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  • L’Algérie ne t’oubliera pas, Djamel Bensmaïl!

    L’Algérie ne t’oubliera pas, Djamel Bensmaïl!

    Algérie, Djamel Bensmaïl, Larbaâ Nath Irathen, Hirak,

    Il est impossible de dissocier la fougue de Djamel, son héroïsme, la belle réaction de son père et l’élan national d’empathie envers la famille Bensmaïl, du Mouvement populaire du 22 février 2019.

    Saïd BOUCETTA

    Il y a une année, presque jour pour jour, le martyr Djamel Bensmaïl était exécuté d’une manière abjecte par une horde d’assassins. Venu prêté main forte aux habitants de Larbaâ Nath Irathen, aux prises avec un gigantesque incendie criminel qui a coûté la vie à des dizaines d’hommes, femmes et enfants, le jeune homme était tombé dans un guet-apens tendu par un groupe haineux qui, après l’avoir tué, ont incinéré son corps. La vérité crue d’un événement unique en son genre. Les conséquences auraient été terribles pour la cohésion nationale, n’était-ce l’attitude hautement patriotique du père du martyr qui, avant même de quitter la ville de Miliana, a trouvé les mots pour déjouer le complot. «Les gens de la Kabylie sont nos frères. Nous ne cherchons pas la fitna. Que Dieu nous donne du courage. Mon fils est un chahid. Il est mort en héros», disait le père du martyr, affirmant que les citoyens de Larbaâ Nath Irathen étaient innocents du meurtre commis par un groupe d’assassins. L’attitude hautement patriotique de ce père de chahid a eu l’effet immédiat sur l’ensemble de la communauté nationale. Toute l’Algérie a salué les mots, les gestes et le courage d’un homme qui, a d’abord pensé à la sauvegarde de la nation avant de pleurer son fils. «Soyez fiers de Djamel. Mon fils est un héros. Vous avez un héros. Après Ali la pointe, on a Djamel Bensmaïl», disait-il en s’adressant aux citoyens de Miliana qui brûlaient de douleur pour Djamel. Ces derniers ont saisi le message au même titre que les habitants de Larbaâ Nath Irathen, de la Kabylie et de l’Algérie entière.

    Le martyre de Djamel Bensmaïl n’a pas provoqué une faille dans le corps de la société algérienne, comme l’avaient espéré les forces de la haine. Bien au contraire, il a cimenté l’unité nationale et donné un élan encore plus fort à la solidarité qui s’est exprimée à l’endroit de la Kabylie au premier jour du sinistre. Et pour cause, les Algériens de Kabylie n’avaient pas été isolés, leurs frères et soeurs du reste du pays et l’État, représenté par son administration locale et centrale ont donné tout son sens au propos du père de Djamel Bensmaïl.

    Panser les plaies de cette région du pays, si chère à tous, était une mission sacrée. D’Oran, de Constantine, d’Alger, de Tlemcen et d’ailleurs, de très nombreux collectifs ont entrepris des actions de soutien au reboisement, d’autres à rebâtir les logements. D’autres encore ont imaginé des plans complexes et astucieux pour régénérer la faune et la flore de la région. Bref, l’Algérie a vécu des semaines et des mois après le martyre de Djamel un état d’ «ébullition» bienfaiteur pour la cause de la reconstruction de ce qui a été détruit par les flammes. L’État se devait de répondre présent à toutes les sollicitations. Il a fait bien plus que cela, il a su admirablement accompagner la formidable dynamique et engager des moyens colossaux, organiser les opérations au plus haut niveau de responsabilité de la République. Le président Tebboune y a personnellement veillé.

    Un an après l’horreur, l’Algérie, dans toute sa diversité, commémore cet événement douloureux dans l’unité et la fierté d’appartenir à la nation qui a enfanté, Larbi Ben M’hidi, Aïssat Idir, Ahmed Zabana, Djamel Bensmaïl et bien d’autres hommes et femmes qui ont payé de leurs vies l’amour qu’ils ont pour le pays. C’est cette même Algérie qui, soixante ans après le recouvrement de son indépendance, demeure très attaché aux symboles qui font d’elle une nation particulière avec une histoire unique en son genre. C’est certainement cette spécificité historique ayant participé à la renaissance de l’Algérie après la nuit coloniale, qui permet à la société d’enfanter des citoyens comme le père de Djamel Bensmaïl. Mais aussi des jeunes à l’image de Djamel, qu’on a vu à l’oeuvre un certain 22 février 2019 et les semaines qui avaient suivi. Il est, à ce propos impossible de dissocier la fougue de Djamel, son héroïsme, la belle réaction de son père et l’élan national d’empathie envers la famille Bensmaïl. La nation se doit de garder des traces de cet épisode, exceptionnel de patriotisme, dont a fait montre le peuple algérien. Des rues, des administrations culturelles, sociales ou éducatives doivent porter le nom de notre héros, à Tizi Ouzou et ailleurs dans le pays.

    L’Expression, 13/08/2022

    Lire aussi : Algérie: Pourquoi Djamel Bensmaïl est mort de cette façon-là ?

    Lire aussi : Algérie : Réactions au meurtre de Djamel Bensmaïl

    #Algérie #Djamel_Bensmaïl

  • Algérie: Un des assassins de Bensmaïl arrêté en Espagne?

    Affaire de l’assassinat de Djamel Bensmaïl : Un suspect en état de fuite arrêté en Espagne- Algérie, MAK, Rachad, incendies, Kabylie,

    L’étau se resserre sur les membres de l’organisation terroriste qui ont réussi à fuir le pays. Il y a deux jours, le journal espagnol «La Gaceta», a annoncé l’arrestation au port d’Almeria, par les garde-côtes espagnols, d’un émigré clandestin algérien, affilié à l’organisation terroriste le MAK.

