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  • Algérie. Embellie

    Algérie. Embellie – pandémie, covid19, économie, croissance,

    En dépit des dommages causés par la pandémie et les chocs pétroliers à répétition, l’économie nationale, selon les chiffres dévoilés par le gouverneur de la Banque d’Algérie, a enregistré une amélioration satisfaisante de ses principaux indicateurs économiques et financiers à la fin 2021.
    L’on peut citer, à titre indicatif, des réserves de change, hors or, d’un montant de 44,724 milliards de dollars grâce à un fort recul du déficit de la balance commerciale, des dépôts à terme avec une progression de 5,32 % et une croissance appréciable de 6,4 % par rapport à l’année 2020. A l’appui de ces résultats, le Président Tebboune a déclaré que la valeur des exportations hors hydrocarbures atteindra 4,5 milliards de dollars d’ici la fin de 2021, une première depuis plus de deux décennies.

    «Nos stratégies continueront à être orientées par la traduction des engagements pour passer d’une économie rentière et de consommation à une économie de performance». Il a insisté sur la nécessité de mobiliser toutes les énergies pour mener l’économie à bon port, à travers la création d’emplois, le renforcement de la production, la transformation du produit local et la création de richesse, rappelant que l’économie était auparavant à la traîne et tournée vers l’importation. Le chef de l’Etat avait affirmé, à l’ouverture de la conférence nationale sur la relance industrielle, que 2022 sera consacré exclusivement à la relance de l’économie, en ce sens que tous les dossiers susceptibles de concourir au développement du pays seront pris en charge.

    «En 2022, il n’y aura que de l’économie et là, on verra qui marche avec nous et qui met les bâtons dans les roues», a-t-il lancé à l’adresse des hauts responsables de l’Etat, des industriels, des responsables locaux de l’industrie, des walis et des experts.

    Cela signifie, notamment, que les injonctions qui tombent «d’en haut», que les obstacles bureaucratiques dressés devant les entrepreneurs, les investisseurs et les créateurs de richesses seront éliminés, déplorant la période de la fausse industrie, désignée de manière caricaturale comme du «gonflage de pneus». C’était un cas flagrant d’enfumage industriel qui s’est soldé par un gouffre financier. L’impératif de sortir de l’ornière de la rente pétrolière et gazière ne se fera donc pas au détriment du pouvoir d’achat des citoyens, étant entendu que sa dégradation, les difficultés des ménages à joindre les deux bouts, sont cause de malaise et de tensions sociales.

    L’Etat ne renoncera pas à son caractère social, en dépit des appels incessants de ceux qui plaident pour son retrait total au nom d’une orthodoxie économique ultra libérale qui a montré toute l’étendue de ses limites.
    Pour favoriser le dialogue social et la concertation, le Président a donné des instructions au gouvernement dans le but de préparer un projet de loi-cadre relatif à l’exercice de l’action syndicale dans différents secteurs, lequel régira les droits et obligations et défendra les intérêts des fonctionnaires et travailleurs, loin des tractations partisanes et politiciennes.

    Le monde du travail n’est jamais à l’abri de tentatives de récupération.

    EL MOUDJAHID, 22/12/2021

    #Algérie #Pandémie #Economie

  • Algérie. Nouvelle doxa économique

    Algérie. Nouvelle doxa économique – Abdelmadjid Tebboune, croissance, corruption, investissement,

    Convaincu que la situation économique actuelle du pays n’est pas une fatalité, qu’elle est le résultat de mauvais choix, de la corruption systémique, de calculs politiciens, d’incurie administrative…le président de la république s’attelle à imprimer de nouveaux paradigmes à l’économie nationale longtemps ballottée entre des bureaucrates et des prédateurs qui n’ont qu’une vague notion de l’intérêt public et du destin national.

    Du mouvement, de la célérité, de l’efficacité, de la loyauté, du concret, de la diversification, de l’obligation de résultat, de la bonne gouvernance… tels sont les nouveaux paradigmes qui constituent l’actuelle doxa économique prônée par Tebboune. Les bureaucrates indélicats, les responsables incompétents, les prédateurs voraces, les faux investisseurs…n’auront plus comme par le passé d’emprise sur le processus décisionnel économique. Désormais, tous ceux qui œuvrent à casser la production nationale au profit du tout-import, tous ceux qui empêchent l’investissement productif, tous ceux qui travaillent à promouvoir des « industries » bidons à l’exemple de celle du « gonflage des pneus » n’auront comme options que de s’effacer ou de se retrouver derrière les barreaux.

    En déclarant lors de la conférence nationale sur la relance industrielle que l’année 2022 sera exclusivement consacrée à l’économie et qu’il sera désormais procédé au suivi et au contrôle des responsables pour identifier ceux qui adoptent la nouvelle logique économique et ceux l’entravent, le président de la république montre que le pas est franchi et que l’ère de la nouvelle doxa économique a bel et bien commencé.

