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  • Algérie : Taux de change des principales devises ce 31 août

    Algérie : Taux de change des principales devises ce 31 août

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    Voici le taux de change des principales devises sur le marché interbancaires des changes d’Alger pour la journée du mercredi 31 août.

    Source : Banque d’Algérie

    #Algérie #Devises

  • Le dollar sous pression

    Etats-Unis, dollar, change, devises, yen,

    Le dollar continuait de faiblir face au yen vendredi pour la deuxième séance consécutive, la déception du marché après le PIB américain poussant les investisseurs vers la devise japonaise, en petite forme depuis plusieurs mois.

    Vers 19H15 GMT, le dollar perdait 0,66% à 133,39 yens, un sommet depuis près d’un mois et demi pour la devise japonaise.
    Vis-à-vis de l’euro également, le billet vert perdait un peu de terrain à 1,0218 dollar pour un euro (-0,21%).

    Le dollar index, qui compare le billet vert face aux principales monnaies, se repliait de 0,41% à 105,91 points.

    “Les principales questions des dernières 24 heures étaient : est-ce que la Réserve fédérale américaine (Fed) a changé de cap mercredi? Et est-ce que les Etats-Unis sont en récession?”, se demandait Jim Reid, analyste chez Deutsche Bank.

    Cours de vendredi Cours de jeudi
    ———————————-
    19H15 GMT 21H00 GMT
    EUR/USD 1,0218 1,0197
    EUR/JPY 136,30 136,92
    EUR/CHF 0,9731 0,9738
    EUR/GBP 0,8398 0,8372
    USD/JPY 133,39 134,27
    USD/CHF 0,9522 0,9549
    GBP/USD 1,21671,2180.

    (APS)

    #Dollar #Etats_UNis #Finances #Change #Devises

  • Algérie: Les réserves de change dans une position confortable

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    Par : Hamid Mechri

    L’euro a récemment chuté jusqu’à atteindre la parité avec le dollar, entraînant risque d’inflation et perte d’attractivité. Ces conséquences se répercutent diversement sur les économies de monde, qui utilisent ces deux monnaies dans le commerce international.

    Il y a donc des gagnant et des perdant de cette parité entre le billet vert et la monnaie unique européenne, situation inédite qui se produise pour la première fois en 20 ans, mais quelles sont les conséquences exactes sur l’Algérie ?

    Pour notre pays, dont les revenus les plus importants proviennent de la vente des hydrocarbures, dont les cours sont côtés en dollars, donc des bénéfices vont augmentés, ce qui est une bonne nouvelle, selon le professeur en économie, Dr. Slimane Nacer.

    « Quant aux répercussions de l’événement sur l’économie algérienne, comme certains s’en demandent, je pense qu’elles se manifestent sous deux aspects ; Une légère amélioration du pouvoir d’achat de l’Algérie en ce qui concerne les importations, c’est-à-dire les achats de l’étranger, car la plupart de nos exportations sont des hydrocarbures que nous vendons en dollars, et la plupart de nos importations vers l’Union européenne, nous les payons en euros », a-t-il expliqué.

    « Donc on touche des revenus taxés avec une monnaie forte et on paie avec une monnaie en chute de valeur », a-t-il poursuivi, soulignant toutefois qu’il s’agit d’une « légère amélioration », car « ce n’est pas dans une large mesure ».

    Pour la deuxième raison, d’après Slimane Nacer, il s’agit des « réserves de change du pays, qui se trouvent dans une position plus sûre car la majeure partie est labellisée en dollars ».

    Il a ajouté que les réserves de change de l’Algérie connaissent « une reprise et une force récemment, et elles pourraient continuer à se renforcer, tant qu’il y aura une forte demande d’énergie, qui est principalement tarifée en dollars à l’échelle mondiale ».

    Cette tendance se maintiendra et augmentera tant que l’opération militaire russe en Ukraine est toujours d’actualité.

    En plus du fait que le dollar est devenu une monnaie refuge compte tenu des conditions économiques actuelles dans le monde, ce qui augmente la demande mondiale sur le billet vert, a analysé Dr. Slimane Nacer.