    Ce dernier a été débarqué au port d’Almeria et remis à une unité portuaire de la Guardia civile, a indiqué le quotidien, précisant que l’individu, détenait au moment de son arrestation une machette d’environ 40 centimètres.
    Ce dernier faisait l’objet d‘un mandat d’arrêt international émis par la justice algérienne pour son implication dans le meurtre et le lynchage de Djamel Bensmail, survenu le 11 août dernier à Larbaa Nath Irathen dans la wilaya de Tizi Ouzou.

    Il faut savoir que dès les premiers coups de boutoir des services de sécurité algériens contre l’organisation du MAK, la consigne avait été donnée, aux individus les plus en vue, par leur hiérarchie pour fuir le pays par n’importe quel moyen. Si certains ont réussi à s’évaporer dans la nature, d’autres et dans la conjoncture sanitaire que traverse le pays marquée surtout par l’absence de liaisons maritimes ou aériennes avec l’étranger, ont choisi l’émigration clandestine.

    L’individu arrêté en Espagne sera bientôt remis aux autorités algériennes pour aller rejoindre ceux qui ont crû échapper à la justice algérienne en se réfugiant à l’étranger et qui ont fini par être extradés. Cette arrestation prouve que la traque des éléments terroristes du MAK n’implique pas seulement les services de sécurité algériens mais ceux de plusieurs pays avec lesquels des accords d’entraide judiciaires ont été conclus.

    Il y a quelques jours, le président de la République Abdelmadjid Tebboune avait appelé la France à exécuter le mandat d’arrêt international lancé par la justice algérienne contre Ferhat Mehenni, le chef du MAK. Le silence de Paris devant la demande algérienne prouve que cet individu est un élément du plan de déstabilisation du pays fomenté par le Maroc et ses alliés. En se refusant d’apporter une réponse, même par le refus, à la demande des autorités algériennes, la France offre ainsi son hospitalité à un individu recherché dont l’organisation est classée terroriste.

    Les dernières prises de parole du président français prouvent que le plan qui vise notre pays est une stratégie mûrement réfléchie et mise en branle grâce au soutien de Rabat, Tel Aviv et Paris qui continue de servir de repaire aux ennemis de tous bords du pays.

    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 20/10/2021

  • Décapitation de Bensmaïl: Arrestation du principal suspect

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    Tizi-Ouzou : la police arrête le principal suspect dans la décapitation du corps de Djamel Bensmain

    Tizi Ouzou, Algérie, 20 août 2021.- Les rebondissements dans l’affaire de l’assassinat du jeune Djamel Bensmain et, chaque jour, de nouvelles révélations sont apportées par les enquêteurs qui n’ont de cesse de faire toute la lumière sur ce crime abject.

    Aujourd’hui, selon des informations rapportées par les chaines El Bilad et Ennahar, le principal suspect qui aurait procédé à la décapitation du corps carbonisé de Djamel Bensmain a été arrêté par les services de police de Tizi Ouzou.

    Il s’agit d’un jeune homme âgé de 30 ans, fellah de son état et demeurant à Tizi Rached dans la wilaya de Tizi Ouzou.

    Pour rappel, 61 personnes (dont trois femmes) ont déjà été arrêtés dans le cadre de cette affaire qui a fait l’objet d’une vague d’indignation et de rejet sans précédent de l’ensemble du peuple algérien et même de l’étranger.

    Les deux organisations terroristes (MAK et Rachad) sont désignées comme étant les instigatrices aussi bien des grands incendies qui ont détruit une partie de la wilaya de Tizi Ouzou ainsi que de l’assassinat de Djamel Bensmain.

    De nouveaux éléments sont aux mains de la justice qui a promis de les dévoiler en temps opportun afin de ne pas gêner les enquêtes en cours.

