Étiquette : David Govrin

  • Au Maroc, le drapeau israélien brûlé lors d’une manifestation

    Au Maroc, le drapeau israélien brûlé lors d’une manifestation

    Maroc, Israël, normalisation, David Govrin, harcèlement sexuel,

    Une enquête porterait sur des irrégularités financières et sur des abus sexuels à la mission israélienne ; environ 100 manifestants ont dénoncé la normalisation entre les deux pays

    Des dizaines de manifestants ont protesté vendredi contre la normalisation des liens entre le Maroc et Israël devant le Parlement marocain et après le rappel, par l’État juif, de son envoyé à Rabat dans le cadre d’une enquête portant sur des irrégularités financières et des abus sexuels qui auraient été commis au sein de la mission israélienne, qui n’a que récemment rouvert ses portes.

    Environ cent personnes ont scandé des slogans contre le rapprochement qui a eu lieu entre le Maroc et Israël, critiquant le chargé d’affaires israélien David Govrin et le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita.

    « Aujourd’hui, nous nous trouvons devant le parlement pour dénoncer les actes affreux » qui auraient été commis par Govrin, a commenté Amine Abdelhamid, un activiste pro-palestinien opposé à la normalisation entre les deux pays.

    « La dignité du Maroc n’est pas à vendre, la normalisation doit cesser », a-t-il ajouté.

    Un drapeau israélien a été brûlé au cours de cette manifestation.

    L’inspecteur-général du ministère des Affaires étrangères, Hagav Behar, avait été envoyé en toute hâte au Maroc, la semaine dernière, après des accusations lancées contre le chef de la mission, Govrin, concernant des plaintes graves sur le fonctionnement du bureau qui a rouvert l’année dernière.

    « Un haut responsable israélien » de la mission aurait ainsi abusé sexuellement de plusieurs femmes – des faits qui sont susceptibles d’entraîner un incident diplomatique grave avec le Maroc.

    Il y a eu aussi des plaintes concernant des actes de harcèlement sexuel dans la mission.

    Le ministère a également ouvert une enquête sur de multiples problèmes financiers et administratifs, avec notamment la disparition d’un cadeau de grande valeur qui avait été offert par le roi du Maroc à l’occasion de la Journée israélienne de l’Indépendance.

    De tels cadeaux sont enregistrés avec soin et envoyés au gouvernement, mais cet objet précieux semble avoir disparu et il ne figure dans aucun registre.

    Des investigations ont également été lancées contre un homme d’affaires local et l’un des responsables de la communauté juive, Samy Cohen, un ami de Govrin, qui aurait été impliqué dans l’accueil de plusieurs ministres israéliens. Il aurait été à l’origine de rencontres entre ces derniers et des officiels locaux même si lui-même n’est aucunement affilié à la mission.

    L’équipe enquêterait aussi sur un conflit présumé qui opposerait Govrin et le responsable de la sécurité de la mission.

    La décision de rappeler Govrin a été prise par le directeur-général du ministère des Affaires étrangères, Alon Ushpiz, suite à une enquête initiale qui a été menée par une haute-délégation israélienne arrivée au Maroc, lundi, pour recueillir les déclarations du personnel.

    Selon un article paru sur le site d’information Ynet, il y avait un sentiment général de chaos au ministère, mardi – et le site a cité des responsables de ce dernier disant que « tout le monde s’agresse mutuellement ».

    L’article n’a pas fourni les détails de l’enquête mais il a précisé que quelques plaintes avaient été déposées par d’anciens employés de la mission israélienne à Rabat qui avaient été renvoyés par Govrin à différentes occasions.

    Les détails de l’enquête, dont l’existence a tout d’abord été signalée lundi par la chaîne publique Kan, ont été confirmés à Zman Yisrael, le site en hébreu du Times of Israel, par le ministère.

    Pour sa part, Govrin est actuellement au sein de l’État juif et il est impliqué dans l’enquête en cours, a noté une source diplomatique.

    Il n’y a eu aucune réaction du côté des autorités marocaines.

    Le Maroc est devenu le troisième État arabe à normaliser ses liens avec l’État juif dans le cadre des accords signés en 2020 sous l’égide des États-Unis, rejoignant les Émirats arabes unis et Bahreïn.

