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  • Algérie: Le FFS favorable au dialogue proposé par Tebboune

    Algérie: Le FFS favorable au dialogue proposé par Tebboune

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    Le Front des forces socialistes a pris part, ce jeudi, aux consultations engagées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avec la classe politique dans le cadre de son initiative de « rassemblement » consistant en une main tendue aux forces patriotiques de la Nation.

    En effet, à l’issue de leur rencontre avec le président Tebboune, les membres de l’instance présidentielle du FFS ont rendu publique une déclaration lue par le Premier secrétaire du parti, Youcef Aouchiche, à la Présidence. « En répondant favorablement à l’invitation du président de la République, le FFS démontre qu’il reste fidèle à ses principes fondamentaux liés au dialogue constructif et l’opposition responsable » a-t-il précisé. Il a indiqué, ensuite, que lors de l’audience, trois préoccupations ont été exposées. « Nous avons requis du président de la République plus de détails sur sa volonté politique inhérente au dialogue qu’il préconise pour consolider le front interne. Nous sommes convaincus que toute démarche de cet ordre doit être accompagnée d’une ouverture démocratique réelle permettant à toutes les forces actives (partis politiques, syndicats, associations, et médias) d’activer en toute liberté ».

    Youcef Aouchiche a dit que la délégation a rappelé au Président les initiatives et les propositions du parti en rapport avec un dialogue inclusif, ayant pour objectif de trouver des solutions consensuelles à la crise multidimensionnelle. « Nous avons réitéré notre attachement au caractère social de l’Etat, exprimant notre inquiétude sur la réforme des dispositifs de subventions au moment où le peuple est confronté à l’inflation et l’érosion de son pouvoir d’achat sans précédent. Nous avons demandé la mise en place de mesures sociales et économiques urgentes, à même de préserver la dignité du citoyen » a-t-il affirmé, avant d’enchaîner sur le troisième point abordé. Il s’agit des « préalables » au dialogue, dont le parti témoigne avoir demandé « la libération immédiate et inconditionnelle des détenus politiques et d’opinion », « l’abrogation des lois répressives et ne plus recourir abusivement à la détention préventive » ainsi que « la levée des entraves sur les partis politiques, les syndicats, les Associations et les médias ».

    Sur la politique internationale, les points de vue avec le chef de l’Etat convergent, ont assuré les membres de l’instance présidentielle du FFS, qui ont insisté sur la nécessité de réhabiliter la confiance avec le citoyen pour mieux l’impliquer dans la défense des intérêts du pays et sa préservation contre les dangers qui guettent ses frontières.

    Pour rappel, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a déjà reçu les premiers responsables de Jil Jadid, du mouvement El-Bina, du MSP, du Front El-Moustakbal, du FLN et du RND, ainsi qu’une personnalité indépendante, l’ancien ministre et diplomate Abdelaziz Rahabi. À partir de la Turquie où il était en visite du 15 au 17 mai, le chef de l’État a évoqué pour la première fois son initiative qu’il a qualifiée de « nécessaire pour la création d’un front interne soudé », et a annoncé la tenue prochaine d’une « rencontre inclusive des partis politiques ».

    Sarah O.

    Le Courrier d’Algérie, 04 juin 2022

    #Algérie #Dialogue #Tebboune #FFS

  • Tunisie : « Nous ne serons par présents au dialogue »-Taboubi

    Tunisie : « Nous ne serons par présents au dialogue »-Taboubi

    Tunisie, Noureddine Taboubi, UGTT, dialogue, Kaïs Saïed,

    Le Secrétaire Général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, a réitéré, ce vendredi 27 Mai, « le refus de la centrale syndicale de participer au dialogue national, selon la formule annoncée », signalant que « le fait que son nom soit mentionné dans le décret présidentiel n° 505 de l’année 2022, fixant la composition de la commission consultative des affaires économiques et sociales, et la commission consultative juridique, ne change pas sa position ».

    « Nous ne serons pas présents, nous ne sommes pas concernés par le décret présidentiel, mais tout en marquant notre désaccord avec le chef de l’Etat, nous saluons en lui sa clarté, l’homme est clair et est en train d’aller de l’avant pour la concrétisation de son projet sans écouter qui que ce soit », a-t-il souligné dans une déclaration médiatique, relayée par Mosaïque, en marge de la tenue de la commission administrative nationale de l’organisation syndicale.

    Et de poursuivre : « nous lui rendons la même clarté et notre position est claire : nous n’entraînerons pas l’UGTT dans une voie inconnue ».

