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  • La politique étrangère algérienne se définit dans l’action

    -L’Algérie a toujours consacré une large part de son action diplomatique à la défense des principes de liberté, d’indépendance des peuples. Et en premier lieu la fin de la décolonisation du Sahara occidental occupée de plus de quatre décennies par le Maroc.
    -L’Algérie est témoin que le monde d’aujourd’hui fait face sans cesse aux défis graves, tels le terrorisme, les conflits internes, l’ingérence étrangère notamment dans le Monde arabe et l’Afrique.

    L’Algérie a toujours consacré une large part de son action diplomatique à la défense des principes de liberté, d’indépendance des peuples. C’est parce que ces principes, encore une fois, sont en harmonie avec les fondements de la politique intérieure du pays fondée sur des valeurs toujours défendues sur la scène diplomatique. Il s’agit d’un itinéraire constant qui porte en haut lieu de la liste où figurent la priorité de la sauvegarde de la paix et de la stabilité, notamment régionale, les relations de bon voisinage, le développement de la coopération bilatérale avec tous les partenaires de la scène politique globale.

    La réalisation des objectifs de la politique étrangère du pays est conduite par les intérêts nationaux légitimes, ayant recours à l’activité diplomatique, à l’amitié partagée afin de promouvoir encore les relations traditionnelles avec les pays amis et d’améliorer les partenaires de la communauté internationale avec l’Algérie partage les positions conjointes sur les questions internationales et aidant à l’avancée de la scène algérienne sociale, économique et culturel sur l’international et constituant un grand potentiel pour la promotion continuie des relations bilatérales. L’Algérie est témoin que la situation régionale aujourd’hui fait face à des défis graves, tels le terrorisme, de plus en plus cyber terrorisme, menaces de déstabilisation, immigration clandestine, trafic de tout genre etc. L’une des priorités-clés de l’Algérie est la préservation de la paix et de la sécurité à travers le monde et particulièrement dans la région. L’Algérie est témoin que le monde d’aujourd’hui fait face sans cesse aux défis graves, tels le terrorisme, les conflits internes, l’ingérence étrangère notamment dans le Monde arabe et l’Afrique.

    Comme tous les pays du monde, l’Algérie a ses priorités dans la politique étrangère clairement déterminée sur la scène internationale à savoir : une action internationale qui s’inscrit dans le processus de prolongement naturel de ses choix internes. C’est vers cette direction que sa politique étrangère a été orientée dans ses relations avec les pays de son environnement immédiat, avec les pays arabes et africains et ceux d’Asie et d’Amérique latine. Le renforcement avec les forces de progrés et de démocratie dans le monde tout en œuvrant constamment pour le renforcement du système des Nations Unies en dépit de ses insuffisances.

    La nouvelle Loi fondamentale du pays imprime une nouvelle orientation à la démarche du pays sur le plan international affirmant solennellement que désormais l’action constituera la projection d’une politique intérieure, elle-même tournée vers l’édification d’un Etat de droit, stable et économiquement prospère. En effet, puisant son inspiration dans ses options fondamentales et sa vocation tiers-mondiste, la politique étrangère du pays est articulée, autour des principes et objectifs suivants : défense de l’indépendance nationale, préservation de l’identité nationale, refus de toutes les ingérences étrangères, refus des bases militaires, solidarité avec tous les peuples et mouvements de libération nationale.

    Dans cet esprit, attachée à la paix, aux Droits de l’homme, l’Algérie conduit sa politique étrangère, de manière à consolider sa présence et son influence dans le concert des Nations à travers des partenariats fondés sur l’intérêt mutuel, en parfaite cohérence avec les choix politiques, économiques, sociaux-culturels nationaux et dans le respect des objectifs et principes de l’ONU, de l’Union africaine (UA). De ce fait, l’Algérie participe effectivement a apporté son appui à la consolidation de la paix, de la stabilité eu progrès socio-économique régionale. En bon voisinage à tous ceux sont prêts à partager le fardeau de la responsabilité de la mise en œuvre de l’exploit historique conjoint de la construction d’une région développée et prospère.

    Une démarche autour de laquelle, l’Algérie sera toujours engagée en partenaire sincère et fera toujours son possible politique pour préserver et encourager les processus positifs dans cette partie de l’Afrique. Et en premier lieu la fin de la décolonisation du Sahara occidental occupée de plus de quatre décennies par le Maroc. Une occupation qui représente l’exemple d’une flagrante violation des normes sur lesquelles repose l’ordre juridique international. Malheureusement, les agissements du Maroc encore à l’œuvre contre l’Algérie, le refus de l’organisation du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui vont à l’opposée, soit dans le sens de bloquer et d’envenimer la situation régionale, notamment avec la présence affichée de l’entité sioniste au Maroc dont la présence constitue en danger pour la région et pour tout le continent africain.

    Il y a lieu de rappeler que depuis le début du conflit entre le Maroc et le Front Polisario, l’Etat algérien agissant en partenaire constructif remplissant ses obligations et mettant en œuvre ses principes de paix dans la région ne cesse de mettre en évidence que ce conflit est une question de décolonisation et ce, à la différence du Maroc qui par ses actions irresponsables fait obstacle à une solution du conflit selon les résolutions pertinentes des Nations Unies. Pour l’Algérie il s’est toujours agi de réunir par la convergence de ses approches des principes fondamentaux de l’instauration d’un ordre mondial plus juste, démocratique et plus polycentrique sur la base du Droit international prônant la liberté des peuples.

    L’Algérie plus grand pays du pourtour méditerranéen et de l’Afrique est témoin que la région dans son ensemble fait face sans cesse à des défis sécuritaires graves. Donc rien de plus normal pour l’Algérie de défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale et défendre à la fois le droit international, la Charte de l’ONU, celle de l’Union africaine et le principe du non-alignement ainsi que la préservation de la paix internationale. La vérité : La politique étrangère algérienne se définit dans l’action.

