Étiquette : cybercriminalité

  • L’Italie décroche le soutien de l’Algérie au Plan Matteï

    Etiquettes : Italie, Algérie, Plan Matteï, développement de l’Afrique, Giorgia Meloni, accord de sécurité, criminalité transnationale, criminalité organisée, cybercriminalité, traite des êtres humains, terrorisme,

    L’Italie obtient un double résultat lors de la visite en Algérie du ministre de l’Intérieur, Matteo Piantedosi, accompagné du vice-ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Edmondo Cirielli : d’une part, elle renforce la coopération bilatérale dans le domaine de la sécurité, en particulier dans la lutte contre la criminalité transnationale ; d’autre part, elle obtient le soutien financier du pays producteur d’hydrocarbures pour le Plan Mattei.

    En effet, le responsable du ministère de l’Intérieur a signé ce matin à Alger un accord de coopération en matière de sécurité avec son homologue Ibrahim Merad, remplaçant en partie un accord de 1999 et élargissant les domaines d’enquête conjointe.

    « Nous avons signé un accord important, mais ce qui est important pour nous, c’est ce qui viendra après la signature. Nous nous engageons à créer des opportunités pour que nos bureaux restent constamment informés et travaillent ensemble sur des formes importantes de lutte contre la criminalité organisée, la cybercriminalité, la traite des êtres humains, le terrorisme : des problématiques qui voient l’Italie et l’Algérie totalement unies du même côté », a commenté Piantedosi lors d’une conférence de presse.

    L’Algérie représente pour l’Italie « un partenaire absolument stratégique et important pour une vision commune globale sur tous les sujets liés à la Méditerranée », a-t-il ajouté.

    #Italie #Algérie #PlanMattei #Afrique #Sécurité #criminalité #Terrorisme

  • ONU: L’Algérie mène avec succès la lutte contre la cybercriminalité

    ONU: L’Algérie mène avec succès la lutte contre la cybercriminalité

    ONU: L’Algérie mène avec succès la lutte contre la cybercriminalité – technologies d’information et de communications, crise ukrainienne,

    L’Algérie a remporté un succès diplomatique remarquable lors de sa présidence de la première session du Comité ad hoc des Nations unies chargé de l’élaboration d’une convention internationale globale sur la lutte contre l’utilisation des technologies d’information et de communications (TIC) a des fins criminelles, tenue récemment au siège de l’ONU a New York et dont les travaux ont été clôturés vendredi dernier.

    Malgré les inquiétudes ayant précédé la réunion, compte tenu de la forte tension dans les relations internationales et de l’état de polarisation résultant de la crise ukrainienne, qui a jeté son ombre sur toutes les activités multilatérales, notamment au niveau des Nations unies, la présidence algérienne du Comité onusien, conduite par l’Ambassadrice Faouzia Mebarki, représentante de l’Algérie auprès du bureau des Nations Unies a Vienne, a pu rapprocher les points de vue et parvenir au consensus nécessaire entre les délégations.

    Cela s’est fait a travers une série de consultations qu’elle a menées pour apaiser les tensions, faire prévaloir la voie du dialogue et œuvrer a ne pas politiser les négociations, en mettant l’accent sur l’aspect technique de la lutte contre la cybercriminalité, qui est en hausse et menace tous les pays sans exception.

    La clairvoyance de la diplomatie algérienne et l’impartialité dont elle a fait preuve tout au long de sa présidence de la réunion ont également contribué au succès de cette première session, qui constitue une étape très importante pour l’entame de la préparation de la première Convention internationale globale qui fait obligation aux Etats a l’effet de coopérer afin de prévenir et lutter contre l’utilisation des (TIC) a des fins criminelles, conformément a la décision de l’AG de l’ONU n 247/74, adoptée en décembre 2019.

    Il convient de noter que le Comité ad hoc des Nations Unies chargé de l’élaboration d’une Convention internationale globale sur la lutte contre l’utilisation des TIC à des fins criminelles, avait adopté a l’issue de ses travaux, vendredi dernier, un nombre de documents, a l’instar de la feuille de route et la méthode de travail de ce comité.

    Pour rappel, l’Algérie a été élue, a la majorité, par l’Assemblée générale des Nations unies en mai 2021, pour présider les travaux de ce comité des Nations unies, qui devrait présenter le projet du nouveau Traité international lors des travaux de la 78e session de l’AG de l’ONU prévue en 2024.

