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  • Trump peut déclassifier un document rien qu’«en y pensant»

    Trump peut déclassifier un document rien qu’«en y pensant»

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    Dans une interview sur Fox News, Donald Trump a expliqué qu’en tant que président, il pouvait déclassifier des documents rien qu’en le pensant.
    Donald Trump s’est rendu sur Fox News mercredi pour parler avec Sean Hannity de la plainte pour fraude civile que la procureure générale de New York, Letitia James, a déposée contre lui et trois de ses enfants. L’ancien président n’est pas vraiment parvenu à se disculper, affirmant à plusieurs reprises qu’il avait beaucoup d’argent, très peu de dettes et que l’enquête de James n’était rien d’autre qu’un coup politique.

    La conversation a fini par porter sur un autre des ennuis juridiques de Trump : l’enquête du département de la Justice sur les documents qu’il a conservés (et qu’il conserve peut-être encore) à Mar-a-Lago. Donald Trump a longtemps soutenu qu’il avait déclassifié tous les documents hautement sensibles que le FBI a récupérés dans sa propriété de Palm Beach le mois dernier, une affirmation si douteuse que ses avocats ont refusé de la présenter devant les tribunaux.

    Trump a cependant dit à Hannity de ne pas s’inquiéter. Il n’est pas nécessaire qu’il y ait une preuve physique ou même anecdotique qu’il a déclassifié les documents, car le président a le pouvoir de le faire avec son esprit : « Si vous êtes le président des États-Unis, vous pouvez déclassifier juste en disant que c’est déclassifié… même en y pensant, a déclaré Trump. Parce que vous l’envoyez à Mar-a-Lago ou ailleurs. Il n’est pas nécessaire qu’il y ait un processus. Il peut y avoir un processus, mais il n’est pas nécessaire qu’il y en ait un. »

    Les présidents peuvent déclassifier des documents, mais il existe généralement une procédure pour le faire. La question de savoir si les présidents sont tenus de suivre une telle procédure est sujette à débat, mais l’idée qu’ils puissent déclassifier des documents sensibles simplement en y pensant est, bien sûr, absurde.

    Le système juridique n’est pas non plus susceptible de croire à l’affirmation de Trump. Le juge Raymond Dearie a déclaré mardi à l’équipe juridique de l’ancien président qu’à moins qu’ils ne fournissent des preuves concrètes que Trump a déclassifié les documents clairement étiquetés comme classifiés, il les traitera comme s’ils étaient, en effet, classifiés.

    La semaine dernière, Dearie a été désigné « maître spécial » pour examiner les documents saisis par le FBI afin de signaler tout problème de privilège. L’audience de mardi a porté un coup à la défense de Trump, surtout si l’on considère que c’est sa propre équipe juridique qui a recommandé Dearie pour ce poste. Trump a essayé de se distancer de la nomination lorsqu’il a été pressé par Hannity mercredi : « Je ne connaissais aucune des personnes impliquées », a-t-il déclaré.

    L’affirmation de Trump selon laquelle il pouvait déclassifier des documents simplement en y pensant n’est peut-être pas la chose la plus ridicule qu’il ait dite à Hannity au sujet de l’enquête sur Mar-a-Lago. Plus tard, au cours de la même diatribe, il a déclaré qu’il y avait beaucoup de « spéculations » selon lesquelles le FBI recherchait en fait les courriels d’Hillary Clinton à Mar-a-Lago. Soit cela, soit des informations relatives à « la Russie, la Russie, la Russie ». Ce sont les deux seules questions qui justifieraient la « sévérité » du raid, a affirmé Trump.

    Le département de la Justice a indiqué qu’il avait récupéré près de 200 documents classifiés lors de la perquisitien, dont plus d’une vingtaine portant la mention « TOP SECRET ».

    Donald Trump poursuivi par l’État de New York pour fraude

    La procureure générale Letitia James a annoncé mercredi que son bureau avait déposé une plainte civile pour fraude contre Donald Trump et trois de ses enfants.
    L’État de New York poursuit l’ancien président Donald Trump et trois de ses enfants pour fraude civile. Il leur est reproché « de nombreux actes de fraude et de fausses déclarations » : l’État demande 250 millions de dollars et l’interdiction pour Trump et sa famille de gérer une entreprise dans l’État.

