Étiquette : crime organisé

  • En Belgique, il n’y a pas d’instruments contre la corruption – Juge M. Claise-

    Tags : France, Belgique, corruption, Parlement européen, trafic de drogue, crime organisé, Michel Claise,

    Qualifié de « belge par qui fait trembler les puissants, le shériff par qui le scandale arrive. L’Homme qui ébranle le PE en instruisant le Qatargate. Notre invité s’est forgé le long de ces 22 années au service de la justice une réputation de pourfendeur de la corruption. Et après les banquiers suisses, les stars de foot, l’ancien ministre de l’économie wallon, Serge Kubla, voilà les députés européens pris, à leur tour, dans les filets de ce magistrat qui regrette de faire partie du club des cassandres de la lutte anti-corruption », Michel Claise, juge d’instruction au Tribunal de Première Instance de Bruxelles a été l’ainvité de l’émission « Le grand entretien » de la chaîne franco-allemande ARTE.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=XqZ7zB5BhoY&w=560&h=315]

    A la question de s’il estimait que nous sommes gangrenés par la corruption désormais, le magistrat belge a répondu: « Je pense que dans les pays dit démocratiques se disent que le phénomène de la corruption n’est pas récent. Il est évident que dans les pays qui revendiquent le titre de démocrates, et on peut dire l’UE par exemple, il y a une aggravation du phénomène de la corruption. C’est incontestable. Une des raisons de cette aggravation c’est, incontestablement, la montée en puissance des organisations criminelles. Les organisations ne peuvent pas fonctionner si elles ne pratiquent pas le blanchiment d’argent pour que le produit financier devienne légal et la corruption pour permettre le maintien et l’exécution de leur commerce ».

    Ça veut dire qu’on est autant infiltré par les maffias et les organisations criminelles que ne le sont d’autres territoires du monde? « C’est tout à fait le cas. Il y a des enquêtes spectaculaires qui le prouvent sans la moindre contestation possible. Chez nous, en Belgique, Dieu sait si ça fait l’objet de pas mal d’articles dans la presse française… ». La presse française parle depuis quelques mois de « narco-Etat ». « Là, c’est un peu exagéré », réplique-t-il. « On n’est pas en Colombie où Escobar était à l’Assemblée Nationale colombienne. Le narcotrafic via notre célèbre Port d’Anvers met en évidence l’immensité du phénomène ».

    Selon Michel Claise, « c’est facile pour comprendre leur puissance. Imaginez-vous qu’un gramme de cocaïne se vend 50 euros. Si on saisit 100 tonnes, ces 100 tonnes ne constituent que 10 ou 13% du montant total. Le reste est dilué en Europe et vendu. Là, ça prend une dimension colossale, on va parler de centaines de milliards. A cela s’ajoute le phénomène des contrefaçons, le trafic d’armes, la prostitution, les escroqueries, la cybercriminalité. Vous avez là une économie en parallère, une économie d’entreprises pirates qui fonctionnent très bien ».

    M. Claise a signalé que « le monde politique chez nous n’a jamais pris conscience du phenomène ».

    Pour lui, contrairement à la Belgique, en France il y a des instruments pour lutter contre la corruption : l’agence Française de lutte contre la corruption, le Parquet National Financier.

    #Maroc_Qatargate #Parlement_européen #Corruption #trafic_de_drogue #crime_organisé

  • Maroc: Des révélations sur la pègre néerlandaise

    Maroc: Des révélations sur la pègre néerlandaise

    Maroc: Des révélations sur la pègre néerlandaise – Pays Bas, mocro mafia, trafic de drogue, crime organisé,

    Des hommes armés font des déclarations incriminantes
    La pègre néerlandaise Deux hommes armés, condamnés pour le meurtre par erreur du fils d’un juge marocain, font des déclarations sur la pègre d’Utrecht.
    Le monde criminel et les autorités d’investigation observent avec suspicion une affaire criminelle au Maroc. L’affaire tourne autour du meurtre par erreur du fils d’un juge marocain à Marrakech, fin 2017. En appel, les deux tireurs, qui avaient été condamnés à mort pour ce meurtre, ont fait des déclarations incriminant un certain nombre d’acteurs clés de la pègre néerlandaise.