    A.Z.

    Lemaghrebdz, 20/10/2021

  • Algérie : Primauté à l’extérieur aussi

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    Serait-il opportun de rappeler à ces mercenaires qui, de l’autre côté de la rive et de la frontière ouest, s’emploient vainement à porter atteinte au pays ? Certainement, quitte à le clamer en boucle et à tue-tête. Et leur rappeler une autre évidence, celle du renouveau institutionnel qui se poursuit avec vigueur et détermination. Celui aussi d’une Algérie plus que jamais résolue à défendre vaille que vaille ses intérêts quels que soient les moyens employés, et Dieu sait qu’en la matière, le choix ne se pose pas. Il ne s’est jamais posé d’ailleurs.

    Cet éclat de force est, aujourd’hui, exprimé sur la scène internationale, avec le retour tant espéré d’une diplomatie engagée et pragmatique, savamment conduite, sous l’égide du président de la République, par Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger. Depuis quelques semaines, celui-ci est sur tous les fronts, occupant les devants et parcourant tous les dossiers dans lesquels l’Algérie est de près ou de loin concernée, en tête, d’un côté, les attaques maroco-sioniste, de l’autre la cabale haineuse menée par le locataire de l’Elysée himself.

    Sur ce, Lamamra ne s’est pas borné à ressasser des formules protocolaires. Sur un ton ferme il a exhorté ces parties hostiles à revoir leur copie, sous peine d’une riposte que certains d’eux ont aussitôt accusé, sans piper mot de surcroît. Tout au long de ses pérégrinations, Lamamra s’est évertué à remettre à l’heure les pendules d’une diplomatie que l’ancien régime a réduite à sa plus simple expression.

    Respect de la souveraineté nationale et de la légalité internationale, règlement des crises par voie pacifique, diversification des partenaires avec un notable recentrage vers l’axe Berlin-Moscou-Pékin, qui irrite à la fois Français et Marocains et leurs alliés sionistes.

    Pour nombre d’observateurs, le récent dérapage du président français s’explique par le redéploiement diplomatique et même économique de l’Algérie pas uniquement dans la région du Sahel où la présence française est rejetée, y compris par le voisin malien, mais plus encore, dans l’Afrique de l’Ouest, chasse gardée de la «Françafrique» menacée, il faut bien le dire, par l’ouverture de l’économie nationale aux marchés de ces pays.

    Ce ne sont là que quelques exemples parmi tant d’autres qui dévoilent l’envergure de l’entreprise diplomatique enclenchée par l’Algérie que le ministre des Affaires étrangères a explicitée, samedi dernier, lors de la célébration de la Journée nationale de la diplomatie.

    Amine Goutali

  • Diplomatie algérienne : Une date, des principes et des hommes

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    Trois mois après la proclamation de l’indépendance, le 5 juillet 1962, le premier Président de l’Algérie souveraine, le défunt Ahmed Ben Bella, a hissé le drapeau algérien au siège des Nations unies à New York. C’était un 8 octobre 1962. On peut aisément imaginer l’émotion et la fierté ressenties à cet instant précis par le Président Ben Bella.

    Et pour cause, voir l’emblème national flotter au siège de l’ONU à côté de ceux de 107 Etats membre déjà admis était ce pour quoi la guerre de Libération a été déclenchée le 1er novembre 1954 et pour quoi un million et demi de martyrs ont sacrifié leur vie. La diplomatie de guerre menée par des moudjahidine qui se sont avérés être les meilleurs des ambassadeurs de la cause algérienne dans les fora internationaux, à l’instar de la conférence afro-asiatique de Bandung en 1955. Dès lors que cette date coïncide, aujourd’hui, avec la célébration de la journée de la diplomatie n’est donc pas un hasard. C’est rendre justice à ces diplomates d’envergure qui ont permis que la voix de l’Algérie combattante soit entendue, en dépit des efforts de la France coloniale de l’étouffer par tous les moyens. Cette diplomatie est demeurée fidèle aux principes et valeurs qui l’ont guidée sept ans et demi. L’Algérie n’a pas dévié d’un iota de ce principe doctrinal qui consiste à soutenir les peuples encore sous la colonisation, notamment dans le continent africain, afin d’obtenir leur indépendance.

    Les efforts consentis par l’Algérie pour la décolonisation du Sahara occidental, dernier territoire occupé sur le continent africain, en réaffirmant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination en sont la preuve. Faut-il aussi rappeler ses efforts déployés pour le règlement des conflits, l’instauration de la paix et la stabilité dans le monde ?
    L’accord de 1975 ayant permis le règlement du différend territorial entre l’Iraq et l’Iran, la libération des otages américains en 1981 ainsi que l’accord de Paix et de réconciliation au Mali, son engagement à aider les Libyens à résoudre leur crise, sa médiation engagée entre le Soudan, l’Egypte, d’un côté, et l’Ethiopie d’un autre, concernant le grand barrage de la Renaissance, sont autant de réalisations diplomatiques inscrites à l’actif et au palmarès de l’Algérie.

    La diplomatie algérienne est animée par «cette volonté d’œuvrer, sans réserves et en toute honnêteté, à la recherche, par la voie du dialogue et la négociation, de solutions pacifiques fondées sur la légalité internationale, la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats et le respect de l’unité, de l’intégrité territoriale, de la souveraineté et de la cohésion nationales des Etats concernés», avait indiqué un ancien ministre des Affaires étrangères.

    Ces efforts soutenus seront poursuivis et renforcés conformément aux orientations du président de la République, traduites noir sur blanc par le Plan d’action du gouvernement adopté par le Parlement. «L’action diplomatique de notre pays, au cours des prochaines années, sera orientée vers la défense des intérêts de la Nation, la contribution à la sécurité et la stabilité régionales, le renforcement des liens avec l’Afrique et le Monde arabe, le développement du partenariat et de la paix dans le monde», peut-on lire.

