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  • Algérie : Nid à crabes

    Algérie, information, réseaux sociaux, #Algérie, cyberguerre, désinformation, printemps arabe,

    Par Amine Goutali

    La troisième guerre mondiale (si guerre il y aura) sera électronique ou ne sera pas. Facebook, Instagram ou toute autre application relevant de ce qu’on désigne communément réseaux sociaux ne sont pas que sources d’apprentissage, de partage et de divertissement. La chose tomberait sous le sens.

    Et pourtant, bien des gens font peu de cas des risques encours dans ces espaces virtuels, conçus à la base et orientés en fonction des seuls intérêts géopolitiques de leurs initiateurs, à savoir les puissances occidentales et leurs lampistes disséminés dans la région, dans une guerre de domination de l’opinion mondiale.

    Qui détient l’info, détient le pouvoir, dit-on, non sans raison. Mais quand il s’agit, en revanche, de désinformation, d’intox ou de manipulation à grande échelle, c’est bel et bien notre approche des technologies de l’information et de la communication qui pose problème. Et qu’il faudrait revoir de fond en comble parce qu’au final et derrière le graphisme amusant des applications en question, se cache une nuée d’officines du renseignement mondial, prête à livrer des guerres sans répit, où tous les coups sont permis.

    Etant ciblée pour ses choix politiques et géopolitiques, pour ses richesses aussi, l’Algérie fait face aujourd’hui à une monstrueuse cabale montée de toutes parts sur les réseaux sociaux, par des parties ennemies, que ce soit à nos frontières ou de l’autre côté de la rive.

    Ce n’est donc pas par hasard, qu’ici et là, défilent sans arrêt, sur des pages à l’identité douteuse, des textes, photos ou vidéos fallacieux s’attaquant aux institutions nationales, l’Armée nationale populaire en tête.Ce qu’il faut néanmoins retenir est que l’Algérie a visiblement tiré les leçons de la politique de déstabilisation de la région depuis notamment le Printemps arabe,où les réseaux sociaux ont joué un rôle de premier plan.

    En ordonnant, lors du dernier Conseil des ministres, une réforme intégrale du secteur de la Communication en parallèle de la création d’un pôle pénal de lutte contre les crimes cybernétiques, le président de la République n’a fait que confirmer son engagement à faire pièce aux stratégies de déstabilisation, avec le plein soutien de l’ANP et toutes les institutions et organismes y afférents.

  • El Confidencial dévoile les fake news de la presse marocaine sur la crise de Ceuta

    Dans un article publié dimanche, le journaliste Ignacio expose les méthodes de la presse makhzénienne « pour vilipender l’adversaire espagnol et justifier le Maroc« .