    Elle concerne les deux hommes qui ont grandi à Amsterdam : Shardyone S. et Edwin R.M. Ils ont été condamnés à l’été 2019 pour la fusillade à la terrasse d’un café de Marrakech, au cours de laquelle la cible initiale Mustapha F. a été prise pour un étudiant en médecine de 26 ans. En partie parce qu’il est le fils d’un juge marocain, l’affaire a suscité un tollé et une intervention sévère au Maroc.

    Les services d’enquête au Maroc et aux Pays-Bas supposent que l’attentat a été commis sur ordre de Ridouan Taghi, qui était en conflit vif avec Mustapha F. depuis début 2016. L’un des frères de Ridouan Taghi a été condamné à vingt ans de prison pour son rôle dans le meurtre par erreur de Marrakech en première instance. Un autre des frères de Taghi a été condamné à dix ans de prison pour son implication dans le trafic de drogue dans la même affaire. Ridouan Taghi n’a pas été poursuivi dans cette affaire. La cible de l’attaque, Mustapha F., l’a été. Il a été condamné pour avoir blanchi de l’argent provenant du trafic de drogue.

    Tout comme Taghi, Mustapha F. est né au Maroc et est arrivé aux Pays-Bas avec ses parents à un jeune âge. On peut déduire des documents de l’affaire pénale de Marengo concernant le principal suspect Ridouan Taghi que le conflit entre les deux hommes a commencé en 2016. En avril de la même année, selon la justice néerlandaise, une tentative de liquidation de Mustapha F. a également été préparée sur ordre de Taghi. L’histoire qui circule dans la pègre est que les deux hommes ont été montés l’un contre l’autre.

    Cas de torture

    Les deux tireurs ont fait des aveux complets en appel et accusent non seulement le frère de Ridouan Taghi, mais aussi un certain nombre d’autres personnes. C’est en tout cas ce qu’affirme un compte-rendu de l’audience du 14 décembre dernier au Maroc qui circule dans le monde du crime. Des sources au sein de l’enquête et de l’environnement confirment largement le contenu de ce rapport.

    Il mentionne également les noms d’un groupe de personnalités du monde criminel d’Utrecht et des environs qui sont toujours en fuite et résident vraisemblablement à Dubaï ou en Turquie. Un certain nombre d’entre eux se sont déjà présentés comme des cibles potentielles dans l’enquête sur le conteneur de torture, qui a été trouvé au printemps 2020 à Wouwse Plantage, dans le Brabant. Le conflit complexe qui a été mis en lumière par la découverte de ce conteneur couve toujours. Et c’est pourquoi le ministère de la Justice et la police enquêtent toujours sur les dessous de la querelle de la pègre.

    C’est également la raison pour laquelle l’appel au Maroc est suivi de près, selon des sources de l’enquête. Bien qu’il soit douteux que les déclarations des deux tireurs puissent être utilisées comme preuves aux Pays-Bas, elles peuvent apporter un éclairage supplémentaire sur les origines de ce conflit et les personnes impliquées. « C’est pourquoi cette information n’en est pas moins intéressante pour nous », déclare une source.

    Quelques mois avant sa condamnation au Maroc en 2019, le frère d’Edwin R. a été tué par balle près de l’appartement Hoptille à Amsterdam-Zuidoost. Trois suspects arrêtés pour le meurtre ont été libérés par manque de preuves. Il est possible que la mort violente de son frère soit la raison pour laquelle il a fait une déclaration après tout. Il est également suggéré dans la pègre que les deux hommes coopèrent dans l’espoir de purger leur peine aux Pays-Bas. L’affaire pénale doit se poursuivre la semaine prochaine.

