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  • Algérie: Le débit d’Internet a triplé en deux ans

    Algérie: Le débit d’Internet a triplé en deux ans

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    M.Bibi Triki a mis en exergue l’instruction du président de la République en rapport avec la nécessité d’ajouter d’autres câbles sous-marins pour le réseau Internet ainsi que de rénover ceux usagés.

    Figurant sur la liste des chantiers les plus urgents du gouvernement, l’amélioration du débit Internet est en passe de se stabiliser durablement. Le défi que se lance le ministère de la Poste et des télécommunication consiste à mettre ce formidable outil technologique au service des citoyens et des opérateurs économiques. Cette perspective est désormais à portée de main, au regard du triplement du débit extérieur de la bande passante qui se situe désormais « à 7.8 terabites/secondes au lieu de 2.8 terabites/secondes en 2021 et 1.5 terabites/seconde en 2020», comme le signale le ministre des PTIC, M. Triki.

    Cette progression dans la puissance de la bande passante place l’Algérie dans le milieu du tableau mondial et dans le peloton de tête en Afrique. Grâce à cette notable évolution, Algérie télécoms peut «offrir des conditions adéquates pour la concrétisation du plan sectoriel dans son volet qui concerne les fibres optiques», révèle le ministre, non sans préciser que cette prouesse permet «d’anticiper sur la forte demande de l’internet en offrant des débits supérieurs selon les offres disponibles». Cela revient à dire que des opérateurs économiques, dont l’activité exige du très haut débit, supérieur à 100 méga bite /seconde seront en mesure d’être alimentés en Internet. Un aspect essentiel qui couplé à la généralisation de la fibre optique finalisera l’infrastructure technologique permettant au pays de faire un bond dans le domaine de l’économie numérique.

    Ce saut attendu de la sphère d’affaires, pourrait-on dire, n’aura de sens que si une majorité d’Algériens accèdent facilement à l’Internet. A ce propos, M. Karim Bibi Triki affirme que dans son département, «nous aspirons à raccorder 6 millions de familles algériennes à l’Internet fin 2024». En effet, l’augmentation de la bande passante internationale de l’Internet permet, selon le ministre de la Poste et des Télécommunications, «de couvrir les besoins croissants des citoyens, établissements et individus, et de raccorder les 2/3 des foyers à l’Internet fixe, ce qui équivaut à six millions de familles, d’ici à fin 2024». Une échéance très rapprochée, mais qui reste dans les moyens d’Algérie Télécoms, en tenant compte de l’état d’avancement du chantier relatif à la généralisation de la fibre optique.

    Sur un autre plan, tout aussi stratégique, le ministre a indiqué que «parmi les axes du programme gouvernemental est de consolider les capacités du réseau international de communication afin de réaliser deux objectifs». Il précisera qu’il s’agit de «la sécurisation du réseau de par la diversification des circuits et des câbles sous-marins qui nous lient avec le reste du monde» et de «l’augmentation de la fréquence internationale afin de répondre aux besoins croissants des citoyens». M.Bibi Triki a mis en exergue l’instruction du président de la République en rapport avec la nécessité d’ajouter d’autres câbles sous-marins pour le réseau Internet ainsi que de rénover ceux usagés. Il convient de rappeler que l’Algérie est connectée au réseau Internet international par le biais de 4 câbles sous-marins et une liaison terrestre via la Tunisie.

    Nadera Belkacemi

    Ouest tribune, 20/11/2022

    #Algérie #Internet #Débit

  • Internet en Algérie : la révolution numérique tarde à venir

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    Comme tous les habitants de la Terre, les Algériens sont à longueur de journée accrochés à leur smartphone, leur fenêtre sur les réseaux sociaux. Toutefois, Internet demeure peu utilisé dans le business. Seulement quatre millions de ménages algériens d’abonnés, donc moins de la moitié, sont abonnés à l’Internet fixe alors que l’Internet mobile réunit 39 millions de clients, soit 90% de la population. Ces chiffres annoncés lors de la dernière réunion du gouvernement traduisent la faible pénétration des technologies de l’information dans les foyers.

    Souvent instable et lente par rapport à un monde qui va de plus en plus vite, la Wifi d’Algérie télécom n’arrive pas à s’imposer. Les internautes lui préfèrent les connexions mobiles un peu plus performantes, même si, elle aussi, souffre de dysfonctionnements. De toute façon, les sociétés s’atomisent et l’individualisme progresse. Les téléphones portables et les tablettes sont des outils plus adaptés à l’épisode schizophrène que traverse l’humanité. Les relations humaines deviennent de plus en plus virtuelles depuis l’invention des médias sociaux qui favorisent la dématérialisation des échanges interhumains.

