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  • Der Spiegel : Rusia está ganando la guerra contra Ucrania

    Etiquetas : Rusia, Ucrania, guerra, Vladimir Putin, Der Spiegel,

    En un artículo publicado el sábado 2 de diciembre, Der Spiegel admite que Rusia está ganando la guerra. La narrativa « pro-ucraniana » de que Ucrania estaba ganando sirvió para mantener la guerra en lugar de negociar, lo que ha devastado Ucrania, dice en un análisis firmado por Ann-Dorit Boy.

    Bajo el título de « Rusia y Ucrania: Por qué Vladimir Putin tiene motivos para estar satisfecho de sí mismo », el periódico alemán enumera las razones por las que « Putin tiene motivos para estar satisfecho de sí mismo ».

    El presidente Putin afirma que su país « se ha hecho más fuerte » desde la invasión de Ucrania. Por desgracia, tiene razón: su régimen semitotalitario e incluso la economía son estables. Por eso ni siquiera está pensando en dimitir.

    #Rusia #Ucrania #Guerra #Vladimir #Putin #DerSpiegel

  • Logiciels espions : Le vrai visage de l’Union Européenne

    Union Européenne, UE, Maroc, Migration, espionnage, Pegasus, Disclose, Der Spîegel,

    Le scandale concernant la surveillance par le Maroc de militants, figures politiques et journalistes de nombreux pays via le logiciel Pegasus n’a pas encore connu son épilogue, qu’un autre scandale de même acabit vient d’éclater et d’être révélé au grand jour par le site d’investigation français «Disclose » et le journal allemand « Der Spiegel ».

    Selon ces deux médias, l’Union européenne a fourni au royaume marocain deux puissants logiciels espions capables de déverrouiller tous types de Smartphones et d’y extraire toutes les informations qui y sont stockées. Si officiellement la livraison au Maroc de ces deux systèmes de surveillance numérique financés sur le budget du « programme de gestion des frontières pour la région Maghreb » de l’UE, a pour finalité de lutter contre l’immigration irrégulière et le trafic d’êtres humains aux portes de l’Union européenne, on sait qu’il n’existe aucune garantie que ce matériel soit exclusivement utilisé dans la vocation à laquelle il est destinée officiellement.

    Le précédent du système Pegasus qui a été employé massivement par les services de sécurité marocains afin d’espionner des journalistes, des défenseurs des droits humains au Maroc et des responsables politiques algériens, français, espagnols et autres, comme l’a révélé en 2021 le consortium de journalistes Forbidden Stories, est suffisant pour comprendre le véritable usage que fait le Maroc de ces technologies de surveillance.

    Le Maroc, comme le démontre si bien la tragédie de Méllila, n’a cure du contrôle des migrants et du trafic d’êtres humains. Son unique souci est d’espionner les journalistes, les avocats, les chefs d’entreprises, les militants des droits humains marocains et des responsables politiques et militaires de nombreux pays.

    Si on ne peut pas s’étonner qu’Israël ait livré au Maroc le logiciel Pégasus, du fait de la nature du régime sioniste qui ignore royalement le droit international et qui viole quotidiennement les droits humains, que dire du vieux continent pourtant tatillon sur la question des droits de l’homme et du respect de la vie privée.

    Ce nouveau scandale qu’on va tenter de noyer avec des justifications liées à l’immigration clandestine, épingle, et en grand format, l’Union européenne et montre qu’elle a une vision alambiquée sur le respect des droits humains.

    L’Union européenne perd de plus en plus son Nord en s’engageant dans des entreprises en totale contradiction avec ses principes. Aider un État quel qu’il soit à espionner sa population et des responsables politiques d’autres pays est une insulte aux principes qui ont fondé l’Europe et une violation flagrante au droit international. Mais, c’est connu, comme pour le cas Pegasus, ce scandale va rapidement être étouffé.

    L’Express, 30/07/2022

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  • Systèmes de piratage fourni par l’UE pour contrôler l’immigration : Le Maroc détourne l’usage à des fins d’espionnage

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    Le site d’investigation français Disclose, en partenariat avec l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, révèle que l’UE a livré au Maroc de puissants systèmes de surveillance numérique. Objectif de ce transfert de technologies : «lutter contre l’immigration irrégulière et le trafic d’êtres humains aux portes de l’UE». Pour savoir si ces outils de surveillance sont réellement, et exclusivement, utilisés à des fins de lutte contre l’immigration illégale, Disclose et Der Spiegel ont mené une enquête.

    «Aucun contrôle n’a jamais été effectué. Que ce soit de la part des fabricants ou des fonctionnaires européens. Dit autrement, le Maroc pourrait décider d’utiliser ces nouvelles acquisitions à des fins de répression interne sans que l’Union européenne n’en sache rien», selon l’enquête. Un risque d’autant plus sérieux, selon des chercheurs en sécurité numérique cités par Disclose, que les logiciels fournis par l’UE au Maroc, baptisés XRY et Detective, ne laissent pas de traces dans les appareils piratés.

    Le site rappelle, à ce propos, que le système Pegasus a été massivement employé par le Maroc dans le but d’espionner des journalistes, des militants des droits humains et des responsables politiques étrangers de premier plan, comme l’a révélé le consortium de journalistes Forbidden Stories, en 2021. Afin de garantir que le matériel ne sera pas détourné de son objet officiel, la Commission européenne affirme qu’ «un document d’engagement a été signé par les autorités marocaines – il ne nous a pas été transmis».

    D’après un porte-parole sollicité par Disclose, ledit document stipulerait que ces technologies ne serviront que pour lutter «contre le trafic d’êtres humains. Rien d’autre». En réalité, ce transfert de technologie devrait faire l’objet d’une attention particulièrement accrue. Pour cause : les systèmes fournis par l’UE sont classés dans la catégorie des biens à double usage (BDU), c’est-à-dire des biens qui peuvent être utilisés dans un contexte militaire et civil.

    Ce type d’exportation est même encadré par une position commune de l’UE, datée de 2008. Celle-ci stipule que le transfert des biens à double usage est interdit dès lors qu’il «existe un risque manifeste» que le matériel livré puisse être utilisé à des fins de «répression interne». «Un risque largement établi dans le cas marocain, comme l’a démontré l’affaire Pegasus», note la source.

    Au Parlement européen, ces exportations sont loin de faire l’unanimité. «Sous prétexte de sécuriser nos frontières, nous ne pouvons pas nous contenter des promesses d’un régime autoritaire, déplore ainsi l’eurodéputée Markéta Gregorova (groupe des Verts). C’est une négligence délibérée et moralement inacceptable de la part de l’Europe».

    #Maroc #Union_européenne #Migration #Pegasus