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  • Ballet diplomatique et coopération: Alger rayonne de nouveau

    Ballet diplomatique et coopération: Alger rayonne de nouveau

    Algérie, diplomatie, coopération, France, Catherine Colonna, Mali, Libye, Allemagne, Canada,

    Les relations entre l’Algérie et de nombreux pays semblent incontestablement au beau fixe. Cela contraste avec les rapports qu’entretient Alger avec Madrid marqués par une crise très importante et inédite.

    C’est en effet dans ce contexte que l’Algérie et d’autres partenaires, occidentaux et autres, sont en train de consolider leurs rapports. En atteste l’importante activité diplomatique déployée par le ministère des Affaires étrangères à l’effet de booster la coopération avec nombre de ses partenaires et de consolider les liens qui les unissent. Avec la France les rapports se sont nettement améliorés et la crise d’il y a quelques mois semble être un lointain mauvais souvenir. Ce bon rapport s’est de nouveau confirmé lors de l’entretien au téléphone du ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra avec son homologue française récemment nommée, Catherine Colonna.

    « Les deux ministres ont affirmé leur volonté de poursuivre la dynamique positive dans la relation bilatérale entre la France et l’Algérie, dans toutes ses dimensions, en vue des prochaines échéances bilatérales », a indiqué un communiqué du département de Lamamra. Cet échange a été très apprécié par le chef de la diplomatie algérienne qui l’a d’ailleurs qualifié de « fructueux ». « Fructueux premier échange avec ma collègue sur les perspectives d’un partenariat équilibré et mutuellement avantageux entre nos deux pays et d’un dialogue renforcé au service de la stabilité et de la prospérité aux niveaux régional et international » a tweeté Lamamra. « Volonté commune de poursuivre la dynamique positive dans nos relations bilatérales.

    La coopération entre nos 2 pays est centrale pour faire face aux crises régionales, notamment au Mali et en Libye » a pour sa part écrit la nouvelle ministre française des Affaires étrangères. Entre Alger et Paris le ton est plutôt à l’optimisme en vue de raffermir davantage la coopération entre les deux partenaires. C’est presque simultanément à cet entretien téléphonique que Lamamra a reçu en audience Katja Keul, la ministreadjointe des Affaires étrangères d’Allemagne qui a effectué une visite en Algérie où elle s’est entretenu avec de nombreux hauts responsables. « La rencontre a été l’occasion de procéder à un examen de l’état des relations algéro-allemandes dans les différents domaines de coopération en prévision des prochaines échéances bilatérales », a noté un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Ont également été abordées les questions d’actualité aux niveaux régional et international, ainsi que la consolidation du partenariat entre l’Algérie et l’Union européenne (UE).

    A l’issue de la rencontre, et en présence du ministre, il a été procédé à la signature d’un accord de coopération culturelle et scientifique par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Chakib Kaïd, et Mme Keul.

    Par ailleurs la tenue des travaux de la 3e session des consultations politiques algéro-canadiennes en Algérie, coprésidés par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Rachid Chakib Gaïd du côté algérien et la sous-ministre déléguée des Affaires étrangères, Cynthia termorshuizen du côté canadien, a permis de renforcer les relations bilatérales. « L’Algérie et le Canada ont exprimé leur satisfaction quant à la qualité de leurs relations politiques bilatérales et convenu de la nécessité de poursuivre le renforcement du dialogue politique à travers l’intensification des visites de haut niveau entre les deux parties », a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

    Ces trois pays ne sont que l’exemple de la nouvelle dynamique lancée par la diplomatie algérienne en vue de renforcer la coopération avec ces pays d’abord , mais aussi et surtout de replacer l’Algérie dans le concert des nations.

    Par : KAMEL HAMED

    Le Midi libre, 18 juin 2022

    #Algérie #Diplomatie #Coopération

  • L’Algérie se replace

    Algérie, Abdelmadjid Tebboune, Diplomatie, mouvement des Non-alignés, nouvel ordre mondial,

    ALGER – En Afrique, dans la région Mena (Moyen Orient et Afrique du Nord) et dans le bassin méditerranéen, on respire mieux, depuis l’élection du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

    En accédant, à la magistrature suprême, le président Tebboune avait conscience de ce qui l’attend sur le front interne et sur le front international. Plus que des mots, le pays a un grand besoin d’actes.

