partenariat avec la société civile.

    Cette remarquable mobilisation a permis le déroulement de la scolarité, dans des conditions sanitaires et sociales normales inhérentes au transport, au chauffage et à la restauration. A l’heure de la pandémie qui n’épargne désormais aucune couche de la société, la vaccination des jeunes est une exigence dans la quête de l’épanouissement et de la préservation des droits des jeunes.

    L’éventualité d’un élargissement de l’opération de vaccination aux étudiants et aux jeunes de plus de 16 ans, delta oblige, est une option recommandée par tous les spécialistes et préconisée par de nombreux pays. Cette bataille décisive est à la portée de l’Algérie dont l’expérience en matière de vaccination est admise. Elle est le premier pays africain à éradiquer le paludisme et réduire, d’ici à 2021, de 25% le taux de prévalence de la tuberculose. Il ne fait donc aucun doute sur les capacités de l’Algérie de se défaire de l’emprise de la Covid-19.

    Horizons, 17/04/2021

    Etiquettes : Algérie, enfants, avenir, humanité, vaccination, coronavirus, covid19,

  • Le non-alignement, 60 ans après !

    par Abdelkrim Zerzouri

    Le Mouvement des pays non-alignés, qui célèbre cette année son 60e anniversaire (officiellement créé en 1961 lors de la conférence de Belgrade), veut revenir au centre des efforts multilatéraux pour répondre aux défis mondiaux, selon le thème choisi pour célébrer l’évènement par les Etats membres, réunis en visioconférence les 13 et 14 juillet. Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, qui a pris part à cette conférence ministérielle à mi-parcours du Mouvement des pays non-alignés (PNA), sous la présidence de la République d’Azerbaïdjan, a relevé dans ce sens «la nécessité pour tous les Etats membres du Mouvement de réaffirmer leur attachement aux idéaux et aux principes de celui-ci».
    Ces principes reposent essentiellement sur le refus des pays membres de se ranger aux côtés de l’un des deux blocs qui s’opposaient dans le milieu du siècle dernier pendant la «guerre froide», Est ou Ouest, ainsi qu’un attachement indéfectible aux principes de la décolonisation et s’affirmer sur le plan des enjeux géopolitique en tant que troisième voie, qui a fait naître la notion de tiers-monde. C’était vraiment une époque de l’histoire où les faibles trouvaient, grâce à des hommes qui ont marqué l’histoire dans leur temps (Nehru, Tito, Abdenassar, Boumediene et d’autres), la force dans leur union face à l’impérialisme (un autre mot intimement lié à l’histoire du mouvement). Pourrait-on aujourd’hui redonner vie à ce mouvement dans un contexte mondial qui a dépassé les anciens clivages géopolitiques depuis la chute du bloc de l’Est entre 1989 et 1991, précisément depuis la chute du mur de Berlin ? Après cette période, où la notion de blocs Est et Ouest a perdu son sens, le Mouvement des pays non-alignés a perdu le nord. Sans parler de l’échec « interne » du mouvement, puisque rapidement des pays membres du mouvement, ne pouvant échapper à l’influence de l’une des deux puissances autour desquelles se structuraient naguère les relations internationales, ont fini par se ranger du côté de l’ex-URSS ou Washington, sous le poids des difficultés économiques et des conflits entre ces mêmes pays.
    En l’absence de leaders charismatiques et de points de concordances entre les pays qui s’inscriraient dans la logique du non-alignement, il serait vain d’espérer avoir une influence sur le destin du monde, ou de pays même du mouvement, et qui se trouvent confrontés à des problèmes effroyables, notamment depuis l’apparition de la pandémie de la Covid-19, qui va plus encore restructurer les relations internationales sur de nouveaux modèles, recentrés sur le protectionnisme économique et la coopération notamment. Le non-alignement ne devrait-il pas emprunter la voie du pragmatisme, en reconnaissant ses échecs et ses limites, et faire évoluer ses principes à la hauteur des nouveaux défis ? Continuer de nos jours à se confiner dans la célébration de l’anniversaire de la création des pays non-alignés et feindre un attachement aux vieux principes du mouvement serait tout simplement aveuglant.
    Aussi, on serait mal éclairé de ne pas voir que des pays qui étaient au début de la création de l’organisation très faibles, sortant à peine d’une longue nuit coloniale, sont devenus aujourd’hui assez puissants pour s’affirmer sur la scène internationale. Et il faudrait surtout éviter de cacher le soleil avec un tamis, en évitant d’aborder les profondes divergences qui creusent un fossé entre les politiques et les positions adoptées par les uns et les autres face aux problèmes des Palestiniens et des Sahraouis, pour l’exemple.
    Etiquettes : Mouvement des Pays Non Alignés, Conférence de Belgrade, Ramtane Lamamra, Algérie, décolonisation, Sahara Occidental, chute du mur de Berlin, URSS, Etats-Unis, covid19, pandémie, 
  • Conseil européen : allocution de Josep Borrell à son arrivée

