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  • Le Maroc, l’abri des grands criminels d’Israël

    Le Maroc, l’abri des grands criminels d’Israël

    Maroc, Israël, crime, Shalom Domrani, Gabi ben Harosh, Shimon ben Hammo,

    L’entité sioniste témoigne récemment d’une émigration réciproque vers le Maroc. Mais ceci ne signifie pas que les juifs marocains concernés aient renoncé à leur attachement à Israël ni au projet sioniste. Les émigrés qui sont de retour à ce pays arabe sont de grands criminels recherchés par la police.

    La presse israélienne parle par exemple de « la colonie des criminels israéliens à Casablanca », ou encore de « l’émigration des criminels d’Israël à Marrakech express » !

    Une enquête journalistique publiée dans la revue économique « Globes » a souligné que le Maroc est devenu le pays d’asile des riches criminels d’Israël qui cherchent un terrain d’investissements de leur fortune.

    Shalom Domrani, la personne plus recherchée par la police israélienne depuis des années, réside dans la ville frontalière avec l’Algérie, Oujda, située à l’Est du Maroc. Il dirige ses affaires depuis cette ville, à savoir l’exportation des engrais à l’Europe, un commerce extrêmement rentable.

    Pour pouvoir commercialiser ses engrais, Domrani a embauché un cadre d’experts agricoles d’Israël et un groupe d’hommes d’affaires importants. Domrani a pris l’habitude de se rendre au Maroc, et dernièrement il est allé vivre là-bas avec sa famille.

    Selon Globes, dix hommes connus pour leur appartenance à la mafia et aux organisations criminelles sionistes dangereuses ont pris la route pour le Maroc. La plupart d’entre eux possède la nationalité marocaine, alors que le reste œuvre pour la détenir. Ces dix criminels forment le centre d’un mouvement regroupant des dizaines d’amis et d’hommes d’affaires qui ont créé à Casablanca « la colonie des criminels israéliens ».

    De même source on indique que la plupart des criminels israéliens au Maroc dirigent des travaux légaux dans les domaines de l’infrastructure, de l’agriculture, du transport et des textiles.

    Domrani entretient des liens d’amitié avec Shimon ben Hammo, un criminel ayant purgé de longues années en prison avant de devenir un grand commerçant de légumes et un propriétaire de restaurant. Dans la dernière décennie, il a vécu au Maroc et il y a travaillé en partenariat avec Domran dans l’importation entre autre des boissons alcooliques.

    Avant sa mort il y a deux ans, ben Hammo a entretenu des liens solides avec certains membres de la famille royale marocaine, et a participé aux festivités de la cour.

    Et la liste des noms des criminels israéliens est loin d’être terminée. On en cite : Gabi ben Harosh (responsable d’une compagnie de blanchiment d’argent), Avi Rouhane (dirigeant d’une organisation criminelle indépendante et dangereuse et propriétaire d’une compagnie de location de voitures), les frères Karraja de Ramla…

    Des experts israéliens analysent que les criminels partent au Maroc parce qu’ils y trouvent un abri sûr d’une part et une porte à l’Europe de l’autre. Tous ceux qui ont été mentionnés ci-dessus sont des trafiquants de drogue et donc ils cherchent à exporter leurs produits vers l’Europe.

    Le quotidien israélien Haaretz cite un homme d’affaires israélien travaillant au Maroc : « le régime est faible actuellement, tout est dirigé comme au marché noir. Celui qui a de l’argent peut faire ce que bon lui semble. Il peut ainsi falsifier les médicaments, les produits alimentaires, les textiles, les jeux. Les Israéliens tentent leur chance dans ce pays », reconnait-il.

    Source: assafir

    Almanar, 19/02/2012

    #Maroc #Israël #crime

  • Pays Bas: Comment expulser le criminel Younes au Maroc ?

    Pays Bas: Comment expulser le criminel Younes au Maroc ?

    Pays Bas: Comment expulser le criminel Younes au Maroc ? Van Beest, criminel multirécidiviste,

    Le criminel de porte tournante Younes doit retourner au Maroc, mais ce n’est pas possible

    LA HAYE – En fait, tout le monde est un peu en colère contre Younes. Le criminel de porte tournante de 41 ans est pris dans un cercle vicieux de crime et d’incarcération, et il ne semble pas qu’il va s’échapper sans aide. Mais il ne reçoit aucune aide, car il est un extraterrestre indésirable depuis 2016. Sera-ce différent cette fois ?

