Étiquette : dette publique

  • La France déchirée?

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    Entre le plan Macronien pour sauver l’hexagone, et celui annoncé du trublion «judéo-berbère» Zemmour pour purifier la Gaule, la vieille France prend l’eau de toutes parts. Le tsunami covidien, l’islamisme conquérant, les gilets jaunes, les gilets verts, une dette publique abyssale, une économie en berne, les rebuffades de plus en plus évidentes de la France-Afrique, et aujourd’hui encore la connivence américano-australienne pour faire capoter le marché français de cinquante milliards de dollars conclu avec les australiens pour la livraison de sous-marins, et, qui n’est pas sans rappeler l’implication de France dans l’affaire El-paso pour empêcher notre pays de fournir la côte Est des Etats-Unis en gaz Algérien.

    Tous ces revers, sont-ils en train d’achever l’empire en déclin. Le salut, cette fois-ci, ne viendrait pas du général De Gaulle mais du patriarche Macron ou peut-être du judéo-algéro-pieds noir Eric Zemmour, pour sauver la république du naufrage.

    Le citoyen secoureur Macron a pensé le sauvetage de la nation en la mettant sur pilotis. Cinq piliers de la république qui garderont le pays à flots en attendant l’éclaircie. Seront-ils aussi solides que les cinq piliers de l’islam pour sauver la France laïque ?

    C’est, d’après le sauveteur, surtout la lame de fond islamiste qui menace d’envoyer le bateau France par le fond. L’heure est grave, le séparatisme , ce grand remplacement d’après la théorie zemmourienne aura raison de l’état nation, si rien n’est entrepris en urgence pour reconquérir les territoires perdus de l’empire. Séparatisme islamiste qui d’après le président français, comme d’après le «crédirentier» du décret Crémeux est un projet conscient, théorisé et qui se concrétise par la constitution d’une contre-société. Le problème serait l’idéologie qui affirme que ses lois sont supérieures à celle de la république, d’après le président français.

    Mais alors, en quoi consiste la stratégie du sauvetage?

    D’abord commencer par poser des actes, explique Emanuel Macron, une démarche qui rappelle le fameux «patriot act « d’outre Atlantique.

    Après onze minutes d’un cours magistral sur les raisons historiques qui ont fait le lit à l’islamisme en France, Macron conclut, lors d’un discours :»nous avons nous-mêmes construit notre propre séparatisme, avec une politique de peuplement infructueuse qui a conduit à la ghétorisation des quartiers». Un aveu polémique par excellence qui provoquera l’ire de l’extrême droite.

    Le président français reconnaît explicitement que le projet islamiste radical en France s’est construit sur la lâcheté des pouvoirs publics.

    Alors, là panacée d’après Emmanuel Macron consiste à mettre en œuvre sa stratégie en cinq actes. Le plus révélateur d’une fin de cycle républicain, est celui qui consiste en l’urgence à promulguer des textes de lois qui mettront fin aux carences républicaines. L’obligation de neutralité sera applicable aux agents publics, précisera t-il.

    Lorsque la loi de 1905 a été votée, l’islam n’était pas aussi présent dans notre société, rappelle le président. Il faudra donc, et c’est le quatrième acte, structurer l’islam. Fonder un organisation pour accompagner l’islam des lumières et le libérer des influence étrangères, Turquie, Maroc, Algérie, ce que Macron appelle l’islam consulaire, l’islam postcolonial en lien avec l’étranger.

    Revoir la loi de 1901 sur le financement des fondations, les «mosquées associatives doivent disparaître, comme il faudra contrôler les origines du financement des associations cultuelles qui baigne dans l’opacité. Il est temps d’après le président d’encadrer l’islam de France par un retour à la loi de 1905.

    Former une génération d’imams, car l’islam existe bel et bien en france, pour ceux qui ne veulent pas le voir ou en entendre parler. Et surtout favoriser l’émergence d’un clergé musulman.

    Travailler avec le cfcm, labelliser, certifier les imams. Un clergé «éclairé» qui reconnaîtrait le droit au blasphème, et ferait une place à la femme pour exercer la fonction d’imama. Reconnaitre l’islam comme civilisation, et pourquoi pas susciter l’émergence d’un nouveau chiisme au sein de la communauté musulmane française.

    Créer un Institut scientifique d’islamologie, Ibn KHALDOUN y sera enseigné. Enseigner également d’avantage la langue arabe, sortir de l’hypocrisie, macron franchit le rubicon, la campagne des prochaines présidentielles est déclarée ouverte.

    Le cinquième acte fera reconquérir la république et la fera aimer. Donnera un avenir à ses enfants qui ne l’aiment pas, à l’école par le dédoublement des classes, la multiplication des apprenants, des cités éducatives, bibliothèques, etc. Prendre des initiatives pour faire revenir la république, promouvoir la justice de proximité. Se battre contre les inégalités. Le programme «maison France» de Borlow, tant décrié, revient. Un véritable travail de proximité pour assurer la présence républicaine. Garantir des promesses d’émancipation.

    Zemmour, lui, ne l’entend pas de cette oreille, et, s’insurge contre toute forme l’islamo-gauchisme. Pour lui la solution doit être radicale, comme le fût celle qui a faillit avoir raison de sa propre souche. «Erik», choisit l’équation simple, 380 000 africains et Nord-africains entre ceux qui doivent quitter l’hexagone et ceux qu’on empêche d’y entrer sera la comptabilité annuelle du projet Zemmourien. Durant son quinquennat le faux viking veillerait à réformer la nomenclature des prénoms autorisés, plus de Mohamed ni de khadidja, les Kevin et giacomo seront tolérés s’ils sont les descendants de Puccini ou Belmondo. Zemmour choisit le Maurassisme, ce nationalisme intégral, dont l’auteur Charles Mauras avait pourtant dit que « l’on ne choisissait pas plus sa patrie, la terre de ses pères, que l’on ne choisit son père et sa mère.»

