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  • Maroc : retour plus facile pour les Marocains mais…

    Le Maroc a annoncé de nouvelles mesures pour les passagers de nationalité marocaine bloqués dans les pays objet de suspension de vols et souhaitant rentrer : ils peuvent désormais transiter par un pays desservi par la compagnie aérienne Royal Air Maroc. Mais l’état d’urgence sanitaire en place depuis mars a été prolongé jusqu’au 10 juin, l’interdiction d’accès au Royaume pour les voyageurs lambda devant suivre.

    Alors que des Dreamliner de la compagnie nationale marocaine se posaient le 10 mai 2021 à l’aéroport de Casablanca-Mohammed V avec de nouvelles cargaisons de vaccins contre la Covid-19, elle a relayé comme tous les médias locaux une « Note circulaire adressée aux compagnies aériennes ». Depuis samedi, les passagers de nationalité marocaine « bloqués dans les pays objet de suspension de vols peuvent, pour rentrer au Maroc, transiter par un pays desservi par Royal Air Maroc à condition de respecter les conditions d’accès mises à jour par les autorités marocaines ». A savoir présenter à l’enregistrement :

    – Déclaration sur l’honneur Document
    – Test PCR négatif (-48h)
    – Autorisation de sortie du territoire national marocain
    – Justificatif d’une réservation confirmée et réglée à l’avance (quittance de paiement obligatoire) dans l’une des structures hôtelières agréées:
    Hôtel ONOMO 3 étoiles – Nouaceur ;
    Hôtel ATLAS 4 étoiles – Nouaceur ;
    Hôtel ONOMO 4 étoiles – Boulevard Al Massira (Anfa) ;
    Hôtel IBIS 3 étoiles – Centre proximité de Casa-Port (Anfa) ;
    Hôtel IBIS 3 étoiles – Boulevard Abdelmoumen (Anfa) ;
    Hôtel Delta Atlas 3 étoiles – Boulevard Mohammed V (Anfa).
    Selon cette note, les passagers en provenance d’un « pays non concerné par la suspension de vol » ne sont pas concernés par cette disposition et peuvent rentrer au Maroc « dans les mêmes conditions que précédemment ».

    Rappelons que l’interdiction de vol pour l’instant jusqu’au 21 mai (et qui devrait donc être prolongée au moins jusqu’au 10 juin), en particulier depuis et vers la France et l’Espagne, concerne au total 54 pays, avec pour seule exception des vols de rapatriement organisés de concert avec les autorités locales. Cela veut dire aucun décollage vers les aéroports marocains depuis l’hexagone ou la péninsule ibérique, ni depuis Albanie, Allemagne, Autriche, Belgique, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Estonie, Finlande, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse et Ukraine (en ce qui concerne l’Europe) ; Algérie, Tunisie, Mali, Afrique du Sud, Botswana, Cameroun, Egypte, Ghana, République Démocratique du Congo, Guinée, Libye et, Mozambique (en ce qui concerne l’Afrique), et dans le reste du monde Argentine, Liban, Koweït, Turquie, Inde, Brésil, Australie et Nouvelle-Zélande.

    Air Journal, 11 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, voyages, vols, tourisme, frontières, covid19,

  • Épuisées par la lutte contre le COVID, certaines infirmières de soins intensifs françaises font grève pour obtenir de meilleurs salaires

    Le personnel médical des soins intensifs, épuisé par la lutte contre le COVID-19, s’est mis en grève dans certains hôpitaux français mardi pour réclamer de meilleurs salaires et conditions de travail.

    Le syndicat CGT (gauche dure) a déclaré que la crise du coronavirus avait mis en évidence la nécessité d’augmenter le nombre d’infirmiers et de lits de soins intensifs dans les hôpitaux publics, ainsi que d’améliorer les conditions salariales.

    À l’hôpital Robert Ballanger d’Aulnay-sous-Bois, en banlieue parisienne, où les 16 lits de soins intensifs disponibles sont tous occupés – presque tous par des patients atteints du COVID-19 – les infirmières ont travaillé tout au long de leur grève pour garantir le maintien des soins vitaux.

    Nous nous battons depuis des années pour obtenir cette augmentation de salaire », a déclaré l’infirmière Aurélie Lesueur, les mots « En grève – Burnout » griffonnés au dos de sa blouse médicale.

    Lesueur et ses collègues ont déclaré que les compétences spécifiques d’une infirmière de soins intensifs devraient être reconnues, comme elles le sont pour d’autres rôles tels que la pédiatrie et l’anesthésie, et reflétées dans les paquets de salaire.

    Selon Mme Lesueur, une année passée en première ligne de la lutte contre le COVID-19 a été éprouvante sur le plan mental et physique. Certains collègues ont démissionné et d’autres sont en congé de maladie. Le manque de personnel a entraîné la fermeture de deux lits dans son service, ajoute l’infirmière.

    Alors que la France met lentement fin à un troisième confinement national, la pression reste forte sur les hôpitaux. Le nombre de patients COVID-19 en soins intensifs est repassé cette semaine sous la barre des 5 000, seuil de saturation.

