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  • Maroc: Ahmed Charaï, première victime du hacker Chris Coleman

    Maroc: Ahmed Charaï, première victime du hacker Chris Coleman

    Maroc : Ahmed Charaï, première victime du hacker Chris Coleman – Marocleaks, lobbying, Etats-Unis, lobby israélien, Sahara Occidental, Front Polisario, Algérie,

    En octobre 2014, sous le compte @chris_coleman24, un hacker publie en vrac sur Twitter des documents confidentiels révélant la manière dont une « diplomatie parallèle » est conduite par le royaume. Des centaines de courriels officiels (câbles diplomatiques, correspondances parfois à caractère privé, etc;) ont ainsi été mis en ligne dans une sorte de Wikileaks à la marocaine.

    On découvre pêle-mêle que des journalistes français collaborent régulièrement avec Ahmed Charaï, un patron de presse marocain connu pour sa grande proximité avec la DGED (Direction générale des études et de la documentation, contre-espionnage), en écrivant des articles favorables à la thèse du « Sahara marocain ».

    L’homme clé dans l’opération de manipulation des journalistes étrangers américains et français est Ahmed Charaï, dirigeant d’un groupe de presse dont on sait maintenant qu’il est une façade des services secrets.

    Qui est Ahmed Charaï?

    Dans son livre La République de Sa Majesté, le journaliste marocain Omar Brouksy rapporte qu’Ahmed Charaï “le porte-serviette » d’Abdelhadi Alami, « son homme à tout faire . Son factotum ».

    Abdelhadi Alami est un ancien ministre d’État sous le gouvernement de Valéry Giscard D’Estaing. Ancien commis de l’État, opérateur économique et homme de presse (Maghreb Magazine, Maghrib Al Yaoum, Le Temps, Al Khabar). Il est a géré pour l’État la société Maroc Tourist de 1967 à 1976 et créa alors la société Dounia Hôtels dont le parcours dure à ce jour.

    En 1993, raconte Brouksy, il est présenté à Hassan II qui avait l’habitude de descendre au Crillon. Alami demande au roi ce qu’il peut faire pour son pays. « Fais un journal », réponde le monarque. Alors, il fonda Maghreb Magazine, un hebdomadaire francophone qui défendait surtout les positions officielles du royaume et assurait la promotion du tourisme au Maroc.

    Mais, ajoute-t-il, « l’expérience Maghreb Magazine fit long feu. Le contenu de cette publication n’est même pas parvenu à emballer la communauté marocaine résidant en France. En 1999-2000, Alami décide de rapatrier toutes ses affaires au « pays » et s’installe à Marrakech. Charaï est dans es bagages ».

    Omar Brouksy poursuit au sujet de Charaï:

    Au Maroc, ce dernier retrouve d’anciennes connaissances datant de son périple parisien et proches de Yassine Mansouri lorsqu’il était à la tête de l’agence officielle marocaine MAP (Maghreb Arab Presse). Ils le mettent en contact avec celui qui deviendra alors son nouveau factotum et qu’il appelle toujours « Sdi Yassine ». Charaï prend du galon et lance un site, L’Observateur du Maroc. En septembre 2008, il publie une information selon laquelle le père de la fille de Rachida Dati serait l’ancien chef du gouvernement espagnol José María Aznar (1996-2004) : « Ce n’est pas un marocain, ni un français non plus, lit-on sur le site de Charaï. C’est un espagnol. Et Il était il y a juste quelques années chef du gouvernement de son pays, avant Zapatero (…). Quant à l’heureux papa, il était premier ministre et suite à sa défaite face au socialiste Zapatero, il a disparu de la scène politique. On sait donc à quoi il occupait ses loisirs.

    Qualifiant cette information de « mensonge total et absolu », Aznar dépose aussitôt une plainte pour diffamation en Espagne, mais le site sera poursuivi au Maroc en vertu des accords judiciaires entre les deux pays. Charaï ne sera jamais inquiété.

    Une ancienne connaissance de « Moulay Ahmed Charaï » le décrit comme « quelqu’un de léger dans sa manière d’analyser les choses. Pas de profondeur, pas de structuration. On s’ennuie rapidement, il n’a rien à raconter. Il ne maîtrise ni le français ni l’anglais. Je me demande comment il fait pour écrire ces articles qu’on lit ici et là. Ou alors les services marocains sont devenue imbéciles, ou alors ils n’ont pas de compétences humaines. On ne peut comparer par exemple Charaï avec quelqu’un comme André Azoulay. Rien à voir. Azoulay, c’est de la haute voltige ».

    Grâce au hacker Chris Coleman, nous avons appris que le groupe médiatique d’Ahmed Charaï n’est qu’une façade de la DGED et qu’il a été arrêté le 14 septembre 2011 par le service des douanes de l’aéroport international de Dulles pour fraude dans la déclaration de devises. En effet, provenant de Paris, Charaï a menti dans le montant d’argent liquide qu’il portait sur lui et qui était destiné à ses agents de lobbying aux Etats-Unis. Alors qu’il portait 50.000 dollars, il n’a déclaré que la cinquième partie (10.000$).

