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  • Pourquoi la crise politique et économique de la Tunisie est aussi le problème de l’Europe

    Pourquoi la crise politique et économique de la Tunisie est aussi le problème de l’Europe

    Etiquettes : Tunisie, Union Européenne, Kaïs Saïed, dictature, despotisme, répression,

    Suite à la répression politique du président Kais Saied contre la dissidence en Tunisie, l’Europe s’est montrée prudente quant à la condamnation de son ascendance autoritaire, craignant de risquer l’instabilité dans un pays qui joue un rôle clé dans l’arrêt de la migration illégale.

    À plus de 2 000 kilomètres du cœur politique de l’Union européenne à Bruxelles, la fragile démocratie tunisienne s’érode et la stabilité du pays commence à trembler.

    La démocratie que le pays a mis plus d’une décennie à construire après le printemps arabe est en train d’être démantelée par l’actuel président tunisien Kais Saied, qui a réduit le pouvoir du parlement et du pouvoir judiciaire depuis son entrée en fonction en 2019 et a récemment réprimé l’opposition.

    Pendant ce temps, l’économie tunisienne est au bord de l’effondrement alors que le pays se démène pour trouver suffisamment de financement étranger pour soutenir sa dette extérieure massive.

    Mais ce qui se passe en Tunisie ne se produit pas dans le vide, et la distance physique entre l’Europe et la Tunisie est peu susceptible de protéger le continent des conséquences de la filiation autoritaire du pays d’Afrique du Nord et de l’effondrement de sa démocratie. Les troubles politiques et économiques dans ce pays d’Afrique du Nord sont susceptibles d’avoir un impact significatif sur l’Europe – et en particulier l’Italie.

    Ce n’est pas seulement parce que certaines parties de l’Italie, comme l’île de Sardaigne, sont en fait plus proches de la côte tunisienne que du continent du pays. Mais aussi parce que l’Italie est récemment devenue le premier partenaire commercial de la Tunisie et que le pays compte de plus en plus sur les autorités tunisiennes pour décourager la pression migratoire croissante sur les côtes italiennes.Que se passe-t-il en Tunisie ?

    Le 10 avril, dans la ville tunisienne de Haffouz, l’histoire s’est presque répétée lorsque le footballeur Nizar Issaoui, âgé de 35 ans, s’est immolé par le feu pour protester contre ce qu’il a appelé « l’État policier ».

    Issaoui, ancien joueur de l’US Monastir et père de quatre enfants, a été accusé de terrorisme après s’être plaint de la hausse du prix des bananes – 10 dinars, l’équivalent de 3,05 euros – avec un vendeur de fruits.

    Son geste désespéré était presque identique à celui du vendeur de fruits Mohamed Bouazizi, dont l’auto-immolation le 17 décembre 2010 a déclenché une série de soulèvements dans tout le monde arabe connus sous le nom de « printemps arabe ».

    La Tunisie a été le pays où le printemps arabe a commencé, et la seule réussite du soulèvement. Alors que dans d’autres pays, les manifestations n’ont pas obtenu beaucoup de changements réels, la Tunisie a émergé de l’époque révolutionnaire avec une démocratie multipartite apparemment stable dirigée par un nouveau gouvernement qui a pris la place de Zine al-Abidine Ben Ali.

    Ben Ali était président de la Tunisie depuis 1987, mais a démissionné en 2011 et s’est enfui en Arabie saoudite après des semaines de manifestations.

    Dans les années qui ont suivi, la Tunisie a introduit une constitution qui consacrait les droits civils et veillait à ce qu’aucun autre homme fort ne puisse prendre la tête du pays. Ce fut un énorme succès pour les Tunisiens – mais l’excitation initiale s’est rapidement transformée en désillusion car une série de gouvernements n’ont pas réussi à concrétiser le rêve de croissance économique et d’amélioration des conditions de vie qui a accompagné les soulèvements.

    La Tunisie est aujourd’hui beaucoup plus pauvre qu’elle ne l’était en 2010, en partie à cause de l’impact dévastateur de la pandémie sur son économie et de la hausse de l’inflation. La déception suscitée par le nouveau système démocratique a conduit à la victoire écrasante de Kais Saied en 2019, qui a transformé l’expert en droit constitutionnel jusque-là inconnu en sixième président de la Tunisie au cours des 12 dernières années.

    Au cours de sa campagne, Saied a déclaré que le système démocratique ne fonctionnait pas, affirmant que les partis politiques au parlement avaient trop de pouvoir.

    Lorsque, pendant la pandémie, Saied a reçu des pouvoirs d’urgence pour tenter de sauver l’économie durement touchée du pays et les services de santé en difficulté, il a utilisé ces pouvoirs pour congédier le Premier ministre, fermer l’Assemblée nationale et suspendre la constitution, annulant ainsi une décennie de réformes démocratiques.

    Ceux qui le critiquaient et s’opposaient à lui, des politiciens aux journalistes, étaient détenus ou emprisonnés. En juillet de l’année dernière, Saied a remporté un référendum qui lui a permis d’introduire une nouvelle constitution, augmentant ainsi son pouvoir au détriment du parlement et du pouvoir judiciaire.

    Le 17 avril, l’arrestation du chef du parti d’opposition Ennahda, Rached Ghannouchi, a suscité un tollé de la part des détracteurs de Saied accusant son gouvernement de prendre un virage de plus en plus autoritaire.