    Younes est venu aux Pays-Bas avec ses parents quand il avait cinq ans, mais n’a jamais demandé de permis de séjour permanent. Parce qu’il a toujours été impliqué dans la petite délinquance, son statut de résident lui a été retiré en 2016. Il doit donc quitter le pays, mais c’est plus facile à dire qu’à faire.
    Comme Younes n’a plus de statut, il ne peut pas travailler et ne perçoit aucune allocation. Il survit grâce au soutien de ses frères et sœur. Et avec le vol et la guérison. Encore plus qu’avant la révocation de son statut. Il enchaîne les convictions. En 2017, il a été condamné à une peine de prison spéciale pour les criminels de porte à tambour, afin de le faire sortir de la rue pendant deux ans, mais dès qu’il était à l’extérieur, le vol et l’introduction par effraction ont recommencé. C’est pourquoi il fait à nouveau face au juge de police.

    L’expulsion échoue

    Entre-temps, l’État néerlandais a tenté d’expulser Younes vers le Maroc, mais il n’y a pas réussi. Le suspect a été en détention pour migrants et a même été personnellement livré à l’ambassade du Maroc à plusieurs reprises. Mais il refuse de remettre les papiers nécessaires. Le pays natal de Younes ne l’attend pas du tout. Et Younes pas sur le Maroc.

    « Je ne connais personne là-bas », dit-il. « Je suis aux Pays-Bas depuis 35 ans, toute ma famille vit ici. Je dois m’occuper de mes parents, car mon père est malade. Qu’est-ce que je suis censé faire là-bas ? Comment suis-je censé vivre là-bas ? Je n’ai pas de papiers. Je ne peux ni ne veux y retourner.

    Menace sérieuse ?

    « Mais cela vous a été imposé », dit le magistrat. « Vous devez quitter le pays et vous ne pouvez pas revenir avant dix ans. Et maintenant, je dois voir s’il existe toujours une menace sérieuse pour l’ordre public et comment vous vous êtes comporté depuis 2016. Eh bien, alors vous vous êtes assez mal comporté. Younes répond d’une voix douce : « Je n’en suis pas fier non plus. Mais oui, c’est arrivé ».

    L’avocat de l’accusé Van Beest soutient que Younes ne représente pas une menace si fondamentale pour la société que tout devrait viser à son expulsion. « Il ne s’agit pas d’un terroriste, il s’agit d’un voleur à l’étalage essayant de survivre. » Selon lui, le tribunal ne devrait pas se pencher sur les condamnations antérieures, car son client indique maintenant qu’il veut de l’aide pour se construire une vie différente.

    Briser le cercle vicieux

    Le procureur de la République estime également que le cercle vicieux doit être rompu. « L’État doit vous aider, car vous ne pouvez pas y arriver seul et si cela reste comme ça, nous serons de retour ici dans quelques mois. » Ensuite, vous obtenez à nouveau ces deux ans pour les délinquants systématiques sans obtenir d’aide et cela ne finira jamais.

    Parce que Younes est désormais également jugé pour trois cambriolages dans des camionnettes et un camping-car et des épingles avec une carte bancaire volée, le juge requiert une peine de trois mois de prison. Younes a purgé 88 jours de détention provisoire. « Ensuite, vous serez libéré dans deux jours et je vous donnerai une chance qui va à l’encontre de l’intention du législateur : à savoir un traitement avec obligation de notification. Donnez une interprétation positive à ce coup de main, afin que vous n’ayez plus à voler.

    ‘Meilleure solution’

    L’avocat de Younes est agréablement surpris par l’attitude du procureur de la République : « Merci pour la démarche encourageante », commence-t-il. Et il poursuit devant le juge : « Il veut une autre vie. Ce serait bien si vous acceptiez la demande de l’officier. Une lourde peine avec sursis, c’est bien, mais c’est la meilleure solution.

    Younes lui-même n’a pas grand-chose à ajouter à la fin de la séance. Il avoue l’un des cambriolages dans une camionnette et le vol d’un aspirateur dans cette camionnette. Le reste, dit-il, n’est pas vrai. Il conclut par « Je suis désolé, c’est tout ce que j’ai à dire. » Que ce soit à propos du vol ou de sa vie reste à voir.