    Bien qu’il ait avoué sa culpabilité devant le juge, Ahmed Charaï a pu être libéré grâce à John J. Hamre, président du Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS), une entité de lobbyistes pro-marocains dans laquelle est membre Henry Kissinger, architecte en chef de la livraison du Sahara Occidental au Maroc.

    Grâce à ses amis du lobby israélien, Charaï a réussi à devenir à infiltrer plusieurs think tanks. Dans cet email, il demande de l’argent pour payer ses contributions en tant que membre du conseil d’administration de ces organisation :


    Ici, Charaï demande des « cadeaux de fin d’année » pour son équipe de lobbystes :

    SOURCE: Marocleaks, 28/12/2021

    #Maroc #Ahmed_Charai #Marocleaks #EtatsUnis #Lobbying #SaharaOccidental #Lobbyjuif #Lobby_israélien

  • Hacker Coleman: Complots du Maroc pour déstabiliser l’Algérie

    Hacker Coleman: Complots du Maroc pour déstabiliser l’Algérie

    Hacker Coleman: Complots du Maroc pour déstabiliser l’Algérie – diplomatie marocaine, Sahara Occidental, DGED, lobbying, Front Polisario,

    Des documents officiels le révèlent – Comment le Maroc a engagé journalistes et personnalités étrangères pour déstabiliser l’Algérie

    Parce qu’il considère que l’Algérie est le seul obstacle, le Maroc, déterminé à poursuivre la colonisation du Sahara Occidental, ne lésine pas sur les moyens et fait une entorse aux principes pour organiser des complots contre le pays du million et demi de martyrs, coupable de défendre le principe de l’indépendance des pays. Cette machination marocaine passe par l’organisation également de propagandes médiatiques ayant pour but de dénigrer une Algérie restée attachée à ses principes de respect à l’autodétermination des peuples. Une machination qui passe par « l’achat » de consciences de certains, prêts à sacrifier tout un peuple pour gagner des dizaines de milliers d’euros offerts gracieusement par le Makhzen.

    Un « Edouard Snowden » marocain dévoile une partie de cette machination. Il se fait appeler Chris Coleman et a révélé des documents confidentiels mettant à nu les activités anti-Algérie menées par la Direction Générale des études et de la documentation (DGED) qui est un service de renseignements et de contre-espionnage au Maroc. Ce hacker a dévoilé de nombreuses informations sensibles sur le royaume chérifien, mais, ordres de virement, diverses correspondances concernant en particulier les activités de la DGED.

    Ce service est rattaché directement au Palais royal. Les documents dévoilés par ce Snowden portent sur des virements de grosses sommes d’argent en dollars au profit d’un patron de presse au Think Tank Républican Center for the National Interest. Dix mille dollars pour une insertion publicitaire au profit d’une ONG spécialisée dans la résolution pacifiques des conflit, 25000 pour le think tank FPRI et des sommes aussi importantes au profit de titres de presse américains et britanniques. Chris Coleman a en outre posté un avis de virement de 60,000 dollars au profit du journalistes Richard Miniter du New York Post, accusé d’écrire des articles anti-algériens et de faire un supposé un lien entre le Front Polisario et Al Qaïda.

    Il dévoile les méthodes de la DGED pour corrompre les journalistes internationaux. Leur mission est de dénigrer l’Algérie, de l’accuser de tous les torts en contrepartie de fortes sommes d’argent en devises . Chris Coleman décrit avec détails et documents à l’appui comment des personnalités dans le monde, dont des journalistes occidentaux, sont payés par le Maroc pour mener une campagne médiatique contre l’Algérie. Il révèle également des documents sur des activités d’espionnage menées par certains responsables de missions onusiennes.

    Dans un document attribué à la mission permanente du Maroc à Genève, daté du 18 ocotbre 2012 et portant la référence HB2626, et adressé au ministre marocain des affaires étrangères et de la coopération, révélant, également, un complot contre Christopher Ross, envoyé personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara Occidental, car attaché à une solution juste pour le dossier sahraoui.

    Dans ce document, l’ancien ambassadeur à Genève et représentant actuel du Maroc auprès des Nations Unies, Omar Hilale révèle dans cette missive que « M. Athar Sultan Khan, chef du cabinet du Haut Commissaire pour les réfugiés, mène une campagne discrète pour promouvoir sa candidature potentielle pour succéder à M. Ross ». Le palais royal marocain tient à se débarrasser de Ross qui refuse de cautionner l’occupation du Sahara Occidental par le Maroc.

    Miniter demande de ne pas oublier son « cadeau » de 20.000 dollars

    Dans ce même document, Omar Hilale ajoute que « la candidature de M. Khan, au cas où elle se formaliserait, serait important pour notre pays ».