    NRC, 27/12/2021

    #Maroc #Pays #Mocro_mafia #Pègre #Trafic_de_drogue

  • Oran : Démantèlement d’une organisation crminelle

    Oran : Démantèlement d’une organisation crminelle

    Algérie, Oran, crime organisé, trafic de drogue, migration illégale – Oran : Démantèlement d’une organisation crminelle

    Démantèlement d’un réseau de trafic international de drogue et d’organisation de traversées clandestines

    Les services de police d’Oran sont parvenus à démanteler un réseau criminel composé de six individus, spécialisé dans le trafic international de stupéfiants et l’organisation de traversées clandestines par mer, au sein d’un groupe criminel organisé, a-t-on appris jeudi auprès des services de la sûreté de wilaya. Cette opération a eu lieu suite à l’exploitation d’informations confirmées reçues par la brigade de recherche et d’intervention relevant du service de wilaya de la police judiciaire, selon lesquelles deux membres d’un réseau criminel activaient dans la commercialisation de drogues dures et de substances psychotropes, utilisant leurs domiciles pour stocker ces drogues, a précisé la cellule communication et des relations publiques.

    Après une opération surveillance de leurs mouvements, les suspects ont été arrêtés en compagnie de deux autres complices, avec la saisie au sein de leur domicile d’une quantité de 47 grammes de cocaïne, 9,5 grammes de kif traité, deux comprimés de psychotropes, une arme blanche prohibée et une somme d’argent de 20.000 dinars, a-t-on fait savoir.

    D’autre part, les investigations ont démontré que le réseau avait une autre activité liée à l’émigration clandestine et les enquêtes sur le terrain ont permis d’identifier les membres restants du réseau, à savoir deux individus qui utilisaient le garage de leur domicile pour entreposer du matériel destiné à la préparation de traversées clandestines par mer.

    Après avoir obtenu l’autorisation de perquisitionner dans les deux habitations, délivrée par le procureur de la République près le tribunal d’Aïn El Turck, une barque de plaisance équipée de moteur a été saisie, ainsi qu’un canot pneumatique à moteur, 4 réservoirs de carburant pour moteur de bateau, 3 seaux, une arme de pêche marine, un appareil GPS, quatre gilets de sauvetage et des jumelles, en plus de deux véhicules et d’une somme d’argent de 106.000 dinars, selon la même source.

    L’Echo d’Oran, 20/11/2021

    #Algérie #Oran #Crime_organisé #Trafic_drogue #Migration_illégale

  • GOCI: Trafic du cannabis, crime plus répandu en Afrique du Nord

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    Le crime organisé est un fléau qui afflige des pays aux quatre coins du globe, des petits États insulaires aux grandes superpuissances économiques, et est un moteur sous-jacent de nombreux défis géopolitiques majeurs, notamment les conflits, l’instabilité politique et les migrations forcées.

    Cependant, en raison de sa nature clandestine, on sait souvent peu de choses sur le fonctionnement du crime organisé dans chaque pays. Pour combler ce manque de connaissances, le GI-TOC a développé le Global Organized Crime Index, un outil analytique unique basé sur les données qui évalue 193 États membres de l’ONU.

    Dans son rapport correspondant à l’année 2021, Global Organized Crime Index indique que le Maroc, étant « identifié comme l’un des principaux pays producteurs de cannabis au monde, presque tous les pays d’Afrique du Nord sont affectés de manière significative par l’économie du cannabis, qui a été évalué comme étant le marché criminel le plus répandu dans la région, avec un score moyen de 6,92 ».

    Selon la même source, « à l’inverse, et contrairement à toutes les autres régions d’Afrique, le marché criminel de la flore en Afrique du Nord a été décrit comme négligeable (1,92). La région compte très peu de zones forestières, et donc très peu d’activités d’exploitation illégale » .

