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  • Maroc Leaks: Kristof confirme l’authenticité des documents

    Maroc Leaks: Kristof confirme l’authenticité des documents

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    Le journaliste Nick Lristof, un journaliste du New York Times, a confirmé l’authenticité des documents « confidentiels » publiés par le hacker Chris Coleman., dévoilant le vaste complot marocain contre l’Algérie et les tentatives de corrompre des diplomates occidentaux dans le dossier du Sahara Occidental.

    Dans un email envoyé le 7 juin 2011, Aziz Mekouar, ancien ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis, annonce à Taïeb Fassi Fihri, MAE à l’époque, que le journaliste du New York Times, Nick Kristof, se rendra au Maroc le 16 juin et au’il « souhaite interviewer une importante personnalité marocaine ».

    « Je vous serais reconnaissant de bien vouloir me faire savoir si M. le ministre Fassi Fihri pourrait accorder une interview à M. Kristof. Il souhaiterait également rencontrer des mourchidate », a-t-il ajouté dans le même message pour ensuite rappeler qu’il s’agit d’un journaliste important qui avait fait référence il y a quelques mois à l’affaire du Sahara en parlant il y a quelques mois à l’affaire du Sahara en parlant de double standards », en souligant que l’on critiquait Israël alors que le Maroc occupait le Sahara depuis 35 ans et puisait dans ses reccources. J’avait alors répondu et la réponse avait été publiée dans le New York Times. Les groupes pro-Polisario avaient envoyé une lettre à la suite de la mienne qui n’a pas été publiée. Depuis, nous avons pris contatc avec Kristof notamment par l’intermédiaire de notre entreprise de relations publiques (Keith Zakheim). Il a écrit par la suite que Habreïn devait s’inspirer du Maroc pour résoudre ses problèmes ».

    Nick Kristof a confirmé les faits dans un commentaire publiée sur Twitter. « Oui, je me rappelle cette visite. J’espérais interviewer le roi. Je n’ai eu aucune interview », dit-il. Cette confirmation vient mettre davanatge mal à l’aise la diplomatie marocaine qui, faut-il le noter, n’a pas démenti l’authenticité des documents publiés par le « Julian Assange marocain » et qui, rappelle-t-on, font état de tentatives marocaines de corrompre des diplomates occidentaux pour mener une cabale contre l’Algérie.

    #Maroc #Algérie #Hacker #Sahara_Occidental #diplomatie_marocaine

  • Le Maroc accuse l’Algérie d’être derrière le hacker Coleman

    Le Maroc accuse l’Algérie d’être derrière le hacker Coleman

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    Le Maroc confirme la cabale organisée contre l’Algérie – Tout en accusant le DRS d’avoir dévoilé le vaste complot

    En accusant le Département du renseignement et de la sécurité (DRS) d’être derrière la fuite de documents «confidentiels» mettant à nu les pratiques honteuses de la diplomatie marocaine envers l’Algérie et le dossier du Sahara occidental, le régime marocain use certes de ses habituels faux-fuyants consistant à accuser l’Algérie de tous ses maux, mais il confirme surtout les graves informations contenues dans ces notes secrètes.

    Dans son édition du mercredi 10 décembre en cours du quotidien arabophone marocain Akhbar Al Yaoum, le ministre marocain des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, a estimé, en évoquant l’affaire de la «fuite» de centaines de documents, dont certains sont classés «confidentiels», que c’est une «opération des services algériens». Le Maroc «n’aura de cesse de présenter les preuves attestant que le voisin de l’est (l’Algérie, ndlr) nourrit le conflit autour du Sahara», a ajouté Salaheddine Mezouar.

    Ces propos confirment l’authenticité de ces documents qui dévoilent, pourtant, de très graves faits puisque révélant que le Maroc a tenté de soudoyer des parlementaires et des journalistes occidentaux pour mener une campagne médiatique contre l’Algérie et, également, tenté de corrompre des diplomates dans le dossier du Sahara occidental.

    Dans une correspondance adressée par l’ambassadeur du Maroc à Genève, en date du 22 janvier 2012, révélée par «l’Edouard Snowden» marocain qui se fait appeler «Chris Coleman», l’ambassadeur marocain en Suisse informe sa tutelle, le ministère marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, avoir «appris que le Département des opérations de maintien de la paix (DPKO) et le Département des affaires politiques (DPA) ont déjà commencé la préparation du prochain rapport du SG de l’ONU au Conseil de sécurité sur le Sahara marocain.

