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  • Le Comité spécial sur la décolonisation ouvre la session 2022

    Le Comité spécial sur la décolonisation ouvre la session 2022

    Le Comité spécial sur la décolonisation ouvre la session 2022 – ONU, territoires non autonomes, pandémie,

    Le Comité spécial sur la décolonisation ouvre la session 2022 saluant les territoires non autonomes pour leurs efforts visant à surmonter les défis de la pandémie et à adopter des plans de relance

    Les membres élisent le bureau et approuvent le plan de travail alors que le président rassemble les délégués pour « obtenir des résultats concrets »
    À l’aube de la deuxième année de la quatrième Décennie pour l’élimination du colonialisme, le processus de décolonisation reste vital, a déclaré aujourd’hui le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, au Comité spécial sur la décolonisation, soulignant l’importance de la coopération mondiale pour faire face aux impacts de la la crise du COVID-19.

    « Nous devons nous engager à faire de 2022 une année de reprise pour tous », a-t-il souligné. Dans un message prononcé par Courtney Rattray, Chef de cabinet, le Secrétaire général a ouvert la session 2022 de l’organe de 24 membres, officiellement connu sous le nom de Comité spécial sur la situation en ce qui concerne la mise en œuvre de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance à Pays et peuples coloniaux.

    « Venant d’un ancien pays colonial, je suis parfaitement conscient de l’impact dévastateur du colonialisme sur les sociétés », a-t-il poursuivi. « Ces conséquences se font sentir à ce jour. » Il a ensuite mis en lumière les défis auxquels sont confrontés les territoires non autonomes, soulignant qu’ils ont déployé d’énormes efforts pour faire face à la pandémie, même si certains d’entre eux ont des économies fragiles. À cet égard, l’appui fourni par les puissances administrantes, l’ONU et d’autres organisations a été et continuera d’être d’une grande importance. Il a également noté que, l’année dernière, le Comité a pu mettre en œuvre sa nouvelle méthode de travail, lui permettant d’entendre d’abord les territoires avant d’examiner les résolutions connexes.

    Le Comité a ensuite réélu par acclamation Keisha McGuire (Grenade) à la présidence du Comité spécial pour 2022.

    À la suite de sa réélection, Mme McGuire a fait un bref résumé de la session de 2021, notant que, malgré la pandémie de COVID-19, le Comité spécial a tenu la première réunion en personne en février 2021 et a mené la session de fond en juin 2021, comme programmé. Lors de la session de juin 2021, les délégués ont adopté une nouvelle méthode de travail leur permettant d’entendre d’abord les Territoires, puis d’examiner les résolutions connexes. En août 2021, le séminaire régional des Caraïbes s’est tenu avec succès et en toute sécurité à la Dominique. Il y a eu beaucoup de monde malgré les défis liés à la pandémie.

    En outre, elle a déclaré que le Comité spécial continuait de fonctionner par consensus, comme il l’avait toujours fait. Le 12 décembre 2021, la Nouvelle-Calédonie a organisé le troisième référendum sur son accession à la pleine souveraineté et à l’indépendance, avec un taux de participation de 43 % et une majorité votant « non » à l’indépendance. La Nouvelle-Calédonie est entrée dans une période de transition telle que définie par la France, Puissance administrante, après avoir connu trois référendums dans le cadre de l’Accord de Nouméa de 1998. Le Comité spécial continuera d’accompagner le processus de décolonisation en Nouvelle-Calédonie conformément à son mandat. Le cycle annuel de dialogue informel entre le Bureau et toutes les puissances administrantes et parties prenantes a eu lieu en janvier et février, y compris une réunion avec la France.

    Au début de 2022, deuxième année de la quatrième Décennie internationale pour l’élimination du colonialisme, elle a déclaré que le monde continue de ressentir l’impact de la pandémie. Pourtant, l’objectif du Comité spécial reste le même : la décolonisation des 17 territoires non autonomes restants. Elle a exprimé l’espoir qu’une mission de visite dans les territoires non autonomes reprenne cette année, la dernière mission de ce type ayant eu lieu à Montserrat en décembre 2019. « Le temps est venu de renouveler notre engagement […] Collectivement, nous obtiendrons des résultats concrets,  » dit-elle.

    Au départ, le Comité spécial a élu son Bureau par acclamation, réélisant Mme McGuire à la présidence, ainsi que Pedro Luis Pedroso Cuesta (Cuba), Arrmanatha Christiawan Nasir (Indonésie) et Alhaji Fanday Turay (Sierra Leone) à la vice-présidence. Chaises. Bassam Sabbagh (Syrie) a été élu rapporteur.

    Les membres ont également approuvé le document « Organisation des travaux : résolutions et décisions pertinentes de l’Assemblée générale » (document A/AC.109/2022/L.1), ainsi que le programme de travail et le calendrier provisoires du Comité spécial (document A/AC.109 /2022/L.2), étant entendu qu’il pourra être révisé si nécessaire à l’approche ou pendant la reprise de la session de fond en juin.

    Parmi les autres questions de procédure abordées aujourd’hui figuraient les coûts et les préparatifs du séminaire régional du Pacifique, qui doit encore trouver un hôte parmi ses membres de la région du Pacifique, et doit le faire d’urgence le 4 mars au plus tard ; et l’allocation budgétaire réduite du Comité, qui réduit sa capacité à mettre pleinement en œuvre deux importants mandats annuels : envoyer des missions de visite dans les territoires non autonomes ; et l’organisation de ses séminaires régionaux, nécessitant ainsi des ajustements aux plans de voyage du Comité spécial.

    Après leur réélection au Bureau, les représentants de Cuba, de l’Indonésie, de la Sierra Leone et de la Syrie ont pris la parole pour exprimer leur engagement à mettre fin au colonialisme. Les représentants de l’Iran et de l’Irak ont ​​également pris la parole.

    Le Comité spécial se réunira de nouveau en mars pour commencer ses travaux de fond.