    Le délai maximum de trois mois fixé lors du Conseil des ministres du 21 novembre 2021 pour l’utilisation l’énergie solaire dans l’éclairage publique et dans certaines institutions et infrastructures de l’État relevant notamment des secteurs de la santé et de l’éducation est un bel exemple de cette nouvelle dynamique en train d’être imprimé pour le développement du pays. Exit, les promesses de gascon, les annonces pompeuses, les chiffres mensongers auxquels les anciens gouvernements ont habitué les citoyens.

    La planification rigoureuse avec des délais précis d’exécution, les facilitations pour les vrais porteurs de projets d’investissement vont finir inévitablement par prendre le pas sur les anciennes pratiques où la navigation à vue, l’antipatriotisme rivalisent avec la corruption et le clientélisme.

    Malgré les résistances d’ici et de là, malgré les manigances extérieures à la maintenir dans un éternel état de dépendance économique, l’Algérie est déterminée à remédier à toutes les pathologies qui ont, depuis des années, miné son économie. Certes l’entreprise n’est pas facile tant les défis sont grands et divers, mais elle est plausible ! Les prochains mois nous édifieront amplement sur les retombées de cette nouvelle doxa économique et sur la réalité de son adoption par les responsables à tous les niveaux

    L’Express, 09/12/2021

    #Algérie #Economie #Corruption #Prédation #Production #Investissement #Croissance

  • Algérie: Les six conditions pour sortir de la crise

    Algérie: Les six conditions pour sortir de la crise

    Algérie: Les six conditions pour sortir de la crise – économie, bureaucratie, inflation, croissance, investissement, chômage, relance économique,

    Une femme ou un homme politique qui n’insère pas ses actions au sein d’un cadre théorique cohérent aboutit par ses actions à des effets pervers qui peuvent se chiffrer en pertes pour la Nation en dizaines de milliards de dollars. Un théoricien qui élabore des schémas en dehors de la réalité aboutit aux mêmes effets négatifs d’où l’importance de synchroniser la théorie et la pratique. C’est faute de comprendre l’essence du fonctionnement de la société comme le poids de la bureaucratie, de la sphère informelle, l’inflation et la cotation des monnaies, le faible taux de croissance, le chômage, le gel de projets tel que souligné récemment par le président de la république que l’on s’appesantit sur des mesures conjoncturelles. Ce qui explique qu’après plusieurs décennies d’indépendance politique nous avons toujours une économie rentière (97/98% des recettes en devises provenant des hydrocarbures avec les dérivées), influant sur le taux de croissance, de l’emploi, des réserves de change et de la cotation du dinar.

    Pour des raisons de sécurité nationale, l’Algérie n’a pas d’autres choix que de réussir les réformes devant éviter la vision bureaucratique, de croire que l’élaboration de lois sont la seule solution alors que la solution durable est de s’attaquer au fonctionnement de la société avec des actions concrètes sur le terrain loin des discours et promesses utopiques. Combien d’organisations et de codes d’investissement depuis l’indépendance politique sans impacts réels. Sans être exhaustif, je recense six actions de sortie de crise.

    Premièrement. La politique de relance économique doit tenir compte des engagements internationaux de l’Algérie et évaluer sans passion, les impacts des accords de libre-échange avec l’Europe, avec le monde arabe avec le continent Afrique, ainsi que les déséquilibres de la balance commerciale avec d’autres pays comme la Chine et la Russie , accords qui nécessitent des dégrèvements tarifaires progressifs ne pouvant pénétrer les marchés mondiaux où règne une concurrence acerbe qu’avec des entreprises publiques et privées performantes, innovantes.

    Deuxièmement. La forte croissance peut revenir en Algérie. Mais elle suppose la conjugaison de différents facteurs : une population active dynamique, un savoir, le goût du risque et des innovations technologiques sans cesse actualisés, le combat contre toute forme de monopole néfaste, une concurrence efficace, un système financier rénové capable d’attirer du capital et une ouverture à l’étranger. Ces réformes passent fondamentalement par une démocratie vivante, une stabilité des règles juridiques et l’équité, les politiques parleront de justice sociale. La conduite d’ensemble de ces réformes ne peut ni être déléguée à tel ou tel ministre ni mise dans les mains de telle ou telle administration. Elle ne pourra être conduite que si, au plus haut niveau de l’État, une volonté politique forte, les conduit et convainc les Algériens de leur importance d’où avec l’ère d’internet une communication active transparente permanente. Ensuite, chaque ministre devra recevoir une « feuille de route » personnelle complétant sa lettre de mission et reprenant l’ensemble des décisions qui relèvent de sa compétence.

    Au regard de l’importance des mesures à lancer et de l’urgence de la situation, le gouvernement devra choisir le mode de mise en œuvre le plus adapté à chaque décision : l’accélération de projets et d’initiatives existantes, le vote d’une loi accompagnée, dès sa présentation au Parlement avec les décrets d’application nécessaires à sa mise en œuvre et pour les urgences seulement des décisions par ordonnance pourront être utilisées.