    Les « fake news » de la presse pour vilipender l’adversaire espagnol et justifier le Maroc.
    Exemples de canulars : Le plongeur de la Garde civile qui a sauvé un bébé marocain était turc et l’armée a maltraité des mineurs marocains à Ceuta
    Juan Francisco Valle, le plongeur de la Garde civile qui a sauvé un bébé marocain des eaux de Ceuta le 17 mai, portait un nom turc. Sa photo avec le nouveau-né dans les bras a fait le tour du monde, mais une partie de la presse marocaine a assuré qu’il s’agissait d’un « faux », qu’il n’était pas un sauveteur espagnol mais turc. Le quotidien El País publie une vieille photo des événements qui se sont produits en Turquie et les relie à ce qui se passe dans la région frontalière entre Castillejos et la ville occupée de Ceuta », a déclaré le 21 mai le journal en ligne marocain Hespress, le plus lu du pays, dans la légende de la photo du plongeur et du bébé. Il n’était pas le seul à faire de telles affirmations. Depuis que la crise entre l’Espagne et le Maroc s’est aggravée avec l’hospitalisation du leader du Front Polisario, Brahim Ghali, à Logroño, la presse marocaine, en particulier celle qui est pro-gouvernementale, a inventé un bon nombre d’histoires. Son but est de nuire à l’image de l’adversaire espagnol et de justifier ainsi les actions de ses autorités. D’autres journaux, également marocains, se sont efforcés de démentir ces canulars. Les images de plus de 10 000 Marocains, dont un cinquième de mineurs, entrant à la nage dans Ceuta entre le 17 et le 19 mai, ont terni la réputation du Maroc, accusé de pousser ses migrants à risquer leur vie. De nombreux journaux de Rabat et de Casablanca ont répondu en essayant, à leur tour, de jeter une ombre sur les actions des Espagnols qui les ont accueillis de l’autre côté de la frontière. « (…) les enfants ont été placés dans des conditions inhumaines dans des hangars utilisés pour stocker la contrebande » à Ceuta, a écrit le chroniqueur Mohamed Rida Braim dans l’agence de presse officielle MAP le 20 mai. Les « soldats ont maltraité les mineurs et mis leur vie en danger en les jetant à la mer » pour les expulser de la ville, a ajouté le quotidien « As Sabah » le 11 juin. Ceci en réponse à la résolution du Parlement européen qui reprochait au Maroc l’utilisation d’enfants dans la crise qu’il a déclenchée avec l’Espagne. Les journaux n’inventent pas toujours les nouvelles. Les associations de la société civile leur donnent des informations déformées dont ils se font l’écho. L’Organisation marocaine des droits de l’homme, une ONG complaisante avec les autorités de Rabat, a affirmé que des adultes, dont des demandeurs d’asile, « ont été expulsés par l’armée espagnole » de Ceuta à coups de matraques, de coups de pied, de gaz lacrymogènes et de balles réelles.
    « Abus sexuel » des Marocains
    Le média qui a fourni plus de détails sur les abus présumés commis par les forces de sécurité espagnoles à Ceuta est Chouf TV, un site de vidéos dirigé par Driss Chahtane, un journaliste qui, après avoir passé un an derrière les barreaux, a changé d’avis sur les autorités de son pays. Son site web a diffusé en direct pendant des heures, depuis le côté marocain de la frontière avec Ceuta, la retransmission de l’entrée massive d’immigrants dans la ville autonome a créé un effet d’appel. Chouf TV a envoyé sa journaliste vedette, Fatima-Zahra Rajmi, à Ceuta, qui a non seulement dénoncé devant les caméras les « agressions » subies par les enfants mais aussi les « abus sexuels » dont sont victimes certaines femmes marocaines dans la ville. Rajmi, qui vit dans la province d’Almeria et a obtenu la nationalité espagnole en 2019, a été brièvement détenue le 21 mai par la Garde civile alors qu’elle s’apprêtait à quitter Ceuta. Elle avait une réquisition d’un tribunal d’Almeria pour un délit de blessure. « (…) elle a été surprise par trois véhicules dans lesquels circulaient des policiers armés », a déclaré Driss Chahtane au journal « Le 360 », le plus sympathique du palais royal, à propos de l’arrestation. « Ils l’ont arrêtée, l’ont menottée et l’ont emmenée (…) », a-t-il ajouté. « L’interrogatoire auquel ils l’ont soumise visait à savoir pourquoi elle avait utilisé l’expression « Ceuta occupée » dans ses rapports », a-t-il conclu.
    Son arrestation « constitue une violation flagrante de la liberté de la presse et de la liberté d’expression », a immédiatement dénoncé le Syndicat national de la presse marocaine dans un communiqué. Les employeurs du secteur, regroupés au sein de l’Association nationale des médias et des éditeurs, n’ont pas manqué non plus de critiquer l’outrage commis par la Guardia Civil à l’encontre du journaliste. Si le journal numérique « Yabiladi » de Casablanca a été le premier à nier que la photo du plongeur et du bébé était un faux, un autre journal, « Le Desk », a démenti la thèse de l’arrestation de Fatima-Zahra Rajmi pour sa couverture anti-espagnole des événements de Ceuta. Elle a publié sur son site internet la réquisition judiciaire pour les blessures. Le Desk a également rappelé comment, il y a un an, elle attendait avec sa caméra devant le commissariat de police avec le journaliste critique Omar Radi, convoqué par la police judiciaire. En le voyant, elle l’a accusé d’être un « traître et un espion à la solde d’une puissance étrangère ». Radi est en prison depuis juillet 2020 dans l’attente de son procès. Chouf TV, conclut « Le Desk », « est une plateforme réputée pour être liée à certains milieux policiers ». « Le faux passeport algérien du chef du Polisario », titre en exclusivité le quotidien « Le 360 » à la une de son site internet le 21 mai. Il reproduit le prétendu document avec lequel Brahim Ghali est entré en Espagne le 18 avril pour être hospitalisé. Il ne contenait pas le nom du leader sahraoui mais celui d’un certain Mohamed Benbatouche. Elle a ainsi accrédité l’accusation du ministère marocain des affaires étrangères concernant l’utilisation par le Ghali, avec la complicité des autorités espagnoles, d’une fausse identité.
    Le Desk » a démonté le passeport exhibé par « Le 360 » et a montré qu’il s’agissait d’une grossière manipulation. Sa durée n’était, par exemple, que de cinq ans alors que les passeports algériens n’expirent qu’après dix ans. Ghali s’est présenté en Espagne avec un authentique passeport diplomatique algérien, sur lequel figurait son vrai nom, mais il a été admis à l’hôpital de Logroño sous une autre identité, peut-être pour des raisons de sécurité ou pour éviter que les services secrets marocains n’en aient connaissance. « Alors qu’une avalanche de migrants se déverse sur Ceuta, une vague de « fake news » submerge la presse marocaine », déplore le quotidien « Le Desk ». Bien que l’intensité de la crise ait diminué, les fake news continuent. « Où sont passés les ambassadeurs d’Espagne et d’Allemagne ? » s’interrogeait Le Site Info dans un titre mercredi. « Ils n’ont pas daigné venir », répond le quotidien, à l’occasion d’un événement visant à présenter le modèle de développement du Maroc au corps diplomatique. Ils montrent ainsi, soutient-il, leur « animosité » et leur mentalité « post-coloniale ». En réalité, l’Espagnol Ricardo Díez-Hochleitner n’était pas présent car il était le seul ambassadeur accrédité à Rabat à ne pas être invité. L’Allemand, Götz Schmidt-Bremme, est parti depuis plusieurs semaines déjà vers une autre destination, mais la crise entre son pays et le Maroc se poursuit pour des raisons similaires à celle que traverse l’Espagne avec son voisin du sud. Les « fake news » ne sont pas le monopole de la presse marocaine. Depuis le début de la crise, la presse espagnole a publié de nombreux articles sur le Maroc. Les plus frappantes sont peut-être celles qui concernent les nombreux lobbies engagés par les autorités marocaines aux Etats-Unis pour défendre leur cause. La diplomatie marocaine aimerait avoir autant de ressources et être aussi influente à Washington.
    Etiquettes : Maroc, Espagne, Ceuta, migration, fake news, désinformation, propagande, Sahara Occidental, Front Polisario, Brahim Ghali, 
  • Mettre au point une stratégie nationale unifiée pour faire face à la guerre médiatique contre l’Algérie