    Tahar Mansour

    La Patrie News, 20/08/2021

  • Algérie : Bensmaïl père, une leçon de dignité et de vivre ensemble

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    par Chems-Eddine Chitour*
    «Ira brevis furor est» «La colère est une courte folie « Maxime d’Horace. «Les Kabyles sont nos frères, nos parents, nous ne voulons pas de la «fitna». Mon fils est mort en martyr.»
    Un drame à nul autre pareil. ! Des Algériens se sont acharnés sur un jeune algérien venu participer avec ses faibles moyens à éteindre le feu à Larba Nath Irathen Comment ce jeune venu apporter son aide puisse t il subir un sort aussi injuste ? D’une façon inhabituelle le père de la victime a eu un comportement digne. A l’horreur, il a opposé la raison Dans la nuit de la souffrance avec les siens il a compris étant pieux qu’il peut retrouver la sérénité : son fils est mort en martyr de la noble cause de l’unité du pays Ceci s’est fait rapidement dans la tête du père qui -avec les siens- accepte dans un éclair de lucidité de pardonner et de transcender sa condition de père ravagé par la douleur pour contribuer à sauver le pays de ses démons Il a ainsi maîtrisé ce désir de vengeance, en appelant à la justice des hommes. Ceux par qui le malheur est arrivé doivent rendre compte à tout les Algériens Pour que plus jamais cela !
    Le comportement digne du père du martyr
    Dans un bel article Ali Amzal résume le comportement exemplaire du père : « Aucune haine, aucune colère, dans les propos du père du défunt Djamel Bensmaïl, sur une vidéo, qui a subjugué tout le pays. Une avalanche de réactions s’est déclenchée sur les réseaux sociaux, pour saluer l’humilité de ce père, qui venait d’apprendre la mort de son fils. Au lieu de crier sa douleur, ou de montrer une rage envers les auteurs de cet acte barbare, le père de Djamel, s’est empressé de lancer un appel à la préservation de l’unité du pays «les Kabyles sont nos frères, nos parents, nous ne voulons pas de la ‘‘fitna ». Mon fils est mort en martyr». Il est vrai que les grandes douleurs sont muettes, mais il est tout autant vrai que le courage du père de la victime demeure déconcertant, et dénote d’une grande conscience et sagesse.
    Ces paroles ont fait le tour de l’Algérie, et ont atteint le cœur de tous les Algériens, Une grande leçon de sagesse, lorsqu’ il s’est adressé aux habitants de la Kabylie et en particulier ceux de Larbaâ Nath Irathen, les assurant, qu’il «comprend leur désarroi et leur peine pour le décès de Djamel». (1)
    Les images de l’arrivée de la mère et du père de la victime à l’hôpital de Tizi Ouzou, restent insoutenables, et ont plongé des millions de citoyens dans un bouleversement qui a été à l’origine du lancement d’une campagne de sensibilisation, autour du fait que ces actes ne représentent en aucun cas la région kabyle. Des vidéos et des publications émouvantes, font le tour de la Toile, pour expliquer que les auteurs de ce crime ne représentent qu’eux-mêmes, et que la majorité des Kabyles sont convaincus que le jeune Djamel était venu pour aider à éteindre les feux et se solidariser avec ses frères kabyles. Il faut dire qu’à l’unanimité, les habitants de la région de Kabylie insistent sur l’importance de rester vigilants. Leur position est claire et vise à faire face à ces manœuvres dangereuses, d’où l’importance de l’effet de l’appel du père de Djamel, qui a été le déclencheur d’une grande vague de compassion entre les deux régions » (1).
    « La tragédie du jeune Djamel a révélé, encore une fois, que le peuple est au-dessus des sournoises tentatives des vrais ennemis de la nation. Ce qui aurait pu être à l’origine d’une grande discorde entre les régions, a, finalement, servi à les rapprocher. Et ce, grâce à l’intelligence et l’amour de la patrie dont ont fait preuve les parents de la victime et les habitants de la Kabylie. Une leçon de pacifisme magistrale, de pardon, et de fraternité, que l’Algérie a encore prodiguée au monde, démontrant la vraie identité algérienne, celle qui animait le cœur du jeune Djamel et qui fera de lui désormais un martyr. Repose en paix…Djamel»
    Le père de Djamel Bensmail, a tenu à ré-intervenir il a appelé à l’apaisement les tensions. Il à dénoncer les usurpateurs d’identités qui prennent le parole sur les réseaux sociaux se faisant passer pour les membres de la famille de défunt : « Ne parlez pas en notre nom, mes fils et ma femme ne son pas intervenus ni sur les réseaux sociaux ni sur les télévisions » « nous sommes une famille révolutionnaire. Nous sommes les rassembleurs. Nous dénonçons ceux qui usurpent notre identité Nous accepterons les décisions de la justice algérienne et nous lui ferons confiance non à le revanche », les propos clairs destinés aux agitateurs qui cherchent à diviser » (2).
    Les suspects arrêtés
    Trente-six suspects, dont trois femmes, ont été arrêtés dans le cadre de l’enquête sur le meurtre ignoble du jeune Djamel Bensmail, qui s’est rendu à la wilaya de Tizi Ouzou pour aider ses concitoyens avant d’être lynché, égorgé puis dont le corps a été brulé par une horde de jeunes chauffés à blanc, c’est que vient d’annoncer le directeur de la police judiciaire au sein de la DGSN, lors d’une conférence de presse qu’il a animé à l’école de police d’Alger.
    Une des trois femmes est celle qui avait appelé à ce qu’il soit égorgé. « Les mis en cause ont participé d’une manière ou d’une autre à cet assassinat. (…) les policiers ont évité de tirer des coups de semonce suite aux instructions strictes des autorités concernées pour éviter tout dérapage sécuritaire dangereux face à une foule hystérique qui ne comprenait pas encore ce qui lui arrivait, et c’est d’ailleurs ce que recherchaient les parties connues pour leur animosité envers l’Algérie ». Les autres suspects se sont tous étalés dans le même sens, affirmant qu’ils ont été induits en erreur par certains individus inconnus dans la région de L’Arba Nath Irathen qui poussaient les gens à tuer les ‘arabes’ suspectés d’avoir allumé les incendies. Ils ont tous déclaré regretter leurs gestes et demandent le pardon de la société » (3)
    Et maintenant ?
    Supposons que toute l’action ira à son terme Que la justice fasse son travail et que globalement l’Algérie surmonte cette alerte dangereuse, est ce pour autant que nous sommes sortis de l’auberge ? Quand bien même les assassins étaient dans un état second, il est utile de retenir que le message de haine a pu « prendre » car le fond rocheux de l’imaginaire des Algériens est traversé par des vents mauvais attisés par les réseaux sociaux d’autant plus prosélytes qu’il faut combattre pied à pied l’hydre de la division de la fitna de la Sécession. On peut expliquer ce qui s’est passé et il ne faut pas être grand clerc pour répéter la technique du comportement de meutes de foules chauffées à blanc comme l’écrit Gustave Lebon dans son ouvrage : « de la psychologie des foules » . Pour lui une foule en furie est comme un enfant de six ans qui réfléchit par slogan unique. Il suffit alors qu’un meneur un haut parleur idéologique qui peut être de loin crie, un slogan hostile pour qu’il soit repris en cœur et amène à l’irréparable.
    Ce qui se passe dans le monde : Nous ne sommes pas invulnérables