    UN Press, 18/02/2022

    #ONU #Décolonisation #Comité_spécial #Territoires_non_autonomes

  • Le Comité spécial des 24 donne le coup d’envoi de sa session de 2022

    ONU, Comité spécial de la décolonisation, Comité spécial des Vingt-Quatre, territoires non autonomes,

    Le Comité spécial de la décolonisation (Comité spécial des Vingt-Quatre) a donné ce matin le coup d’envoi de sa nouvelle session, en procédant à la réélection de sa Présidente et en écoutant une intervention du Chef de cabinet du Secrétaire général de l’ONU, qui s’est aussi exprimé « en tant que citoyen d’un ancien pays colonial », « parfaitement conscient des effets dévastateurs du colonialisme sur les sociétés ».

    M. Courtenay Rattray a donc jugé essentielle dans ce contexte la coopération internationale, avant de souligner que les 17 territoires non autonomes inscrits sur la liste des Nations Unies, dont certains ont des économies fragiles, ont consenti d’énormes efforts pour faire face aux répercussions socioéconomiques de la crise sanitaire. Il a dit que l’appui fourni par les puissances administrantes, le système des Nations Unies et d’autres organisations continuera d’être d’une grande importance pour faire en sorte que 2022 soit l’année de la reprise « pour tous ».

    Un appel repris à son compte par la Présidente du Comité spécial, Mme Keisha McGuire (Grenade), qui, après sa réélection par acclamation à la tête de cet organe subsidiaire de l’Assemblée générale, a exhorté ses États Membres à redoubler d’efforts pour l’aider dans la conduite de ses travaux. Le Comité est chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, à entendre les déclarations de représentants des territoires non autonomes, et à y dépêcher des missions de visite et à organiser chaque année des séminaires régionaux.

    Sur ce dernier point, elle a regretté que la réduction des allocations pour les voyages au cours des derniers exercices budgétaires ait affaibli la capacité du Comité à s’acquitter pleinement de ses deux importants aspects de son mandat. C’est pourquoi Mme McGuire a demandé des ajustements pour la prise en charge des voyages officiels des membres du Comité, et ce, afin d’éviter des coûts exorbitants encourus en raison de réservations de dernière minute.

    Au nombre des développements récents survenus dans les territoires non autonomes, la Présidente a cité la tenue, le 12 décembre 2021, du troisième référendum d’autodétermination en Nouvelle-Calédonie. Tout en notant qu’une majorité des 43% d’électeurs ayant participé au vote avaient dit « non » à l’indépendance, Mme McGuire a assuré de la volonté du Comité de continuer à accompagner le processus de décolonisation dans ce territoire, conformément à son mandat. Elle a précisé que la Nouvelle-Calédonie est entrée dans une période de transition définie par la Puissance administrante, après avoir organisé trois référendums dans le cadre de l’Accord de Nouméa de 1998. Elle a précisé que le Comité a entretenu un dialogue avec la France en présence de son ministre des Outre-mer.

    Cette séance d’organisation des travaux du Comité a également permis l’élection ou la réélection de ses Vice-Présidents, MM. Pedro Luis Pedroso Cuesta (Cuba),  Alhaji Fanday Turay (Sierra Leone) et Arrmanatha Christiawan Nasi (Indonésie), et de M. Bassam Sabbagh (République arabe syrienne) au poste de rapporteur.

    Les représentants de Cuba, de l’Indonésie, de la République arabe syrienne, de la Sierra Leone, de l’Iran et de l’Iraq ont salué l’adoption d’un programme de travail qui adresse un message clair sur la détermination du Comité spécial à promouvoir la décolonisation à l’ONU. Alors que débute la deuxième année de la Quatrième Décennie internationale de l’élimination du colonialisme, tous ont appelé à favoriser une meilleure communication avec les puissances administrantes pour permettre la mise en œuvre l’application de la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale en date du 14 décembre 1960, qui vise à éliminer le colonialisme « sous toutes ses formes et manifestations ».

    Le Comité a également adopté son projet de programme de travail pour cette session.

    Le Comité spécial tiendra une réunion d’organisation du Séminaire régional pour le Pacifique au mois de mars dès qu’un pays hôte potentiel se sera manifesté, tandis que ses travaux de fond se dérouleront du 13 au 24 juin 2022.

    UN Press, 18/02/2022

    #ONU #Décolonisation #Comité_spécial

  • Sahara Occidental: Résolution de la 4ème Commission

    Tags : Sahara Occidental, ONU, Quatrième Commission, décolonisation – Sahara Occidental: Résolution de la 4ème Commission

    Par le projet de résolution relatif à la Question du Sahara occidental, adopté sans vote, l’Assemblée générale appuierait le processus de négociation lancé par la résolution 1754 (2007) du Conseil de sécurité et soutenu par les résolutions du Conseil 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009), 1920 (2010), 1979 (2011), 2044 (2012), 2099 (2013), 2152 (2014), 2218 (2015), 2285 (2016), 2351 (2017), 2414 (2018), 2440 (2018), 2468 (2019) et 2494 (2019) en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, et louerait les efforts déployés à cet égard par le Secrétaire général et son Envoyé personnel pour le Sahara occidental.

    Elle se féliciterait de ce que les parties se soient engagées à continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin d’entrer, de bonne foi et sans conditions préalables, dans une phase de négociation plus intensive, en prenant note des efforts consentis et des faits nouveaux survenus depuis 2006, assurant ainsi l’application des résolutions du Conseil de sécurité 1754 (2007), 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009), 1920 (2010), 1979 (2011), 2044 (2012), 2099 (2013), 2152 (2014), 2218 (2015), 2285 (2016), 2351 (2017), 2414 (2018), 2440 (2018), 2468 (2019) et 2494 (2019) et le succès des négociations.

    L’Assemblée générale inviterait les parties à coopérer avec le Comité international de la Croix-Rouge et à s’acquitter de leurs obligations au regard du droit international humanitaire.