    ALGER – Des universitaires et des professionnels des médias ont mis en avant samedi à Alger, « l’importance » d’élaborer une « stratégie nationale unifiée et claire » pour faire face à la guerre médiatique qui cible l’Algérie, en « resserrant » les rangs, en « renforçant » le front intérieur et en se « dotant » de tous les moyens, notamment électroniques.

    Ces spécialistes s’exprimaient à l’occasion d’une conférence nationale sur le « Le rôle des médias nationaux face à la guerre médiatique contre l’Algérie » organisée par l’Union nationale des journalistes algériens (UNJIA) à la Faculté de l’information et de la communication de l’Université d’Alger -3-.

    Ils ont affirmé, dans ce cadre, que l’acharnement médiatique enregistrée ces derniers temps contre l’Algérie interpellent les différents médias nationaux à lutter contre les rumeurs, attaques hostiles et fakenews que certaines parties et Etats cherchent à répandre et à en convaincre l’opinion publique nationale et internationale.

    Ils ont été unanimes à souligner que cette démarche ne saurait aboutir qu’à la faveur de la mise en place d’une stratégie médiatique nationale unifiée qui suit le rythme des nouvelles technologies de l’information et de la communication et les exigences de la numérisation pour soutenir leurs capacités à répondre à l’acharnement et à la cyber-guerre médiatique contre le pays ».

    Cette démarche se concrétise -selon le recteur de l’Université Alger 3, Dr Mezrag- à travers « la mobilisation de tous les médias nationaux pour faire face à cette campagne féroce », notant que les ennemis de l’Algérie « se sont considérablement multipliés ces derniers temps et ont employé toutes leurs capacités financières et scientifiques pour dénaturer l’histoire du peuple Algérien et son présent ».

    A cette occasion, le recteur de l’université a souligné « le rôle majeur » que pourrait jouer l’établissement universitaire dans la lutte contre « la conspiration régionale et internationale » visant l’Algérie qui, dit-il, est l’une des « rares forteresses » qui continuent à faire face à l’hégémonie occidentale et sioniste ».

    Outre son rôle dans la formation et la recherche scientifique, l’université algérienne « est tenue d’affronter les ennemis d’hier et d’aujourd’hui, car dans certains cas, le mot est plus lourd que l’arme, notamment quand il s’agit des facultés spécialisées de journalisme, de communication et de sciences politiques », a-t-il poursuivi.

    Dans son allocution d’ouverture de la conférence, le président de l’UNJIA, Kadiri Mesbah a indiqué que l’Algérie est « exposée à une guerre médiatique et électronique féroce en raison de plusieurs facteurs, dont principalement ses positions fermes contre la normalisation et son soutien inconditionnel aux causes palestinienne et sahraouie, ce qui en a fait une cible directe pour de nombreux lobbies, parties et pays ».

    Ces parties, souligne-t-il, « ont mobilisé leurs médias de propagande pour déformer les informations et les faits dans des laboratoires spécialisés, afin de ternir l’image de l’Algérie, grâce au progrès technologique important et aux possibilités offertes par l’espace technologique en termes de déformation et de diffusion de fausses informations à plus grande échelle ».

    Face à cette situation, le président de l’UNJIA a précisé que les journalistes algériens « sont tenus de prendre conscience de la gravité de ce qui se trame contre l’Algérie et d’être un rempart solide qui défend avec force et professionnalisme notre sécurité nationale et médiatique ».

    Cette conférence, ajoute-t-il, qui coïncide avec la commémoration des massacres du 8 mai 1945 constitue  » une riposte directe aux ennemis de l’Algérie et un message claire de l’Union contre l’acharnement dont fait objet notre chère patrie, et que nous sommes à l’affût à toutes leurs tentatives désespérées de porter atteinte à l’Algérie ».