    Les militants de la cause nationale tels que Aït Ahmed, Saâd Dahleb, Tayeb Boulahrouf et M’hamed Yazid, qui ont sillonné le monde pour rendre la voix des Algériens audible, et toutes celles et tous ceux, diplomates de carrière, qui ont perdu la vie dans l’accomplissement de leur mission, et qui aujourd’hui reposent en paix, auront été fiers des étapes franchies depuis.

    La voix de l’Algérie, portée par une diplomatie forte et engagée, s’est imposée comme une voix crédible, respectée, écoutée et recherchée.

    Lemaghreb.dz, 10/10/2021

  • « Une diplomatie aux positions de principe et au rôle proactif »

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    Quelles sont les nouvelles orientations diplomatiques de l’Algérie ?

    La nouvelle orientation diplomatique de notre pays consiste en l’adoption d’une politique étrangère dynamique et proactive. Seule cette démarche permettra à notre pays de s’assurer une place prépondérante et de choix sur la scène internationale, et ceci, à la hauteur non seulement de son ambition, mais également de sa vocation de véritable «puissance régionale». Il est utile de faire remarquer que cette démarche politique extérieure, qui rentre dans le cadre de la politique de redressement national impulsée par le président de la République depuis sa prise en main des affaires de l’Etat, porte comme objectif le renouveau national. Dans ce cadre, il y a lieu de noter que la nouvelle orientation de la politique étrangère a pour ambition première d’assurer à l’Algérie la place et le rôle qui lui reviennent de droit dans le concert des nations en sa qualité de puissance régionale, faut-il le rappeler.

    Sur quels principes se fondera notre diplomatie ?

    Ses principes sont constants et définis par la Constitution. En ce sens que la diplomatie algérienne demeurera fidèle à sa vision, à sa doctrine ainsi qu’à ses principes cardinaux consistant en la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats, le respect des règles de bon voisinage, le respect de la souveraineté, de l’indépendance et de l’intégrité des Etats, le règlement pacifique des différends et le soutien aux causes justes. Il y a lieu de signaler, dans cette optique, que l’Algérie, dans ses nouvelles orientations diplomatique, aura à faire la promotion de ses positions constantes vis-à-vis de certains dossiers, à l’instar de sa position sur la question palestinienne, sur le Sahara occidental, sur la crise libyenne et la situation dans la région du Sahel.

    Quel est le leitmotiv de cette nouvelle action diplomatique de l’Algérie ?

    La souveraineté, la sécurité et le développement, c’est ce triptyque qui doit guider l’action diplomatique de l’Algérie. Et ceci se déclinera à travers l’objectif de défendre les intérêts de notre nation, la préservation de la sécurité nationale et internationale ainsi que l’indépendance de décision. L’autre objectif prépondérant que devrait s’assigner la diplomatie est la mobilisation de la coopération au service du développement du pays.

    Dans quel espace devraient se mettre en œuvre ces orientations ?

    Les priorités de notre diplomatie devraient s’exercer dans trois zones en particulier : l’Afrique doit revêtir un intérêt particulier, une intensification de l’influence de notre pays dans la région du Sahel et du Maghreb. Dans les faits, notre diplomatie aura à s’impliquer et à s’investir dans la promotion des dynamiques de coopération, d’association et d’intégration dans tous les ensembles auxquels l’Algérie appartient que sont l’Afrique, le Maghreb, le Sahel ainsi que le monde arabo-musulman. Il y a lieu aussi d’intensifier notre présence dans les entités exécutives des organisations régionales et internationales dont elle est membre.

    Quid de la diplomatie économique ?

    La diplomatie économique est une nécessité. En effet, il y a lieu d’intensifier la diplomatie économique et la rendre dynamique pour qu’elle soit au service des intérêts économiques et de développement de l’Algérie. Il faut une mise à contribution de la diplomatie pour la construction d’une économie nationale forte et diversifiée, génératrice de croissance et créatrice de richesse.

    Comment peut-on faire la promotion de l’image de l’Algérie au niveau international ?

    On peut faire cette promotion grâce à l’image d’influence numérique. Le fait que Lamamra s’est recueilli sur la tombe de Jugurtha à Rome est mieux que tenir dix conférences de presse. C’est cela la diplomatie d’influence numérique qui doit être utilisée au service de notre diplomatie, comme cela se fait ailleurs. Il y a lieu aussi de penser à la promotion de l’usage des réseaux sociaux par les diplomates et les institutions qui fait partie de la diplomatie numérique. Dans cette perspective, il est primordial de mettre en avant le rôle pionnier de la diplomatie algérienne en faveur des mouvements de libération dans le monde. L’Algérie est riche d’une expérience diplomatique qui a toujours été une source d’inspiration pour de nombreux peuples.

    Propos recueillis par Fatma-Zohra Hakem

    Horizons, 10/10/2021

  • Des diplomates réitèrent les principes du non-alignement

    Algérie, diplomatie, non-alignement, #Algérie, #NonAlignement, #Diplomatie,

    D’anciens diplomates ont réitéré, samedi à Alger, les fondements de la politique étrangère de l’Algérie basés sur les principes de non-alignement, à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de la diplomatie.

    Une cérémonie a été organisée au siège du ministère des Affaires étrangères, avec la participation, notamment, du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, du Conseiller du président de la République chargé des relations extérieures, Abdelhafidh Allahoum, des anciens ambassadeurs Noureddine Djoudi et Amine Kherbi, et de l’ambassadeur Salah Boucha, modérateur de la table ronde organisée à cette occasion.

    S’exprimant à l’ouverture de la cérémonie, le ministre a transmis les salutations et les encouragements du président de la République Abdelmadjid Tebboune pour le travail acharné fourni par les diplomates algériens.

