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  • Azawad : Etat Amazigh ou Etat Islamique ?

    Azawad : Etat Amazigh ou Etat Islamique ?

    Etiquettes : Mali, Azawad, Sahel, Touaregs, islamisme, djihad,

    Un contexte historique oublié.

    Le Sahel à travers l’histoire est un espace de liberté et de transhumance. Il était une région tampon entre l’Afrique méditerranéenne et l’Afrique noire.

    Traversé par plusieurs voies commerciales, les Touaregs contrôlèrent le commerce de l’or, l’ivoire et les esclaves.

    En se basant sur cette matière stratégique à l’époque, ils ont pu constituer un grand empire; les Almoravides sont venus s’installer dans l’Afrique méditerranéenne. La constitution des Etats dans cette région n’est pas une chose récente. Au XVII siècle les Touaregs ont constitué l’Etat de Songhay avant qu’il soit envahie par les Sadiennes.

    Juste pour dire que les transformations politiques dans le Sahel a des origines très enracinés dans l’Histoire.

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    Cependant, pour avoir une idée globale de cette région il faut, semble –t-il, prendre le Sahel dans sa dimension géographique et géopolitique. Le Sahel s’étend de l’Océan jusqu’au Corne de l’Afrique, et du Sahara jusqu’au fleuve de Niger en constituant une bande géographique des milliers de kilomètres.

    D’après une vision géopolitique, la région est traversée par un courant de perturbation qui commence du Sahara atlantique jusqu’à la Somalie, en passant par l’Azawad, Darfour, le sud du soudan et l’Erythrée. C’est une région de forte mobilité du nord au sud et du sud au Nord. Et depuis plus d’un demi-siècle la population poussé par la désertification accentuée par le changement climatique aux dernières années, et par la marginalisation politique et économique des Etats autoritaires, et surtout instrumentalisé par les régimes panarabistes de l’Algérie et la Libye de Kadhafi avant d’être utilisé par les régimes Wahabistes et l’intervention des pays qui semble être en lutte contre le terrorisme, cette population cherche un issue à leur destin. Au milieu de tous ces intérêts, la région demeure un espace ouvert à tout ce qui peut intervenir.

    Il semble que les pays occidentaux qui détiennent les règles du jeu ont un plan clair de la région. Ils ont commencé par le règlement, à leurs façons, les problèmes du Sahel oriental (Somalie, le Sud du Soudan, Darfour) en attendant que la situation se dégrade dans l’autre région occidentale, ils interviendront.
    Le printemps des peuples et l’Azawad Au Maroc et ailleurs, le mouvement Amazigh soutient le droit de l’autodétermination du peuple amazigh Touareg. La déclaration d’un Etat Azawad était parmi les objectifs du peuple Touareg. Ils ont payé très cher pour y arrivé. Cependant, il semble que la situation au Nord du Mali n’est pas loin de ce qui est arrivé au printemps des peuples dans toute l’Afrique du nord (Tunisie, Libye, Egypte).

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    Les peules ont ouvert la voie à ceux que sont bien organisé les « Islamisants ». Ce mouvement de référence religieux a trouvé dans la source religieuse une mine intarissable de la mobilisation de la population. Avec un discours simple basé sur la bienfaisance, et un meilleur avenir, ou un paradis éternel, que ce mouvement a forgé son arsenal force incontournable dans la région.

    Les systèmes autoritaires dans la région qui ont appauvris la population accompagné d’un système éducatif basé sur l’absolutisme et le rejet de toute action qui peux mener à la promotion d’un esprit critique, ont bien aménagé le terrain pour la monté de tendances de l’absolutisme. Du ce fait il y a une complémentarité entre ce mouvement des « Islamisants » et les pouvoirs autoritaires déchus. Alors la population est prise en otage entre les deux protagonistes.