    Cette manifestation qui s’est déroulée en présence du président du Haut Conseil de la Langue Arabe (HCLA), Salah Belaid ainsi que le représentant du Conseil consultatif maghrébin, a vu la signature de d’une convention cadre entre l’université Alger- III et l’UNJIA, visant à renforcer leurs relations de coordination et de coopération dans les différents domaines.

    La convention stipule que l’UNJIA accorde toutes les facilités aux étudiants pour faire leurs recherches et stages pratiques. En contrepartie, l’université organise des cycles de formation et des rencontres au profit de l’Union, outre la participation aux différents jurys des compétitions locales et nationales.

    Les deux parties, œuvrent, selon la convention, à l’échange d’expériences basé sur la coordination et la coopération permanentes ainsi que l’échange des livres et publications scientifiques périodiques, en sus des thèses de doctorat et de magister.

    La convention porte également sur la création d’une commission mixte permanente chargée du suivi, de la coordination, de l’évaluation et de la mise en œuvre de cette convention d’une durée de 05 ans.

    APS, 08 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, guerre médiatique, fake news, désinformation,

  • Le G7 se penche sur un mécanisme de réponse rapide pour contrer la « propagande » russe, selon M. Raab.

    Le Groupe des sept pays les plus riches va examiner une proposition visant à mettre en place un mécanisme de réponse rapide pour contrer la « propagande » et la désinformation russes, a déclaré à Reuters le ministre britannique des Affaires étrangères Dominic Raab.

    S’exprimant avant une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 à Londres, la première réunion en personne de ce type depuis deux ans, M. Raab a déclaré que le Royaume-Uni « obtenait que le G7 se réunisse avec un mécanisme de réponse rapide » pour contrer la désinformation russe.

    « Ainsi, lorsque nous voyons que des mensonges, de la propagande ou des fausses nouvelles sont diffusés, nous ne pouvons pas nous contenter d’agir individuellement, mais nous devons nous rassembler pour réfuter ces informations et rétablir la vérité, pour les habitants de ce pays, mais aussi en Russie, en Chine ou dans le monde entier », a déclaré M. Raab.

    La Russie et la Chine tentent de semer la méfiance dans tout l’Occident, que ce soit en diffusant de la désinformation lors des élections ou en répandant des mensonges sur les vaccins COVID-19, selon des responsables de la sécurité britanniques, américains et européens.

    La Russie nie toute ingérence au-delà de ses frontières et affirme que l’Occident est en proie à une hystérie anti-russe. La Chine affirme que l’Occident est un tyran et que ses dirigeants ont un état d’esprit post-impérial qui leur donne l’impression de pouvoir agir comme une sorte de gendarme du monde.

    La Grande-Bretagne a identifié la Russie comme la plus grande menace pour sa sécurité, même si elle considère la Chine comme son plus grand défi à long terme, sur le plan militaire, économique et technologique.

    Ces derniers mois, les responsables britanniques et américains ont exprimé leur inquiétude quant à la coopération stratégique croissante entre la Russie, le plus grand pays du monde en termes de territoire, et la Chine, la grande économie à la croissance la plus rapide du monde.

    Interrogé sur ces préoccupations, M. Raab a déclaré : « Ce qui nous importe le plus, c’est d’élargir le caucus international des pays de même sensibilité qui défendent des sociétés ouvertes, les droits de l’homme et la démocratie, qui défendent un commerce ouvert. »

    Il a ajouté que nombre de ces alliés voulaient « savoir comment cette pandémie a commencé ». L’épidémie de nouveau coronavirus, qui a débuté en Chine en 2019, a tué 3,2 millions de personnes et coûté au monde des milliers de milliards de dollars en perte de production.

    M. Raab a déclaré que certaines des barrières entre le G7 et d’autres pays partageant les mêmes idées devaient être abattues, afin qu’il puisse y avoir un réseau plus large d’alliés qui défendent les marchés ouverts et la démocratie.

    Le G7, qui regroupe les États-Unis, le Japon, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la France, l’Italie et le Canada, a un produit intérieur brut combiné d’environ 40 000 milliards de dollars, soit un peu moins de la moitié de l’économie mondiale.

    M. Raab a déclaré que les actions de la Russie constituaient une menace et que les cyberattaques de la Russie, de la Chine et de l’Iran étaient un phénomène que les alliés du monde entier pouvaient contrer ensemble.

    Reuters, 2 mai 2021

    Etiquettes : Russie, G7, propagande, désinformation, fake news, Chine, vaccin, covid 19,

  • Cette vidéo montre un exercice de simulation, et non une « mise en scène » destinée à « entretenir la peur » du Covid

    Des publications partagées plusieurs milliers de fois depuis le 26 avril prétendent montrer de « jeunes figurantes » payées pour se faire passer pour des malades du Covid-19 afin d’ »entretenir la peur ». La vidéo tournée en Allemagne montre en réalité un exercice de simulation destiné à préparer un afflux massif de patients dans un hôpital de réserve.
    « Allemagne : jeunes figurantes avec leur script pour une mise en scène contre rémunération bien sûr. C’est quoi ce cirque ??? », s’interroge un internaute sur Twitter. Un autre tranche : « Voilà comment les médias et les gouvernements entretiennent la peur ».