    Dans cette perspective, ils ont instruit la Minurso de demander aux deux Représentants du Haut conseil aux réfugiés (DPA), à El Ayoun et à Tindouf, de préparer des éléments à insérer dans ledit rapport». Parallèlement, la direction Mena a informé le DPKO et le DPA que seule la contribution préparée, validée et adressée directement par le siège du HCR, à New York, fera foi.

    «La démarche de la Direction Mena vise à éviter que la contribution des deux Représentants du HCR à El Ayoun et Tindouf ne soit modifiée par la Minurso ou par la représentation du HCR à New York et ce, afin d’éviter toutes éventuelles tensions avec le Maroc», est-il ajouté dans ce document. «A cet égard, notre « ami » au HCR m’a confié que la contribution du HCR sera factuelle et sera discutée, en off, avec cette Mission avant sa transmission à New York», écrit encore l’ambassadeur du Maroc à Genève.

    En utilisant le terme «ami», cet ambassadeur reconnaît la partialité de la personne à laquelle il fait allusion, en faveur de son pays dans le but de poursuivre la colonisation du Sahara occidental.

    Le Maroc espionne le HCR

    L’ambassadeur marocain à Genève, plus espion qu’ambassadeur d’ailleurs, aoute dans cette correspondance adressée à sa tutelle, qu’«à la lumière de ce qui précède, il est fort probable que la même démarche aurait été effectuée par le DPA auprès du Haut-commissariat aux droits de l’homme (HCDH).
    C’est pourquoi, j’ai prévu un déjeuner de travail, demain, avec mon ami au HCDH, le responsable des opérations sur le terrain», est-il rappelé. Il s’agit là d’un seul document parmi les centaines publiés par le «hacker» marocain sur son compte Twitter (chris_coleman24).

    Il a également fait part d’une tentative marocaine d’«acheter» une responsable de cette institution onusienne au profit de son pays. «Dans ce contexte, je voudrais rappeler l’impératif de transférer le reliquat de 250 000 dollars, au titre de la contribution du Maroc au Budget du HCDH, pour 2011 et dont la Haut Commissaire a exprimé à deux reprises son souhait de le recevoir (mes fax).

    Ce transfert aidera à rendre Mme Pillay plus attentive à nos préoccupations au sujet du contenu de la contribution de son Bureau au prochain rapport du SG de l’ONU sur le Sahara», écrit, effectivement, le même ambassadeur dans cette correspondance, révélée par «l’Edouard Snowden» marocain.

    Il s’agit là d’un acte d’«espionnage» d’une institution onusienne de la part du Maroc.

    Le ministre marocain des Affaires étrangères accuse, sans apporter bien évidemment la moindre preuve, les services de renseignements algériens d’avoir révélé ces documents, et ne reproche pas à son gouvernement d’avoir opté pour la corruption pour nuire à l’Algérie.

    Ces documents révélés par un «hacker» marocain, qui se fait appeler «Chris Coleman», mettent de la même façon le palais royal marocain au pied du mur. Le makhzen n’est, cependant, pas au bout de ses peines puisque le «Julian Assange» marocain continue de publier des notes diplomatiques «confidentielles» qui mettent en cause des membres de la famille royale, des ministres, dont Mezouar et sa déléguée aux AE.

    Ce dernier qui confirme le vaste complot orchestré par la diplomatie marocaine contre l’Algérie a menacé, dans sa conférence de presse, de passer à la vitesse supérieure dans cette cabale diplomatique et médiatique.

    Mounir Abi

    Le Temps d’Algérie, 15-12-2014

    #Maroc #Algérie #Hacker #Marocleaks #Diplomatie_marocaine #Sahara_Occidental

  • Marocleaks : Le WikiLeaks marocain qui déshabille le Makhzen

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    C’était au mois d’octobre 2014 qu’un WikiLeaks marocain s’est déclenché! Sous le pseudonyme de «Chris_Coleman24», un compte Twitter révélant des documents confidentiels fait sensation sur le Web. Il vise, notamment, des responsables de la diplomatie marocaine et la Dged, les services d’espionnage et contrespionnage du Maroc. Un Julien Assange marocain révèle, documents à l’appui, les pratiques machiavéliques du Makhzen. Du trafic d’influence jusqu’à la complaisance avec Israël, rien n’arrête le royaume pour nuire à l’Algérie et continuer son processus de colonisation du Sahara occidental. «Chris_Coleman24» nous révèle par exemple la collaboration marocaine avec l’entité sioniste. Il publie des échanges d’e-mails entre des responsables marocains et israéliens sur une demande de survol de l’espace aérien marocain. Chose qui a naturellement été acceptée et cela afin de permettre à l’Etat sioniste d’espionner l’ennemi commun qui est… l’Algérie. Chose que confirme le Makhzen dans un tweet avec un faux compte. «Le Maroc doit collaborer avec Satan si nécessaire pour garantir ses intérêts supérieurs et neutraliser ses ennemis de l’Est», est-il posté par ce compte du Makhzen.