    Explication de position avant le vote

    La Slovénie, qui a pris la parole au nom de l’UE, a espéré que ce texte sera adopté de façon consensuelle, l’objectif étant un processus politique qui permettrait l’autodétermination du peuple sahraoui dans le cadre d’accords conformes aux buts et principes de la Charte des Nations Unies. Elle a salué la nomination de M. Staffan de Mistura, le nouvel Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, et dit vouloir travailler avec lui en vue de relancer les négociations et le processus politique. L’UE a encouragé toutes les parties à œuvrer à la recherche d’une solution, se disant prête à apporter son soutien au nouveau Chef de la MINURSO. Elle s’est dite favorable à la participation réelle des femmes et des jeunes au processus politique. L’UE a également appelé la communauté internationale à financer les camps de Tindouf avant de demander un recensement par le HCR de la population de ces camps et des mesures de confiance.

    UN Press, 09/11/2021

    Soixante-seizième session

    Commission des questions politiques spéciales

    et de la décolonisation (Quatrième Commission)

    Point 63 de l’ordre du jour

    Application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance

    aux pays et aux peuples coloniaux

    Projet de résolution déposé par le Président

    Question du Sahara occidental

    L’Assemblée générale, Ayant examiné de manière approfondie la question du Sahara occidental, Réaffirmant le droit inaliénable de tous les peuples à l’autodétermination et à l’indépendance, conformément aux principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et dans sa résolution 1514 (XV) du 14 décembre 1960, qui contient la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux,

    Considérant que toutes les formules possibles d’autodétermination des territoires sont valables dès lors qu’elles correspondent aux vœux librement exprimés des peuples concernés et qu’elles sont conformes aux principes clairement définis dans ses résolutions 1514 (XV) et 1541 (XV) du 15 décembre 1960 et d’autres résolutions qu’elle a adoptées,

    Rappelant sa résolution 75/106 du 10 décembre 2020,

    Rappelant également toutes ses résolutions et toutes celles du Conseil de sécurité concernant la question du Sahara occidental,

    Rappelant en outre les résolutions du Conseil de sécurité 658 (1990) du 27 juin 1990, 690 (1991) du 29 avril 1991, 1359 (2001) du 29 juin 2001, 1429 (2002) du 30 juillet 2002, 1495 (2003) du 31 juillet 2003, 1541 (2004) du 29 avril 2004, 1570 (2004) du 28 octobre 2004, 1598 (2005) du 28 avril 2005, 1634 (2005) du 28 octobre 2005, 1675 (2006) du 28 avril 2006 et 1720 (2006) du 31 octobre 2006,

    Soulignant que le Conseil de sécurité a adopté les résolutions 1754 (2007) du 30 avril 2007, 1783 (2007) du 31 octobre 2007, 1813 (2008) du 30 avril 2008, 1871 (2009) du 30 avril 2009, 1920 (2010) du 30 avril 2010, 1979 (2011) du 27 avril 2011, 2044 (2012) du 24 avril 2012, 2099 (2013) du 25 avril 2013, 2152 (2014) du 29 avril 2014, 2218 (2015) du 28 avril 2015, 2285 (2016) du 29 avril 2016, 2351 (2017) du 28 avril 2017, 2414 (2018) du 27 avril 2018, 2440 (2018) du 31 octobre 2018, 2468 (2019) du 30 avril 2019, 2494 (2019) du 30 octobre 2019 et 2548 (2020) du 30 octobre 2020,

    Constatant avec satisfaction que les parties se sont rencontrées les 18 et 19 juin 2007, les 10 et 11 août 2007, du 7 au 9 janvier 2008 et du 16 au 18 mars 2008 sous les auspices de l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental et en présence des pays voisins et qu’elles sont convenues de poursuivre les négociations,

    Constatant également avec satisfaction que l’Envoyé personnel du Secrétaire général a organisé neuf réunions informelles les 9 et 10 août 2009 à Dürnstein (Autriche), les 10 et 11 février 2010 dans le comté de Westchester (New York, États-Unis d’Amérique), du 7 au 10 novembre 2010, du 16 au 18 décembre 2010 et du 21 au 23 janvier 2011 à Long Island (New York), du 7 au 9 mars 2011 à Mellieha (Malte), du 5 au 7 juin 2011 et du 19 au 21 juillet 2011 à Long Island et du 11 au 13 mars 2012 à Manhasset (New York) en vue de préparer le cinquième cycle de négociations,

    Invitant toutes les parties et les États de la région à coopérer pleinement avec le Secrétaire général et son envoyé personnel, et les uns avec les autres,

    Réaffirmant la responsabilité de l’Organisation des Nations Unies à l’égard du peuple du Sahara occidental,

    Se félicitant, à cet égard, des efforts déployés par le Secrétaire général et son envoyé personnel pour trouver au différend une solution politique qui soit mutuellement acceptable et assure l’autodétermination du peuple du Sahara occidental,

    Ayant examiné le rapport du Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux sur ses travaux de 20201 ,

    Ayant également examiné le rapport du Secrétaire général2 ,

    1. Prend acte du rapport du Secrétaire général ;

    2. Appuie le processus de négociation lancé par la résolution 1754 (2007) du Conseil de sécurité et soutenu par les résolutions du Conseil 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009), 1920 (2010), 1979 (2011), 2044 (2012), 2099 (2013), 2152 (2014), 2218 (2015), 2285 (2016), 2351 (2017), 2414 (2018), 2440 (2018), 2468 (2019), 2494 (2019) et 2548 (2020) en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, et loue les efforts déployés à cet égard par le Secrétaire général et son envoyé personnel pour le Sahara occidental ;

    3. Se félicite de ce que les parties se soient engagées à continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin d’entrer, de bonne foi et sans conditions préalables, dans une phase de négociation plus intensive, en prenant note des efforts consentis et des faits nouveaux survenus depuis 2006, assurant ainsi l’application des résolutions du Conseil de sécurité 1754 (2007), 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009), 1920 (2010), 1979 (2011), 2044 (2012), 2099 (2013), 2152 (2014), 2218 (2015), 2285 (2016), 2351 (2017), 2414 (2018), 2440 (2018), 2468 (2019), 2494 (2019) et 2548 (2020) et le succès des négociations ;

    4. Se félicite également des négociations qui ont eu lieu entre les parties les 18 et 19 juin 2007, les 10 et 11 août 2007, du 7 au 9 janvier 2008 et du 16 au 18 mars 2008 en présence des pays voisins et sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies ;

    5. Invite les parties à coopérer avec le Comité international de la Croix-Rouge et à s’acquitter de leurs obligations au regard du droit international humanitaire ;

    6. Prie le Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux de continuer à suivre la situation au Sahara occidental et de lui présenter un rapport sur la question à sa soixante-dix-septième session ;

    7. Invite le Secrétaire général à lui présenter, à sa soixante-dix-septième session, un rapport sur l’application de la présente résolution.