    Intervenant au cours de la table ronde, l’ambassadeur Amine Kherbi a relevé que l’Algérie avait puisé «des principes de non- alignement» pour les fondements de sa politique étrangère». «Ces principes traduisent sa vocation militante et patriote d’hier et garantissent aujourd’hui son indépendance», enchaîne le diplomate.

    «Celui qui s’interroge sur la place de l’Algérie dans le monde doit jeter un regard sur le chemin parcouru depuis l’indépendance de notre pays», dit-il, estimant qu’une «prise en compte du passé pour éclairer le présent reste nécessaire pour reprendre le chemin en main».

    M. Kherbi a, par ailleurs, loué les efforts de l’Algérie, par sa présence et son activité diplomatiques, citant, entre autres, sa contribution dans l’enrichissement de la politique de non-alignement mais aussi dans le lancement de la coopération Sud-Sud, se félicitant de «la constance» de sa politique étrangère et de la «cohérence» de ses actions entreprises.

    Pour le diplomate, «une analyse de comportement de la diplomatie algérienne fait ressortir la mise en œuvre d’une politique indépendante fondée sur les principes de non ingérence et de non intervention, de non-recours à la menace ou à l’usage de la force, de non-ingérence dans les affaires des Etats, du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes». Cette diplomatie, a-t-il poursuivi, «défend les causes justes et elle demeure attachée au dialogue et au règlement des conflits (…) Elle est un partenaire de qualité pour nouer les liens nécessaires à la relance du dialogue». De son côté, l’ancien ambassadeur Noureddine Djoudi a salué les efforts déployés par la diplomatie algérienne dans la défense du pays aux côtés de l’Armée nationale populaire.

    La diplomatie a été une «importante arme» pendant la guerre de Libération nationale, contribuant à la défense de la cause algérienne devant les tribunes internationales, relevant que «la diplomatie d’aujourd’hui renoue avec celle de la guerre de libération».

    Au terme de la cérémonie, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a honoré plusieurs ambassadeurs à la retraite, en reconnaissance de leur apport à la politique étrangère de l’Algérie.

    Journée nationale de la diplomatie, Intérêts de la nation, stabilité régionale, Afrique et Monde arabe : Au cœur de notre diplomatie

    En plus de l’hommage appuyé, rendu samedi à Alger aux pionniers de la diplomatie algérienne, le ministre des Affaires étrangère et de la Communauté nationale à l’étranger a rappelé le plan de charge de l’appareil diplomatique pour les prochaines années.

    Dans un message de circonstance, délivré lors de la cérémonie de célébration de la journée de la diplomatie, Ramtane Lamamra estime logique que «l’activité diplomatique de notre pays soit axée, au cours des années à venir, sur la défense des intérêts de la nation, la contribution à l’instauration de la sécurité et de la stabilité régionales, au renforcement des liens avec l’Afrique et le monde arabe et à la promotion du partenariat et de la paix dans le monde».

    A plus forte raison, dira le chef de la diplomatie, qu’il n’échappe à personne que «la sécurité nationale est intrinsèquement liée à la capacité de l’appareil diplomatique à anticiper les événements et à déceler les menaces extérieures», alors que chaque pays privilégie les intérêts de son propre pays. Aussi M. Lamamra ne manquera pas de souligner «le rôle capital et central dévolu à la diplomatie algérienne dans la stratégie de sécurité nationale, et ce, en veillant, aux côtés des services de sécurité, à la préservation de l’intégrité territoriale, de l’indépendance et de la souveraineté et de l’unité nationales».

    De même qu’il indiquera qu’il est clair que «l’accélération des développements et les nouveaux défis qu’impose le monde obligent l’Algérie à adapter son appareil diplomatique et le renforcer par les moyens, les capacités et les compétences nécessaires» qui lui permettront de défendre les intérêts du pays et des citoyens et de contribuer à la concrétisation des objectifs arrêtés. La réforme et la modernisation entreprises visent, selon lui, à rendre l’action diplomatique plus efficiente et ce au moment où l’Algérie fait face à une série de campagnes hostiles qui visent la sécurité nationale.

    Dès lors, ajoute-t-il, la mise en place d’une «diplomatie vigilante» et qui «anticipe» est devenue une «nécessité pour renforcer le front intérieur et consolider la cohésion sociale» contre toutes les manœuvres et fitna. Dans son message, le ministre ne manquera pas aussi de réaffirmer l’importance que revêt la communauté algérienne à l’étranger aux yeux des gouvernants. Il invitera par la même occasion à mettre en place des passerelles de communication et de dialogue pour permettre à la communauté algérienne de jouer pleinement son rôle positif dans l’édification du pays.
    «Nos concitoyens établis à l’étranger ont fait montre d’un niveau élevé de conscience, d’un attachement résolu à leur patrie et d’une volonté sincère de contribuer avec leurs concitoyens aux efforts de relance du développement et de traitement des crises. Le magnifique élan de solidarité de notre communauté pour aider leur pays face à la pandémie destructrice du Covid-19 en est une parfaite illustration», a soutenu M. Lamamra.

    Le chef de la diplomatie a dit «attacher un intérêt particulier à la prise en charge optimale de toutes les préoccupations de notre communauté et à la protection de ses intérêts». «Nos centres diplomatiques et consulaires sont appelés, plus que jamais, à développer leurs méthodes de travail en matière de communication et d’interaction avec les enfants de la communauté et à moderniser la gestion consulaire afin de rapprocher l’administration consulaire des membres de notre communauté», a-t-il insisté.