    Echourouk online, 16/03/2022

    #Algérie #Cybercriminalité #TIC #Piratage #Cyberguerre #ONU

  • Fonds détournés : L’Algérie propose un « protocole arabe »

    Fonds détournés : L’Algérie propose un « protocole arabe »

    Fonds détournés : L’Algérie propose un « protocole arabe » – corruption, fonds détournés vers l’étranger, blanchiment d’argent, financement du terrorisme, cybercriminalité,

    L’Algérie compte élargir son champ d’action concernant la lutte contre la corruption et la récupération des fonds détournés vers l’étranger. Cette proposition sera présentée lors du Conseil des ministres arabes de la Justice. En effet, le ministre de la Justice, Abderrachid Tabi, prendra part aujourd’hui dimanche 5 décembre aux travaux de la 68e réunion du Conseil des ministres arabes de la Justice, qui se tiendront au siège de la Ligue arabe située au Caire.

    Selon un communiqué du ministère de la Justice, rendu public hier, le garde des Sceaux devra également présider le lendemain, soit lundi 6 décembre 2021, la 37e session du Conseil des ministres arabes de la Justice. « L’ordre du jour de cette session comprend 17 points, qui comprennent plusieurs sujets d’intérêt arabe commun, dont la lutte contre le terrorisme, le renforcement de la coopération arabe et internationale, le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la cybercriminalité », indique le communiqué.

    La 37e session du Conseil des ministres arabes de la Justice devra également aborder « la criminalisation du paiement de la rançon », qui est une proposition formulée par l’Algérie, indique-t-on encore. Le ministère de la Justice a également fait savoir que l’Algérie, à travers « sa présidence de cette session, formulera plusieurs autres propositions, notamment en ce qui concerne le recouvrement des fonds détournés et transférés vers l’étranger ».

    Ainsi, l’Algérie devra proposer « l’élaboration d’une convention arabe pour la protection des données à caractère personnel et d’un protocole arabe pour la récupération des fonds dilapidés transférés à l’étranger », lit-on encore dans le communiqué.

    Dans le même sillage, le Conseil abordera les résultats concrétisés lors de « la Conférence concernant la Convention arabe contre la corruption, ainsi que la Convention arabe sur le statut des réfugiés dans les pays arabes ».

    #Algérie #LigueArabe #Détournement_fonds_étranger #Corruption, Blanchiment #Cybercriminalité

  • Algérie: L’Etat veut sévir contre la corruption, blanchiment d’argent, crime organisé et cybercriminalité

    Algérie, corruption, blanchiment d’argent, crime organisé, cybercriminalité, #Algérie,

    Au courant de cette année, il sera procédé à la mise en place du conseil national de la justice. Aïmene Benderrahmane a, devant les élus de l’Assemblée, mis l’action sur la poursuite inconditionnelle de la lutte anti-corruption par le renforcement des mécanismes de contrôle entre autres la cour des comptes. Une lutte implacable sera accordée à la lutte contre le blanchiment d’argent, le crime organisé et la cybercriminalité.

    Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a indiqué lundi à Alger que le Plan d’action du Gouvernement sera concrétisé par l’adoption de “feuilles de route” sectorielles élaborées par chaque département ministériel, ajoutant qu’un “mécanisme de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre” sera mis en place.

    Les parlementaires que nous avons rencontrés en marge de cette plénière, avaient affiché un désintérêt particulier à cette intervention du premier ministre, surtout concernant notre question sur les mécanismes à mettre en place concernant le contrôle et la réhabilitation du rôle de la Cour des comptes.

    Cette attitude, somme toute surprenante et choquante à la fois, nous a quelque peu surpris devant cet état de fait, que ces nouveaux députés nés de la dernière législative du 20 juin dernier, avaient affiché de l’indifférence à ce que venait de dire, Aïmene Benabderrahmane, devant les Présents de cette Assemblée, par se contenter de nous répondre, comme pour essuyer leurs échecs et leurs erreurs, que 05 projets de lois relatifs au secteur de la justice seront présentés, incessamment, devant cette Assemblée.