    Dans un climat de révolution ‘anarchique’ spontanée, dans ce genre de situation les révolutions prennent souvent le cap qui n’est pas celui de ceux qui ont perdu la vie pour un avenir meilleur de la population. Nous avons vu les scénarios qui se ressemblent dans la région. De la Tunisie à l’Egypte en passant par la Libye les droits se dégradent, en particulier les droits de la femme qui sont menacées sérieusement. Donc au Nord du Mali la situation n’est pas loin de ce scénarios, les Touaregs qui ont lutté depuis longtemps pour un avenir meilleur de ce peuple seigneur de Sahara se trouve au centre d’une tempête des intérêts extrêmement complexe. Certes les Touaregs ont l’habitude des tempêtes, mais celle là est sans précédant. Il faut beaucoup de courage, de sagesse et de sacrifice pour s’en sortir. Durant plus de vingt ans du travail ensemble avec nos frères Touaregs dans des réunions des Nations Unies, ils ont montré un sens remarquable de la sagesse et évite soigneusement le recours aux moyens non pacifiques de la résolution des conflits.

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    Aujourd’hui la situation reste ambigüe il est difficile de se prononcer sur la réalité sur le terrain. Mais d’après ce qui circule dans les médias ce qui se passe sur le terrain est loin d’être inscrits dans les objectifs du peuple Touaregs ; qui se basent sur la tolérance, dont les femmes non seulement bien traitées, mais elles sont des chefs dans la société sans aucun complexe religieux. Les ‘Islamisants’ qui ont interprété la religion selon leurs intérêts politiques soutenus par le mouvement wahhabite du Moyen Orient ont “volée” escamotée la révolution des Touaregs.

    Les Amazighs dans l’Afrique du Nord semble être dans la même situation des Egyptiens vis-à-vis des candidates pour les élections. Ils sont dans une impasse terrible. Les Amazighs auront beaucoup de problèmes à soutenir la création d’un Etat allant contre les principes ancestrales des Amazighs à savoir la tolérance, et la liberté des femmes ; bref un Islam amazigh différent de celui du moyen Orient.

    Un Sahel fédérale libre et démocratique.

    En se basant sur l’histoire il me semble que la solution des conflits dans le Sahel n’est pas celui du cas du Soudan qui sera toujours une source des problèmes et de l’instabilité. Il est de devoir de la communauté internationale de faire en sorte de minimiser les conflits dans une stratégie de long terme. Le Sahel était toujours un espace libre géré par la population dans le cadre d’un système fédéral en harmonie avec la nature et l’utilisation durable des ressources. C’est dans l’époque coloniale que les frontières ont été instaurées, et ils ne sont pas reconnus par les Touaregs. Ils parcourent la région de Kidal à l’Air et de Djanet à Aubari comme ils faisaient avant l’époque coloniale.

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    Les pays de l’Afrique méditerranéenne et ceux de l’Afrique subsaharien, et qui sont concerné par les problèmes du Grand Sahel à savoir le Maroc, l’Algérie, le Mali, le Niger, la Libye sont appelé à revoir leur approche envers le Grand Sahel, ainsi que les mouvements de revendications dans la région, tous doivent revoir leurs stratégies dans la lumière des transformations géopolitiques dans la région et dans le monde.

    Il me semble que la meilleure façon c’est l’approche de la résolution pacifique des conflits. Et toujours dans ce cadre le système fédéral peut contribuer à la résolution des conflits dans cette région. Un pays fédéral permettra à tous ses peuples le partage du pouvoir et les ressources. Je peux imaginer des pays de l’Afrique du Nord et les pays du grand Sahel qui contient des régions fédérales dans leurs pays respectifs, avec un model de l’Union Européen, où les droits de l’Homme et les peuples autochtones sont garantis, ainsi que la circulation des personnes et des capitaux soit assurée. Cependant la discussion sur la question du grand Sahel ne fait que commencer.