    Bonjour,

    Du point de vue des affaires étrangères, aujourd’hui, au Conseil européen, nous allons discuter de nos relations avec la Russie.

    Le dernier Conseil européen [le 24 mai 2021] a demandé à la Commission et à moi-même en tant que haut représentant de présenter une communication sur la manière de traiter avec la Russie . Dans cette communication, nous présentons trois pistes d’action : repousser la Russie lorsqu’elle enfreint le droit international ; contraindre la Russie dans son attitude négative envers nos États membres et nos voisins; et s’engager avec la Russie sur des questions d’intérêt commun.

    C’est la manière de développer les cinq principes directeurs , d’exprimer la solidarité envers nos voisins et de continuer à soutenir fermement les problèmes que nous devons partager avec notre voisinage russe.

    Mais nous voulons aussi nous engager avec la Russie. Nous devons nous engager avec la Russie sur certaines questions dans lesquelles nous devons défendre nos intérêts à travers un certain degré de partenariat.

    Cette communication sera très importante pour décider de l’avenir de nos relations et il y a aussi la proposition de la France et de l’Allemagne de tenir un sommet avec la Russie, qui, j’en suis sûr, sera également discutée par les membres du Conseil.

    Nous devons parler de la Turquie. [Avec] la Turquie, la situation est bien meilleure maintenant qu’il y a quelques mois, mais il faut encore continuer à travailler sur les limites et principalement sur la question chypriote. Les négociations à Genève dans le cadre des Nations Unies ne se sont pas bien passées. Nous devons également étudier comment poursuivre notre soutien aux réfugiés hébergés en Turquie, mais je pense que la question la plus importante sera la discussion sur la Russie, les migrations et le COVID-19, la manière dont nous pouvons aider à offrir des vaccins aux reste du monde.

    Aujourd’hui, il y a un grand déséquilibre, le secrétaire général des Nations unies [António Guterres] nous a dit qu’en moyenne dans le monde développé il y a [environ] 60 coups pour [chaque] 100 habitants et dans le reste du monde il y a [environ] 1 coup ou 1,5 coup pour [tous] 100 habitants. Ce déséquilibre doit être corrigé. L’Europe a beaucoup soutenu , [elle] a soutenu financièrement COVAX. Je suis sûr que les dirigeants discuteront de nouvelles façons de continuer notre soutien, [pour s’assurer que] tout le monde a accès aux vaccins.

    Merci.

    EEAS, 24 juin 2021

    Etiquettes : Conseil européen, Russie, Turquie, Chypre, migration, covid19, covax,

  • Point de presse quotidien de l’ONU: 16 juin 2021

    Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 16 juin 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Farhan Haq, Porte-parole adjoint de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Le Secrétaire général devant la presse

    Je tiens à confirmer que le Secrétaire général s’adressera à la presse à l’issue de la séance plénière de l’Assemblée générale, sur la nomination du Secrétaire général de l’ONU, qui aura lieu vendredi.

    Le Secrétaire général devrait s’adresser aux journalistes vers 10 h 40 vendredi matin, dans la zone située juste à la sortie de la salle de l’Assemblée générale, également connue sous le nom de Foyer Est.

    Ce point de presse remplacera le point de presse de vendredi midi.

    République démocratique du Congo

    La Chef de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), Bintou Keita, a condamné la prolifération des messages incitant à la haine, à la violence et à l’hostilité entre les communautés dans plusieurs provinces du pays.

    Elle demande aux dirigeants communautaires et politiques de s’abstenir d’utiliser un langage discriminatoire et provocateur sur la base des appartenances ethniques, susceptible de conduire à de nouvelles divisions et, en fin de compte, à la violence.

    Cette résurgence des discours de haine intervient à un moment où la République démocratique du Congo connaît une importante mobilisation de ses forces de défense et de sécurité pour rétablir la paix et la sécurité dans l’est du pays, ce qui, a rappelé Mme Keita, nécessite un effort de cohésion nationale.