    Le WikiLeaks marocain révèle également la coopération existant entre la Dged (Direction générale des études et de la documentation) et les services secrets israéliens. Une délégation du Mossad serait venue au Maroc sur invitation de la Dged. En guise de preuve, Coleman a publié deux copies de passeports israéliens. Pour appuyer ces propos sur les liens intimes liant le Maroc et Israël, Chris Coleman, révèle l’information qui fait état d’un dépôt de plainte du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu contre tous les pays arabes…sauf le Maroc!

    Le trafic d’influence mené par le Maroc pour acheter des soutiens dans sa colonisation du Sahara occidental est également mis à nu. Tout en faisant part des états de crispation entre Rabat et l’ONU (et l’envoyé personnel de Ban Ki-moon, le médiateur de ce conflit, Christopher Ross), voire même de certaines tensions avec l’administration Obama, Coleman sort des correspondances bancaires et des fac-similés de pièces d’identités qui démontrent ce trafic d’influence. Certaines correspondances montrent que des responsables marocains ont soudoyé des diplomates et des journalistes étrangers, dont des Français, pour qu’ils défendent avec vigueur la position de Rabat concernant la question du Sahara occidental. La Dged a même monté de faux sites Internet d’information algériens. Il est aussi mis en lumière le financement du lobby pro-marocain aux Etats-Unis et en France tel que le think tank Global Intelligence Partners, qui est qualifié «d’arrière-boutique de la Dged».

    Les quatre journalistes français à la solde du Maroc

    Ce compte tweeter démontre aussi comment le Maroc pille les ressources naturelles du peuple sahraoui et précise qu’il [le Maroc, ndlr] livre gracieusement des phosphates à plusieurs pays de la Caraïbe et du Pacifique en échange d’un soutien sur le dossier du Sahara occidental. Les malversations du ministre des Affaires étrangères marocains sont montrées noir sur blanc. Le secrétaire général du Rassemblement national des indépendants a «engagé la société McKinsey pour réaliser une étude destinée à relancer l’économie marocaine». Le cabinet de conseil américain emploie, selon Coleman, la fille du responsable de la diplomatie marocaine, ce qui permettrait «des versements de commission» pour une étude qui «coûtera certainement aux contribuables marocains des millions de dollars».

    Des transferts de fond illégaux du clan Alaoui font également partie des révélations. Tout comme les relais marocains à l’étranger, notamment en France. Un bâtonnier français exerçant à Paris est présenté comme l’avocat «particulier» du Makhzen. Il s’occuperait de toute la sale besogne du royaume… Les Marocains n’ont pas réagi officiellement à ces graves révélations, mis à part leur chef de la diplomatie qui est tombé dans son délire habituel, accusant Alger d’être à l’origine de ces fuites.

    Cédant au panique, le Makhzen tente d’attaquer Coleman sur son propre terrain c’est-à-dire la Toile en créant de faux comptes qui l’accusent de distiller de faux documents. Il tente de toucher à sa crédibilité. Toutefois, «Chris_Coleman24» a intelligemment prouvé la véracité de ces documents en publiant la base de données du personnel du ministère des Affaires étrangères. La liste de tous les fonctionnaires de ce ministère, diplomates, agents techniques et employés, etc., avec leurs noms, prénoms, date de naissance, état civil, nombre d’enfants, matricules, numéros de la carte d’identité nationale et date de recrutement, ont été rendus publics. Même des fonctionnaires, dont des ambassadeurs, partis en retraite, sont signalés. Une manière donc de répondre au Palais.

    #Maroc #Marocleaks #DGED #SaharaOccidental


  • Le site Marocleaks inaccessible en Algérie

    Le site Marocleaks inaccessible en Algérie

    Le site Marocleaks inaccessible en Algérie – Maroc, DGED, hacker Chris Coleman, espionnage, services secrets, diplomatie marocaine,


    Marocleaks, le site spécialisé dans les documents révélés par le hacker Chris Coleman n’est pas accessible en Algérie.

