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  • Maroc : Dilapidation des aides financières européennes

    Maroc : Dilapidation des aides financières européennes

    Maroc, Union Européenne, aides financières, dilapidation, détournements, Unité d’Appui au Programme d’Appui au Plan d’Action Maroc-UE,

    L’Union européenne injecte des sommes faramineuse dans l’économie Marocaine, mais une grande partie est détourné pour finir dans les pardis fiscaux. Alors que la grande majorité de la population marocaine vit dans la précarité, des fonctionnaires marocains ont détourné sans vergogne des fonds de donateurs étrangers destinés aux couches marocaines les plus défavorisées. Cette fois, l’odieux et scandaleux détournement qui remontre à 2012 s’est fait au détriment d’un programme de soutien s’inscrivant dans le cadre d’un partenariat Maroc-UE. Le préjudice financier se chiffre à plusieurs millions d’euros.

    Le préjudice financier est important, il est chiffré à plusieurs millions de dollars dont le principal responsable de cette malversation est le Directeur de l’Unité d’Appui au Programme d’Appui au Plan d’Action Maroc-UE, un Marocain, ayant des liens familliaux avec Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime à l’époque et Premier Ministre aujourd’hui.

    Une Délégation de l’Union Européenne, composé de Mario MARIANI, Premier Conseiller, Chef des Opérations et Paolo ZINGALI, Premier Secrétaire, Chef de la Section Finances et Contrats, s’est rendu, le 4 juillet 2012, à Rabat, pour faire part aux responsables du Makhzen, des irrégularités relevées dans les fonds de l’Unité d’Appui au Programme.

    Ils ont également informé les responsables du Makhzen que l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) ainsi que l’Inspection Général des Finances (IGF) seront saisis, étant donné que le responsable véreux pouvait continuer à gérer les fonds Communautaires.

    Gênés, les responsables du Makhzen ont recommandé aux responsables européens la discrétion dans le traitement de cette affaire scabreuse afin d’éviter son ébruitement médiatique. Il est clair que le Makhzen a tout fait pour tenir au secret cette affaire compte tenu de l’implication d’un parent du Ministre Aziz Akhannouch.

    A cet effet, la partie marocaine a suggéré de ne pas limoger le responsable marocain, au motif que son contrat était sur le point de s’expirer et ce, malgré les graves accusations pesant sur ce responsable véreux.

    Quelques semaine ayant suivi cette rencontre, le Makhzen a lancé un appel à candidature pour le recrutement du Directeur de l’Unité d’Appui au Programme d’Appui au Plan d’Action Maroc-UE, pour permettre une sortie honorable au responsable véreux.

    Quelques semaine ayant suivi cette rencontre, le Makhzen a lancé un appel à candidature pour le recrutement du Directeur de l’Unité d’Appui au Programme d’Appui au Plan d’Action Maroc-UE, pour permettre une sortie honorable au responsable véreux.


    Kamal El Mahdaoui, Chef de mission adjoint à l’Ambassade du Royaume du Maroc auprès de la République de Turquie s’est présenté en candidar pour ce poste.

    Dans un premier mail adressé au MAE, El Mahdaoui dénonce le retard enregistré dans l’annonce des résultats de la sélection des candidats. « Je me permets de m’adresser à vous au sujet des résultats du concours concernant le poste de Directeur de l’Unité d’Appui au Statut Avance Maroc-UE. L’appel a candidature pour occuper ce poste à été lance en novembre 2012, et après un processus de présélection , les entretiens devant la Commission mise sur pied à cet effet se sont déroulés le 4 janvier 2013 à Rabat. À ce jour, et après près de trois mois des entretiens, aucune information n’a été fournie par l’administration sur les résultats ni une explication sur le retard d’annoncer les résultats de ce concours », a-t-il écrit.

    Les agents du Makhzen se chamaillent pour ce poste

    Dans un autre mail envoyé 7 mois après l’appel à candidature, El Mahdaoui dénonce les pratiques fraudulentes et le clientélisme qui règne dans le corps diplomatique marocain. Voici son texte intégral:

    Monsieur le Ministre, bonjour,

    Permettez-moi de vous écrire dans un contexte ou je sais pertinemment que vous avez un agenda chargé et où notre diplomatie est invitée à agir sur plusieurs dossiers centraux pour le pays.