    Dr. Handaine Mohamed
    Directeur du centre d’étude amazighe
    Historique et environnementale
    Agadir-Maroc

    #Mali #Azawad #Algérie #Sahel #Islamisme #Djihad

  • Maroc : Les oulémas appellent au djihad contre l’Algérie

    Maroc : Les oulémas appellent au djihad contre l’Algérie

    Maroc, Algérie, Ahmed Raïssouni, oulemas marocains, djihad, terrorisme,

    By Djamel SAADI

    Le Djihad cette notion galvaudée qui cause aujourd’hui des milliers de morts dans le monde musulman est une hérésie quand elle est utilisée par un pays musulman contre un autre pays musulman. Ceux qui en font appel sont condamnés, sans appel par le Coran. Or le roi du Maroc qui prétend être le protecteur de l’Islam est d’un avis contraire, c’est du moins ce que laisse penser cet appel sulfureux des ulémas de ce pays dirigés par un prédicateur connu pour son allégeance au monarque.

    Ce prédicateur répondant au nom d’Ahmed Raissouni a préconisé le djihad contre l’Algérie et sa voisine la Mauritanie, deux pays musulmans de même rite (malékite sunnite). Dans son appel belliqueux et plein de haine il demande au peuple d’envahir Tindouf et faire redevenir cette région au Maroc. Nous voilà donc revenus 59 ans en arrière quand le père de l’actuel roi avait envoyé ses troupes pour « reprendre Tindouf ».

    Cela a été un échec total car il s’est confronté avec une armée de libération algérienne qui avait fait ses preuves au combat contre la cinquième puissance militaire mondiale. De plus son action fut unanimement condamnée par toutes les instances internationales et les cinq membres permanents du conseil de sécurité. La parenthèse fut définitivement fermée par les accords conclus entre les deux pays en 1972.

    L’invasion du Sahara occidental à travers cette fameuse « marche verte » qui impliqua des milliers de civils marocains devenus des pionniers de cette occupation illégitime condamnée vigoureusement par l’ONU remit sur la scelle le conflit entre l’Algérie qui soutenait fermement le principe des peuples à disposer librement de leur destin que le peuple sahraoui réclamait et le Maroc lequel sans prétendre,à nouveau reprendre Tindouf se collait ainsi à cette région en y installant ses troupes.

    La naissance du Front Polisario et le déclenchement du mouvement de résistance armée allait à nouveau déclencher un conflit armé de manière indirecte entre l’Algérie et le Maroc, lequel face à la perspicacité du soutien militaire de l’Algérie aux guérilleros sahraouis perdit une partie du Sahara occidental, partie qui faisait frontière avec l’Algérie dont Tindouf, ville algérienne accueillait le commandement de la résistance sahraouie mais aussi des dizaines de milliers de réfugiés sahraouis qui avaient fui l’occupation marocaine.

    Après le redéploiement des troupes du royaume, sous les coups de butoir de l’ALS, l’Algérie grâce à son action diplomatique très appréciée et reconnue comme telle à travers le monde permit à l’ONU de se saisir du dossier en reconnaissant sans aucune ambiguïté le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Le Maroc quant à lui sentant que la reconnaissance de la marocanité de ce territoire anciennement colonisé par l’Espagne ne serait pas acquise sur le plan international essaya une autre manœuvre, la dernière en date, celle de la reconnaissance de l’État d’Israël contre la reconnaissance par un des cinq membres du conseil de sécurité de l’ONU à savoir les États-Unis d’Amérique dirigés à l’époque par un certain Donald Trump de la marocanité de tout le territoire sahraoui.

    Se sentant moins seul car épaulé par la première puissance mondiale le Maroc se sentit pousser à nouveau des ailes. Sauf qu’il se rend compte à chaque fois que la diplomatie algérienne se met toujours au travers de son chemin. Il ne lui reste qu’une solution la guerre avec ce voisin devenu encombrant pour lui car de plus en plus des voix s’élèvent partout dans le monde pour appeler à la reconnaissance des droits du peuple sahraoui y compris au sein du Congrès américain qui ne cesse d’appeler le successeur de Trump, Joe Biden à suspendre cette pseudo reconnaissance de la marocanité du Sahara occidental.

    Par ailleurs avec la fermeture des frontières avec l’Algérie et la décision de ne plus faire passer le gaz algérien à travers le Maroc, ce pays se voit étouffé économiquement d’autant qu’il a perdu totalement une grande partie de ses relations commerciales avec la Mauritanie laquelle aide à son tour et à nouveau la résistance sahraouie à emprunter son territoire. Pour le Maroc c’en est trop.