    La tendance a néanmoins profité au commerce et au business en général. Les plateformes de vente en ligne remplacent graduellement, mais sûrement, les boutiques en dur. La facilité d’accès, la rapidité des transactions et la traçabilité des transferts d’argent ainsi que le gain de temps ont permis au secteur d’évoluer à une grande vitesse.

    L’Algérie est encore loin d’avoir les capacités de jouer sur ce terrain. Alors que dans des pays, parfois moyennement avancés, énormément d’opérations se font maintenant en ligne, Internet en Algérie demeure un outil pour se distraire avant tout.

    L’e-paiement n’existe pratiquement pas. On peut certes acheter des biens et des services via le web, mais leur acheminement se fait toujours par livreur et on règle sa facture en espèces. Dans tous les cas, le déplacement pour régler telle ou telle affaire, acquérir tel ou tel objet demeure nécessaire.

    Dans un pays où même le chèque n’est pas encore utilisé à grande échelle, la démagnétisation de la monnaie peut s’avérer sujet à caution. Les banques qui doivent être le fer de lance de ce changement de paradigme sont toujours pusillanimes, pour ne pas dire rétives, à opérer la révolution numérique.

    Résultat, le nombre des web-marchands en Algérie dépasse à peine la centaine. La vente des biens représente la plus grande portion de l’activité des web-marchands avec 38 opérateurs, suivie par les prestataires de services (formation, visa, transport de colis, billets électroniques pour évènements sportives, rechargement téléphonique..) et les compagnies d’assurances avec, respectivement, 15 et 13 opérateurs. Une douzaine seulement travaillent dans le domaine du tourisme où, ailleurs, tout se fait maintenant digitalement.

    Adapter les pratiques et les mentalités

    Parmi les opérateurs homologuées pour le paiement sur internet, on trouve également huit sociétés de distribution de l’électricité, du gaz et de l’eau, six organes spécialisés dans les services administratifs, cinq dans les télécommunications, trois entreprises de presse, trois entreprises de transport aérien ou ferroviaire, et deux opérateurs de louage de véhicules de transport avec chauffeur.

    Toutes ces raisons ont poussé des cadres ministériels, des opérateurs économiques et des experts du secteur des technologies de l’information et des télécommunications à plaider l’adaptation des pratiques et des mentalités aux exigences de la transition numérique. Le ministre de la Numérisation et des Statistiques, Hocine Charhabil, a lui-même récemment expliqué que la transition numérique ne signifie pas uniquement la mise en place des technologies de l’information et de la télécommunication au sein des différentes institutions. Il s’agit, selon lui, « d’une transition numérique à travers de nouvelles pratiques au niveau interne des institutions mais aussi au niveau externe au profit du citoyen et des chefs d’entreprises loin des pratiques bureaucratiques ».

    Pour sa part, le ministre de la Poste et des Télécommunication Karim Bibi Triki, a estimé que la feuille de route nationale de la numérisation doit s’appuyer sur la concertation, la coopération et la communication avec l’accompagnement des services du ministère au profit des citoyens et des investisseurs via les différentes facilitations aux niveaux administratif et technique.

    A travers ces mots, on comprend que la transition numérique de l’économie algérienne a encore du chemin à parcourir avant de devenir une banale réalité. Il est vrai que certaines démarches administratives se font actuellement par Internet et que les citoyens peuvent maintenant se procurer quelques documents officiels en les imprimant eux-mêmes. Mais en règle générale, la nécessité du contact physique, parfois houleux, au regard de la bureaucratie qui caractérise l’administration algérienne.

    Mohamed Badaoui

    La Nation, 18/10/2021

  • Algérie- Internet: Augmentation du débit dans 28 wilayas

    L’opérateur public de la téléphonie fixe, Algérie Télécom a annoncé jeudi que l’opération des tests d’augmentation du débit Internet sera élargie pour atteindre 45 wilayas après les premiers testes techniques lancés le 24 juin dernier en attendant d’être généralisée sur l’ensemble des wilayas du pays.

    A cet effet, une nouvelle opération de tests d’augmentation des débits débutera le soir du jeudi 15 juillet 2021 afin d’élargir ces derniers aux wilayas suivantes : Boumerdès, Naâma, El Bayadh, Timimoun, Tizi Ouzou, Adrar, Bouira, Béchar, Béni Abbès, Tindouf, Bordj Badji Mokhtar, In Salah,Tamanrasset, In Guezzam, Djanet, Illizi, El Menia , Ouargla, Laghouat,Ghardaïa, Touggourt, El Oued, El M’Ghair, Djelfa, Sétif, Bejaïa, M’sila et Bordj Bou Arreridj, précise AT dans un communiqué.

    Algérie Télécom note, d’autre part, que ses équipes restent « mobilisées » afin de « réussir cette opération technique et prendre en charge les préoccupations des clients dans les meilleurs délais ».

    Akhbar El Watan, 15/07/2021

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