    On sait que tous les pays sont à des degrés divers vulnérables. Plus que jamais nous sommes victimes du Rapport Lugano conçu par l’Empire et dont le message global est celui de provoquer l’errance identitaire qui touche à des degrés divers tous les pays et d’une façon dangereuse les pays vulnérables. Les interférences externes dans le combat de titans qui oppose actuellement deux visions du monde: un monde ancien, comme nous l’avons vu avec l’Irak, la Libye, le Yémen et l’Afghanistan En face le nouveau monde multipolaire empêché d’apparaître. Tout est fait pour attiser les tensions religieuses et «ethniques» avec toujours l’arrière pensée de s’emparer des richesses présumées des pays faibles Voulons-nous finir comme ces pays qui n’ont pas pris les mesures adéquates pour permettre tisser un récit national ?
    De plus comme tous les pays faibles nous ne sommes pas à l’abri de perturbations allogènes. Nous devons tout faire pour favoriser le vivre-ensemble par le brassage qui permettra aux Algériennes et aux Algériens de se connaître et de s’estimer et de se sentir solidaires envers le pays et envers l’Histoire.
    D’où venons-nous ? Qui sommes-nous ?
    Nous habitons un grand pays, le premier d’Afrique le dixième au monde. Nous avons une histoire qui peut être revendiquée par chacun d’entre nous.
    L’Algérie est un pays Amazigh, Arabe et Musulman. L’histoire de l’Algérie ne commence avec la propagation de l’Islam au VIIème siècle, L’histoire de l’Algérie ne s’est pas arrêtée au VIIème siècle avec l’arrivée des conquérants arabes porteur du message du Coran.
    L’histoire de l’Algérie commence avec le premier homme avec les restes sur cette terre: près de Ain Hnech (Sétif) où les premières traces de l’humanité ont été trouvés concomitamment avec celle en Ethiopie Ce qui fait dire aux archéologues que l’Algérie est le deuxième berceau de l’humanité il y a 2, 4 millions d’années Bien plus tard l’homme de Tifernine (mascara) celui l’homme de Mechta El Arbi ( Chelghoum Laid) il y a à 500.000 ans déjà.
    Nous ne nous sommes jamais posé la question de savoir ce que nous sommes réellement. Sommes-nous algériens par la naissance, par la religion, par l’ethnie ou par la présence lointaine dans le pays? Toutes ces questions attendent d’être résolues.
    Sommes-nous une nation? Nous sommes en 2021, il y a encore des Algériens qui s’identifient à leurs quartiers, leurs tribus, leurs régions, mais jamais à l’Algérie plurielle en tant qu’Algériens.
    La grande erreur est d’avoir reproduit l’Etat à l’échelle de la wilaya. Un jeune naît, va à l’école, au lycée dans sa ville, dans son université, dans sa wilaya où toutes les spécialités existent sans les compétences Il ne connaît pas sont pays. C’est sa tribu qui l’intéresse et au mieux sa wilaya.
    Que voulons-nous ? 59 ans après nous sommes toujours en quête d’un projet de société Entre ceux qui croient que l’Occident va nous « accompagner » et ceux pensent que le salut de l’Algérie est à rechercher auprès d’une sphère moyen-orientale arabe avec qui à l’évidence, nous n’avons aucun atome crochu, le moment est venu de faire preuve d’audace pour être en phase avec le mouvement du monde, sans rien perdre de nos identités multiples.
    Qu’on prenne garde! La bête immonde de la partition qui a eu raison de civilisations millénaires aussi prestigieuses, comme l’Irak, la Syrie, ne nous fera pas de cadeau nous ne sommes pas invulnérables. Le Soudan a perdu 1 million de kM2 qui ont été offerts à une ethnie chrétienne par les Occidentaux.
    Il nous faut imaginer un modèle de vivre ensemble qui libère les initiatives. Comment alors conjurer les démons de la division et aller vers le vivre-ensemble? Pour Renan « Une nation repose à la fois sur un héritage passé qu’il s’agit d’honorer, et sur la volonté présente de le perpétuer ». L’avènement d’une nation passe par une Histoire assumée par tous.
    Les vrais défis qui nous attendent se résument à tout ce qui favorise l’éducation. Pour moi, tout commence à l’école ; le meilleur capital, la meilleure richesse de ce pays consiste en la mise en place graduelle d’un système éducatif performant. Tout doit être fait pour amener à ce brassage.
    Les spécialités doivent être réparties à travers le pays de telle façon à ce que le brassage soit une réalité contribuant à ce creuset du vivre ensemble comme le fait à l’époque le Service national.
    Les défis exaltants auxquels est confronté le pays nous commandent plus que jamais d’être unis pour les grandes causes, il s’agir d’assurer à l’Algérie de garder sa place dans le concert des nations et de préparer l’avenir en barrant la route à l’aventure.
    Car une nation apaisée qui s’accepte dans ses multiples dimensions pourra mettre ses citoyens en ordre de marche pour conjurer les périls à venir. En définitive, la plus grande richesse du pays est sa jeunesse à qui nous devons expliquer les enjeux pour la faire participer aux défis du pays.
    L’Algérien du XXIe siècle, fier de son socle identitaire trois fois millénaire, aura sans nul doute à cœur de rattraper le temps perdu, il participera à la construction du pays en étant, acteur ce faisant de son destin ne laissant aucun interstice à l’aventure dans cette Algérie qui nous tient tant à cœur.
    Il nous faut pour cela et pour citer James Freeman Clarke « des hommes d’Etat qui pensent aux générations futures et non des hommes politiques qui pensent aux prochaines élections ».
    Conclusion
    La colère comme toute passion violente est une aliénation mentale momentanée! Les partis politiques ont une mission historique, celle de contribuer à sauver le pays. Le peuple se souviendra le moment venu de ceux qui jouent les Ponce Pilate alors que le feu est dans la maison. Dans mes écrits, je cite souvent Cheikh Nahnah qui avec une rare lucidité parlait d’une ligne rouge indépassable. Al djazair min ta lata min Tizi Ouzou li Tamanrasset oua Min Tlemcen li Tebessa » parlant à sa façon de l’algérianité et l’enthousiasme à inventer pour affirmer son désir de vivre ensemble puis de faire ensemble pour construire le pays
    Il ne faut pas que cette tragédie disparaisse une fois que la compassion laisse la place à l’indifférence et plus grave à l’oubli.
    C’est un électrochoc. Nous sommes vraiment en danger. Il faut consolider ce vivre ensemble a l’instar de ce que nous avons connu dans le service national la trentaine de martyrs du service national qui sont venus mourir à Tizi Ouzou sont venus de toutes les régions du pays.
    Les dons qui affluent de toutes les régions du pays indiquent en creux que les Algériens sont mûrs et qu’ils rêvent globalement d’unité d’algérianité Nous avons un devoir de reconnaissance envers monsieur Bensmaïl père pour sa lucidité. Je propose qu’un cours spécial sur le vivre ensemble soit dispensé chaque année dans les écoles et les universités avec à la clé un examen annuel.
    A titre d’exemple dans les universités américaines, un cours est dispensé et donne lieu à une évaluation qui compte.
    Le projet de société est pour nous un fil conducteur qui imprègne chacune de nos actions en étant persuadés que nous sommes avant tout et après tout des Algériens qui ont une dette envers ce pays et comme l’écrit Renan «la Nation devrait être pour nous un plébiscite de tout les jours ».
    *Prof. Ecole Polytechnique Alger
    Notes
    1.Ali Amzal 14-08-2021 https://www. operanewsapp.com/dz/fr/share/detail? news_id=7be 30c53fbb 9c60cfad222536e555535& news_entry _id=76adae45210813fr dz&open_type= transcoded&from= newslite&request_id=share_request
    2.La Patrie News https://www.operanewsapp.com/dz/fr/main/assassinat-du-jeune-djamel-bensmail%C2%A0-%E2%80%98on-nous-a-induit-en-erreur%E2%80%99-avouent-les-mis-en-cause-arr%C3%AAt%C3%A9s?
    3.https://www.operanewsapp.com/dz/fr/main/assassinat-du-jeune-djamel-bensmail%C2%A0%E2%80%98on-nous-a-induit-en-erreur.
  • Algérie/ Échec et mat (Edito du Moudjahid)