    Troisièmement. Les actions coordonnées et synchronisées dans le temps exigent le courage de réformer vite et massivement, non des replâtrages conjoncturelles mais de profondes réformes structurelles à tous les niveaux en ayant une vision stratégique pour le moyen et le long terme, devant donc réhabiliter la planification et le management stratégique L’Algérie peut y parvenir dans un délai raisonnable. Elle en a les moyens. Pour cela, elle doit réapprendre à envisager son avenir avec confiance, libérer l’initiative, la concurrence et l’innovation car le principal défi du XXIème sera la maîtrise du temps. Le monde ne nous attend pas et toute Nation qui n’avance pas recule forcément. Retarder les réformes ne peut que conduire à la désintégration lente, à l’appauvrissement, une perte de confiance en l’avenir puisqu’ avec l’épuisement de la rente des hydrocarbures, l’Algérie n’aura plus les moyens de préparer ces réformes et vivra sous l’emprise de la peur, voyant partout des menaces où les autres voient des chances. Cette croissance exige l’engagement de tous, et pas seulement celui de l’État en organisant les solidarités devant concilier efficacité économique et équité par une participation citoyenne et un dialogue productif permanent.

    Quatrièmement. Le pouvoir algérien a vécu longtemps sur l’illusion de la rente éternelle. La majorité des Algériens dont le revenu est fonction à plus de 70% de la rente des hydrocarbures doivent savoir que l’avenir de l’emploi et de leur pouvoir d’achat n’est plus dans la fonction publique, et que celui des entreprises n’est plus dans les subventions à répétition. L’essentiel de l’action est entre les mains des Algériens, qui devront vouloir le changement et partager une envie d’avenir, d’apprendre davantage, de s’adapter, de travailler plus et mieux, de créer, de partager, d’oser. La nature du pouvoir doit également changer supposant une refonte progressive de l’Etat par une réelle décentralisation autour de grands pôles économiques régionaux, impliquant qu’il passe de l’Etat gestionnaire à l’Etat régulateur, conciliant les couts sociaux et les couts privés, étant le cœur de la conscience collective, par une gestion plus saine de ses différentes structures.

    Cinquièmement. Pour s’inscrire dans la croissance mondiale, l’Algérie doit d’abord mettre en place une véritable économie de la connaissance, développant le savoir de tous, de l’informatique au travail en équipe, de l’arabe, du français, du chinois à l’anglais, du primaire au supérieur, de la crèche à la recherche. Elle doit ensuite faciliter la concurrence, la création et la croissance des entreprises, par la mise en place de moyens modernes de financement, la réduction du coût du travail et la simplification des règles de l’emploi. Elle doit favoriser l’épanouissement de nouveaux secteurs clés, dont : le numérique, la santé, la biotechnologie, les industries de l’environnement, les services à la personne avec le vieillissement de la population. Simultanément, il est nécessaire de créer les conditions d’une mobilité sociale, géographique et concurrentielle et de permettre à chacun de travailler mieux et plus, de changer plus facilement d’emploi, en toute sécurité. Pour mener à bien ces réformes, l’État et les collectivités locales doivent être très largement réformés. Il faudra réduire leur part dans la richesse commune, concentrer leurs moyens sur les groupes sociaux qui en ont réellement besoin, faire place à la différenciation et à l’expérimentation, évaluer systématiquement toute décision, a priori et a posteriori.

    Sixièmement. La justice sociale, ne signifiant pas égalitarisme, source de démotivation, n’est pas l’antinomie de l’efficacité économique. Mais toute Nation ne peut distribuer plus que ce qu’elle produit, si elle veut éviter la dérive sociale. Il s’agira de concilier l’efficacité économique et la nécessaire cohésion sociale, en intégrant la sphère informelle représentant plus de 40% de la masse monétaire en circulation, plus de 30% du PIB et non compris les hydrocarbures entre 40/50% de la superficie économique et de l’emploi, que l’on ne combat pas par des mesures administratives qui ont pour effet son extension.

    En résumé, il est nécessaire d’avoir une vision positive de l’avenir et d’éviter les positions et comportements défaitistes. L’entrave principale au développement en Algérie provient de l’entropie qu’il s‘agit de dépasser impérativement, renvoyant pas seulement aux facteurs économiques mais également sociaux et politiques dont une autre gouvernance par la profonde moralisation des dirigeants et de la société. Les changements géostratégiques et économiques survenus depuis quelques années dans le monde ainsi que ceux qui sont appelés à se produire dans un proche avenir, doivent nécessairement trouver leur traduction dans des changements d’ordre systémique destinés à les prendre en charge et à organiser leur insertion dans un ordre social qui est lui-même en devenir, le monde devant connaître entre 2022/2030/2040 un profond bouleversement du pouvoir économique. Le temps ne se rattrape jamais en économie, toute Nation qui n’avance pas recule forcément mondial.

