Étiquette : deuxième tour

  • Election présidentielle: Résultats complets du 2e tour

    Election présidentielle: Résultats complets du 2e tour

    Election présidentielle: Résultats complets du 2e tour – Emmanuel Macron, Marine Le Pen, 1er tour, deuxième tour

    Les résultats complets du 2e tour viennent d’être publiés. Sur 48 752 500 inscrits :

    E. Macron : 18 779 809 voix
    M. Le Pen : 13 297 728 voix
    Abstentions : 13 655 960
    Bulletins blancs : 2 228 006
    Bulletins nuls : 790 997

    Liste des candidatsVoix% Inscrits% Exprimés
    M. Emmanuel MACRON18 779 64138,5258,54
    Mme Marine LE PEN13 297 76027,2841,46
    Nombre% Inscrits% Votants
    Inscrits48 752 500
    Abstentions13 656 10928,01
    Votants35 096 39171,99
    Blancs2 228 0444,576,35
    Nuls790 9461,622,25
    Exprimés32 077 40165,8091,40

    En raison des arrondis à la deuxième décimale, la somme des pourcentages peut ne pas être égale à 100%.

    France Entière

    Rappel des Résultats au 1er tour

    Liste des candidatsVoix% Inscrits% Exprimés
    M. Emmanuel MACRON9 783 05820,0727,85
    Mme Marine LE PEN8 133 82816,6923,15
    M. Jean-Luc MÉLENCHON7 712 52015,8221,95
    M. Éric ZEMMOUR2 485 2265,107,07
    Mme Valérie PÉCRESSE1 679 0013,444,78
    M. Yannick JADOT1 627 8533,344,63
    M. Jean LASSALLE1 101 3872,263,13
    M. Fabien ROUSSEL802 4221,652,28
    M. Nicolas DUPONT-AIGNAN725 1761,492,06
    Mme Anne HIDALGO616 4781,261,75
    M. Philippe POUTOU268 9040,550,77
    Mme Nathalie ARTHAUD197 0940,400,56
    Nombre% Inscrits% Votants
    Inscrits48 747 876
    Abstentions12 824 16926,31
    Votants35 923 70773,69
    Blancs543 6091,121,51
    Nuls247 1510,510,69
    Exprimés35 132 94772,0797,80

    En raison des arrondis à la deuxième décimale, la somme des pourcentages peut ne pas être égale à 100%.

    Source: Ministère de l’Intérieur

    #France #Elections_présidentielles #Résultats

  • Les Français à l’épreuve de l’urne

    Les Français à l’épreuve de l’urne

    Les Français à l’épreuve de l’urne – Emmanuel Macron, Marine Le Pen, extrême droite, Rassemblement National,

    Par Salah Bey

    Entre une Europe forte et sortir de l’Europe, l’écart est visible. Entre une évolution dans la relation de la France avec ses anciennes colonies et la continuité d’une vision néocolonialiste, le fossé est grand, entre un Macron qui se veut innovateur et une Le Pen conservatrice. Même si leur dernier face-à-face n’a pas tout livré, le parallèle est distinct entre les deux candidats. Nettement direct et franc, le Président sortant a sorti des cartes, alors que la candidate du Rassemblement national usait d’un langage plutôt critique plutôt que d’avancer un programme électoral digne d’une future présidente de la France.

    Des indices comme prendre la parole avant la fin du générique ou sa visite précoce sur les lieux du débat pour critiquer le décor de l’émission renseignent sur la stature d’une femme trahie par une certaine imitation de son père, qui fut trop bavard mais avare en bonnes idées qui offrent des solutions aux peines des Français. A l’occasion, Marine Le Pen a changé la couleur de sa veste – du rose au noir – au lieu de faire une mue politique par rapport au legs de son père, afin de donner l’image d’une candidate digne de son nom et non de celui de son père. Elle incarne bien, au-delà du changement du sigle partisan, son père dont le caractère est vomi par une large catégorie d’électeurs, au diapason des changements mondiaux.

    Alors qu’un sans-faute s’imposait, Madame la «présidente», qui aurait dû tirer des enseignements de la campagne électorale de 2017 et adopter un discours apaisant et prometteur, surfait, comme le veut la tradition familiale, sur les sujets qui fâchent, déstabilisants !

    Si les Français en ont assez de réécouter ses discours haineux contre l’Algérie, contre le foulard et pour l’émigration sélective, la candidate à la présidentielle française est prise au piège par un invité surprise : le conflit en Ukraine. Son rapprochement, même virtuel, de la Russie dans cette amère conjoncture que subit l’Europe, présidée par un Macron visiblement en net déphasage par rapport à sa rivale, lui a coûté des points et lui font évidemment perdre des voix. Car aux yeux des Français, hostiles à cette guerre, l’amie française de Poutine est vraisemblablement persona non grata.