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    Le complot tire à sa fin. Les feux de la fitna se sont entièrement consumés dans les valeurs de patriotisme, l’esprit de sacrifice et l’engagement sans réserve d’un peuple, plus que jamais uni autour de l’État et de ses institutions. Le geste de fraternité du défunt Djamel Bensmaïl, le martyre des 90 victimes, dont 57 militaires, et l’élan de solidarité citoyenne ont conforté les fondements d’une Algérie unie, souveraine et libre.

    La visite à Miliana du conseiller à la présidence et président de la commission d’évaluation et d’indemnisation des victimes du sinistre marque le soutien indéfectible de l’Algérie au côté des citoyens. «Ce sont-là les qualités de l’Algérien authentique et libre», a-t-il affirmé à la famille du défunt Djamel Bensmaïl, en leur transmettant les condoléances du président de la République.

    Louant la sagesse et le patriotisme de son père attaché au devoir national envers l’Algérie, qui est «très chère et au-dessus de tous», le conseiller à la présidence a appelé à l’unification des rangs et à la sauvegarde de l’unité nationale. À l’épreuve de la fitna, l’Algérie solidaire et unie a tenu bon pour révéler la face hideuse d’une conspiration exécutée par une organisation terroriste financée et soutenue par le makhzen et l’entité sioniste.

    Au terme de l’arrestation de 36 auteurs présumés des incendies et du lynchage du jeune Djamel Bensmaïl, exprimant leur repentir, la thèse de la manipulation a été unanimement admise, particulièrement par le jeune qui a poignardé l’artiste Djimmy en tentant de fuir au Maroc, l’auteur du selfie et la femme qui a appelé à la décapitation de la victime.

    De nouvelles révélations créditent, sur la base des enregistrements téléphoniques et des aveux de 25 autres inculpés, la responsabilité de cette organisation terroriste clairement évoquée par les auteurs du crime abominable. L’étau se resserre sur cette organisation vouée aux gémonies et totalement discréditée.

    La riposte prompte et efficace de l’État, fort de ses institutions et de la remarquable mobilisation citoyenne, a signé l’échec d’une tentative de déstabilisation de grande ampleur attestée par l’appel à l’ingérence assumé par le Maroc, les déclarations intempestives et fallacieuses du ministre marocain des Affaires étrangères, en présence de son homologue de l’entité israélienne, et leur implication dans l’affaire d’espionnage via le logiciel Pegasus.

    En cible privilégiée, en raison de sa position constante en faveur de la lutte des peuples pour l’obtention de leur indépendance et de son rôle moteur dans le combat contre l’apartheid, l’Algérie est prête à faire face à la logique aventurière et suicidaire d’une monarchie aux abois.

    À l’heure de la guerre de 4e génération, mobilisant les réseaux sociaux, les ONG aux ordres des puissants et les relais locaux, la main criminelle des deux organisations terroristes est une réalité.