    Source: Marocleaks, 22/12/2021

    #Algérie #Maroc #Marocleaks #Richard_Miniter #Christopher_ross #Athar_Khan

  • Amar Belani: les « risibles » mensonges de Sahel Intelligence

    Amar Belani: les « risibles » mensonges de Sahel Intelligence

    Amar Belani: les « risibles » mensonges de Sahel Intelligence- Algérie, Maroc, Sahara Occidental, DGED, services secrets,

    Encore une fois, le site « Sahel Intelligence » connu pour être affilié aux renseignements marocains, verse dans le mensonge et la manipulation.

    En effet, dans un article mis en ligne mardi, cet instrument du Makhzen, avance que l’Algérie a installé des militaires iraniens et des combattants du Hezbollah « dans des bases de l’armée algérienne situées à quelques kilomètres des camps de Tindouf pour combattre l’armée marocaine. »

    L’envoyé spécial auprès du ministre des Affaires étrangères pour le Sahara Occidental et les pays du Maghreb, Amar Belani, a qualifié « les assertions de « Sahel Intelligence », incubateur de fake news concoctées par la DGED d’hollywoodiennes et de risibles. »

    Comme de coutume, tous les moyens sont utilisés par le makhzen pour jeter le doute et de tenter de manipuler l’opinion internationale au profit du perfide monarque, prêt à s’allier au diable pour arriver à ses fins.

    Hakim G.

    L’Espoir libéré, 15/12/2021

    #Algérie #Maroc #Sahel_Intelligence #DGED #Sahara_Occidental

  • France-Maroc: Mohamed B., le grain de sable dans le désert…

    France-Maroc: Mohamed B., le grain de sable dans le désert…

    France-Maroc: Mohamed B., le grain de sable dans le désert… – CFCM, Conseil français du culte musulman, DGED, espionnage, Islam en France,

    Dans l’enquête en cours en France sur les relations de l’agent traitant de la DGED marocaine, l’intriguant Mohamled B., il y a eu, à la source, une mise sous surveillance de la part de la sécurité intérieure française de ce monsieur, ensuite une série de faits liés à la « corruption d’agents publics ». Ce qui est intéressant dans cette récente affaire, c’est la propension marocaine à débourser des caisses d’or pour faire aboutir un projet insaisissable.

    L’information a été donnée par « Le Point », qui n’a donné qu’une tranche de la partition marocaine qui se joue sur le sol français, l’enquête étant toujours en cours. Mais ne nous réjouissons pas, car il est dit qu’elle n’aboutira pas, tout comme l’enquête d’État sur les écoutes Pegasus.

    Les seules bribes disponibles, ou qui ont fuité, concernent les activités d’infiltration au sein d’institutions françaises menées par les services de renseignement marocains en France, avec un appui israélien confirmé, sont loin de dévoiler toute la réalité du « drame marocain » totalement obnubilé par le Sahara occidental, non pas en tant que fondamental de la politique d’Etat marocain, mais en tant que carte maitresse pour maintenir le peuple sous des objectifs communs. Ne perdez pas de vue que le roi Hassan II a programmé la « Marche verte » sur le Sahara occidental, en 1975, au moment où la situation interne tournait à l’anarchie, avec des complots pour l’assassiner et un soulèvement populaire qui prenait de la consistance. La Marche verte du roi a été qualifiée en son temps par les experts de « coup de poker » de Hassan II pour établir la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, dans un contexte de plus en plus défavorable. Aujourd’hui, le contexte, à des nuances près, est le même.

    L’agent secret du Makhzen à travers son rôle présumé d’ «agent traitant » du président du CFCM est un certain Mohamed B, fiché « S03 » (c’est à dire mis sous surveillance discrète par les renseignements français), a agi par le biais de l’argent. Et tous les réseaux marocains dans l’Hexagone agissent de même. Il n’est que vérifier la quantité de politiciens, comédiens, journalistes et eurodéputés qui passent leurs vacances à Fez, Marrakech ou Rabat pour se rendre à l’évidence : il existe un budget spécial pour corrompre les médias et soudoyer les responsables. « Le Point », à la source de l’information, a été lui-même, il y a quelques années, épinglé pour des faits de conflit d’intérêts : sa corédactrice en chef, Mireille Duteil, a été mise en accusation par WikiLeaks pour avoir rédigé des papiers « sur mesure » au bénéfice du Maroc et au préjudice du Polisario et de l’Algérie moyennant 6 000 euros.

    Le sujet est abondamment sourcé et appelle, de ce fait, à revenir dessus avec des indications précises et des anecdotes à faire tomber de haut.

    L’Express, 06/12/2021

    #France #Maroc #Pegasus #Conseil_français_du-culte_musulman #CFCM #Mohamed_B #Mohamed_Moussaoui #Espionnage #DGED #Islam_en_France

  • Le Point: La DGED agit pour le contrôle de l’islam de France

    Le Point: La DGED agit pour le contrôle de l’islam de France

    Le Point : Le Maroc veut contrôler l’Islam de France – services secrets, DGED, Mohamed Moussaoui,

    Dans un dossier consacré aux agissements de services secrets étrangers en France, le magazine français Le point a révélé dans son dernier numéro que les « barbouzes » marocains étaient impliqués depuis des années pour que le Maroc parvienne à contrôler les mosquées et autres lieux de culte musulman dans l’Hexagone et ainsi, ravir la palme aux autres pays musulmans, dont l’Algérie qui possède une forte communauté dans ce pays.