    Source: ONU, 29/10/2021

    #Sahara_Occidental #ONU #Décolonisation #Quatrième_commission #Comité_décolonisation

  • Lieu du massacre marocain: L’ONU met les points sur les « i »

    Tags : Algérie, Maroc, camionneurs marocains, Sahara Occidental, Front Polisario, décolonisation,

    Le porte parole adjoint du Secrétaire général de l’ONU, Farhan Haq, a apporté un démenti catégorique aux mensonges relayés par les médias marocains sur le lieu de l’agression perpétrée contre trois algériens. Il a déclaré lors d’un point de presse, « Nous pouvons maintenant confirmer que le site (du bombardement) se trouve dans la partie orientale du Sahara occidental près de Bir Lahlou ».

    Il explique que, « La Mission (Minurso) a observé deux camions portant des plaques d’immatriculation algériennes stationnés parallèlement l’un à l’autre. Les deux camions ont subi d’importants dommages et ont été carbonisés », a-t-il ajouté à une question biaisée d’un journaliste qui a tenté sciemment de semer l’amalgame sur le lieu du bombardement des trois citoyens algériens.

    Ce constat a été établi par une patrouille de la Minurso, dépêchée au lieu de l’attaque le 3 novembre, soit 24 heures après en avoir été informé, selon le porte-parole adjoint.

    Les précisions apportées par l’ONU démasquent les médias marocains qui ont tenté, en vain, de dégager la responsabilité du Maroc dans cette attaque ignoble contre des civils, en prétendant que les trois camionneurs algériens se trouvaient dans la zone tampon démilitarisé, sous surveillance de l’ONU, qui divise le Sahara Occidental.

    Des mensonges grossiers, si on considère que la zone de Bir Lahlou est située à plus de 70 Km du mur de sable érigé par le Maroc d’où commence la zone tampon, précise à l’APS l’ambassadeur sahraoui à Alger, Abdelkader Taleb Omar.

    Le bombardement des camionneurs algériens s’est produit exactement à Bentili au sud du territoire sahraoui libéré de Bir Lahlou, plus loin encore de la zone tampon et du mur de la honte marocain.
    Selon le diplomate sahraoui, l’accord militaire n1 conclu entre la Minurso et le Front Polisario en décembre 1997 d’une part, et la Minurso et le Maroc en janvier 1998 d’autre part, a institué une zone tampon de 5 kilomètres à l’Est du Mur où toute présence ou activité militaire y est interdite en plus de zones restreintes de 25 kilomètres à l’Est et 30 kilomètres à l’Ouest du Mur qui sont également soumises à plusieurs restrictions, relatives notamment aux activités et au renforcement des infrastructures militaires, précise le diplomate sahraoui.

    Jeudi, le ministère des Affaires étrangères a indiqué que le « lâche assassinat » de trois ressortissants algériens par les forces d’occupation marocaines a eu lieu dans le territoire sahraoui libéré.

    « L’emploi par l’Etat occupant d’un armement sophistiqué meurtrier pour entraver la libre circulation de véhicules commerciaux dans un espace territorial sur lequel il n’a aucun droit, constitue un acte de fuite en avant porteur de risques imminents pour la sécurité et la stabilité au Sahara Occidental et dans toute la région », a indiqué la diplomatie algérienne.

    Et dans le cadre du suivi des prolongements internationaux de cette agression, le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, a saisi les Nations Unies, l’Union africaine, la Ligue des Etats arabes et l’Organisation de la coopération islamique.

    ONU: Zakia Ighil rejette le récit marocain « trompeur »

    La diplomate algérienne à l’ONU, Mme Zakia Ighil, a rejeté le récit marocain « trompeur » visant à déformer les réalités juridiques et politiques du conflit au Sahara occidental et à blanchir les pratiques coloniales du Maroc dans ce territoire non autonome.

    La chargée d’affaires de la mission algérienne à l’ONU réagissa it aux propos hostiles, tenus mercredi par le représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale devant la 76e session du débat général de la quatrième Commission de l’ONU, en charge des questions politiques spéciales et de la décolonisation, et dans lesquels il a imputé à l’Algérie la « responsabilité » dans la « création » et le « maintien » du différend régional au Sahara occidental.

    « Nous sommes contraints d’aborder le discours partial et déformé de la délégation marocaine et de rappeler que la question du Sahara occidental est et reste inscrite à l’ordre du jour de cette auguste assemblée depuis 1963 comme une question de décolonisation relevant de la mise en œuvre de la déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux peuples et pays coloniaux », a déclaré la diplomate algérienne dans son droit de réponse devant la 4e Commission de l’Assemblée générale de l’ONU.

    Mme Ighil rappelle que, « conformément aux résolutions 1514 et 1540 ainsi qu’à l’avis consultatif juridique de la Cour internationale de justice (CIJ) de 1975, l’achèvement de la décolonisation du Sahara occidental doit être atteint par l’exercice par son peuple de son droit inaliénable à l’autodétermination ».

    « Les recommandations du séminaire régional 2021 du C24 telles que reflétées dans le rapport soumis à ce comité, ainsi que la dernière résolution du Conseil de sécurité adoptée (2602) ont rappelé la nécessité de parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable qui permettrait le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », a-t-elle souligné.