    « Mais la situation de l’euro reste instable et n’est pas nécessairement en baisse, surtout après que la Banque centrale européenne a décidé de relever les taux d’intérêt de 50 points de base (soit 0,5 %) pour la première fois depuis 2011, ce qui pourrait conduire à une amélioration du taux de change de l’euro au cours des prochains jours », a-t-il fait noter.

    Jeudi 21 juillet, l’institution monétaire de l’Union européenne a augmenté ses trois taux directeurs de 50 points de base chacun. Elle a également approuvé un nouveau mécanisme permettant d’acheter des obligations de pays en difficulté. Des mesures qui visent à limiter la flambée des prix dans l’ensemble des Etats membres.

    En plus des pays qui ont comme monnaie l’euro, les pays qui utilisent le franc CFA – directement indexé sur l’euro à parité fixe – sont aussi touchés par la dépréciation.

    Le Maroc subit également de plein fouet les variations de l’euro.

    En effet, la chute brutale de l’Euro devrait encore alourdir le déficit commercial du Royaume chérifien déjà en difficultés financières.

    L’économie marocaine sera fortement affectée par la parité des deux monnaies, l’euro et le dollar, a analysé l’économiste marocain Omar El Kettani, qui a cité les conséquences de la parité euro-dollar pour les Marocains.

    « L’essentiel du commerce du Royaume dépend du dollar, ce qui signifie que nos importations seront effectuées à un coût élevé par rapport au passé », a-t-il expliqué dans une déclaration faite au site « Achkayen.com ».

    L’analyste économique a ajouté que les prix élevés sont dus au fait que le volume des importations du Maroc est supérieure à ses exportations, ce qui aggrave encore la situation, prévoyant que les citoyens supportent une grande partie de ce désastre économique.

    L’interlocuteur a fait observer que cela se produit à la lumière d’un déficit budgétaire du Maroc de 50 %, ajoutant que le recours à la dépréciation du dirham est dangereux et sera à son tour affecté négativement.

    Il a souligné également que les interventions de la Banque centrale du Maroc en vue de maintenir la valeur du dirham vont également s’affaiblir, compte tenu de la conjoncture actuelle.

    El Kettani a tenu pour responsable le gouvernement marocain qui, selon lui, essaie de faire oublier au citoyen qu’il y a une crise, soulignant qu’il est temps pour le gouvernement de suivre une politique d’austérité.

    E-Bourse, 23/07/2022

    #Algérie #Devises #Euroe #Dollar #Maroc #Exportations #Importations #Change

  • Chute vertigineuse de l’euro: Quel avantage pour l’Algérie ?

    Chute vertigineuse de l’euro: Quel avantage pour l’Algérie ?

    Algérie, devises, change, euro, dollar, Ukraine, Russie, Union Européenne, gaz,

    Par Mohamed Kouini

    C’est la dégringolade la plus brutale jamais connue par la monnaie unique européenne depuis 2022. Après avoir atteint la parité avec le dollar, l’euro a plongé ce mercredi encore, dépassant toutes les prévisions les plus pessimistes. Le dollar américain valait plus d’un euro, une situation inédite depuis la création de la monnaie européenne en 2000.

    Mardi, la valeur du billet vert était de 1,01 dollar pour un euro, soit une perte de 22% de sa valeur en un an. Un taux qui risque encore de s’élever ces jours ci, en raison de certains facteurs liés aux marchés américains et la volonté de la Réserve fédérale américaine de soutenir encore davantage le dollar.

    Pour les experts, cette situation s’explique surtout par les inquiétudes du marché sur l’émergence d’une crise énergétique majeure sur le Vieux continent, notamment avec les nouvelles tensions sur le gaz russe et les travaux de maintenance sur le gazoduc Nord Stream 1.

    L’Europe est entrain de faire les frais de son soutien aveugle aux Etats-Unis au détriment de ses intérêts nationaux dans le conflit en cours en Ukraine.