    Le minibus parti

    Le tribunal a besoin de temps pour réfléchir au verdict. Lorsque le magistrat revient, Younes est parti. La camionnette qui le ramène à la prison dans laquelle il se trouve, à l’autre bout du pays, est déjà partie. Et donc il a dû partir.
    Le juge considère toujours Younes comme un danger pour la société. Elle souligne qu’il est plus qu’un simple voleur à l’étalage. Ces dernières années, il a également été reconnu coupable d’insultes, de menaces, de blanchiment d’argent et de cambriolage en entreprise et constitue donc une menace pour l’ordre public. De plus, elle le déclare coupable de deux vols et d’avoir reçu la carte bancaire : il l’a utilisée avec une carte de débit, bien qu’il ne soit pas prouvé qu’il l’ait volée.

    Déclaration

    « Mais qu’est-ce qu’on est censés faire avec ça ? », se demande-t-elle à haute voix. «L’avis du procureur est sympathique, mais pas réalisable. Le monsieur n’a pas de résidence permanente, pas d’adresse postale, pas de prestations, ne sait pas quel type d’aide il veut et je n’ai aucun avis du service de probation que ce serait une bonne idée. Le juge n’aime tout simplement pas une condamnation avec sursis. « Parce qu’il continue de toute façon et que ces faits doivent simplement être réglés. »

    Younes est condamné à 118 jours de prison. Donc, après déduction de sa détention provisoire, il en reste encore une trentaine. L’assistance après ce mois n’est pas incluse. Le cercle vicieux continue pendant un certain temps. L’avocat Van Beest est déçu : « Je vais conseiller à mon client de faire appel », déclare-t-il ensuite.

    Le nom de Younes a été changé pour des raisons de confidentialité. Ceci est une histoire de notre série At the Police Judge.

    WEST online radio, 30/04/2022

    #PaysBas #Maroc #Crime #Délinquance

  • Cette semaine au Conseil de sécurité des Nations unies

    Conseil de Sécurité, ONU, République centrafricaine, RCA, MINUSCA, CIRGL, Grands Lacs, République populaire démocratique de Corée, ONUDC, crime, drogues,

    Cette semaine, toutes les réunions du Conseil de sécurité et de ses organes subsidiaires devraient se dérouler en personne.

    Lundi (18 octobre), le Conseil de sécurité se réunira pour un briefing ouvert, suivi de consultations privées, sur la République centrafricaine (RCA). Le représentant spécial pour la RCA et chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), Mankeur Ndiaye, fera un exposé. Des représentants de l’UA et de l’UE, ainsi qu’un informateur de la société civile, sont également susceptibles d’informer le Conseil.

    Le débat trimestriel ouvert sur le « Moyen-Orient, y compris la question palestinienne » aura lieu mardi (19 octobre). Le coordinateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, devrait faire un exposé.

    Mercredi (20 octobre), le Kenya organisera un débat de niveau ministériel sur la région des Grands Lacs. Le secrétaire d’État kényan aux affaires étrangères, Raychelle Omamo, présidera la réunion. Les intervenants attendus sont l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la région des Grands Lacs, Huang Xia, le Secrétaire exécutif de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), João Caholo, et la Sous-Secrétaire générale pour l’Afrique du Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix et du Département des opérations de paix (DPPA-DPO), Martha Ama Akyaa Pobee. Un représentant de la société civile peut également faire un exposé. Une déclaration présidentielle est attendue à l’issue de cette réunion.

    Mercredi également, la présidente du Comité des sanctions contre la Somalie (751), l’ambassadrice Geraldine Byrne Nason (Irlande), présentera au Conseil son rapport périodique de 120 jours sur les activités du comité.

    Les membres du Conseil recevront le briefing semestriel sur le rapport du Secrétaire général sur la mise en œuvre de la résolution 1559 lors de consultations à huis clos mercredi. Adoptée en 2004, cette résolution appelle au retrait des forces étrangères du Liban, au désarmement de toutes les milices et à l’extension du contrôle du gouvernement sur l’ensemble du territoire libanais. La secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, Rosemary DiCarlo, est la présentatrice prévue.

    Jeudi (21 octobre), le Conseil de sécurité tiendra son débat public annuel sur les femmes, la paix et la sécurité. Le Secrétaire général, António Guterres, prononcera le discours d’ouverture. Les intervenants attendus sont la directrice exécutive d’ONU Femmes, Sima Sami Bahous, l’envoyée spéciale de l’Union africaine pour les femmes, la paix et la sécurité, Bineta Diop, et un représentant de la société civile.