    A moins d’un miracle, un KO semble être déjà consommé. Il est salvateur pour une France en panne d’idées et en quête de nouveaux partenaires. Ce n’est pas pour Marine Le Pen, trop faible pour trouver des solutions à son pays, pris en sandwich entre la xénophobie, l’islamophobie et le spectre d’une guerre civile – projet si cher à un certain Eric Zemmour, son allié satanique.

    E-Bourse, 23/04/2022

    #France #Election_présidentielle #Macron #Marine_le_pen #Rassemblement_National #LREM #Extreme_droite

  • Sarkozy apporte son soutien à Emmanuel Macron

    Sarkozy apporte son soutien à Emmanuel Macron

    Sarkozy apporte son soutien à Emmanuel Macron – Valery Pécresse, deuxième tour, Les Républicains, LREM, extrême droite,

    Nicolas Sarkozy, qui a obstinément refusé de se prononcer en faveur de la candidate de sa famille politique pour l’élection présidentielle, sort du silence à l’occasion de cet entre-deux-tours pour apporter son soutien à Emmanuel Macron. L’ancien président de la République a indiqué dans un communiqué qu’il voterait pour le président sortant, tout en exhortant son camp de participer à un «rassemblement» autour de Macron. Il explique, par ailleurs, dans un entretien dans la presse, les raisons qui le poussent à soutenir l’actuel président. Principal motif, son positionnement politique : le président candidat aurait évolué «vers le centre droit» tout au long du quinquennat.

    «Une grande partie de ses idées sont maintenant les mêmes que les (leurs)», analyse l’ancien chef de l’État. Un constat qui pousse Sarkozy à exhorter son camp à «accompagner» Emmanuel Macron dans un éventuel second quinquennat. Pointant de manière prononcée le rapprochement idéologique entre sa famille politique et le locataire de l’Élysée, Nicolas Sarkozy s’en réjouit : «Qui peut s’en plaindre ? Pas moi». «Son bon score au premier tour… N’est-ce pas la traduction qu’une partie des électeurs de droite l’ont rejoint ?», fait-il mine de s’interroger, alors qu’Emmanuel Macron est arrivé en tête du premier tour dimanche avec 27,85 % des voix. Une déclaration qui doit faire mal à Valérie Pécresse qui n’a cessé durant des mois d’essayer de convaincre l’ex-président de se tenir à ses côtés, en vain. Le silence de Nicolas Sarkozy vis-à-vis de Pécresse était même devenu une vraie épine dans le pied de la candidate Les Républicains ces dernières semaines.

    Si l’ancien chef de l’État ne l’a même pas évoquée dans son communiqué publié au lendemain du premier tour, il ne mâche pas ses mots dans «Paris Match» contre celle qui fut sa ministre. «La candidate LR a choisi d’être très dure avec le candidat Macron, mais ses propositions n’arrivaient pas à percer. Valérie ne pouvait pas, en même temps, l’accuser d’être le fossoyeur de la France et dire qu’il nous prenait nos idées», raille-t-il notamment après le très faible score de la présidente de la région francilienne (4,78 %).

    À l’inverse, dans son communiqué, Sarkozy expliquait dans des mots choisis et flatteurs que le président de la République était «le seul en situation d’agir» : «Il a l’expérience nécessaire face à une grave crise internationale plus complexe que jamais, parce que son projet économique met la valorisation du travail au centre de toutes ses priorités, parce que son engagement européen est clair et sans ambiguïté».

    Face aux critiques qu’il anticipait dans son camp, celui qui fut à la tête de la France entre 2007 et 2012 a enfoncé le clou : «On ne se trompe jamais en choisissant la clarté et la constance». «La fidélité aux valeurs de la droite républicaine et à notre culture de gouvernement doit nous conduire à répondre à l’appel au rassemblement d’Emmanuel Macron en vue de l’élection présidentielle», ajoutait-il. Face à cet appui, le président de la République l’a remercié «de sa confiance et de son soutien» : «Cela m’honore et cela m’oblige et donc je pense qu’il faut rassembler très largement».

    Cela fait plusieurs années maintenant que la relation entre Sarkozy et Macron, toujours plus proches, laissait entrevoir un rapprochement idéologique et politique. Reste à voir si les électeurs de droite, encore réticents à franchir le pas, qui ont voté Pécresse au premier tour, seront convaincus par l’ancien chef d’État et mettront un bulletin dans l’urne pour le président sortant ou si, encore plus que lors du premier tour, l’abstention prévaudra.