    L’administrateur du site, un sahraoui résident à Bruxelles, se trouve depuis quelques semaines aux camps des réfugiés sahraouis localisés dans la région de Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie. A son grand étonnement, il a découvert que son site et bloqué dans le pays allié des sahraouis, le peuple qu’il défend depuis la fondation de ce site en 2017.

    Marocleaks n’a menagé aucun effort en vue de dénoncer les plans concoctés par le Makhzen contre l’Algérie et le Front Polisario. Le dernier en date, un article intitulé « Hervouet permettait l’accès de Charaï au serveur du site TF1 » mettant à nu les complots du journaliste Vincent Hervouet sous la direction d’Ahmed Charaï, un haut responsable de la DGED, le service d’espionnage et contre-espionnage marocain dirigé par Yassine Mansouri, un ami d’enfance du roi Mohammed VI.

    Par conséquent, si le site est bloqué en Algérie, il s’agit, sans aucun doute, d’une erreur dont nous implorons la correction en vue de nous permettre de continuer à illuminer l’opinion publique algérienne avec des articles uniques basées sur la documentation révélée par le hacker Chris Coleman qui s’est avéré un agent des renseignements français qui voulait corriger l’arrogance et l’insolence des autorités marocaines vis-à-vis de leurs maîtres de l’Elysée.

    Source : Marocleaks, 09 mai 2022

    #Algérie #Marocleaks #Serveur #Maroc #hacker_chris_coleman #DGED


  • Hacker Coleman: Complots du Maroc pour déstabiliser l’Algérie

    Hacker Coleman: Complots du Maroc pour déstabiliser l’Algérie

    Hacker Coleman: Complots du Maroc pour déstabiliser l’Algérie – diplomatie marocaine, Sahara Occidental, DGED, lobbying, Front Polisario,

    Des documents officiels le révèlent – Comment le Maroc a engagé journalistes et personnalités étrangères pour déstabiliser l’Algérie

    Parce qu’il considère que l’Algérie est le seul obstacle, le Maroc, déterminé à poursuivre la colonisation du Sahara Occidental, ne lésine pas sur les moyens et fait une entorse aux principes pour organiser des complots contre le pays du million et demi de martyrs, coupable de défendre le principe de l’indépendance des pays. Cette machination marocaine passe par l’organisation également de propagandes médiatiques ayant pour but de dénigrer une Algérie restée attachée à ses principes de respect à l’autodétermination des peuples. Une machination qui passe par « l’achat » de consciences de certains, prêts à sacrifier tout un peuple pour gagner des dizaines de milliers d’euros offerts gracieusement par le Makhzen.

    Un « Edouard Snowden » marocain dévoile une partie de cette machination. Il se fait appeler Chris Coleman et a révélé des documents confidentiels mettant à nu les activités anti-Algérie menées par la Direction Générale des études et de la documentation (DGED) qui est un service de renseignements et de contre-espionnage au Maroc. Ce hacker a dévoilé de nombreuses informations sensibles sur le royaume chérifien, mais, ordres de virement, diverses correspondances concernant en particulier les activités de la DGED.

    Ce service est rattaché directement au Palais royal. Les documents dévoilés par ce Snowden portent sur des virements de grosses sommes d’argent en dollars au profit d’un patron de presse au Think Tank Républican Center for the National Interest. Dix mille dollars pour une insertion publicitaire au profit d’une ONG spécialisée dans la résolution pacifiques des conflit, 25000 pour le think tank FPRI et des sommes aussi importantes au profit de titres de presse américains et britanniques. Chris Coleman a en outre posté un avis de virement de 60,000 dollars au profit du journalistes Richard Miniter du New York Post, accusé d’écrire des articles anti-algériens et de faire un supposé un lien entre le Front Polisario et Al Qaïda.

    Il dévoile les méthodes de la DGED pour corrompre les journalistes internationaux. Leur mission est de dénigrer l’Algérie, de l’accuser de tous les torts en contrepartie de fortes sommes d’argent en devises . Chris Coleman décrit avec détails et documents à l’appui comment des personnalités dans le monde, dont des journalistes occidentaux, sont payés par le Maroc pour mener une campagne médiatique contre l’Algérie. Il révèle également des documents sur des activités d’espionnage menées par certains responsables de missions onusiennes.