    Comme vous le savez, le concours portant sur le poste vacant de l’Unité figurant en objet a eu lieu le 4 janvier 2013 suite à l’appel à candidature lancé en octobre 2012. Près de 90 dossiers ont été déposés, et 11 candidats, dont je faisais partie, ont été retenus pour passer les entretiens le 4 janvier devant un comité présidé par Mme. Karima KABBAJ, directrice de l’Union européenne, avec plusieurs membres représentant différents départements ( le président du groupe d’amitié Maroc-UE, le SGG, la fonction publique , Économie et finances , ainsi que le Professeur Larbi Jaidi).

    À ce jour, et après sept mois du lancement de l’appel à candidature et quatre mois des entretiens , le résultat de ce concours ne sont pas annoncés . Un retard auquel on ne trouve pas de réponse ni d’explication malgré les différentes démarches entreprises de manière informelle ou même par voie administrative à ce jour.

    Ce retard à laissé libre cours à des rumeurs et des spéculations au sein du MAEC. ces rumeurs portent sur la tentative de placer M. Redouane Adghoghi, frère du Directeur Général, Nabil Adghoghi, à la tête de cette Unité bien que les informations disponibles sur les résultats du concours dont tout le MAEC en parle confirment que M. R. Adghoghi occupe la huitième place parmi les 11 candidats ayant passé l entretien, sachant que M. Laaouine, actuel coordonnateur à l’Unité occupe la première place, tandis que j’occupe la seconde place sur la liste des résultats. A noter que M. adghoghi est devenu sixième sur la liste pour la simple raison liée au désistement de deux candidats parmi les six premiers.

    Cette semaine, on est surpris d’apprendre , sous réserve de confirmation, l’intention du Département de RElancer encore une fois le concours pour cette Unité. La seule explication donnée par plusieurs collègues au département est qu’une une telle decision, si prise, représente une tentative flagrante de certains clans au MAEC de placer R. Adghoghi coûte que coûte à ce poste, quid de la crédibilité du processus de transparence que vous avez bien voulu mettre en place et du principe d’équité pour permettre aux cadres compétents d’accéder aux postes de responsabilité sur la base du mérite et la compétence.

    Monsieur le Ministre, je fais confiance à votre intégrité et votre volonté de réforme que vous avez montré et prouvé et dont on est confiant depuis plusieurs mois pour que ce dossier soit traité dans la célérité, l’équité et la transparence requises.

    Très haute considération.

    Kamal El Mahdaoui

    Chef de Mission – adjoint Ambassade du Maroc a Ankara


    #Maroc #UE #Aides_financières #Détournements

  • Algérie/ Construire sur fond de dialogue social

    Par B. Chellali

    Dans le message qu’il a adressé aux travailleurs, à l’occasion de la célébration de la Journée international du travail, le 1er mai, le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune, a une nouvelle fois affirmé sa volonté d’instaurer une meilleure forme dans le cadre d’un large dialogue avec les partenaires sociaux et les opérateurs économiques. Très attaché à ce processus, le Chef de l’Etat a déclaré : « Et nous sommes confiants dans les capacités et les ressources de notre pays et l’engagement à l’égard de la feuille de route pragmatique et ambitieuse que nous avons adoptée et qui est de nature à rompre avec les anciens modèles de gestion des affaires économiques, régis par la mentalité rentière, l’assistanat et la dilapidation ». Dans cet esprit, le Président Tebboune a tenu à exprimer tout son soutien à tous ceux qui, sur le terrain, sont en première ligne pour instaurer l’avènement d’une dynamique économique affranchie des contraintes bureaucratiques et des pratiques des opportunistes corrompus, ceux aussi qui sont en première ligne pour la mise en œuvre de la feuille de route consacrée par son programme politique.

    Face aux difficultés économiques et financières induites par la persistance de la chute des prix du baril de pétrole sur le marché mondial, les conséquences induites par la pandémie du Coronavirus (Covid-19), face aux perturbations issues d’une période d’apprentissage et d’appréhension des nouveaux espaces de liberté ouverts par la Constitution du 1er novembre 2O2O, le Chef de l’Etat, a, de nouveau, réitéré sa confiance dans le dialogue et la concertation entre tous les partenaires et au sein de toutes les entités du pays. Aussi, il ne saurait y avoir de surenchères de la part de quiconque dans la mesure où le peuple algérien s’est prononcé clairement sur ses constantes et pour une rénovation profonde des pratiques politiques, sociales et économiques.