    Le chef de l’Etat n’a pas perdu son temps, il a très vite lancé les chantiers institutionnels, économiques et politiques pour changer la pratique du pouvoir et repenser un modèle démocratique qui était au pied du mur.

    Il fallait aussi redonner des couleurs à un appareil diplomatique désemparé. Chose faite, en un laps de temps très court, le président Tebboune, a replacé l’Algérie dans l’échiquier mondial. Le pays, a retrouvé toute sa place dans le concert des Nations.

    Sous la direction du président Tebboune, l’Algérie veille à rester au cœur du jeu international. L’Algérie, se retrouve sur tous les dossiers régionaux et internationaux.

    L’Algérie, est sur tous les fronts, elle occupe la scène, elle s’apprête à organiser un important sommet des pays Arabes, un sommet qui promet et qui se veut rassembleur, surtout en ces temps de grandes turbulences.

    D’ailleurs, avec l’avènement du nouvel ordre mondial, le président Tebboune est fortement sollicité par ses pairs, pour remettre en selle, le mouvement des Non-alignés.

    L’Algérie est incontournable, la posture de son président qui n’oscille jamais d’une position à l’autre comme une pendule, contribue à son rayonnement.

    APS

    #Algérie #Diplomatie #Tebboune #NouvelOrdreMondial

  • Algérie : Chassé-croisé diplomatique du chef de l’Etat

    Algérie : Chassé-croisé diplomatique du chef de l’Etat

    Algérie, diplomatie, Abdelmadjid Tebboune,

    Incontestablement, l’Algérie se devait de retrouver sa place dans un concert des nations par une diplomatie tous azimuts qu’elle avait illuminé durant les trois décennies qui ont suivi l’indépendance nationale.

    Au lendemain de 1962, elle se devait de conquérir des espaces diplomatiques par ses faits, ses combattants et ses 1,5 million de martyrs ; une diplomatie que la guerre de libération avait anticipée et cimentée jusqu’à susciter le respect inconditionnel du reste du monde, notamment parmi les nations auxquelles elle inspirait effectivement de la crainte non pas parce qu’animée d’un esprit de revanche et encore moins d’un expansionnisme de mauvais aloi. Ce qui, évidemment, n’a jamais été et ne sera jamais le cas, mais tout simplement pour rappeler et tracer à gros traits la justesse de sa lutte pour la libération de ses populations et de celles sur lesquelles elle s’est engagée au lendemain de son indépendance aux côtés de tout pays engagé dans un conflit injuste et forcément inégal face à l’hégémonisme d’un autre.

    Il est également tout autant vrai qu’aux lendemains chanteurs ayant suivi l’indépendance, le formidable défi socioéconomique lancé par feu le président Houari Boumediene, les enjeux géopolitiques stratégiques, les réalisations pharaoniques et le développement exponentiel de l’économie nationale ont permis de parachever une souveraineté nationale vue d’un très mauvais œil par bien des Etats qui croyaient en faire leur chasse gardée.

    Tout cela a conduit à la remise en cause de l’ordre (international) établi et à des rapports de forces défavorables aux nations émergentes. L’Algérie avait alors non seulement ouvert une énorme brèche dans les rapports Nord-Sud mais obligeait les grandes puissances à une redistribution des cartes avec à son sillage d’autres pays, des importants, des moins importants, des petits et même qui en étaient encore à l’état embryonnaire.

    C’est tout cela, à juste titre, qui a fait, mais dans une noble acception, l’omnipotence de l’Algérie jusqu’à ce que certains qualifient allègrement de guerre civile qui n’en était pourtant pas la survenance d’une dramatique période de dix années qui en ferait reculer en matière de développement et perdre en présence diplomatique internationale pratiquement le triple au pays, voire à le discréditer sous les effets d’un travail de sape d’autres nations.

    Et, c’est ce qui explique le chassé-croisé auquel s’oblige, même si c’est de son devoir, et s’acquitte superbement le chef de l’Etat depuis quelques semaines. C’est en moins abscons une question de reconquête d’espaces délaissés sinon frappés d’indifférence et pour cause de 2010 à 2019 une grave vacance des affaires de ce qui avait été un exceptionnel Etat-nation et sur lequel contre toute morale d’autres pays, pour certains voisins, ont cru facile d’imaginer, voire tenter de lancer une OPA. La crise sanitaire a quelque peu calmé les ardeurs sinon freiné les tentatives déstabilisatrices de quelques-uns d’entre eux pour redonner, contrairement à leurs attentes, un regain de vitalité à la diplomatie algérienne de laquelle Abdelmadjid Tebboune est le héraut.