    Voici, l’intégralité du papier du magazine sur cette affaire scabreuse, qui fait suite à l’autre scandale Pegasus révélée récemment.

    Mohamed B. est un fantôme. L’orthographe de son véritable nom est incertaine et l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a eu toutes les peines du monde à trouver une photographie de lui. Tout juste a-telle appris qu’il était né en juin 1964 au Maroc et qu’il était considéré par la préfecture du Bas-Rhin comme célibataire, détenteur d’une carte de résident français depuis octobre 2010. Sa véritable adresse n’a jamais été trouvée. Les investigations menées à son seul domicile connu, à Bischheim, en Alsace, n’ont rien donné, contraignant les enquêteurs à dresser un procès-verbal de «recherches infructueuses». Depuis le 13 février 2018, date à laquelle un mandat d’arrêt a été émis à son encontre, l’homme s’est tout bonnement évaporé. Poursuivi pour corruption d’agents publics en France, il n’est connu dans le petit cercle du renseignement que par sa fiche «S03» (recherche de renseignements sans attirer l’attention), laquelle le désigne comme un agent des services secrets marocains. Il est aussi soupçonné, selon nos informations, d’avoir cherché à exercer une emprise sur l’islam de France en «tamponnant».

    Après l’affaire Pegasus, c’est le nouveau scandale qui guette: comment un espion du royaume chérifien a été chargé d’infiltrer le Conseil français du culte musulman. Tout commence, comme le révèle à l’époque Libération, par un renseignement anonyme parvenu à l’IGPN le 11juillet 2016, selon lequel deux membres de la police aux frontières (PAF) fournissent des fichiers de police à une force étrangère, en contrepartie d’espèces et de voyages tous frais payés. Une enquête est ouverte à Creil (Oise), qui s’attache à éclaircir les fonctions exactes de Charles D., fonctionnaire de police à l’aéroport d’Orly. Le sexagénaire y vérifie l’identité de toutes les personnes qui passent les aubettes des douanes et enregistre les allées et venues des fichés «S» ou ceux inscrits, pour une raison ou une autre, au Fichier des personnes recherchées (FPR).

    Les informations qu’il manipule sont donc éminemment sensibles. Certaines sont classées confidentiel défense. Très rapidement, les investigations vont confirmer que Charles D. est en relation téléphonique nourrie avec un certain Driss A., à qui il fournit des renseignements et des badges dits «verts», sortes de passe-droits qui permettent aux contacts de Driss de faciliter leur passage à la frontière… Et d’éviter certaines mesures de contrôle.

    Charles D. reçoit en échange un peu d’argent, réalise des voyages au Maroc et en Angola et y rencontre un mystérieux commanditaire désigné, à la manière d’un 007, sous son seul nom de code : M118. Il s’agit de Mohamed B. C’est à lui que le fonctionnaire a pris l’habitude de remettre les fiches S par l’intermédiaire de Driss A.

    Fantôme. Recherché depuis le 18 février 2018, cet agent des services secrets marocains (nom de code : M118) reste introuvable depuis le 13 février 2018.

    Des dizaines de fiches d’informations confidentielles de personnes liées à la mouvance islamiste ont, en toute illégalité, changé de main.

    Nous sommes alors en 2016. Entendu par la police, Charles D. assume tout: «Je sais que cette façon de procéder est illégale. Toutefois, je le fais dans l’intérêt supérieur de la nation afin de prévenir tout acte terroriste sur notre territoire. » Et tant pis si les renseignements fournis concernent parfois des dignitaires étrangers ou un ex-ministre algérien… « Vive sa Majesté ! »

    Au fil des mois, M118 se fait de plus en plus présent et parvient à rencontrer le directeur de la PAF d’Orly, par ailleurs conjoint de la patronne de l’IGPN. Il invite aussi personnellement Charles D. au Maroc, lui proposant au téléphone de venir avec sa famille. Ce dernier se dit enchanté. «Vive sa Majesté!» s’écrie-t-il.

    Après trois ans de procédure, Charles D., Driss A. et Mohamed B ont tous été renvoyés devant le tribunal correctionnel pour un procès qui n’a pas encore été audiencé. Selon Blandine Russo, l’avocate de Charles D.: «Ce sont les fragilités de mon client, sa volonté d’agir contre le terrorisme et son état psychologique au moment des faits qui ont pu en faire une cible de choix» pour un agent du Renseignement. «Il a toujours affirmé ne pas avoir été payé pour ses services.»

    Dans son ordonnance de renvoi, révélée par Le Parisien, le juge d’instruction a quant à lui souligné qu’il était «rarissime qu’un dossier relevant du secret étatique soit ainsi judiciarisé, surtout par le biais d’un renseignement anonyme. […] Aucune hypothèse ne peut être, à ce jour, émise quant aux motivations de cette dénonciation, alors qu’il a été démontré qu’un membre du renseignement marocain était en contact avec des fonctionnaires de la PAF d’Orly».