    Cette situation alimente notamment les craintes de récession économique en Europe. Un simple arrêt de quelques jours des livraisons de gaz russes causerait une récession dans toute la zone euro. Les dégâts seraient incalculables, selon les experts, qui pensent que la zone euro connaîtra trois trimestres consécutifs de contraction de l’économie.

    L’une des conséquences serait que la Banque centrale européenne (BCE) aura à faire face à une inflation galopante et la politique monétaire sera des plus difficiles pour éviter les déséquilibres sociaux.

    Actuellement, les investisseurs achètent en masse du dollar, devenu valeur refuge, et profitent au maximum de cette situation. La Réserve fédérale américaine (Fed) veut poursuivre ses hausses des taux, alors que les chiffres de l’emploi publiés ce vendredi ayant montré que l’économie des Etats-Unis résiste mieux.

    Qu’en est-il pour l’Algérie avec la chute de la valeur de l’euro ? Pour les analystes, c’est tout bénef pour le pays qui importe 60% de ses besoins en euros depuis l’Union européenne. En 2021, elle a importé pour 13 milliards d’euros soit près de 17 milliards de dollars. Si la dépréciation de l’euro continue encore, cela va permettre à l’Algérie et ses importateurs de réaliser de fortes économies en devises. C’est encore le Trésor public qui sera soulagé avec la baisse de la facture des importations algériennes depuis l’Union européenne. Le Trésor public compte ses recettes et ses dépenses en dollar.

    Pour d’autres économistes, cette situation va permettre à Sonatrach d’augmenter ses exportations vers l’Union européenne (notamment avec l’Italie, la France, l’Espagne et l’Allemagne) qui sont actuellement de l’ordre de 11 milliards d’euros. La hausse des prix du gaz et du pétrole sur le marché international doublé d’une explosion de la demande dans la zone euro sur les produits énergétiques vont permettre à l’Algérie de renflouer encore davantage ses caisses.

    Pour les sociétés algériennes versées dans l’importation de l’Europe, on se frotte les mains. Certains secteurs sont ciblés, comme l’agroalimentaire, les médicaments, les produits parapharmaceutiques, les produits cosmétique et de luxe.

    Toutefois, aussi paradoxal que cela puisse paraitre, au marché informel du Square du Port Said, dans la capitale, l’euro maintient toujours ses valeurs, ne subissant aucun contrecoup de sa chute mondiale. Est ce par rapport à la forte demande des potentiels touristes algériens en partance en vacances en Tunisie? Rien n’est moins sûr.

    Il est attendu vers la fin de cette année, si la chute se poursuit, une nette amélioration de la balance commerciale de l’Algérie et une préservation de ses réserves de change.

    Le Jeune Indépendant, 13/07/2022

    #Algérie #Devises #Change #Euro #Dollar

  • L’effondrement de l’euro: Aucun effet sur les marchés parallèles

    L’effondrement de l’euro: Aucun effet sur les marchés parallèles

    Algérie, devises, change, euro, dollar, marché parallèle,

    Imene Kimouche

    Le taux de change de l’euro et du dollar américain était presque égal, lundi, pour la première fois en 20 ans, alors que les taux des devises européenne et américaine s’écartaient de moins d’un cent.

    L’euro a oscillé autour de 1,004 dollars dans l’après-midi, en baisse d’environ 12 % par rapport à sa valeur depuis le début de l’année, à un moment où les craintes abondent d’une récession économique sur le continent européen en raison du taux d’inflation élevés et d’incertitudes sur les approvisionnements énergétiques dues à la Guerre russo-ukrainienne.

    L’économiste Ishak Kharchi a déclaré à Echorouk que la baisse de la monnaie européenne, l’euro, par rapport au dollar américain est due à la poursuite de la guerre russo-ukrainienne qui a affaibli l’Union européenne et accru la peur des investisseurs qui évitent d’investir leur argent dans le région, « la baisse de la demande de la monnaie européenne a entraîné une forte baisse de sa valeur », a-t-il ajouté.

    Ce qui empire les choses, selon l’expert, c’est la Banque fédérale américaine qui a cherché à augmenter les taux d’intérêt sur le dollar et à en encourager la demande, ce qui a contribué à la supériorité du dollar par rapport à l’euro.