    Ce décret présidentiel n’engage que celui qui l’a signé, a-t-il indiqué.

    Gnetnews

    #Tunisie #Dialogue #UGTT #KaiesSaied

  • Algérie. Tebboune évoque son initiative politique

    Algérie. Tebboune évoque son initiative politique

    #Algérie #Tebboune #inititave_politique #Turquie #Air_Algérie #Prix #Billets #Tarifs

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a évoqué, dimanche, l’initiative de rassemblement qu’il a lancé, qualifiée de « nécessaire pour la création d’un front interne soudé ».

    Le président Tebboune s’exprimait lors d’une rencontre à Ankara en Turquie avec des représentants de la communauté nationale établie en Turquie, et ce, en marge de la visite d’état qu’il effectue dans ce pays. A cette occasion, il a annoncé la tenue, dans les semaines à venir, d’une « rencontre inclusive des partis politiques », et ce, suite aux rencontres individuelles tenues récemment avec les chefs de partis, relevant que ces rencontres avaient permis de débattre et d’évaluer plusieurs questions. par ailleurs, la rencontre avec les membres de la diaspora a permis au chef de l’état d’écouter les préoccupations de l’ensemble des intervenants et de répondre à leurs questions qui ont porté notamment sur la situation du transport aérien, le prix des billets, et les conditions d’obtention des documents administratifs auprès des services consulaires algériens.

    Le président Tebboune a affirmé, dans ce cadre, que l’état consentait des efforts colossaux et mobilisait tous les moyens matériels pour aider la communauté nationale à l’étranger, notamment durant la crise sanitaire induite par la pandémie Covid-19, rappelant le rapatriement de tous les Algériens bloqués à l’étranger. Pour ce qui est du transport, le président de la République a rappelé ses instructions pour l’acquisition de 15 nouveaux avions pour renforcer la flotte d’Air Algérie et permettre l’amélioration des conditions de transport de la diaspora. Réitérant son soutien aux jeunes et sa disposition à investir davantage dans la formation et l’enseignement, le président Tebboune a fait remarquer que l’Algérie était parmi les rares pays de la région à assurer les conditions et les moyens nécessaires pour la scolarisation de plus de 14 millions d’élèves et d’étudiants universitaires. La rencontre a vu la présence de la délégation ministérielle accompagnant le président Tebboune durant sa visite d’état en Turquie, de l’ambassadeur de l’Algérie à Ankara et de nombreux cadres.

    Amélioration de la situation financière du pays

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a rencontré dimanche soir à Ankara des représentants de la communauté nationale établie en Turquie, et ce, en marge de la visite d’état qu’il effectue dans ce pays à l’invitation de son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan.

    Lors de cette rencontre, le président Tebboune a écouté les préoccupations et propositions des représentants de la diaspora algérienne en Turquie et répondu à leurs interrogations concernant la situation en Algérie et l’état des relations algéro-turques, rapporte l’agence APS. S’agissant de la situation économiqu de l’Algérie, le président Tebboune a tenu à rassurer les membres de la communauté nationale établie en Turquie quant à « l’amélioration de la situation financière du pays », ce qui a permis de s’éloigner de l’endettement extérieur auprès du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM). « Grâce à la conscience des Algériennes et des Algériens, le pays s’éloigne jour après jour des scénarios imaginés par certaines parties qui semaient le désespoir et tablaient sur un recours à l’endettement en 2020 », a affirmé le président Tebboune.

    Les réserves de change dépassent 42 milliards de dollars

    Dans ce cadre, le chef de l’état a fait état d’une amélioration du niveau des réserves de change qui dépassent 42 milliards USD cette année, et de l’enregistrement d’un excédent de la balance commerciale atteignant 1,5 milliard USD en 2021. Affirmant, dans ce sens, que la politique de relance de l’économie nationale se poursuivra sur des bases solides pour augmenter la production nationale et les exportations et réduire les importations, le président Tebboune a affirmé que l’Algérie avait réussi en 2021 à augmenter la valeur des exportations hors hydrocarbures à plus de 5 milliards USD, une première depuis 25 ans.