    Abdelhamid Lemili

    Horizons, 03 juin 2022

    #Algérie #Tebboune #Diplomatie

  • Le grand retour de la diplomatie Algérienne

    Le grand retour de la diplomatie Algérienne

    Algérie, diplomatie, Abdelmadjid Tebboune, Maroc, Sahara Occidental,

    L’Algérie montre de plus en plus qu’elle a un poids indéniable et que sa voix est écoutée dans le concert des nations. Le ballet diplomatique que connaît Alger ces derniers mois et les visites d’Etat du président Tebboune dans plusieurs pays en sont une preuve. Le pays, longtemps ignoré et accablé, retrouve sa « force diplomatique » comme du temps de feu Houari Boumedienne.

    Défendant ses intérêts nationaux et attaché à ses choix et sa cohérence en matière de politique étrangère, l’Algérie reprend à grands pas la place qui est la sienne et s’impose comme une force africaine et méditerranéenne incontournable. Comme dans les années soixante-dix, elle est redevenue le passage obligé pour tous ceux qui s’intéressent à l’Afrique et au Monde arabe.

    Avec ce regain diplomatique, l’Algérie retrouve peu à peu le rôle qui était le sien sous Houari Boumediene où elle était crainte et où ses précieux services sont demandés partout dans le monde. Le renforcement des liens d’amitié ces derniers mois entre l’Algérie et des pays comme la Russie, la Chine, la Turquie, l’Arabie saoudite, l’Egypte, le Qatar et l’Italie est un exemple de ce nouveau redéploiement de la diplomatie algérienne.

    Les mémorandums d’entente et accords de coopération signés avec ces pays dans la logique gagnant-gagnant sont des indices qui ne trompent pas. C’est un fait indéniable, la forte et puissante action diplomatique de l’Algérie est de retour ! Et cela ne peut qu’augurer de beaux jours pour le pays. Fini le temps du repli sur soi, de la frilosité, du suivisme aveugle et des actions diplomatiques qui n’apportent rien au pays ! Désormais, l’Algérie n’acceptera plus de jouer le rôle de pourvoyeur vulnérable et dominé de matières premières et de grand marché pour les produits manufacturiers en provenance de l’Occident.

    Ces relations seront désormais bâties sur le principe gagnant-gagnant. Comme elle n’acceptera plus des actes d’hostilités d’où qu’ils viennent pouvant attenter à sa stabilité. La rupture en août 2021 de ses relations avec le Maroc, l’interdiction en octobre 2021 de son espace aérien aux avions militaires français suite aux déclarations irresponsables du président français, Emmanuel Macron, le rappel en mars 2022 avec effet immédiat de son ambassadeur à Madrid après le revirement de la position espagnole sur le Sahara occidental …sont autant d’exemples qui montrent que l’Algérie ne badine plus avec les principes diplomatiques qui sont les siens.

    Le regain diplomatique de l’Algérie dans le respect de sa tradition doctrinale et ses initiatives au plan interne pour construire une économie forte et un paysage politique rénové basé sur la concurrence saine autorisent tous les espoirs quant à la concrétisation effective en cette année 2022 de la Nouvelle Algérie appelée de tous leurs vœux par l’ensemble des Algériens.

    L’Express, 02 juin 2022

    Lire aussi : Tebboune plaide pour une nouvelle diplomatie algérienne

    Lire aussi : Une nouvelle feuille de route pour la diplomatie algérienne

    Lire aussi : Diplomatie algérienne : Un retour tant attendu

    #Algérie #Diplomatie #Maroc #SaharaOccidental

  • Retour réussi de la diplomatie algérienne dans les grands forums

    Retour réussi de la diplomatie algérienne dans les grands forums

    Algérie, diplomatie, Elizabeth Moore Aubin, Etats-Unis,

    L’ambassadrice américaine en Algérie, Elizabeth Moore Aubin, a confirmé qu’elle mettra beaucoup l’accent sur les investissements américains dans les secteurs industriel et culturel, le renforcement de la coopération commerciale algéro-américaine, ainsi que sur les investissements américains, notamment dans les domaines de l’industrie, du logement et de la santé. , avec un accent sur l’éducation comme une priorité non moins importante que d’autres dossiers pour l’enseignement de l’anglais.