    Dans un document attribué à la mission permanente du Maroc à Genève, daté du 18 ocotbre 2012 et portant la référence HB2626, et adressé au ministre marocain des affaires étrangères et de la coopération, révélant, également, un complot contre Christopher Ross, envoyé personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara Occidental, car attaché à une solution juste pour le dossier sahraoui.

    Dans ce document, l’ancien ambassadeur à Genève et représentant actuel du Maroc auprès des Nations Unies, Omar Hilale révèle dans cette missive que « M. Athar Sultan Khan, chef du cabinet du Haut Commissaire pour les réfugiés, mène une campagne discrète pour promouvoir sa candidature potentielle pour succéder à M. Ross ». Le palais royal marocain tient à se débarrasser de Ross qui refuse de cautionner l’occupation du Sahara Occidental par le Maroc.

    Miniter demande de ne pas oublier son « cadeau » de 20.000 dollars

    Dans ce même document, Omar Hilale ajoute que « la candidature de M. Khan, au cas où elle se formaliserait, serait important pour notre pays ».

    Source: Marocleaks, 22/12/2021

    #Algérie #Maroc #Marocleaks #Richard_Miniter #Christopher_ross #Athar_Khan

  • Bourita maintenu: Un gage de bonne volonté pour Israël

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    Tout laisse penser qu’Israël a pesé de tout son poids pour obtenir la reconduction de Nasser Bourita aux commandes du portefeuille des Affaires étrangères marocaines. Cet artisan de la normalisation des relations avec l’entité sioniste, qui s’est distingué par des prises de position et des déclarations inamicales voire hostiles à l’Algérie et d’autres pays, devait en principe rentrer chez-lui après la défaite du parti islamiste le PJD.

    Aziz Ghali, le président de l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH), a affirmé sans ambages que le maintien de Nasser Bourita au poste de ministre des Affaires étrangères est un message clair à Israël, sur la volonté du Makhzen et du palais de garder le cap sur la normalisation des relations avec Tel Aviv. « Il a été à l’origine de plusieurs crises avec des pays dont l’Allemagne, l’Espagne et l’Algérie et il a récidivé en s’en prenant à la Russie. Et malgré cela, il est reconduit comme chef de la diplomatie marocaine. Je pense que c’est un message clair adressé à Israël. Je ne peux pas interpréter cette nomination autrement », a-t-il estimé dans une déclaration à la presse.

    Depuis les élections qui avaient chassé les islamistes du PJD du gouvernement et la désignation de Aziz Akhanouch pour former un nouvel exécutif, de larges couches de la société marocaine avaient espéré un retour du Maroc dans le cercle des pays qui soutiennent la cause palestinienne et qui se refusent toute relation avec l’entité sioniste.
    Cet infime espoir s’était déjà dissipé avec la nomination du milliardaire Aziz Akhanouch qui est connu pour être en affaire avec plusieurs investisseurs israéliens. D’ailleurs certains cercles israéliens avaient applaudi sa nomination tout en précisant que lors de la visite d’une délégation d’investisseurs israéliens à Rabat, le futur chef du gouvernement marocain figurait, parmi le comité d’accueil.

    Le Maroc semble persister dans la voie de la normalisation de ses relations diplomatiques avec Israël. Acculé dans le dossier de son occupation des territoires du Sahara occidental et lâché par les USA depuis l’arrivée de Joe Biden à la maison blanche, il estime que son salut passe par le soutien que pourrait lui apporter l’entité sioniste.

    La visite du ministre de la Défense israélien Benny Gantz prévue dans quelques jours et les contrats signés avec des firmes israéliennes de fabrication de matériel militaire prouvent que le palais est bien mouillé dans l’affaire du logiciel espion Pegasus. Il y a quelques jours, des médias avaient fait état d’un accord signé entre Rabat et Tel Aviv pour la fabrication de drones à usage militaire pour l’armée marocaine.

    La reconduction de Bourita est une garantie qu’offrent le Makhzen et le palais royal à l’Etat hébreu et un signe fort qu’Israël est devenu le maître à jouer qui modèlera, à l’avenir, la politique aussi bien intérieure qu’extérieure de Rabat en désignant ses hommes et en susurrant, à l’oreille du « Commandeur des croyants » des décisions qu’il fera endosser à ses futurs chefs de gouvernements.