    Cette semaine, les membres du Conseil devraient poursuivre la négociation d’un projet de résolution sur la protection de l’éducation dans les conflits, à l’initiative du Niger et de la Norvège.

    Les membres du Conseil doivent commencer une mission de visite au Sahel à la fin de la semaine.

    Au niveau des organes subsidiaires, le Comité des sanctions de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) tiendra une réunion d’information ouverte aux États membres le mardi 19 octobre. La présidente du Comité des sanctions contre la RPDC, l’ambassadrice Mona Juul (Norvège), et le coordinateur du panel d’experts du comité sont les intervenants prévus.

    Jeudi (21 octobre), le Comité 1373 contre le terrorisme recevra un briefing sur les activités de la Direction exécutive du Comité contre le terrorisme (CTED) de la part de la Sous-Secrétaire générale Michèle Coninsx, Directeur exécutif du CTED.

    Le Comité des sanctions contre la Somalie (751) se réunira pour des consultations informelles le vendredi 22 octobre, afin d’entendre un exposé sur la mise en œuvre de l’embargo sur l’exportation de charbon de bois de la Somalie par un représentant de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC).

    Lundi (18 octobre), il y aura une réunion en personne selon la formule Arria sur « l’élévation du niveau de la mer et ses conséquences pour la paix et la sécurité internationales », dont le Viet Nam est le fer de lance.

    Security Council Report, 17/10/2021

  • Maroc : Crime antisémite à Tanger

    Maroc, Antisémitisme, crime, #Maroc, Tanger, restaurant juif,

    La Société de radiodiffusion publique israélienne (Israël Broadcasting Corporation ou KAN) a rapporté, jeudi, qu’un ressortissant israélien a été poignardé à mort à Tanger, au Maroc.

    Le média a ajouté que les circonstances de l’incident font l’objet d’une enquête de la part de la police marocaine.

    Et d’indiquer que le ministère israélien des Affaires étrangères a pris contact avec les autorités marocaines pour suivre l’affaire.

    Selon RT, qui cite le site marocain Hespress, la police de la ville marocaine de Tanger a indiqué, mercredi, avoir ouvert une information judiciaire pour déterminer les circonstances de l’assassinat d’un gérant de restaurant juif.

    La police judiciaire a précisé que l’enquête vise « à déterminer les circonstances entourant l’implication d’une personne de 36 ans, qui a un casier judiciaire dans des délits de droit commun et qui présente des signes de troubles mentaux ».

    Le communiqué de la Direction générale de la sécurité précise que « les données initiales indiquent que le suspect fréquentait en permanence le restaurant tenu par la victime, un citoyen marocain converti à la religion juive, dans le but de recevoir des repas gratuits, avant d’entrer en litige avec la victime, avant de le poignarder à mort.

    La direction a ajouté que le suspect a été placé provisoirement en prison en attendant la fin des enquêtes, tandis que les premières déclarations suggèrent que le crime est lié à un différend accidentel.

  • Un jeune Algérien assassiné en France

    Criblé de balles sur la voie publique

    Un Algérien a été froidement assassiné dans les rues de Marseille, en France. Le corps sans vie de la victime a été retrouvé gisant dans une mare de sang. La victim a été la cible de plusieurs assaillants munis d’armes à feu, ces derniers n’ont pas hésité à cribler le jeune homme de balles.

    Selon le journal arabophone El Chourouk, il s’agit d’un jeune Algérien âgé de 27 ans. Originaire de la wilaya de Khenchela, la victime résidait avec sa famille à Marseille, où il se trouvait en situation irrégulière. La même source assure que le jeune ressortissant algérien a été assassiné par des inconnus dans la soirée de samedi dernier, sur la voie publique, dans la ville de Marseille.

    Toujours selon la même source, la victime était en train de marcher tranquillement dans les rues de la cité phocéenne, durant la soirée de samedi dernier, quand des individus armés non identifiés surgis de nulle part ont tiré en sa direction une rafale de Kalachnikov. Les assaillants ont pris la fuite vers une direction inconnue. Les secours ont essayé de réanimer en vain la victime. La police a bloqué toutes les issues de la zone du crime dans l’espoir de mettre la main sur les assassins.