    « Aujourd’hui, il n’est pas possible d’anticiper que le prix de l’euro restera bas par rapport au passé, ou qu’il augmentera dans les prochaines heures, étant donné que cela est lié aux efforts de la Banque européenne pour relancer l’euro, en augmentant les taux d’intérêt , comme si c’était le cas, l’euro connaîtrait une reprise. Cette baisse peut durer longtemps, et elle peut encore diminuer à tout moment », a-t-il affirmé.

    Sur les effets de la baisse de la valeur de l’euro, l’expert a expliqué que les répercussions seront ressenties par la zone euro, qui importe 60% de ses besoins en dollars, ainsi, le pouvoir d’achat y connaîtra une baisse notable, comme pour les entreprises exportant en dollars, leurs ventes rebondiront.

    Concernant l’Algérie, Ishak Kharshi a expliqué que l’impact pourrait être léger à travers une légère baisse des prix des produits importés d’Europe en devise américaine, c’est-à-dire financés par les réserves de change, et si ces fonds sont transférés du dinar à l’euro, les prix de ces produits ne connaîtront pas de baisse.

    Quant à la possibilité que le marché parallèle des devises fortes en Algérie soit affecté par le faible prix de l’euro, l’expert a nié cette hypothèse et dit qu’il est impossible, car les ventes de devises fortes sur le marché parallèle en Algérie ou d’autres points noirs, sont soumis à l’offre et à la demande et non à d’autres facteurs économiques, et ont attribué la récente hausse des prix des devises fortes à la saison du Hajj et au retour des vols à ce qu’ils étaient dans la période pré-Corona .

    Echouroukonline, 12/07/2022

    #Algérie #Devises #Euro #Dollar #Change #Marché_parallèle

  • Algérie : La citoyenneté est l’acquis principal

    Algérie : La citoyenneté est l’acquis principal

    Algérie, économie, finances, pétrole, devises,

    L’année 2022 a toutes les chances d’être celle de l’opulence au plan financier. Comme il est objectivement admis que les prix du pétrole ne fléchiront pas dans les toutes prochaines semained, guerre en Ukraine oblige, l’on attend au bout de cette année, des recettes records, un excédent commercial en forte hausse, une reconstitution intéressante du Fonds de régulation des recette et certainement une bien meilleure posture des réserves de changes du pays. Toutes ces bonnes nouvelles ont évidemment une raison exogène. L’embellie que vit l’Algérie est la conséquence d’une conjoncture internationale qui se manifeste par une crise majeure et une menace de 3è guerre mondiale.

    Mais le propos n’est pas de voir comment on en est arrivé à vivre dans un pays riche, mais de constater surtout que l’effort de relogement de familles mal logées sera, à n’en pas douter, accéléré. Des centaines de milliers de chômeurs trouveront du travail grâce aux signes de relance de l’industrie nationale qui sont bien là et renforcées par les quelques grands projets structurants qui ne tarderont pas à voir le jour. Bref, 2022 pour l’Algérie n’aura pas été l’année de la déprime, à l’image de ce qui arrive dans de nombreux pays du monde. Bien au contraire, il faut bien reconnaître qu’à tous les niveaux, les Algériens ont évolué dans le bon sens.

    Pour ne pas faire marche arrière, il est essentiel de conforter tous les acquis sociaux, économiques de l’Algérie. Il ne faut pas croire que la carte Chiffa et sa généralisation, qui a été une grande réalisation, ne puisse pas être remise en cause. Ou que les usines débloquées sur décision présidentielle soient des acquis irréversibles. Il est impératif de considérer que tout est sujet à régression, d’autant plus que toutes ces réalisations sont le fruit d’une manne pétrolière, peut être bien orientée, mais qui demeure tout de même une ressource que nous ne maîtrisons pas.