    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 13/10/2021

  • La politica del trueque

    Nada es gratuito, todo se compra y se vende, no necesariamente en metálicos sonantes, pero a menudo en servicios devueltos, en seguros a todo riesgo. Chantaje u operación de seducción, lo que cuenta, en resumidas cuentas, es el resultado. La nueva palabra de orden es el pragmatismo en estos tiempos de crisis. 
    La política de donante-donante siempre fue el pilar esencial de la diplomacia marroquí. En la época de la guerra fría, Marruecos permitió la instalación sobre su suelo de bases militares contra el apoyo de Estados Unidos en su esfuerzo de guerra contra el Frente Polisario, haciendo de Marruecos el único país africano, además de África del Sur del Apartheid, a ser integrado en la estrategia militar frontal del Oeste contra el Este. 
    Ante la falta de argumentos para justificar y ganar la batalla diplomática del Sáhara, el apoyo de su ocupación de la antigua colonia espaňola era una condición sine qua non para quien quiera negociar con Rabat. Hasta la Unión Europea ha estado sometida a esta condición. Si la UE le ofrecía uno  » paquete económico  » y la participación en el Mercado Interior, comprendiendo la participación a ciertas políticas de la UE y la extensión de las libertades de circulación (servicios, mercancías, capitales y personas – a cambio de uno  » paquete democrático « , es decir de un compromiso sobre valores comunes de buena gobernanza, de respeto de los derechos humanos y del derecho internacional, y sobre medidas de arreglo de los conflictos, en cuanto a Sáhara Occidental, la UE debió aceptar el estatuto avanzado para Marruecos violando el derecho internacional con sus barcos de pesca que practican en las costas saharauis y adoptando el silencio en lo que concierne a la cuestión de los derechos humanos en los territorios ocupados de Sáhara. La razón de la sumisión europea son los servicios ofrecidos por Marruecos. 
    La disponibilidad marroquí les ha sido afirmada con la persecución de los emigrantes clandestinos con, por parte marroquí, una brutalidad denunciada por numerosas ONG de defensa de los derechos humanos. En el marco de la Europa fortaleza, se han instalado centros en las fronteras de Marruecos. 
    El reino cherifiano no tiene la ventaja del petróleo, pero dispone de otras cartas, la principal de ellas es el apoyo de los grandes patronos franceses y amigos de N. Sarkozy, cuyas empresas están bien implantadas en Marruecos (Bouygues, Accor, Dassault) que mantienen lazos que aseguran la perennidad de las relaciones tradicionales franco-marroquíes. Francia, que vela por mantenerse en Marruecos a través de esta política de donante-donante, es su principal sostén hasta el punto de impedir el Consejo de Seguridad de extender las c ompetencias de la MINURSO (Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum en Sáhara Occidental) para velar sobre el respeto de los derechos humanos en esta colonia de África. 
    Marruecos ya había dado pruebas de su buena colaboración aceptando que los aviones de la CIA hagan escala en su suelo para interrogatorios violentos paracticados sobre presos extranjeros sospechados de terrorismo a cambio del apoyo de la administración de Bush a su plan de autonomía. Pero esto no funcionó cuando la Casa Blanca había creado el AFRICOM y previsto varios países para instalarlo. Ciertos países, como Argelia y África del Sur, se negaron a ello, mientras que según fuentes americanas, Marruecos se había presentado como voluntario contra un apoyo a su plan para el Sáhara. 
    El régimen de Rabat demostró que se ha vuelto ineludible a fuerza de chantaje y a fuerza de obstinación. Su insolencia, propia de todo poder totalitario, le permite ganar el silencio de las supuestas democracias occidentales sobre la represión del pueblo saharaui y su negativa a acogerse a la legalidad internacional en este conflicto que dura desde hace 34 años. 
    Esta política de trueque se hizo moneda corriente en los tiempos presentes. Ha sido denunciada por numerosas ONG y partidos políticos en el mundo. Libia acaba de poner al desnudo públicamente esta política creando una crisis política sin precedentes en Gran Bretaña. La liberación controvertida de Al-Megrahi ilustra el conflicto histórico entre los intereses nacionales y los valores.
  • La politique du troc