    M. Lamamra a aussi évoqué le rôle de la diplomatie économique qui «contribue aux efforts du développement national à travers l’encouragement des investissements et la promotion des exportations hors hydrocarbures», soulignant que «le programme du gouvernement mise sur des mécanismes créés au niveau du ministère des Affaires étrangères pour réaliser d’autres acquis à travers des partenariats stratégiques ouvrant à l’Algérie de nouveaux espaces».
    Lamamra est revenu sur la table ronde animée par deux anciens diplomates, Noureddine Djoudi et Amine Kherbi (ainsi que le directeur du quotidien El-chaâb) lors de laquelle il a été souligné l’importance de se doter d’une diplomatie à la hauteur des ambitions algériennes et de rappeler son rôle primordial durant la guerre de libération, son aura après l’indépendance, dès lors qu’elle a œuvré conformément aux principes intangibles qui guident, à ce jour, son action dans le monde.
    Nadia Kerraz

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    L’action de l’Algérie a permis de désamorcer plusieurs conflits

    « En tant qu’Etat pivot, l’Algérie œuvre à l’instauration de la paix, de la sécurité, de la sécurité et au renforcement de la coopération », a souligné M. Lamamra, rappelant que grâce à son approche innovante et audacieuse en matière de médiation, elle a pu résoudre de nombreuses crises dans les régions arabe et africaine et désamorcer plusieurs conflits dans le monde ». Faisant observer que cette démarche sereine et efficiente a permis à la diplomatie algérienne d’être une référence en terme de promotion du dialogue et de négociation entre parties et un pays exportateur de paix et de stabilité au niveau régional et mondial, il a rappelé le rôle de l’Algérie dans la résolution du conflit frontalier entre l’Irak et l’Iran en 1975, de la crise de l’ambassade américain à Téhéran (Iran) en 1981 et du conflit armé entre l’Ethiopie et l’Erythrée en 2000. M. Lamamra a, dans cadre, réaffirmé la solidarité constante de l’Algérie avec les peuples en lutte pour le recouvrement de leurs droits fondamentaux et leur autodétermination ainsi que son soutien inconditionnel au peuple palestinien, à sa juste cause et à son droit inaliénable à l’établissement de son Etat indépendant avec El-Qods pour capitale ». « C’est mue par le même esprit que l’Algérie réitère son soutien indéfectible au peuple sahraoui dans sa lutte légitime pour l’autodétermination et l’indépendance », a-t-il encore affirmé. Par ailleurs, il a souligné que les efforts de l’Algérie pour le règlement des différends et des conflits avaient donné lieu à l’Accord de paix et de réconciliation au conflit au Mali. « A ce jour, notre pays s’emploie inlassablement à accompagner les frères pour atteindre tous les objectifs et principes de cet accord, et demeure engagé à poursuivre son rôle central à la tête de la commission de suivi de la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation » issu du processus d’Alger, a-t-il affirmé.

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    «L’Algérie œuvre au rétablissement de la paix et de la stabilité en Libye»

    Ramtane Lamamra, a rappelé, hier, devant un parterre de diplomates algériens et étrangers invités à la célébration de la journée de la diplomatie, les efforts de l’Algérie en faveur du rétablissement de la sécurité et de la stabilité en Libye à travers l’encouragement du dialogue interlibyen et la création du mécanisme des Etats voisins dont la dernière réunion, à la fin du mois d’août, a été tenue à Alger. Dans un message distribué à la presse, le chef de la diplomatie algérienne a indiqué que «la contribution de l’Algérie se manifeste à travers les efforts qu’elle n’a eu de cesse de consentir pour le rétablissement de la paix et de la stabilité en Libye.

    Outre le soutien au processus de dialogue national, notre pays a œuvré à la création et à l’activation du mécanisme des Etats voisins de la Libye». Et alors que ce pays éprouve des difficultés à exorciser ses démons, M. Lamamra tiendra à réitérer l’attachement de l’Algérie «à l’intensification de la coordination et de la coopération pour faire aboutir le processus politique en cours dans ce pays frère où nous souhaitons que les prochaines élections permettront effectivement de tourner la page de la crise».

    «L’Algérie est disposée, conclut Lamamra, à poursuivre ses efforts de soutien à nos frères et à leur permettre de tirer parti de son expérience en matière de réconciliation nationale.»

    El Moudjahid, 10/10/2021

    #Algérie #Diplomatie #Non_alignés

  • Diplomatie algérienne: «Une action au service des peuples opprimés»

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    Amer Rekhila, chercheur en histoire : «Une action au service des peuples opprimés»
    Lors de son intervention, le chercheur en histoire, le Dr Amer Rekhila, est revenu sur le parcours de la diplomatie algérienne.
    Rekhila a rappelé que le 8 octobre 1962, l’Algérie adhère à l’Organisation des Nations unies (ONU),
    «Par cette adhésion, l’Algérie devient le 109e membre de l’organisation internationale et émerge comme acteur fondamental sur la scène international par le biais de la défense inconditionnelle des principes de soutien aux peuples opprimés», dit-il. 
    Le Dr Amer Rekhila relève que le mouvement national algérien a construit une doctrine de soutien aux peuples opprimés et a de tout temps pris des positions fermes sur la scène internationale pour soutenir ces causes. 
    Le chercheur a rappelé que le mouvement de l’Étoile nord-africaine avait condamné vigoureusement l’invasion de l’Éthiopie par l’Italie en 1935. Tandis qu’en 1946, le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) a pris position en faveur des frères palestiniens pour les avertir qu’un complot sioniste se tramait contre eux.
    Revenant à l’action de la diplomatie algérienne, il a rappelé que la conférence internationale de Bandung (Indonésie), qui s’est déroulée en 1955, avec la participation de plus d’une trentaine de pays africains et asiatiques, affirmant qu’elle aura été un tournant pour la diplomatie nationale qui a réussi à faire adopter une déclaration historique consacrant le droit du peuple algérien et des autres peuples colonisés à l’autodétermination.
    «Le soutien franc de ces pays a permis d’inscrire à l’ordre du jour de l’Assemblée générale des Nations unies, la question algérienne, et ce de 1955 jusqu’à 1962, malgré les manœuvres de la partie française», a-t-il soutenu, notant qu’en 1957, la diplomatie révolutionnaire de l’Algérie a permis de convaincre les États-Unis d’Amérique de ne plus soutenir la France. 
    Rekhila a souligné le fait que le retour de De Gaulle au pouvoir en 1958 a accéléré la proclamation par le Front de libération nationale (FLN) du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), depuis la capitale égyptienne, Le Caire. Ce gouvernement provisoire a joué un rôle de premier plan dans l’action diplomatique, en gagnant la sympathie de nombreuses nations, et a fait connaître la résistance du peuple algérien contre la barbarie coloniale.
    Amer Rekhila a également souligné qu’après l’indépendance du pays, le 5 juillet 1962, la diplomatie algérienne est restée fidèle à sa doctrine issue de la glorieuse Révolution de Novembre 1954. 
    «Une diplomatie au service des intérêts de la nation et des peuples opprimés. À leur tête, le peuple palestinien, qui lutte contre une des formes les plus barbares d’oppression, le colonialisme sioniste, et le peuple sahraoui, qui, par sa résistance héroïque, combat pour libérer la dernière colonie en Afrique», conclut-il.
    Sami Kaidi
    El Moudjahid, 07/10/2021

