Étiquette : croissance

  • L’UE est optimiste quant à la croissance économique, mais préoccupée par l’inflation

    BRUXELLES (AP) – Les économies de l’Union européenne devraient connaître leur plus fort taux de croissance depuis des décennies grâce à l’assouplissement des restrictions liées au coronavirus, mais elles restent confrontées aux risques posés par les variantes du COVID-19 et aux inquiétudes liées à l’inflation, a déclaré mercredi l’exécutif de l’UE.

    Selon les prévisions de l’été 2021 de la Commission européenne, les économies des 27 pays de l’UE, et des 19 pays utilisant la monnaie unique européenne, devraient connaître une croissance de 4,8 % cette année, soit environ un demi-point de pourcentage de plus que prévu dans les prévisions précédentes.

    Le produit intérieur brut réel devrait retrouver son niveau d’avant la crise du coronavirus au dernier trimestre de cette année. En 2022, la croissance devrait atteindre 4,5 %.

    La commission explique son optimisme croissant par le fait que l’activité économique du début de l’année a dépassé les attentes, et par l’impact de la stratégie de vaccination contre le coronavirus, qui a entraîné une baisse du nombre de nouvelles infections et d’admissions à l’hôpital.

    « L’économie de l’UE devrait connaître cette année sa croissance la plus rapide depuis des décennies, grâce à une forte demande tant au niveau national qu’international et à une réouverture plus rapide que prévu des secteurs des services depuis le printemps », a déclaré le commissaire à l’économie, Paolo Gentiloni.

    Il a toutefois prévenu que l’UE « doit redoubler ses efforts de vaccination, en s’appuyant sur les progrès impressionnants réalisés ces derniers mois : la propagation de la variante delta nous rappelle brutalement que nous ne sommes pas encore sortis de l’ombre de la pandémie. »

    La commission a déclaré que les risques économiques dépendent de la manière dont les ménages et les entreprises réagissent à tout nouveau durcissement des restrictions visant à stopper la propagation des variantes. Elle a également averti que l’inflation pourrait augmenter si les restrictions de l’offre durent et que les pressions sur les prix sont répercutées sur les prix à la consommation.

    Pour l’heure, l’inflation dans l’UE devrait s’établir à 2,2 % en moyenne cette année, soit 0,3 point de pourcentage de plus que les prévisions de mai, et à 1,6 % en 2022. Dans la zone euro, elle devrait s’établir à 1,9 % en 2021, soit une hausse de 0,2 point de pourcentage, et à 1,4 % l’année prochaine.

    Associated Press, 07/07/2021

    Etiquettes : UE, inflation, croissance, économie,

  • La Turquie prévoit un taux de croissance supérieur à 10% au deuxième trimestre de 2021

    – Les données signalent que la Turquie pourra atteindre son objectif de 5,8% pour l’année 2021

    AA / Ankara

    La Turquie prévoit un taux de croissance supérieur à 10% au deuxième trimestre de 2021.

    D’après les données recueillies par l’Agence Anadolu dans le Rapport des Finances publiques du ministère turc du Trésor et des Finances, le pays a affiché une performance forte grâce aux investissements et à la consommation privée.

    Selon les données dévoilées hier lundi par l’Institut des statistiques turc (TUIK), le taux de croissance annuel au premier trimestre de l’année courante a été de 7%.

    La forte demande externe a continué de soutenir la production aux mois d’avril et de mai, et les données signalent un taux de croissance élevé pour le deuxième trimestre, voire de plus de 10%.

    Par ailleurs, il est prévu que la croissance sera tout de même modérée dans la deuxième moitié de l’année, à cause de la prudence dans les politiques monétaires et financières. Néanmoins, les données actuelles indiquent que l’objectif de 5,8% pour 2021, comme prévu dans le Programme à Moyen Terme, sera atteint.

    L’évolution de la pandémie de Covid-19 et des campagnes de vaccination en Turquie et à l’échelle mondiale, détermineront l’activité économique.

    Etiquettes : Turquie, économie, croissance, 2021, Rapport des Finances publiques du ministère turc du Trésor et des Finances, Institut des statistiques turc, TUIK, pandémie de Covid-19, campagnes de vaccination,

  • L’Irlande ouvre une ambassade au Maroc pour tirer parti de la croissance des échanges commerciaux

    Le ministre des affaires étrangères, Simon Coveney, a déclaré que l’Irlande allait ouvrir une nouvelle ambassade au Maroc dans le courant de l’année afin de tirer parti de la croissance des échanges avec l’Afrique.

    S’exprimant à l’occasion de la Journée mondiale de l’Afrique, M. Coveney a déclaré qu’il y aurait une nouvelle expansion dans les années à venir, au fur et à mesure que le commerce et les investissements augmentent dans les deux sens.