    Lors de sa récente visite dans la Wilaya d’Oran (ouest algérien), l’ambassadrice américaine a déclaré qu’il n’est un secret pour personne qu’il existe une forte volonté entre les Etats-Unis d’Amérique et l’Algérie de développer des relations bilatérales caractérisées par la continuité et la dynamique à tous les niveaux, qu’ils soient politiques, économiques ou humanitaires, ajoutant, lors de sa rencontre avec le gouverneur, Said Saioud que sa visite à Oran avait été précédée d’autres visites de hauts responsables de son pays en Algérie, pour promouvoir des valeurs et des intérêts communs, et pour approfondir des visions identiques d’un ensemble de questions d’intérêt commun.

    Elizabeth Moore Aubin a affirmé que les États-Unis se croisent dans toutes les positions avec l’Algérie, notamment la promotion de la paix et de la stabilité aux niveaux régional et international, conformément aux intérêts communs entre les deux pays, soulignant que tous les contextes actuels confirment le succès de la diplomatie algérienne. en revenant sur les grands forums.

    La diplomatie américaine a déclaré qu’elle aspire à renforcer les investissements américains en Algérie, au vu de la volonté politique de ce pays d’ouvrir les investissements aux étrangers, expliquant qu’elle invitera les entreprises américaines à entrer sur le marché algérien, et travaillera à persuader les grandes sociétés d’investissement actifs dans le secteur économique de se rendre en Algérie.

    L’ambassadrice a souligné que les États-Unis d’Amérique considèrent l’Algérie comme un allié stratégique et une plate-forme essentielle pour le continent africain, comme en témoigne le fait que son pays cherche à atteindre un échange commercial avec l’Algérie d’environ 6 milliards de dollars à l’horizon 2025.

    B. Yakoub

    Echouroukonline, 01 juin 2022

    #Algérie #USA #EtatsUnis #Afrique #Diplomatie

  • Retour imposant de l’Algérie dans le concert des nations

    Retour imposant de l’Algérie dans le concert des nations

    Algérie, diplomatie, Italie, Abdelmadjid Tebboune,

    L’accueil exceptionnel dont a bénéficié le président de la République lors de sa visite en Italie et l’intérêt qu’il a suscité, que ce soit auprès de la classe politique italienne ou des médias, démontre encore une fois que l’Algérie est bel et bien de retour sur la scène internationale, après des années marquées par un isolement qui nous a fortement pénalisés, aussi bien sur le plan politique et diplomatique qu’économique.



    Les marques du respect par une si grande nation telle que l’Italie envers l’Algérie et son chef d’Etat témoignent de ce fait de la vraie place qu’occupe désormais notre pays et qui, surtout, n’aurait jamais dû la perdre par la faute d’un régime qui ne pensait, par un passé pas lointain, qu’à ses propres intérêts. Et l’exemple de l’Italie n’est qu’un parmi tant d’autres.

    On a pu s’en apercevoir lors des différentes visites effectuées ces derniers temps par Tebboune, (Turquie, Qatar, Koweït,…) mais aussi lorsqu’il reçoit les hôtes de l’Algérie (Lavrov, Blinken,…). Le ballet diplomatique devient intense au fil des semaines et la voix de l’Algérie de plus en plus entendue lorsqu’il s’agit des questions sensibles et complexes (Libye, Sahel,…). Ceci prouve si besoin est que notre pays est redevenu souverain, qu’il se fait respecter grâce à une politique claire et une stratégie mûrement réfléchie, avec des décisions judicieuses et adaptées aux diverses conjonctures.

    C’est en, décodé, ce message que semble envoyer les puissances occidentales en notre direction sinon comment interpréter tout cette attention même si d’aucuns assurent que c’est plutôt une question d’intérêts, le gaz en premier. Que nenni et l’on peut, à ce propos, avancer sans risque de se tromper que l’Algérie est revenu en force dans le concert des nations. Mais pas que.

    Sous l’impulsion de Tebboune, notre pays donne désormais la part belle à son peuple et fait passer l’intérêt de ses enfants au-dessus de toute autre considération. Preuve en est, à chacune de ses sorties hors territoire nationale, le président tient à rencontrer la communauté algérienne établie à l’étranger, les rassure et les encourage à venir investir dans leur pays. « La priorité sera toujours donnée aux Algériens », a-t-il toujours affirmé.