    Et comment donc conforter tous ces acquis ? La réponse est très simple, en fait. Il suffit de fructifier tout cet investissement en rendant d’une manière ou d’une autre les Algériens responsables de leur devenir. En un mot comme en mille, 2022 devrait être l’année de la consolidation de la citoyenneté. Le dialogue initié par le Président Tebboune pourrait être l’une des voies, au même titre d’ailleurs que l’action du Conseil supérieur de la Jeunesse, récemment créé. En résumé , il faut amener les Algériens à s’approprier leurs usines, leurs produits manufacturés, leurs acquis sociaux à l’image d’une sécurité sociale qui passe pour être l’une des meilleures au monde… Cela pour dire que la citoyenneté est le principal édifice que la nouvelle Algérie se doit de construire au plus tôt.

    Par Nabil.G

    Ouest tribune, 23 juin 2022

    #Algérie #Pétrole #Finances #Economie

  • Algérie: Taux de change des principales devises

    Algérie: Taux de change des principales devises

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    Selon Algérie-Expat, ce jeudi 2 juin 2022, l’euro est proposé à la vente à 217 dinars algériens, 2 dinars de moins pour l’achat.

    En ce qui concerne le billet vert américain, le dollar reste stable. Un dollar US s’échange à 200 dinars l’achat et 203 à la vente.

    Concernant le dollar canadien et la Livre sterling qui ne connaissent pas le même engouement des clients, leurs prix varient. Le pound garde la même valeur. Il est échangé à 250 dinars algériens à l’achat et 253 dinars à la vente. Tandis que la monnaie canadienne est en baisse. Le dollar canadien s’échange contre 147 dinars à l’achat et 150 dinars à la vente.

    Toujours selon la même source, les cotations officielles à la banque d’Algérie connaissent une stagnation relative. Ce jeudi 2 juin 2022, le taux de change de l’euro s’affiche à 155,51 dinars à l’achat et 155,54 dinars à la vente. Le dollar américain reste à 145,61 dinars algériens à l’achat et 145,62 dinars à la vente.

    De son côté, la Livre sterling n’a connu aucun changement. Un pound s’échange contre 182,40 dinars à l’achat et 182,46 dinars à la vente. Enfin, le dollar canadien est proposé 2022 à 114,19 dinars algériens à l’achat et à 114,23 dinars à la vente.

    #Algérie #Devises #Change #Euro #Dollar

  • Algérie. L’APN pour l’accréditation des bureaux de change

    Algérie. L’APN pour l’accréditation des bureaux de change

    #Algérie #Change #Devise #Députés #Marché_parallèle #Bureaux_de_change

    Les membres de la commission des affaires économiques, du commerce et de la planification de l’Assemblée populaire nationale ont officiellement ouvert le dossier d’agrément des bureaux de change en Algérie dans toutes les wilayas du pays, notamment frontalières, pour neutraliser les marchés parallèles de vente de devises fortes , mené par le marché « carré » d’Alger, qui échange des sommes énormes en devises étrangères.

    Les députés ont demandé au ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, lors d’une réunion à huis clos la semaine dernière consacrée à discuter de la loi sur les zones franches, de prendre les mesures nécessaires pour adopter et ouvrir des bureaux de change officiels, d’autant plus que le gouvernement s’apprête à lancer la nouvelle promotion des investissements loi et la loi sur les zones franches qui est sur la table du parlement, et le ministre s’est engagé dans sa réponse à étudier le dossier au niveau de son département ministériel et à trouver une solution aux transferts légalisés en devises fortes, surtout depuis la suppression des marchés parallèles pour le la vente de devises étrangères a été incluse dans le programme de travail du gouvernement qui a été adopté au Parlement en septembre 2021.

    Les députés ont soulevé les problèmes que pourraient rencontrer les investisseurs, notamment étrangers, en l’absence de bureaux de change agréés, et même les militants dans les zones franches, car de telles lois, si elles ne sont pas rattachées à des bureaux de change réguliers pour vendre des devises, vont étendre le marché noir. pour des devises fortes qui font circuler des sommes colossales.

    En septembre dernier, lors de l’investiture des membres du Conseil national économique, social et environnemental, le président Abdelmadjid Tebboune avait annoncé 90 milliards de dollars circulant sur le marché noir.