    Le principal obstacle au développement en Algérie est le pouvoir bureaucratique rentier qui bloque toute énergie créatrice. Le pouvoir bureaucratique sclérosant a ainsi trois conséquences comme frein à l’épanouissement des énergies créatrices. Première conséquence, une centralisation pour régenter la vie politique, sociale et économique du pays. Deuxième conséquence, l’élimination de tout pouvoir rival au nom du pouvoir bureaucratique. Troisième conséquence, la bureaucratie bâtit au nom de l’Etat des plans dont l’efficacité sinon l’imagination se révèle bien faible, déconnectés des réalités sociales. Espérons des actions concrètes pour l’avenir, loin des discours populistes et des séminaires sans aucune portée, afin de dynamiser l’économie nationale. En ce mois de décembre 2021 la configuration socio-économique est globalement la même que les précédentes décennies, une économie de nature publique rentière, Sonatrach c’est l’Algérie et l’Algérie c’est toujours Sonatrach

    Dr Abderrahmane MEBTOUL

    Professeur des universités, expert international Dr Abderrahmane MEBTOUL Directeur d’études Ministère Industrie/Energie 1974/1979-1990/1995-2000/2008-2013/2015

    #Algérie #Economie #Relance #Investissement #Développement #entreprises #Projets

  • FMI : L’Algérie à la croisée des chemins

    FMI : L’Algérie à la croisée des chemins – Economie, croissance, développement, hydrocarbures, pandémie,

    L’économie algérienne se remet progressivement de l’impact initial de la pandémie et du choc pétrolier de l’année dernière. La crise sanitaire s’est atténuée, la plupart des mesures de confinement ont été levées et la production nationale de vaccins soutient les efforts de vaccination. Avec le rebond de la production et des prix des hydrocarbures, la croissance a repris, mais les perspectives sont très incertaines.

    La réponse politique du gouvernement a contribué à amortir l’économie. Cependant, les chocs de 2020 ont exacerbé les déséquilibres de longue date de l’économie, accélérant la hausse de la dette publique et la baisse des réserves internationales. Par conséquent, un recalibrage des politiques est nécessaire pour préserver la stabilité macroéconomique. Le plan d’action du gouvernement qui a été dévoilé en septembre intègre des réformes de grande envergure pour soutenir la reprise, libérer de nouveaux moteurs de croissance et renforcer la gouvernance et la cohésion sociale. La progression de ces réformes est également cruciale pour la transition vers un modèle de croissance plus stable, diversifié et inclusif.

    L’Algérie possède de nombreuses sources de croissance et d’emplois inexploitées. Leur développement nécessite une transformation profonde de l’économie et une diversification loin des hydrocarbures. La reprise après la pandémie offre une occasion unique à l’Algérie de reconstruire sa résilience et d’exploiter le potentiel de sa jeunesse dynamique.

    Par Mahmoud Harb
    FMI Département Moyen-Orient et Asie centrale

    FMI, 02/12/2021

    #Algérie #FMI #Economie #Croissance #Développement

  • Algérie. Année charnière

    Algérie. Année charnière

    Tags : Algérie, loi des finances, pandémie, croissance – Algérie. Année charnière

    Nous sommes au seuil d’une échéance décisive pour le pays. L’année prochaine sera celle de l’amélioration des indicateurs de la performance de l’économie nationale à la faveur des réformes opérées et des mesures incitatives pour concrétiser l’option pour sa diversification, tout en garantissant toutes les dispositions pour préserver le pouvoir d’achat.
    Dans ses grandes lignes, le projet de loi de finances 2022, voté hier par l’APN, s’inscrit dans cette démarche par le biais de deux axes essentiels : la relance économique et la préservation du caractère social de l’Etat.

    S’agissant de la relance de l’économie, l’accent est mis sur l’encouragement des investissements et des jeunes entrepreneurs à entreprendre pour créer de la richesse et du travail.
    Leurs activités seront exonérées totalement de l’Impôt sur le revenu global, de l’impôt sur le bénéfice des entreprises et de la taxe foncière sur les propriétés bâties pour une période de trois ans.
    Le PLF 2022 prévoit également des mesures incitatives pour favoriser les exportations hors hydrocarbures et s’affranchir progressivement de la monoexportation du gaz et du pétrole.

    La question du renforcement du pouvoir d’achat constitue l’une des préoccupations du président de la République et fait partie de ses 54 engagements électoraux.
    C’est dans cet esprit qu’il faut comprendre la nature des dispositions importantes qu’il a prises lors d’un Conseil des ministres consacré à l’examen de l’avant-projet de loi de Finances 2022.

    L’Etat assumera son devoir en permanence malgré une conjoncture économique marquée par une baisse des prix des hydrocarbures et une crise sanitaire marquée par la Covid-19.