  • La France championne du crime organisé en Europe occidentale

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    La France fait partie des pays européens les plus touchés par le crime organisé, à en croire au Global Organized Crime Index qui note que les flux d’armes et de drogues ont explosé ces dernières années, même si les réseaux à l’œuvre sont encore peu structurés.
    Alors que les thématiques sécuritaires promettent d’être au centre des débats de la prochaine présidentielle, une étude menée par l’ONG Global Initiative Against Transnational Organized Crime (GIATOC, Initiative mondiale contre le crime organisé transnational) vient confirmer que la France serait en proie à une insécurité galopante.

    Le pays est en effet le premier d’Europe occidentale en matière de crime organisé et le huitième sur le Vieux Continent, d’après le Global Organized Crime Index de la GIATOC qui liste 193 États membres de l’Onu selon leur taux de criminalité. Le score de la France, qui est 59e dans ce triste classement mondial, se rapproche de celui de l’Italie (53e) ou de certains pays des Balkans.
    Les réseaux criminels qui sévissent dans l’Hexagone (Corse comprise) sont cependant moins structurés qu’ailleurs. Il s’agit principalement de « gangs de banlieue » affirme l’étude, même si des groupes de type mafieux tendent aussi à se développer et à s’infiltrer dans diverses entreprises, comme des bars, des restaurants ou des hôtels.

    Des mafias étrangères se sont en outre implantées en France, venant principalement d’Italie, d’Europe de l’Est et du Nigeria précise l’étude. Elles travaillent souvent main dans la main avec les groupes locaux pour blanchir de l’argent. Paris, Grenoble, Marseille, Lyon et Lille seraient les villes les plus gangrenées par ces différents réseaux.

    Armes, drogues, prostitution

    Sans surprise, le trafic de drogue est l’une des principales activités sur laquelle prospère le crime organisé, souligne l’étude. Le cannabis domine, sous forme de marijuana plutôt que de haschisch. Le problème est double, puisque la France est un pays de consommation mais également de transit.

    « Le marché a connu une croissance exponentielle ces dernières années [….] La France est un pays de transit et de destination du cannabis. Le cannabis en provenance du Maroc est transité par l’Espagne vers la France puis transporté vers le reste de l’Europe en voiture, bus ou camion », explique ainsi l’étude.

    Le trafic de cocaïne est aussi une valeur sûre pour les réseaux criminels. Si la Guyane reste une plaque tournante traditionnelle, du fait de sa proximité avec certains pays producteurs d’Amérique du Sud, la vraie porte d’entrée vers l’Hexagone est le port du Havre. Les trafiquants n’hésitent pas à y faire pression sur les dockers, comme l’ont montré des faits divers récents.

    Autre point noir français: le trafic d’armes. Celui-ci est d’ailleurs souvent lié au trafic de stupéfiants, les criminels s’adonnant à divers trocs, en échangeant par exemple des AK-47 contre de la drogue. Ce « flux constant d’armes illicites » provient d’Europe de l’Est mais aussi des États-Unis.
    La GIATOC rappelle une explosion des trafics d’êtres humains, surtout liés à la prostitution, mais pouvant aussi déboucher sur du travail ou de la mendicité forcés.

    « La contrebande d’êtres humains s’est développée dans le nord de la France […] depuis la fermeture des camps de migrants à Calais », précisent les auteurs du classement.

    Le département de Mayotte, soumis à une forte pression migratoire, serait aussi un haut lieu du trafic d’êtres humains, d’après l’étude.
    En septembre 2020, Gérald Darmanin avait d’ailleurs clairement fait le lien entre ces différents trafics et le crime organisé, dans un entretien au Parisien.

    « La drogue, c’est de la merde, ça finance le crime organisé […] À travers ce sujet, il y a la lutte contre le crime organisé, avec la traite des êtres humains et le financement du terrorisme, mais aussi une grande mesure de santé publique », avait-il ainsi déclaré au quotidien.

    Le ministre de l’Intérieur avait alors assuré vouloir faire de la lutte contre les stupéfiants l’une des priorités de ses services. Une lutte qui s’est récemment traduite par des opérations coups de poing et un bond des saisies de drogue au premier semestre 2021.