    Une manifestation devant le ministère de la Santé est prévue plus tard dans la journée de mardi.

    « Nous sommes épuisés », a déclaré l’infirmière Celia Leger. « Nous voulons une reconnaissance pour les soins particuliers que nous prodiguons ».

    Reuters, 11 mai 2021

    Etiquettes : France, coronavirus, covid19, pandémie, infirmières, salaires,

  • Maroc.. Le tourisme spirituel pourrait relancer le secteur

    Au Maroc, un tourisme spirituel porté par une offre structurée et des produits diversifiés à la hauteur des attentes de ces voyageurs seraient à même de contribuer à la relance du secteur du tourisme, tant paralysé par la crise sanitaire de la Covid-19.

    Dans ce sillage, le Maroc, pays millénaire, terre de paix et de convivialité, a une bonne carte à jouer. En tirant profit de son fabuleux potentiel culturel et de son héritage sacré, le Royaume pourrait s’ériger en l’une des meilleures destinations du tourisme spirituel dans le monde.

    En effet, le marché du tourisme spirituel connaît une tendance haussière dans le monde entier, fait remarquer l’expert en tourisme et développement durable, Hassan Aboutayeb, citant des statistiques de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), qui font état de 600 millions de voyages ayant un motif religieux ou spirituel de par le monde.

    Dans une déclaration à la MAP, M. Aboutayeb fait observer que la quête de sens et du bien être sont les mots d’ordre dans l’ère post-covid, relevant à cet effet que l’un des besoins vitaux du nouveau mode de vie est étroitement lié au bien être et à la bonne santé physique et mentale de plus en plus recherchés et plébiscités surtout dans le secteur du tourisme.

    Parmi les caractéristiques des adeptes de ce segment du tourisme, figurent les personnes soucieuses des aspects spirituels quelles que soient leurs croyances, sachant que “le tourisme spirituel dans ses différentes dimensions va au-delà de la pratique religieuse”, précise M. Aboutayeb.

    Mettant en exergue les potentialités du Maroc pour la promotion de cette niche touristique, l’expert souligne que le Royaume est une terre spirituelle par excellence, souvent privilégiée et donnée en exemple au niveau mondial pour la cohabitation des religions depuis des siècles et sa réputation de terre de paix, de tolérance et de coexistence religieuse et spirituelle.

    “Nos montagnes, nos plages, nos oasis, nos déserts, nos sources thermales purifiantes sont autant de lieux propices à la paix de l’esprit et de l’âme, aux marches contemplatives, à la méditation et à l’introspection”, fait valoir M. Aboutayeb.

    Mieux encore, notre interlocuteur estime que le développement de ce créneau touristique constituerait pour le Maroc “l’un des leviers et catalyseurs à même d’assurer une relance touristique pérenne tant attendue”.

    C’est dans ce sens que des circuits itinérants peuvent être développés et promus afin de “valoir et faire connaître les hauts lieux spirituels de notre Royaume : la mosquée de Tinmel ou encore la Zaouia de Tamegrout, Zaouia Mghimima à Tata ou les Zaouias du Sahara comme celle du Cheikh Maelainine à Es-Smara, …, mais à condition que ces lieux soient valorisés aussi convenablement à des fins touristiques”, insiste-il .

    Cependant, “spiritualité ne rime pas toujours avec frugalité”, tient-il à préciser, car, selon lui, “l’offre doit, dès lors, être structurée et bien conçue afin de répondre aux normes de confort internationales”.

    “Il est tout à fait possible de faire du tourisme expérientiel à travers un pèlerinage ou une retraite de jeûne thérapeutique tout en bénéficiant de la qualité et du confort d’un établissement hôtelier. La motivation du voyageur reste la même et le fait de diversifier l’offre va donc permettre de toucher des segments de marché plus larges”, suggère-t-il.

    En misant sur toutes ses potentialités, en structurant son offre et en l’adaptant aux standards de qualité et d’hygiène internationaux, le Maroc aura, sans nul doute, une bonne longueur d’avance pour satisfaire une clientèle affamée de découvertes spirituelles et de lieux paisibles, d’abord des touristes nationaux pour doper son offre interne, et ensuite des touristes étrangers, venus des quatre coins du monde.

    Le Chiffre d’affaires, 10 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, tourisme, pandémie, covid19,

  • Algérie/Clusters sociaux (Edito de Reporters)

    S’il fallait chercher un exemple concret de la tension sociale actuelle qui secoue l’Algérie, il suffit juste de voir ce qui se passe à l’Eniem (Entreprise nationale des industries de l’électroménager). Alors que le problème de l’usine de Tizi-Ouzou semblait être en voie de résolution, voilà que tout tombe à l’eau. L’Eniem va devoir suspendre ses activités à partir du 6 juin prochain. La raison invoquée par la direction (qui a précisé avoir pris la décision en accord avec le syndicat) est celle qui est à l’origine de toutes les difficultés de l’entreprise, en l’occurrence la rupture de stocks de matières premières. L’ancien ministre de l’Industrie, Ferhat Ait Ali (écarté lors du remaniement gouvernemental de février dernier), en avait fait son cheval de bataille, mais point de réussite sur ce dossier. Son successeur, presque trois mois après son installation, ne semble pas avoir trouvé de solutions. La projection est simple. Il n’est pas surprenant de voir, peut-être même avant le 6 juin, un mouvement de grève des salariés de l’Eniem. Une action qu’ils avaient déclenchée il y a quelques mois et qui avait fait couler beaucoup d’encre.