    Rien n’est gratuit, tout s’achète et se vend, pas nécessairement en espèces sonnantes et trébuchantes, mais souvent en services rendus, en assurances tous risques. Chantage ou opération de séduction, ce qui compte, en fin de compte, c’est le résultat. Le nouveau mot d’ordre est pragmatisme dans ces temps de crise.
    La politique du donnant-donnant a toujours été le pilier essentiel de la diplomatie marocaine. A l’époque de la guerre froide, le Maroc permettait des bases militaires contre le soutien des EEUU dans son effort de guerre contre le Front Polisario, faisant du Maroc le seul pays africain, mise à part, l’Afrique du Sud de l’Apartheid, à être intégré dans la stratégie militaire frontale de l’Ouest contre l’Est.
    Le soutien de l’occupation du Sahara Occideental était une condition sine qua non pour qui veut négocier avec Rabat. Même l’Union Européenne a été soumise à cette condition. Si l’UE offrait un « package économique » et la participation au Marché Intérieur, comprenant la participation à certaines politiques de l’UE et l’extension des libertés de circulation (des services, des marchandises, des capitaux et des personnes – en échange d’un « package démocratique », c’est-à-dire d’un engagement sur des valeurs communes de bonne gouvernance, de respect des droits de l’homme et du droit international, et sur des mesures de règlement des conflits, en ce qui concerne le Sahara Occidental, l’UE a dû accepter le statut avancé pour le Maroc en violant le droit international avec ses bateaux de pêche qui pratiquent dans les côtes sahraouies et en adoptant le silence concernant la question des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara. La raison de la soumission européene sont les services offerts par le Maroc.
    La disponibilité marocaine a été affirmée pour la traque aux migrants clandestins avec, côté marocain, une brutalité dénoncée par de nombreuses ONG de défense des droits de l’Homme. Dans le cadre de l’Europe forteresse, des camps ont été installés aux frontières du Maroc.
    La royaume chérifien n’a pas l’atout du pétrole, mais il dispose d’autres cartes notamment le soutien des grands patrons français, amis de N. Sarkozy, dont les entreprises sont toujours implantées au Maroc (Bouygues, Accor, Dassault…) qui entretiennent des liens assurant la pérennité des relations traditionnelles France-Maroc. La France, qui cherche à se maintenir au Maroc par cette politique du donnant-donnant, est son principal soutien jusqu’au point d’empêcher le Conseil de Sécurité de charger la MINURSO (Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental) de veiller sur le respect des droits de l’homme dans cette colonie d’Afrique.
    Le Maroc avait déjà donné des gages de bonne collaboration en acceptant que les avions de la CIA déposent sur son sol, pour des interrogatoires musclés, des prisonniers étrangers suspectés de terrorisme en échange du soutien de l’administration Bush à son plan d’autonomie. Mais cela n’a pas marché lorsque la Maison Blanche avait crée l’AFRICOM et pressenti plusieurs pays pour l’y installer. Certains pays, tels l’Algérie et l’Afrique du Sud, ont refusé alors que, selon des sources américaines, le Maroc se serait porté volontaire contre un soutien à son plan pour le Sahara.
    Le régime de Rabat a prouvé qu’il l’est devenu incontournable à force de chantage et d’obstination. Son insolence, propre à tout pouvoir totalitaire, lui permet de gagner le silence des soi-disant démocraties occidentales sur la répression du peuple sahraoui et son refus à se tenir à la légalité internationale dans ce conflit qui dure depuis 34 ans.
    Cette politique de troc est devenue monnaie courante dans les temps présents. Elle a été dénoncée par de nombreux ONG et partis politique dans le monde. La Lybie vient de dévoiler publiquement cette politique en créant une crise politique sans précedent en Grande Bretagne. La libération controversée d’Al-Megrahi illustre le conflit historique entre les intérêts nationaux et les valeurs.
  • La lettre de course

    Le nouveau « Statut Avancé » que l’Union Européenne essaie d’accorder au Maroc ressemble beaucoup à ces contrats ou licences que les anciens rois donnaient aux pirates pour qu’ils agissent en leur nom, sous leur protection et ne fussent pas traités comme ce qu’ils étaient en cas d’une capture.


    Selon Wikipedia :
    << La lettre de course (du latin cursus," une course") était un document livré par les monarques des nations ou les maires des villes (dans son cas, les corporations municipales) en vertu duquel son propriétaire avait la permission de l'autorité d'attaquer des bateaux et des populations des nations ennemies. De cette façon, le propriétaire devenait une partie de la marine du pays ou la ville débitante.

    Les lettres de course ont été très utilisés dans le Moyen Âge et dans l’Âge Moderne quand les nations ne pouvaient pas couvrir les frais des marines propres ou bien celles-ci n’étaient pas suffisamment grandes. De cette manière, la France et l’Angleterre les ont amplement utilisées et l’Espagne les a utilisées très tardivement et dans peu d’occasions.