    L’Etat prend, à présent, les meilleures décisions, historiques même pour certaines. On pense à cette rupture avec le ‘’tout-France’’, un pays qui a longtemps fait la pluie et le beau temps auprès de nos dirigeants, en s‘immisçant dans nos affaires et influençant les décisions prises au plus haut niveau de l’Etat.

    Souvenons-nous du triste épisode des centrales solaires du sud du pays que nous avait offert l’Allemagne sur un plateau d’argent au temps de Bouteflika mais le gouvernement avait, à l’époque, décliné l’offre et préféré suivre la France qui a sabordé le projet à coups, bien entendu, de sous sonnantes et trébuchantes. Depuis, nous avons perdu le respect des Allemands. C’était clairement une absence flagrante de la souveraineté.

    Mais ces pratiques ‘’polluantes’’ font partie, désormais, du passé et sont à jamais révolues, ce qui donne plus de mérite à la démarche du président de la République qui a cassé le mur de la peur et du complexe d’infériorité

    L’autre preuve irréfutable qui montre que l’Algérie a changé et devient souveraine dans ses prises de décisions a trait à l’affaire du revirement de l’Espagne dans le dossier sahraoui.

    Ton haussé, rappel de l’ambassadeur, menace de revoir les accordes gaziers,… Autant de signaux et de mises en garde envoyés par Alger en direction de Madrid. Le message est claire ; l’Algérie ne se laissera plus influencer et n’acceptera plus de chantage ou diktat, d’où qu’ils viennent.

    Fil d’Algérie, 29 mai 2022

    Algérie, diplomatie, Abdelmadjid Tebboune, Italie,

  • L’Algérie a retrouvé un rôle de premier plan sur la scène internationale

    L’Algérie a retrouvé un rôle de premier plan sur la scène internationale – puissances occidentales, Etats-Unis, Sahara Occidental, Palestine, diplomatie, paix, géopolitique,

    Un rôle qui coïncide avec une géopolitique complexe, le monde est, de toute évidence dépecé sans vergogne par des conflits, par les puissances occidentales et américaines qui de surcroît dans leur trajectoire, humilient les peuples et les Etats dans l’objectif de les avilir et promis à la domination et à l’exploitation sans terme par ceux qui se croient investis du droit permanent de décider du destin du monde. Dans un monde qui oscille entre bipolarisation et multipolarisation, mais où les ambitions hégémoniques demeurent une constante, le concept d’indépendance dans les relations internationales s’est révélé, ouvrant pour l’Algérie l’occasion de donner un contenu dynamique à sa politique étrangère de non-alignement, dans la finalité de sauvegarder son indépendance d’options et d’actions, pour user de son influence régionale et internationale pour faire admettre ses exigences de dignité, de paix, de sécurité et de coopération internationale saine ; l’Algérie dans ce contexte, dispose d’une longue expérience et d’incontestables atouts pour se donner les moyens diplomatiques de réaliser un grand dessein de paix et de sécurité.

    D’autre part, la politique étrangère du pays est motivée, c’est-à-dire qu’elle a des objectifs puissamment mobilisateurs visant une coexistence pacifique.
    Prenant conscience de son Histoire dominée par une colonisation de 132 années, l’exploitation, l’aliénation, la dépersonnalisation, l’Algérie est aujourd’hui toute tendue, et irrésistiblement, vers des fins suprêmes que sont la libération politique, le progrès économique et social, l’épanouissement culturel des peuples.

    De fait, l’Algérie malgré l’emprise encore plus ou moins marquée de l’impérialisme, du sionisme au Moyen-Orient, Proche-Orient et du néocolonialisme en Afrique, est animée du feu sacré de la nécessaire libération du peuple palestinien, du peuple sahraoui, de leur légitime ambition à se doter de leur souveraineté nationale et de leur positivité dans le monde contemporain.
    Enfin, motivée, la politique étrangère de l’Algérie est aussi proactive, c’est-à-dire dynamisme et impétuosité, prédisposée à des élans de paix et de sécurité.