  • Algérie: Le poids de l’histoire

    Algérie: Le poids de l’histoire

    Algérie, histoire, diplomatie, #Algérie, #Diplomatie,

    L’épopée diplomatique algérienne n’a sans doute pas révélé tous ses secrets. Une histoire qui a eu ses grandes figures dont nombreux ne sont plus de ce monde avec ce dommage incalculable du silence sur une page héroïque de l’histoire de notre Nation. C’est un patrimoine mémoriel qui se dissipe dans la plus grande discrétion. C’étaient Saâd Dahlab, Abdelkader Chanderli, M’hamed Yazid, Ferroukhi, Frantz Fanon, et d’autres, trop nombreux à énumérer. Ils ont porté à force de bras la cause de l’Algérie combattante, à Bandung, aux Nations unies et partout dans le monde. Avec succès.

    Une fabuleuse histoire qui reste à écrire et dont il ne nous reste que des bribes de témoignages discrets de protagonistes encore en vie. Une diplomatie dont la trajectoire est hérissée d’embûches, de manœuvres ennemies et de pièges. Des victimes disparues dans des mystères non résolus, des crashs d’avion, des assassinats par la Main rouge, cette organisation criminelle d’état, des menaces ou des attentats aux quatre coins de la planète, pour étouffer la voix et l’action des diplomates de l’Algérie combattante.

    La mémoire retiendra sans doute longtemps le charisme de diplomates algériens qui ont perçu instinctivement la future gloire montante de la saga des Kennedy. John était sénateur du Massachussetts quand il a été approché par M’hamed Yazid et Chanderli autour d’une pause-café pour le briffer sur les faiblesses de son rival Eisenhower. La question portait sur le caractère juste de la lutte de notre guerre de Libération et les promesses des USA sur le projet de mettre fin au colonialisme partout dans le monde.

    C’était une diplomatie active, ingénieuse et intelligente qui a surpris le monde en révélant l’attachement de Kennedy à la cause algérienne. Les acteurs qui n’ont jamais rompu avec les attaches et leurs racines de Novembre. C’est une lutte permanente inscrite dans notre doctrine en faveur des causes justes. on ne le dit pas assez, mais il est bon de savoir que notre pays a marqué de nombreuses victoires.

    C’est l’Algérie qui fit exclure des Nations unies le régime raciste d’Afrique du sud et permis l’entrée de la Chine dans le concert des nations. Qu’on se rappelle de l’heureux dénouement de l’ambassade US à Téhéran ou l’arbitrage qui amis fin à la guerre du Vietnam. L’action diplomatique de notre pays, au cours des prochaines années, sera orientée vers la défense des intérêts de la Nation, la contribution à la sécurité et à la stabilité régionales, le renforcement des liens avec l’Afrique et le monde arabe, le développement du partenariat et de la paix dans le monde.

    Notre solidarité déterminée par des principes de liberté et de souveraineté est inconditionnelle. De ce combat d’hier et d’aujourd’hui, la page est-elle tournée ? La question se pose face aux relents qui émergent encore dans cette tourmente actuelle où la force coloniale d’hier campe encore dans le lit douillet de ce qui est très justement qualifié comme «une faillite mémorielle».

    EL MOUDJAHID, 07/10/2021

  • Rencontre ministérielle Italie-Afrique: Intense activité diplomatique de Lamamra à Rome