    Une réaction tout aussi indignée a été déclenchée par les commentaires haineux de Saied sur les migrants venant d’Afrique subsaharienne. Saied a déclaré qu’ils faisaient partie d’une « conspiration » visant à changer la composition démographique de la Tunisie et les a blâmés pour les problèmes du pays.

    Mais les troubles politiques en Tunisie ne sont pas la seule crise à laquelle le pays est confronté.

    « Parallèlement à cela, il y a une crise économique liée à l’importante dette extérieure de la Tunisie, qui dépend des financements étrangers pour continuer à faire face efficacement à ces engagements extérieurs », a déclaré à Euronews Riccardo Fabiani, directeur de projet pour l’Afrique du Nord au groupe de réflexion International Crisis Group.

    À l’heure actuelle, la Tunisie n’a pas assez d’argent pour payer sa dette importante, et elle doit trouver une source de financement pour éviter un défaut de paiement. « Le grand risque en ce moment est qu’à un moment donné, la Tunisie doive faire défaut sur sa dette avec une série de conséquences – politiques, sociales et économiques – que nous ne pouvons pas anticiper pleinement », a déclaré Fabiani.

    L’UE est le plus grand investisseur étranger en Tunisie, représentant 85% du stock d’investissements directs étrangers (IDE) dans le pays.

    Pourquoi est-ce important pour l’Europe – et l’Italie?

    « Les Européens sentent qu’ils sont en première ligne de l’instabilité en Afrique du Nord et en Méditerranée », a déclaré Fabiani. « Et ils sentent que ce qui se passe en Tunisie a des conséquences directes pour eux. »

    Du point de vue de la migration, en particulier en Italie, « il y a une forte crainte que non seulement l’instabilité économique ou politique en Tunisie puisse déclencher une nouvelle vague de migration, y compris des départs irréguliers de la Tunisie vers l’Europe », a déclaré Fabiani.

    « Et nous avons déjà constaté au cours des derniers mois une augmentation du nombre de départs et de départs réguliers de Tunisie en raison de la crise économique. »

    Quelque 18 893 migrants avaient atteint les côtes italiennes depuis le début de l’année et, au 18 avril, 2 764 d’entre eux étaient titulaires d’un passeport tunisien.

    Les attaques de Saied contre les Africains subsahariens dans le pays ont probablement provoqué une augmentation du nombre de personnes disposées à quitter la Tunisie, et les ressortissants tunisiens sont tout aussi désireux de partir. Selon un récent sondage de l’Observatoire national de la migration, 65% des Tunisiens se disent prêts à quitter le pays coûte que coûte. Chez les moins de 30 ans, le pourcentage monte à 90%.

    Le nombre d’arrivées en provenance de Tunisie a considérablement augmenté par rapport à la même période l’année dernière, lorsque moins de 2 000 migrants avaient atteint les côtes italiennes.

    « L’Italie n’a jamais critiqué Kais Saied, parce que pour l’Italie, le plus important est que Saied puisse garder les choses sous contrôle, en termes de migration, dans son pays. C’est la chose la plus importante, même si cela signifie que l’Italie doit interagir et entretenir une amitié à long terme avec un dirigeant aussi problématique que Saied », a déclaré Alissa Pavia, directrice associée du programme Afrique du Nord au sein du Centre Rafic Hariri et des programmes Moyen-Orient du Conseil de l’Atlantique, à Euronews.

    « Il est compréhensible que l’Italie et les gouvernements européens puissent craindre que l’instabilité ne déclenche la migration, mais ils craignent également que l’instabilité en Tunisie n’aggrave la situation. Par exemple, dans certains pays voisins, comme la Libye, où il y a déjà une crise qui dure depuis de nombreuses années. Donc, vous savez, il y a des préoccupations concernant la stabilité régionale et la migration qui sont très hautes, je dirais, dans la liste des priorités des Européens. »

    Il y a aussi des raisons purement économiques pour lesquelles la situation politique en Tunisie est importante pour l’Europe, et en particulier pour l’Italie – les mêmes raisons pour lesquelles le gouvernement de Giorgia Meloni est plus intéressé par le maintien de la stabilité dans ce pays d’Afrique du Nord que par la protection de sa démocratie.

    L’année dernière, l’Italie est devenue le premier partenaire commercial de la Tunisie, dépassant la France – bien que la France reste le premier marché d’exportation du pays d’Afrique du Nord. L’Allemagne suit les deux pays méditerranéens à la troisième place.

    Les approvisionnements en gaz algérien – sur lesquels l’Italie a commencé à compter en 2022 pour remplacer les importations russes – traversent la Tunisie avant d’atteindre l’Italie, via le gazoduc Enrico Mattei, également connu sous le nom de gazoduc Trans-Med.

    La stabilité dans la région vaut-elle la peine de fermer les yeux sur le tournant autoritaire de Saied ?

    Le Parlement européen a déjà fait deux déclarations sur la Tunisie en 2023: l’une condamnant le président Saied et la façon dont il a utilisé la détérioration de la situation socio-économique pour inverser la transition démocratique historique du pays; et l’autre exhortant les autorités tunisiennes à libérer immédiatement Noureddine Boutar, directeur de la plus grande station de radio indépendante de Tunisie, qui a été arrêté par des unités antiterroristes pour des motifs politiques et des allégations infondées.