    Au regard de cette situation pour laquelle une énergique réaction de l’Etat est amplement revendiquée par les Algériens, il est également question d’une action d’immunisation du front social en le mettant hors de portée de toute tentative d’instrumentalisation.
    Pour traduire dans les faits le principe de l’égalité devant l’impôt, le PLF 2022 propose une refonte totale du barème de l’impôt sur le revenu global pour alléger la pression fiscale sur les revenus des ménages et le remplacement des subventions publiques par un dispositif de compensation.

    Selon le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, la réforme fiscale escomptée vise le renforcement de la justice fiscale par une répartition plus juste de la charge fiscale entre les acteurs économiques, les individus et les ménages.

    La réforme du système de subvention sociale se fera par le passage au virement au profit des familles nécessiteuses qui bénéficieront d’un revenu supplémentaire pour supporter la hausse des prix engendrée par la suppression des subventions directes. Cette réforme vise un meilleur ciblage de la subvention publique.

    En effet, l’expérience acquise par l’Etat dans la politique sociale a démontré que la majorité des dispositifs généralisés sont abusifs, du fait qu’ils profitent essentiellement aux couches de populations aisées,ce qui, d’un point de vue économique est une aberration.

    El Moudjahid, 18/11/2021

    #Algérie #2022 #Loi_finances_2022

  • Algérie. Les garanties d’un business gagnant-gagnant

    Algérie. Les garanties d’un business gagnant-gagnant

    Tags : Algérie, économie, affaires, business, croissance – Algérie. Les garanties d’un business gagnant-gagnant

    A travers un nouveau modèle de croissance, l’Algérie amorce substantiellement ses performances économiques en rationalisant le potentiel lui permettant de réaliser une croissance plus forte et durable tout en mettant en œuvre de nouvelles réformes structurelles. En rapport avec cette piste de rebond économique, le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane a annoncé lundi, que la loi sur l’investissement avait subi des amendements substantiels devant favoriser la libération des initiatives. Dans une déclaration à la chaîne « Ski News Arabia  » en marge de sa supervision de la célébration de la Journée nationale de l’Algérie à l’Expo-2020 Dubaï, M. Benabderrahmane a précisé que  » la loi sur l’investissement représente l’un des principaux éléments des réformes structurelles et profondes en passe d’exécutions.

    Cette réforme s’inscrit dans le cadre d’une « approche intégrée de l’économie et du développement, initiée par le président de la République « , ajoute le Premier ministre. Une telle approche, a-t-il expliqué, a permis une révision de la loi sur l’investissement en y introduisant des amendements substantiels permettant d’investir dans tous les domaines, notamment le tourisme, les énergies renouvelables, les mines et l’agriculture, afin que ces secteurs soient  » ouverts  » à tous ceux qui souhaitent accéder au marché algérien. Et d’affirmer que la règle des 51/49, qui constituait un obstacle à l’investissement, a également été abrogée.

    Dès lors,  » la vision adoptée en matière d’investissement ne sera soumise qu’au principe gagnant-gagnant pour faire avancer l’économie nationale vers de nouveaux horizons fondés sur des revenus diversifiés loin de la dépendance aux hydrocarbures « . C’était donc une nécessité pour l’Algérie de s’adapter aux mutations profondes dans les relations économiques internationales, engendrées par la globalisation, et en même temps d’assurer que le pays a des ressources morales et matérielles pour opérer une accélération décisive de son développement.

    Sur ce chemin économique innovant le gouvernement œuvre à renforcer la relance économique, à moderniser le système bancaire et financier, à réformer le secteur public commercial et la gouvernance des institutions publiques ainsi qu’à améliorer davantage l’attractivité du climat d’investissement et le cadre de développement des entreprises et de l’entrepreunariat.

    L’amendement apporté à la loi sur l’investissement, l’abrogation de la règle des 51/49 ouvrant la voie à l’investissement dans tous les domaines, le gouvernement met le cap sur les performances économiques du pays pour les normaliser en acte positif qui appelle déjà à saisir l’opportunité de ces deux grandes décisions structurelles pour booster la croissance économique et en même temps pour s’attaquer aux problèmes et difficultés de développement profondément enracinés. C’est aussi l’offre d’une plus grande marge de manœuvre pour résoudre certains des problèmes profondément enracinés qui continuent d’entraver les progrès vers la diversification de l’économie nationale et sa croissance.

    Le défi consiste maintenant à canaliser cet élan vers le rebond économique en vue d’une accélération soutenue des investissements productifs pour soutenir les perspectives à moyen terme et ce, dés lors que l’économie algérienne se projette dans une nouvelle approche intégrée.

    Cette stratégie de croissance met en évidence quatre domaines dans lesquels la situation macroéconomique ouvre la voie à des mesures et autres opportunités visant à relever les défis : accroître la diversification économique, réduire les inégalités, soit une réorientation de la politique économique qui engendre des investissements et une production consistante, des créations d’emplois plus élevées et une croissance économique à moyen terme plus durable Dans cet esprit de relance économique, le Premier ministre a affirmé que  » La vision adoptée en matière d’investissement ne sera soumise qu’au principe de gagnant-gagnant pour faire avancer l’économie nationale vers de nouveaux horizons fondés sur des revenus diversifiés loin de la dépendance aux hydrocarbures « .