    La représentante algérienne à l’ONU a fait savoir que « la rhétorique farfelue et creuse des autorités marocaines visant à présenter l’Algérie comme le protagoniste d’un soi-disant conflit régional n’est rien d’autre qu’une autre tentative du Maroc de dissimuler derrière un écran de fumée de mensonges et de tromperie sa nature coloniale cruelle et son appétit expansionniste et de se soustraire à ses responsabilités dans la création et la perpétuation d’une situation de colonisation ».

    « Ceci est clairement démontré dans la résolution 380 du Conseil de sécurité déplorant l’invasion et appelant le Maroc à se retirer du territoire », a-t-elle noté, rappelant que « cette même instance a adopté la résolution 34/37 exhortant le Royaume du Maroc à se joindre au processus de paix et à mettre fin à son occupation du territoire du Sahara occidental ».

    L’engagement du Maroc dans le processus de paix est « inconstant »

    La déclaration marocaine, poursuit Mme Ighil, « est une tentative futile de détourner l’attention de la situation au Sahara occidental par, entre autres, une interprétation unilatérale des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et des attaques irresponsables contre mon pays ».

    « Une simple lecture des nombreuses résolutions et rapports des Nations unies sur la question du Sahara occidental montre que, depuis son origine, le conflit au Sahara occidental a opposé le Royaume du Maroc au Front Polisario (…) », a-t-elle soutenu.

    Concernant le référendum d’autodétermination « prétendument enterré », la diplomate a tenu à rappeler que, « depuis sa création en 1991 par la résolution 690 jusqu’à la toute dernière résolution qui a renouvelé pour un an le mandat de la MINURSO (Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental), ce dernier n’a jamais été modifié, ce qui signifie que l’organisation et la garantie d’un référendum libre et équitable reste un élément clé du mandat de la Mission, d’où le R de la MINURSO ».

    « Le soutien de l’Algérie au droit à l’autodétermination des peuples sous domination coloniale fait partie de sa culture et de son héritage et est enraciné dans un principe démocratique à validité universelle », a-t-elle assuré.

    Soulignant, par ailleurs, « qu’il est déplorable de constater à quel point l’engagement du Maroc dans le processus de paix a été inconstant (et) a conduit à la situation à laquelle nous assistons aujourd’hui », Zakia Ighil a réfuté « les allégations infondées de répression des réfugiés sahraouis dans les camps de Tindouf », les qualifiants de « cynisme ».

    A cet égard, elle renvoie le Représentant marocain à l’ONU, « à la déclaration des plus hautes autorités de la Commission européenne ainsi qu’à celles du Programme alimentaire mondial réfutant ces sophismes calomnieux dirigés contre l’Algérie et contre les efforts considérables des acteurs humanitaires au Sahara occidental ».

    « Nous réaffirmons ici que la seule solution politique juste et durable à cette question est celle qui garantira le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », a-t-elle signalé, rappelant que le Front Polisario est le représentant légitime du peuple du Sahara occidental auprès des Nations unies, un territoire qui figure depuis 1963 sur la liste des territoires non autonomes et dont le droit à l’autodétermination n’est pas encore exercé.

    La diplomate algérienne assure, entre autres, que « le refus du Maroc d’autoriser les ONG, les mécanismes de surveillance des droits de l’homme des Nations unies, les parlementaires et les journalistes à visiter les territoires occupés montrent clairement la crainte du royaume de voir les graves violations des droits de l’homme et les multiples exactions perpétrées contre le peuple du Sahara occidental exposées à la communauté internationale ».

    Algérie Medinfo

  • Néocolonialisme et abâtardissement de certains esprits africains

    Tags : Sénégal, Maroc, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad, Côte d’Ivoire, Bénin, Guinée, Togo, République Centrafricaine, RCA, Congo, RDC,
    Il y a, en Afrique, un gros problème de décolonisation des esprits, qui touche plus ceux que l’on considère les intellectuels !

    Le monde, en particulier les Africains, sait que la France a saigné l’Afrique depuis plus de quatre siècles. Elle n’est pas prête à y renoncer, car c’est dans sa « culture » de spolier pour s’enrichir afin d’assurer son bien-être aux dépens des autres.

    L’ennui aujourd’hui est qu’au moment où cette France perd de l’influence dans cette Afrique, où ses nuisances et son brigandage commence à se réduire pour disparaitre inexorablement à terme – par sa politique funeste, son arrogance et ses penchants néocolonialistes – des voix africaines, sûrement de bonne foi puisqu’elles s’affichent résolument contre l’exploitation des peuples, donnent la forte impression qu’elles conseillent à cette France de changer vite d’attitude en lui proposant des solutions pour ne pas perdre cette Afrique au profit d’autres puissances en l’occurrence la Russie et la Chine !

    La France « doit faire ceci ou cela » etc. « pour ne pas perdre ceci ou cela », que l’on lit dans des articles ou vu dans des vidéos, est une attitude purement d’allégeance due à un abâtardissement de certains esprits africains !

    On ne donne pas à un néocolonialiste, en voie de disparaitre, les bonnes solutions pour y demeurer ! Comme en cas de guerre, on ne divulgue pas sa stratégie ou la voie de sortie à l’ennemi !

    Dans les deux cas, c’est de la traîtrise !

    Djerrad Amar

    L’Espoir libéré, 06/11/2021

  • Sahara : L’Algérie rejette un récit marocain « trompeur »

    Sahara : L’Algérie rejette un récit marocain « trompeur » -La diplomate algérienne à l’ONU, Manel El-Ayoubi, a rejeté le récit marocain « trompeur » visant à déformer les réalités juridiques et politiques du conflit au Sahara occidental et à blanchir les pratiques coloniales du Maroc dans ce territoire non autonome.

    La diplomate algérienne réagissait aux propos hostiles, tenus mercredi par le représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale devant la 76e session du débat général de la quatrième Commission de l’ONU, en charge des questions politiques spéciales et de la décolonisation, et dans lesquels il a imputé à l’Algérie la « responsabilité » dans la « création » et le « maintien » du différend régional au Sahara occidental.