    Les nouveaux élus ont, par contre, excellé dans leur sujet favori que sont les relations bilatérales algéro-marocaines et leur rupture, qu’ils ne cessaient de fredonner à qui osent les interviewer ou les aborder dans l’hémicycle. Signalons que les transfuges ont commencé bel et bien leurs scénarii et déjà plusieurs militants du FLN ont rejoint le parti El Moustakbal, pendant que d’ex députés du RND, sont revenus pour la circonstance en tant qu’indépendants et comptent désormais jouer leur carte de l’opposition et se préparent à l’offensive.

    Tel qu’annoncé dans nos précédentes éditions, le premier ministre s’est présenté, hier, accompagné de son staff gouvernemental, devant les élus de la nouvelle institution, une des dernières législatives anticipées du mois de juin dernier qui a vu le triomphe du plus vieux parti, le FLN, et l’entrée en force des indépendants.

    Aymen Bénabderrahman a été bref et catégorique, hier, lors de la présentation de sa feuille de route par axer, essentiellement, cette intervention sur les grands chantiers sur lesquels s’articulera, désormais, sa politique.

    D’emblée, il situera les priorités dans son plan d’action par la prise en charge du volet social et la dimension humaine. Ensuite, l’intervenant a surtout axé sa prestation, devant les présents, sur la conjoncture et la crise multidimensionnelle qui a bouleversé le pays et qui est la résultante de la crise sanitaire désastreuse pour notre économie, en particulier et pour le pays en général dans ses multiples dimensions.

    Dans le cadre de la poursuite de la lutte anticorruption, l’intervenant a mis en avant la reconsidération des mécanismes de contrôle par reconsidérer le rôle de la cour des comptes.

    Le premier ministre s’étalera dans un temps record sur la situation économico-sociale du pays par insister sur des secteurs clefs, telle la santé, surtout en cette crise sanitaire.

    Côté Economie, il a plaidé en faveur de l’indépendance des hydrocarbures, de la fiscalité et surtout de la fiscalité locale pour permettre à la collectivité locale le financement des projets. Il a notamment axé sa prestation sur le renforcement de la gestion de la collectivité locale, de l’investissement, de l’énergie, de la politique minière, entre autres.

    Le premier ministre a aussi évoqué le rôle des pouvoirs publics dans la moralisation de la vie publique. Les interventions se poursuivent aujourd’hui sur ce plan d’Action avant la réponse, jeudi prochain, du premier ministre sur leurs interrogations.

    Le Carrefour d’Algérie, 15/09/2021

  • Biden demande à Poutine de sévir contre les cybercriminels

    WASHINGTON (AP) – Le président Joe Biden a dit au président russe Vladimir Poutine, lors d’un appel téléphonique, qu’il devait « prendre des mesures » contre les cybercriminels agissant dans son pays et que les États-Unis se réservaient le droit de « défendre leur population et leurs infrastructures essentielles » contre de futures attaques, a déclaré la Maison Blanche.

    L’avertissement adressé à M. Poutine vendredi était en grande partie une répétition de la rhétorique dure que M. Biden avait utilisée lors de leur rencontre à Genève le mois dernier, lorsqu’il avait prévenu qu’il y aurait des conséquences à la poursuite des cyberattaques émanant de la Russie. Depuis lors, une nouvelle attaque par ransomware liée au groupe de pirates informatiques REvil, basé en Russie, a provoqué des perturbations de grande ampleur, plaçant Biden sous une pression croissante pour que, cette fois, son avertissement se traduise par des actions – bien qu’aucune n’ait été annoncée immédiatement.

    « Je lui ai dit très clairement que les États-Unis s’attendent à ce que, lorsqu’une opération de ransomware provient de son sol, même si elle n’est pas parrainée par l’État, nous attendons d’eux qu’ils agissent si nous leur donnons suffisamment d’informations pour agir sur l’identité de cette personne », a déclaré M. Biden, s’adressant aux journalistes lors d’un événement sur la compétitivité économique. À la question de savoir s’il y aura des conséquences, il a répondu : « Oui ».

    Miniature de la vidéo Youtube

    L’appel avec M. Poutine a souligné à quel point la menace des rançongiciels (ransomware) des gangs de pirates informatiques est devenue un défi urgent pour la sécurité nationale de la Maison Blanche, et a suggéré une possible concession de l’administration sur le fait que les avertissements précédents adressés au dirigeant russe n’ont pas réussi à freiner une activité criminelle qui a visé des entreprises dans le monde entier.