    Le fait d’évoquer cet épisode dans cet espace, c’est essentiellement pour donner une idée sur l’étendue de la grogne sur le front social. Constater que l’Eniem replonge dans la crise, c’est un mauvais signe pour tous les autres «points noirs» de la contestation des salariés touchant différents secteurs. La carte sociale algérienne clignote au niveau de plusieurs endroits.

    Le plus récent des mouvements de protestation est d’ailleurs annonciateur de remous dont les conséquences toucheront une grande partie des Algériens, puisque cela concerne l’Education. Hier, c’était le premier jour de la grève déclenchée par l’intersyndicale des employés du secteur, et la tension, en cette fin du mois de ramadan, reste ainsi au paroxysme.

    Aux deux situations citées plus haut (Eniem, Education), il faut également ajouter la grogne du personnel du secteur de la santé, de la SNVI, ou encore ceux de Numilog. La trêve imposée par la Covid-19 n’aura tenu qu’un peu plus d’une année. Les crises sanitaire et économique ne semblent plus être des «remparts» devant les revendications des travailleurs. Chaud devant.

    Reporters, 10 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Entreprise nationale des industries de l’électroménager, ENIEM, rupture de stocks de matières premières, pandémie, coronavirus, covid19,

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 10 mai 2021

    Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 10 mai 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Moyen-Orient

    Le Conseil a entamé ses travaux, ce matin, par des consultations privées sur le Moyen-Orient. Les membres du Conseil ont entendu une mise à jour sur la situation à Jérusalem-Est occupée présentée par le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, M. Tor Wennesland.

    Pour ce qui est de la situation sur le terrain, le Secrétaire général suit avec une profonde inquiétude les derniers développements en matière de sécurité, lesquels risquent de provoquer une nouvelle escalade dangereuse conduisant à de nouvelles violences et pertes en vies humaines. Il condamne dans les termes les plus vifs le lancement de roquettes depuis Gaza vers Israël, qui aurait été revendiqué par le Hamas, en particulier la prise pour cible de centres de population civile. Il exhorte toutes les parties à faire preuve de la plus grande retenue. Le Coordonnateur spécial, M. Wennesland, travaille en étroite collaboration avec toutes les parties concernées pour rétablir le calme. Son bureau surveille la situation de près.

    Dans une déclaration publiée hier soir, le Secrétaire général s’est déclaré profondément préoccupé par la poursuite de la violence à Jérusalem-Est occupée, ainsi que par les éventuelles expulsions de leurs domiciles de familles palestiniennes dans les quartiers de Cheik Jarrah et Silwan. Il exhorte Israël à cesser les démolitions et les expulsions, conformément à ses obligations au titre du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme.

    Les autorités israéliennes doivent faire preuve de la plus grande retenue et respecter le droit à la liberté de réunion pacifique. Tous les dirigeants ont la responsabilité d’agir contre les extrémistes et de dénoncer tous les actes de violence et d’incitation à la haine. Le Secrétaire général demande instamment que le statu quo des lieux saints soit maintenu et respecté.

    République centrafricaine

    En République centrafricaine, des Casques bleus sont déployés depuis hier matin pour aider à sécuriser la ville de Bakouma, située à environ 130 kilomètres au nord de Bangassou.

    Bakouma est l’une des villes où des problèmes de sécurité avaient empêché la tenue d’élections en décembre de l’année dernière et à nouveau en mars.

    Le déploiement de 300 Casques bleus de l’ONU a été rendu possible suite à la réhabilitation des ponts endommagés par des groupes armés il y a quelques semaines.

    Sur place, les soldats de la paix travailleront pour protéger la population civile et contribueront également à l’organisation d’élections législatives plus tard ce mois-ci.

    Myanmar

    Le personnel de l’ONU au Myanmar se dit consterné par la violence persistante dont font preuve les forces de sécurité depuis la prise de pouvoir par l’armée, le 1er février.

    Selon le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU, à ce jour, au moins 781 manifestants pacifiques, dont beaucoup de femmes et d’enfants, ont été tués, et des milliers d’autres personnes ont été blessées.

    La situation au Myanmar, qui est dans son quatrième mois, est rapidement devenue l’une des pires crises de protection et humaine au monde.

    COVAX

    L’équipe de l’ONU au Pakistan, dirigée par le Coordonnateur résident, M. Julien Harneis, indique qu’un premier lot de plus de 1,2 million de doses de vaccin est arrivé samedi dans le pays via le Mécanisme COVAX. Un deuxième envoi de 1,2 million de doses supplémentaires est attendu dans les prochains jours. L’équipe de l’ONU travaille avec le Mécanisme COVAX pour fournir des doses en quantité suffisante pour vacciner 20% de la population pakistanaise.