    Mi-août, Gérald Darmanin avait d’ailleurs affirmé avoir « gagné une bataille dans cette guerre difficile et très ancienne » contre les trafics de stupéfiants.

    Frontières poreuses et politiques réticents

    Selon le Global Organized Crime Index, l’appartenance de la France à l’espace Schengen n’aide guère à réguler ces trafics. De nombreux trafiquants profitent en effet « de l’absence de contrôles aux frontières de l’UE » pour entrer en France. Le contrôle des frontières en Guyane est également problématique. Mais « l’intégrité territoriale » est aussi « compromise » dans les banlieues des grandes villes souligne l’étude, en référence aux fameux « territoires perdus de la République ».

    Au palmarès du crime organisé, d’autres pays s’illustrent cependant plus que la France. Sur les 193 États recensés, la palme revient à la République démocratique du Congo, devant la Colombie, célèbre pour ses cartels. La Russie est classée 32e et les États-Unis sont au 66e rang.

    Plus de 350 experts du monde entier -journalistes, scientifiques, chercheurs et représentants de la société civile- ont participé à l »établissement du classement, note la GIATOC. Cette organisation basée à Genève précise que son étude a été en partie financée par le département d’État américain, tout en notant que les opinions exprimées dans le rapport ne reflètent pas nécessairement celles des autorités des États-Unis.

    Florent Zephir

    Sputnik France, 16/10/2021

  • Algérie: L’Etat veut sévir contre la corruption, blanchiment d’argent, crime organisé et cybercriminalité

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    Au courant de cette année, il sera procédé à la mise en place du conseil national de la justice. Aïmene Benderrahmane a, devant les élus de l’Assemblée, mis l’action sur la poursuite inconditionnelle de la lutte anti-corruption par le renforcement des mécanismes de contrôle entre autres la cour des comptes. Une lutte implacable sera accordée à la lutte contre le blanchiment d’argent, le crime organisé et la cybercriminalité.

    Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a indiqué lundi à Alger que le Plan d’action du Gouvernement sera concrétisé par l’adoption de “feuilles de route” sectorielles élaborées par chaque département ministériel, ajoutant qu’un “mécanisme de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre” sera mis en place.

    Les parlementaires que nous avons rencontrés en marge de cette plénière, avaient affiché un désintérêt particulier à cette intervention du premier ministre, surtout concernant notre question sur les mécanismes à mettre en place concernant le contrôle et la réhabilitation du rôle de la Cour des comptes.

    Cette attitude, somme toute surprenante et choquante à la fois, nous a quelque peu surpris devant cet état de fait, que ces nouveaux députés nés de la dernière législative du 20 juin dernier, avaient affiché de l’indifférence à ce que venait de dire, Aïmene Benabderrahmane, devant les Présents de cette Assemblée, par se contenter de nous répondre, comme pour essuyer leurs échecs et leurs erreurs, que 05 projets de lois relatifs au secteur de la justice seront présentés, incessamment, devant cette Assemblée.

    Les nouveaux élus ont, par contre, excellé dans leur sujet favori que sont les relations bilatérales algéro-marocaines et leur rupture, qu’ils ne cessaient de fredonner à qui osent les interviewer ou les aborder dans l’hémicycle. Signalons que les transfuges ont commencé bel et bien leurs scénarii et déjà plusieurs militants du FLN ont rejoint le parti El Moustakbal, pendant que d’ex députés du RND, sont revenus pour la circonstance en tant qu’indépendants et comptent désormais jouer leur carte de l’opposition et se préparent à l’offensive.

    Tel qu’annoncé dans nos précédentes éditions, le premier ministre s’est présenté, hier, accompagné de son staff gouvernemental, devant les élus de la nouvelle institution, une des dernières législatives anticipées du mois de juin dernier qui a vu le triomphe du plus vieux parti, le FLN, et l’entrée en force des indépendants.