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    Depuis hier, à Rome, Italie, pour une durée de trois jours, en réponse à l’invitation de son homologue italien, Luigi di Maio, à prendre part à la 3me réunion ministérielle « Italie-Afrique », le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ramtane Lamamra aura des rencontres bilatérales avec ses homologues africains. 
    Aussi durant son séjour en Italie, le chef de la diplomatie algérienne aura des entretiens avec son homologue italien « sur les dossiers de coopération et de partenariat entre L’Algérie et l’Italie, et des consultations sur un nombre de questions régionales et euro-méditerranéennes » indique, hier, un communiqué du MAE.
    La 3e réunion ministérielle « Italie-Afrique » qui entame ses travaux de deux jours, aujourd’hui, se penche cette année, selon la même source, sur « l’examen des défis énergétiques et climatiques auxquels fait face l’Afrique » ainsi que leurs répercussions, sur le processus de développement dans les pays africains qui subissent de plein fouet les multiples impacts des changements climatiques causés par les pays riches. 
    La rencontre Italie-Afrique, sur le thème précité se tient et ce parallèlement, à la triptyque de la présidence actuelle de Rome, du G20 intitulée « Population, Terre et prospérité ». À Rome il sera question selon le communique du ministère de Lamamra de l’examen « des voies pour la mise en place d’une approche à long terme » visant la consolidation, poursuit-on « des capacités des pays, notamment en voie de développement, face aux défis de la préservation de l’environnement et du développement économique », situation qui s’est aggravée en raison des conséquences de la pandémie Covid-19. 
    Pour bon nombre d’experts et responsables politiques, dont africains, l’explosion des risques sanitaires et de ses conséquences ne doivent pas occulter l’urgence climatique, en raison non seulement des impacts néfastes et conséquences désastreuses des changements climatiques touchant gravement les pays de la sphère sud, mais à cause de la persistance des pays riches à ne pas assumer non seulement ses dégâts mais peinent à freiner le rythme de leurs émission de CO2. 
    Outre les interventions des ministres africains des affaires étrangères sur l’ordre du jour de la rencontre de Rome, prennent part au rendez-vous de Rome, des experts internationaux et régionaux, gouvernementaux et non-gouvernementaux et des patrons de sociétés internationales ainsi que des investisseurs privés. 
    Le chef de la diplomatie algérienne interviendra lors cette 3ème rencontre ministérielle Afrique-Italie, consacrée à « l’examen des défis énergétiques et climatiques » auxquels fait face l’Afrique, sur « la transition énergétique en Algérie » selon la même source, thème inscrit dans le programme du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, comme « une nécessité impérieuse et choix stratégique pour l’Algérie » indique le communiqué du MAE. 
    Le chef de la diplomatie R.Lamamra, qui à New-York lors des travaux de l’Assemblée générale des Nations unies a eu un marathon diplomatique soutenu, septembre dernier, avec ses homologues, notamment africains, a rejoint la capitale italienne, hier, au lendemain de son déplacement à des pays africains, l’Ethiopie et le Mali. 
    Seul pays d’Afrique du Nord sur à peine 12 pays africains invités par les hautes autorités éthiopiennes, à la cérémonie d’investiture du nouveau gouvernement éthiopien, à Addis Abeba ou il a assisté à cette cérémonie, en qualité de représentant du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, Ramtane Lamamra a eu des entretiens avec le président du Nigeria Muhammadu Buhari, le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, le président du Sénégal, Macky Sall, le président de la République Ougandaise, Yoweri Museveni, le président de la République du Djibouti, Ismaïl Omar Guelleh et le président de la République de Somalie, Mohamed Abdullahi Mohamed Farmajo. 
    Aussi le chef de la diplomatie algérienne s’est également entretenu avec le Haut représentant de l’Union africaine (UA), l’ancien président du Nigeria Olusegun Obasanjo, avec lequel il a examiné les derniers développements aux plans sécuritaire et politique dans la région de la Corne d’Afrique et les perspectives de résolution des crises dans le continent ». 
    Aussi M.Lamamra s’est entretenu, avec le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères d’Ethiopie, Demeke Mekonnen, avec lequel il a évoqué les questions régionales et internationales d’intérêt commun. Le chef de la diplomatie algérienne a eu, également, un entretien avec le secrétaire exécutif de l’Autorité intergouvernementale pour le développement en Afrique de l’Est (IGAD), Workneh Gebeyeh. 
    S’agissant des relations bilatérales entre l’Algérie et l’Italie, les deux pays maintiennent un rythme de dialogue et d’échange de points de vus périodiques et soutenu, sur les questions de coopération entre les deux pays ainsi que sur les questions et dossiers de l’actualité régionale et internationale. 
    Il y a lieu de rappeler, l’appel téléphonique, entre R. Lamamra et son homologue italien, Luigi Di Maio, juillet dernier, lors duquel ils ont « discut des importantes échéances du partenariat bilatéral et de la situation dans la région Sahélo-saharienne et le Moyen-Orient » avait tweeté Lamamra. 
    Des discussions, « en vue du renforcement de la concertation et de la coordination, de même que nous avons également évoqué les perspectives du partenariat algéro-européen », a écrit dans un tweet M.Lamamra.
    Karima Bennour
  • Algérie : Les diplomates retrouvent leur Mecque