    Le bureau de liaison israélien à Rabat était fermé depuis la fin des années 2000, quand le Maroc avait décidé de mettre un terme aux relations de bas niveau qui existaient entre les deux pays lorsque la Seconde intifada avait éclaté. Même si les bureaux de liaison des deux nations avaient été fermés il y a environ 20 ans, tout était resté dans l’état dans les missions, ce qui aura permis à Jérusalem et à Rabat de les rouvrir rapidement.

    Le Maroc et Israël avaient initialement prévu d’ouvrir des bureaux de liaison dans leurs pays respectifs mais ils envisagent d’ouvrir de pleines ambassades à l’avenir.

    Il y a eu, ces derniers mois, une série de visites de haut-rang de la part des officiels israéliens au Maroc et les deux pays ont signé des accords économiques, culturels et dans le secteur de la Défense.

    Govrin, 58 ans, est considéré comme un diplomate expérimenté et il travaille au service du ministère des Affaires étrangères depuis 1989. Il parle couramment l’arabe et il a été ambassadeur en Égypte de 2016 jusqu’au mois d’août 2020.

    The Times of Israel, 11/09/2022

    #Maroc #Israël #Normalisation #David_Govrin

  • Le Maroc tente de dissimuler le scandale sexuel israélien

    Le Maroc tente de dissimuler le scandale sexuel israélien

    Maroc, Israël, David Govrin, harcélement sexuel, bureau de liaison israélien,

    Des médias proches des autorités marocaines tentent d’étouffer le caractère de scandale sexuel en raison de l’effet négatif de ce dernier sur l’opinion publique marocaine dont la totalité condamne la violence israélienne à Ghaza. En effet, selon ces médias, le chef de bureau de liaison israélien à Rabat, David Govrin, fait l’objet d’une enquête portant en raison de la disparition d’un cadeau offert par le roi Mohammed VI.

    Cependant, la presse internationale, y compris celle de l’Etat hébreu, soutient que le diplomate israélien a été rappelé par ses supérieurs pour des raisons liées à des plaintes d’harcèlement sexuelle dans le siège de la représentation israélienne à Rabat.

    Selon The Times of Israel, le ministère des Affaires étrangères a rappelé le plus haut représentant du pays au Maroc dans l’attente d’une enquête sur des allégations d’une série d’irrégularités sexuelles et financières à la mission israélienne nouvellement ouverte à Rabat, y compris des accusations selon lesquelles un haut fonctionnaire aurait exploité sexuellement plusieurs femmes locales.

    La décision de rappeler le chargé d’affaires David Govrin, ajoute-t-il, qui n’était rentré au Maroc que lundi, a été prise par le directeur général du ministère des Affaires étrangères, Alon Ushpiz, à la suite d’une première enquête menée par une délégation israélienne de haut rang arrivée au Maroc lundi pour recueillir les déclarations de personnel du ministère.

    Selon un rapport du site d’information Ynet, il y avait un sentiment général de chaos au ministère mardi, le média citant des responsables du ministère disant que « tout le monde est à la gorge l’un de l’autre », précise le média israélien.

    Le rapport n’a pas fourni de détails sur l’enquête mais a indiqué que quelques-unes des plaintes avaient été déposées par d’anciens employés de la mission israélienne à Rabat que Govrin avait licenciés à différentes occasions.

    La plainte la plus grave était qu’ »un haut responsable israélien » de la mission avait exploité sexuellement plusieurs femmes locales, ce qui pourrait conduire à un grave incident diplomatique avec le Maroc. Des plaintes de harcèlement sexuel ont également été déposées au sein de la mission.

    Le ministère enquête également sur une série de problèmes financiers et administratifs, dont la disparition d’un cadeau très précieux envoyé par le roi du Maroc à l’occasion de la fête de l’indépendance d’Israël. Ces cadeaux doivent être enregistrés et remis au gouvernement, mais l’objet semble avoir disparu sans trace.

    Il enquêtait également sur des informations selon lesquelles un homme d’affaires local et dirigeant de la communauté juive, identifié comme étant Samy Cohen, un ami de Govrin, aurait été impliqué dans l’accueil de plusieurs ministres israéliens, dont Yair Lapid, Ayelet Shaked et Gideon Sa’ar, et organisé des réunions entre eux et responsables locaux, même s’il n’était en aucun cas officiellement affilié à la mission.

    L’équipe enquêtait également sur une querelle signalée entre Govrin et l’officier de sécurité de la mission.