    Aymen Bénabderrahman a été bref et catégorique, hier, lors de la présentation de sa feuille de route par axer, essentiellement, cette intervention sur les grands chantiers sur lesquels s’articulera, désormais, sa politique.

    D’emblée, il situera les priorités dans son plan d’action par la prise en charge du volet social et la dimension humaine. Ensuite, l’intervenant a surtout axé sa prestation, devant les présents, sur la conjoncture et la crise multidimensionnelle qui a bouleversé le pays et qui est la résultante de la crise sanitaire désastreuse pour notre économie, en particulier et pour le pays en général dans ses multiples dimensions.

    Dans le cadre de la poursuite de la lutte anticorruption, l’intervenant a mis en avant la reconsidération des mécanismes de contrôle par reconsidérer le rôle de la cour des comptes.

    Le premier ministre s’étalera dans un temps record sur la situation économico-sociale du pays par insister sur des secteurs clefs, telle la santé, surtout en cette crise sanitaire.

    Côté Economie, il a plaidé en faveur de l’indépendance des hydrocarbures, de la fiscalité et surtout de la fiscalité locale pour permettre à la collectivité locale le financement des projets. Il a notamment axé sa prestation sur le renforcement de la gestion de la collectivité locale, de l’investissement, de l’énergie, de la politique minière, entre autres.

    Le premier ministre a aussi évoqué le rôle des pouvoirs publics dans la moralisation de la vie publique. Les interventions se poursuivent aujourd’hui sur ce plan d’Action avant la réponse, jeudi prochain, du premier ministre sur leurs interrogations.

    Le Carrefour d’Algérie, 15/09/2021

  • Marseille: Fusillade dans un centre commercial

    Tags : France, Marseille, fusillade, trafic de stupéfiants, drogue, gangs, crime organisé,

    PARIS, 20 août (Xinhua) — Deux personnes ont été grièvement blessées vendredi lors d’une fusillade dans un centre commercial à Marseille, dans le sud de la France, ont rapporté des médias locaux.

    L’une des victimes a été touchée à l’abdomen mais son pronostic vital n’est pas engagé, selon les marins-pompiers cités par France Bleu Provence.

    La victime est connue « très défavorablement » des services de police pour trafic de stupéfiant.

    Une seconde personne a été plus légèrement touchée, elle a été rouée de coups et a été prise en charge par les secours.

    Les faits se sont produits vers 19H35 heure locale dans le centre commercial Auchan Saint-Loup situé dans le 10ème arrondissement de Marseille. Deux à quatre suspects sont parvenus à prendre la fuite, selon Franceinfo citant une source proche de l’enquête.

  • Maghreb Connection, un livre sur le trafic de cannabis marocain

    Stéphane Sellami co-signe Maghreb Connection aux éditions Robert Laffont. Il est l’invité du 23h de franceinfo jeudi 27 mai.

    Stéphane Sellami co-signe Maghreb Connection aux éditions Robert Laffont. Il est l’invité du 23h de franceinfo jeudi 27 mai. Il revient sur ce phénomène du narco-banditisme né dans les cités qui s’appuie sur le trafic de drogues, principalement cannabis et d’herbe, et qu’on peut situer au carrefour des années 2000 en Île de France et du côté de Marseille. Ca a vraiment son essort de ce côté-là, notament à la mort d’un parrain d’une nouvelle génération qui s’appelait Farid Berama en 2006 à Marseille.

    Au début, le grand banditisme était le braquage et la nouvelle génération s’est emparé du narco-trafic parce que c’est ce qui rapporte de l’argent aujourd’hui. Dans les années 1980-1990, on avait un milieu qui était centré sur les braquages des banques, des fourgons blindés. Puis, ce milieu a évolué. Une nouvelle génération a émergé qui s’appuie, elle, sur ce trafic de drogue.

    Cette nouvelle génération s’est appuyé aussi sur de l’argent provenant des braquanges pour pouvoir financer ces trafics.