    En février, Wolfgang Büchner, un porte-parole du gouvernement allemand, a déclaré que Berlin examinait les arrestations de l’opposition, des journalistes et des militants tunisiens avec « une grande inquiétude ».

    En avril, la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a déclaré que « la démocratie tunisienne ne doit pas être perdue » après l’arrestation de Rached Ghannouchi, chef de l’opposition.

    « Pourtant, nous n’avons pas encore vu une condamnation européenne forte et cohérente de la prise de pouvoir en cours du président Saied », a déclaré Alissa Pavia, du Conseil de l’Atlantique.

    « Nous n’avons pas encore vu de mesures concrètes prises par l’UE ou d’autres pays de l’UE. L’Europe doit décider si elle entend soutenir la démocratie tunisienne ou si elle lui permettra de retomber dans l’autoritarisme. »

    L’Europe, et en particulier l’Italie, ont intérêt à maintenir la stabilité dans le pays – ce qui dans ce cas signifie ne pas exercer de pression sur Saied pour freiner sa répression politique contre la dissidence. Mais la répression politique de Saied risque d’avoir le même effet que l’Europe et l’Italie souhaitent éviter.

    « Nous pouvons voir une corrélation positive entre la prise du pouvoir par des dictateurs et une augmentation de la persécution contre l’opposition politique et d’autres personnes, par exemple, les personnes appartenant à des minorités, etc., qui migrent de plus en plus et tentent d’atteindre l’Europe et l’Italie », a déclaré Pavia.

    « En général, il est préférable d’avoir une communication ouverte avec les dirigeants démocratiques plutôt que d’être à la demande de tyrans et de dictateurs en qui nous ne pouvons pas avoir confiance. »

    Source

    #Tunisie #UE #KaïsSaïed

  • L’Islam au Maroc, démagogie ou esclavage?

    Topics : Maroc, monarchie, Mohammed VI, Hassan II, despotisme, répression, torture,

    • Maroc politique – Religion / article de Mourad Degaulle alias Kaddour Errami (il se définit comme écrivain journaliste marocain réfugié politique en Algérie) / www.arabtimes.com
    • Le régime tortionnaire et totalitaire du Roi despote du Maroc l’utilise (l’Islam) souvent comme moyen de manipulation pour sacraliser son pouvoir politique.

    L’ISLAM AU MAROC, LA DÉMAGOGIE OU L’ESCLAVAGE ?

    La religion est ce qui donne la vie, et ce qui plaît et est le refuge des âmes accablées, l’esprit d’un monde sans esprit est le cœur d’un monde sans cœur, c’est l’opium du peuple. Le bourreau du régime du despote totalitaire, roi du Maroc, l’utilise toujours comme moyen de manipulation pour la sacralisation de son pouvoir politique. La religion peut être utilisée et transférée suite aux cas et problèmes à résoudre, soit comme moyen de chantage, diffamation, ethnocentrisme, confusion, intimidation, mystification, obéissance, préjugé, conformisme de pression, la propagande, le terrorisme intellectuel, contre l’information ou la vengeance.

    Il y a un lien très fort entre le discours politique du roi et le discours religieux, pas un rapport de voisinage, mais un rapport d’héritage commun, dans le sens et la lettre, le contenu et la forme.

    Les deux discours, le totalitaire politique et religieux du roi, choisissent de créer un soulagement injonctive langage de conception; discours religieux n’est pas un objectif pour nous convaincre, mais nous soumettons, et si vous ne le faites pas, vous devenez désobéissant (païen); de la même manière, le discours politique s’inspire de l’autorité totalitaire fondée sur le silence et la stigmatisation, et non sur le dialogue. Les deux discours autoritaires sont basés sur des structures socio-politiques (conceptions humaines subjectives) de même conception, c.-à-d. qu’ils montent et descendent et ne permettent aucun mouvement dans la direction opposée, sauf que la politique est un être humain qui tombe dans l’intérêt d’une minorité au pouvoir, et la religion est divine, et rendue dans l’intérêt de la société dans son ensemble.

    En effet, le Roi et tous les chefs d’Etat arabo-islamiques, qui monopolise l’autorité principalement pour l’exercice physique de la répression et il jugera et punira, qui interdit l’assassinat et impose l’ordre, l’ordonner plus important que le peuple.
    Ce n’est pas cette dualité qui établit une certaine alliance entre la politique et le sacré?

    Tout comme le sacré réprime l’imagination et garantit l’obéissance à tout ordre, la politique est l’aspect sacré au point que toute attaque contre l’autorité du roi passe pour une forme d’incrédulité par la répression politique, économique, intellectuel et gnostique ou agnostique. Et vous pouvez décider avec certitude qu’il n’y a pas de régime croyant ou incroyant, mais l’entêtement de certains régimes, comme le despote du Maroc, vu comme un régime religieux, ce qui ne signifie pas qu’il est basé et manipule la religion qui est la force organisationnelle de l’entreprise (dans son intérêt) i.e. il utilise la religion pour profiter de sa force criminelle et l’hégémonie de ses représentants dans la société

    Ainsi, le roi sert les personnes de religion de la même façon qu’il traite les intellectuels, les démocrates, les journalistes laïques, les écrivains, la police et l’armée pour perpétuer l’ordre établi, contrôler les libertés et contenir l’opposition politique. Le profane n’est pas quelqu’un qui méprise les dieux des autres, mais le méchant est celui que Dieu donne aux opinions des autres.