    Le procureur général Letitia James a fait cette annonce lors d’une conférence de presse mercredi matin, soulignant que la Trump Organization a procédé à « plus de 200 » fausses évaluations d’actifs sur une période de 10 ans, et qu’elle a saisi la division criminelle de l’IRS et le bureau du procureur des États-Unis pour le district sud de New York pour d’éventuels crimes fédéraux.

    James a passé plusieurs minutes à énumérer des exemples de fraude de la Trump Organization, notamment le fait que Mar-a-Lago était surévalué de centaines de millions de dollars.

    Le dossier présente comme accusés Trump, Donald Trump Jr, Eric Trump, Ivanka Trump, Allen Weisselberg (directeur financier de la Trump Organization), Jeffrey McConney (cadre de la Trump Organization), The Donald J. Trump Revocable Trust, The Trump Organization, Inc. et d’autres entreprises.

    James enquête depuis longtemps sur une fraude potentielle au sein de la Trump Organization, la société derrière les entreprises commerciales de l’ancien président Trump et de sa famille. La société aurait gonflé la valeur des propriétés pour attirer les investisseurs et les assureurs, tout en la diminuant dans les déclarations fiscales.

    James a indiqué qu’elle pensait que Donald Trump était personnellement impliqué dans ce système frauduleux : son bureau a « découvert des preuves significatives qui suggèrent que Donald J. Trump et la Trump Organization ont faussement et frauduleusement évalué de nombreux actifs et ont faussement représenté ces valeurs aux institutions financières pour en tirer un avantage économique ».

    En avril, le juge Arthur Engoron a estimé que Trump était coupable d’outrage au tribunal pour n’avoir pas respecté une assignation à remettre des documents demandés par les enquêteurs. L’ancien président s’est vu infliger une amende de 10 000 dollars par jour jusqu’à ce que les termes de l’assignation aient été respectés, l’amende totale s’élevant à plus de 100 000 dollars.

    À plusieurs reprises, l’ancien président a lancé des attaques publiques contre James et son bureau, qualifiant la procureure générale de « malade » et de « raciste », entre autres insultes. L’avocate de Trump dans cette affaire, Alina Habba, a récemment fait l’objet d’une action en justice de la part d’un ancien employé qui prétendait notamment qu’elle avait qualifié James de « salope noire ».

    L’action en justice n’est que le dernier des innombrables ennuis juridiques de Donald Trump. Le bureau du procureur de Manhattan cherche à savoir si la Trump Organization a commis une fraude financière dans ses transactions immobilières. Le département de la Justice enquête également sur la conservation potentiellement illégale de documents confidentiels par Trump après son départ de la Maison-Blanche. Le département de la Justice étudie également les liens potentiels entre Trump et les efforts visant à renverser l’élection de 2020 dans plusieurs États. Le bureau du procureur du comté de Fulton, en Géorgie, enquête séparément sur la falsification des élections après que Trump a demandé l’an dernier au principal responsable des élections de l’État de « trouver » les votes nécessaires pour annuler la victoire du président Biden dans cet État.

    « La criminalité financière en col blanc n’est pas un crime sans victime, a déclaré James mercredi à propos de la fraude présumée de la Trump Organization. Lorsque les personnes bien placées enfreignent la loi pour encaisser plus d’argent que ce à quoi elles ont droit, cela réduit les ressources des travailleurs, des gens ordinaires, des petites entreprises et de tous les contribuables. Les gens ordinaires ne peuvent pas mentir à une banque sur le montant de leur argent pour obtenir un prêt avantageux pour acheter une maison ou pour envoyer leur enfant à l’université, et s’ils le faisaient, le gouvernement les punirait, pourquoi cela devrait-il être différent ? C’est l’histoire de deux systèmes de justice, l’un pour les travailleurs ordinaires, l’autre pour l’élite, les riches et les puissants. »

    Donald Trump aurait dit à son équipe qu’il devait protéger les documents du « Russiagate »

    Donald Trump semble penser que certains des documents classifiés qu’il a emportés pourraient révéler un complot de « l’État profond » contre lui.
    Dans ses derniers jours à la Maison-Blanche, Donald Trump a dit à ses principaux conseillers qu’il devait préserver certains documents liés à la Russie pour empêcher ses ennemis de les détruire.

    Ces documents concernaient l’enquête fédérale sur l’ingérence de la Russie dans les élections et la collusion présumée avec la campagne de Trump. À la fin de sa présidence, Trump et son équipe ont fait pression pour déclassifier ces documents dits « Russiagate », estimant qu’ils exposeraient un complot de « l’État profond » contre lui.