    El Moudjahid, 17/08/2021

  • Algérie : Le mobile du crime se précise

    Algérie, Maroc, Djamel Bensmaïl, #Algérie, #Maroc, 

    LE MOBILE DU CRIME SE PRÉCISE
    Algérie : Le mobile du crime se précise
    La Direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn) a communiqué, hier, pour la seconde fois en quelques jours, sur l’affaire de l’assassinat de Djamel Bensmaïl, apportant de nouveaux éléments à même d’élucider l’odieux crime, notamment des données récupérées sur le téléphone portable de la victime.
    Vingt-cinq autres suspects dans l’affaire de l’assassinat de Djamel Bensmaïl à Larbâa nath irathen (tizi-ouzou), ont été arrêtés, a indiqué hier, la dgsn dans un communiqué, affirmant avoir découvert «des informations étonnantes» sur les mobiles du meurtre.
    Dans le cadre de la poursuite de l’enquête ouverte par la dgsn dans l’affaire de l’assassinat du jeune Djamel Bensamïl à Larbaâ nath irathen, les services spécialisés de la sûreté nationale ont procédé «en un temps record» à l’arrestation de « 25 autres suspects, en état de fuite dans plusieurs wilayas du pays», indique un communiqué de la dgsn. il s’agit, entre autres, de «deux individus arrêtés par les services de sûreté de la wilaya d’Oran alors qu’ils s’apprêtaient à quitter le territoire national».
    La même source a précisé que l’enquête préliminaire diligentée par les services compétents de la sûreté nationale avait permis à ce jour «l’arrestation au total de 61 suspects impliqués à différents degrés dans l’homicide, l’immolation et la mutilation d’un cadavre, la destruction de biens et la violation d’un siège de police». utilisant des techniques modernes, les mêmes services ont pu récupérer le téléphone portable de la victime.
    L’exploitation de l’appareil a permis aux enquêteurs de découvrir des «informations étonnantes sur les véritables mobiles du meurtre du jeune djamel Bensmaïl, qui seront révélées par la justice ultérieurement en raison du secret de l’instruction», a ajouté le communiqué. La dgsn a également fait savoir que l’enquête a permis de «découvrir qu’un réseau criminel, classé comme organisation terroriste, est derrière le plan ignoble, de l’aveu de ses membres arrêtés».
    La dgsn parle ici du mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (mAK) classé dernièrement par les hautes autorités de l’etat aux côtés de Rachad, comme mouvement terroriste. Pour rappel, le directeur de la Police judiciaire à la dgsn, mohamed Chakour avait fait état, dimanche, de l’arrestation de 36 mis en cause dont 3 femmes, impliqués dans l’assassinat et le lynchage du jeune djamel Bensmail.
    Intervenant lors d’une conférence de presse animée à l’école supérieure de Police à Châteauneuf, le Contrôleur de police mohamed Chakour a indiqué que l’ «enquête préliminaire ouverte par les services de sûreté suite au crime d’homicide, lynchage, immolation par le feu et mutilation, sabotage de biens et violation de l’enceinte d’un poste de police, entraînant la mort de djamel Bensmail à Larbaâ nath irathen, a donné lieu à l’arrestation de 36 mis en cause dont 3 femmes », ajoutant que parmi ces individus arrêtés «figurent la femme qui appelait et incitait à décapiter la dépouille et la personne qui a poignardé la victime, arrêtée alors qu’elle tentait de fuir vers le Maroc ».
    Les services de sûreté nationale «qui ont intensifié leurs investigations œuvrent à arrêter tous ceux qui ont pris part à ce crime odieux », a souligné m. Chakour précisant que les policiers qui transportaient la victime à bord du véhicule de police «ont évité les tirs de sommation pour éviter tout dérapage sécuritaire dangereux, que certaines parties connues pour leur hostilité envers l’Algérie auraient exploité pour déstabiliser le pays».
    «Le non recours aux tirs de sommation intervenait en application des instructions du haut commandement», a-t-il expliqué, pour répondre aux accusations qui visent la Police, accusée de ne pas avoir protégé la victime, alors qu’elle était à l’intérieur du fourgon de la police.
  • Algérie: Les haineux redoublent de férocité

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    Déjà actifs depuis des mois, les haineux qui déversent en toute impunité ,soit par des publications ou via des lives leur racisme et leur attaques frontales contre l’intégrité du peuple algérien, ont redoublé de férocité ces derniers jours, à la faveur des récents incendies ravageurs et de l’horrible assassinat collectif du jeune Bensmail Djamal. 
    En effet, Il ne se passe pas actuellement une heure sans que des propos pétris dans la haine, la discrimination et le régionalisme ne soient diffusés sur la toile sans que leurs auteurs ne soient inquiétés le moins du monde.
    Pourtant la loi relative à la prévention et à la lutte contre la discrimination et le discours de haine est effective depuis avril 2020. Mais, à voir les flots de malveillances déversés partout et quotidiennement depuis sa promulgation , on ne peut que dire que cette loi est pour l’instant inopérante. S’il faut recenser les publications et les vidéos haineuses diffusées depuis la deuxième semaine de ce mois, on pourra en faire des volumes et des anthologies à classer dans le genre horreur.
    Il urge de mettre fin à ces symphonies macabres que jouent actuellement plusieurs voix haineuses sur facebook et autre réseaux sous la direction de chefs d’orchestre aux agendas bien précis. Les haineux locaux , sous de vrais ou de faux profils, ne sont ,comme tout le monde le sait que de petits pions qui travaillent soit volontairement ou involontairement au service des officines qui ne cherchent que la ruine du pays.
    Rien n’autorise à ce que ces « désinformateurs » et ces auteurs de propos discriminatoires ou de faits menaçant la cohésion sociale s’activent librement et au grand jour sans qu’ils ne soient traînés devant les tribunaux ou du moins remis à l’ordre. Ce sont les petits rus qui font les grandes rivières ! 
    En laissant aujourd’hui, des gens sans aucune once de patriotisme, tenir des discours haineux, en piétinant les lois en toute quiétude , on aura demain sur les bras des situations ingérables dont vont profiter tous les vautours qui guettent , depuis des années, la chute du pays. 
    Ne donnons pas l’occasion à nos ennemis d’hier et d’aujourd’hui de jouer du sort du pays. Une lutte sans merci doit être menée immédiatement contre les appels à la haine et à la discrimination. Tout propos attentatoires à la cohésion sociale et à l’unité nationale doivent être combattus maintenant et ici, pour arrêter cette descente aux enfers.
    Comme l’ a dit le politologue Mustapha Heddam lors de son passage sur les ondes de la Chaine III « L’Algérie est visée par un plan bien structuré pour la déstabiliser »,donc tout laxisme et tout laisser-faire ne peuvent être considérés que comme une assistance à l’exécution de ce plan.
    L’Express, 18/08/2021
  • L’Algérie accuse ouvertement le Maroc

    L’Algérie accuse ouvertement le Maroc

    Algérie, Maroc, incendies, Djamel Bensmaïl, #Algérie, #Maroc, MAK, Rachad,

    INCENDIES, ASSASSINAT DE DJAMEL BENSMAÏL, SOUTIEN AUX ORGANISATIONS TERRORISTES:
    Alger accuse ouvertement Rabat

    par Abla Chérif

    Des décisions d’une grande importance ont été prises hier, par le Haut Conseil de sécurité. Elles portent prioritairement sur les relations algéro-marocaines, puisque l’Algérie envisage désormais de modifier la nature de ses liens avec un Maroc « hostile », et sur l’avenir du MAK et de Rachad appelés à être éradiqués.