    #Maroc #Israël #David_Govrin #Harcelement_sexuel

  • Maroc: Enquête sur les allegations d’harcèlement israéliens

    Maroc: Enquête sur les allegations d’harcèlement israéliens

    Maroc, Israël, bureau de liaison israélien, David Govrin, harcèlement, irrégularités financières et administratives,

    A peine ouvert, le bureau de liaison israélien au Maroc suscite la polémique avec des allegations de harcèlement sexuel et d’exploitation des femmes. Israël a décidé de rappeler son chef du bureau de liaison à Rabat, David Govrin, suite à des suspicions de harcèlement sexuel, ainsi que des irrégularités financières et administratives. Ce sont les premiers fruits de la normalisation avec l’Etat de l’Apartheid. Les détails dans cette dépêche d’EFE.

    Selon des informations rapportées par l’gence EFE, le plus haut représentant diplomatique d’Israël au Maroc, David Govrin, a été suspendu de ses fonctions pour des allégations de harcèlement sexuel, ont rapporté mardi des médias israéliens, sans aucune confirmation officielle de l’affaire des deux pays.

    Parmi les plaintes auxquelles est confrontée Govrin figurent « celles de harcèlement sexuel, d’exploitation de femmes locales, de non-déclaration de cadeaux (de diplomates) et de graves conflits sur le lieu de travail », indique la version digitale de The Times of Israel.

    Consultés par EFE, les ministères des Affaires étrangères d’Israël et du Maroc se sont refusés à tout commentaire sur l’affaire.

    Jusqu’à présent, aucune plainte formelle n’a été enregistrée contre Govrin devant la justice au Maroc.

    Chef du bureau de liaison israélien au Maroc, Govrin est un diplomate de carrière qui a été ambassadeur en Égypte, ainsi qu’un écrivain et un spécialiste universitaire de l’islam et du monde arabe.

    Après deux décennies de relations tendues sur la question palestinienne, Israël et le Maroc ont renoué des relations diplomatiques fin 2020, dans le cadre des accords d’Abraham.

    Les deux pays ont rouvert des bureaux de liaison à Tel-Aviv et à Rabat, qui devaient devenir plus tard leurs ambassades, tandis que les consultations politiques ont repris, des routes aériennes directes ont été rouvertes et des accords de coopération commerciale et de défense ont été signés.

    Selon la presse israélienne, on craint qu’un incident diplomatique tel que le harcèlement des diplomates israéliens contre les femmes marocaines ne nuise aux liens naissants entre les pays.

    #Maroc #Israël #David_Govrin

  • Maroc: L’ambassadeur d’Israël et les récits anti-israéliens

    Maroc: L’ambassadeur d’Israël et les récits anti-israéliens

    Maroc: L’ambassadeur d’Israël et les récits anti-israéliens – normalisation, Palestine, Jérusalem, Al Qods, Al Aqsa, David Govrin, médias,

    Les relations entre Rabat et Jérusalem sont « très vite revenues à la normale » après l’opération Gardien des murs l’an dernier.

    RABAT – L’un des défis d’être ambassadeur d’Israël à peu près n’importe où est de lutter contre les récits anti-israéliens dans les médias. Le défi est encore plus grand dans le monde arabe.

    L’ambassadeur d’Israël au Maroc, David Govrin, a travaillé dur sur ce front ces dernières semaines.

    Les relations entre Rabat et Jérusalem sont « très vite revenues à la normale » après l’opération Gardien des murs l’an dernier. Govrin s’attend à la même chose après les récentes émeutes de Palestiniens à la mosquée al-Aqsa sur le mont du Temple et l’assassinat de la journaliste palestinienne Shireen Abu Akleh la veille de son interview avec le Jerusalem Post jeudi, cependant, ils « rendent encore plus le développement des liens ». difficile. »

    « Le public au Maroc obtient la plupart de ses informations en français et en arabe, et beaucoup de rapports, en particulier en arabe, sont des mensonges qui incitent et provoquent », a déploré Govrin. « Une grande partie des reportages des médias étaient de fausses nouvelles, ce qui rend difficile d’expliquer la situation. »

    L’ambassadeur a pointé du doigt les « théories du complot », comme celle selon laquelle Israël prévoit de changer le statu quo sur le mont du Temple.