    7 milliards de dollars d’exportations hors-hydrocarbures en 202

    L’Algérie oeuvre, poursuit le président Tebboune, à « porter la valeur des exportations hors hydrocarbures à 7 milliards USD en 2022 », appelant, à cet effet, la « communauté nationale à contribuer au développement de l’économie nationale et à investir dans la création de la richesse ». Mettant en avant l’importance des relations entre les deux pays, le président de la République a affirmé que les relations entre l’Algérie et la Turquie sont « très solides à tous les niveaux, notamment sur les plans économique, politique et historique ». Le président Tebboune a affirmé que sa visite en Turquie était « nécessaire », notamment au regard du développement remarquable des relations bilatérales au cours des deux dernières années, mettant en avant la disposition de l’Algérie à « développer les relations avec la République de Turquie, pays frère, à des niveaux supérieurs ».

    La Turquie en 1re position en termes d’investissements en Algérie Le chef de l’état a rappelé, par la même occasion, que la Turquie arrivait en première position en termes d’investissements en Algérie atteignant plus de 4 milliards USD avec un volume des échanges commerciaux oscillant entre 4 et 5 milliards USD par an. Le président de la République a relevé, à cet égard, la volonté du président turc Recep Tayyip Erdogan ainsi que l’ensemble des responsables turcs à œuvrer de concert avec l’Algérie pour augmenter la valeur des investissements et à accéder au marché africain.

    Par : LAKHDARI BRAHIM

    Le Midi libre, 17 mai 2022

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  • Maroc: les infirmiers menacent de déclencher une grève nationale

    Maroc: les infirmiers menacent de déclencher une grève nationale

    Maroc: les infirmiers menacent de déclencher une grève nationale – santé, syndicat indépendant des infirmiers, dialogue, revendications socio-professionnelles,

    RABAT – Le syndicat indépendant des infirmiers au Maroc a annoncé l’organisation de sit-in la semaine prochaine dans tout le royaume, tout en menaçant d’observer une grève nationale, si le ministère de tutelle s’oppose au dialogue.

    Dans un communiqué, le syndicat a révélé que « des sit-in de protestation sont prévus les 19, 20, 21 et 22 avril sur tout le territoire marocain », menaçant de lancer une deuxième grève nationale si les portes du dialogue avec le ministère de la Santé et de la Protection sociale continuaient à se fermer.

    En plus des sit-in, le syndicat a annoncé que des manifestations pendant les nuits du Ramadhan seront organisées entre le 25 et le 28 avril dans tous les établissements de santé.

    Selon le communiqué, les infirmiers sont toujours engagés dans l’accomplissement de leurs tâches, expliquant que ces démarches de protestation sont entreprises pour défendre leur dossier de revendications socio-professionnelles.

    #Maroc #santé #infirmiers #grève

  • Mali : Bamako formalise le dialogue avec les djihadistes

    Mali : Bamako formalise le dialogue avec les djihadistes. Cela fait des années que le peuple malien appelle à des discussions avec ces groupes », déclarait récemment Choguel Kokalla Maïga.

    Pourquoi, comment et à quelles conditions faut-il dialoguer avec les djihadistes qui ensanglantent le Sahel depuis plusieurs années ? Autant de questions auxquelles les autorités maliennes ont décidé de donner des réponses concrètes et officielles. En tout cas, elles ont officiellement confié au ministère des Affaires religieuses le dossier du dialogue avec certains groupes djihadistes liés à Al-Qaïda et ont ouvertement communiqué sur ce sujet jusqu’alors tenu relativement confidentiel, à un moment délicat des relations avec la France.

    La réalité de discussions entre les autorités et certains groupes djihadistes ne fait pas de doute pour les experts depuis longtemps, avant même que l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta, renversé en août 2020 par les militaires, ne reconnaisse en février 2020 l’existence de contacts. L’idée de négocier avec les chefs djihadistes, déjà lancée en 2016, avant d’être abandonnée sous pression française, est revenue publiquement sur la table à l’issue du « dialogue national inclusif », en 2019. Le rapport final préconise en effet clairement d’« engager le dialogue avec Amadou Koufa et Iyad Ag Ghali pour ramener la paix au Mali ».

    « J’ai un devoir aujourd’hui et la mission de créer tous les espaces possibles et de tout faire pour que, par un biais ou un autre, on puisse parvenir à quelque apaisement que ce soit. Parce que le nombre de morts aujourd’hui au Sahel devient exponentiel, je crois qu’il est temps que certaines voies soient explorées », justifiait IBK, sur Radio Fran­ce Internationale (RFI) et France 24. L’ancien chef de l’État avait pris en référence l’expérience de l’Algérie dans la lutte contre l’islamisme.