    Tous ces atouts au service d’une grande cause ne peuvent développer leur efficacité qu’à la seule condition que le monde « civilisé » s’organise pour défendre la paix mondiale qui pour l’Algérie représente tout un ensemble qui se caractérise par la foi dans les destinées du monde, la force agissante qui permet de restituer à ce même Monde sa globalité, c’est-à-dire de libérer les territoires palestiniens et sahraouis encore colonisés et les peuples humiliés par l’impérialisme. C’est dans cet esprit que s’inscrit l’action de l’Algérie sur le plan international en tant que force qui permet de peser d’un grand poids dans les affrontements politique, sécuritaire et même économique du monde d’aujourd’hui. C’est enfin le champ où croît la profonde solidarité de l’Etat algérien et de son peuple.

    Si la plupart des approches valables proposées par l’Algérie pour la réalisation de la paix régionale et internationale sont valables et que les cercles concentriques de solidarité internationale, les regroupements régionaux et sous-régionaux, les Nations unies, rejoignent dans leur finalité le souffle mystique de paix et de sécurité proposé par l’Algérie, il faut résolument écarter ceux qui prennent pour base des éléments diviseurs imposés par l’impérialisme et le colonialisme.

    B. C.

    Lemaghreb.dz, 14/04/2022

    #Algérie

  • Politique étrangère: 2021, l’année de tous les défis

    Politique étrangère: 2021, l’année de tous les défis – Algérie, diplomatie, Maroc, France, Macron, Libye, Tunisie, Sahara Occidental, Mauritanie, Niger, Mali, Sahel

    Est-il possible de rattraper de longues années d’absence sur la scène politique internationale ? C’est la problématique posée et à laquelle l’appareil diplomatique va s’atteler résolument et avec détermination dans plusieurs directions, africaine, arabe et internationale.

    On aura relevé cette « résurrection » depuis les sommets de Berlin I et II sur la crise libyenne à laquelle l’Algérie accorde une grande importance. « Une ligne rouge », déclarera le Président Abdelmadjid Tebboune aux médias. Pour autant, les escales sont nombreuses, aussi sensibles les unes que les autres, où il faudra défendre la doctrine algérienne en politique étrangère, faire entendre sa voix, défendre ses positions dans l’esprit du vivre-ensemble, de paix, de règlement des différends par les moyens pacifiques des crises et la non-ingérence dans les affaires intérieures des États. Libye, Mali et le Sahel, Sahara Occidental, Palestine sont les dossiers lourds dans lesquels va s’investir la diplomatie algérienne.

    France : la gaffe de Macron
    La nomination de Ramtane Lamamra à la tête du ministère des Affaires étrangères, à la suite de Sabri Boukadoum, en juillet 2021, a pour objectif de donner plus de visibilité sur les positions de l’Algérie. De fait, il sera très vite confronté à deux crises d’importance. Tout d’abord avec la France, suite aux propos du Président Emmanuel Macron niant l’existence de la Nation algérienne avec l’invasion coloniale française de 1830 et la mise en avant d’une « rente mémorielle » dont se nourrit le régime algérien.

    Une série de mesures, en représailles, sera prise dont le rappel de l’ambassadeur, l’interdiction du survol des avions militaires français de l’espace aérien notamment. Des mesures qui surprendront les autorités françaises habituées au profil bas des régimes précédents. La réduction de 50% de la délivrance des visas aux Algériens, la volonté d’expulser 13 000 sans-papiers algériens dépasseront les classiques querelles entre les deux capitales. Il n’empêche que c’est dans ce contexte que Ramtane Lamamra fera le déplacement à Paris dans le cadre de la tenue de la Conférence internationale sur la Libye, le 21 novembre dernier.

    Emmanuel Macron ne revient pas sur ces déclarations mais charge son ministre des Affaires étrangères et de l’Europe Jean-Yves Le Drian de procéder à un rétropédalage à partir de Bruxelles, d’abord, où il déclare que son pays respecte « la souveraineté » de l’Algérie. Suivra une visite à Alger, mercredi 8 décembre, en vue d’« apaiser » une relation fortement en crise.

    Outre son collègue des AE, il sera reçu à El Mouradia, par le Président Abdelmadjid Tebboune. En parallèle, Macron multiplie les gestes de réconciliation.

    Maroc, le torchon brûle
    On retiendra que l’année 2021 sera fortement impactée par la brusque mais prévisible tension avec le Maroc. Résultat : rupture de toutes les relations dont celles diplomatiques, annoncée le 24 août dernier par Ramtane Lamamra au cours d’une conférence de presse. Les raisons à la base de cette grave crise tiennent des hostilités permanentes marocaines au soutien du MAK (Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie), Rachad et les autres opposants.