    Après avoir essayé toutes les solutions pouvant lui permettre de contourner la reconnaissance à l’autodétermination du peuple sahraoui en remplaçant celle-ci par une autonomie à laquelle personne n’y croit sérieusement le voilà à présent poussé à utiliser le symbole de la religion en poussant les ulémas de son pays à déplacer le problème sur le terrain des croyances.

    Le Djihad est donc la dernière trouvaille du Makhzen sauf que ce mot a une résonance terroriste surtout en occident. Mauvais calcul du roi qui se trouve aujourd’hui coincé dans ses derniers retranchements.

    Aujourd’hui l’entreprise, 20/08/2022

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    #Maroc #Algérie #Ahmed_Raïssouni



  • Complot de Daech déjoué au Maroc à l’aide des Etats-Unis

    Complot de Daech déjoué au Maroc à l’aide des Etats-Unis

    Complot de Daech déjoué au Maroc à l’aide des Etats-Unis – Etat Islamique, terrorisme

    Fonctionnaires : un complot du groupe État islamique au Maroc déjoué avec l’aide des États-Unis
    Les forces de sécurité marocaines, avec le soutien des États-Unis, ont déjoué un complot présumé à la bombe perpétré par le soi-disant groupe État islamique et arrêté un partisan présumé de l’organisation interdite, a annoncé vendredi la police antiterroriste.

    « Cette arrestation est l’aboutissement d’une étroite collaboration entre (les forces de sécurité marocaines) et les forces de l’ordre américaines », a déclaré le Bureau central des enquêtes judiciaires du Maroc (BCIJ) dans un communiqué sans donner plus de détails sur l’opération conjointe.

    Le suspect arrêté était « un extrémiste appartenant au soi-disant État islamique » et originaire de la région de Sala Al-Jadida au nord de Rabat, ajoute le communiqué.

    Selon les enquêtes préliminaires, l’homme aurait prêté allégeance au groupe.

    Il avait prévu de rejoindre des camps d’entraînement de jihadistes étrangers « avant de décider d’exécuter un complot terroriste au Maroc utilisant des engins explosifs », ajoute le communiqué.

    La police a par la suite saisi des appareils électroniques et du matériel utilisé pour la préparation d’explosifs.

    « Cette opération de sécurité souligne l’importance et l’efficacité de la coopération bilatérale entre (les services de sécurité marocains) et les agences de renseignement et de sécurité américaines dans la lutte contre la violence extrémiste et la menace du terrorisme international », a déclaré le BCIJ.

    Les médias marocains ont signalé une vaste opération antiterroriste à l’échelle nationale le 8 décembre, mais les sources officielles n’ont pas confirmé la répression.

    Le 6 octobre, la police antiterroriste a annoncé le démantèlement d’une « cellule terroriste » à Tanger et l’arrestation de cinq suspects accusés d’avoir fomenté des attentats à la bombe.

    En septembre, une cellule affiliée au groupe État islamique a été démantelée dans le sud du Maroc et sept personnes ont été arrêtées.

    Depuis 2002, la police marocaine affirme avoir démantelé 2.000 « cellules terroristes » et arrêté quelque 3.500 personnes dans des affaires liées au terrorisme, selon les données du BCIJ publiées en février.

    VOA, 17/12/2021

    #Maroc #EtatsUnis #Etat_Islamique #Daech #Terrorisme

  • Total déclare la force majeure sur son projet de GNL au Mozambique après des attaques

    Le groupe énergétique français Total (TOTF.PA) a déclaré lundi la force majeure sur son projet de gaz naturel liquéfié (GNL) de 20 milliards de dollars au Mozambique et a retiré tout le personnel du site après les attaques des insurgés liés à l’État islamique le mois dernier.

    Des dizaines de civils ont été tués en mars dans la ville côtière mozambicaine de Palma, à proximité de projets gaziers d’une valeur de 60 milliards de dollars qui visent à transformer l’économie du Mozambique.