    Un membre de la commission des affaires économiques, du commerce et de la planification de l’Assemblée populaire nationale, Hicheme Safar, a indiqué à Echorouk que les députés ont évoqué, lors d’un huis clos avec le ministre des Finances Abderrahman Raouya, le dossier de l’ouverture des bureaux de change agréés, notamment qu’ils sont aujourd’hui en train de discuter de la loi sur les zones franches et se préparent à entrer officiellement dans la zone franche africaine d’ici le début du mois de juillet prochain, ce qui pourrait créer des failles permettant le passage d’énormes quantités de devises fortes vers le marché noir et ouvrir la voie à des abus dans le domaine des échanges.

    « Le ministre des Finances a confirmé sa volonté d’ouvrir le dossier et de délimiter ces bureaux prochainement, d’autant plus que le gouvernement s’apprête également à adopter une nouvelle loi sur les investissements, qui devrait être lancée en Conseil des ministres, présidé par Abdelmadjid Tebboune, le prochain. Jeudi. Dans ce contexte », Safar a ajouté que « les représentants proposent de transférer tout ce qui concerne l’activité industrielle dans la loi sur la zone franche vers la loi sur l’investissement et de ne conserver que la partie commerciale et les transferts dans le texte de la loi sur la zone franche ».

    «Ils ont également appelé le ministre des Finances à accorder des facilités spéciales aux banques et aux opérations bancaires pour permettre à ces zones de contribuer de manière significative à l’augmentation des exportations en dehors des hydrocarbures, dont l’augmentation avait été précédemment ordonnée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. à près de 7 milliards de dollars d’ici la fin de 2022 ».

    Le porte-parole a évoqué le report des activités de la commission économique de l’Assemblée populaire nationale, notamment en ce qui concerne les sorties d’informations de terrain liées à l’enquête sur le dégel des projets en cours jusqu’à la décision sur le dossier de la loi d’investissement attendue au Parlement la semaine prochaine si le Conseil des ministres l’approuve, notant que « cette loi sera une constitution économique, non sujette à modification par des lois de finances, et qu’elle continuera d’être en vigueur pendant 10 ans et traitera des dossiers d’investissements locaux et étrangers, ce qui nécessite un examen minutieux de chaque petite et grande chose qui s’y rapporte et de l’étudier en profondeur.

    Imene Kimouche

    Echouroukonline, 15 mai 2022

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  • Algérie: Le dernier rapport du FMI reflète-t-il la réalité de l’économie?

    Algérie: Le dernier rapport du FMI reflète-t-il la réalité de l’économie?

    Algérie: Le dernier rapport du FMI reflète-t-il la réalité de l’économie?données officielles, inflation mondiale, devises, importations, exportations,

    Le dernier rapport du FMI sur l’économie algérienne de 2022 étant ambiguë, demande des éclaircissements car c’est par un diagnostic serein et une vision stratégique que s’élabore une politique socio-économique cohérente. Rappelons que tout rapport du FMI part des données officielles que lui communique tout gouvernement, corrigé ensuite par des tests de cohérence.

    1.-Selon le FMI, du fait surtout de l’effet prix et très accessoirement de l’effet volume, les recettes additionnelles prévues si le cours des hydrocarbures – pétrole et gaz- se maintient au niveau actuel seront pour la Libye de 39 milliards de dollars, un accroissement de 74%, l’Irak de 149 + 73%, les Emiraties 190, + 46%, le Koweït 84, +46%, le Qatar 84 ,+ 40%, le Bahreïn 11, +39%, Oman 39, +34%, Arabie Saoudite 327, + 28% et l’Algérie 59 milliards de dollars avec un accroissement de 28% pour 2021. Avec une baisse en volume physique d’environ 25/30% par rapport aux années 2006/2007, les exportations de gaz ont atteint environ 43 milliards de mètres cubes gazeux et pour le pétrole 500.000 barils/j du fait que qua la consommation intérieure est presque identique aux exportations amplifiée par la politique des subventions et qui pourrait représenter cas de non accroissement de la production et d’un nouveau modèle de consommation énergétique ( Mix énergétique dont l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables) 80% des exportations horizon 2030 (voir nos interviews aux télévisions 18/24 avril 2022, Alg24 et France 2 Paris). Or on continue de construire des logements selon les anciennes méthodes alors que les nouvelles techniques permettent d’économiser plus de 30% d’énergie, et les énergies renouvelables, malgré des discours et de nombreux séminaires au 01 janvier 2022 couvre à peine un pour cent (1 %) de la consommation intérieure restant un long parcours pour couvrir les prévisions du ministère de l’Energie 40% de la consommation intérieure à horizon 2030.