    Une déclaration de la Maison Blanche annonçant cet appel d’une heure a également mis en évidence un accord américano-russe qui permettra l’acheminement de l’aide humanitaire en Syrie. Les deux volets de l’ordre du jour montrent que, même si M. Biden s’engage à se montrer ferme à l’égard de la Russie en ce qui concerne le piratage informatique, il existe un désir inhérent d’éviter d’aggraver les tensions alors que le gouvernement cherche à ce que la Russie coopère, ou du moins n’interfère pas, avec les actions des États-Unis dans d’autres domaines, notamment la Syrie, le retrait d’Afghanistan et le changement climatique.

    Lors de son entretien avec M. Poutine, M. Biden a non seulement réitéré la nécessité pour la Russie de prendre des mesures et le fait que les États-Unis sont prêts à agir en conséquence, mais il a également « souligné qu’il était déterminé à poursuivre l’engagement sur la menace plus large que représente le ransomware », a déclaré la Maison Blanche.

    M. Biden a déclaré aux journalistes que les États-Unis et la Russie avaient « mis en place des moyens de communication réguliers afin de pouvoir communiquer entre eux lorsque chacun d’entre nous pense que quelque chose se passe dans un autre pays et affecte le pays d’origine. Et donc cela s’est bien passé. Je suis optimiste ».

    Dans son propre résumé de l’appel, le Kremlin a déclaré que « Poutine a noté que malgré la volonté de la partie russe de mettre fin conjointement aux activités criminelles dans la sphère de l’information, les agences américaines n’ont fait aucune demande au cours du mois dernier. »

    Le Kremlin a déclaré que les deux dirigeants ont souligné la nécessité d’une coopération en matière de cybersécurité, qui, selon lui, « doit être permanente, professionnelle et non politisée et doit être menée via des canaux de communication spéciaux … et dans le respect du droit international. »

    Le communiqué du Kremlin note également que Biden et Poutine ont abordé la situation en Syrie « en mettant particulièrement l’accent sur les aspects humanitaires » et « ont donné une évaluation positive de la coordination des efforts russes et américains sur la question, y compris au Conseil de sécurité de l’ONU. »

    La Maison Blanche n’a pas voulu discuter du ton de l’appel de M. Biden, bien que le porte-parole Jen Psaki ait déclaré qu’il s’était concentré de manière significative sur la dernière brèche, qui, selon les chercheurs en cybersécurité, a infecté des victimes dans au moins 17 pays, principalement par le biais d’entreprises qui gèrent à distance l’infrastructure informatique de plusieurs clients.

    Bien que M. Biden ait précédemment déclaré que l’attaque n’avait causé que des « dommages minimes » et qu’elle ne semblait pas viser des infrastructures vitales, son ampleur mondiale et le fait qu’elle se soit produite si peu de temps après la réunion de Genève ont immédiatement poussé l’administration à réagir.

    Les responsables n’ont pas annoncé immédiatement les mesures spécifiques qu’ils prenaient ou envisageaient de prendre. Il existe peu d’options faciles pour résoudre la menace sans risquer un conflit qui pourrait devenir incontrôlable au-delà du domaine de la cybersécurité.

    L’administration Biden a pris ses fonctions à la suite d’une vaste campagne de cyberespionnage connue sous le nom de SolarWinds, que les autorités américaines ont reliée à des agents du renseignement russe. Mais les attaques par ransomware, généralement perpétrées par des bandes de pirates informatiques criminels plutôt que par des pirates parrainés par l’État, semblent avoir éclipsé l’espionnage à l’ancienne en tant que menace puissante.

    En mai, une attaque contre un oléoduc qui fournit environ la moitié du carburant consommé sur la côte Est a entraîné l’arrêt temporaire des activités de la société. Colonial Pipeline a payé une rançon d’environ 4,4 millions de dollars, mais les autorités américaines ont pu récupérer une grande partie de cette somme lors d’une opération de répression le mois dernier.

    Les pirates informatiques ont récemment extorqué une rançon de 11 millions de dollars à JBS SA, le plus grand transformateur de viande au monde.

    Associated Press, 10/07/2021

    Etiquettes : Etats-Unis, Russie, Joe Biden, Vladimir Poutine, pirates, hackers, cybercriminalité,