    En défendant la religion, le roi veut prouver sa crédibilité, et il a besoin de l’approbation parce qu’il doutait de sa propre crédibilité ou de ce qu’il est sûr que sa crédibilité est douteuse ou remise en question.

    Le roi n’a pas de potentiel intellectuel de ses compagnons de confiance et de ses fonctionnaires, mais il est plus intéressé par les gens qui ont une influence sur la société et les ignorants Plebs; pourquoi il préfère embaucher des noms connus, qui ont une bonne réputation et religieux qui pourraient se soumettre ou du moins ne pas s’opposer à son despotisme radical, afin de se vanter de biens alignés. Pour cela le roi préfère engager les hommes de religion (c’est le cas du parti islamique marocain PJD) parmi son arsenal et son appareil de propagande et la politique répressive, i.e. qu’il préfère le rôle politique doit être assumé par les hommes de religion. Ainsi, la relation entre le roi et les hommes de religion devient une relation enrichissante et des échanges d’intérêts mutuels. Et ceux qui refusent ce jeu sont martyrisés (c’est le cas des islamistes détenus : Kettani, Rafiki, Fizazi…)
    Tout au long de l’histoire, il y a des cas où la religion est l’homme lui-même despote ou conseiller du despote, ce qui est le cas des cours d’inquisition. Mais dire qu’un parti politique est un parti d’opposition religieuse, cela n’a jamais existé dans l’histoire, et cela devient une comédie plutôt comique.

    Les chefs des Etats arabes veulent par les hommes de religion, suggérer la profondeur de leurs autorités populaires par la bénédiction de la religion de leurs pouvoirs. Soit dit en passant, dans les sociétés islamiques, tout au long de l’histoire, il y a toujours eu un lien très fort entre le pouvoir et la religion, l’imam du calife. Et si les deux derniers sont distincts, il doit d’abord déterminer l’allégeance du second, et le second est de s’assurer que nous faisons le discours le vendredi et décider des sermons dans les mosquées en son nom.

    De là apparaît le besoin des hommes de religion qui sont conscients de leur utilité au point où ils portent parfois le chantage politique contre le pouvoir politique qui veut donner une fausse image de la laïcité et de l’ouverture aux étrangers, et les mêmes spectacles de temps pour les Plebs comme protecteur de la religion, célébrant devant les caméras les fêtes religieuses, les transmettant par les mass media, et forçant la cérémonie tous ses ministres et compagnons de confiance, même les méchants. En partie contre le roi ne demande pas de grandes choses aux hommes de religion, sauf le discours du vendredi qui émane des autorités, la signature de pétitions et quelques actes de foi, sermons et quelques utilité aléatoire.

    Il n’y a pas de destinée fatale pour changer l’être humain tortureurs et victimes, mais ce sont les régimes arabes totalitaires qui veulent nous garder à ce stade et primate instinctif. Et quand ces êtres humains veulent sortir de cette phase, le roi les oblige à rester ou réduits à un niveau inférieur aux animaux par la répression et par des outils, y compris la religion, encore plus bas. Puis il prouve son statut supérieur à la violence de ces animaux humains qui n’ont pas passé le stade animal. Et comme l’être humain est la créature de la plus noble de Dieu, alors la répression du Roi adopte un dessein religieux.

    Le roi du Maroc, ainsi que les chefs des Etats arabes pour maintenir son hégémonie et sa dictature sur le peuple marocain, il a besoin de deux fonctions sociales : le tortionnaire (policier, policier, soldat…) et religieux (Imam prêcheur, parti politique religieux.)

    Il n’y a pas de différence entre le prêtre, le sorcier et le démagogue politique parce qu’il n’y a pas de différence entre la religion, la sorcellerie et l’idéologie, qui ont un seul objectif : la manipulation des autres, réorientation et contrôle de ses actions.

    Et il faut consommer des drogues victimes de l’injustice du roi, qui ne pouvait pas sortir de cette injustice, pour les dédommager psychologiquement pour accepter leur mode de vie. Et cette compensation est ce que l’attente après la mort : l’au-delà. La religion leur enseigne cela, et ils sont engagés dans cette idée parce que c’est leur seul conciliateur et baume. Aussi, ils ne doivent pas se sentir victimes, ils doivent être convaincus que c’est la volonté de Dieu.

    La religion du roi nous croyons que le génie créateur n’est pas parce que le monde a été créé en six jours, et rien de plus ne sera créé ou inventé. En bref, nous devenons une société de contemplation, de sommeil et d’obéissance.

    Encore une fois, cela prouve que l’idéologie politique mythologique et l’esprit sont la même pièce de Janus. Par la suite, la politique détermine la conduite des autres et leur contrôle.

    By Mourad DEGAULLE aka ERRAMI KADDOUR
    Writer freelancer journalist
    Moroccan asylum seeker in Algeria

        e-mail: degaullema@yahoo.fr

        site web: www.mouradegaulle.unblog.fr

  • Maroc : Un lion est mort ce soir

    Par son caractère trempé, son courage indomptable (physique, s’il le fallait,) sa simplicité goguenarde, sa gouaille bravache, ses éclats de rire explosifs, Khalid Jamai était unique en son genre. Un genre qui ne se fait plus, de nos jours.