    Quant aux importations de biens et services (ce dernier environ 6 milliards de dollars en 2021 contre 10/11 entre 2018/2019 ), elles sont estimées à 46 milliards de dollars selon le FMI, et se pose cette question : quel sera l’impact de l’inflation mondiale en termes de balance devises. Pour un même niveau d’importation, avec toutes les restrictions, en pondérant seulement de 50% les prix internationaux, rappelons avant cette hausse uniquement la rubrique biens alimentaires, la crise alimentaire avec les tensions en Ukraine, qui devrait toucher bon nombre de pays , s’élevait à presque 9 milliards de dollars en 202, le taux d’intégration en 2021 des entreprises privées et publiques ne dépassant pas 15% ,sans compter les nouveaux investissements nécessitant des devises et la partie dinars, nous aurons presque 70 milliards de dollars d’importation de biens et services si l’on veut relancer l’économie nationale, existant donc un déficit entre les recettes et les dépenses d’environ 11 milliards de dollars. Cela n’est pas propre à l’Algérie mais concerne tous les pays rentiers à économie non diversifiée ce qu’ils gagne, en exportation d’hydrocarbures ,ils le perdent en valeur d’importation, devant toujours dresser la balance devises.

    2.- Le FMI prévoit un taux de croissance pour 2022 de 2,4% pour l’Algérie et avec une baisse du taux de chômage , ayant revu à la baisse ses projections pour les années 2022 et 2023, tablant sur un taux, de chômage respectivement, de 11,1% et 9,8%, alors qu’elle prédisait dans son rapport d’octobre une hausse de chômage à 14,7% en 2021, l’estimant en 2021 à 13,4% , du fait d’un taux de croissance en 2021 de 4%. Le solde des transactions courantes de l’Algérie devrait s’établir à 2,9% du PIB avant de baisser à -0,2% du PIB en 2023, représentant -2,8 du PIB en 2021, contre la prévision précédente d’un taux de -7,6 % du PIB.

    Afin de ne pas induire en erreur l’opinion publique, car les recettes des hydrocarbures pour l’Algérie représentant avec les dérivées environ 98% de ses entrées en devises, le FMI doit nous éclairer sur la méthodologie des calculs de projection car comment avec un taux de croissance démographique entre 2020/2021 entre 1,8 et 2% selon les données officielles, une demande d’emploi environ 350.000 à 400.000 emplois par an qui s‘ajoute au taux de chômage actuel estimé en 2021 par le FMI à 13,4% avec un tel taux de croissance, le taux de chômage peut être de 11% en 2022 et inférieur à 10% en 2023.

    Rappelons qu’un taux de croissance se calcule par rapport à la période précédente :un taux de croissance élevé par rapport à un taux de croissance par rapport à la période précédente faible donne cumulé un taux faible. Pour le calcul du taux de chômage a t-on ventilé les emplois créateur de valeur ajoutée des emplois rente qui constitue un transfert de valeur et l’emploi dans la sphère informelle à très faible productivité et a-t-on tenu compte des destructions d’emplois du fait de la crise, de la hausse des prix inputs et de la faiblesse de la demande publique via les hydrocarbures qui détermine toujours la croissance et les restrictions, ,uniquement pour le BTPH en 2021 plus de 500.000 emplois sans compter la léthargie de bon nombre d’autres entreprises qui fonctionnent avec un effectif réduit ? Ces données du FMI ne contredisent-elles pas les règles élémentaires de l’économie où le taux d’emploi est fonction du taux de croissance et des structures des taux de productivité et c’est une loi universelle . Alors que selon la majorité des experts internationaux, il faut un taux de croissance en termes réels de 8/9% par an sur au moins cinq années pour absorber ce flux et atténuer les tensions sociales.