    Selon plusieurs sources, cette affaire a attiré l’attention sur les actions de Mohamed B. dans l’Hexagone. Plus qu’un simple agent, l’homme est en réalité un rouage essentiel de la Direction générale des études et de la documentation (DGED), l’équivalent marocain de la DGSE française. Sa mission? Accroître le contrôle du royaume chérifien sur la pratique de l’islam en Europe.

    Si l’espion compte de nombreux faits d’armes, notamment en Espagne, il est aujourd’hui soupçonné d’avoir été, des années durant et avant sa fuite, l’agent traitant du président du Conseil français du culte musulman (CFCM), le Franco-Marocain Mohammed Moussaoui. Mohamed B. serait ainsi derrière tous les grands projets de ces dernières années pour asseoir l’influence du Maroc sur de nombreuses mosquées françaises et contrer ainsi les intérêts du rival algérien, n’hésitant pas à faire pression sur tel ou tel représentant du culte local pour permettre l’ascension de son poulain, Mohammed Moussaoui.

    D’après les informations du Point, les liens entre le président du CFCM et le Maroc sont aujourd’hui si forts que les quittances de loyer de l’appartement parisien occupé par Mohammed Moussaoui sont directement adressées à un certain Samir X., numéro 3 de la DGED à Paris. Ce dernier, qui agit sous couvert diplomatique – il est officiellement considéré comme attaché à l’ambassade du royaume du Maroc en France –, règle ainsi une note de plusieurs milliers d’euros par an. Une pratique en cours depuis des années sous l’impulsion de Mohamed B.

    Ces relations et cette tentative d’ingérence du Maroc sont susceptibles d’inquiéter fortement au sommet de l’État, alors que le ministre de l’Intérieur ambitionne de réformer en profondeur la gouvernance du culte musulman en France. Une réforme doit émerger en début d’année prochaine après une phase de consultation commencée cette année.

    Coopération culturelle.

    Contacté, Mohammed Moussaoui se défend de toute ingérence. «La personne que vous présentez comme membre de la DGED [Mohamed B.], je l’ai toujours connue comme chargé de mission au ministère marocain des Affaires étrangères et de Coopération, affirme-t-il. Il a été membre du comité bilatéral franco-marocain, formalisé par la déclaration commune franco-marocaine de septembre 2015, sur la coopération en matière cultuelle.» Et de préciser: «Cette déclaration a été signée, en présence des deux chefs d’État, par le ministre français des Affaires étrangères et le ministre marocain des Habous et des Affaires islamiques. J’ai assisté à cette signature en ma qualité de [représentant de] l’Union des mosquées de France (UMF) et membre de la délégation française qui accompagnait le président de la République, M. François Hollande. Ce comité est chargé de suivre trois dossiers: les imams et psalmodieurs marocains détachés en France, la formation des imams français au Maroc et les aides aux mosquées françaises.»

    Selon Mohammed Moussaoui, ses fonctions à l’UMF l’ont conduit à rester «régulièrement en contact avec les membres marocains et français de ce comité. C’est dans ce cadre-là et en toute transparence que j’ai pu avoir des contacts avec M. B.».«S’agissant du logement que j’occupe à Paris, il appartient à l’ambassade du Maroc. Cette dernière le met à ma disposition pour pouvoir assurer ma mission bénévole de gestion des trois dossiers cités plus haut […] Une fois que ma mission sera terminée, notamment avec la fin des imams détachés en 2024 et la mise en place de formations d’imams en France, je ne disposerai plus de ce logement, dont d’ailleurs je n’aurai plus besoin.» La mission de Mohamed B. ? Accroître le contrôle du royaume chérifien sur la pratique de l’islam en Europe ».

    L’Evénement, 04/12/2021

    #Maroc #Services_secrets #DGED #CFCM #Mohamed_Moussaoui

  • France: Espion marocain au sein du Conseil de culte musulman

    France: Espion marocain au sein du Conseil de culte musulman

    France: Espion marocain au sein du Conseil de culte musulman – Maroc, DGED, Mohamed Moussaoui,

    Le média français Le Point révèle ce mercredi que le Conseil de culte musulman CFCM, dirigé par Mohamed Moussaoui serait infiltré par les services de renseignements du Makhzen.

    L’espion du Makhzen est soupçonné un agent secret marocain serait soupçonné d’avoir tenté à influencer l’islam de France à travers son rôle d’«agent traitant» du président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui.
    Il s’agit de Mohamed B, résident en France depuis 2010, fait objet d’un mandat d’arrêt depuis mars 2018 pour «corruption d’agents publics en France». Fiché «S03» , il est soupçonné d’avoir tenté d’infiltrer plusieurs organisations islamiques françaises pour le compte des services de renseignement marocain. L’homme qui a disparu de la circulation, dont les recherches à le retrouver sont vaines,est fiché «S03» et aurait réussi à s’accaparer de dizaines de fiches d’informations confidentielles portant sur des personnes plus ou moins liées à la mouvance islamiste.