    Une enquête a été ouverte par les services de sécurité. Il s’agit du 24e ressortissant algérienà être tué depuis 2018 en France, et du 17e qui est originaire de la wilaya de Khenchela, rappelle le journal El Chourouk.

    Le Midi Libre, 13/07/2021

    Etiquettes : Algérie, France, assassinat, crime, Marseille,

  • Espagne : Le triste sort d’une jeune femme Algérienne

    Portée disparue en Espagne

    En Espagne, et plus précisément dans la région de Valence, le corps d’une jeune femme a été retrouvé dans un état de dégradation très avancé, dissimulé à l’intérieur d’un puits. Il s’agit d’une jeune femme d’origine algérienne, Wafaa Sebbah, âgée de 19 ans seulement.

    La jeune femme était portée disparue depuis 2019. Cela fait plus de 19 mois qu’aucune trace de la jeune Wafaa n’a été retrouvée, au grand dam de sa mère qui n’a cependant jamais perdu espoir de revoir un jour sa fille vivante. « Je rêve d’elle chaque nuit. Je rêve qu’elle va revenir pour me prendre dans ses bras », a confié la maman deWafaa au journal espagnol Nius Diario qui rapporté l’information.

    Victime d’un barbare psychopathe

    C’est suite à son arrestation que l’assassin de Wafaa, appelé El Tuvi, a conduit les enquêteurs de la police à l’emplacement du puits où le cadavre de la jeune fille étai dissimulé. Arrivés sur les lieux, les éléments de l’Unité centrale opérationnelle (UCO) de la Guardia Civil découvrent avec horreur le corps d’une femme avec un sac en plastique sur la tête.

    Le mis en cause avoue qu’il avait tué la jeune femme en l’asphyxiant. Mais le corps de la victime livre bien plus que cela. Le criminel l’aurait attaché afin de l’immobiliser, et en plus de lui avoir tiré dessus avec un pistolet à plombs, il l’aurait également violé sans qu’elle puisse se défendre.

    El Tuvi, selon la même source, serait âgé de 30 ans, et Wafaa n’est peut-être pas sa première victime. Le mis en cause possède déjà un casier judiciaire bien noirci par des atteintes faites aux femmes. Le trentenaire a été en effet déjà condamné pour plusieurs graves délits concernant des agressions sur ses ex-compagnes. En 2018 par exemple, il a été arrêté pour avoir brûlé la voiture de sa copine et pour avoir saccagé son domicile, deux ans après, il récidive en s’en prenant directement à elle, et en l’agressant physiquement.

    Le Midi Libre, 23 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, Espagne, Wafaa, El Tuvi, crime, assassinat,

  • Algérie – Violence : Peur sur les cités

    La violence dans les cités inquiète au plus haut point. Ce que certaines voix qualifient, non sans raison, de terrorisme, a pris de telles proportions que le président de la République a fait adopter tout un arsenal juridique alliant prévention, orientation et répression. Et l’implication de tous les acteurs (Ecole, mosquée, mouvement associatif, corps de sécurité, justice…) est essentielle pour venir à bout de ce phénomène.

    Les signes d’explosion de la violence entre groupes de jeunes se sont multipliés ces dernières années pour imposer une réalité des plus affligeantes aux populations de certains quartiers. Les affrontements fréquents entre gangs, galvanisés par des psychotropes, ont, généralement, pour objectif de limiter leur territoire et imposer leur loi. Selon une étude réalisée par la Direction générale de la Sûreté nationale, les combats entre les jeunes de quartiers «ont souvent pour arrière-plan une lutte pour le leadership, c’est-à-dire qui dirigera le nouveau quartier». Les services de sécurité ont du mal à y mettre fin pour plusieurs considérations, dont la plus importante est la possession de ces groupes de cocktails Molotov et autres armes blanches pouvant conduire à des meurtres en «batailles».