    « De mieux en mieux… l’Allemagne en pointe de la propagandur c’est 100 ans d’expérience. Ils sont où les ecolos allemands pour dénoncer cette fraude », a également réagi sur Twitter le compte « Dr MARLON @ReinfoCovid ».

    Des publication similaires avaient circulé en Allemagne en septembre 2020. L’équipe de fact-checking de l’AFP à Berlin y avait consacré un article de vérification.

    Une des publications partagées à l’époque renvoyait vers le compte Instagram @officialmelisa. Les images y ont été publiées dans une story le 10 septembre 2020.

    Interrogée par l’AFP en septembre 2020, la jeune femme a confirmé être l’auteure des images. Les images publiées sur son compte Instagram permettent de confirmer cette affirmation. Dans sa story publiée le 10 septembre, elle dit, alitée, participer à un « exercice » dans un « nouveau centre Covid » et précise ne pas être malade.

    Elle montre également un document sur lequel figurent la description de son rôle et les exercices à réaliser. Le sigle « CBZJ » et le logo « Vivantes » – nom d’un groupe hospitalier allemand – sont également visibles.

    Une recherche sur le site internet du groupe Vivantes permet de remonter jusqu’à un communiqué du 11 septembre 2020 faisant état d’un « exercice de simulation » réalisé la veille dans le « centre de traitement du Covid de Jafféstrasse (CBZJ) », à Berlin.

    Le CBZJ est un hôpital de réserve d’une capacité de 500 lits mis sur pied au début de la pandémie, comme le relataient nos confrères de la RTBF. Cette structure est gérée par le groupe Vivantes.

    « Des exercices de simulation devaient être réalisés pour [se préparer à] des situations d’urgence », a expliqué à l’AFP Kristina Tschenett, porte-parole de Vivantes. Soixante-dix figurants rémunérés 50 euros ont participé à l’exercice ce jour-là, a-t-elle précisé.

    Interrogée par l’AFP, @officialmelisa s’est dite étonnée que sa vidéo circule à « si grande échelle ». « Ma vidéo a été complètement détournée. C’est totalement trompeur », a-t-elle affirmé, dénonçant les publications affirmant qu’il s’agissait du tournage de fausses « images dramatiques » destinées à être diffusées par des chaînes de télévision.

    Aucune de ces publications dénonçant une « mise en scène » n’a fait la preuve qu’un média a diffusé ces images dans un reportage sur la pandémie. Aucun journaliste n’était présent sur place lors de l’exercice de simulation, a également assuré à l’AFP la porte-parole du groupe Vivantes.

    « Nous avons eu recours à deux caméramans et un photographe pour notre communication, a indiqué cette même source pour justifier la présence sur les images de trois personnes équipées de caméras et d’un appareil photo.

    Des images de l’exercice ont bien été communiquées dès le lendemain par le groupe Vivantes sur Instagram, LinkedIn et Facebook. Dans les trois cas, les images y étaient présentées comme montrant un exercice.

    AFP Factuel, 27 avr 2021

    Etiquettes : coronavirus, covid 19, désinformation, faux, figuration, faux malades,

  • Les nouvelles restrictions sur le COVID-19 auront un impact sur la croissance française : ministre

    PARIS (Reuters) – Les nouvelles restrictions liées au COVID-19 en France auront un impact sur la croissance économique cette année, mais il est trop tôt pour dire de combien, a déclaré vendredi le ministre des Finances Bruno Le Maire.

    Le président Emmanuel Macron a ordonné mercredi à la France son troisième verrouillage national et a annoncé la fermeture des écoles pendant trois semaines afin de repousser une troisième vague d’infections au COVID-19 qui menace de submerger les hôpitaux.

    « Ces mesures auront un impact sur la croissance économique en 2021. Nous sommes en train de l’évaluer. Il y aura une nouvelle évaluation dans les prochains jours », a déclaré M. Le Maire à la télévision CNews lorsqu’on lui a demandé s’il s’en tenait à l’objectif de croissance économique du gouvernement pour cette année. Il a prévu une croissance de 6 % pour 2021.

    Le Maire a réaffirmé que les nouvelles mesures de blocage forceraient la fermeture temporaire de 150 000 entreprises, pour un coût de 11 milliards d’euros par mois.

    Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a déclaré jeudi qu’il ne s’attendait pas à ce que les nouvelles restrictions aient un impact sur la prévision de la banque d’une croissance de 5,5 % en 2021, à condition que les restrictions ne durent pas au-delà de début mai.

    La France a signalé jeudi plus de 50 000 nouvelles infections au COVID-19 et 308 décès, tandis que le nombre de personnes dans les services de soins intensifs a augmenté à 5 109.