    Le personnel de l’ONU fournit également un appui dans le domaine de la santé, notamment en améliorant l’eau, l’assainissement et l’hygiène dans les centres de soins, ainsi qu’en formant les agents de santé de première ligne sur la prévention et le contrôle des infections à la COVID-19. L’équipe de l’ONU a fourni des équipements de protection individuelle à plus d’un million d’agents sanitaires et de policiers.

    De son côté, Madagascar a reçu 250 000 doses de vaccin au cours du week-end. La campagne de vaccination du pays a commencé aujourd’hui.

    L’équipe de l’ONU, dirigée par le Coordonnateur résident, M. Issa Sanogo, aidera les autorités à vacciner les travailleurs de première ligne, notamment les agents de santé et des forces de l’ordre, les travailleurs sociaux, ainsi que d’autres groupes vulnérables. L’ONU a également aidé à former des agents de santé sur la manière de déployer une campagne de vaccination.

    COVID-19/Népal

    L’équipe de l’ONU au Népal, dirigée par la Coordonnatrice résidente, Mme Sara Beysolow Nyanti, intensifie son soutien pour faire face à la flambée rapide des cas de COVID-19 en déployant du personnel et un soutien financier et technique supplémentaires.

    L’ONU fournit des produits de santé essentiels, tels que des concentrateurs d’oxygène. Alors que des milliers de personnes retournent au Népal depuis l’Inde voisine, l’UNICEF et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) aident les autorités frontalières en fournissant des équipements de santé et de sécurité, ainsi qu’en diffusant des informations, des avis de voyage et des messages sanitaires.

    À ce jour, le Népal a reçu plus de 2 millions de doses de vaccins par l’intermédiaire du Mécanisme COVAX et d’autres sources d’approvisionnement. Plus de 1,8 million de personnes ont reçu une première dose, dont plus de 360 000 qui ont reçu deux doses. L’UNICEF a aidé à l’établissement de centres de crise médiatique pour permettre aux autorités sanitaires de communiquer rapidement des informations précises sur la pandémie et les vaccins.

    Exploitation et atteintes sexuelles

    Le Département des stratégies et politiques de gestion et de la conformité (DMSPC) indique que le Royaume-Uni a fait don de 1,1 million de dollars au fonds d’affectation spéciale en faveur des victimes d’exploitation et d’atteintes sexuelles. Cela porte le montant total du Fonds d’affectation spéciale à 3,8 millions de dollars. La contribution du Royaume-Uni représente plus de 25% des recettes totales du Fonds d’affectation spéciale, et est la plus importante à ce jour parmi les 23 contributeurs. L’ONU remercie le Royaume-Uni, salue son engagement et invite les autres États Membres à contribuer.

    Le Fonds d’affectation spéciale est le seul mécanisme dédié qui fournit un soutien financier pour les services et l’assistance aux victimes d’exploitation et d’atteintes sexuelles commises par le personnel de l’ONU. Il autonomise les communautés et sensibilise à ce fléau, non seulement en République centrafricaine (RCA), mais également en République démocratique du Congo (RDC), en Haïti et au Libéria.

    FINUL

    Le Secrétaire général est attristé par le décès du général de corps d’armée Emmanuel Erskine, du Ghana, à l’âge de 86 ans. Il a été le premier commandant de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) de 1978 à 1981.

    Kenya/Somalie

    Suite à des questions posées au sujet des annonces de la Somalie et du Kenya concernant les efforts en cours pour rétablir les relations diplomatiques, le porte-parole a indiqué que l’ONU se félicite de cette annonce et reconnaît le rôle joué par le Qatar à cet égard.

    L’ONU espère que cette annonce conduira au rétablissement complet des relations amicales entre le Kenya et la Somalie, qui sont cruciales pour la stabilité et la coopération dans la région.

    Somalie

    Dans une déclaration publiée ce week-end, le Secrétaire général s’est félicité de la nomination de M. John Dramani Mahama, du Ghana, en tant que Haut-Représentant de l’Union africaine pour la Somalie. Il a exprimé le plein soutien des Nations Unies à cette initiative de l’Union africaine.

    Afghanistan

    Le Secrétaire général a fermement condamné, dans une déclaration publiée ce week-end, l’horrible attentat perpétré aujourd’hui près d’une école à Kaboul, en Afghanistan, qui a tué et blessé de nombreux civils, dont de nombreuses filles.

    Le Secrétaire général exprime ses plus sincères condoléances aux familles des victimes, ainsi qu’au Gouvernement et au peuple afghans, et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Les responsables de ce crime odieux doivent être tenus pour responsables.

    Le Secrétaire général souligne l’urgence de mettre fin à la violence en Afghanistan et de parvenir à un règlement pacifique du conflit.

    Journée internationale de l’arganier

    La Journée internationale de l’arganier est célébrée aujourd’hui.

    L’arganier est une espèce endémique de la région subsaharienne du Maroc, située dans le sud-ouest du pays. Il pousse dans des zones arides et semi-arides.

    Les arganiers fournissent des produits forestiers, des fruits et du fourrage, notamment l’huile d’argan qui est mondialement connue.