    Selon une personne ayant une connaissance directe de la situation et une autre source informée de la question, Trump a dit à plusieurs personnes travaillant à la Maison-Blanche qu’il craignait que l’administration entrante de Joe Biden ne « déchiquette », n’enterre ou ne détruise « les preuves » que Trump a été lésé d’une manière ou d’une autre.

    Depuis la perquisition chez lui, Trump a refusé de dire quels papiers gouvernementaux classifiés et quels documents top secrets il avait détenus à Mar-a-Lago et ce que le FBI avait saisi. Les autorités fédérales ont peu communiqué sur la perquisition et ses résultats. Il n’est pas clair si l’un ou l’autre des documents saisis par Trump est lié à la Russie ou à l’enquête sur l’ingérence électorale.

    Mais Donald Trump, comme son ancien directeur du renseignement national John Ratcliffe, ont laissé entendre que des documents liés à la Russie pourraient figurer parmi les documents recherchés par le FBI. « Ils ont pensé que cela avait quelque chose à voir avec le canular de la Russie, de la Russie, de la Russie, a déclaré Trump lors d’une interview radio le 1er septembre. Ils avaient peur que des choses soient là-dedans ».

    Un mois avant l’élection de 2020, Ratcliffe a déclassifié des renseignements détaillant comment les États-Unis avaient obtenu des informations sur « l’analyse des renseignements russes » sur la campagne d’Hillary Clinton. La directrice de la CIA, Gina Haspel, et le chef de la NSA, Paul Nakasone, se seraient opposés à la déclassification au motif qu’elle pourrait révéler comment les espions américains ont obtenu ces informations. En effet, divers autres responsables au fait du débat interne ont estimé que de telles déclassifications pourraient révéler des sources sensibles.

    D’autres responsables du renseignement ont exprimé leur inquiétude de voir Ratcliffe révéler encore plus d’informations potentiellement dommageables pour les sources de renseignement américaines. « Nous craignions qu’ils essaient de contrer l’approbation bipartisane de la commission sénatoriale du renseignement de l’évaluation de 2017 en déclassant sélectivement des renseignements que la minorité de la Chambre avait bricolés pour contrer le récit selon lequel la Russie préférait Trump », explique un autre ancien responsable du renseignement.

    L’évaluation de 2017 concluait que le président russe Vladimir Poutine s’était rendu coupable d’ingérence dans l’élection de 2016 parce qu’il voulait que Trump gagne (ce que Poutine lui-même a à moitié admis lors de son sommet de 2018 avec l’ancien président en Finlande). Mais les républicains de la commission du renseignement de la Chambre des représentants, dirigée par Devin Nunes, ont contesté à plusieurs reprises cette conclusion, même si leurs homologues républicains de la commission du renseignement du Sénat l’ont acceptée.

    Mark Meadows et Trump ont travaillé à la publication de documents jusqu’à « quelques minutes avant » l’investiture de Biden. Le 19 janvier, Trump a envoyé un mémo acceptant les coupes du FBI et ordonnant la déclassification. Meadows a envoyé un mémo de suivi le jour de l’investiture de Biden. Les documents n’ont jamais été rendus publics. Mais dans une série d’interviews, l’ancien fonctionnaire Kash Patel a affirmé que Trump lui avait demandé d’aider à récupérer et à publier les documents dits du « Russiagate » que le bureau du conseiller juridique de la Maison-Blanche avait envoyés aux Archives nationales dans les derniers jours de l’administration.

    Rolling stone


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  • Trump n’a pas restitué tous les documents secrets subtilisés

    Trump n’a pas restitué tous les documents secrets subtilisés

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    Les États-Unis révèlent que davantage de documents classifiés pourraient manquer dans l’enquête Trump

    Par Sarah N. Lynch

    WASHINGTON, 8 septembre (Reuters) – L’équipe de l’ancien président américain Donald Trump n’a peut-être pas restitué tous les dossiers classifiés retirés de la Maison Blanche à la fin de sa présidence, même après une perquisition du FBI à son domicile, ont averti jeudi les procureurs américains. un risque potentiel pour la sécurité nationale qui nécessite une enquête.