    M. Le Maire a réitéré ses appels à l’Union européenne pour qu’elle accélère la mise en œuvre de son plan de relance économique.

    « L’Europe doit comprendre que nous devons aller vite et que les fonds de relance promis aux citoyens européens doivent maintenant arriver dans les États membres […]. En 2022 ou 2023, il sera trop tard. Les Chinois et les Américains seront en avance sur nous », a-t-il déclaré.

    Bien que les 27 États membres aient adopté l’été dernier un fonds de relance historique, les gouvernements de l’UE soumettent encore des plans détaillés sur la manière dont ils comptent dépenser l’argent du fonds, que beaucoup doivent encore ratifier.

  • Algérie : Fake news, la désinformation ou l’art de ne pas dire vrai

    La désinformation et les fake news sur l’actualité nationale sont devenues une véritable industrie du mensonge et de l’affabulation, n’épargnant personne et aucun sujet, et les réseaux sociaux en sont devenus les plus actifs vecteurs de cette « infodémie » dévastatrice.

    Comme on a pu le constater durant ces deux dernières années, l’Algérie avait fait face à un flux ininterrompu de fakes news visant à semer la panique, le doute, la division et le chaos. Même le drame de la propagation de la pandémie du coronavirus et ses nombreuses victimes n’a pas dissuadé les auteurs des fakenews à renoncer à leurs manipulations et à leurs mensonges.

    Comme à l’accoutumée, selon des sources fiables, les pages de propagande anti-Algeriennes du Régime chérifien et l’état israélien ont jubilé afin de distiller toutes sortes d’informations.

    Pour cause, le journal israélien Yediot Aharonot avait rapporté dimanche dernier qu’un avion militaire brésilien aurait atterri à l’aéroport international d’Alger Houari-Boumediene en provenance d’Israël. Depuis, cette fake nwes circule sur les réseaux sociaux où diverses sources la relaient en hébreu, en arabe, en français et en anglais. «Atterrissage d’un avion de l’armée de l’air brésilienne à l’aéroport international d’Alger Houari-Boumediene, depuis quelques minutes, après un vol direct, pour la première fois dans l’histoire, entre Israël et l’Algérie», lit-on dans ces nombreuses publications, sur Twitter notamment, étayées par une infographie montrant le matricule et la trajectoire supposés de l’aéronef sur une carte.

    Les colporteurs de désinformation le savent et jouent avec nos émotions profondes, ce qui nous rend bien plus enclins à les partager sur les réseaux sociaux et elles se diffusent ainsi six fois plus vite (selon des études) que les faits avérés !

    Cette sordide cabale intervient après les récentes déclarations du président de la République Abdelmadjid Tebboune sur le principe que la cause palestinienne est une cause sacrée, essentielle, “la mère de toutes les causes”, et que cette cause “ne connaîtra de solution qu’avec un Etat palestinien dans les frontières de 1967 avec El Qods (Jérusalem) comme capitale”.

    D’ailleurs, le chef d’état-major de l’ANP Said Chengriha dans sa récente allocution à l’Ecole supérieure de guerre de Tamentfoust avait rappellé que cela fait partie de la guerre de quatrième génération.

    En effet, la désinformation relayée par les ennemis internes et externes de l’Algerie est utilisée comme une arme contre nous. Les dirigeants autoritaires et les aventuriers populistes se servent de la désinformation comme d’une arme : c’est le dernier arsenal au service de la stratégie classique qui vise à diviser pour mieux accéder au pouvoir et entraîner le chaos.

    À’de la désinformation, les réseaux sociaux sont devenus une menace pour la stabilité, la paix sociale et la démocratie. Des personnalités politiques ou du monde culturel social culturel ou sportif sont micro ciblés dans le cadre d’une stratégie visant à polariser et éroder les sociétés. Nous pensons ne jamais nous laisser berner, mais les études montrent que même les plus lucides et avisés d’entre nous ont tendance à croire les fausses informations et même à les propager sans prendre en compte le risque.

    La désinformation a incité des individus dans certains pays à se faire justice eux-mêmes et alimenté de violentes épurations ethniques. La désinformation empoisonne aussi notre vie sociale et politique, elle détruit notre confiance en nos principaux médias, nos institutions, nos dirigeants.

    La désinformation véhicule la méfiance, la peur et le mensonge. Mais plus nous serons au courant, plus nous pourrons l’empêcher, partagez avec vos amis et vos familles pour les informer de cette menace. Ne croyez pas tout ce que vous lisez sur Internet. Vous voyez une publication sur un réseau social contenant des informations choquantes ? N’y croyez pas! Vérifiez les faits grâce à des sources d’information fiables. La plupart des médias traditionnels sont normalement régis par des règles et une éthique qui les rendent bien plus dignes de confiance que d’illustres inconnus en ligne, même si il faut se méfier et user de tamis de pondération y compris pour ces médias.