    Cet arbre polyvalent permet de générer des revenus, et améliore la résilience ainsi que l’adaptation au climat. Il joue un rôle très important dans la réalisation des trois dimensions du développement durable -économique, sociale et environnementale- sur le plan local.

    Invité du point de presse demain

    À l’occasion du bilan de mi-année du rapport sur la Situation et perspectives de l’économie mondiale, les invités du point de presse de demain seront M. Hamid Rashid, auteur principal, et Mme Helena Alfonso, spécialiste des affaires économiques, tous deux au Département des affaires économiques et sociales (DESA).

    Etiquettes : MOYEN-ORIENT, RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, MYANMAR, NÉPAL, KENYA, SOMALIE, AFGHANISTAN, covid19, FINUL, COVAX,

  • Analyse : La décision des États-Unis d’assouplir les brevets sur les vaccins incitera les fabricants de médicaments à négocier (avocats)

    Le soutien des États-Unis à l’abandon des droits de propriété intellectuelle sur les vaccins COVID-19 pourrait être une tactique pour convaincre les fabricants de médicaments de soutenir des mesures moins radicales comme le partage de la technologie et l’expansion des coentreprises afin de stimuler rapidement la production mondiale, ont déclaré des avocats jeudi.

    « Je pense que le résultat final que la plupart des acteurs recherchent ici n’est pas une renonciation à la propriété intellectuelle en particulier, mais un accès mondial élargi aux vaccins », a déclaré le professeur Lisa Ouellette de la Stanford Law School.

    Mercredi, le président Joe Biden a soutenu une proposition visant à déroger aux règles de l’Organisation mondiale du commerce en matière de propriété intellectuelle (PI), ce qui permettrait aux pays les plus pauvres de produire eux-mêmes des vaccins. Jusqu’à présent, les vaccins COVID-19 ont été distribués principalement aux pays riches qui les ont développés, tandis que la pandémie balaie les pays plus pauvres, comme l’Inde.

    Mais le véritable objectif est d’élargir la distribution des vaccins.

    « S’il est possible d’augmenter le taux d’accroissement de la production, cela pourrait inciter les fabricants à conclure un accord pour y parvenir », a déclaré M. Ouellette.

    Les fabricants de vaccins comme Moderna (MRNA.O), Pfizer (PFE.N) et BioNTEch ont fait valoir que les brevets n’ont pas été un facteur limitant l’approvisionnement. Les nouvelles technologies et les limites mondiales de l’approvisionnement sont fréquemment citées comme des défis, et Moderna et Pfizer ont néanmoins régulièrement augmenté leurs prévisions d’approvisionnement.

    « Il n’y a pas de capacité de fabrication d’ARNm dans le monde », a déclaré Stéphane Bancel, directeur général de Moderna, lors d’une conférence téléphonique avec les investisseurs jeudi, en faisant référence à la technologie de l’ARN messager qui sous-tend les vaccins de Moderna et de Pfizer.

    « Il s’agit d’une nouvelle technologie. Vous ne pouvez pas aller embaucher des personnes qui savent comment fabriquer l’ARNm. Ces personnes n’existent pas. Et puis même si toutes ces choses étaient disponibles, celui qui veut faire des vaccins à ARNm devra acheter la machine, inventer le processus de fabrication, inventer les processus de vérification et les processus analytiques. »

    Pour augmenter de manière significative la capacité de production de vaccins en deux ans, l’administration Biden devrait faire bien plus que renoncer aux brevets, notamment en fournissant des fonds pour trouver et construire de nouveaux sites de fabrication, et en soutenant le transfert de technologie et d’expertise aux nouveaux fabricants, a déclaré Prashant Yadav, expert en chaîne d’approvisionnement des médicaments.

    En outre, le gouvernement américain doit veiller à ne pas permettre aux entreprises étrangères d’utiliser la technologie des fabricants de vaccins COVID-19 pour se lancer dans des domaines autres que le COVID-19, qui sont susceptibles d’être plus lucratifs à long terme, a déclaré Thomas Kowalski, un avocat de Duane Morris spécialisé dans la propriété intellectuelle. Une fois qu’un concurrent possède la technologie, les restrictions d’utilisation sont difficiles à faire respecter, a-t-il ajouté.

    Le professeur Sarah Rajec, de la faculté de droit de William & Mary, a déclaré qu’elle ne pensait pas qu’une renonciation en soi aurait autant d’effet que le signal donné par les États-Unis, plus fervents défenseurs de la propriété intellectuelle des entreprises, que les droits de brevet passent après les besoins urgents de la population mondiale pendant la pandémie.

    M. Rajec a déclaré que le soutien de M. Biden en faveur d’une dérogation « pousse les sociétés pharmaceutiques à être plus ouvertes aux partenariats et à l’octroi de licences à des conditions favorables, d’une manière qu’elles ne le seraient peut-être pas autrement ».

    Les fabricants de médicaments font valoir qu’ils ont déjà conclu des partenariats importants, partageant des technologies avec des concurrents avec lesquels ils ne se seraient peut-être pas associés sans la pandémie.