    3.-Attention à la vision purement monétaire où afin de préserver les réserves de change estimées à 44 milliards de dollars fin 2021, l’on bloque la machine économique, restriction des importations non ciblée , où en plus de l’inflation importée, l‘instabilité juridique et surtout monétaire, accélère le processus inflationniste qui connaît en 2022 un niveau inégalée à deux chiffres, entre 50 et 100%, le prix presque de la majorité de produits non subventionnées ayant doublé, le citoyen algérien en 2022 n’ étant pas seulement un tube digestif avec la lente disparition des couches moyennes noyau de tout développement, afin de combler artificiellement le déficit budgétaire , par la dévaluation accélérée du dinar réalisant une épargne forcée et contribuant à la détérioration du pouvoir d’achat de la majorité. Pourtant, l’Algérie, acteur stratégique et la stabilité de la région méditerranéenne et africaine, sous réserve d’une bonne gouvernance et de la valorisation du savoir peut atteindre ses objectifs conciliant l’efficacité économique avec une profonde justice sociale ,la cohésion sociale étant le nerf de la sécurité nationale.

    Professeur des universités, expert international docteur d Etat 1974- Abderrahmane MEBTOUL

    #Algérie #FMI #economie #croissance


  • Algérie : Un tour de vis supplémentaire

    Algérie : Un tour de vis supplémentaire

    Algérie : Un tour de vis supplémentaire – importation, matières premières, code de l’investissement, loi sur l’information, devises,

    Après avoir établi en décembre de l’année passée un fichier national des produits fabriqués en Algérie et dont l’importation est interdite, le gouvernement vient de donner un tour de vis supplémentaire pour mettre fin à l’importation à tout-va. Désormais, les opérateurs économiques activant dans le domaine de l’importation de matières premières, de produits et de marchandises destinées à la revente en l’état, sont tenus de présenter un document attestant de l’indisponibilité sur le marché national des produits à importer. On ne peut pas prévoir pour le moment les effets de ce nouveau tour de vis sur l’économie nationale, surtout sur la protection du produit national, mais tout porte à croire que cette décision du département de Kamal Rezig ne sera que de courte durée, vu les tâtonnements juridiques auxquels on nous a habitués ces dernières années.

    La trituration continuelle du cahier des charges de l’activité automobile, le renvoi aux calendes grecques de la promulgation du code de l’investissement et de la loi sur l’information, pourtant annoncées, Il y a plus d’une année …sont autant d’exemples de ces tâtonnements juridiques et de cette perte de temps qui renseignent sur l’absence d’une planification claire susceptible de créer la stabilité et la confiance pour un véritable démarrage économique.

    La rationalisation des importations et la protection du produit national sont des initiatives louables et nécessaires, mais à condition qu’elles soient menées avec soin, sans qu’elles impactent sur l’approvisionnement du marché national. Hormis les lobbies de l’importation habitués à puiser sans compter dans les devises du pays, tout le monde est d’accord sur le fait de mettre fin et rapidement à l’importation anarchique. Importer tout et n’importe quoi, n’a jamais été vu d’un bon œil par les citoyens algériens. L’importation tous azimuts doit être combattue énergiquement, mais en parallèle, il faut également encourager énergiquement la production nationale. En l’état actuel des choses, la mesure prise par le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, ne peut que créer davantage de perturbations sur les approvisionnements.

    Les graves pénuries qui touchent actuellement plusieurs produits comme le lait en sachet, la semoule et l’huile montrent qu’on ne peut pas s’en passer à coups de lois des importations sans créer les conditions appropriées pour la diversification et l’amélioration de la production nationale. L’Algérie peut-elle disposer de données fiables et à jour pour vérifier la liste des produits disponibles en quantité et en qualité pour interdire leur importation ? Pas si sûr, quand on connaît la faiblesse et l’approximation de nos statistiques.

    L’Express, 28/04/2022