    La désinformation s’attaque à nos peurs les plus profondes, se nourrissant de notre tendance naturelle au négatif tout en faisant ressortir nos penchants irascibles et cyniques. Mais si nous arrivons à dialoguer avec ceux qui ne pensent pas comme nous, avec empathie, sagesse et une oreille attentive, nous pourrons échanger malgré nos différences. Nous avons plus en commun que ce que nos peurs nous laissent penser. Si nous y croyons, des choses extraordinaires peuvent se produire.

    De notre correspondante de paris : Yasmina Houmad

    La Patrie News, 12 mars 2021

    Tags : Algérie, Hirak, fake news, Maroc, Israël, désinformation, intox, propagande,


  • Mohamed Taibi, sociologue : «D’un point de vue géopolitique, l’Algérie est une cible des fake news»

    Le sociologue Mohamed Taibi décortique, dans cet entretien, le sens donné à ce phénomène sociétal des fake news. C’est pour lui «une arme de diabolisation» que rien ne pourra arrêter. Il recommande à cet effet une immunisation de la société pour contrer ces ennemis dissimulés derrière ces fausses informations visant la déstabilisation des Etats. Il est indispensable, selon lui, de produire des «contre- attaques» du moment que les Algériens ont le potentiel de défense requis 

    Expliquez-nous un peu ce nouveau concept des fake news…
    Il s’agit d’une pratique qui s’installe dans le champ de la communication mondiale et aussi régionale. Pour résumer, c’est une arme dont le but serait de détruire les opinions, pour manipuler les valeurs, pour aussi pervertir les vérités humaines. C’est un phénomène qui se développe crescendo. Il est également un signe d’une faillite morale qui va creuser justement les fossés entre ceux qui font la modernité actuelle et ceux qui la subisse. Les fake news sont aussi l’expression de stratégies de puissances qui s’affrontent dans les logiques de la géopolitique moderne. La question de l’information est un enjeu qui peut endommager les relations humaines. Les sociétés telle que la nôtre sont traversées par des idéologies grégaires. Elles ne sont pas profondément cultivées, d’où leur vulnérabilité face à cette menace. L’Etat algérien a certainement légiféré dans le domaine, particulièrement celui de la criminalisation de ce genre de pratiques.
    Qu’en est-il de notre pays ?
    Dans les pays où les affrontements identitaires sont importants, ce genre de communication devient courant. A titre d’exemple, après le décès de l’ancien ministre de l’Intérieur Yazid Zerhouni, un déluge de fausses informations a occupé la toile alors qu’il a été parmi les patriotes les plus fidèles et les plus honnêtes. Les fake news sont une arme de diabolisation de l’ennemi. Parfois la loi elle même ne peut rien faire. Malgré les textes élaborés à cet effet, ces informations erronées vont demeurer sur la toile. C’est à la société de s’armer de patience, de dire sa vérité, et les choses vont peut être diminuer avec le temps pour l’Algérie. Tant qu’on traverse ce genre de situation politique et économique, les gens usent et abusent de l’information.
    On dit que l’Algérie est la cible d’une guerre médiatique…
    Les fake news relèvent aussi des confrontations stratégiques. Celles-ci touchent l’opinion de chaque pays. L’Algérie, d’un point de vue géopolitique, est et sera la cible de ce genre de communication pour justement installer un climat de peur d’abord, de manque de confiance à l’intérieur du pays dans le but de déstabiliser les acteurs politiques. Ces fake news émanent surtout du Maroc et de ceux qui sont alliés au projet marocain. C’est de bonne guerre, les Algériens n’ont qu’à s’armer, qu’à équiper leurs réseaux sociaux, qu’à se défendre et à se battre. Il n’y a pas de toutes manières une autre solution.
    Comment contrer cette menace ?
    Pour contrer ces attaques, il faut renforcer d’une manière drastique nos réseaux et nos sites électroniques, nos médias et produire des contres attaques permanentes avec des leaders d’opinion algériens qui sont l’élite du pays. Le but étant de produire le discours qui va mettre en échec cette guerre médiatique qui s’impose et qui va s’imposer encore. Il faudrait également travailler la société algérienne et la rendre immunisée par le biais de nos intellectuels et de nos hommes politiques. Ils doivent être sur le front. Un ministre qui ne sait pas parler doit se taire. Quand il parle il fait des bêtises. Il ne faut pas donner des cartes toutes gratuites à nos ennemis. Ces arrivants qui prennent l’opinion publique pour des canards sauvages doivent disparaître. Les Algériens ont les armes requises. Nous avons une société pleine de courage. Ce n’est pas une société soumise comme disent certains. Les Algériens s’expriment. Ils son entiers. Ils disent ce qu’ils pensent et la preuve est palpable sur les réseaux sociaux. On a un potentiel de défense très important contrairement à d’autres pays. Les Algériens sont aujourd’hui libérés. Ils vivent cette confrontation avec beaucoup d’aisance comparativement à d’autres, aux Marocains par exemple. Ils n’insultent plus, ils sont calmes et cherchent à créer la fraternité algéro-marocaine. Ils ne sont pas tombés dans les pièges des ennemis. Seulement l’opinion algérienne n’a pas de guidance. Pour ce genre de missions, il faut des gens engagés à croiser le fer avec l’ennemi. Il faut aussi se doter des moyens nécessaires, tels que l’instauration d’un centre de recherche sur les médias. Il faut laisser ce pays devenir grand. Les jeunes doivent reprendre le flambeau. Il faut passer à l’acte. Quand on attend il faut s’attendre à autres choses. Cette question médiatique est très complexe. Il faut des efforts pour rendre la balle à ces forces hostiles qui guettent le pays. Il faut savoir réagir et parfois comment se taire.
    K. A.
    Horizons, 18 jan 2021
    Tags : Algérie, Maroc, fake news, désinformation, propagande, guerre médiatique, 
  • Maroc : Le mensonge érigé en principe