    Cette révélation est venue dans un dossier du tribunal du ministère de la Justice demandant à la juge de district américaine Aileen Cannon de le laisser continuer à examiner environ 100 documents classifiés saisis par le FBI dans le domaine Mar-a-Lago de Trump pendant qu’il enquête pour savoir si des documents classifiés ont été illégalement retirés de la Maison Blanche et mal entreposé là-bas.

    Trump fait l’objet d’une enquête pour avoir conservé des dossiers gouvernementaux, dont certains ont été marqués comme hautement classifiés, dans le complexe de Palm Beach, en Floride, son domicile après avoir quitté ses fonctions en janvier 2021.

    Les 100 documents représentent une fraction des plus de 11 000 documents et photographies saisis, dont la plupart, selon le gouvernement, pourraient être examinés par Trump car ils ne sont pas classifiés.

    « Cette requête est limitée aux … documents classifiés saisis car ces aspects de l’ordonnance causeront les dommages les plus immédiats et les plus graves au gouvernement et au public », a déclaré le ministère dans son dossier judiciaire.

    Les procureurs ont également demandé au juge de ne pas autoriser un arbitre indépendant, appelé « maître spécial », à examiner les documents classifiés saisis sur la propriété de Trump.

    Trump, dans une publication sur sa plateforme Truth Social, a décrit la demande comme un gaspillage d’argent.

    Le ministère de la Justice a suggéré jeudi qu’il pourrait y avoir plus de documents classifiés qui ont été retirés de la Maison Blanche de Trump que les enquêteurs n’ont pas encore localisés. Cette révélation survient environ une semaine après que le ministère de la Justice a publié une liste détaillée des biens saisis au domicile de Trump qui montrait que le FBI avait localisé 48 dossiers vides étiquetés comme classifiés et 42 autres qui indiquaient qu’ils devaient être rendus à un secrétaire du personnel ou à un aide militaire.

    Les experts juridiques étaient perplexes quant à la raison pour laquelle les dossiers étaient vides, et il n’était pas clair si des documents manquaient.

    « Sans sursis, le gouvernement et le public subiront également un préjudice irréparable du retard indu de l’enquête criminelle », ont écrit les procureurs.

    « L’injonction contre l’utilisation de dossiers classifiés dans l’enquête criminelle pourrait entraver les efforts visant à identifier l’existence de tout autre dossier classifié qui n’est pas correctement stocké – ce qui en soi présente un risque permanent pour la sécurité nationale », ont-ils ajouté.

    Les procureurs ont demandé à Cannon de rendre une décision d’ici le 15 septembre. Si elle rejette leur demande, ils ont l’intention de déposer un recours auprès de la 11e Cour d’appel du circuit des États-Unis, basée à Atlanta, où six des 11 juges actifs sont nommés par Trump.

    Dans une ordonnance jeudi soir, Cannon a donné à l’avocat de Trump jusqu’à lundi matin pour répondre à la demande du gouvernement.

    Cannon, également nommé par Trump, a ordonné lundi aux procureurs de suspendre l’examen des plus de 11 000 dossiers récupérés pendant qu’un maître spécial est nommé pour examiner le matériel.

    Le ministère de la Justice a déclaré qu’il fournirait vendredi au tribunal une liste d’éventuels candidats maîtres spéciaux dans un dossier conjoint avec les avocats de Trump, comme l’a demandé Cannon.

    Le ministère de la Justice enquête également sur une possible obstruction à la justice, après avoir découvert des preuves montrant que des dossiers pourraient avoir été retirés ou dissimulés au FBI lorsqu’il a envoyé des agents au domicile de Trump en juin pour tenter de récupérer tous les documents classifiés par le biais d’une assignation à comparaître devant un grand jury.

    Cannon a accédé à la demande de Trump pour un maître spécial, malgré les objections des procureurs.

    Le juge a déclaré que le maître spécial examinera les documents non seulement couverts par le secret professionnel de l’avocat, mais également tous les documents éventuellement couverts par le secret professionnel. Le privilège exécutif est une doctrine juridique qui peut protéger certains dossiers présidentiels contre la divulgation.

    Le ministère de la Justice a contesté la logique d’utiliser le privilège de l’exécutif parce que Trump ne possède pas les dossiers et n’est plus président. Le raisonnement de Cannon a également été critiqué par des experts juridiques démocrates et républicains.

    « Aucune affirmation potentielle du privilège de l’exécutif ne pourrait justifier de restreindre l’examen et l’utilisation par le pouvoir exécutif des documents classifiés en cause ici », a écrit le ministère de la Justice dans son dossier de jeudi.