    Il a traversé plusieurs époques de l’histoire du Maroc. De l’époque où, pour « éduquer » les journalistes un peu trop rebelles, on les raflait tout bêtement au coin d’une rue, avant de les passer à tabac et de les laisser gisants sur le trottoir (ça lui était arrivé dans les années 70, m’avait-il un jour raconté –il m’avait même montré l’endroit, un angle de la rue Allal Ben Abdellah, à Rabat) à l’époque plus « politique » des années 90 (à la stupéfaction générale, il avait publiquement défié Driss Basri, alors au faîte de sa puissance, avec cette harangue devenue célèbre : « chkoun nta ? »)
    Khalid Jamai a été un modèle pour moi, et pour plusieurs générations de journalistes.

    Alors que, jeunes et enhardis par le crépuscule de Hassan II, nous luttions pour essayer de donner sens à un système qui s’ouvrait tout en restant inexplicablement fermé, lui, le vétéran, avait publié une série de chroniques à La Vie Economique, que je n’oublierai jamais. Il y expliquait qu’au-delà de la conjoncture, des espoirs et des reculs, le système politique marocain était bâti sur une culture invariante, veille de plusieurs siècles. Cela avait un nom, nous a-t-il expliqué : le « Makhzen ».

    Le mot existait avant lui, bien sûr, mais c’était un terme d’histoire, que plus personne n’utilisait. Khalid Jamai l’a remis au goût du jour, en lui donnant un sens contemporain. C’est aujourd’hui encore une pierre d’angle conceptuelle, pour quiconque veut comprendre le Maroc. Certains laissent une marque dans les esprits, mais seuls les vrais grands laissent une trace dans le vocabulaire.

    Source : Facebook (Ahmed Benchemsi)

    Etiquettes : Maroc, Khalid Jamai, gauche marocaine, militants, révolutionnaires, Hassan II, dictature, despotisme, répression, années de plomb, Makhzen, presse, journaux, journalistes,

  • Le malheur de l’Afrique c’est d’avoir rencontré la France

    Afrique, Françafrique, France, colonialisme, colonisation, spoliation, pillage, dictature, despotisme, ressources naturelles,

    Mort et résurrection de la « Françafrique », par Anne-Cécile ...

    Le malheur de l’Afrique c’est d’avoir rencontré la France, disait Aimé Cesaire. Il n’avait pas tord de le dire. Entre le discours philanthropique, ou humanisme et la réalité. Le contraste est grand.

    L’indépendance , ceux qui la veulent aujourd’hui, qu’ils la prennent maintenant. 

    Dixit Le général Charles De Gaulle , héro de la Libération de la France avec les résistants de l’extérieur , les maquisards, ainsi que des troupes alliés (Nord-Américains, Britanniques,  Canadiens..etc ), auxquelles il faut ajouter des supplétifs Africains venus des quatre vents du vaste territoire de l’Empire Colonial Français (Afrique Occidentale français AOF ; Afrique Équatoriale française AEF et Madagascar).

    Emmanuel MACRON en 2018, dira la même chose au sujet du franc C.F.A  Le franc C.F.A,  ceux qui veulent le quitter ils sont libres >>. Pourtant l’histoire des 50 ans dernières années nous enseigne qu’il faut ne faut jamais se fier à ces déclarations à l’emporte pièce. En voici des exemples : 

    Ahmed Sékou TOURÉ

    Quand à Conakry Hamed    Sékou Toure homme politique et syndicaliste, futur président de la Guinée déclencha l’abandon de la France. En faisant voter  » Non », au référendum initié par le Général DE GAULLE visant à jeter les bases de l’Union Française : Un État Fédéral composé de la France et de ses anciennes colonies ( Le pacte colonial).
    Trois mille Français quittèrent le pays, en prenant tous leurs biens et en détruisant tout ce qui ne pouvait être déplacer : les écoles, les crèches, les bâtiments de l’administration publique furent détruits, les voitures, les livres, les médicaments, les instruments de l’Institut de recherche, les tracteurs furent écrasés et sabotés ; les chevaux, les vaches dans les fermes furent tués, et les nourritures entreposées furent brûlées ou empoisonnées.

    Le but de cet acte scandaleux était bien évidemment, d’envoyer un message clair à toutes les autres colonies sur les conséquences encoureus du rejet de la France.

    Le fait est que peu à peu, la peur s’empara des élites africaines, et après ces événements aucun autre pays ne trouva jamais le courage de suivre l’exemple de Sékou Touré, dont le slogan était “Nous préférons la liberté dans la pauvreté à l’opulence dans l’esclavage”.

    Pour les pays nouvellement indépendants il fallut trouver des compromis avec la France.

    Sylvius Olympio, le premier président de la République du Togo, un petit pays d’ Afrique de l’Ouest, trouva une solution susceptible de calmer les Français :

    Ne voulant pas continuer a subir une domination française, il refusa de signer le pacte colonial proposé par De Gaule, mais accepta en contrepartie de payer une dette annuelle à la France pour les soi-disant avantages obtenus lors de la colonisation française.

    Ce furent les seules conditions de la France pour ne pas détruire le pays avant de partir. Toutefois, le montant estimé par la France était si grand que le remboursement de la soi-disant « dette coloniale » était proche de 40 % du budget du pays en 1963.

    Dès lors, la situation financière du Togo tout juste indépendant fut très instable, et afin de se sortir de cette situation, Olympio décida de sortir du système monétaire mis en place par la France coloniale le FCFA ( franc des colonies françaises d’Afrique ), et créa la monnaie du pays.