    Ainsi se projeter dans le futur économique, c’est tout d’abord procéder à une plus large ouverture en valorisant avantages et atouts et en opérant les réformes nécessaires.

    La lecture lucide des propos du Premier ministre est une affirmation que l’économie algérienne est désormais  » ouverte  » et qu’elle garantit les conditions du business gagnant-gagnant aussi bien pour le pays que pour les partenaires étrangers et ce, gr‚ce à un cadre législatif souple et attractif.

    Par B. Chellali

    Lemaghreb.dz, 17/11/2021

    #Algérie #Business #Affaires #Economie #Croissance

  • Algérie. Le rebond de croissance

    Algérie. Le rebond de croissance

    Tags : Algérie, économie, pandémie, croissance – Algérie. Le rebond de croissance

    Ouvrir grands les corridors de l’investissement. Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmen Benabderrahmane, l’a annoncé hier. «La loi sur l’investissement représente l’un des principaux éléments des réformes structurelles en passe d’exécution». Relancer l’investissement productif, c’est maintenant, maintenant que la conjoncture s’y prête. Et le chiffre de croissance de l’ONS le confirme. L’économie algérienne, qui a subi de plein fouet les conséquences désastreuses de la pandémie de Covid-19, connaissant un recul en 2020, enregistre un rebond appréciable. Exit les effets néfastes du confinement sanitaire, la sécheresse… qui ont pesé sur les revenus du secteur agricole, réduisant la demande intérieure. Les perturbations des chaînes de valeur mondiales et le ralentissement soudain de la demande des principaux partenaires commerciaux de l’Algérie avaient comprimé les exportations algériennes, qui ont chuté au cours de l’année 2020.

    Sur la même période, la baisse de la production intérieure et de la demande des consommateurs a réduit les importations. Pour l’année 2021, elle renoue de plus en plus avec la croissance pour atteindre 6,4% au deuxième trimestre 2021, par rapport à la même période de l’année dernière, selon l’Office national des statistiques (ONS). La croissance économique est repartie après plus d’une année de contraction, avec ses effets indéniables sur plusieurs secteurs ainsi que sur les indicateurs macroéconomiques et sociaux. La logique générale de la trame de cette évolution veut que la demande intérieure, de façon générale, soit concernée par cette reprise. Rappelons que les prévisions de croissance annoncées par des institutions nationales et internationales auguraient déjà d’une année meilleure. Cette croissance positive touche pratiquement tous les secteurs d’activité économique.

    La hausse du PIB a été tirée principalement par l’accroissement de la valeur ajoutée du secteur des hydrocarbures, contre une forte baisse à la même période de 2020. Cette performance s’est réalisée dans un contexte de hausse remarquable des prix sur le marché pétrolier et du gaz. Les augmentations des prix des hydrocarbures ont conduit à une hausse du déflateur de la valeur ajoutée des hydrocarbures. Hors hydrocarbures, la croissance est également au rendez-vous, avec un PIB qui a enregistré un accroissement appréciable. Elle est tirée essentiellement par la croissance de l’industrie et celles des secteurs du BTPH (y compris services et travaux publics pétroliers) et des services non marchands qui connaissent des taux d’accroissement à la hausse.

    Ce rebond peut également s’expliquer par l’investissement qui progresse. Une augmentation de l’activité agricole, bien que ce secteur a fait face à des conditions climatiques exceptionnellement sévères et à un «stress hydrique important» qui ont impacté ses performances. La croissance économique dépend des précipitations qui affectent le secteur agricole. La valeur ajoutée globale du secteur de l’industrie a conduit à une croissance tirée essentiellement par les industries agro-alimentaires, les industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques et électriques et des matériaux de construction.

    Ce rebond s’explique également par le recul du volume des importations de biens et services. Les exportations ont rebondi et devraient se renforcer davantage à court terme avec l’augmentation de la demande mondiale. Tout compte fait, à mesure que l’économie se remettra d’une importante récession et que l’agriculture retrouvera une bonne croissance, cela compensera probablement la morosité des secteurs qui enregistrent des baisses de croissance comme le tourisme. Par conséquent, le déficit de la balance courante et le déficit budgétaire devraient se resserrer, et les pressions inflationnistes devraient rester modérées.

    Néanmoins, le pays est confronté à d’importantes inégalités sociales, à des disparités régionales en matière de développement économique ainsi qu’au chômage des jeunes. Aussi, le modèle de développement adopté par l’actuel gouvernement devrait favoriser une croissance inclusive. C’est la mission qui lui est assignée.