    Dans l’ordre de Cannon lundi, elle a autorisé les responsables du renseignement américain à examiner tous les documents saisis dans le cadre de leur évaluation en cours des dommages à la sécurité nationale.

    Mais le ministère de la Justice a déclaré qu’il n’y avait aucun moyen de bloquer l’enquête criminelle et l’examen de la sécurité nationale.

    Certains experts juridiques ont salué jeudi l’approche du ministère de la Justice à l’égard de l’ordonnance de Cannon, affirmant qu’il préservait soigneusement son droit de faire appel de préoccupations plus larges concernant une nomination principale spéciale, tout en demandant à Cannon une solution beaucoup plus étroite pour des problèmes plus importants.

    « Je pense que le gouvernement s’est lancé dans une stratégie tactique astucieuse », a déclaré David Laufman, un avocat qui était auparavant chef de la section de contre-espionnage du département.

    Il a déclaré que la stratégie juridique du département prend « un scalpel » à l’ordre de Cannon en cherchant un soulagement immédiat de ses pires parties, tout en préservant son droit de faire appel à l’avenir.

    « Ils se concentrent sur ce qui est le plus critique et le plus urgent, à la fois en ce qui concerne la protection des intérêts de sécurité nationale des États-Unis et la conduite d’enquêtes de suivi », a-t-il déclaré.

    Reuters

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  • Trump a probablement dissimulé des documents classifiés

    Trump a probablement dissimulé des documents classifiés

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    Le gouvernement fédéral cite des efforts pour entraver l’enquête sur les documents de la succession de Trump

    WASHINGTON (AP) – Le ministère de la Justice a déclaré mardi que des documents classifiés étaient «probablement dissimulés et retirés» du domaine de Mar-a-Lago de l’ancien président Donald Trump dans le cadre d’un effort visant à entraver l’enquête fédérale sur la découverte des dossiers du gouvernement.

    Le FBI a également saisi 33 boîtes contenant plus de 100 dossiers classifiés lors de sa perquisition du 8 août à Mar-a-Lago et a trouvé des documents classifiés cachés dans le bureau de Trump, selon un dossier qui présente la chronologie la plus détaillée à ce jour des mois de tension. interactions entre les responsables du ministère de la Justice et les représentants de Trump au sujet de la découverte de secrets gouvernementaux.

    Le dossier offre une autre indication du volume considérable de documents classifiés récupérés à Mar-a-Lago. Cela montre comment les enquêteurs menant une enquête criminelle se sont concentrés non seulement sur les raisons pour lesquelles les dossiers y ont été mal stockés, mais aussi sur la question de savoir si l’équipe Trump les a intentionnellement induits en erreur sur la présence continue et illégale des documents top secrets.

    Le calendrier établi par le ministère de la Justice a clairement indiqué que la perquisition extraordinaire de Mar-a-Lago n’est intervenue qu’après l’échec d’autres efforts pour récupérer les dossiers et qu’elle résultait de la suspicion des forces de l’ordre que des documents supplémentaires restaient à l’intérieur de la propriété malgré les assurances de Les représentants de Trump qu’une « recherche diligente » avait représenté tout le matériel.

    Il comprenait également une photo de certains des documents saisis portant des marques de classification claires, peut-être comme un moyen de réfuter les suggestions selon lesquelles quiconque les a emballés ou les manipulait aurait pu facilement ne pas apprécier leur nature sensible.

    La photo montre les pages de couverture d’une poignée de documents classifiés reliés par un trombone – certains portant la mention « TOP SECRET//SCI » avec des bordures jaune vif, et un portant la mention « SECRET//SCI » avec une bordure de couleur rouille – ainsi que pages blanchies, étalées sur un tapis à Mar-a-Lago. À côté d’eux se trouve une boîte en carton remplie d’images encadrées d’or, y compris une couverture du magazine Time.

    Bien qu’il contienne de nouveaux détails importants sur l’enquête, le dossier du ministère de la Justice ne résout pas une question centrale qui a suscité la fascination du public pour l’enquête – pourquoi Trump a conservé les documents après avoir quitté la Maison Blanche et pourquoi lui et son équipe ont résisté aux efforts répétés. pour les rendre. En fait, cela suggère que les responsables n’ont peut-être pas reçu de réponse.