    Le ministre présentera cette semaine un rapport au gouvernement, qui détaillera la première année de mise en œuvre de la stratégie africaine.

    Le rapport montre que les exportations de ce pays vers l’Afrique se sont élevées à 4,85 milliards d’euros en 2019, soit une augmentation de 36 % par rapport à 2018.

    L’année dernière a marqué le 60e anniversaire de la présence de l’Irlande en Afrique avec l’ouverture d’un consulat irlandais au Nigeria.

    Cette présence s’est désormais étendue à 12 ambassades, du Caire à Pretoria.

    Le gouvernement s’est engagé à ouvrir trois nouvelles ambassades en Afrique francophone du Nord et de l’Ouest d’ici 2025, notamment à Rabat, au Maroc, cette année.

    « L’élection de l’Irlande au Conseil de sécurité des Nations unies a permis à l’Irlande d’approfondir sa contribution à la paix et à la sécurité en Afrique, en s’appuyant sur le travail de nos soldats de la paix et sur la contribution du programme Irish Aid, dont l’OCDE a dit l’an dernier qu’il était un exemple pour les autres donateurs », a déclaré M. Coveney.

    L’année dernière, l’Irlande est devenue membre de la Banque africaine de développement pour soutenir la croissance économique inclusive et le développement durable.

    RTE, 25 mai 2021

    Etiquettes : Irlande, Maroc, croissance, ambassade,

  • Les mensonges marocains sur l’économie algérienne

    La guerre marocaine contre l’Algérie se poursuit, et rien n’arrête le Makhzen dans sa sale besogne de saper l’opinion publique algérienne en distillant des fakenews et des mensonges quant à la réelle situation socioéconomique et politique, malheureusement digérées facilement par certains algériens naïfs, ou totalement au service de sa Majesté.

    Dernièrement le site du Makhzen Afrik.com, établi à Dakar au Sénégal, à l’origine de la fakenews et du mensonge du « décès » du président Tabboune,en novembre 2020, lors de son hospitalisation en Allemagne, récidive via un autre mensonge portant le titre « PIB : le Maroc bientôt plus riche que l’Algérie, selon le FMI » , malheureusement relayé par le média russe Sputnik , via l’article publié le 28 avril 2021 (Sans vision stratégique, l’Algérie n’aura aucune chance : pour le FMI, le Maroc prendra le dessus en 2006)

    En consultant les notes du FMI, la Banque Mondiale et la Banque Africaine du Développement, il s’avérait que les conclusions du site Afrik.com, relayé par Sputniknews.com, sont totalement erronées.

    Le site propagandiste du Makhzen indique que l’Algérie et le Maroc sont respectivement les 4ème et 5ème économies africaines en termes de l’importance de leur produit intérieur brut (PIB), un classement qui sera inversé en 2025.
    Pour en savoir plus sur ces données, Algérie54.com, interrogera l’expert international en bourse et Énergie, Nouredine Leghliel, établi en Suède, et qui soulignera sans ambages que les conclusions avancées sont erronées, et ne sont nullement d’une institution financière internationale comme le Fonds Monétaire International FMI.

    Pour Nouredine Legheliel, « c’est difficile à prévoir. Primo pour que le Maroc arrive à avoir un Pib de 160 milliards de dollars il faut qu’il atteindra une croissance économique d’au moins 5 % par an jusqu’ en 2026. Chose qui n’est pas à sa portée quant à la crise sanitaire qui prévaut actuellement et qui affecte l’économie mondiale. Secundo, la vision pessimiste des conclusions du FMI sur l’économie algérienne, avancées par le site Afrik.com, n’est pas logique et la prévision est erronée. Pourquoi ? L’Algérie a déjà un Pib de 152 milliards de dollars. Mathématiquement parlant, pour que le PIB du Maroc arrive à dépasser celui de l’Algérie il faut que le PIB de l’Algérie reste inchangé durant ces 6 ans qui nous séparent de 2026. Chose qui est improbable ».

    Il ajoutera en substance » Ensuite le PIB du Maroc est une énigme car les exportations marocaines sont les exportations des entreprises étrangères établies au Maroc. C’est un jeu d’écriture comptable. L’argent de ces entreprises n’ira pas aux marocains, tous les investissements Directs dont se vante le Maroc, ne génèrent que 900 millions de dollars à la monarchie. Tout ce qui brille n’est pas encore or. L’économie algérienne est rentière, elle est dépendante des revenus des hydrocarbures qui iront à l’opposé du Maroc, au Trésor Public Algérien.