    Les conditions sociales difficiles, la dislocation de la cellule familiale, les effets de la décennie noire et l’absence de mouvement associatif efficient sont autant de facteurs ayant entraîné des réponses sociales inattendues. A cela vient s’ajouter l’émergence de nouveaux quartiers à la périphérie des grandes villes devenus des foyers d’une nouvelle violence, dont les héros ne sont autres que des jeunes de quartiers. Ces bandes organisées qui se livrent à des batailles rangées à coups de sabres, d’épées et couteaux sont à l’origine de plusieurs délits, dont le trafic de drogue, les vols et agressions. Les membres de ce groupe ont un lien fort qui les unit, à savoir l’exclusion et la faible insertion sociale qui constituent un terreau fertile pour la criminalité. Il faut dire que les nouveaux quartiers sont souvent dépourvus d’installations sportives, récréatives ou éducatives qui contribuent à l’intégration des jeunes au service de l’intérêt public. Mais si jusque-là les petites délinquances urbaines ont été traitées dans l’urgence, les autorités ont décidé de frapper fort pour mettre fin à cette guerre des rues. Le président de la République a, ainsi, instruit le ministre de la Justice de l’élaboration d’un plan d’action avec des mesures juridiques dissuasives pour protéger les citoyens et leurs biens contre toute forme de banditisme qui ne cesse de semer la confusion, intimider la population et promouvoir la consommation de la drogue.

    Abdelmadjid Tebboune a, à maintes reprises, souligné la nécessité d’impliquer les populations des grandes villes dans des actions de prévention et de sensibilisation. Il a, dans ce cadre, décidé d’exclure les personnes impliquées dans ce type de délits des procédures de grâce présidentielle émises lors des fêtes nationales et religieuses, et l’adoption de nouvelles mesures à même de protéger les services de sécurité chargés d’affronter ces gangs. Et d’interdire également l’importation, la vente, la possession ou la fabrication d’armes blanches.

    Des sanctions plus sévères

    Dans le cadre toujours de cette stratégie visant à réduire le sentiment d’insécurité, le ministère de la Justice a annoncé la mise en place de nouveaux instruments juridiques. Une loi de 40 articles a, ainsi, vu le jour assortie de sévères sanctions, pouvant aller jusqu’à la réclusion à perpétuité et punissant quiconque constituerait ou organiserait un gang ou s’y engagerait ou y participerait de quelque manière que ce soit en ayant connaissance de son objectif. Mais le durcissement des peines ne suffit pas à endiguer ce fléau, d’où l’importance accordée à l’amélioration du cadre de vie des citoyens, notamment dans les zones d’ombre. Pas moins de 1.256 projets ont déjà été achevés dans le cadre du programme de développement de ces zones, dont beaucoup ont bénéficié d’aménagement de structures pour les jeunes et de relance d’activités productrices à impact direct sur l’amélioration des revenus des ménages. L’enjeu de cette politique est d’intégrer les jeunes dans la vie pratique et rétablir la confiance perdue du citoyen en les institutions de son pays.

    Assia Boucetta

    Horizons, 20 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, crime, insécurité, peur, banditisme, gangs,

  • Canada : Horrible islamophobie

    par Abdelkrim Zerzouri

    Le Canada terre d’accueil des immigrés ? Difficile de le faire croire aux proches des quatre musulmans, membres d’une même famille, tués dimanche dernier par un individu au volant d’un pick-up dans une localité de l’Ontario, à l’enfant qui a été gravement blessé par cet attentat à la voiture bélier et qui va garder ses séquelles toute sa vie, ainsi que tous les musulmans vivant au Canada.

    C’est un acte terroriste qui vise à faire peur à la communauté musulmane installée au Canada, comme l’a désigné le Premier ministre Justin Trudeau, contrairement à d’autres médias qui continuent à faire dans les deux poids deux mesures, prompts à qualifier pareils crimes d’attentats terroristes quand le coupable est musulman et de simple «attaque» contre des personnes quand la cible sont des musulmans.

    Sans s’étaler dans ce sens sur le traitement médiatique insidieux réservé à ces attentats terroristes commis contre les musulmans installés dans les villes européennes, américaines ou australiennes, qui a eu sa part dans les débats depuis le temps, sans arriver à changer les pratiques ancrées dans certaines rédactions, il y a lieu de parler d’un horrible sentiment d’islamophobie, plus connu en France, qui prend des penchants criminels et qui menace la tranquillité de ce pays qu’on croyait à l’abri de ces haines raciales vu la composante de sa population essentiellement constituée par des groupes d’immigrés de différentes races et épousant diverses religions, qui continuent de nos jours d’affluer vers ces terres qu’on décrit comme paisibles et très accueillantes. Plus le cas de dire pour les musulmans ?