    Colonialisme marocain : Ou le mensonge hitlérien de Goebbels

    « Plus le mensonge est gros plus il passe », disait le chef de la propagande hitlérien, Joseph Goebbels. Le Maroc a depuis sa création basé toute sa politique sur la perfidie mensongère, le Makhzen n’en revient pas dans les campagnes de désinformations qu’il lance dés que le Palais Royal soit mis à rude épreuve et bousculé par ce qu’il qualifié de ses «sujets », son peuple. Il crée un événement pour qu’il gère pour camoufler la crise à laquelle il ne peut pas apporter des solutions.
    Le Palais royal n’a, depuis Hassan II, pas dérobé à cette astucieuse règle qu’il a, par le temps, dressé comme règle. Si le monde entier reconnait que le Maroc est leader dans ces manœuvres sournoises, des voix libres provenant de l’intérieur du Maroc le mettant à l’index l’accusant de tous les maux antimoraux. Un ex-militaire marocain, Mustapha Adib, a réaffirmé que «la désinformation est le pilier de la politique de propagande du régime marocain « ajoutant que «le régime installé au Maroc n’est pas transparent avec le peuple marocain ».
    «Il a recours souvent à la désinformation qui est le pilier de la politique de propagande que déploie le Makhzen dans sa guerre illégitime, illégale et inhumaine envers le peuple sahraoui », a-t-il déclaré ajoutant que «comme toute propagande, elle vise à remonter le moral des troupes marocaines, déjà démoralisées et aussi à garder le peuple marocain uni autour de l’unificateur du Royaume qu’est le roi Mohamed VI ».
    Il a souligné que «cette politique du Makhzen « rentre dans une sorte de jeu où il va falloir désinformer la population pour que ce régime puisse perdurer et puisse espérer gagner des guerres où au moins dissimuler les pertes et se maintenir en vie le plus longtemps possible».
    «Il y a eu beaucoup de sites et de pages crées qui désinforment le peuple marocain, il y a une sorte d’omerta sur l’information, même les militaires dans les bases ne sont pas informés de ce qui se passe le long du mur de sable (mur de la honte) où l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) continue ses attaques contre les positions des soldats de l’occupation marocaine », a-t-il expliqué soulignant que «tout le monde se retrouve dans une sorte d’obscurité ».
    L’ancien officier marocain a souligné que «cette crise est mal gérée car, amplifiée par l’omerta et la désinformation que mène le régime marocain », faisant référence à un dispositif » mis en place par le Makhzen pour mener une véritable guerre de l’information en investissant les réseaux sociaux et les sites spécialisés dans la question ».
    Sur les pertes essuyées par l’armée d’occupation dans les combats avec l’armée sahraouie, déclenchés à la suite de l’agression marocaine contre les civils sahraouis, le 13 novembre à El-Guerguuerat (sud-ouest du Sahara occidental), Mustapha Adib, ancien officier de l’armée de l’air marocaine, a réaffirmé que Rabat «cache ses pertes pour remonter le moral des troupes qui est déjà en dessous de zéro».
    «Le royaume est un habitué de la tergiversation et de l’improvisation, qui a toujours utilisé cette méthode de cacher la réalité des choses », car le régime marocain, a-t-il expliqué, «recourt à des méthodes illégales et interdites que ce soit moralement ou par les textes des lois internationales pour faire taire aussi bien les Sahraouis qui veulent leur indépendance que les Marocains qui soutiennent les Sahraouis pour s’autodéterminer».
    «La seule chose où le Maroc a progressé c’est dans l’omerta c’est de faire taire et cacher la réalité de ce qui se passe dans les territoires sahraouis occupés», a-t-il dit. Nombreux sont aujourd’hui ces marocaines qui ne cessent des diatribes au Roi n’ayant de Roi que le nom si ce n’est du mensonge.
    Sinon comme capituler aussi facilement et cédant à la tentation «Trumpiste», alors que ce dernier est honni dans le monde entier y compris dans les rangs de son parti.
    Yacine Bouali
    La Patrie News, 16 jan 2021
    Tags : Maroc, Sahara Occidental, désinformation, Makhzen, Mustapha Adib,