    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – La réunion du HCS qui s’est déroulée hier n’est pas ordinaire. Elle s’est tenue sous le sceau de l’urgence de la situation exceptionnelle que traverse le pays. Les immenses dégâts causés par les incendies ont, bien sûr, été passés en revue et débouché sur plusieurs décisions, celles d’acquérir six avions extincteurs, et de poursuivre la prise en charge des sinistrés.

    Le communiqué très fort, très sévère également, accuse nommément le MAK et Rachad d’être à l’origine du sinistre qui s’est produit et du meurtre de Djamel Bensmaïl, jeune bénévole lynché et immolé par un groupe d’individus qui le soupçonnait d’actes de pyromanie. Jusqu’à mercredi, soixante et un suspects ont été arrêtés et certains d’entre eux ont avoué publiquement leur implication dans le drame qui s’est produit.

    Lors de ces témoignages télévisés, plusieurs de ces suspects ont également reconnu leur appartenance au MAK et révélé les intentions visiblement malsaines de cette organisation qui cherche à s’appuyer sur des recrues habitant dans des zones sensibles. Le communiqué qui a sanctionné la réunion du HCS a appelé, de ce fait, à l’intensification des recherches pour mettre la main sur les personnes en fuite ayant pris part à ce crime. Sur un ton qui ne laisse place à aucune équivoque, le HCS annonce également sa décision « d’éradiquer le MAK et Rachad, car ils menacent la stabilité du pays », et de passer à l’arrestation des militants de ces deux organisations « soutenues par des parties étrangères ».

    Le MAK est également cité comme étant l’organisation « soutenue par le Maroc et l’entité sioniste». Le soutien de Rabat au MAK, classé organisation terroriste par l’Algérie, fait partie de ces nombreux actes d’hostilité évoqués et condamnés hier durant la réunion du HCS. Cette « hostilité répétée » est à l’origine d’une des décisions les plus fortes, les plus importantes prises hier, puisque Alger s’apprête désormais à « revoir ses relations avec le Maroc ». « Les actes hostiles continus en provenance du Maroc et de son allié sioniste ont nécessité une révision des relations avec ce pays et l’intensification de la surveillance aux frontières ouest du pays (algéro-marocaines) », annonce le communiqué du HCS sur le sujet. C’est la déclaration la plus forte d’Alger envers le Maroc, avec lequel elle est en guerre froide depuis de longs mois. Après avoir très longtemps ignoré les actes et déclarations inamicaux de son voisin de l’Ouest, Alger fait, à présent, savoir qu’elle est arrivée au point zéro tolérance, en raison de la gravité des faits reprochés à Rabat. Les deux dernières provocations marocaines ne sont pas passées et ne passeront pas semble, ajoute le communiqué du HCS. Au mois de juillet dernier, l’ambassadeur permanent du Maroc a New York s’est livré à un jeu très dangereux, en plaidant la cause du MAK, « l’indépendance de la Kabylie » lors d’une réunion des non-alignés. Après un rappel de son ambassadeur à Rabat pour consultations, l’Algérie a annoncé qu’elle se dirigeait vers la prise de décisions importantes si le Maroc ne clarifie pas publiquement sa position sur le sujet. La réponse est venue du roi lui-même, une « fausse main tendue », lors d’une allocution prononcée à l’occasion de la fête du Trône, et une énième demande pressante pour la réouverture des frontières terrestres fermées depuis 1994.

    Un autre fait grave a, cependant, suivi cet épisode. En déplacement à Rabat, le MAE israélien a annoncé aux journalistes que l’Algérie se trouvait au centre des discussions qui se sont déroulées avec son homologue, Nacer Bourita. « Nous avons fait part de nos inquiétudes au sujet du rôle joué par l’Algérie dans la région, son rapprochement avec l’Iran et la campagne qu’elle a menée contre l’admission d’Israël en tant que membre observateur de l’Union africaine », a-t-il déclaré. La réaction d’Alger s’est fait très vive, très ferme. Le MAE algérien a dénoncé cette « sortie intempestive, dont le véritable instigateur n’est autre que Nasser Bourita, en sa qualité de ministre des Affaires étrangères du Maroc ».

    Nacer Bourita, dont l’hostilité, la haine même contre l’Algérie ne sont plus à démontrer, a été accusé d’être animé « d’une sourde volonté d’entraîner son nouvel allié moyen-oriental dans une aventure hasardeuse dirigée contre l’Algérie, ses valeurs et ses positions de principe ». Il faut probablement s’attendre à du nouveau prochainement. La décision algérienne de « revoir ses relations avec le Maroc » sonne comme une rupture annoncée…

    A. C.

    Le communiqué du Haut Conseil de sécurité

    Le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, a présidé, mercredi, une réunion extraordinaire du Haut Conseil de sécurité, consacrée à l’évaluation de la situation générale dans le pays suite aux récents événements douloureux, indique un communiqué de la présidence de la République.

    « Le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Monsieur Abdelmadjid Tebboune, a présidé, ce mercredi 18 août 2021, une réunion extraordinaire du Haut Conseil de sécurité consacrée à la situation générale dans le pays suite aux récents événements douloureux et aux actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc et son allié, l’entité sioniste, contre l’Algérie », lit-on dans le communiqué.

    Après « présentation par les services de sécurité du bilan des pertes humaines et matérielles engendrées par les feux qui ont ravagé certaines wilayas, notamment à Tizi-Ouzou et Béjaïa, le président de la République a donné des instructions à tous les secteurs pour le suivi de l’évaluation des pertes et la prise en charge des sinistrés du fait des incendies où l’implication des deux mouvements terroristes MAK et Rachad a été établie, tout autant que leur implication dans l’assassinat du défunt Djamel Bensmaïl ».