    Mohamed B aurait réussi l’opération de la transmission illégale de documents officiels dont certains seraient classés «confidentiel défense» .

    Dans le même cadre, les enquêteurs sont persuadés que Mohamed B est un agent de la Direction générale des études et de la documentation (DGED). sa mission consistait à renforcer le contrôle du Makhzen sur la pratique de l’islam en Europe.

    L’espion fait partie du réseau marocain visant à asseoir l’influence du Maroc sur de nombreuses mosquées françaises ,à l’instar de ce qu’a été révélé il y a quelques semaines par les médias neerlandais sur le même subterfuge mis en place par le Makhzen, pour espionner les fidèles des mosquées en terre néerlandaise dont des ressortissants marocains Dans le cadre de cette enquête , le Point souligne que les quittances de loyer de l’appartement parisien occupé par Mohammed Moussaoui seraient directement adressées à un certain Samir X., attaché à l’ambassade du Maroc en France, mais qui en réalité serait le numéro 3 de la DGED à Paris. Après Pegasus, le Maroc est de nouveau éclabousse par un scandale d’espionnage. Que fera Macron, pour mettre hors d’état de nuire les agissement du Makhzen?

    Algérie54, 02/12/2021

  • France: Des traces de la DGED marocaine dans les mosquées

    France: Des traces de la DGED marocaine dans les mosquées- services secrets, Conseil Français du Culte Musulman, Mohammed Moussaoui

    Les services secrets marocains soupçonnés d’influencer le Conseil Français du Culte Musulman
    Le Point révèle mercredi 1er décembre qu’un proche collaborateur du président du CFCM est un agent secret marocain, chargé d’asseoir l’influence de son pays sur l’Islam de France.

    L’Islam de France subirait l’influence de régimes étrangers, et même les espions marocains s’en mêleraient, selon une enquête du Point publiée mercredi 1er décembre. L’hebdomadaire pointe le rôle d’un certain Mohamed B. « rouage essentiel » de la Direction générale des études et de la documentation (DGED), les renseignements extérieurs marocains. L’homme est mis en cause par la justice française pour avoir obtenu d’un membre de la Police aux frontières des « Fiche S » confidentielles ou des passe-droits pour pénétrer en France. Cela contre de l’argent ou des séjours au Maroc. Mais il a disparu des radars au point qu’un procès-verbal de « recherches infructueuses » a été délivré. L’affaire a poussé les enquêteurs à s’intéresser aux liens de Mohamed B. avec le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM).

    Le président du CFCM hébergé par l’ambassade du Maroc
    Alors que l’influence des régimes étrangers est un enjeu important dans l’organisation de l’islam de France, l’homme aurait été en contact direct avec le président du CFCM le Franco-Marocain Mohammed Moussaoui, révèle Le Point. Avant sa fuite, il en aurait été « l’agent traitant » pendant des années. Son rôle aurait été de faire pression sur les mosquées et représentants du culte afin de renforcer l’autorité de Mohammed Moussaoui, et par la même celle du régime marocain sur l’islam de France. L’hebdomadaire affirme également que c’est à un membre éminent de cette même DGED que sont adressées…les quittances de loyer du président du CFCM.

    Mohammed Moussaoui confirme au Point être hébergé à titre gracieux par l’ambassade du Maroc en échange de la gestion bénévole des imams français et marocains exerçant dans l’autre pays et des « aides aux mosquées françaises » venues du Maroc. Il assure ne connaître Mohamed B. que comme chargé de mission au ministère marocain des Affaires étrangères et de Coopération.

    Valeurs actuelles, 01/12/2021

    #Maroc #France #Islam #Mosquées #Mohamed_Moussaoui #Conseil_Culte_musulman #CFCM #DGED #Service_secrets

  • France-Algérie: Les rumeurs de la DGED marocaine

    France-Algérie: Les rumeurs de la DGED marocaine

    Tags : Algérie, France, Emmanuel Macron, Maroc, DGED – France-Algérie: Les rumeurs de la DGED marocaine

    Yassine Mansouri, le directeur de la DGED, les services secrets du Maroc, et ses consorts rêvent de voir les relations algéro-françaises arrivent au summum de la tension. Le cauchemar du Makhzen est de voir l’ombre de la moindre embellie entre Paris et Alger. La raison? La crainte de se voir privé du soutien de la France dans son effort de maintenit le statu quo au Sahara Occidental. Dans ce contexte, la DGED mène une grande campagne en vue de porter atteinte aux relations de l’Algérie avec l’ancienne métropoli. Une campagne basée sur la désinformation, les rumeurs et l’intoxication dont un exemple récent est cette information relayée par le Courrier d’Algérie.