    Pour en savoir plus, nous avons consulté les notes du FMI, et qui indiquent ceci « l’économie algérienne est principalement tirée par les hydrocarbures et l’investissement public. Les hydrocarbures représentent 98% des exportations, 60% des recettes fiscales et 19% du PIB. De tous les produits énumérés, le pétrole est le plus touché par Covid-19. Avant même l’arrivée du virus en Algérie, l’affaiblissement de la croissance du PIB s’expliquait par la tendance négative de la production et des prix des hydrocarbures,

    ainsi que par la faible diversification de l’économie algérienne. Un ralentissement de la croissance a également été enregistré dans les secteurs de la construction, des travaux publics et du logement, de l’agriculture et du commerce. Du côté de la demande, la croissance de la consommation privée a chuté de plus de moitié entre 2012 et 2019 car elle a été fortement impactée par la volatilité des prix du pétrole, le ralentissement des importations qui en résulte et l’incertitude politique. Selon les prévisions mises à jour d’avril 2021 du FMI, en raison de l’épidémie de COVID-19, la croissance du PIB est tombée à -6 % en 2020, mais elle devrait remonter à 2,9 % en 2021 et se stabiliser à 2,8 % en 2022, sous réserve de la reprise économique mondiale post-pandémie.

    La croissance du PIB algérien devrait augmenter cette année pour atteindre 2,9%, contre une forte baisse en 2020, estimée à -6%, a indiqué le Fonds monétaire international dans son dernier rapport sur les Perspectives économiques mondiales. Toutefois, la croissance du PIB algérien devrait légèrement baisser à 2,7% en 2022, selon les estimations du FMI.

    Le déficit du compte courant, qui a atteint 10,5% du PIB en 2020, devrait baisser en 2021 à 7,7% du PIB et à 8,7% du PIB en 2022, a indiqué le rapport de l’institution de Bretton Woods.

    Pour la Banque Africaine du Développement, la croissance de l’économie algérienne devrait rebondir en 2021 pour atteindre 3,4%, après le recul de son PIB l’année dernière en raison de la pandémie de Covid-19.

    “La croissance pourrait revenir dès 2021 à partir du moment où les vaccins permettraient un contrôle mondial de la pandémie, ce qui redynamiserait l’économie mondiale. Dans ce cas de figure, il se produirait un rebond important de la croissance réelle estimée à 3,4 % du PIB en 2021”, a précisé la BAD dans son nouveau rapport sur les perspectives économiques de l’Afrique 2021, publié dernièrement. Pour l’année 2022, la BAD table sur une croissance du PIB algérien de 2,9%.

    La même institution prévoit un retour à un niveau élevé de croissance permettrait à l’Algérie une réduction “importante” de son déficit budgétaire global qui passerait de 13,6% du PIB à 10,3% en 2021 et à 8,7% en 2022.

    La tendance serait similaire pour le déficit de la balance courante, qui serait ramené de 14,8% du PIB à 13,8 % en 2021 et 11,1 % en 2022, ajoute la même source.

    La Banque Mondiale (BM) abonde dans le même sens, en prévoyant dans sa dernière note de conjoncture sur l’Algérie, une croissance économique de 3,8% en 2021 contre une décroissance en 2020 induite par le coronavirus et ses conséquences sur l’économie et l’emploi.

    En conclusion, il faut souligner que certaines plûmes prêtées et scribouillards s’emploient à noircir tout sur l’Algérie, même en révélant des mensonges qu’on attribue à des institutions objectives et respectables, comme c’est le cas avec ce faux classement de PIB, attribué pernicieusement par les larbins du Makhzen au FMI

    Algérie54, 30 avr 2021

    Etiquettes : Maroc, Algérie, FMI, économie, croissance, développement,



  • Le Maroc peut-il vraiment dépasser l’Algérie en termes du PIB, comme le prédit le FMI?

    Maroc, Algérie, PIB, économie, FMI, Maghreb, croissance, budget, finances, #Maroc, #Algérie

    Par Kamal Louadj

    Dans un entretien à Sputnik, le Pr Najib Akesbi, expert marocain en économie, estime que contrairement aux prévisions du FMI, le maître mot actuellement concernant la prospective est «incertitude». Il analyse également l’économie du Maroc et dresse un comparatif avec celle de l’Algérie.

    Dans son rapport d’avril relatif aux prévisions et projections sur la richesse mondiale mesurée par le PIB au prix courant du dollar, le Fonds monétaire international (FMI) informe qu’à l’horizon 2026, le PIB total des dix premières économies africaines s’établira à 2.877 milliards de dollars, contre 1.739 milliards en 2020, soit une progression de plus de 65%.

    Concernant les pays du Maghreb, le Maroc arrive en tête avec des PIB de 154 et 162 milliards de dollars respectivement pour 2025 et 2026, dépassant ainsi pour la première fois l’Algérie qui, selon le même rapport, enregistrera des PIB de 152 et 153 milliards de dollars pour la même période.

    Les projections du FMI à l’horizon 2026 sont-elles réalistes? Quelle est la marge d’erreur?