    « Notre position est très claire : cette décision compliquera encore davantage nos efforts pour fournir des vaccins aux populations du monde entier, pour faire face aux variantes émergentes et pour sauver des vies », a déclaré Brian Newell, porte-parole du groupe de l’industrie pharmaceutique Pharmaceutical Research and Manufacturers of America dans un communiqué.

    Micaela Modiano, avocate européenne spécialisée dans les brevets, a déclaré que même si la renonciation est adoptée, les fabricants de vaccins sont susceptibles de négocier un certain paiement, même s’il est inférieur à ce qui est généralement payé dans le cadre des accords de licence. Son cabinet Modiano & Parners représente Pfizer mais n’a pas travaillé sur des affaires liées au COVID-19.

    « J’imagine que les sociétés pharmaceutiques exercent déjà et continueront à exercer un lobbying important pour s’assurer que si cette proposition de dérogation est adoptée, elle ne le sera pas en tant que telle, mais qu’elles recevront une compensation financière quelconque », a-t-elle déclaré.

    Reuters, 07 mai 2021

    Etiquettes : Etats-Unis, coronavirus, covid19, pandémie, contamination, vaccin, vaccination, droits de propriété, brevet, industrie pharmacéutiques, médicaments,

  • Algérie/Atteinte du Covid-19, Djamila Bouhired hospitalisée

    L’héroïne de la révolution de 1er novembre 1954, la Moujahida Djamila Bouhired, a été hospitalisée au CHU Mustapha Pacha à Alger suite à sa contamination par le Coronavirus. C’est ce qu’ont rapporté ses proches ce vendredi.

    « Atteinte du Covid-19, Djamila Bouhired est hospitalisée Mustapha d’Alger », a écrit le journaliste Arezki Ait Larbi sur sa page Facebook. « Âgée de 85 ans, diabétique et hypertendue Mme Bouhired n’a pas été vaccinée », déplore le journaliste qui précise que l’héroïne de la bataille d’Alger est « très affaiblie, et s’exprime avec difficulté ».
    Le journaliste a précisé que « l’icône de la révolution algérienne tient toutefois à saluer tous les jeunes résistants de « hirak », « honneur et avenir de ce pays ».
    Selon ses proches, Mme Bouhired a longtemps hésité à se faire vacciner.
    Or, récemment une équipe du ministère de la santé a été dépêchée à son domicile pour la vacciner mais atteinte d’un syndrome grippale qui s’est avéré, après un test PCR, une contamination au Coronavirus a contraint l’équipe en question à procéder à son hospitalisation immédiate.

    Condamnée à mort par la France coloniale pendant la lutte pour le libération de l’Algérie, Djamila Bouhired, est née à Alger, en 1935.
    Elle faisait partie du commando des six poseuses de bombes qui ont été condamnées à mort par la France coloniale durant la bataille d’Alger qui a duré de janvier à octobre 1957.

    Elle était l’assistante personnelle de Yacef Saâdi, le chef de le zone autonome d’Alger pendant la révolution .
    Djamila a déposé, le 30 septembre 1956, une bombe dans le hall d’Air France à la Place Maurétanie, à Alger l’engin n’a pas explosé.

    Blessée à l’épaule dans un accrochage, Djamila va être arrêtée en 1957 puis inculpée pour sa participation aux attentats, et enfin condamnée à mort le 15 juillet 1957. Elle reste en prison jusqu’à 1962, ou elle sera libérée dans le cadre les accords d’Evian.

    Bouhired rejoint le hirak du 22 février en 2019. Elle participe à plusieurs vendredis en dépit de son âge et de sa santé chancelante.

    Le Jeune Indépendant, 30 avr 2021

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  • (COVID-19) Etats-Unis : hausse des infections sur fond de levée des restrictions (média)

    LONDRES, 20 avril (Xinhua) — En dépit de la campagne de vaccination, un nombre significatif de villes et d’Etats américains voient l’épidémie de nouveau coronavirus s’accroître davantage, a rapporté dimanche le quotidien britannique The Guardian.

    Au moins 21 Etats ont constaté une hausse de 10% minimum des taux d’infection journaliers, alors que de plus en plus d’entre eux lèvent leurs restrictions sanitaires.

    En date de mardi, selon l’Université Johns Hopkins, les Etats-Unis comptaient 31.738.228 cas d’infection, avec 567.694 décès.

    Xinhua, 20 avr 2021

    Etiquettes : Etats-Unis, coronavirus, covid19, pandémie, infestions, épidémie,

  • La Chine intensifie sa campagne de vaccination avec des œufs gratuits et d’autres produits

    TAIPEI, Taïwan (AP) – Le succès de la Chine dans le contrôle de l’épidémie de coronavirus a abouti à une population qui semblait presque réticente à se faire vacciner. Il accélère donc sa campagne de vaccination en offrant des incitatifs – des œufs gratuits, des bons d’achat et des rabais sur les produits d’épicerie et les marchandises – à ceux qui se font vacciner.

    Après un démarrage lent, la Chine donne maintenant des millions de coups par jour. Rien que le 26 mars, il a administré 6,1 millions de vaccins. Un médecin de haut niveau du gouvernement, Zhong Nanshan, a annoncé l’objectif de juin de vacciner 560 millions des 1,4 milliard d’habitants du pays.