    Tout en se disant favorable au dialogue, la junte désormais au pouvoir à Bamako et le gouvernement de transition qu’elle a installée étaient jusqu’alors restés plutôt discrets sur la question. « Cela fait des années que le peuple malien appelle à des discussions avec ces groupes », disait récemment dans Jeune Afrique le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, « en Afghanistan, les Américains ont bien fini par discuter avec les talibans ». Interrogé sur l’existence de négociations, notamment pour la libération d’otages, il répondait : « Bien sûr, nous continuons à travailler pour libérer les otages. Mais nous n’avons pas besoin de le hurler sur tous les toits. »

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  • Transition au Mali: Assises nationales repoussées à décembre

    Transition au Mali: Assises nationales repoussées à décembreCette décision est intervenue lors du conseil de cabinet tenu sous la présidence de Choguel Maïga.

    Les assises nationales de la refondation de l’Etat du Mali, envisagées par le gouvernement, auront lieu du 20 au 26 décembre 2021, ont annoncé les autorités.

    Cette décision de reporter le chantier est intervenue lors du conseil de cabinet tenu lundi sous la présidence du chef du gouvernement, Choguel Kokalla Maïga, selon des médias maliens.

    Annoncée pour la date du 15 au 21 novembre, la phase finale des Assises nationales de la refondation (ANR) aura finalement lieu du 20 au 26 décembre 2021, a annoncé le ministre malien de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les institutions, Ibrahim Ikassa Maïga.

    Présidée par le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, cette réunion a été consacrée à l’évaluation de la mise en oeuvre du Plan d’action du gouvernement et à la tenue des Assises nationales de la refondation.

    Sur la question, le gouvernement a été informé de la nomination par le président de la Transition et le Premier ministre, des membres d’un panel de hautes personnalités. Ceux-ci seront chargés, a relevé le ministre Ibrahim Ikassa Maïga, de la recherche du

    « Le panel de hautes personnalités a vocation à aller tous azimuts, par tous les moyens, avec leurs carrures, leurs personnalités, leurs entregents pour rechercher ce consensus national, et tenir les Assises nationales et réussir la refondation de notre Etat », a expliqué le ministre Maïga.

    Il a souligné que le processus d’organisation des assises a débuté avec la table ronde tenue fin septembre dernier. La rencontre au niveau local, a poursuivi le ministre, se tiendra dans les communes, les cercles, les régions, les pays de résidence des Maliens de l’extérieur, et le district de Bamako pour aboutir à la phase nationale prévue, après des correctifs de date, du 20 au 26 décembre.

    Agences

  • Dialogue interactif informel sur la coopération entre l’ONU et la Ligue Arabe

    Dialogue interactif informel sur la coopération entre l’ONU et la Ligue Arabe

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    Dialogue interactif informel sur la coopération entre l’ONU et la Ligue des États arabes

    Demain (22 septembre), les membres du Conseil de sécurité tiendront un dialogue interactif informel (IID) sur la coopération entre l’ONU et la Ligue des États arabes (LEA). Simon Coveney, ministre irlandais des affaires étrangères et ministre de la défense, présidera la réunion. Les intervenants attendus sont le sous-secrétaire général pour le Moyen-Orient, l’Asie et le Pacifique, Khaled Khiari, et le secrétaire général de la LEA, Ahmed Aboul Gheit. L’Algérie, l’Arabie saoudite et la Tunisie, membre du Conseil, les membres de la troïka du sommet arabe – un groupe de trois pays en rotation qui surveillent la mise en œuvre des résolutions et des engagements adoptés par la LEA – devraient participer au niveau ministériel.

    Contexte

    Au cours de la dernière décennie, le Conseil de sécurité a cherché de plus en plus à améliorer et à renforcer sa coopération avec les organisations régionales et sous-régionales. Le chapitre VIII de la Charte des Nations unies encourage le règlement pacifique des différends locaux par des arrangements ou des organismes régionaux, pour autant que leurs efforts soient compatibles avec les principes et les objectifs des Nations unies, tandis que la note 507 sur les méthodes de travail du Conseil souligne l’importance d’une coordination et d’une interaction accrues entre le Conseil de sécurité et les organisations régionales. Parallèlement à l’accroissement de la coopération avec les organisations régionales, les réunions sur les relations avec diverses organisations régionales et sous-régionales, telles que l’Union africaine (UA) et l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), sont devenues un élément régulier du programme de travail du Conseil.