    Le 13 Janvier 1963, trois jours après qu’il ait commencé à imprimer les nouveaux billets, une escouade de soldats (soutenus par la France) s’empara de lui  et tua.

    Le premier président élu de l’Afrique indépendante : Olympio fut exécuté par un ex Légionnaire français, le sergent de l’armée Etienne Gnassingbé qui, au passage, reçu à ce moment une prime de 612 dollars de l’ambassade française locale pour le succès de sa mission.

    Le rêve de Olympio était de construire un pays indépendant et autonome. Mais l’idée ne correspondait pas aux volontés françaises.

    Le 30 Juin 1962, Modibo Keita, le premier président de la République du Mali , décida également de se retirer du système monétaire FCFA ( imposé à 12 pays africains nouvellement indépendants ).

    En effet, pour le président malien, qui se penchait plus vers une économie socialiste, il était clair que la colonisation qui perdurait avec ce pacte avec la France, devenait un piège, un fardeau pour le développement du pays.

    Le 19 Novembre 1968comme Olympio, Keita sera victime d’ un coup d’état mené par un autre ex légionnaire français , le lieutenant Moussa Traoré.

    Ainsi, durant cette période turbulente où l’Afrique luttait pour se libérer du joug de la colonisation européenne, la France usera à nombreuse reprises de mercenaires anciennement affiliés à la légion étrangère pour réaliser des opérations coup de poings contre les présidents nouvellement élus :

    Au 1er Janvier 1966, Jean- Bedel Bokassa, ex légionnaire français, portait un coup d’état contre David Dacko, le premier président de la République centrafricaine.


    Le 3 Janvier 1966, Maurice Yaméogo, le premier président de la République de Haute-Volta, aujourd’hui  appelé Burkina Faso, a été victime d’un coup porté par Aboubacar Sangoulé Lamizana, un ex légionnaire français qui a combattu avec les troupes françaises en Indonésie et en Algérie contre ces pays l’indépendance
    Le 26 Octobre 1972 Mathieu Kérékou qui était un garde de sécurité au président Hubert Maga, le premier président de la République du Bénin, a porté un coup d’État contre le président, après avoir fréquenté les écoles militaires françaises de 1968 à 1970.


    En fait , au cours des 50 dernières années, un total de 67 coups état qui se sont passés dans 26 pays en Afrique16 de ces pays sont des ex- colonies françaises, ce qui signifie que 61 % des coups d’États en Afrique ont été initiés dans d’anciennes colonies françaises.

    En Mars 2008, l’ancien président français Jacques Chirac a déclaré :

    « Sans l’Afrique, la France va glisser vers le bas dans le rang de vingt-troisième puissance [ du monde ] “

    Le prédécesseur de Jacques Chirac François Mitterrand avait déjà prophétisé en 1957 que : « Sans l’Afrique, la France n’aura pas d’ histoire au 21e siècle ”

    Au moment où nous écrivons cet article, 14 pays africains sont obligés par la France, à travers le pacte colonial , de mettre 85% de leurs réserves à la banque centrale de France sous le contrôle du ministère des finances français. Jusqu’à maintenant , en 2014, le Togo et environ 13 autres pays africains doivent encore payer la dette coloniale à la France. Les dirigeants africains qui refusent sont tués ou victimes de coup d’état . Ceux qui obéissent sont soutenus et récompensés par la France à travers un mode de vie somptueux, un soutient indéfectible à leurs dérives autoritaires tant qu’ils sont les  » amis » de la France  , tandis que leurs populations endurent la misère et le désespoir.

    Un tel système maléfique, est dénoncé par l’Union européenne, mais la France n’est pas prête à se passer de ce système colonial qui lui offre une trésorerie d’environ 500 milliards de dollars en provenance de l’Afrique, et ce par année.

    Nous accusons souvent les dirigeants africains de corruption et de servir les intérêts des nations occidentales, mais il y a une explication claire de ce comportement . Ils se comportent ainsi parce qu’ils ont peur d’être tués ou d’être la victime d’un coup d’État. Ils veulent s’allier à une nation puissante pour se sauvegarder en cas d’agression ou de difficultés. Mais, contrairement à une protection amicale, la protection de l’occident est souvent offerte en échange du renoncement à servir leur propre peuple ou les intérêts des nations.

    Les dirigeants africains travailleraient dans l’intérêt de leurs peuples s’ils n’étaient pas constamment harcelés et intimidés par les pays coloniaux.

    En 1958 , effrayé des conséquences de son choix d’indépendance face à la France , Léopold Sédar Senghor  déclarera  : « Le choix du peuple sénégalais, c’est l’indépendance, ils veulent qu’elle ait lieu seulement dans l’amitié avec la France , pas en litige.

    Dès lors la France a accepté qu’une « indépendance sur le papier” pour ses colonies , mais a signé en parallèle des ” accords de coopération “, précisant la nature de leurs relations avec la France, en particulier les attaches envers la monnaie ( le Franc ), le système éducatif français, les ententes militaires et les préférences commerciales.

    Voici les 11 principales composantes de la poursuite du pacte de colonisation depuis les années 1950 :

    1 . La dette coloniale pour les avantages de la colonisation française

    Les pays nouvellement « indépendants » doivent payer pour l’infrastructure construite par la France dans le pays pendant la colonisation. Les détails sur les montants, l’évaluation des avantages coloniaux et les conditions de paiement imposées aux pays africains, ne sont pas encore disponibles  mais nous y travaillons ( nous aider avec des informations ).