    D’autre part, le clash identitaire Zemmour vole la vedette à l’héritière du souverainisme rassembleur, incarné par la blonde Marine, de quoi accentuer le strabisme de pas mal d’électeurs.

    La France aurait-elle peur d’une partie de ses enfants longtemps ostracisés pour enfin revenir à de meilleurs sentiments?

    Aux Zemmour, Sifaoui, Finkielkraut, Ménard et autres Houellebecq, Sansal et même quelques-uns de nos petits blancs: et si un jour la France décidait de choisir le chemin vers la diversité assumée?

    Abdelkader Benmazouz

    Le Quotidien d’Oran,

  • Le FMI met alerte sur la gravité de la situation économique en Algérie

    Le FMI met en garde contre la gravité de la situation économique en Algérie

    Le Fonds monétaire international a publié un rapport sur l’économie algérienne pour l’année 2021. L’entité économique présente une situation sombre pour le pays d’Afrique du Nord. Le FMI s’attend à ce que la dette publique totale de l’Algérie atteigne plus de 63%, contre 53% l’année dernière.

    Selon ce rapport, le FMI s’attend à enregistrer une inflation d’environ 6% au cours de l’année 2021 en Algérie. De même, le déficit budgétaire est estimé à plus de 18%, alors qu’il était de 12% l’année dernière. Les réserves de pétrole de l’Algérie, l’un des principaux producteurs et exportateurs de pétrole, ont diminué ces dernières années. Selon le portail économique Bloomberg, l’Algérie connaît une réduction de ses exportations de pétrole. Le pays africain a vendu 290 000 barils par jour à l’étranger en janvier, soit 36 % de moins qu’en décembre 2020. La demande interne de carburant ayant augmenté, Alger commence à envisager des mesures sur la transformation de l’Algérie en un pays non pétrolier. De même, à Alger, on envisage la sortie éventuelle de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).

    L’Algérie est également l’un des principaux exportateurs de gaz de la région. Par exemple, elle est le principal fournisseur de l’Espagne, bien que cette année les ventes aient diminué de 11,1 %. D’une manière générale, les exportations algériennes à l’étranger ont diminué d’environ 30 % l’année dernière.

    Face à cette grave situation financière, le gouvernement algérien devra élaborer de nouvelles mesures pour relancer son économie, une économie qui ne dépend pas tant du pétrole. Cependant, il devra travailler dur compte tenu des données sombres présentées par le FMI. La Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (UNECA) a également évalué la situation du pays. L’organisme onusien a qualifié le niveau du commerce algérien de « faible » par rapport au reste de la communauté économique de la région. Le pays africain, bien que présentant un paysage essentiellement désertique, possède une partie fertile dans le nord où l’agriculture pourrait être développée. Toutefois, le rapport de la CEA indique que le secteur agricole représente 12,2 % du PNB du pays.

    Malgré la situation géographique et le climat de l’Algérie, le tourisme ne fournit pas non plus beaucoup de revenus. Selon l’Organisation mondiale du tourisme, les bénéfices de ce secteur ne dépassent pas 10 % du PIB national.

    Ces perspectives économiques critiques affectent le revenu global par habitant des Algériens. Cette situation a suscité des protestations visant à améliorer les conditions de vie. Les citoyens doivent faire face au prix élevé de l’électricité, des biens de consommation et à la dépréciation de la monnaie locale par rapport aux devises étrangères.

    Pour faire face à ces revendications sociales, le gouvernement algérien a proposé d’augmenter le salaire minimum. Cependant, les syndicats du pays ont assuré que cette mesure ne peut apporter de solutions à la situation tendue que connaît le pays. Non seulement il y a un désaccord entre les syndicats et le gouvernement, mais il y a aussi des désaccords entre les associations de travailleurs. L’Union générale des travailleurs algériens, la principale organisation du pays, a assuré que, pour mener une vie digne, le revenu d’une famille algérienne doit être d’environ 350 dollars. D’autre part, d’autres syndicats indépendants ont déclaré que le revenu ne doit pas descendre en dessous de 600 dollars. Dans le cas contraire, ils préviennent que les familles tomberont dans la pauvreté.

    Alors qu’une grande partie de la société frôle la pauvreté, d’autres citoyens qui travaillent dans certains secteurs comme la banque ou l’industrie pétrolière ont un salaire de plus de 10 000 dollars. Ce revenu peut être comparé aux 200 $ gagnés par les employés des secteurs de l’agriculture, de la construction ou de la protection civile.

    Récemment, des membres de la Protection Civile et des pompiers ont manifesté dans la capitale pour demander des améliorations de leur emploi, en plus de réclamer la reconnaissance de l’effort qu’ils fournissent. Ces travailleurs sont ceux qui doivent faire face à la pandémie de coronavirus, qui a déjà infecté plus de 122 000 Algériens.

    Ce fossé économique entraîne la disparition de la classe moyenne, comme le souligne le sociologue Nasser Jabi. « Les déséquilibres dans la répartition des richesses dans le pays ces dernières années vont dans le sens de la dissolution de la classe moyenne », affirme Jabi. Ces différences créent également une classe étroite de riches et une large classe de pauvres. Pour le sociologue, ce problème est « le reflet des politiques économiques et sociales des gouvernements algériens successifs ».

    Market Research Telecast, 30 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, FMI, situation économique, économie, Fonds monétaire international, l’économie algérienne pour l’année 2021, dette publique, inflation, déficit budgétaire, réserves pétrolières, exportations de pétrole,