    Le défi réside en partie dans l’ampleur de l’effort et la nécessité de convaincre une population qui se sent actuellement à l’abri des infections.

    Lorsque des patients se sont présentés pour la première fois dans les hôpitaux de Wuhan à la fin de 2019 avec de la fièvre, de la toux et des difficultés respiratoires, le gouvernement a verrouillé la ville et d’autres dans la province du Hubei pendant plus de deux mois à partir de janvier 2020. Wuhan est devenu plus tard connu comme l’épicentre de la épidémie.

    Depuis lors, la Chine a contrôlé le virus grâce à des contrôles aux frontières stricts et à des verrouillages rapides chaque fois que de nouvelles épidémies surviennent. Les gens peuvent dîner dans les restaurants et le risque d’infection est faible, de sorte que beaucoup ne semblent pas pressés de se faire vacciner.

    «Je pense que tout le monde a un sentiment de sécurité et de confort, et il n’y a pas de grande précipitation pour se faire vacciner à moins qu’on ne vous le demande», a déclaré Helen Chen, spécialiste des soins de santé dans une société d’études de marché à Shanghai.

    Mais la Chine veut également s’ouvrir alors que le monde cherche à revenir à la normalité pré-pandémique et que Pékin se prépare à accueillir des dizaines de milliers de visiteurs en tant qu’hôte des Jeux olympiques d’hiver en février 2022. Tout en réussissant avec des verrouillages rapides et un système robuste de recherche des contacts via smartphones, le gouvernement met également ces mesures en balance avec un éventuel retour à la normale.

    Pour l’instant, dans les grandes villes comme Shanghai et Pékin, le gouvernement s’est principalement appuyé sur des messages et des cadeaux pour convaincre les gens de se faire vacciner.

    Les centres commerciaux ont offert des points dans les magasins ou des coupons. Un temple de Pékin offrait l’entrée gratuite à toute personne présentant une preuve de vaccination. Shanghai utilise des bus dans sa campagne pour mettre en place des points de vaccination mobiles.

    Et puis il y a les œufs gratuits.

    « Bonnes nouvelles. À partir d’aujourd’hui, les résidents de 60 ans et plus qui ont reçu leur premier vaccin sont admissibles à cinq «jin» (2,5 kilogrammes ou 5 1/2 livres) d’œufs. Premier arrivé, premier servi », indique une affiche d’un centre de santé géré par la ville de Pékin.

    Wang Feng était trop jeune pour les œufs de la clinique, mais le chef de 25 ans a dit qu’il avait quand même reçu le vaccin parce qu’il ne pouvait pas aller travailler sans lui.

    «Je pensais que si cela fonctionnait, alors aussi bien», a-t-il ajouté.

    Certaines personnes ont exprimé des doutes sur la qualité des vaccins existants, chinois ou non, compte tenu de la rapidité avec laquelle ils ont été développés.

    «Je ne pense pas qu’un vaccin aussi efficace puisse être fabriqué aussi rapidement», a déclaré Amy Lu, qui travaille dans une université de Shanghai.

    Les cinq vaccins actuellement utilisés en Chine ont une plage d’efficacité de 50,7% à 79,3%, d’après ce que les entreprises ont dit. Cela ne veut pas dire qu’ils n’ont aucune valeur – la plupart des experts disent que tout ce qui dépasse 50% est utile pour maîtriser la pandémie, tout en prévenant les hospitalisations et les décès.

    «Même si tout le monde reçoit deux doses, vous ne pourrez peut-être pas obtenir l’immunité collective.» a déclaré Wang Chenguang, ancien professeur au Peking Union Medical College et expert en immunologie. L’immunité du troupeau se produit lorsqu’une quantité suffisante de la population est immunisée, soit par des vaccinations, soit par une infection antérieure, pour arrêter la propagation incontrôlée d’une maladie infectieuse.

    La Chine pourrait avoir besoin de vacciner au moins 1 milliard de personnes pour y parvenir, a déclaré Wang Huaqing, haut responsable de l’immunologie au Centre chinois de contrôle des maladies, dans une interview accordée aux médias d’État cette semaine. Début avril, environ 34 millions de personnes avaient reçu deux injections et environ 65 millions une dose.

    Gao Fu, le chef du CDC, a déclaré le week-end dernier que la Chine envisageait diverses stratégies telles que le mélange de différents vaccins pour essayer d’augmenter l’efficacité. Des experts extérieurs affirment que la Chine pourrait éventuellement déployer d’autres vaccins plus efficaces, tels que les vaccins Pfizer ou Moderna.

    «La meilleure chose à faire est d’autoriser l’utilisation d’autres vaccins de meilleure qualité et de les rendre disponibles au peuple chinois, mais c’est probablement très difficile sur le plan politique», a déclaré Jin Dong-yan, expert en vaccins à l’Université de Hong. L’école de médecine de Kong.

    Le fabricant chinois de médicaments Fosun Pharmaceutical Group s’est associé à l’allemand BioNTech pour vendre le vaccin Pfizer en Chine. Cependant, il n’a été approuvé qu’à Hong Kong et à Macao, territoires spéciaux de Chine dotés de leurs propres agences de réglementation. Un essai clinique pour approbation sur le continent est en cours.