    « Nous avons totalement nié cela et souligné que le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères n’avaient aucune intention de changer cela, car nous sommes très sensibles aux circonstances et ne voulons pas d’escalade », a-t-il déclaré. « Nous avons souligné qu’un groupe d’extrémistes terroristes s’est fait justice en profanant [al-Aqsa] par des actes de violence et a tenté d’empêcher la plupart des musulmans arrivant d’exercer leur droit de prier sur le mont du Temple. En fin de compte, ils devraient se rappeler qu’environ 100 000 fidèles musulmans sont montés sur le mont et ont prié.

    Govrin est en contact permanent avec les autorités marocaines et les journalistes, en plus des membres du public via les réseaux sociaux. Il a dit que la chose la plus importante à faire est de relayer des informations fiables et d’instaurer la confiance. Pour ce faire, il utilise notamment son compte Twitter actif. En outre, la mission israélienne au Maroc travaille à la construction d’un nouveau site Web, qui sera lancé dans les semaines à venir.

    « Le public marocain s’identifie profondément aux Palestiniens. C’est une question sensible, et le roi Mohammed VI est à la tête du Comité de Jérusalem de l’Organisation de la coopération islamique. Cela s’exprime dans la position officielle du Maroc qui veut un État palestinien indépendant aux frontières de 1967, y compris Jérusalem-Est, aux côtés de l’État d’Israël », a expliqué Govrin.

    Dans le même temps, les Palestiniens n’éclipsent pas les relations israélo-marocaines, mais plutôt le sujet « revient occasionnellement, surtout en temps de crise ».

    « La question palestinienne n’est pas au centre de l’agenda public au Maroc », a déclaré Govrin. « En politique intérieure, les questions centrales sont la santé, l’éducation et le développement économique, et en politique étrangère, la question la plus importante est le Sahara. »

    Un militant politique marocain et défenseur des droits de l’homme, qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat en raison des tensions qui ont suivi le meurtre d’Abou Akleh, a déclaré que les récents affrontements entre Israël et les Palestiniens « ont plus d’influence au niveau des médias, car beaucoup de médias au Maroc est pro-palestinien et les Marocains ont beaucoup de sympathie pour la cause palestinienne ».

    « Le niveau officiel du gouvernement est séparé », a-t-elle déclaré. « Les accords d’Abraham sont là, ils sont une réalité, la collaboration gouvernementale se poursuit et les relations diplomatiques officielles sont toujours en cours. »

    Les liens renouvelés entre son pays et Israël « se sont améliorés très rapidement, en mettant de côté les différences géopolitiques et les conflits passés et en se concentrant sur ce qu’Israël et le Maroc peuvent faire », a-t-elle déclaré.

    Israël et le Maroc ont rétabli des relations diplomatiques en décembre 2020. Les pays ont entretenu des relations diplomatiques secrètes pendant des décennies et avaient précédemment échangé des bureaux de liaison en 1995, à la suite des accords d’Oslo. Rabat a rompu ses liens avec Jérusalem en 2000, au milieu de la deuxième Intifada.

    Les liens culturels et familiaux profonds entre le Maroc et les quelque millions d’Israéliens ayant des racines dans l’État nord-africain se sont poursuivis tout au long, et même avant la normalisation renouvelée, des dizaines de milliers d’Israéliens ont visité le Maroc au cours des dernières décennies.

    Govrin est un diplomate expérimenté avec des décennies d’expérience dans les relations d’Israël avec l’Égypte et la Jordanie, entre autres pays, mais être en poste au Maroc est une expérience unique, a-t-il déclaré jeudi.

    « C’est très spécial d’être au Maroc, et je ne suis pas biaisé. Je n’ai pas de racines marocaines », a plaisanté Govrin. « Le sentiment est qu’ils nous veulent ici, ils nous aiment et ils nous embrassent… L’hospitalité marocaine est extraordinaire et c’est agréable d’être dans un endroit où la tolérance et la coexistence sont des valeurs très profondes. »

    De plus, l’ouverture d’une nouvelle ambassade dans le monde arabe n’est pas quelque chose qui arrive tous les jours. Le bureau israélien à Rabat n’est pas encore une ambassade officielle, mais Govrin a déclaré que le changement de statut était en cours.

    Sur le front de la sécurité, Govrin a déclaré que « le Maroc, Israël et les États-Unis sont d’accord sur la menace régionale que représente l’Iran et coopèrent donc ».

    Le Maroc a rompu ses relations diplomatiques avec l’Iran en raison de son soutien au Front Polisario, qui conteste la souveraineté de Rabat au Sahara occidental.