    Par contre, l’heure serait plutôt à la prise de conscience et de responsabilité par tous, c’est-à-dire citoyens, formations politiques, mouvement associatif, partenaires sociaux et économiques, travailleurs-cadres pour aboutir, dans la conjoncture actuelle, à une meilleure maitrise de la situation tant au niveau des effets que celui des causes. La communauté nationale implique de ce fait des droits et des devoirs. Pour passer à cette vitesse supérieure aux plans économique et social au titre d’un « mode économique attractif » tel que décidé par le Chef de l’Etat, c’est-à-dire davantage de réformes sur fond de dialogue social à concrétiser sur le terrain. C’est là un impératif premier car il ne s’agit plus d’attendre que les choses se passent pour y réagir ou s’y adapter. L’important est d’agir dans le bon sens et de réaliser et que l’entreprise, les travailleurs, les ciotyens.De peuvent faire pour le pays et pour eux-mêmes.

    Si la concertation, l’échange des points de vue et d’analyses, la circulation des propositions de solutions de sortie de crise sont d’usage et de rigueur dans la volonté politique comme vecteurs premiers du dialogue et de la communication, il devient possible alors d’éviter les dépassements, les excès, les inerties, les fausses contestations et les faux clivages qui essaiment ici et là l’espace politique et socio-économique. Les conflits, les grèves, les recours à la violence verbale ou parfois physique ne peuvent que porter atteinte à l’économie nationale et à la démocratie, voire à la paix sociale. La force de convaincre et de rassembler dépend de la qualité des arguments et de la pertinence des solutions proposées tout comme elle renvoie également à la capacité de chacun de prendre sur soi une partie des sacrifices qu’exige le redressement du pays.

    Si pour le champ politique, la seule sanction sera celle des urnes, pour le champ économique, les sanctions sont établies par les lois économiques sous-tendues par le marché et les besoins incompréhensibles de la société et les objectifs du développement national, mais aussi accompagnées par un dialogue franc, direct, sans manœuvre politicienne et une concertation performante au sein de l’entreprise et partout sur les lieux de travail. Telle est l’équation à résoudre par l’action. Celle des hommes. Un redressement, il faut le dire et l’admettre, qui ne peut s’opérer si le climat social et politique ne trouve pas, à défaut d’une sérénité, une accalmie où la sécurité des biens, des personnes et des idées reste le garant du jeu démocratique.

    A ce sujet, le discours officiel n’a pas manqué de dire que la préférence pour le dialogue ne signifiait, en aucune manière, l’absence de moyens ou le manque de volonté pour neutraliser toutes les agitations stériles qui touchent les différentes sphères de la vie sociale nationale. Dés lors, c’est dans la confiance en soi et en autrui que viennent se cristalliser les conditions pour construire, aujourd’hui une plateforme consensuelle dans laquelle les intérêts vitaux de la Nation, les projets vitaux pour l’économie nationale et les grands équilibres sociaux soit d’abord préservés, ensuite consolidés et enfin approfondis par tous les partenaires sociaux, politiques et les institutionnels du pays. Il serait bon de rappeler qu’en matière économique, l’essence même des réformes projetées par le Président Tebboune est le résulta des vœux et aspirations exprimés par le peuple, pour mettre fin à l’opacité, à la gestion bureaucratique, au gaspillage et aux entraves à l’initiative et à l’émergence des compétences.

    Aujourd’hui, le cadre de travail, d’intervention et d’investissement de chacun existe pour dynamiser le tissu économique, social et culturel, sa logique affichée par le président de la président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune, sa nature explicitée et ses objectifs connus ; il reste à présent à le « mouvementer » et l’exploiter au service des intérêts suprêmes du pays et de tous.

    Le Maghreb, 06 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Journée international du travail, partenaires sociaux, opérateurs économiques, dialogue, mentalité rentière, assistanat, dilapidation,