    Pour ne pas tomber dans l’extrême, on dirait que l’islamophobie, qui se développe d’une manière apparente chez les Canadiens, s’exprimant sporadiquement, certes, mais d’une rare violence (rappelant la fusillade dans une mosquée au Québec, en 2017, qui a fait six morts).

    Très inquiétante cette haine des musulmans, donc, car pouvant à la longue installer un sentiment de peur généralisé au sein de la communauté musulmane et provoquer des réactions autant violentes contre cet «autre» qui nourrit des sentiments de haine à leur égard.

    Déjà, le Conseil national des musulmans canadiens (CNMC), qui s’est dit «plus qu’horrifié par cette attaque terroriste en sol canadien», a appelé à la vigilance tous les musulmans vivant au Canada. Cela relève le degré du climat d’insécurité dans lequel vivraient, désormais, les musulmans dans ce pays. Et, les réactions d’indignation unanime chez les responsables canadiens n’enlèveraient rien à ce sentiment de crainte chez tout musulman d’être la prochaine cible du prochain attentat terroriste.

    «Personne ne devrait jamais avoir à vivre de cette façon, ni ressentir cette peur. Toutefois, à cause d’incidents horribles comme celui-ci, beaucoup de nos concitoyens, de nos voisins, de nos amis n’ont aucune autre option», de l’aveu même du ministre canadien de la Sécurité publique et de la Protection civile. Sommes-nous arrivés à une époque où les musulmans ne seraient nulle part en sécurité en dehors de leurs pays ? Ou la forte immigration des musulmans vers les pays de l’Occident, en sus des dommages collatéraux ou la confusion de l’image du musulman avec le terroriste islamiste, pose-t-elle un problème fondamental d’inadaptation avec les mœurs sociales dans les pays d’accueil ? Peut-être que les musulmans devraient suivre l’exemple des Chinois qui bâtissent leur propre univers, des villes dans les villes, là où ils émigrent.

    Le Quotidien d’Oran, 10 juin 2021

    Etiquettes : Canada, islamophobie, extrême droite, crime, assassinat, attentat, voiture bélier, racisme, discrimination, xénophobie,

  • Le gouvernement allemand fait des insultes motivées par la haine un crime

    BERLIN (AP) – Le gouvernement allemand a adopté mercredi une nouvelle loi faisant des insultes motivées par la haine un délit pénal passible d’une amende ou d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à deux ans.

    Le ministre allemand de la Justice a déclaré que la nouvelle loi vise à protéger les juifs, les musulmans, les homosexuels, les personnes handicapées et d’autres personnes.

    « Il est de notre responsabilité de protéger chaque personne de notre société contre l’hostilité et l’exclusion », a déclaré Christine Lambrecht, rapporte l’agence de presse allemande dpa.

    La nouvelle mesure, qui doit encore être approuvée par le Parlement, inclut les messages de haine insultants envoyés sous forme de textes, de courriels ou de lettres.

    « Les membres des communautés juives ou musulmanes sont raillés et dénigrés », a déclaré Mme Lambrecht.

    Les crimes haineux et les attaques contre les minorités ont augmenté en Allemagne ces dernières années et, avec l’utilisation croissante des médias sociaux, les insultes ciblées sont devenues monnaie courante, selon les groupes qui suivent les crimes haineux.

    En vertu de la législation en vigueur, les insultes étant personnelles et non publiques, elles ne peuvent être sanctionnées en tant qu’incitation à la haine raciale.

    Associates Press, 12 mai 2021

    Etiquettes : insultes, haine, crime, racisme, discriminations, juifs, musulmans, homosexuels, personnes handicapées,

  • Le meurtre d’une Algérienne en France déclenche une polémique

    Le meurtre de l’Algérienne Chahinez par son mari il y a une semaine a choqué tant en Algérie qu’en France, suscitant partout les mêmes réactions d’indignation et de condamnation.

    Même si beaucoup en France se trompent encore une fois de cible, pointant du doigt les origines du meurtrier au lieu de s’en prendre à un phénomène de société qui n’est l’apanage d’aucune communauté, les violences conjugales ou les violences faites aux femmes.

    La victime, âgée de 31 ans, est morte dans des circonstances atroces. Son bourreau, lui aussi algérien, voulait la faire souffrir. Les circonstances du drame sont maintenant connues de tous, après les aveux faits par le meurtrier devant la police et la justice.