    Le trafic qui repose sur la résine de cannabis ou d’herbe, vous avez un producteur qui aujourd’hui c’est le riche marocain. Ce sont des traficants qui s’appuient sur des membres de leurs familles ou des proches qui sont qui, aujourd’hui, sont domiciliés au Maroc. Ce sont surtout des liens familiaux ou claniques.

    C’est une réalité dans ces quartiers gangrénés par le trafic de drogue. C’est un quotidien qui devient très difficile.
    Il y a une difficulté en termes d’emploi, de revenues. Par exemple, Porte de Clignancourt, Michelet, Saint-Ouen, il y a des points de deal qui rapportent, en termes de chiffres d’affaires, entre 45000 et 50000 euros par jour. Ce qui équivaut à 1 million d’euros par mois.

    Stéphane Sellami est co-auteur de l’ouvrage Maghreb Connection. Il est l’invité du 23h de franceinfo jeudi 27 mai. Il documente les quartiers gangrénés par les trafiquants, « on revient sur le phénomène de narcobanditisme qui naît dans les cités et s’appuie sur le trafic de drogue, principalement de cannabis et d’herbe, qui a émergé au carrefour des années 2000 en Ile-de-France et du côté de Marseille ». Petites et moyennes ville de province touchées « On avait un milieu dans les années 1980, 1990 centré sur les attaques de banques, de fourgons blindés et ce milieu a évolué. Une nouvelle génération a émergé s’appuie sur le trafic de drogues », explique l’auteur. La nouvelle génération s’est appuyée sur l’argent provenant des braquages pour favoriser le trafic. « Ce sont aussi des petites villes ou des moyennes villes de province qui sont aujourd’hui atteintes. Ce problème existe depuis plusieurs années », explique l’auteur.

    Etiquettes : France, Maroc, trafic de drogues, cannabis, haschich, kif, banditisme, gangs, crime organisé, braquage, enrichissement illicite, chômage, emploi, discrimination,

  • Algérie : La nouvelle guerre que nous mène le Maroc

    Après la drogue et les psychotropes, c’est la fausse monnaie – La nouvelle guerre que nous mène le Maroc

    Tout comme la stratégie du kif, la manoeuvre du faux-monnayage est inspirée de laboratoires du Makhzen. C’est un crime aux conséquences socio-économiques difficiles à appréhender, tant il touche directement au coeur de l’Etat.

    Brahim TAKHEROUBT

    D’une stratégie de la tension permanente, le voisin de l’ouest passe à une autre manoeuvre qu’il veut machiavélique et sournoise. La nouvelle guerre que nous mène le Maroc se veut destructrice jusqu’aux fondements même de l’économie nationale. Après avoir inondé le pays de drogue et de psychotropes, voilà qu’il s’adonne à un autre type de trafic encore plus dangereux: la fausse monnaie. Un réseau criminel composé de six individus a été démantelé, avant-hier, au niveau de la zone frontalière de Oued Bounaïm, commune de Bab El Assa, daïra de Maghnia (Tlemcen) par les services de la Gendarmerie nationale et les gardes-frontières, a annoncé, hier, le ministère de la Défense nationale (MDN).

    Selon la même source, les individus arrêtés avaient en leur possession d’ «énormes sommes d’argent en monnaie nationale (billets de 1000 et 2000 dinars algériens) s’élevant à quatre milliards et 108,5 millions de centimes, dont une partie en faux billets estimée à trois milliards et 93 millions de centimes, qu’ils ont tenté d’introduire et faire circuler avec la complicité des réseaux criminels marocains. «Cette opération s’inscrit dans la dynamique des efforts visant à mettre en échec toute tentative de financement et de soutien aux mouvements subversifs», a souligné le communiqué du MDN, ajoutant que ces mêmes mouvements ont pour objectifs «de porter atteinte à la sécurité et à la stabilité du pays, et à semer la confusion et la discorde parmi les fils du même peuple, ainsi qu’à commettre des actes de sabotage et à épuiser les ressources de l’économie nationale, notamment en inondant le marché national de faux billets». Avec de pareilles sommes, il est clair qu’il ne s’agit pas d’un acte isolé commis par un trafiquant voulant arrondir ses fins de mois, mais d’une action concertée, étudiée et bien calculée. D’incubateurs de fake news après une série de cybernétiques, le Makhzen s’est transformé en laboratoire de théories économiques criminelles.