    « Nous sommes contraints d’aborder le discours partial et déformé de la délégation marocaine et de rappeler que la question du Sahara occidental est et reste inscrite à l’ordre du jour de cette auguste assemblée depuis 1963 comme une question de décolonisation relevant de la mise en œuvre de la déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux peuples et pays coloniaux », a déclaré la diplomate algérienne dans son droit de réponse devant la 4e Commission de l’Assemblée générale de l’ONU.
    Manel El-Ayoubi rappelle que, « conformément aux résolutions 1514 et 1540 ainsi qu’à l’avis consultatif juridique de la Cour internationale de justice (CIJ) de 1975, l’achèvement de la décolonisation du Sahara occidental doit être atteint par l’exercice par son peuple de son droit inaliénable à l’autodétermination ».

    « Les recommandations du séminaire régional 2021 du C24 telles que reflétées dans le rapport soumis à ce comité, ainsi que la dernière résolution du Conseil de sécurité adoptée (2602) ont rappelé la nécessité de parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable qui permettrait le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », a-t-elle souligné.

    La représentante algérienne à l’ONU a fait savoir que « la rhétorique farfelue et creuse des autorités marocaines visant à présenter l’Algérie comme le protagoniste d’un soi-disant conflit régional n’est rien d’autre qu’une autre tentative du Maroc de dissimuler derrière un écran de fumée de mensonges et de tromperie sa nature coloniale cruelle et son appétit expansionniste et de se soustraire à ses responsabilités dans la création et la perpétuation d’une situation de colonisation ».

    « Ceci est clairement démontré dans la résolution 380 du Conseil de sécurité déplorant l’invasion et appelant le Maroc à se retirer du territoire », a-t-elle noté, rappelant que « cette même instance a adopté la résolution 34/37 exhortant le Royaume du Maroc à se joindre au processus de paix et à mettre fin à son occupation du territoire du Sahara occidental ».

    L’engagement du Maroc dans le processus de paix est « inconstant »
    La déclaration marocaine, poursuit Manel El-Ayoubi, « est une tentative futile de détourner l’attention de la situation au Sahara occidental par, entre autres, une interprétation unilatérale des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et des attaques irresponsables contre mon pays ».
    « Une simple lecture des nombreuses résolutions et rapports des Nations unies sur la question du Sahara occidental montre que, depuis son origine, le conflit au Sahara occidental a opposé le Royaume du Maroc au Front Polisario (…) », a-t-elle soutenu.

    Concernant le référendum d’autodétermination « prétendument enterré », la diplomate a tenu à rappeler que, « depuis sa création en 1991 par la résolution 690 jusqu’à la toute dernière résolution qui a renouvelé pour un an le mandat de la MINURSO (Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental), ce dernier n’a jamais été modifié, ce qui signifie que l’organisation et la garantie d’un référendum libre et équitable reste un élément clé du mandat de la Mission, d’où le R de la MINURSO ».

    « Le soutien de l’Algérie au droit à l’autodétermination des peuples sous domination coloniale fait partie de sa culture et de son héritage et est enraciné dans un principe démocratique à validité universelle », a-t-elle assuré.
    Soulignant, par ailleurs, « qu’il est déplorable de constater à quel point l’engagement du Maroc dans le processus de paix a été inconstant (et) a conduit à la situation à laquelle nous assistons aujourd’hui », Manel El-Ayoubi a réfuté « les allégations infondées de répression des réfugiés sahraouis dans les camps de Tindouf », les qualifiants de « cynisme ».
    A cet égard, elle renvoie le Représentant marocain à l’ONU, « à la déclaration des plus hautes autorités de la Commission européenne ainsi qu’à celles du Programme alimentaire mondial réfutant ces sophismes calomnieux dirigés contre l’Algérie et contre les efforts considérables des acteurs humanitaires au Sahara occidental ».

    « Nous réaffirmons ici que la seule solution politique juste et durable à cette question est celle qui garantira le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », a-t-elle signalé, rappelant que le Front Polisario est le représentant légitime du peuple du Sahara occidental auprès des Nations unies, un territoire qui figure depuis 1963 sur la liste des territoires non autonomes et dont le droit à l’autodétermination n’est pas encore exercé.
    La diplomate algérienne assure, entre autres, que « le refus du Maroc d’autoriser les ONG, les mécanismes de surveillance des droits de l’homme des Nations unies, les parlementaires et les journalistes à visiter les territoires occupés montrent clairement la crainte du royaume de voir les graves violations des droits de l’homme et les multiples exactions perpétrées contre le peuple du Sahara occidental exposées à la communauté internationale ».

    Horizons, 04/11/2021

  • Sahara Occidental: Droit sur la vérité

    Sahara Occidental: Droit sur la vérité. En refusant à la participation aux tables rondes l’Algérie revient à ses principes sur une question de décolonisation.  

    En affichant ouvertement son refus de se rassembler à la table ronde pour la reprise des négociations sur le Sahara occidental, comme le propose le projet de résolution sur la prorogation de la Minurso, l’Algérie revient à ses principes cartésiens sur cette vieille question de décolonisation.

    Il n’échappe à personne que la diplomatie algérienne est revenue à l’offensive sur toutes les questions qui engagent ses avis et ses positions et le dossier du Sahara occidental ne peut faire exception. Déjà, on imagine mal l’Algérie s’asseoir autour d’une même table avec le Maroc alors que les relations diplomatiques entre les deux pays sont rompues. On ne chercherait donc pas mieux à bloquer encore une solution politique au Sahara occidental en soumettant, voire en liant, le projet de résolution de la prorogation de la Minurso à un retour au format des négociations en ‘table ronde’ entre le Maroc et le Front Polisario, avec la participation en tant que pays observateurs de l’Algérie et la Mauritanie qui devrait également exprimer sa position sur la question.

    Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts ces trois dernières années et la situation n’est vraiment plus la même que celle qui a vu les quatre parties s’asseoir, à la fin de l’année 2018, autour d’une table à New York pour débattre autour des voies et moyens à mettre en pratique pour trouver une issue politique à ce conflit qui date de près d’un demi-siècle. Les deux parties, le Maroc et le Front Polisario, doivent reprendre des négociations directes sous l’égide des Nations unies pour ne pas laisser croire que le Maroc négocie avec trois parties.

    Pour le moment, on n’a entendu que l’avis de l’Algérie sur ce format des tables rondes, jugé inefficace et contre-productif, servant plus le Maroc qui fait obstacle à toutes les tentatives de l’ONU pour organiser un référendum d’autodétermination depuis que le Sahara était sous occupation espagnole. Un droit inaliénable auquel n’ont jamais cessé d’appeler clairement, pourtant, toutes les résolutions de l’ONU. Le Maroc qui cherche toujours à dévier le débat de cet objectif, et qui a réussi jusque-là à faire perdurer le statu quo avec l’aide de puissances étrangères, ne peut plus continuer à cacher le soleil avec un tamis. Maintenant, c’est de deux choses l’une, soit la reprise des négociations entre les deux principales parties engagées dans le conflit, en l’occurrence le Maroc et le Front Polisario, telles qu’identifiées explicitement par toutes les résolutions du Conseil de sécurité, soit le retour au langage des armes, qui a en fait déjà commencé depuis l’intervention militaire marocaine à Guerguerate au mois de novembre dernier.

    Droit sur la vérité

  • 4e commission de l’ONU : «Le Sahara occidental est un cas de décolonisation»

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    Le Sahara occidental est un cas de décolonisation et d’occupation militaire illégale, ont plaidé les pétitionnaires, défenseurs du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui à la Quatrième Commission de l’ONU, déplorant l’absence de mécanismes de protection des citoyens sahraouis, en raison du refus du Maroc d’autoriser les observateurs à accéder aux territoires occupés.
    Au cours de son intervention à la Commission chargée des questions de politiques spéciales et de la décolonisation, la représentante de l’Association américaine de juristes et du Groupe de soutien de New York pour l’indépendance du Sahara occidental, Vanessa Ramos, a affirmé que «le Sahara occidental est un cas de décolonisation et d’occupation militaire illégale, et que le peuple sahraoui jouit du droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance». 
    «L’arrêt du Tribunal de l’Union européenne du 29 septembre 2021 confirme la jurisprudence établie dans les arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne du 21 décembre 2016 et du 27 février 2018», a-t-elle argué, rappelant qu’il stipule qu’aucun accord ne peut être appliqué au Sahara occidental sans le consentement libre et préalable du peuple sahraoui.
    Réaffirmant que les violations des droits humains et l’exploitation des ressources naturelles du territoire à travers différents accords sont illégales, Mme Ramos a exhorté le Conseil de sécurité et le Conseil des droits de l’Homme à prendre des mesures pour mettre fin à cette situation.
    Elle a demandé à la Commission de dépêcher une mission d’observation dans le «territoire occupé du Sahara occidental» avec des experts du Bureau des Nations unies pour les droits de l’Homme. 
    Déplorant l’arrestation de centaines de Sahraouis et de Marocains à la suite de la publication d’une vidéo sur la situation, Mohamed Hicham Radoui, d’American Peace Supporters Association, a dénoncé le blocus et l’oppression exercés par le régime marocain dans le territoire sahraoui. «Il faut agir et éviter qu’une catastrophe ne se produise», a exhorté l’intervenant, déplorant «l’absence de mécanismes de protection des citoyens sahraouis en raison du refus du Maroc d’autoriser les observateurs. Ce conflit doit être réglé conformément au droit international», a-t-il ajouté.
    Pour le président de l’organisation «WE International», David Lippiatt, «l’oppression du Maroc au cours des 40 dernières années justifierait un renvoi à la Cour pénale internationale, en vertu de l’article 13 (b) du Statut de Rome, pour «les crimes contre l’humanité commis sur le territoire du Sahara occidental», soulignant le réel besoin pour la Minurso de disposer d’un volet «droits de l’Homme» dans son mandat, comme d’autres missions. 
    Par ailleurs, le représentant Mohamed Ali Arkoukou, de Sahrawi Association in USA, s’est attardé sur la question des élections au Sahara occidental, les considérant comme illégales. soutenant que «les élus étaient souvent des collaborateurs du régime marocain». Il a, en outre, précisé que «ceux qui ont participé aux élections sont des colons marocains qui sont présents depuis 1975, attirés par l’argent».
    Au total, 66 pétitionnaires se sont déplacés à New York pour participer au débat général sur les points relatifs à la décolonisation et s’exprimer au sujet de la question du Sahara occidental. (APS)
                                                     ——————————————
    L’APLS mène de nouvelles attaques contre les forces d’occupation
    Les unités de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont mené mardi de nouvelles attaques contre des positions des forces d’occupation marocaines dans les secteurs d’Aousserd, Farsia et Mahbès, a indiqué un communiqué du ministère sahraoui de la Défense. «Les unités de l’Armée sahraouie ont bombardé intensivement des positions et retranchements des forces d’occupation marocaines dans les zones de Kalb Enos (secteur d’Aousserd) et de Benamira (secteur de Farsia)».
    Les bombardements menés par les unités de l’APLS ont également «ciblé la zone d’Akouira Ould Blal, dans le secteur de Mahbès». Les attaques de l’APLS se poursuivent contre les forces d’occupation qui subissent de lourdes pertes humaines et matérielles le long du mur de la honte, et ce, depuis la violation par le Maroc, le 13 novembre 2020, de l’accord de cessez-le-feu signé en 1991 entre les deux parties (Maroc et Front Polisario).
  • Algérie : Nouria Benghabrit est de retour

    Algérie : Nouria Benghabrit est de retour

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    Après un long éclipse, depuis le départ de l’ancien système, l’ancienne ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghabrit, est revenue à la scène politique, par la porte de l’Afrique, en animant une séance, lors d’un forum organisé par l’UNESCO.