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    Après la récession au temps de la covid-19 : L’Algérie affiche une forte croissance économique

    La croissance économique de l’Algérie a atteint 6,4% au  2e trimestre 2021 par rapport à la même période de l’année dernière, selon l’Office national des statistiques (ONS).

    Joint par nos soins, Brahim Guendouzi, professeur d’économie à l’Université Mouloud-Mammeri à Tizi-Ouzou, explique cette bonne performance par deux facteurs essentiels. D’une part, dit-il, une reprise économique dans nombre de secteurs, notamment agricole, industriel et celui des services, suite à l’allègement des restrictions liées au Covid-19. D’autre part, l’universitaire relève une «conjoncture pétrolière favorable et qui le demeure», avec à la clé un prix du baril se situant à des niveaux relativement élevés et des performances du groupe pétrolier Sonatrach qui a développé ses activités à l’export. Contacté également par El Moudjahid, Mustapha Mekidèche, économiste, évoque un «effet de reprise immédiat». Explicite, il indique que l’économie nationale était «très impactée par la pandémie, et part de très bas avec nombre d’activités qui étaient à l’arrêt, notamment le Btph et les services». Enchaînant, il souligne qu’ «avec la reprise, la croissance monte plus rapidement».

    L’autre explication fournie par l’économiste est inhérente aux performances du secteur agricole qui, «en dépit de la sécheresse et autres inconvénients, a maintenu sa croissance».
    Dans le même ordre d’idées, M. Mekidèche met également en avant «les résultats enregistrés par les industries manufacturières et celle des hydrocarbures», et affirme s’attendre à ce que des secteurs, comme celui du BTPH, sortent la tête de l’eau et redémarrent sur de bonnes bases, à la condition qu’il y ait un accompagnement nécessaire par le financement. Par ailleurs, il convient de préciser que pour ladite période, à savoir le second trimestre 2021, l’ONS explique aussi cette «croissance soutenue» par une «forte reprise» des activités économiques dans les secteurs des hydrocarbures avec 11%, l’industrie (9,3%), le bâtiment, travaux publics et hydraulique (BTPH), y compris les services et travaux publics pétroliers (STPP) (13,7%) et les services marchands (10,2%). Quant au taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) hors hydrocarbures, il a été de 6,1%, alors que le taux du PIB hors agriculture a affiché une hausse de 7,5% durant le second trimestre 2021 et par rapport à la même période de l’année dernière, a détaillé l’Office des statistiques. En valeurs courantes, le PIB du deuxième trimestre 2021 a enregistré une croissance de 27,3%, contre une baisse de 17% durant la même période de l’année précédente.

    La même source a relevé, par ailleurs, que la demande finale totale est en hausse de 5,9% du fait, notamment, de l’augmentation du volume des exportations de biens et services de 10,2% et de la consommation finale des ménages qui a affiché une croissance «remarquable» de 7,1%. Rappelons que l’économie algérienne a commencé à renouer avec la croissance au premier trimestre 2021 avec un bond du PIB de 2,3% sur un an. Après quatre trimestres de contraction en raison des impacts directs et indirects de la pandémie de Covid-19, ce premier trimestre a été marqué, en effet, par des «croissances positives» de tous les secteurs d’activité économique.

    En janvier dernier, le ministère de la Prospective, dans son premier rapport pour 2020-2024, précisait que trois nouveaux leviers de la croissance économique devaient être actionnés à moyen terme, incluant l’entrepreneuriat, le développement industriel et les investissements directs étrangers (IDE). Pour l’entrepreneuriat, il s’agit de la création d’un écosystème plus large d’instruments aptes à favoriser la création d’entreprises innovantes, tout en renforçant le système d’innovation. Quant aux investissements, le rapport préconisait de les orienter vers les secteurs productifs à fort effet d’entraînement. A propos des IDE, il s’agit de tirer profit de la relocalisation qui représente des opportunités, notamment pour l’Algérie.

    El Moudjahid, 16/11/2021

    #Algérie #Economie #Croissance #Pandémie

  • Chine: croissance ralentie, excédent commercial atteint 84 MM$

    #Tags : Chine, croissance, commerce,

    BEIJING (AP) – La croissance des exportations de la Chine a légèrement ralenti en octobre pour atteindre 27,1 % par rapport à l’année précédente, tandis que les importations ont augmenté de 20,6 %, a indiqué dimanche l’administration des douanes.

    L’excédent commercial s’est élevé à 84,5 milliards de dollars, soit une hausse par rapport aux 66,8 milliards de dollars enregistrés en septembre.

    Les chiffres des exportations et des importations sont beaucoup plus élevés qu’il y a un an, alors qu’une grande partie du monde était en proie à la pandémie de COVID-19, mais la croissance économique globale semble se modérer.

    L’économie chinoise a été secouée par les épidémies de COVID-19 et les restrictions qui en ont découlé, ce qui a déprimé les voyages intérieurs et la demande des consommateurs, ainsi que par les pénuries d’électricité qui ont fait baisser la production des usines.