    SELON DES SOURCES CITÉES PAR LE QUOTIDIEN « AL-ARABY AL-JADEED » : Alger suspend tous ses contacts diplomatiques avec Paris
    Le 9 octobre passé, l’ambassadeur d’Algérie en France, Mohamed Antar Daoud, soit une semaine après son rappel pour consultation, a donné les prémices de ce que serait la suite à donner aux relations entre les deux pays, dont le président Macron était à l’origine de propos qui ont créé des tensions, sinon provoqué la crise diplomatique entre les deux pays.

    Les relations algéro-françaises « sont ouvertes à toutes les éventualités », a révélé l’ambassadeur d’Algérie. À présent, ces prévisions peu enclines à l’apaisement diplomatique se vérifient à l’aune du dernier développement enregistré par les relations entre les deux pays. En effet, nous apprend, hier, le quotidien panarabe « Al-Araby Al-Jadeed » basé à Londres, qui fait parler ses propres sources, Alger a décidé, sur instruction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de suspendre tous ses contacts diplomatiques avec Paris. Pas que, le même journal a révélé que l’Algérie a également décidé de geler toutes les rencontres bilatérales avec la partie française.

    « Des sources particulières ont révélé à Al-Araby Al-Jadeed que le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné au ministère des Affaires étrangères de geler tous les contacts diplomatiques avec la partie française », pouvait-on lire sur le site web de ce journal, précisant que « des instructions étaient adressées au département France du ministère algérien des Affaires étrangères ». Autrement dit, les canaux diplomatiques et les rencontres entre la France et l’Algérie sont suspendus jusqu’à nouvel ordre, selon la même source.

    Cette décision pourrait être motivée par le fait que la France ne semble pas pris au sérieux les prendre reproches de l’Algérie au sujet notamment des déclarations tenues début octobre passé, à l’Elysée, par Emmanuel Macron, lequel était allé jusqu’à douter de l’existence de la Nation algérienne avant la colonisation française.

    Cette même colonisation, alors candidat en campagne à Alger en 2017, il l’a considérée de crime contre l’humanité. Des déclarations belliqueuses de Macron qui ont suscité une réaction énergique et ferme de l’Algérie et provoqué une levée de boucliers au pays eu égard aux « propos dangereux » (qualificatif de Tebboune dans l’entretien accordé, à Der Spiegel, le 5 octobre 2021».

    Le 2 octobre, lorsque l’ambassadeur Antar Daoud a été rappelé pour consultations, Paris ne semble pas avoir appréhendé la riposte de l’Algérie surtout que Macron a violé jusqu’aux traditions diplomatiques qui astreignent le responsable de l’État, pour des propos tenus par le premier représentant de la France officielle, à la retenue. Récemment, le locataire de l’Elysée a fait ce qui semble être son mea-culpa en déclarant, par le biais de l’un de ses conseillers qu’il respectait la souveraineté et la Nation algériennes.

    Une déclaration par laquelle il introduit son invitation adressée au président Tebboune pour participer à la Conférence de Paris sur la Libye. Sauf que là, le chef d’État algérien l’a déclinée. C’était le chef de la diplomatie nationale qui a pris part à cette rencontre suite à l’insistance des frères libyens.

    Farid Guellil

    Le Courrier d’Algérie, 15/11/2021

    #Algérie #France #Macron #DGED #Maroc #Rumeurs #Intoxication #Désinformation

  • El Mihwar: Le Maroc emploie de pulpeuses blondes pour espionner l’Algérie

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    En 2013, le journal El Mihwar a dévoilé l’intense activité des services de renseignement marocains en Algérie. Parmi leurs méthodes de recrutement, le sexe et le chantage.

    «La DGED s’inspire du mode opératoire du Mossad israélien pour espionner l’Algérie et y engager des espions» rapporte El Mihwar.
    Le journal algérien a accusé le Maroc, d’espionner l’Algérie en s’inspirant, du mode de fonctionnement du Mossad israélien.
    Il dit tenir des informations obtenues par lui, de sources sécuritaires algériennes, faisant état d’une profonde et vaste activité que mènerait sur le sol algérien, le service marocain de contre-espionnage, la DGED.
    Ainsi selon la même source, la DGED compterait parmi ses agents secrets, de belles et sexy blondes pulpeuses, qui seraient chargées de séduire et faire tomber sous leurs charmes, de nombreux responsables algériens, pour les transformer par la suite, en des agents pour le Maroc.
    Les belles espionnes marocaines, indiquent le média algérien, séduisent leurs ‘victimes’ algériennes, jusqu’à les ramener dans leurs lits.
    Les nuits chaudes sont alors filmées et les enregistrements utilisés pour faire chanter les responsables algériens ciblés, qui finissent, espions pour le Maroc dans leur propre pays, relate le journal.
    El Mihwar affirme que les services secrets du Makhzen, feraient la même chose dans nombreux d’autres pays de la région, mettant en exergue la qualité du Maroc d’allié préféré de la CIA dans la région.
  • ‘’ALGERIA TIMES’’, Ce journal marocain utilisé comme une arme médiatique par le Makhzen contre l’Algérie