    La Mission a réaffirmé sa détermination à soutenir les autorités congolaises. Elle a aussi encouragé le Parlement à adopter un projet de loi contre le tribalisme, le racisme et la xénophobie, qui est actuellement examiné par l’Assemblée nationale.

    Myanmar

    L’équipe de l’ONU au Myanmar a déclaré aujourd’hui qu’elle reste profondément préoccupée par le nombre croissant de personnes déplacées par les affrontements dans l’État de Kayah, dans l’est du pays.

    Dans le sud-est du Myanmar, nos collègues nous disent que plus de 160 000 personnes ont été déplacées depuis la prise de contrôle militaire du Gouvernement le 1er février. Parmi elles, 100 000 personnes ont fui leurs foyers dans l’État de Kayah à la suite de combats entre l’armée du Myanmar et les Forces de défense du peuple Karenni.

    Près de 20 000 personnes vivent dans des sites de déplacement dans l’État de Chin, dans l’ouest du Myanmar, après le début des affrontements le mois dernier. Des milliers d’autres personnes ont également été déplacées à travers les États Kachin et Shan.

    Sri Lanka

    Au Sri Lanka, après le naufrage du cargo MV X-Press Pearl au large des côtes sri-lankaises le mois dernier, la Coordonnatrice résidente, Hanaa Singer, a facilité aujourd’hui le déploiement rapide de trois experts en environnement et d’autres personnes pour aider avec les substances nocives et potentiellement dangereuses, les déchets marins et les travaux d’évaluation de l’impact sur l’environnement liés à l’épave. Cela s’est fait en collaboration avec le directeur régional du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et avec le soutien de l’Union européenne.

    Cette épave a entraîné ce qui pourrait être l’une des pires catastrophes environnementales potentielles du pays.

    L’assistance continue de l’ONU comprend également la fourniture d’équipements de protection spécialisés, l’assistance technique pour la gestion de l’impact, la planification et les simulations d’urgence, ainsi que le soutien à la coordination.

    Ukraine

    Dans l’est de l’Ukraine, où sept années de combats actifs ont eu de profondes répercussions sur plus de cinq millions de personnes, à Donetsk et à Louhansk, nos collègues humanitaires nous disent que les pertes civiles ont augmenté au cours des premiers mois de 2021, principalement en raison des mines et des restes explosifs de guerre. Entre le 1er février et le 30 avril, 12 civils ont été tués et 25 autres, blessés.

    En avril, les hostilités ont presque atteint les niveaux observés avant le cessez-le-feu de juillet 2020.

    Les infrastructures civiles, y compris les établissements d’enseignement, d’approvisionnement en eau et d’assainissement, et les lignes électriques à proximité de la « ligne de contact », ont également continué d’être visés.

    Selon nos collègues humanitaires, l’acheminement de l’aide humanitaire et l’accès aux zones non contrôlées par le Gouvernement se sont améliorés au cours des dernières semaines, même s’ils restent limités et hautement politisés. Le 10 juin, quatre agences de l’ONU ont obtenu l’autorisation d’opérer afin de mettre en œuvre des projets humanitaires dans la partie de la région de Louhansk non contrôlée par le Gouvernement.

    Dans l’est de l’Ukraine, quelque 3,4 millions de personnes ont besoin d’aide humanitaire et de protection. Les organismes d’aide ont besoin de 168 millions de dollars pour fournir une éducation, une sécurité alimentaire et un soutien aux moyens de subsistance, ainsi qu’une aide sanitaire et autre aide d’urgence à 1,9 million de personnes parmi les plus vulnérables. L’appel à l’aide n’est financé qu’à hauteur de 16%.

    Haïti

    Mise à jour sur la situation en Haïti où nos collègues humanitaires signalent qu’il y aurait environ 10 000 civils déplacés par les affrontements entre gangs à Port-au-Prince. Plus de 50 personnes sont mortes et de nombreuses autres ont été blessées depuis le début des affrontements, au début du mois.

    Des cas de violence sexiste ont été signalés parmi les personnes déplacées et celles qui ont trouvé refuge dans des familles d’accueil. Il s’agit notamment de viols et de « rapports sexuels contre refuge ».

    Les cas de COVID-19 parmi les personnes déplacées sont une autre grande préoccupation.