    La vaccination est censée être volontaire, mais les efforts trop zélés de certains gouvernements locaux et entreprises ont incité les responsables de la santé à émettre un avertissement cette semaine contre les vaccinations forcées.

    Un hôpital de Danzhou, dans la province insulaire méridionale de Hainan, a présenté des excuses après avoir publié un avis au personnel disant: «Ceux qui ne sont pas vaccinés pourraient être licenciés.»

    Dans la province du Zhejiang, une annonce du 2 avril indiquait que tous les départements gouvernementaux, les cadres du Parti communiste et les personnes travaillant dans les universités seraient tenus de prendre les devants pour obtenir des coups de feu.

    Le gouvernement national a également exigé la vaccination de tous les résidents de Ruili, une ville frontalière avec le Myanmar, en raison d’une récente épidémie.

    Se faire vacciner peut également signifier être en mesure d’éviter certains des obstacles les plus onéreux que certaines institutions locales ont mis en place au nom de la lutte contre la pandémie.

    L’étudiant de Pékin, Bright Li, a déclaré qu’il s’était fait vacciner afin de ne plus avoir besoin d’approbation pour quitter le campus. Bien qu’à peine appliqué, Li s’est inquiété après que l’université ait publié des affiches dénonçant publiquement un étudiant qui avait quitté le campus sans autorisation l’hiver dernier après que cet étudiant se soit rendu dans une zone où un cas de COVID-19 avait été confirmé.

    La campagne de vaccination a connu des pénuries et des retards épars.

    À Haikou, la capitale de Hainan, les autorités sanitaires ont accordé une suspension temporaire pour fournir une deuxième injection à ceux qui ne sont pas impliqués dans deux événements majeurs à venir, «en raison de la relative rareté» de l’approvisionnement en vaccins. Des pénuries ont également été signalées dans deux villes du sud, Foshan dans la province du Guangdong et le port de Xiamen dans la province du Fujian.

    Les fabricants de vaccins chinois ont considérablement augmenté leur capacité de production et les responsables de la santé se disent convaincus que la demande pourra être satisfaite d’ici la fin de l’année.

    Assiociated Press, 16 avr 2021



  • Les sénateurs à Biden: renoncer aux règles de propriété intellectuelle sur les vaccins

    WASHINGTON (AP) – Dix sénateurs libéraux exhortent le président Joe Biden à soutenir l’appel de l’Inde et de l’Afrique du Sud à l’Organisation mondiale du commerce pour assouplir temporairement les règles de propriété intellectuelle afin que les vaccins contre les coronavirus puissent être fabriqués par des pays qui luttent pour vacciner leurs populations.

    Les législateurs, dans une lettre remise à la Maison Blanche jeudi soir, ont écrit que Biden devrait «donner la priorité aux gens sur les bénéfices des sociétés pharmaceutiques» et soutenir la dérogation temporaire aux règles. Une dérogation pourrait ouvrir la voie à des fabricants génériques ou autres pour fabriquer davantage de vaccins.

    La lettre était dirigée par le sénateur indépendant Bernie Sanders du Vermont, aux côtés de la représentante démocrate Elizabeth Warren du Massachusetts, Tammy Baldwin du Wisconsin et Sherrod Brown de l’Ohio. Le sénateur démocrate Richard Blumenthal du Connecticut, Chris Murphy du Connecticut, Edward Markey du Massachusetts, Jeff Merkley de l’Oregon, Chris Van Hollen du Maryland et Raphael Warnock de Géorgie ont également signé la lettre.

    «En termes simples, nous devons rendre les vaccins, les tests et les traitements accessibles partout si nous voulons écraser le virus n’importe où», disent les législateurs dans la lettre, qui a été obtenue par l’Associated Press.

    Plus de 100 pays soutiennent une dérogation temporaire, ce qui pourrait aider la fabrication de vaccins à se développer dans les pays plus pauvres qui ont du mal à se procurer des vaccins. L’administration Biden a déclaré qu’elle étudiait la question.

    Les opposants, y compris les sociétés pharmaceutiques, craignent que cela ne crée un dangereux précédent en permettant aux scientifiques du monde entier de copier les recherches d’entreprises américaines et européennes – dont certaines ont été financées par le gouvernement américain – bien avant l’expiration des brevets. L’administration Trump s’était opposée aux appels à la dérogation.

    La Maison Blanche n’a pas répondu à une demande de commentaires sur la lettre des législateurs.

    L’appel des législateurs à Biden est intervenu après qu’un groupe de 170 anciens dirigeants mondiaux et lauréats du prix Nobel plus tôt cette semaine ait envoyé une lettre similaire à Biden l’exhortant à soutenir une dérogation temporaire aux règles de propriété intellectuelle de l’OMC.

    La pandémie de coronavirus a tué près de 3 millions de personnes dans le monde , dont plus de 170000 en Inde et plus de 50000 en Afrique du Sud, selon les chiffres compilés par l’Université Johns Hopkins.

    Associates Press, 16 avr 2021

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