    Outre le maintien de la fermeture des frontières déjà actée depuis de nombreuses années, l’interdiction de survol des avions civils et militaires marocains de l’espace aérien de l’Algérie. Plus encore, il s’ensuivra le non-renouvellement du contrat d’acheminement du gaz naturel vers l’Espagne par le gazoduc sur le territoire marocain. Un autre événement donnera une tournure plus dangereuse à la crise suite à l’assassinat, début novembre 2021, de trois chauffeurs algériens en route pour la Mauritanie.

    L’hostilité du Makhzen est maintenant ouverte depuis la « normalisation » avec l’État sioniste d’Israël qui sera suivie, une année plus tard, par des visites des officiels de l’État usurpateur. C’est l’escalade. Le Rubicon est franchi avec la déclaration du ministre de la Défense israélien menaçant, qui plus est du territoire marocain, l’Algérie.
    Par ailleurs, le Makhzen ne s’arrête pas là puisqu’il se fera l’avocat de l’entrée de l’État d’Israël à l’Union africaine (UA). L’Algérie va s’y opposer de toutes ses forces. Ramtane Lamamra se charge de sensibiliser ses homologues africains sur les dangers de l’initiative marocaine.

    Crises en Libye et au Mali
    Compte tenu du contexte historique et géographique, l’Algérie s’est largement impliquée dans la crise libyenne en encourageant les factions libyennes à se rencontrer à Alger et les incitant à trouver une solution politique au conflit qui les oppose. Dernières initiatives en date, il y a d’abord la réunion des sept États du voisinage de la Libye le 8 septembre 2021, suivie, le 1er novembre dernier, de celle de concertation ministérielle afin de sortir une feuille de route pour des élections générales le 24 de ce mois de décembre. Visiblement, la réconciliation n’est pas encore au rendez-vous.

    Au Mali, la diplomatie algérienne est très active et en contact permanent avec le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta. 30 juin 2021, sous la conduite de l’ambassadeur algérien à Bamako, a été tenue la 43e session du CSA (Comité de suivi de l’Accord d’Alger) pour l’actualisation de la feuille de route issue du processus de l’accord.

    Égypte, Tunisie, Mauritanie, Niger
    Les quatre pays sont, directement ou indirectement, impliqués dans la crise du Sahel. Au centre des préoccupations, la lutte contre le terrorisme, le trafic transfrontalier de drogue et d’armes. Il s’agit de mettre en place des mécanismes pour promouvoir la sécurité collective. 31 juillet, Lamamra entreprend une visite de travail au Caire où il sera reçu par le Président égyptien. Cette visite intervient après la « normalisation » entre le Makhzen et l’État sioniste d’Israël et les tentatives de ce dernier de s’introduire dans l’Union africaine. Les discussions ont aussi porté sur les opportunités de coopération économique. C’est d’ailleurs l’objectif d’intenses échanges avec la Tunisie.
    Dernière visite en date, celle du Président Tebboune, le 16 décembre dernier, suivie de la signature de 27 accords touchant plusieurs domaines. Cette visite a été, rappelons-le, précédée par celle du Premier ministre Aïmene Benabderrahmane.

    En Mauritanie, où il sera reçu par le Président Mohamed Ould Cheikh El Ghezouani, Ramtane Lamamra effectuera une visite de travail de deux jours, les 7 et 8 septembre. A l’ordre du jour : situation au Maghreb et monde arabe ; les défis dans la région sahélo-saharienne en prévision du Sommet arabe d’Alger.
    Auparavant, le chef de la diplomatie algérienne a présidé le 8e séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, à Oran. Devant les ministres des AE africains réunis, il les a invités à parler d’une seule voix au Conseil de sécurité de l’ONU.