    Le meurtre est prémédité, minutieusement préparé. Mardi 4 mai, Mounir, 44 ans, se rend devant le domicile de sa femme, de laquelle il est séparé, et attend patiemment qu’elle rentre.

    Une fois sur place, il lui tire dessus plusieurs fois avec un fusil, et alors qu’elle gisait au sol, toujours vivante, il l’asperge d’essence puis met le feu. Il en fera de même avec la maison qu’il filmera en flammes pour poster la vidéo sur les réseaux sociaux.

    La presse française a consacré de larges espaces au drame, fouiné dans la vie du couple et dans son passé, et grâce aux informations livrées par le parquet, les portraits de la victime et du meurtrier sont dressés, ainsi que la trame de leur histoire tourmentée.

    Chahinez est arrivée d’Algérie il y a cinq ans, en compagnie de ses deux enfants, issus d’un précédent mariage. Mounir, lui, est un repris de justice qui a fait plusieurs séjours en prison pour des faits de violence et de vol.

    En juin 2020, il a été condamné à 18 mois de prison, dont 9 avec sursis, pour violences conjugales. La victime, c’est toujours Chahinez. Il a été libéré en décembre de la même année, avec obligation de se soigner et de ne pas s’approcher de sa femme. Une mesure qu’il n’a jamais respectée, rodant dans le quartier où elle habite.

    39 féminicides en France en seulement 4 mois
    Dans tout ce qui a été rapporté concernant cette affaire, un détail ne pouvait échapper à la fachosphère. « Chahinez n’était pas libre. Son mari voulait qu’elle vive comme une Française en France, alors que son mari voulait qu’elle vive comme une Algérienne en Algérie. »

    La phrase, prêtée par le Figaro à « une source proche du dossier » est mise en grosse manchette par le journal puis largement reprise, notamment par une partie bien connue de la France, celle qui a l’habitude de tout mettre sur le dos de l’immigration.

    Suffisant pour déclencher un déchaînement d’amalgames comme on en a l’habitude à chaque attentat terroriste ou acte répréhensible commis par un individu immigré ou d’origine étrangère, spécialement un maghrébin ou un musulman.

    Sur les autres réseaux sociaux, les commentaires mettant en cause l’Islam, l’Algérie, la Charia, les Arabes, le Maghreb, les immigrés, foisonnent.

    Pourtant, il y a bien des défaillances dans cette affaire qui méritent qu’on s’y attarde.

    « Elle se savait en danger », témoignent les proches de la victime. La jeune femme n’a pas bénéficié d’un téléphone grand danger et son mari n’a pas été mis sous bracelet électronique malgré ses antécédents et les plaintes de sa femme.

    La justice a annoncé qu’elle se penchera sur ces dysfonctionnements, car c’est là le véritable problème. À quoi servent les lois et les procédures si elles ne sont pas appliquées ? Dans le cas de Chahinez, si les autorités avaient fait ce qu’elles avaient à faire, suivant la loi, le drame aurait peut-être pu être évité.

    L’occasion pour l’extrême-droite de tenter de récupérer l’affaire à son profit, notamment cette histoire de Bracelet. Il est vrai que la présidente du Front national (RN), Marine Le Pen, n’en a pas cette fois profité pour développer sa rhétorique anti-immigrés.

    Mais elle ne s’est pas empêchée d’utiliser le drame pour régler ses comptes avec le ministre de la Justice, Eric Dupont-Moretti, candidat aux régionales dans les Hauts-de-France, sur « les terres » de Mme Le Pen.

    « L’obsession d’Eric Dupond-Moretti à mon égard commence à devenir relativement étrange (…) Il paraît qu’il reste quelques bracelets anti-rapprochement en rab, je suis preneuse », a-t-elle ironisé.

    Autre sujet qui ne doit pas être éclipsé par les clichés anti-immigrés, le phénomène des féminicides.

    Les 39 meurtres de ce genre qui ont été commis en France ces quatre derniers mois seulement, et ceux plus nombreux enregistrés dans d’autres pays de l’Occident, montrent clairement que la violence conjugale n’a pas de nationalité, ni de religion.

    Mounir a tué sa femme non pas parce qu’il est Algérien ou musulman, mais parce qu’il est un mari violent, un délinquant, un dérangé.

    TSA-Algérie, 09 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, France, crime, assassinat, Chahinez, stigmatisation,