    2.Confiscation automatique des réserves nationales

    Les pays africains doivent déposer leurs réserves monétaires nationales en France à la banque centrale.

    La France a tenu des réserves nationales de quatorze pays africains depuis 1961 : Bénin, Burkina Faso, Guinée- Bissau, Côte-d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Cameroun, République centrafricaine, Tchad, Congo -Brazzaville, la Guinée équatoriale et le Gabon.

    La politique monétaire régissant un tel regroupement diversifié de pays est simple car il est géré par le Trésor français, sans en référer aux autorités fiscales centrales comme l’UEMOA ou la CEMAC. Selon les termes de l’accord qui a été mis en place par la banque centrale du CFA, chaque Banque centrale de chaque pays africain est obligée de garder au moins 65 % de ses réserves de change dans un « compte d’opérations » tenu au Trésor français, ainsi qu’un autre 20 % pour couvrir les passifs financiers.

    Les banques centrales CFA imposent aussi un plafond sur le crédit accordé à chaque pays membre à l’équivalent de 20 % des recettes publiques de ce pays sur l’année précédente. Même si la BEAC et la BCEAO ont une facilité de découvert auprès du Trésor français, les traites sur les facilités de découvert sont sous réserve du consentement du Trésor français. Le dernier mot est celui de la Trésorerie française qui a investi les réserves étrangères des pays africains en son propre nom à la Bourse de Paris.

    En bref , plus de 80% des réserves de change de ces pays africains sont déposées dans les « comptes d’opérations » contrôlés par le Trésor français. Les deux banques CFA sont africaines de nom, mais n’ont pas de politique monétaire propre. Les pays eux-mêmes ne savent pas, ne sont pas informés, à hauteur de combien la réserve de change détenue par le Trésor français leur appartient en tant que groupe ou individuellement.

    Les gains de l’investissement de ces fonds du Trésor français sont censés être ajoutés à la réserve de change, mais il n’y a pas de comptabilité transmise aux banques ou aux pays, ni les détails de ces modifications. « Seul un groupe restreint de hauts fonctionnaires du Trésor français connaissent les montants figurant dans les « comptes d’opérations » où ces fonds sont investis ; si il y a un bénéfice sur ces investissements, ils ont interdiction de divulguer ces informations aux banques CFA ou aux banques centrales des états africains. ” écrit le Dr Gary K. Busch

    Il est estimé que la France gère près de 500 milliards d’argent africain dans sa trésorerie, et ne fait rien pour mettre un peu de lumière sur ce côté sombre de l’ancien empire.

    La finalité reste : Les pays africains n’ont pas accès à cet argent.

    La France leur permet d’accéder à seulement 15 % de leur argent par an. S’ils ont besoin de plus, les pays africains doivent emprunter, à des taux commerciaux, sur les 65% de leur argents détenu au Trésor français.

    Pour rendre les choses plus tragiques , la France impose un plafond sur le montant de l’argent que les pays peuvent emprunter à la réserve . Le plafond est fixé à 20 % de leurs recettes publiques de l’année précédente. Si les pays ont besoin d’emprunter plus de 20% de leur propre argent, la France a un droit de veto.

    L’ancien président français Jacques Chirac a récemment parlé de l’argent des pays africains dans les banques en France. Voici une vidéo qui parle du système d’exploitation français.

    3. Droit de priorité sur toute ressource brute ou naturelle découverte dans le pays

    La France a la priorité en matière d’achats de toutes les ressources naturelles de la terre de ses ex- colonies. C’est seulement en cas de refus de celle-ci que les pays africains sont autorisés à chercher d’autres partenaires.

    4.Priorité aux intérêts et aux entreprises françaises dans les marchés publics et constructions publiques

    Dans l’attribution des marchés publics , les entreprises françaises doivent être considérées en premier lieu, et seulement après les marchés étrangers sont considérés. Le fait que les pays africains pourraient obtenir une meilleure offre financière ailleurs n’est pas pris en compte.

    En conséquence, dans la plupart des ex- colonies françaises, toutes les plus grosses compagnies et acteurs économiques sont dans la main des expatriés français. En Côte d’Ivoire, par exemple, les entreprises françaises possèdent et contrôlent tous les grands services publics – eau, électricité, téléphone, transports, ports et les grandes banques. Idem dans le commerce, la construction et l’agriculture.

    En fin de compte, comme je l’ai écrit dans un précédent article, les Africains vivent maintenant sur un continent possédé par les Européens !

    5.Droit exclusif de fournir des équipements militaires et de former les officiers militaires des pays

    Grâce à un système sophistiqué de bourses, de subventions, et les « accords de défense » attachés au pacte colonial, les africains doivent envoyer leurs officiers supérieurs de formation en France ou dans des infrastructures militaires françaises.

    La situation sur le continent est telle que la France a formé et nourri des centaines, voire des milliers de traîtres. Ils sont en sommeil tant qu’ils ne sont pas nécessaires, et activés en cas de besoin pour un coup d’état ou à d’autres fins !