    Cela permet au propriétaire :

    – Pouvoir utiliser le mouillage et les ports de la nation qui l’octroyait.
    – Avoir l’accès aux ravitaillements et approvisionnements d’une forme égale ou similaire à celles dont disposaient les vaisseaux réguliers de la marine du pays en question.
     – Pouvoir la montrer à l’armée ennemie, en cas de capture, et solliciter être traité comme prisonnier de guerre, au lieu de comme pirate, évitant ainsi d’être pendu « d’une antenne, peut-être, de son propre navire », selon les mots du poète José de Espronceda.
     – Monter au degré de corsaire et se sentir membre de la marine réelle.
    – La montrer comme réclame pour le recrutement de l’équipage.

    Pour la nation ou la ville


    – Pouvoir contrôler de certaine manière le propriétaire. Ainsi Luis XIV et d’autres monarques français exigeaient de fortes cautions pour éviter que les armateurs obligent à ses employés à réaliser des actions impropres à un membre de la marine nationale.
    – Disposer d’une armée de mer sans devoir investir dans la construction de bateaux, recrutement d’équipage, d’armement, etc..
    – Avoir le droit à une partie des bénéfices obtenus.
    – Pouvoir alléguer que les actions réalisées contre des pays contre lesquels on n’était pas en guerre, mais à qui on voulait fustiger, étaient l’oeuvre de pirates étrangers à sa volonté. >>
    Ce texte me rappelle beaucoup la relation que l’Espagne et l’Union Européenne ont avec le Maroc. Il ne faut pas être très doué pour se rendre compte des similitudes des deux relations. L’UE et l’Espagne essaient d’agrandir cette lettre avec le statut avancé. Et je dis agrandir parce qu’ils l’ont déjà accordé.
    Oui, c’est vrai, il y a des différences mais dans le fond c’est ce qui est et on ne peut pas l’appeler d’un autre nom. Le Maroc laisse voir qu’il lutte pour les intérêts de l’UE et de l’Espagne en essayant de contrôler, sans rien contrôler, l’immigration illégale, le fondamentalisme, le terrorisme … Le Maroc fait partie de la « armée de mer de l’UE » mais il ne paie pas de forte caution, ce qui lui permet de réaliser des actions impropres d’un membre de l’UE.

    En contrepartie cette lettre de course donne le droit au Maroc à :
    -Continuer d’être une dictature avec forme de monarchie parlementaire.
    – Acheter un matériel de guerre à un bon prix quand il n’est pas offert.
    – Violer les droits de l’homme tant de la population marocaine au Maroc comme des saharauis dans les territoires occupés du Sahara Occidental.
    -Exporter à l’UE des produits dans des conditions optimales et aux prix moins chers que les produits de l’UE.

    -Faire chanter les membres de l’UE, en particulier l’ Espagne et envahir, sans aucune crainte des représailles, n’importe quel rocher dont il a envie.
    -Toréer le gouvernement espagnol et se payer sa tête comme si c’était Manolete sans crainte à avoir devant un « Islero ».
    Ca lui donne, vraiment, le droit de faire ce qui lui chante parce que, jusqu’à présent, on n’a pas démontré qu’il y a une pression effective de la part de l’UE et ses membres pour que le Maroc devienne une démocratie dans laquelle c’est le peuple qui commande et non le sultan et ses acolytes. De plus, des membres de l’UE, à travers leurs ministres respectifs, louent la « transformation » du Maroc et les avancements réalisés par ce pays dans des sujets comme les libertés publiques et le respect des droits de l’homme. Des affirmations tout à fait incompréhensibles pour nous qui nous suivons, au jour le jour, le pays voisin et les actions que réalisent les différents corps de sécurité tant sur le territoire marocain comme sur le saharaui.

    Il a été accordé au Maroc (et maintenant ont essaie de l’étendre) une lettre de course atypique dans laquelle il n’a que des droits et, apparemment, aucune obligation. Celui qui l’accorde ne doit pas oublier que, sous la lettre de course, le propriétaire agit au nom de qui la lui accorde en devenant complice de ses forfaits.

    Quelqu’un devrait expliquer les relations opaques (envers la citoyenneté) entre l’UE et le Maroc. Des relations incompréhensibles dans lesquelles il paraît qu’il y a un seul bénéficiaire de celles-ci, l’autre partie devenant un paganini. Des relations qui semblent plus être le résultat d’un chantage que d’un bon voisinage et d’une collaboration entre les deux parties. Des relations si obscures qu’elles nous laissent des mauvaises pensées.
    Traduction : Diaspora Saharaui