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    Ballet incessant de hauts responsables à Alger : Les diplomates retrouvent leur Mecque
    La diplomatie algérienne a repris intensément ses activités et fait beaucoup parler d’elle. Les hauts responsables du monde entier s’entrecroisent dans le hall de l’aéroport international Houari Boumediene.
    Avec le retour de Ramtane Lamamra aux affaires étrangères, la diplomatie algérienne a repris intensément ses activités et fait beaucoup parler d’elle. Les hauts responsables du monde entier s’entrecroisent dans le hall de l’aéroport international Houari Boumediene et à peine si l’un finit sa visite qu’un autre l’entame. C’est d’ailleurs le cas, ce week-end avec José Manuel Albares Bueno, ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne (UE) et de la Coopération du royaume d’Espagne et Cheikh Ahmed Nasser Al-Mohammed Al-Sabah, le premier vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères du Koweït. 
    Arrivé mercredi, pour une visite de deux jours, Cheikh Ahmed Nasser Al-Mohammed Al-Sabah était porteur d’un message de la part de l’émir du Koweït pour le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Le chef de la diplomatie koweïtienne, à la tête d’une importante délégation, a abordé le renforcement des relations entre les deux pays et la consolidation de la coopération dans divers domaines. 
    Il n’avait pas encore quitté le pays lorsque José Manuel Albares Bueno est arrivé pour s’enquérir, notamment de l’approvisionnement en gaz, après l’annonce d’Alger de fermer les vannes du gazoduc desservant son pays via le Maroc, à l’expiration du contrat, le 31 octobre prochain. Rassuré sur la poursuite de l’approvisionnement de son pays, le ministre espagnol n’a pas manqué d’affirmer, avant son départ, que «l’Algérie a toujours été un partenaire fiable qui a honoré ses engagements». 
    Outre ce ballet incessant des visites diplomatiques à Alger, il y a lieu de relever le pèlerinage diplomatique qu’effectue le premier diplomate du pays depuis son retour à la tête du département des Affaires étrangères. Sans répit, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a mené un marathon d’une semaine à New York, où il a pris part aux travaux de l’Assemblée générale (AG) de l’ONU. 
    Ramtane Lamamra a eu des rencontres avec ses homologues des pays voisins et des puissances occidentales, mené des discussions avec de hauts responsables de l’administration de Joe Biden, tenu des réunions de haut niveau et des interventions dans les médias américains… Le chef de la diplomatie ne s’est pas donné un seul temps mort dans le seul objectif de marquer la forte présence de l’Algérie et redonner à la diplomatie algérienne son lustre d’antan. 
    Le diplomate chevronné avait également brillé depuis sa nomination, en mettant le cap, en juillet dernier, sur l’Afrique où il avait mené une tournée régionale en Tunisie, puis en Ethiopie, en passant par le Soudan et enfin l’Egypte. Dans les valises du chef de la diplomatie algérienne, il y avait le lourd dossier du contentieux du grand barrage de la Renaissance, Gerd. 
    Après un «saut» à Téhéran, le ministre des AE a eu à faire trois déplacements en Tunisie pour exprimer le soutien de l’Algérie à Kaïs Saïed. Il avait à peine achevé la réunion de la session ordinaire du Conseil de la Ligue arabe qu’il était déjà à Kinshasa et le lendemain, à Brazzaville. 
    Concernant la Libye, l’Algérie, qui avait progressivement été marginalisée sur ce dossier pourtant capital, a réussi à reprendre en main ce dossier en organisant, fin août, une réunion des ministres des Affaires étrangères de sept pays voisins de la Libye. Le retour de la diplomatie algérienne a aussi été constaté sur toute la région du Sahel. 
    Le 10 août, c’est à Alger que s’est tenue une «conférence sur la sécurité au Sahel», sous l’égide du ministère des Affaires étrangères. Lamamra s’est rendu peu après au Mali pour réaffirmer l’engagement algérien auprès des autorités de Bamako, annonçant que son pays pourrait financer la reconstitution de l’armée malienne. 
    Des coups de maître, Ramtane Lamamra en a fait. Sans tergiversations, la diplomatie algérienne s’est exprimée de façon spectaculaire en annonçant la rupture des relations diplomatiques avec le Royaume mettant fin aux attaques incessantes du Makhzen. Ce dernier fort de son alliance avec Israël, a voulu l’imposer comme pays observateur à l’UA mais la diplomatie algérienne a réussi à faire revoir cette décision. 
    Enfin, la grande victoire que vient d’obtenir le Sahara occidental avec l’annulation des accords commerciaux du Maroc, par la justice européenne, renforce la position de soutien de l’Algérie pour la juste cause du peuple sahraoui.
    L’Expression, 02/10/2021
  • Tebboune épingle les sceptiques sur le poids de l’Algérie au monde

    Tebboune épingle les sceptiques sur le poids de l’Algérie au monde

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    Poids de l’Algérie sur l’échiquier régional : Le président Tebboune épingle les sceptique

    Le président Tebboune a saisi l’occasion de son intervention samedi devant les walis pour sortir du texte écrit de son discours et s’autoriser quelques digressions qui sont autant de mises point bien dosées sur le poids et le rôle de l’Algérie sur l’échiquier régional dans un contexte pour le moins trouble. « Ne tétanisez pas votre pays. Nous avons chaque année plus de 250000 nouveaux diplômés universitaires. Les gens ne croient pas aux capacités de leur pays… Nous sommes une force régionale incontournable qui a son poids, son influence et son mot à dire dans la région, le Bassin méditerranéen, dans le Monde arabe et dans le monde entier », s’insurgera-t-il estimant que pour « ces Algériens, c’est un problème de dignité nationale…L’Algérie est la locomotive et non le wagon ».

    Pour ne pas être accusé de bellicisme, surtout en ce moment où les relations avec notre voisin de l’Ouest sont marquées par un regain d’escalade, le chef de l’Etat a tenu à lever toute équivoque de son propos en précisant que « l’Algérie est une force régionale de paix et de dialogue et de stabilité ».

    Autant le président Tebboune se félicite que des grandes puissances dans le monde regardent l’Algérie comme un numéro majeur dans l’équation géostratégique au niveau régional et international, autant il exprime des regrets voire même une forme de désolation par rapport la haine de soi et à l’auto flagellation qui sont le fait de citoyens et de politiques algériens qui continuent de porter un regard négatif sur le pays.

    Au-delà du regard positif de l’Autre, le président Tebboune puise dans le registre économique national pour mettre en évidence cette « puissance de l’Algérie et cite ce qu’il considère comme une performance historique de l’économie algérienne. C’est la première fois en effet depuis l’indépendance du pays que les exportations hors hydrocarbures vont atteindre la somme de 4 milliards de dollars », fait-il valoir avec une pointe de fierté en appuyant : « C’est ça l’Algérie ! »

    Dans la même foulée, le chef de l’Etat souligne une autre performance, à mettre au crédit de l’industrie pharmaceutique algérienne qui sera au rendez-vous du 29 septembre pour le premier vaccin anti Convid-19 made in Algeria. « Le 29 septembre le vaccin algérien contre la covid-19 sortira des lignes de production de Saidal , à Constantine, ce vaccin est le fruit d’un partenariat avec nos amis chinois », s’est-il réjoui en ajoutant que « une fois les besoins de l’Algérie pleinement satisfaits, elle assumera son devoir de solidarité avec les pays africains ».

    Le président de la République, dans une réponse subliminale à l’opposition, qui reproche au pouvoir sa « dérive autoritaire », réplique qu’il s’agit « d’autorité et non d’autoritarisme » Et rappeler que « l’absence d’autorité conduit à l’anarchie » dont l’Algérie a eu à souffrir durant les années de terrorisme islamiste pendant la « décennie noire »

    H. Khellifi

    L’Est Républicain, 27/09/2021