    La nécessité de renforcer la coopération entre le Conseil de sécurité et la LEA a été mise en évidence pour la première fois pendant la présidence allemande du Conseil en septembre 2012, lorsqu’elle a organisé une réunion de haut niveau sur la paix et la sécurité au Moyen-Orient, en mettant l’accent sur les relations du Conseil avec la LEA. Lors de cette réunion, le Conseil de sécurité a adopté une déclaration présidentielle qui reconnaissait la contribution de la LEA à la résolution pacifique des conflits au Moyen-Orient et exprimait la détermination du Conseil à prendre des mesures efficaces pour renforcer la coopération entre les deux organes. En mai 2016, le Conseil a tenu sa première réunion consultative avec les membres du Conseil de la LEA – le principal organe politique et décisionnel de la Ligue qui est composé de représentants des 22 États membres de la LEA – au Caire lors de sa mission de visite en Égypte, au Kenya et en Somalie.

    La relation entre le Conseil et la LEA a également été discutée pendant la présidence koweïtienne du Conseil en juin 2019, lorsque les membres du Conseil se sont réunis pour un briefing de haut niveau sur la coopération entre le Conseil et la LEA. Cette réunion d’information a eu lieu en même temps que l’ouverture d’un bureau de liaison de l’ONU auprès de la LEA au Caire. Dans une déclaration présidentielle adoptée lors de cette réunion, le Conseil a encouragé la tenue d’un briefing annuel par le Secrétaire général de la LEA et d’une réunion informelle annuelle entre les membres du Conseil de sécurité et les membres du Conseil de la LEA.

    Le dernier briefing annuel du Secrétaire général de la LEA a eu lieu pendant la présidence tunisienne du Conseil en janvier. Une déclaration présidentielle adoptée lors du briefing a encouragé la tenue d’une réunion informelle entre le Conseil et les représentants de la Troïka du Sommet arabe et le Secrétaire général de la LEA en marge du segment de haut niveau de l’Assemblée générale. La LEA a exprimé son soutien à une telle réunion lors de sa 155ème session ordinaire le 3 mars.

    Dialogue interactif informel

    La Tunisie a préparé une note conceptuelle en vue de la réunion de demain, qui indique que le DII sera l’occasion pour les membres du Conseil de discuter des moyens concrets de renforcer la coopération entre le Conseil de sécurité et la LEA. La réunion vise également à servir de plateforme pour partager des évaluations et développer des solutions efficaces aux conflits et aux crises auxquels le Moyen-Orient est confronté.

    Aboul Gheit, qui a été reconduit au poste de secrétaire général de la LEA pour un mandat supplémentaire de cinq ans le 8 septembre, devrait informer le Conseil de plusieurs décisions clés prises par la LEA lors de sa 156e session ordinaire, qui s’est tenue le 9 septembre. Il pourrait noter que la question palestinienne reste au centre des préoccupations, compte tenu notamment de la situation sécuritaire instable dans la bande de Gaza et de la poursuite des activités de colonisation en Cisjordanie. Il est probable qu’Aboul Gheit réaffirmera le soutien de la LEA à une solution à deux États, dans les frontières de juin 1967, comme condition préalable à la paix dans la région.

    L’établissement de liens ouverts et cordiaux entre Israël et plusieurs États arabes du golfe Persique est apparu comme une dynamique importante parmi les membres de la LEA. Fin 2020, Bahreïn et les Émirats arabes unis (EAU) ont accepté de normaliser leurs relations diplomatiques avec Israël dans le cadre d’un accord négocié par les États-Unis, connu sous le nom d’accords d’Abraham. En réponse, le ministre palestinien des affaires étrangères, Riyad al-Maliki, a annoncé que l’Autorité palestinienne cédera son tour de présidence tournante du Conseil de la LEA en 2021, arguant qu’ »il n’y a aucun honneur à voir les Arabes se précipiter vers la normalisation pendant sa présidence ». Lors de la réunion de demain, l’Arabie saoudite devrait insister sur la nécessité de promouvoir l’initiative de paix arabe, proposée par Riyad en 2002 et approuvée par la LEA cette année-là, puis réaffirmée en 2007. Elle stipule qu’une paix globale et une normalisation des relations avec Israël doivent être précédées de la fin de l’occupation par Israël des territoires palestiniens et arabes occupés depuis 1967, y compris Jérusalem-Est.

    D’autre part, les États-Unis devraient encourager davantage de pays à normaliser leurs relations avec Israël lors de la réunion de demain. Lors d’un événement marquant la signature des accords d’Abraham, le 17 septembre, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a présenté un plan visant à « élargir le cercle de la diplomatie pacifique » avec Israël, affirmant que cela est « dans l’intérêt des pays de la région et du monde entier ».