    Les exportations, qui ont augmenté de 28,1 % en septembre, ont totalisé 300,2 milliards de dollars le mois dernier. Les importations ont atteint 215,7 milliards de dollars.

    #Chine #Economie #Commerce

  • EU: Approvisionnement et prix nuisent à la croissance des entreprises en septembre

    EU: Approvisionnement et prix nuisent à la croissance des entreprises en septembre

    Europe, UE, croissance,approvisionnement, prix, #Europe, #UE, #Croissance, #Croissance,

    LONDRES, 5 octobre (Reuters) – La croissance des entreprises en Europe est restée forte le mois dernier, mais les pressions inflationnistes élevées ont porté atteinte à la demande, tandis que les problèmes d’approvisionnement ont limité l’activité, ce qui devrait se poursuivre, selon une enquête publiée mardi.

    Bien que de nombreuses restrictions imposées pour contenir la pandémie de coronavirus aient maintenant été levées dans la région, les entreprises souffrent de pénuries de personnel, de matières premières et de transport.

    L’indice composite final des directeurs d’achat (PMI) de HIS Markit, considéré comme un bon guide de la santé économique, est tombé à 56,2 le mois dernier, contre 59,0 en août, bien qu’il soit encore bien au-dessus de la barre des 50 séparant la croissance de la contraction et juste au-dessus d’une estimation « flash » de 56,1.

    Vendredi, un indice PMI manufacturier de la zone euro a montré que la croissance est restée robuste en septembre, mais l’activité a souffert de goulets d’étranglement dans la chaîne d’approvisionnement, et le secteur des services, dominant dans la zone, a également vu le rythme d’expansion ralentir.

    L’indice PMI pour le secteur des services est passé de 59,0 à 56,4, son plus bas niveau depuis mai, tandis que l’indice des nouvelles affaires est passé de 57,9 à 55,3.

    « Les données d’aujourd’hui confirment que le secteur des services reste sur la voie de la reprise, mais le rythme d’expansion a ralenti. Bien que la dynamique reste solide, les pressions inflationnistes et les perturbations de l’offre pèsent sur les perspectives « , a déclaré Maddalena Martini chez Oxford Economics.

    « Pour l’avenir, nous pensons que ces risques baissiers subsisteront vers la fin de 2021. »

    La demande est tombée à son plus bas niveau depuis cinq mois, les entreprises ayant répercuté sur les consommateurs une partie de la hausse du coût des intrants, qui a augmenté à un rythme record. L’indice composite des prix à la production est passé de 58,3 à 59,1, non loin des sommets atteints par l’enquête au cours des mois d’été.

    L’activité dans le secteur des services en Allemagne a continué de croître fortement en septembre, mais la reprise après la pandémie a perdu de son élan, les effets de rattrapage s’estompant et davantage d’entreprises étant touchées par des goulots d’étranglement de l’offre.

    En France, la croissance des services a glissé, les pressions inflationnistes et les protocoles COVID-19 ayant eu un impact sur les entreprises. La croissance des services en Italie et en Espagne a également ralenti.

    Pendant ce temps, en Grande-Bretagne – en dehors de l’union monétaire – la reprise économique post-blocage a évité de perdre davantage d’élan le mois dernier, mais les entreprises ont augmenté leurs prix au rythme le plus rapide jamais enregistré, ajoutant aux signes d’une inflation croissante.

    Reuters, 05/10/2021

  • Erdogan: « Notre croissance au 2nd trimestre démontre le dynamisme et la force de production de l’économie turque »

    Turquie, croissance, économie,

    – « Avec une croissance réelle à 21,7% au 2nd trimestre, l’économie turque a enregistré la 2ème meilleure performance mondiale », a souligné le président turc

    Le Président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, a attiré l’attention sur la solidité et le dynamisme de l’économie turque, rappelant que le pays a enregistré une croissance record de 21,7% au second trimestre 2021.

    Le Chef de l’État turc a pris la parole, mercredi soir, lors de la cérémonie de remise des diplômes de l’académie de la gendarmerie et des garde-côtes.

    Il s’est félicité de la performance annoncée ce jour de la croissance économique turque : en effet, au deuxième trimestre 2021, l’économie turque a enregistré une croissance de +21,7%, deuxième meilleure croissance au sein des pays de l’OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économiques), après le Royaume-Uni.

    « La croissance annoncée aujourd’hui démontre le dynamisme, la force de production et la solidité de l’économie turque », a-t-il indiqué.

    Et de poursuivre : « Avec une croissance réelle à 21,7% au 2nd trimestre, l’économie turque a enregistré la 2ème meilleure performance mondiale ».

    Le président turc a par ailleurs expliqué que ces performances sont intimement liées aux bons résultats en matière d’exportations.

    « Grâce à nos performances en exportations, le déficit courant est passé sous les 30 milliards de dollars, et l’emploi a enregistré son plus haut niveau des 35 derniers mois », a-t-il dit en conclusion.