    Benghabrit a participé au premier Forum Africain des Humanités (FHA), qui a contribué à valider le concept du forum pour évaluer le savoir local, en tant que ressources visant à mieux contribuer au développement de l’Afrique.

    Lancement officiel du Forum des Humanités africaines en présence du Ministère de la défense du Mali représentant le Président de la Transition. Un rdv des chercheurs africains pr imaginer et construire un autre futur pour le continent.

    Le troisième jour du Forum a démarré avec une session sur la nécessité de décoloniser les curricula. Avec Nouria Remaoun, Assetou Samaké, Odette Semedo et Adebayo Olukoshi. Le panel est modéré par Dimitri Sagna, le Directeur de l’UNESCO Breda.

    Selon un twit de Mme Benghabrit, les travaux du 1er Forum des Humanités Africaines (FHA) ont été clôturés. « Trois jours de conclave fructueux à Bamako qui ont permis la validation du concept de Forum des Bumanités Africaines, de valorisation des savoirs endogènes comme ressources visant à mieux contribuer au développement de l’Afrique », a-t-elle indiqué.

    Avec Crésus

  • Sahara occidental: Le Maroc mis face à ses hypocrisies historiques

    Sahara Occidental, Maroc, ONU, Comité des 24, décolonisation, 

    Le sommet des chefs d’Etat de l’OUA qui s’est tenu à Rabat en juin 1972 a adopté une résolution sur le Sahara dit espagnol par laquelle les chefs d’Etat africains dont le roi du Maroc déplorent la lenteur avec laquelle l’Espagne procède à la décolonisation de ce territoire.
    Contrairement à ce que prétend le roi Mohamed VI et le Makhzen, le Maroc a été l’un des partisans de l’autodétermination du peuple sahraoui. L’ambassadeur d’Algérie aux Nations unies, Sofiane Mimouni, qui l’a révélé lors d’un séminaire régional du Comité spécial de la décolonisation, qui se tient en République dominicaine, a rafraîchi la mémoire de son homologue marocain, Omar Hilal. 
    Sofiane Mimouni a rappelé à l’ambassadeur marocain, que «la question du Sahara occidental a été et demeure inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée Générale de l’ONU, depuis 1963, et a bénéficié de l’appui de trois pays voisins, à savoir, l’Algérie, le Maroc et la Mauritanie». Un fait établi et consigné dans les documents de l’ONU. 
    Ces trois pays, a ajouté l’ambassadeur, «ont fermement soutenu, depuis lors, à l’occasion de chaque session de l’AG de l’ONU, le droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination et à l’indépendance». C’est dire que l’option de l’autodétermination n’est pas une invention algérienne, mais une prise de position commune aux pays maghrébins. 
    Outre cet épisode, dont la véracité ne saurait être mise en doute, M. Mimouni a rappelé à Omar Hilal que «le sommet des chefs d’Etat de l’OUA qui s’est tenu à Rabat en juin 1972 a adopté une résolution sur le Sahara dit espagnol par laquelle les chefs d’Etat africains dont le roi du Maroc déplorent la lenteur avec laquelle l’Espagne procède à la décolonisation de ce territoire». Les pays africains ont même souligné l’urgence pour l’Espagne d’ «instaurer un climat de liberté et de démocratie dans lequel le peuple de ce territoire pourra exercer son droit à l’autodétermination et à l’indépendance dans les plus brefs délais en application de la Charte des Nations unies». 
    Les participants au séminaire régional du Comité spécial de la décolonisation ne pouvaient qu’acquiescer à l’argumentaire du diplomate algérien. Ce dernier a ainsi conclu sur le fait que «le soutien du Maroc au droit légitime du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination et à l’indépendance était on ne peut plus clair».
    Il reste, souligne M.Mimouni, que le vrai visage du Maroc est apparu en 1975. Face à l’intention de l’Espagne d’organiser un référendum d’autodétermination, le Maroc s’est découvert, contre toute attente, «une ambition prédatrice». Il a envahi le territoire du Sahara occidental et en affirmant sa vocation d’annexer ce territoire non autonome. 
    Le diplomate a dans ce sens, rappelé que le Maroc a déjà revendiqué une partie du territoire algérien et s’est livré, en 1963, à une agression militaire en règle contre l’Algérie qui venait, pourtant, à peine d’accéder à son indépendance. Il faut préciser également que le Maroc n’a reconnu la Mauritanie qu’en 1969, neuf longues années après son indépendance. Il a fallu convaincre le roi Hassan II à se conformer au principe de l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation.
    Donc, les déclarations «mensongères» de l’ambassadeur marocain «visent à dénaturer les faits et à travestir la réalité, celle d’un conflit de décolonisation qui oppose le Maroc au Front Polisario qui reste le représentant légitime d’un peuple luttant pour sa libération», soutient M.Mimouni.
    Et «l’Algérie tout comme la Mauritanie, est un pays observateur officiel du processus de règlement du conflit au Sahara occidental ainsi que cela ressort des dispositions pertinentes des résolutions du Conseil de sécurité ainsi que des documents connexes des Nations unies», précisera-t-il non sans rappeler que le soutien constant de l’Algérie, aux efforts du secrétaire général de l’ONU et de son envoyé personnel dans la recherche d’une solution juste et durable devant pourvoir à l’exercice par le peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination et à l’indépendance.
    Cependant, le Maroc a décidé unilatéralement de remettre en cause la dynamique onusienne, en mettant en doute la sincérité et la probité de l’envoyé personnel du SG de l’ONU et, ensuite, en considérant l’option référendaire comme définitivement écartée, contrevenant ainsi à l’appel répété du Conseil de sécurité à la reprise des négociations de bonne foi et sans conditions entre le Maroc et le Front Polisario, a regretté M. Mimouni.
    Anissa Mesdouf
    Ouest Tribune, 29/08/2021