    Ces attaques ont porté un coup aux plans de Total et de son rival Exxon Mobil (XOM.N), qui a également un projet de GNL au Mozambique, visant à faire de ce pays africain un important producteur de GNL pour l’Australie, le Qatar, la Russie et les États-Unis.

    Cette décision intervient également au moment où les grandes entreprises du secteur de l’énergie réévaluent leur approche du GNL, autrefois considéré comme un combustible d’avenir en raison de ses émissions plus faibles que celles du charbon ou du pétrole, mais aujourd’hui soumis à une réévaluation dans le cadre de la volonté de réduire encore plus profondément les émissions de carbone.

    « Compte tenu de l’évolution de la situation sécuritaire […] Total confirme le retrait de l’ensemble du personnel du projet Mozambique LNG du site d’Afungi. Cette situation conduit Total, en tant qu’opérateur du projet Mozambique LNG, à déclarer la force majeure », a déclaré la société.

    Total, qui prévoyait de produire sa première cargaison dans le cadre du projet en 2024, a suspendu ses travaux le 27 mars après l’attaque des militants.

    Déclarer la force majeure implique une suspension plus lourde et permet à Total d’annuler les contractants.

    La force majeure était « le seul moyen de protéger au mieux les intérêts du projet jusqu’à ce que les travaux puissent reprendre », a ajouté une porte-parole de Total.

    Le président du Mozambique, Filipe Nyusi, a déclaré ce mois-ci que le gouvernement s’efforcerait de rétablir la paix dans le pays après l’attaque militante du mois dernier près des projets gaziers de plusieurs milliards de dollars soutenus par les compagnies pétrolières mondiales.

    Le gouvernement mozambicain doit tenir une conférence de presse sur la situation ce lundi matin.

    Le projet GNL comprend le développement des champs de gaz naturel de Golfinho et d’Atum dans la concession Offshore Area 1 et la construction d’une usine de liquéfaction à deux trains d’une capacité de 13,12 millions de tonnes par an (mtpa).

    Total est l’opérateur du projet Mozambique LNG et a obtenu en juillet un financement par emprunt de 14,9 milliards de dollars pour financer son déploiement.

    Reuters, 26 avr 2021

    Etiquettes : Afrique, Mozambique, Total, djihad, terrorisme,

  • Des influenceurs pour lutter contre le djihadisme au Maroc

    UN GROUPE DE RÉFLEXION RELIGIEUX DIFFUSERA DES MESSAGES POSITIFS AUX JEUNES.

    RABAT – Le Maroc va former ses propres « influenceurs » pour combattre l’extrémisme religieux avec les mêmes outils que ceux avec lesquels les plus radicaux réussissent : les réseaux sociaux au lieu des discours cérébraux des théologiens qui n’atteignent jamais les plus jeunes.

    L’idée est venue de la Rabita Mohammadia des Oulémas, un groupe de réflexion religieux créé par le roi Mohammed VI, dont la mission est de promouvoir les valeurs de « l’islam du juste milieu » et de déconstruire le discours extrémiste.

    L’intense activité des djihadistes sur les réseaux sociaux a amené la Rabita à conclure qu’il faut les contrer avec ce qu’elle appelle des « influenceurs positifs », qui seront de toute façon indépendants de l’institution.

    En étudiant le discours de l’extrémisme islamique, Rabita a observé comment les groupes djihadistes ont su s’adapter à l’innovation technologique, en plus de recourir à des concepts gauchistes, panarabistes ou inspirés des théories de la libération pour attirer les futurs adeptes avant de passer à la phase d’endoctrinement.

    La technologie, alliée au discours victimaire, fait des jeunes des proies faciles pour ces extrémistes sur le web, il faut donc les immuniser par un discours positif.

    Noticias de Guipuzcoa, 10 avr 2021

    Etiquettes : Maroc, influencers, djihad, terrorisme, islamisme, extrémisme, radicalisme, religion, réseaux sociaux,