    Govrin a cité le ministre des Affaires étrangères Yair Lapid qui a évoqué « une nouvelle architecture de sécurité régionale » entre Israël, les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Maroc, la Jordanie et l’Égypte.

    « Les États de la région, y compris Israël, reconnaissent de plus en plus que la meilleure façon de faire face à la menace iranienne est de travailler ensemble », a-t-il déclaré. « Il est entendu que nous devons unir nos forces pour empêcher les actions destructrices de l’Iran. »

    La reconnaissance par les États-Unis de la revendication du Maroc sur le Sahara Occidental était une « incitation significative », mais les relations entre Israël et le Maroc ne se sont pas uniquement construites là-dessus, a déclaré l’ambassadeur. Il a cité le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita, qui a déclaré lors du sommet du Néguev le mois dernier que les liens entre les pays sont des liens de conviction et non d’intérêts.

    Govrin a salué l’approche du Maroc et du roi Mohammed VI en matière de coexistence judéo-musulmane, soulignant que la constitution du pays de 2011 reconnaissait le judaïsme comme l’une des cultures historiques du Maroc.

    « Dans la plupart des pays du Moyen-Orient, quand ils parlent de tolérance et de coexistence, c’est abstrait. Ici, c’est très démontrable. La coexistence entre Juifs et Arabes est très claire… les enfants jouent ensemble et les familles prennent leurs repas ensemble », a-t-il dit.

    Israël et le Maroc ont signé environ 20 protocoles d’accord différents dans des domaines tels que le commerce, l’économie, la sécurité et autres.

    Deux domaines pour lesquels il y a de l’enthousiasme au Maroc sont la haute technologie et la culture israéliennes. Govrin s’est entretenu avec le Post dans le cadre d’une délégation israélienne sur ces deux sujets, via l’ONG Sharaka, qui cherche à établir des liens interpersonnels entre les Israéliens et les États de l’Accord d’Abraham.

    « Il y a un grand intérêt pour la technologie israélienne », a déclaré Govrin. « Ils ne veulent pas seulement acheter un produit sur une étagère ; ils veulent apprendre à développer leurs capacités. Ils recherchent une coopération et une formation à long terme.

    En matière de culture, il existe des collaborations entre institutions de culture partagée, comme un concert de l’Orchestre andalou d’Ashdod à Rabat le mois dernier, auquel ont assisté 1 500 personnes, mais Govrin dit qu’il y a aussi une curiosité pour la culture israélienne plus largement.

    « Les Marocains veulent comprendre la diversité d’Israël, pas seulement se connecter avec ceux qui sont du Maroc », a déclaré l’ambassadeur. « Nous sommes en contact avec le ministère de la Culture pour voir comment nous pouvons produire ensemble des films, traduire de la littérature et faire venir des pièces israéliennes à Rabat… Le seul obstacle est le budget. »

    The Jerusalem Post, 12 mai 2022

    LIRE AUSSI : Israël offre son soutien au Maroc sur le Sahara occidental

    LIRE AUSSI : L’Algérie sait que derrière le Maroc, Israël s’agite

    LIRE AUSSI : Les contacts avec le Maroc et Israël datent de la Guerre des Sables

    #Maroc #Israël #Normalisation #Accords _Abraham #Médias #Palestine #Alqods #AlAqsa #DavidGovrin

  • Algérie-Maroc: Nouvelle ingérence israélienne depuis Rabat

    Algérie-Maroc: Nouvelle ingérence israélienne depuis Rabat. Daniel Govrin, le nouvel ambassadeur d’Israël, accuse l’Algérie d’instrumentaliser les tensions qui l’opposent au Maroc

    A peine a-t-il pris ses quartiers à Rabat que Daniel Govrin, le nouvel ambassadeur d’Israël, s’immisce déjà dans la crise entre l’Algérie et le Maroc, sans la moindre retenue et avec une arrogance qui est la marque de fabrique du gouvernement ultra-sioniste qu’il représente.

    Sans user de la langue de bois diplomatique, cet émissaire de l’Etat d’apartheid dans le royaume de l’Atlas n’aura pas mis longtemps avant de donner le ton de son mandat… Il fustige l’Algérie, allant jusqu’à l’accuser d’instrumentaliser les tensions qui l’opposent au Maroc pour mieux occulter ses problèmes intérieurs.

    Sans mots couverts, et à l’unisson de Yamir Lipid, le ministre israélien des Affaires étrangères, dont les propos, sciemment outranciers, heurtèrent profondément le gouvernement algérien, entraînant la rupture de ses relations diplomatiques avec Rabat, Daniel Govrin s’ingénie à jeter de l’huile sur le feu.