    Diplomatie économique
    En fin, il y a lieu de retenir cette date du 26 février où Sabri Boukadoum, prédécesseur de Lamamra, a eu à présider une rencontre qui a décidé d’une série de mesures portant sur « la création d’un réseau interactif pour les chargés d’affaires économiques et commerciales auprès de nos missions diplomatiques et consulaires à travers le monde, l’ouverture d’un bureau d’information au niveau du ministère des Affaires étrangères pour l’accueil des opérateurs et exportateurs algériens et le renforcement de la Direction de promotion et de soutien des échanges économiques, en tant que structure centrale et axiale de la diplomatie économique ».
    Brahim Taouchichet

    Le Soir d’Algérie, 30/12/2021

    #Algérie #Diplomatie #Maroc #Tunsie #Libye #Mali #Sahel #Mauritanie #Niger

  • Tebboune entamera 2022 avec une forte popularité

    Tebboune entamera 2022 avec une forte popularité – Algérie, Abdelmadjid Tebboune, diplomatie,

    Le Président Tebboune a réussi à rétablir l’autorité de l’État. Il a aussi réussi à instaurer un climat de confiance avec ses concitoyens.

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a réussi en un temps record à rétablir l’autorité de l’Etat et à mener des réformes institutionnelles idoines, entamera 2022, l’année du 60e anniversaire de l’Indépendance avec une forte popularité, estiment des observateurs. Lorsqu’il « est arrivé au palais d’El-Mouradia, le 19 décembre 2019, il y avait une grave crise de confiance. Les institutions de la République étaient affaiblies et désemparées. D’autres étaient en lambeaux », soulignent- ils, affirmant « qu’en un temps record, le Président Tebboune a réussi à rétablir l’autorité de l’état. Il a aussi réussi à instaurer un climat de confiance avec ses concitoyens ».

    Durant les deux premières années de son mandat, le « président de la République a engagé une véritable course contre la montre pour doter le pays d’institutions légitimes dignes d’un état moderne, chose qui est totalement nouveau en Algérie », ajoute-ton, estimant « que le Président Tebboune est allé au bout de ses 54 engagements pour transformer l’Algérie ».

    Sur le plan international, « sa politique est soldée par la consécration du leadership de l’Algérie, en se distinguant comme le seul Président algérien à se lancer dans une diplomatie intelligente, qui lui a permis d’entamer des actions pour refermer des points de tensions, et consolider la position de l’Algérie en tant qu’acteur majeur et incontournable dans la stabilité e l’instauration de la paix dans la région ».

    Pour les mêmes observateurs, « le Président Abdelmadjid Tebboune est le style nouveau auquel adhère la grande majorité des Algériens. Ses deux premières années au pouvoir ont apporté de profondes réformes institutionnelles, sociales et économiques dans le pays, un pays qui s’apprête à fêter le 60e anniversaire de son Indépendance, et dirigé par un Président très populaire et visionnaire ».

    Par : LAKHDARI BRAHIM

    Le Midi Libre, 26/12/2021

    #Algérie #Tebboune #Diplomatie

  • Stratégie du Maroc aux Etats-Unis – note confidentielle-

    Stratégie du Maroc aux Etats-Unis – note confidentielle-

    Stratégie du Maroc aux Etats-Unis – note confidentielle- Etats-Unis, Parti Démocrate, Administration Obama,

    Dans cette note du 15/10/2013, le Maroc souligne les conséquences du départ de Hillary Clinton sur les relations avec les Etats-Unis, notamment avec le Parti Démocrate. Il remarque aussi l’importance des visites au Maroc des responsables américains.

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    L’établissement du dialogue stratégique, le 13 septembre 2012, entre le Maroc et les Etats-Unis d’Amérique, a permis de donner une nouvelle dynamique aux relations bilatérales, concrétisée par le renforcement de la coordination entre les deux pays sur de nombreuses questions régionales d’intérêt commun. Ce dialogue couvrant tous les aspects des relations bilatérales historiques et profondes, est décliné en quatre axes mejeures de coopération, politique, sécuritaire, économique et culturel, a également permis le raffermissement des relations économiques à travers la tenue de la première Conférence maroco-américaine sur le Développement des Affaires.

    Or, les changements qu’a connus l’administration américaine, notamment le départ de l’ancienne Secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, allié important du Royaume au sein de l’administration Obama, et le nomination de John Kerry, qui n’a jamais visité le Maroc, et a tenu à certaines occasions des positions qui n’étaient pas toujours favorables à notre pays, a eu une certaine incidence sur le développement des relations bilatérales, notamment en ce qui concerne notre cause nationale.

    La suite:

    Source : Marocleaks, 16/12/2021

    #Maroc #Amérique_Latine #EtatsUnis #HillaryClinton