    « Le Haut Conseil de sécurité a décidé, outre la prise en charge des blessés, d’intensifier les efforts des services de sécurité pour l’arrestation du reste des individus impliqués dans les deux crimes, ainsi que tous les membres des deux mouvements terroristes qui menacent la sécurité publique et l’unité nationale, jusqu’à leur éradication totale, notamment le MAK qui reçoit le soutien et l’aide de parties étrangères, en tête desquelles le Maroc et l’entité sioniste. Les actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc contre l’Algérie ont nécessité la révision des relations entre les deux pays et l’intensification des contrôles sécuritaires aux frontières ouest», précise le communiqué.

    À l’issue de la réunion, « le président de la République a chargé l’ANP d’acquérir 6 avions, de différentes tailles, destinés à l’extinction des incendies, mettant l’accent sur la sacralité de l’unité nationale et réitérant, à l’occasion, sa reconnaissance pour l’élan de solidarité du peuple algérien et ses remerciements à tous les corps de sécurité, à la Protection civile, au secteur de la santé et aux citoyens bénévoles pour leurs efforts méritoires consentis pour circonscrire les incendies ».

    APS

    Le Soir d’Algérie, 19/08/2021

  • Algérie: Assassinat de Bensmaïl, des membres du MAK arrêtés

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    Vingt-cinq (25) autres suspects dans l’affaire de l’assassinat de Djamel Bensmaïl à Larbaâ Nath Irathen (Tizi Ouzou), ont été arrêtés, a indiqué la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) hier dans un communiqué, affirmant avoir découvert «des informations étonnantes» sur les mobiles du meurtre.

    Dans le cadre de la poursuite de l’enquête ouverte par la DGSN dans l’affaire de l’assassinat du jeune Djamel Bensamïl à Larbaâ Nath Irathen, les services spécialisés de la sureté nationale ont procédé «en un temps record» à l’arrestation de «25 autres suspects, en état de fuite dans plusieurs wilayas du pays», indique un communiqué de la DGSN.

    Il s’agit, entre autres, de «deux individus arrêtés par les services de sûreté de la wilaya d’Oran alors qu’ils s’apprêtaient à quitter le territoire national».

    La même source a précisé que l’enquête préliminaire diligentée par les services compétents de la Sûreté nationale avait permis à ce jour «l’arrestation au total de 61 suspects impliqués à différents degrés dans l’homicide, l’immolation et la mutilation d’un cadavre, la destruction de biens et la violation d’un siège de police».

    Utilisant des techniques modernes, les mêmes services ont pu récupérer le téléphone portable de la victime. L’exploitation de l’appareil a permis aux enquêteurs de découvrir des «informations étonnantes sur les véritables mobiles du meurtre du jeune Djamel Bensmaïl, qui seront révélées par la Justice ultérieurement en raison du secret de l’instruction», a ajouté le communiqué.

    La DGSN a également fait savoir que l’enquête a permis de «découvrir qu’un réseau criminel, classé comme organisation terroriste, est derrière le plan ignoble, de l’aveu de ses membres arrêtés».

    Nouveaux aveux d’autres mis en cause arrêtés

    La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a diffusé, hier une nouvelle vidéo comprenant les aveux de nouveaux mis en cause arrêtés dans le cadre de l’affaire de l’assassinat de Djamel Bensmail la semaine dernière dans la ville Larbaâ Nath Irathen (Tizi Ouzou).

    Il s’agit de témoignages de plusieurs individus dont l’implication dans l’affaire de l’assassinat du jeune Djamel Bensmail issu de la Wilaya d’Ain Defla, a été établie par des preuves scientifiques et techniques, parmi lesquels se trouvaient des membres de l’organisation terroriste MAK».

    Ils ont avoué avoir frappé la victime avant de la traîner, tuer, brûler puis mutiler au niveau la place du martyr Abane Ramadane, au centre-ville de Larbaâ Nath Irathen.

    «La même source a précisé que l’enquête préliminaire diligentée par les services compétents de la Sûreté nationale avait permis à ce jour l’arrestation au total de 61 suspects impliqués à différents degrés dans l’homicide, l’immolation et la mutilation d’un cadavre, la destruction de biens et la violation d’un siège de police».

    RC

    L’Est Républicain, 18/08/2021

  • Algérie: MAK et Rachad impliqués dans l’assassinat de Bensmail

    Algérie, Djamel Bensmaïl, #Algérie, MAK, Rachad,

    Le mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) et son corollaire Rachad, seraient impliqués dans l’assassinat de l’artiste Djamel Bensmail, le 11 août dernier à Larbâa Nath Iraten dans la wilaya de Tizi-Ouzou, indique ce mercredi un communiqué de la Présidence de la République à l’issue d’une réunion extraordinaire du Haut Conseil de Sécurité, consacrée à l’évaluation de la situation générale dans le pays.

    “Le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Monsieur Abdelmadjid Tebboune a présidé, ce mercredi 18 août 2021, une réunion extraordinaire du Haut Conseil de Sécurité consacrée à la situation générale dans le pays suite aux récents événements douloureux et aux actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc et son allié, l’entité sioniste, contre l’Algérie”, lit-on dans le communiqué.

    Après “présentation par les services de sécurité du bilan des pertes humaines et matérielles engendrées par les feux qui ont ravagé certaines wilayas, notamment à Tizi-Ouzou et Béjaia, le Président de la République a donné des instructions à tous les secteurs pour le suivi de l’évaluation des pertes et la prise en charge des sinistrés du fait des incendies où l’implication des deux mouvements terroristes ‘MAK’ et ‘Rachad’ a été établie, tout autant que leur implication dans l’assassinat du défunt Djamel Bensmain”.

    Au moins 60 personnes impliquées dans le lynchage à mort du jeune artiste ont été interpellés par la police, certains des mis en cause ont fait part dans des aveux filmés de leur appartenance au MAK.

    Le Jeune Indépendant, 18/08/2021