    M. Khiari devrait discuter des défis auxquels la région est confrontée en raison de la pandémie de COVID-19. Selon le dernier rapport biennal du Secrétaire général sur la coopération entre l’ONU et les organisations régionales, publié le 11 septembre 2020, le partenariat entre l’ONU et les organisations régionales a « pris une importance encore plus grande dans le contexte de [la pandémie de COVID-19], qui exige une réponse collective, coordonnée et unifiée de toutes les régions ». Il pourrait décrire plusieurs domaines de coopération entre l’ONU et la LEA, notamment en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme et les questions relatives aux femmes, à la paix et à la sécurité.

    Lors de la réunion de demain, les membres du Conseil sont susceptibles de souligner l’importance de la coopération entre le Conseil de sécurité et les organisations régionales et les mérites d’une coopération accrue avec la LEA. Certains pourraient également noter la nécessité de renforcer la coordination trilatérale entre l’ONU, l’UA et la LEA sur les questions de paix et de sécurité transrégionales. Ces membres peuvent se référer à la neuvième réunion de coopération générale entre la Commission de l’UA et la LEA, qui s’est tenue le 1er février, au cours de laquelle il a été question de la nécessité de renforcer le partenariat Afrique-Arabe dans le contexte des négociations sur la Libye, le Soudan, la Somalie et le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD).

    Les membres sont également susceptibles de soulever plusieurs situations régionales qui sont à l’ordre du jour du Conseil et de discuter du rôle de la LEA dans leur traitement. Certains pourraient saluer la contribution de la LEA au soutien des efforts de l’ONU en Libye, en notant sa participation active au Comité international de suivi sur la Libye et sa coprésidence du groupe de travail politique du comité. En outre, certains membres peuvent mettre en avant la situation au Liban, se félicitant de la récente formation du nouveau gouvernement libanais le 10 septembre, qui constitue une étape importante vers la fin de la crise politique prolongée du pays et le rétablissement de la stabilité économique. Ils peuvent également discuter de la détérioration de la situation humanitaire en Syrie et au Yémen, ainsi que des problèmes plus larges auxquels la région est confrontée, tels que le changement climatique et la pénurie d’eau.

    Source: Security Council Report, 21/09/2021

  • Maroc-Algérie : L’appel au dialogue, «un écran de fumée»

    Tags : Maroc, Algérie, dialogue, Aziz Chahir, #Maroc, #Algérie,

    APPEL AU DIALOGUE LANCÉ PAR LE MAROC À L’ALGÉRIE «Un écran de fumée», selon un expert marocain

    L’appel au dialogue lancé récemment par le roi Mohammed VI à l’Algérie est un «écran de fumée» dissimulant les ambitions du royaume qui veut imposer son leadership au niveau régional, estime l’expert marocain Aziz Chahir.

    «Les propos de Mohammed VI, lors de son dernier discours du Trône, appelant notamment le président algérien à œuvrer à un dialogue entre les deux pays, ne pourraient être qu’un écran de fumée visant à dissimuler les ambitions réelles du pouvoir marocain d’accaparer un leadership régional, en tablant sur une alliance avec Israël, au sein de l’Union africaine, notamment», indique Aziz Chahir dans une analyse publiée sur le site Middle Est Eye.

    D’après le politologue, l’Administration américaine ne cautionne pas les «manœuvres» engagées par le Maroc et l’entité sioniste en Afrique. Ces manœuvres sont dans le viseur de la Maison Blanche, selon lui.

    «Dans le but d’éviter une nouvelle exacerbation des tensions dans la région, l’Administration Biden a effectué des visites éclair au Maroc et en Algérie. Mais les déclarations du représentant du département d’Etat américain n’ont pas été du goût du régime marocain», signale l’auteur dans sa contribution.

    Aziz Chahir assure, en outre, que l’entité sioniste entend «s’adosser au Maroc afin d’assurer à terme un déploiement géostratégique en Afrique», ajoutant que «dans les faits, il est très probable que c’est en partie grâce au soutien du monarque qu’Israël a su retrouver son statut d’observateur (perdu en 2002) au sein de l’Union africaine historiquement favorable à la cause palestinienne».

  • Algérie: Le FFS réitère son appel pour un dialogue global

    Le Front des forces socialistes (FFS) a dénoncé, ce vendredi 2 juillet 2021, « une gestion ultra-sécuritaire des affaires du nationales » et réitéré son appel à « un dialogue global et inclusif entre toutes les forces vives de la société, dans un cadre apaisé et consensuel ».

    Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, le FFS a réitéré son appel pour un « dialogue global et inclusif entre toutes les forces vives de la société, dans un cadre apaisé et consensuel, où toutes les parties seraient empreintes d’esprit de responsabilité, en prenant en considération la réalité du pays et les données politiques actuelles à l’échelle intérieure et extérieure. Le parti considère que le dialogue est «la seule voie pour l’édification d’un État national et démocratique, et un bouclier contre tout plan pouvant mener à l’affrontement .»

    Le plus vieux parti de l’opposition met en garde contre l’option sécuritaire prise par les autorités suite à l’arrestation de Fethi Ghares, coordinateur national du MDS. « Notre pays connait une gestion ultrasécuritaire des affaires nationales caractérisée par une atteinte systématique aux libertés, en recourant à la répression pour faire taire toutes les voix qui appellent au changement», estime le FFS, soulignant que « par la mise sous mandat de dépôt de Fethi Ghares, coordinateur national du MDS, le pouvoir s’obstine à criminaliser l’action politique, ce qui est inacceptable, et risquerait de nous renvoyer à l’ère du parti unique. »

    Pour le FFS, « l’autoritarisme ne servira nullement les aspirations nationales et populaires à la démocratie et la construction d’un État de droit, ce qui exposerait la cohésion sociale au péril et alimenterait toutes les formes d’extrémisme », estime le FFS, qui condamne « toutes les pratiques qui visent à spolier les libertés et à priver les Algériens de leurs droits, les droits civiques et politiques, et condamne les discours qui sèment la haine dans la société et les discours qui portent atteinte à l’unité nationale. »

    Tout en exigeant la libération de tous les détenus d’opinion et leur réitérant sa solidarité pleine et entière. Le FFS considère que « le reniement du caractère politique de la crise algérienne vise à rééditer les anciens scénarios qui ont privé notre pays de plusieurs opportunités pour le changement. »

    Le Jeune Indépendant, 03/07/2021

    Etiquettes : Algérie, FFS, dialogue, Fethi Ghares, dialogue global et inclusif, détenus d’opinion,

  • Syrie : L’ONU appelle à faire progresser le processus paix

    L’envoyé de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a appelé, vendredi, le Conseil de sécurité à faire preuve d’unité pour faire progresser le processus de paix dans ce pays en conflit depuis plus de 10 ans. «Je pense que nous sommes tous déçus de ne pas faire de réels progrès sur la voie politique pour mettre en œuvre la résolution 2254, y compris la réforme constitutionnelle et les élections administrées sous la supervision de l’ONU», a-t-il déclaré devant le Conseil.

    Malheureusement, le gouffre de méfiance entre les parties et la complexité de la situation sur le terrain rendent improbable toute avancée rapide vers un règlement global», a-t-il déploré. Par ailleurs, l’Envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie estime que les membres du Conseil «doivent trouver des moyens de s’unir» pour faire progresser les éléments de la résolution qu’ils ont adoptée, il y a cinq ans et demi à l’unanimité, pour établir une feuille de route du processus de paix syrien, «de sorte qu’avec le temps, la situation soit mûre pour une résolution plus globale du conflit». Pour l’envoyé spécial pour la Syrie, «la confiance se construit par des actes et non par des paroles». Il estime que les acteurs clés du conflit doivent être prêts à venir à la table des négociations «avec la bonne volonté nécessaire», et des engagements à tenir.» Je crois que nous avons besoin d’un nouveau dialogue international constructif sur la Syrie, pour discuter de mesures concrètes – des mesures qui devraient être réciproques et mutuelles, définies avec réalisme et précision, mises en œuvre en parallèle et qui sont vérifiables», a-t-il lancé. L’idée de l’envoyé onusien est d’approfondir les consultations de fond exploratoires qui aident à identifier les toutes premières étapes que les acteurs syriens et internationaux pourraient réaliser — «pour explorer non seulement ce qu’ils demandent aux autres, mais aussi le type de mesures spécifiques que chacun peut envisager». M. Pedersen reconnait, en outre, que «la tâche ne sera pas facile», et que «tous les acteurs clés sont intéressés à approfondir cette conversation» . L’Envoyé spécial a été en contact régulier avec de hauts responsables gouvernementaux russes et américains avant et depuis le récent sommet de Genève qui a réuni les présidents Joe Biden et Vladimir Poutine.