    L’Algérie ayant officiellement dépensé 1.000 milliards de dollars durant les 20 années de pouvoir de l’ex-Président déchu Abdelaziz Bouteflika, comment expliquer le recul de sa richesse (selon le FMI) face au Maroc qui n’a pas eu les mêmes moyens financiers? Enfin, sur quelle base comparer l’évolution des économies de ces deux pays?

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    Pour répondre à ces questions, Sputnik a sollicité le professeur Najib Akesbi, enseignant-chercheur en économie.


    «Prévoir l’évolution de la situation»?

    «Avant de juger les prévisions des experts du FMI, il faut d’abord dire un mot sur la méthodologie utilisée dans la production de telles études», souligne le Pr Akesbi, car «les résultats sont forcément conditionnés par les hypothèses de départ qui les fondent».

    À ce titre, «le premier paramètre à prendre sérieusement en considération est celui lié à la pandémie de Covid-19», explique l’expert, rappelant qu’«à ce jour, nous ne pouvons pas dire que cette maladie qui a plombé toute l’économie mondiale est prête à être vaincue […]. Tout dépendra de la capacité des pays à vaincre ou non cette pandémie».

    Et de poursuivre: «le manque en quantités de vaccins, le doute sur leur efficacité et leurs effets secondaires, la lenteur des campagnes de vaccination et l’apparition de nouveaux variants agressifs du virus – comme c’est le cas actuellement en Inde où l’on évoque une troisième vague – nous font dire que les prévisions annoncées par le FMI sont plutôt optimistes».

    «Elles sont basées sur l’hypothèse que la pandémie sera vaincue et que les dégâts qu’elle aura occasionnés à l’économie mondiale ne paralyseront pas la reprise».
    Dans ce sens, le Pr Akesbi estime qu’«actuellement, nous sommes dans une période où le maître mot est « incertitude ». Aucun expert ni aucune institution nationale ou internationale, dont le FMI et la Banque mondiale (BM), ne peut prévoir l’évolution de la situation même sur une année, que dire alors d’une durée de cinq ans, ce n’est pas possible!».

    L’économie marocaine

    Le modèle de développement de l’économie marocaine s’est articulé autour de deux piliers. En effet, selon le Pr Akesbi, «le premier consiste à faire du secteur privé le véritable moteur du développement en termes d’initiative, de création et d’innovation, d’investissement, etc. Le second mise sur les vertus d’une bonne insertion dans l’économie mondiale et sur sa capacité à tirer les taux de croissance vers le haut».

    Il ajoute que malheureusement, «ce modèle a échoué». «Le roi en a fait le constat dans des discours officiels en 2014 et 2017, lors desquels il a fait le constat que ce modèle s’est avéré « inapte à satisfaire les demandes pressantes et les besoins croissants des citoyens, à réduire les disparités catégorielles et les écarts territoriaux et à réaliser la justice sociale »».

    Dans le contexte de la pandémie de Covid-19, «le Maroc a opté pour une réponse par un confinement sanitaire, introduit le 20 mars 2020», rappelle Najib Akesbi.

    «Cet arrêt brutal de toute activité a provoqué une chute massive de la production, étendue aux secteurs de l’industrie, du commerce, en passant par le transport, le tourisme, la restauration, les spectacles et loisirs», avance-t-il. «Les autorités ont mis en place un système de soutien aux plus démunis en leur octroyant entre 800 et 1.200 dirhams selon la taille des ménages».
    «Pas moins de 5,5 millions de chefs de famille s’étaient enregistrés. Si l’on prend la moyenne de 4,6 personnes par ménage, selon le recensement de la population de 2014, on atteint le chiffre de 25,5 millions de personnes, soit près de 70% de la population», déplore-t-il.

    Comparaison et conclusion

    Concernant la question de la production de voitures, de pièces pour l’aéronautique et d’autres industries en place au Maroc dans le cadre de partenariats avec des étrangers, le Pr Akesbi indique que «ces investissements ont été accomplis dans une logique qui relève uniquement des opérateurs étrangers et non d’une vision stratégique de l’État marocain […]. Demain, si ces partenaires décident de quitter le Maroc, tous ces secteurs tomberont en ruine dans les semaines qui suivront leur départ».

    Enfin, le spécialiste juge que «les deux pays ont beaucoup à faire sur les plans de la gouvernance, des réformes structurelles et de la rénovation de leur système politique. Entre l’Algérie, qui a une économie rentière dépendante du pétrole, et le Maroc, dont la croissance dépend de la pluviométrie et où la valeur ajoutée des secteurs dits productifs est insuffisante et dépend pour plus de la moitié de l’importation, chaque pays doit affronter ses propres difficultés souvent aigues».

    «En termes de modèle de développement économique, tout reste à faire dans les deux pays», conclut-il.Sputnik France, 30 avr 2021

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