    Lors d’une visite du 3 juin à Mar-a-Lago par des responsables du FBI et du ministère de la Justice, le document indique : « L’avocat de l’ancien président n’a donné aucune explication quant à la raison pour laquelle des boîtes de documents gouvernementaux, dont 38 documents avec des marques de classification, sont restées sur les lieux. près de cinq mois après la production des Quinze Boîtes et près d’un an et demi après la fin de l’Administration.

    Cette visite à Mar-a-Lago, qui a eu lieu des semaines après que le ministère de la Justice a émis une assignation à comparaître pour les dossiers, reçoit une attention substantielle dans le document et semble être un objectif clé de l’enquête.

    Bien que Trump ait déclaré qu’il avait déclassifié tous les documents à Mar-a-Lago, ses avocats n’ont pas suggéré cela lors de la visite et « les ont plutôt traités d’une manière qui suggérait que l’avocat pensait que les documents étaient classifiés », selon le document.

    Les agents du FBI qui s’y sont rendus pour recevoir des documents supplémentaires ont reçu « une seule enveloppe Redweld, doublement enveloppée dans du ruban adhésif, contenant les documents », indique le dossier.

    Cette enveloppe, selon le FBI, contenait 38 documents uniques avec des marques de classification, dont cinq documents marqués confidentiels, 16 marqués secrets et 17 marqués top secret.

    Au cours de cette visite, indique le document, les avocats de Trump ont déclaré aux enquêteurs que tous les dossiers provenant de la Maison Blanche étaient stockés dans un seul endroit – une salle de stockage de Mar-a-Lago – et qu ‘ »il n’y avait aucun autre dossier stocké dans un endroit privé ». l’espace de bureau ou tout autre emplacement dans les locaux et que toutes les boîtes disponibles ont été fouillées. »

    Après cela, cependant, le ministère de la Justice, qui avait assigné à comparaître des séquences vidéo pour la propriété, « a développé des preuves que les dossiers du gouvernement ont probablement été dissimulés et retirés de la salle de stockage et que des efforts ont probablement été déployés pour entraver l’enquête du gouvernement ». Le dossier n’identifie pas les personnes susceptibles d’avoir déplacé les boîtes.

    Lors de leur perquisition en août, les agents ont trouvé des documents classifiés à la fois dans la salle de stockage ainsi que dans le bureau de l’ancien président – ​​dont trois documents classifiés trouvés non pas dans des boîtes, mais dans des bureaux.

    « Le fait que le FBI, en quelques heures, ait récupéré deux fois plus de documents avec des marques de classification que la » recherche diligente « que l’avocat de l’ancien président et d’autres représentants ont eu des semaines pour effectuer remet sérieusement en question les déclarations faites dans la certification du 3 juin et jette un doute sur l’étendue de la coopération dans ce domaine », indique le document.

    Il dit: « Dans certains cas, même le personnel de contre-espionnage du FBI et les avocats du DOJ chargés de l’examen ont exigé des autorisations supplémentaires avant d’être autorisés à examiner certains documents. »

    L’enquête a commencé à partir d’une saisine de la National Archives and Records Administration, qui a récupéré 15 boîtes de Mar-a-Lago en janvier qui contenaient 184 documents avec des marques classifiées, y compris des informations top secrètes.

    Le but du dépôt de mardi soir était de s’opposer à une demande de l’équipe juridique de Trump pour qu’un maître spécial examine les documents saisis lors de la perquisition de ce mois-ci et annule ceux protégés par des revendications de privilège légal. La juge de district américaine Aileen Cannon doit entendre les arguments sur la question jeudi.

    Cannon a déclaré samedi que c’était son « intention préliminaire » de nommer une telle personne, mais a également donné au ministère de la Justice l’occasion de répondre.

    Lundi, le département a déclaré qu’il avait déjà terminé son examen des documents potentiellement privilégiés et identifié un « ensemble limité de documents contenant potentiellement des informations privilégiées entre avocat et client ». Il a déclaré mardi qu’un master spécial était donc « inutile ».

    Dans un développement séparé, l’équipe juridique de Trump s’est agrandie avec l’ajout d’un autre avocat. Chris Kise, l’ancien solliciteur général de Floride, a rejoint l’équipe d’avocats représentant Trump, selon deux personnes proches du dossier qui n’étaient pas autorisées à discuter de la décision par leur nom et ont parlé sous couvert d’anonymat. Kise n’a pas renvoyé de messages demandant des commentaires.

    AP

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