    Fort de l’insolente impunité dont jouit Israël, son ambassadeur, fraîchement nommé au Maroc, s’autorise donc à jeter le discrédit sur l’Algérie, dès sa prise de fonction. Mais de quoi se mêle-t-il ?

    Comment peut-il oser donner des leçons à l’Algérie, tout en diffamant publiquement son gouvernement, alors même qu’il ferait mieux de balayer devant sa porte ? N’est-il pas le représentant d’un Etat qui, depuis des décennies, bafoue allègrement le droit international, viole massivement les droits des Palestiniens, emprisonne des parlementaires, des enfants et des femmes dans des geôles infâmes, à l’issue de mascarades de procès, devant des tribunaux militaires, où l’arbitraire règne en maître ?

    Un Etat israélien accusé de « crimes de guerre » abominables par des ONG phares – Amnesty International, Human Rights Watch, ou encore l’association humanitaire israélienne B’Tselem – notamment dans la bande de Gaza, la plus grande prison à ciel ouvert du monde, qui porte encore les stigmates de sa dernière offensive meurtrière, en mai dernier.

    Un Etat qui, faut-il le rappeler, s’escrime à coloniser à marche forcée et à torpiller toutes les tables rondes depuis des lustres, au profit de l’apartheid qu’il a instauré en système de gouvernance, sous le regard complaisant de la communauté internationale qui ne dit mot et donc consent… La même communauté internationale qui, il y a plus de quarante ans, se dressait comme un seul homme contre l’apartheid en Afrique du Sud, exhortant à son boycott tous azimuts.

    Daniel Govrin, le nouvel ambassadeur d’Israël au Maroc, a crânement placé son mandat sous le signe de l’ingérence incendiaire dans la crise entre Alger et Rabat. Il serait infiniment mieux avisé de faire profil bas et de s’en tenir à son devoir de réserve, en songeant que d’autres pays, coupables de bien moins d’exactions que le sien, seraient aussitôt mis au ban des nations.

    Oumma, 21/10/2021

  • Maroc-Israël : David Govrin recadre Saâd-Eddine El Othmani.

    Le chef de bureau de liaison de l’entité sioniste au Maroc, David Govrin n’a pas apprécié que Saad Eddine El Othmani, premier ministre marocain et secrétaire général du PJD, parti islamiste marocain, adresse ses félicitations à Ismaïl Haneyeh, président du bureau politique du Hamas.

    Dans un tweet publié ce mardi 25 mai 2021, le chef du bureau de liaison d’Israël au Maroc, David Govrin, recadre Saâd-Eddine El Othmani.

    J’ai été étonné par la déclaration du Premier ministre marocain, M. El Othmani, qui a soutenu et félicité les organisations terroristes Hamas et le Jihad islamique.” Ecrit David Govrin. Dans son tweet publié ce 25 mai, David Govrin qualifie le Hamas et le Jihad islamique d’“organisations terroristes soutenues par l’Iran”. “Quiconque soutient les alliés de l’Iran renforce son influence régionale. Le renforcement de l’Iran, qui sème la destruction dans les pays arabes et soutient le Front Polisario, n’est-il pas en contradiction avec les intérêts du Maroc et des pays arabes modérés ?”, s’interroge-t-il.

    Pour rappel, le 21 mai dernier, le secrétaire général du PJD avait adressé une lettre à Ismaïl Haneyeh, président du bureau politique du Hamas, le félicitant “à l’occasion de la victoire du peuple palestinien et sa forte résistance” contre “l’entité sioniste”.

    Rappelons également que David Govrin avait rejoint Rabat le 11 janvier suite à la reprise des relations diplomatiques avec l’entité sioniste, sachant que l’islamiste El Othmani avait signé cette normalisation, malgré ses déclarations antérieures en faveur de la cause palestinienne.

    La normalisation des relations entre le régime marocain et l’entité sioniste, dans le sillage du tweet du président américain sortant Donald Trump,sur la reconnaissance de « la marocanité » du Sahara Occidental, avait suscité l’indignation d’une grande majorité du peuple marocain et de l’ensemble des peuples arabes solidaires avec le peuple palestinien

    Algérie54, 25 mai 2021

    Etiquettes : Maroc, Israël, normalisation, David Govrin, Saadeddine El Othmani,