    Il se rendra prochainement à Rome pour des consultations avec les ministres des Affaires étrangères participant à une réunion sur la Syrie convoquée par l’Italie et les Etats-Unis et a dit espérer pouvoir aller bientôt à Moscou, et avoir des consultations avec de hauts responsables turcs et iraniens alors qu’une réunion au format d’Astana se tiendra dans la capitale du Kazakhstan début juillet.

    De ses multiples rencontres avec les Syriens et des messages que ces derniers lui transmettent, M. Pedersen a noté «une soif d’un règlement politique du conflit, seul moyen de reconstruire le pays». «On a le sentiment que cela n’est pas seulement souhaitable mais possible et que l’ONU doit préserver et faciliter le processus politique à cette fin», a-t-il dit. L’une des priorités les plus importantes devrait être de s’attaquer aux problèmes qui causent de plus en plus de souffrances quotidiennes aux Syriens eux-mêmes, a souligné l’envoyé onusien, signalant que «bon nombre des problèmes sont tombés des mains des Syriens et nécessitent une attention internationale».

    Selon M. Pedersen, la grande majorité des Syriens recherche «désespérément» des signaux indiquant que la communauté internationale, malgré ses différences, peut travailler ensemble. Il a exhorté tous les membres du Conseil à l’aider à cet effet dans les semaines et les mois à venir. «Ce faisant, j’espère que nous pourrons alléger les souffrances de millions de Syriens, promouvoir la stabilité et avancer pas à pas», a-t-il encore une fois lancé.

    Nouvelle approche

    Le dossier syrien pourrait connaître de nouveaux développements dans les semaines ou mois à venir. L’Envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie y travaille sérieusement. Il multiplie les contacts avec les parties syriennes et leurs soutiens étrangers. L’idée serait de développer une nouvelle approche, au regard du gouffre de méfiance entre les parties et de la complexité de la situation sur le terrain. Un constat qui rend, selon Geir Pedersen, «improbable toute avancée rapide vers un règlement global». Pour autant, il se refuse à abdiquer devant la difficulté et l’adversité. Et pour peu que le Conseil de sécurité de l’ONU soit disposé à l’aider, il demeure persuadé qu’il est possible de trouver un règlement durable au conflit. Les divergences au sein du Conseil de sécurité entre la Russie et la Chine, d’une part, et les pays occidentaux, d’autre part, ont complexifié la mission de l’émissaire onusien. Il n’empêche, une nouvelle fois, que Geir Pedersen requiert le soutien des membres du Conseil qui doivent, selon lui, «trouver les moyens de s’unir pour faire progresser les éléments de la résolution (2254) qu’ils ont adoptée il y a cinq ans et demi à l’unanimité pour établir une feuille de route du processus de paix syrien de sorte qu’avec le temps, la situation soit mûre pour une résolution plus globale du conflit». Mais il reste que l’appui demandé n’est pas acquis d’avance, quand bien même les membres de l’organe onusien et plus précisément les membres permanents se garderont de le dire ouvertement. Pourtant, la nouvelle approche préconisée par l’Envoyé des Nations unies pour la Syrie n’a aucune chance d’aboutir si elle n’est pas soutenue et accompagnée par des actes forts.

    La réussite du nouveau dialogue international constructif sur la Syrie, souhaité par Pedersen «pour discuter de mesures concrètes, des mesures qui devraient être réciproques et mutuelles, définies avec réalisme et précision, mises en œuvre en parallèle et qui sont vérifiables» quand bien même il sera lancé, demeure tributaire de la bonne volonté non seulement des syriens mais aussi et surtout des parties étrangères qui désormais ont un droit de regard sur ce qui se fait et se décide pour la Syrie. «Les acteurs clés du conflit doivent être prêts à venir à la table des négociations avec la bonne volonté nécessaire et des engagements à tenir», a souligné celui qui veut désaltérer la «soif (des syriens) d’un règlement politique du conflit. Et pour ce faire, il continuera à ne pas ménager ses efforts. Après Rome où il se rendra avant la fin de ce mois pour participer à une réunion sur la Syrie, convoquée par l’Italie et les Etats-Unis, il espère se rendre à Moscou et avoir des consultations avec de hauts responsables turcs et iraniens, alors qu’une autre réunion au format d’Astana se tiendra dans la capitale du kazakhstan, début juillet. Mais si, après cette nouvelle débauche d’énergie, l’échec sera encore une fois au bout du chemin, rendra-t-il le tablier comme ses prédécesseurs ou bien puisera-t-il dans ce qu’il lui restera comme réserve pour tout reprendre ?

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