    En collaboration avec les autorités locales ainsi que les partenaires nationaux et internationaux, l’ONU répond aux besoins les plus urgents en fournissant de la nourriture, de l’eau potable, des abris, des services d’hygiène et d’assainissement, ainsi qu’un soutien psychosocial.

    Malheureusement, l’aide ne parvient qu’à environ un tiers de ceux qui en ont besoin en raison des contraintes d’accès dues à l’insécurité et des ressources limitées.

    L’ONU appelle à mettre fin à la violence pour permettre aux civils déplacés de rentrer chez eux et aux personnes touchées de recevoir l’aide humanitaire.

    COVID-19/Afrique

    Mises à jour sur ce que l’ONU fait pour lutter contre la pandémie de COVID-19, en Ouganda et en Zambie.

    Comme nous l’avons signalé, l’Ouganda connaît une résurgence de l’épidémie de COVID-19, près de 1 000 personnes ayant été admises dans les hôpitaux rien qu’hier.

    L’équipe des Nations Unies, dirigée par la Coordinatrice résidente, Rosa Malango, apporte son aide pour acheter d’urgence 3 000 bouteilles d’oxygène, tandis que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) aide à livrer des fournitures liées à l’oxygène et travaille à réparer et à entretenir les usines d’oxygène à travers le pays.

    Nous travaillons également avec le secteur privé pour importer d’urgence des fournitures essentielles. Ce soir, une cargaison supplémentaire de 175 000 vaccins COVAX devrait arriver. Dans la journée d’hier, plus de 830 000 injections de vaccins ont été administrées dans tout l’Ouganda.

    En Zambie, l’équipe des Nations Unies, dirigée par le Coordonnateur résident, le docteur Coumba Mar Gadio, aide également les autorités à faire face aux multiples impacts de la pandémie, en particulier dans le cadre de la vague actuelle qui a fait passer le taux de positivité quotidien à 22%.

    Il y a deux mois, la Zambie a reçu du COVAX près de 230 000 doses de vaccins. Un nouveau lot est attendu sous peu.

    Nous avons aussi aidé à former le personnel de santé à gérer la désinformation et avons partagé des messages, notamment pour les personnes vivant avec le VIH. Notre équipe a distribué trois millions de pièces d’équipement de protection individuelle et 620 concentrateurs et bouteilles d’oxygène.

    Bureau de lutte contre le terrorisme (BLT)

    Aujourd’hui, nos collègues du Bureau des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme ont ouvert à Doha un bureau consacré à l’engagement parlementaire dans la prévention et la lutte contre le terrorisme.

    Ce nouveau bureau de programme vise à favoriser la collaboration entre les parlementaires et les assemblées parlementaires du monde entier.

    Le Bureau est mis sur pied en collaboration avec le Conseil de la Choura de l’État du Qatar.

    Journée internationale des envois de fonds des familles

    C’est aujourd’hui la Journée internationale des envois de fonds des familles. Dans son message pour la Journée, le Secrétaire général note que lorsque la pandémie de COVID-19 s’est déclarée en 2020, elle a suscité des craintes quant à l’impact négatif de la crise sur les envois de fonds et les familles qui en dépendent.

    Fort heureusement, dit-il, les envois de fonds se sont avérés beaucoup plus résilients et plus sûrs que prévu. Le Secrétaire général souligne que, d’après les dernières données de la Banque mondiale, les envois de fonds aux pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire se sont chiffrés à 540 milliards de dollars en 2020, soit 1,6% en-deçà du montant total de 2019.

    Le Secrétaire général souligne qu’à l’avenir, nous devons continuer d’aider et de protéger les migrants qui jouent un rôle important sur le plan du fonctionnement de services essentiels et de l’économie en général, dans de nombreuses régions du monde. Il souligne également qu’il est essentiel, pour la santé et la sécurité de tous, de veiller à ce que tous les migrants, quel que soit leur statut juridique au regard de l’immigration, soient intégrés aux plans de distribution du vaccin contre la COVID-19.

    Contribution financière

    L’Andorre a payé l’intégralité de ses cotisations au budget ordinaire, ce qui fait porter à 108 le nombre d’États Membres à avoir fait de même.

    Andorre-la-Vieille est la plus haute capitale d’Europe, située à une altitude de 1 023 mètres, ou 3 356 pieds, au-dessus du niveau de la mer.

    Etiquettes : AFRIQUE, RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO, MYANMAR, SRI LANKA, UKRAINE, HAÏTI, RDC, covid19, pandémie,