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    De nombreux algériens le suspectaient d’être le porte-voix du Makhzen bien qu’il porte un nom algérien. On sait désormais et preuve à l’appui, que le journal en ligne ’’ALGERIA TIMES’’, qui a manipulé beaucoup de journalistes, était véritablement une arme médiatique du Maroc contre l’Algérie.
    La découverte de ce pot aux «ronces», on la doit au fameux «Snowden» marocain qui se fait appeler  »Chris Coleman » et qui déverse depuis 2013 les secrets d’alcôves de la monarchie de Mohamed VI et ses coups tordus contre l’Algérie sur les réseaux sociaux dans le site  »maroc-leaks.com ».
    Chris Coleman a notamment dévoilé plusieurs informations sensibles sur le Makhzen marocain, mails, ordres de virement, diverses correspondances concernant en particulier les activités de la DGED (Direction Générale des Études et de la Documentation).
    Ce service de renseignements et de contre-espionnage marocain, est rattaché directement au Palais royal et dirigé depuis 2005 par Mohamed Yassine Mansouri, plusieurs fois mis en cause précisément par ce fameux Chris Coleman.
    Dans ces documents balancés par ce cyberactiviste qui empêche le Makhzen de dormir, on y apprendra entre autre les méthodes de la DGED pour «corrompre les journalistes internationaux» et surtout, lit-on, «leur implication dans la création d’un site internet d’informations générales appelé ALGERIA TIMES».
    Les documents dévoilés par Chris Coleman portent notamment sur des virements de grosses sommes d’argent en dollars au profit d’un patron de presse, au Think Tank Républicain Center for the National Interest. 10000 dollars pour une insertion publicitaire au profit d’une ONG spécialisée dans la résolution pacifique des conflits, 25000 pour le think tank FPRI et des sommes aussi importantes au profit de titres de presse américains et britanniques.
    Chris Coleman a également posté un avis de virement de 60.000 dollars au profit du journaliste Richard Miniter du New York Post accusé de commettre des articles anti-algériens et de faire un supposé lien entre le Front Polisario et Al Qaida.
    Voici par ailleurs un mail établissant l’implication des services secrets du Maroc dans la politique de déstabilisation à l’encontre de l’Algérie.
    ——— Message transféré ———-
    De : raamc@menara.ma>
    Date : 13 septembre 2010 15:06
    Objet : L’arrêt des activités dujournal électronique ALGERIA TIMES.
    À : BELLAHRACH Mohamed@gmail.com>
    Casablanca, le 13 septembre 2010
    A Monsieur le Directeur Général
    S/C du Directeur du Cabinet Rabat
    Objet : L’arrêt des activités dujournal électronique ALGERIA TIMES…
    Monsieur le Directeur Général,
    J’ai le regret de vous annoncer que le journal électronique ALGERIA TIMES cesserait ses activités médiatiques et politiques à partir du 25 septembre 2010, selon les superviseurs basés aux USA. Depuis la rupture définitive avec Anouar Malek, il y a un an, selon vos instructions, le journal est devenu Marocain à 100%. Son staff est constitué du personnel suivant :
    1- Fadel Mustapha, Coordonnateur général USA, chargé des affaires administratives et financières.
    2- Abderrahmane Mekkaoui, Responsable des affaires politiques et porte parole du journal, Alias Ben-Younes Télémçani.
    3- Abouferras Jalil, Chargé de laprogrammation et les affaires techniques (entretien,…)
    4- Fadile Noureddine, Journalistebasé à Casablanca
    5- Yassine Kerdoudi, Journaliste basé à Casablanca
    Toutes les personnes indiquées travaillent dans l’anonymat et le secret absolu et portent des surnoms.
    Ce journal se classe actuellement le quatrième dans la presse écrite arabe et francophone en Algérie. Il est devenule porte parole de toute l’opposition algérienne toutes tendances confondues (islamiste, laïc, nationaliste, officiers libres, etc..).
    C’est une véritable arme politico-médiatique contre les ennemis du Maroc. Sa popularité dans toutes les couches sociales dépasse les pays du Maghreb, du Sahel, de l’Europe et de l’Amérique du Nord : 1,5 millions visiteurs/jour et 3000 commentaires/jour. Il a pu tenir pendant deux ans sans financement ni mécène malgré aux offres alléchantes venues du DRS sous forme de sociétés de communication basées à Doubai ou à Paris (sa valeur marchande dans le marché des médias électroniquesest 1.5 million $ !!).
    Etant donné la sensibilité d’autres informations concernant ce sujet qui relève de la sécurité nationale, je vous demande de bien vouloir donner vos instructions à votre Chef de Secrétariat de prendre contact avec nous avant l’écroulement de ce dispositif précieux, qui sert notre CAUSE NATIONALE et notre COMBAT contre l’hégémonie et le séparatisme, Combat qui se situe au niveau du verbe et de l’image. Ce journal est un véritable fer de lance de la mobilisation de la société civile et de la diplomatie populaire mené par Sa Majesté le Roi que Dieu le Glorifie.
    Veuillez agréer, Monsieur leDirecteur Général, l’assurance de ma très haute considération.
    Source: Algérie1, 26/12/2019