    6. Droit pour la France de pré-déployer des troupes et intervenir militairement dans le pays pour défendre ses intérêts

    Sous la dénomination « Accords de défense » attachés au pacte colonial. La France a le droit d’intervenir militairement dans les pays africains, et aussi de stationner des troupes en permanence dans des bases et installations militaires, entièrement géré par les Français.

    Les bases militaires françaises en Afrique

    Lorsque le président Laurent Gbagbo de Côte d’Ivoire a tenté de mettre fin à l’exploitation française du pays, la France a organisé un coup d’état. Durant le long processus pour chasser Gbagbo du pouvoir, les tanks français, les hélicoptères de combat et les forces spéciales sont intervenues directement dans le conflit, ont tiré sur des civils et tué beaucoup d’entre eux.

    Pour ajouter l’injure à l’insulte, la France estime que la communauté d’affaires française a perdu alors plusieurs millions de dollars lors de la ruée pour quitter Abidjan en 2006 (où l’armée française a massacré 65 civils non armés et blessé 1200 autres.)

    Après la réussite du coup d’état par la France, et le transfert du pouvoir à Alassane Ouattara, la France a demandé au gouvernement Ouattara de verser une indemnité à la communauté d’affaires française pour les pertes pendant la guerre civile.

    Du fait, le gouvernement Ouattara leur a payé le double de ce qu’ils ont dit qu’ils avaient perdu en quittant.

    7. Obligation de faire du français la langue officielle du pays et de la langue pour l’éducation

    Oui , monsieur. Vous Devez parler français, la langue de Molière ! La langue française et une organisation de la diffusion de la culture a été créée. Appelée « Francophonie » qui regroupe avec plusieurs branches et organisations affiliées toutes contrôlées par le ministre français des Affaires étrangères.

    Comme démontré dans cet article, si le français est la seule langue que vous parlez, vous auriez accès à moins de 4% de la connaissance de l’humanité et des idées. C’est très limitant.

    8 . Obligation d’utiliser la l’argent de la France coloniale le FCFA

    C’est la véritable vache à lait pour la France, un tel système maléfique, est dénoncé par l’Union européenne, mais la France n’est pas prête à se passer de ce système colonial qui lui offre une trésorerie d’environ 500 milliards de dollars en provenance de l’Afrique, et ce par année.

    Lors de l’introduction de la monnaie euro en Europe, d’autres pays européens ont découvert le système d’exploitation français . Beaucoup, en particulier les pays nordiques, ont été consternés et ont suggéré à la France se débarrasser du système, mais sans succès.

    9 . Obligation d’envoyer en France le rapport annuel du solde et de réserve

    Sans le rapport, pas d’argent. Quoi qu’il en soit le secrétariat des banques centrales des ex- colonies, et le secrétariat de la réunion bi-annuelle des ministres des Finances des ex- colonies sont assurés par la France banque centrale / Trésor.

    10 . Renonciation à entrer en alliance militaire avec tout autre pays , sauf autorisation par la France

    Les Pays africains en général sont ceux avec le moins d’alliances militaires inter-etats. La plupart des pays ne disposent que d’alliances militaires avec leurs ex- colonisateurs ! ( drôle, mais vous ne pouvez pas faire mieux ! ).

    Dans les cas où ils souhaiteraient une autre alliance, la France les garde bien de le faire.

    11 . Obligation de s’allier avec la France en situation de guerre ou de crise mondiale

    Plus d’un million de soldats africains se sont battus pour la défaite du nazisme et du fascisme pendant la seconde guerre mondiale.

    Leur contribution est souvent ignorée ou minimisée, mais quand vous pensez que cela a pris seulement 6 semaines pour l’Allemagne pour vaincre la France en 1940, la France sait que les Africains pourraient être utiles pour conserver la « Grandeur de la France ” à l’avenir.

    Il y a quelque chose de quasiment psychopathe dans la relation de la France avec l’Afrique.

    Tout d’abord, la France est gravement accro au pillage et à l’exploitation de l’Afrique depuis l’époque de l’esclavage. Ensuite, il y a ce manque complet de la créativité et de l’imagination de l’élite française à penser au-delà du passé et de la tradition.

    Enfin, la France dispose de 2 institutions qui sont complètement gelées dans le passé , habitées par des paranoïaques et psychopathes ” les hauts fonctionnaires ” qui répandent la crainte de l’apocalypse si la France devait être amenée à changer, et dont la référence idéologique vient toujours du romantisme du 19ème siècle. Ils sont : le ministre des Finances et du Budget de la France et le ministre des affaires étrangères de la France.

    Ces deux institutions ne sont pas seulement une menace pour l’Afrique, mais pour les Français eux-mêmes.

    C’est à nous qu’il revient de libérer l’Afrique, sans demander la permission, parce que je ne peux toujours pas comprendre par exemple comment 450 soldats français en Côte d’Ivoire pourraient contrôler une population de 20 millions de personnes ?

    La première réaction des personnes lorsqu’ils apprennent l’existence de l’impôt colonial français est souvent une question :  Jusqu’à  quand ? 

    A titre de comparaison historique, la France a fait payé à Haïti l’équivalent moderne de 21 milliards de dollars de 1804 à 1947 ( près d’un siècle et demi ) pour les pertes causées aux marchands d’esclaves français suite à l’ abolition de l’esclavage et à la libération des esclaves haïtiens.

    Les Pays africains paient la taxe coloniale depuis les 50 dernières années !

    Pour Combien de temps encore ?

    Cerbac.

    Source