    Le Jour d’Algérie, 20/04/2022

    #Sarkozy #Macron #Pécresse #LREM #LR

  • France: Mélenchon potentiel Premier Ministre

    France: Mélenchon potentiel Premier Ministre

    France: Mélenchon potentiel Premier Ministre – Election présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, deuxième tour, Emmanuel Macron,

    On n’a pas vu cela depuis l’instauration du quinquennat et le dernier attelage composé du président de droite Jacques Chirac et Premier ministre socialiste Lionel Jospin.

    La dernière “cohabitation” a cessé en 2002 quand celui-ci a perdu à la surprise générale une présidentielle dont il était le favori. Mais tellement favori que les candidatures de gauche ont foisonné provoquant une dispersion des voix qu’il a échoué dès le premier tour. Retenant la leçon de l’échec, Lionel Jospin s’est retiré de la vie politique.

    En tant que Premier ministre, il a inspiré une révision de la Constitution qui a introduit le quinquennat à la placé du septennat et une inversion du calendrier électoral, plaçant les législatives après les présidentielles. Le but est de permettre au président élu de profiter de la dynamique de sa victoire en remportant l’Assemblée nationale dans la foulée.

    C’est ce pari que Jean-Luc Mélenchon rêve de déjouer cette fois-ci. Le candidat arrivé troisième à la présidentielle veut une sorte de 3e tour qui lui permettra de gagner les élections législatives et d’obtenir une majorité à l’Assemblée nationale. Ainsi, il imposera au vainqueur de dimanche prochain une cohabitation. Il sera le Premier ministre d’Emmanuel Macron ou de Marine dont les pouvoirs se trouveront forcément limités.

    Le président de La France Insoumise a enterré son rêve de président puisqu’il a décidé de ne plus se présenter. Il nourrit désormais celui de devenir Premier ministre. Il a deux mois pour convaincre les Français de lui accorder leur confiance. “Je demande aux Français de m’élire Premier ministre” en votant pour une “majorité d’Insoumis” et de “membres de l’Union populaire” à ces élections du 12 et 19 juin, a-t-il déclaré sur BFMTV, dans sa première déclaration publique depuis le 10 avril. Il faut séduire l’ensemble de la gauche et les abstentionnistes.

    Jean-Luc Mélenchon vise donc à imposer une cohabitation au futur vainqueur de la présidentielle, avec lequel il exclut toute “négociation”. Et ce, que ce soit Emmanuel Macron ou Marine Le Pen.

    Il a d’ailleurs redit qu’il ne donnerait pas d’autre consigne au second tour que “pas une voix à Mme Le Pen”, qui incarne “la contradiction totale” avec son programme “d’harmonie”. Mais “la question de savoir qui est président à ce moment-là” de cohabitation ne compte pas à ses yeux, car “c’est le Premier ministre qui signe les décrets”, a-t-il affirmé, ajoutant vouloir appliquer son programme.

    Les cadres de La France insoumise ont exulté sur les réseaux sociaux. “Mélenchon à Matignon”, s’est exclamé son ami député Alexis Corbière. “Un autre monde est toujours possible”, a espéré la députée Caroline Fiat.

    Son lieutenant Alexis Corbière analyse: “Il ne faut pas juste donner la perspective d’une opposition forte, mais dire que l’on peut gagner”, que “l’affaire n’est pas perdue pour Mélenchon et son programme”. Selon lui, “rien ne sera réglé à la présidentielle et il ne faut pas réfléchir à l’ancienne”.

    Pour réussir à mobiliser à des élections législatives traditionnellement moins courues par les électeurs, les Insoumis espèrent donner l’image d’une “Union populaire” élargie.

    Dans ce but, ils ont appelé Les Verts, les Communistes et l’Extrême gauche à se rassembler derrière eux et leur programme, en proposant que l’attribution des circonscriptions soient appliqués à la proportionnelle des résultats du premier tour. Julien Bayou, le chef des Verts, a répondu qu’il espérait davantage.

    Mais il a aussi dit, mardi, prévoir un aboutissement des négociations d’ici la fin de semaine prochaine. Un autre cadre écolo a même jugé “atteignable”, devant des journalistes, qu’il y ait un accord “d’ici la fin de semaine pour donner un espoir” aux électeurs de gauche, qui vont voter à contrecœur dimanche au second tour.

    La France insoumise (LFI) va mener des rencontres bilatérales dans les prochains jours.

    Mardi soir, le conseil national du Parti socialiste, sorte de parlement du parti, a adopté une résolution proposant de discuter avec l’ensemble des forces de gauche, dont LFI. Pour l’instant, le leader insoumis a indiqué ne pas vouloir discuter avec le PS.

    Soucieux de ne pas donner l’impression d’une “tambouille”, Jean-Luc Mélenchon s’est défendu de préparer un simple “accord électoral”, mais un “accord stratégique qui devient électoral”. “C’est pas la lutte des places mais la lutte des classes”, a-t-il scandé.

    Le Jeune indépendant, 21/04/2022