    Il y a deux armes de choix pour détruire un pays: la drogue et la fausse monnaie. Le Maroc excelle en la matière. Les chiffres de saisies opérées par les services de sécurité aux frontières sont éloquents et traduisent à eux seuls l’ampleur de cette guerre en sourdine que nous mène le Maroc. Plus de 2000 quintaux de kif traité ont été introduits via les frontières avec le Maroc, ainsi que plus de 6 millions de comprimés psychotropes ont été saisis par des détachements de l’ANP qui ont arrêté également 3183 narcotrafiquants depuis ces quatre dernières années, selon des chiffres révélés par les services de sécurité. La première cible de cette drogue est évidemment la jeunesse. Comment espérer un bien-être social, un développement économique dans un pays où la jeunesse est transformée en zombies? Il s’agit d’une industrie destructrice pour l’Algérie mais qui fait gagner des millions de dollars pour les cartels de la drogue marocaine qui vient de légaliser officiellement le commerce et la consommation du haschich.

    Tout comme la stratégie du kif, la manoeuvre du faux-monnayage est inspirée de laboratoires du Makhzen. C’est un très dangereux procédé, utilisé à travers l’histoire comme arme politique de destruction massive envers les Nations. Il s’agit de casser la confiance du citoyen envers son pays. C’est un crime aux conséquences socio-économiques difficiles à appréhender, tant il touche directement au coeur de l’Etat. C’est cette guerre que nous mène le Maroc.

    L’Expression, 26 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Maroc, cannabis, kif, haschich, faux billets, faussaires, crime organisé, Maghnia,

  • Algérie : Démantèlement d'un réseau criminel de six individus à Maghnia

    Il était en possession d’importantes quantités de faux billets : Démantèlement d’un réseau criminel de six individus à Maghnia

    Un réseau criminel composé de six individus a été démantelé, lundi, au niveau de la zone frontalière de Oued-Bounaïm, commune de Bab-el-Assa, daïra de Maghnia (Tlemcen), par les services de la Gendarmerie nationale et les Garde-frontières, a annoncé mardi le ministère de la Défense nationale (MDN).
    «Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée et grâce à la vigilance permanente de nos unités déployées le long de nos frontières nationales, les services de la Gendarmerie nationale et les Garde-frontières ont démantelé, le 24 mai 2021, au niveau de la zone frontalière de Oued Bounaïm, commune de Bab-el-Assa, daïra de Maghnia, wilaya de Tlemcen (2e Région militaire), un réseau criminel composé de six individus», a-t-il indiqué dans un communiqué.
    Selon la même source, les individus arrêtés avaient en leur possession d’«énormes sommes d’argent en monnaie nationale (billets de 1 000 et 2 000 dinars algériens) s’élevant à 4 milliards et 108,5 millions de centimes, dont une partie en faux billets estimée à 3 milliards et 93 millions de centimes, qu’ils ont tenté d’introduire et faire circuler avec la complicité des réseaux criminels marocains».
    «Cette opération de qualité, menée par les unités de l’Armée nationale populaire, s’inscrit dans la dynamique des efforts visant à mettre en échec toute tentative de financement et de soutien aux mouvements subversifs qui tentent de porter atteinte à la sécurité et la stabilité du pays, et à semer la confusion et la discorde parmi les fils du même peuple, ainsi qu’à commettre des actes de sabotage et à épuiser les ressources de l’économie nationale, notamment en inondant le marché national en faux billets», ajoute le communiqué du MDN.
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